ROYAUME DU MAROC - Ministère du Commerce Extérieur

Transcription

ROYAUME DU MAROC - Ministère du Commerce Extérieur
Royaume du Maroc
Ministère Délégué auprès du Minist re
de
l'Industrie,
du
Commerce,
de
l'Investissement et de l'Economie Numérique
Chargé du Commerce extérieur
‫الــمـمــلــكــــــــة المــغــربـــيـــــــــــة‬
‫الــــوزارة المـــنـــتـــدبـــة لـــدى وزير الصـــنــاعـــة‬
‫التـجـــارة واإلسـتـثـمـــار واإلقـتـصـــاد الرقـمـــــــــي‬
‫المـكـلـفـة بالـتـجـارة الخـارجـيــــــة‬
CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES
AO N° 10 / 2014
TRAVAUX D’AMENAGEMENT DU NOUVEAU SIEGE DU MINISTERE
DELEGUE CHARGE DU COMMERCE EXTERIEUR A HAY RIAD RABAT EN
TROIS LOTS :
 Lot n° 1: Revêtement sol et mur, Faux plafond en staff, Peinture, Menuiserie
bois et aluminium, Plomberie et sanitaires ;
 Lot n° 2: courant fort : distribution électrique & lustrerie ;
 Lot n° 3: courant faible : pré-câblage informatique - contrôle d’accès &
vidéosurveillance
1
Sommaire
PREAMBULE DU CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES
CHAPITRE PREMIER : CLAUSES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
ARTICLE 1: OBJET DU MARCHE
ARTICLE 2: CONSISTANCE DES TRAVAUX
ARTICLE 3 : DOCUMENTS CONSTITUTIFS DU MARCHE
ARTICLE 4 : REFERENCE AUX TEXTES GENERAUX ET SPECIAUX APPLICABLES AU MARCHE
ARTICLE 5 : VALIDITE ET DELAI DE NOTIFICATION DE L’APPROBATION DU MARCHE
ARTICLE 6 : PIECES MISES A LA DISPOSITION DE L’ENTREPRENEUR
ARTICLE 7 : DESIGNATION DES INTERVENANTS
ARTICLE 8 : PERSONNE CHARGEE DU SUIVI DE L'EXECUTION DU MARCHE
ARTICLE 9 : ELECTION DU DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR
ARTICLE 10 : NANTISSEMENT
ARTICLE 11 : SOUS-TRAITANCE
ARTICLE 12 : DELAI D’EXECUTION
ARTICLE 13 : NATURE DES PRIX
ARTICLE 14 : CARACTERE DES PRIX
ARTICLE 15 : CAUTIONNEMENT PROVISOIRE ET CAUTIONNEMENT DEFINITIF
ARTICLE 16: RETENUE DE GARANTIE
ARTICLE 17 : ASSURANCES - RESPONSABILITE
ARTICLE 18 : APPROVISIONNEMENTS
ARTICLE 19 : RELATION ENTRE DIVERS ENTREPRENEURS SUR LE MEME CHANTIER
ARTICLE 20 : DROITS DE TIMBRE ET D’ENREGISTREMENT
ARTICLE 21 : RECRUTEMENT ET PAIEMENT DES OUVRIERS
ARTICLE 22 : MESURES DE SECURITE ET D’HYGIENE
ARTICLE 23: PROVENANCE, QUALITE ET ORIGINES DES MATERIAUX
ARTICLE 24 : RECEPTION PROVISOIRE
ARTICLE 25 : ENLEVEMENT DU MATERIEL ET DES MATERIAUX
ARTICLE 26 : DELAI DE GARANTIE
ARTICLE 27 : MODALITES DE REGLEMENT
ARTICLE 28 : PENALITES POUR RETARD
ARTICLE 29 : RETENUE A LA SOURCE APPLICABLE AUX TITULAIRES ETRANGERS NON RESIDENTS AU MAROC
ARTICLE 30 : RECEPTION DEFINITIVE
ARTICLE 31: CAS DE FORCE MAJEURE
ARTICLE 32 : RESILIATION DU MARCHE
ARTICLE 33 : LUTTE CONTRE LA FRAUDE ET LA CORRUPTION
ARTICLE 34 : REGLEMENT DES DIFFERENDS ET LITIGES
ARTICLE 35 : AVANCE EN MATIERE DE MARCHES PUBLICS
ARTICLE 36 : MAITRISE D’OEUVRE
CHAPITRE II : CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
LOT N° 1 : REVETEMENT SOL ET MUR, FAUX PLAFOND EN STAFF, PEINTURE, MENUISERIE BOIS ET ALUMINIUM,
PLOMBERIE ET SANITAIRES
I - Cahier des prescritpions techniques (C.P.T)
SERIE 100 : REVETEMENTS SOLS ET MURS
ARTICLE 1 - GENERALITES
ARTICLE 2 - MISE EN ŒUVRE DES REVETEMENTS
ARTICLE 3 – NETTOYAGE ETPROTECTION
ARTICLE 4 - TOLERANCES
ARTICLE 5 - CONDITIONS DE RECEPTION
SERIE 200 : FAUX PLAFONDS
ARTICLE 1 - OBJET DES SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES
ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX
ARTICLE 3 - DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE
2
ARTICLE 4 - PROVENANCE DES MATERIAUX
ARTICLE 5 - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT LES FAUX PLAFONDS EN STAFF LISSE
SERIE 300 : PEINTURE
ARTICLE 1 - OBJET DES SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES
ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX
ARTICLE 3 - DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE
ARTICLE 4 - PROVENANCE DES MATERIAUX
ARTICLE 5 - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES
ARTICLE 6 - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES
ARTICLE 7 - CONDITIONS DE RECEPTION DES TRAVAUX
SERIE 400 : MENUISERIE ALUMINIUM ET BOIS
ARTICLE 1- PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES
ARTICLE 2- CLOISONS EN PLAQUES DE PLATRES
ARTICLE 3- PRESCRIPTIONS TECHNIQUES DES MENUISERIES BOIS
ARTICLE 4- PRESCRIPTIONS TECHNIQUES DES MENUISERIES ALUMINIUM
SERIE 500 : PLOMBERIE ET SANITAIRES
ARTICLE 1 - GENERALITES
ARTICLE 2 - PRESCRIPTIONS GENERALES
ARTICLE 3 - PRESCRIPTIONS PARTICULIERES
ARTICLE 4 - CONDITIONS A GARANTIR
ARTICLE 5 - ESSAIS ET CONTROLE
ARTICLE 6 - RESPONSABILITES - GARANTIES - RECEPTIONS
ARTICLE 7 - PLANS D'EXECUTION ET DE DETAILS
ARTICLE 8 - PLAN DE RECOLLEMENT
ARTICLE 9 - ASSISTANCE TECHNIQUE - DOCUMENTATION
II- CAHIER DE DEFINITION DES PRIX (C.D.P)
SERIE 100 : REVÊTEMENTS SOLS ET MURS
PRIX N° 101 : REVÊTEMENTS DES SOLS
PRIX N° 101.1 : REVÊTEMENT SOL EN CARREAUX GRÈS CÉRAME
PRIX N° 101.2 : REVÊTEMENT SOL EN PARQUET CHENE MASSIF
PRIX N° 101.3 : REVÊTEMENT SOL EN MOQUETTE EN DALLE
PRIX N° 102 : REVÊTEMENT MURAL
PRIX N° 102.1 : REVÊTEMENT MURAL EN CARREAUX GRES CERAME
PRIX N° 102.2 : REVÊTEMENT MURAL EN PAILLE JAPONAISE
PRIX N° 102.3 : REVÊTEMENT MURAL EN PAPIER PEINT
PRIX N° 102.4 : HABILLAGE EN BOIS SIMILAIRE A L’EXISTANT
PRIX N° 102.4.a : HABILLAGE DES POTEAUX
PRIX N° 102.4.b : HABILLAGE DES CLOISONS
PRIX N° 102.5 : HABILLAGE EN BOIS CHENE
PRIX N° 103 : DIVERS
PRIX N° 103.1 : COUVRE JOINT VERTICAL
PRIX N° 103.2 : COUVRE JOINT HORIZONTAL
SERIE 200 : FAUX-PLAFOND
PRIX N° 201 : FAUX-PLAFONDS EN STAFF LISSE
SERIE 300 : PEINTURE
PRIX n° 301 : PEINTURE INTERIEURE
PRIX N° 301.1 : PEINTURE VINYLIQUE EN INTERIEUR SUR MURS ET PLAFONDS
SERIE 400 : MENUISERIE BOIS ET ALUMINIUM
PRIX N° 401 : CLOISONS LEGERES
PRIX N° 401.1 : CLOISONS EN PLAQUES DE PLATRE
PRIX N° 401.2 : CLOISONS EN PLAQUES DE PLATRE HYDROFUGE
PRIX N° 401.3 : DEPOSE ET REPOSE DE CLOISONS AMOVIBLES DOUBLE VITRAGE AVEC STORES INTEGRES
PRIX N° 401.4 : DEPOSE DE CLOISONS AMOVIBLES VITREES ET EN BOIS
PRIX N° 402 : MENUISERIE BOIS
3
PRIX N° 402.1 : DEPOSE ET REPOSE DE PORTES INTERIEURES
PRIX N° 402.2 : PORTES ISOPLANES MIXTES EN PLACAGE STRATIBOIS
PRIX N° 402.3 : PORTES BATTANTES ISOPLANES MIXTES EN BOIS CHENE
PRIX N° 402.4 : PORTES COULISSANTES ISOPLANES EN BOIS CHENE
PRIX N° 402.4.a : PORTES COULISSANTES ISOPLANES EN BOIS CHENE A SIMPLE VANTAIL
PRIX N° 402.4.b : PORTES COULISSANTES ISOPLANES EN BOIS CHENE A DOUBLE VANTAUX
PRIX N° 403 : MENUISERIE ALUMINIUM
PRIX N° 403.1 : PORTE VITREE D’ENTREE AU RDC
PRIX N° 403.2 : SEPARATIONS VITREES DE BALCONS
PRIX N° 403.3 : FILM ADHESIF SUR VITRAGE
PRIX N° 402.4 : TRAITEMENT ACOUSTIQUE DE PORTES
SERIE 500 : PLOMBERIE ET SANITAIRES
I-ALIMENTATION
PRIX N° 501 : TUYAUTERIE EN PPR PN 20 DN25
PRIX N°501-1 : PPR DN20
PRIX N°501-2 : PPR DN25
PRIX N° 502 : COFFRET DE DISTRIBUTION
II-APPAREILS SANITAIRES ET ACCESSOIRES
PRIX N° 503 : MEUBLE ET PLAN VASQUE
PRIX N° 504 : WC A L’ANGLAISE SUSPENDU
PRIX N° 505 : VASQUE
PRIX N° 506 : DOUCHE
PRIX N° 507 : EVIER INOX A UN BAC ET EGOUTOIR
PRIX N° 508 : PLAN DE TRAVAIL
PRIX N° 509 : CHAUFFE EAU ELECTRIQUE 30 LITRES
PRIX N° 510 : DISTRIBUTEUR DE SAVON LIQUIDE
PRIX N° 511 : PORTE SAVON
PRIX N° 512 : PORTE SERVIETTE
PRIX N° 513 : MIROIR
PRIX N° 514 : PORTE PAPIER HYGIENIQUE
PRIX N° 515 : SECHE MAINS AUTOMATIQUE
PRIX N° 516 : PORTE BALAYETTE
PRIX N° 517 : CORBEILLE
III-VENTILATION MECANIQUE CONTROLEE
PRIX N° 518 : BOUCHE VMC AUTOREGLABLE - DEBIT 30 A 60 M3/H
PRIX N° 519 : GAINE CIRCULAIRE EN TOLE SPIRALEE DN100
PRIX N°520 : VENTILATEUR DE GAINE
PRIX N°520-1 : VENTILATEUR DE GAINE DE DEBIT 150M3/H
PRIX N°520-2 : VENTILATEUR DE GAINE DE DEBIT 90M3/H
PRIX N°521 : HOTTE ELECTRIQUE
LOT N° 2 : COURANT FORT : DISTRIBUTION ELECTRIQUE & LUSTRERIE
I - CAHIER DES PRESCRITPIONS TECHNIQUES
ARTICLE 1- GENERALITES
ARTICLE 2- SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES BASSE TENSION
ARTICLE 3- CANALISATIONS - TYPE DE POSE
ARTICLE 4- ARMOIRES - TABLEAUX ET COFFRETS BASSE TENSION
ARTICLE 5- APPAREILS D'ECLAIRAGE
ARTICLE 6- ECLAIRAGE DE SECURITE PAR BLOCS AUTONOMES
ARTICLE 7- MATERIEL ET MISE EN ŒUVRE
ARTICLE 8- APPROBATION DES INSTALLATIONS
II - CAHIER DE DEFINITION DES PRIX
Série 100 : ELECTRICITE - COURANT FORT
PRIX N° 101 : DISTRIBUTION PRISES DE COURANT ET ALIMENTATION
PRIX N° 101-1: POSTE DE TRAVAIL PROJETE (PC.NORM+ PC.OND +2RJ45)
PRIX N° 101-2: PRISE INFORMATIQUE RJ45
PRIX N° 101-3: PRISE TELEPHONIQUE RJ45
4
PRIX N° 101-4: COMMANDE VOLET ROULANT
PRIX N° 101-5 : COMMANDE DE COUPURE GENERAL ECLAIRAGE PLATEAU
PRIX N° 101-6: ALIMENTATION ELECTRIQUE BORNE WIFI
PRIX N° 101-7: ALIMENTATION ECLAIRAGE INDIRECT
PRIX N° 101-8: PLINTHE ELECTRIQUE
PRIX N° 101-8-1: PLINTHE ELECTRIQUE 50X80
PRIX N° 101-8-2: PLINTHE ELECTRIQUE 50X105
PRIX N° 101-8-3: PLINTHE ELECTRIQUE 50X130
PRIX N° 101-8-4: PLINTHE ELECTRIQUE 50X145
PRIX N° 101-9: PLINTHE ELECTRIQUE PASSAGE DE PLANCHER
PRIX N° 101-9-1: PLINTHE PASSAGE DE PLANCHER 50X12MM
PRIX N° 101-9-2: PLINTHE PASSAGE DE PLANCHER 92X20MM
PRIX N° 101-10: DETECTEUR DE MOUVEMENT INFRA-ROUGE
PRIX N° 101-11:FOYERS LUMINEUX SUPLEMENTAIRES
PRIX N° 102: LUSTRERIE
PRIX N° 102-1 : ECLAIRAGE DIRECT LED 8 W MARQUE ARKOS LIGHT MODELE WIN
PRIX N° 102-2 : ECLAIRAGE DIRECT LED 20 W ARKOS LIGHT MODELE MADISON
PRIX N° 102-3 : ÉCLAIRAGE RUBAN LED
PRIX N°102-4 : BLOC DE SECOURS AUTONOME 60 LUMENS
PRIX N° 10 3: ONDULEUR 6KVA
LOT N° 3 : COURANT FAIBLE : PRE-CABLAGE INFORMATIQUE - CONTROLE D’ACCES & VIDEO SURVEILLANCE
I - CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES (CPT)
ARTICLE 1 CONTENU ET LIMITE DES PRESTATIONS
ARTICLE 2 DESCRIPTION SOMMAIRE DES OUVRAGES
ARTICLE 3 PRESTATIONS PARTICULIERES
ARTICLE 4 RELATIONS DE L'ENTREPRENEUR AVEC LE DISTRIBUTEUR
ARTICLE 5 DOCUMENTS DE REFERNCE - CONDITIONS D’EXECUTION
ARTICLE 6 SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES
ARTICLE 7 ESSAIS EN VUE DES RECEPTIONS
II - CAHIER DE DEFINITION DES PRIX
1- TELEPHONE ET PRECABLAGE INFORMATIQUE
1-1 RACCORDEMENT ET CABLAGE TELEPHONIQUE
1-2 PRECABLAGE INFORMATIQUE
2- CONTROLE D’ACCES ET ANTI INTRUSION
3- VIDEOSURVEILLANCE
BORDEREAU DES PRIX – DETAIL ESTIMATIF
LOT N ° 1
LOT N ° 2
LOT N ° 3
5
MARCHE N ° :………… /2014
Marché passé par appel d’offres ouvert sur offres des prix, séance publique, en vertu de l’alinéa 2,
paragraphe 1 de l'article 16; paragraphe 1 de l'article 17 et l’alinéa 3 paragraphe 3 de l'article 17 du
décret n° 2.12.349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.
ENTRE LES SOUSSIGNES
Le Ministère délégué auprès du Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de
l’Economie Numérique Chargé du Commerce Extérieur représenté par le Directeur des Affaires
Générales.
Désigné, dans ce qui suit par le terme "Maître d’ouvrage "
D’UNE PART
ET
Mr ............................................………………… …………………………………....
Agissant au nom et pour le compte de la Société............................................………...
Inscrit au registre de commerce de ....................... ………Sous le N°........................................
Affilié
à
la
C.N.S.S
sous
N°…………………………………………………………………………..………..
Patente
n° :………………………………………
………………………………….………………..………..
Titulaire
du
compte
bancaire
ouvert
N°..............……………………………...……………….……...........
A
la
banque
................…………………………………..…..........…………………..………………...........
Faisant
élection
de
domicile………...………....………………………………………………………....…..
D’AUTRE PART
IL A ETE ARRETE ET CONVENU CE QUI SUIT
6
CHAPITRE PREMIER : CLAUSES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
ARTICLE 1: OBJET DU MARCHE
Le présent marché a pour objet la réalisation des travaux d’aménagement du nouveau siège du
ministère délégué chargé du Commerce Extérieur a Hay Riad Rabat en trois lots :
Lot n° 1: Revêtement sol et mur, Faux plafond en staff, Peinture, Menuiserie bois et
aluminium, Plomberie et sanitaires ;
Lot n° 2: courant fort : distribution électrique & lustrerie ;
Lot n° 3: courant faible : pré-câblage informatique - contrôle d’accès & vidéosurveillance
ARTICLE 2: CONSISTANCE DES TRAVAUX
Les travaux à exécuter au titre du présent marché font l’objet de trois lots consistant en ce qui suit :
Lot .1 : Revêtement sol et mur, Faux plafond en staff, Peinture, Menuiserie bois et aluminium,
Plomberie et sanitaires
 Revêtement sol en carreaux grès cérame, en parquet chêne massif revêtement sol en
moquette en dalle ;
 Revêtement mural en carreaux grès cérame, en paille japonaise et en papier peint ;
 Faux plafond en staff lisse ;
 Peinture vinylique en intérieur sur murs et plafonds ;
 Cloisons en plaques de plâtre et hydrofuge, dépose et repose des cloisons amovibles double
vitrage avec stores intégrés ;
 Portes isoplanes mixtes en placage stratibois, battentes et coulissantes isoplanes en bois
chene ;
 Porte vitrée d'entrée au RDC et séparations vitrées de balcons ;
 Tuyauterie et coffret de distribution ;
 Appareils sanitaires et accessoires.
Lot n° 2: courant fort : distribution électrique & lustrerie ;
 Distribution prises de courant et alimentations ;
 Eclairage direct et ruban LED
 Eclairage LED Joint creux
Lot n°3 : courant faible : Pré câblage informatique - Contrôle d’accès & Vidéosurveillance
 Pré-Câblage informatique
 Mise en œuvre d’un système de contrôle d’accès
 Mise en œuvre d’un système de vidéosurveillance
Toutes ces prestations seront exécutées dans les règles de l'art et suivant les définitions et
descriptions du présent marché.
ARTICLE 3 : DOCUMENTS CONSTITUTIFS DU MARCHE
Les documents constitutifs du marché sont ceux énumérés ci-après :
1.
2.
L’acte d’engagement ;
Le présent Cahier des Prescriptions Spéciales (CPS) ;
7
3.
4.
5.
Les plans ;
Le bordereau des prix - détail estimatif ;
Le cahier des clauses administratives générales applicable aux marchés de travaux.
En cas de contradiction ou de différence entre les documents constitutifs du marché, ceux-ci
prévalent dans l’ordre où ils sont énumérés ci-dessus.
ARTICLE 4 : REFERENCE AUX TEXTES GENERAUX ET SPECIAUX APPLICABLES
AU MARCHE
Le titulaire du marché est soumis aux dispositions des textes suivants :
A- Textes généraux
 Le dahir du 28 Août 1948 relatif au nantissement, tel qu’il a été modifié et complété ;
 Le dahir n°1-56-211 du 11 Décembre 1956 relatif aux garanties pécuniaires des
soumissionnaires et adjudicataires des marchés publics ;

Le dahir n° 1-03-194 du 14 rajeb 1424(11 septembre 2003) portant promulgation de la
loi n°65-99 relative au code du travail ;

Le décret n° 2.12.349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.

Le décret 2-99-1087 du 04 Mai 2000 approuvant le cahier des clauses administratives
générales applicables aux marchés de travaux exécutés pour le compte de l’Etat ;

Le décret royal n° 330-66 du 10 moharrem 1387 (21 avril 1967) portant règlement
général de comptabilité publique tel qu’il a été modifié et complété ;

Le décret 2-07- 1235 du 5 kaâda 1429 (4 novembre 2008) relatif au contrôle des
dépenses de l’Etat;

Le décret n ° 2-03-703 du 18 ramadan 1424 (13 novembre 2003) relatif aux délais de
paiement et aux intérêts moratoires en matière de marchés de l’Etat.,

Circulaire n° 72/CAB du 26 novembre 1992 d’application du Dahir n°1-56-211 du 11
décembre 1956 relatif aux garanties pécuniaires des soumissionnaires et adjudicataires
de marchés publics,

Tous les textes législatifs et réglementaires concernant l’emploi, les salaires de la main
d’œuvre particulièrement le décret royal n° 2.73.685 du 12 Kaâda 1393 (08 Décembre
1973) portant revalorisation du salaire minimum dans l’industrie, le commerce, les
professions libérales et l’agriculture ;

Décret n° 2-14-272 du 4 Rajab 1435 (14 mai 2014) relatif aux avances en matière de
marchés publics.
Tous les textes réglementaires ayant trait aux marchés de l’Etat rendus applicables à la date
d’ouverture des plis.
B- Textes spéciaux
Le devis général d’architecture (édition 1956) du royaume du Maroc approuvé par la
décision du ministre de l’habitat et de l’urbanisme du 27 février 1956 et rendu
applicable par le décret royal n° 406- 67 du 17 juillet 1967;

La loi n° 12-90 du 15 hijja 1412 (17 juin 1972) relative à l’urbanisme ;

Le décret n° 2.02.177 du 22 février 2002 approuvant le règlement parasismique (RPS
2000) applicable aux bâtiments, fixant les règles parasismique et instituant le comité
national de génie parasismique;

Le décret n° 2.94.223 du 6 moharrem 1415 (16 juin 1994) relatif à la qualification et la
classification des entreprises de bâtiments et de travaux publics ;
En général, tous les textes réglementaires ayant trait aux marchés de l’Etat rendus applicables à la
date d’ouverture des plis.

8
L’entrepreneur devra se procurer ces documents s’il ne les possède pas et ne pourra en aucun cas
exciper de l’ignorance de ceux-ci et se dérober aux obligations qui y sont contenues.
ARTICLE 5 : VALIDITE ET DELAI DE NOTIFICATION DE L’APPROBATION DU
MARCHE
Le présent marché ne sera valable, définitif et exécutoire qu’après notification de son approbation
par l’autorité compétente.
L’approbation du marché doit intervenir avant tout commencement d’exécution. Cette approbation
sera notifiée dans un délai maximum de 75 jours à compter de la date d’ouverture des plis.
ARTICLE 6 : PIECES MISES A LA DISPOSITION DE L’ENTREPRENEUR
Aussitôt après la notification de l’approbation du marché, le maître d’ouvrage remet gratuitement au
titulaire, contre décharge de ce dernier, un exemplaire vérifié et certifié conforme de l’acte
d’engagement, du cahier des prescriptions spéciales et des pièces expressément désignées comme
constitutives du marché à l’exception du cahier des clauses administratives générales relatifs au
marché de travaux.
Le maître d’ouvrage ne peut délivrer ces documents qu’après constitution du cautionnement
définitif.
ARTICLE 7 : DESIGNATION DES INTERVENANTS
Les personnes intervenant dans le présent marché sont:
- M Hassan MASAOUDI- Directeur des Affaires Générales qualité de maître d’ouvrage.
- C.I.D (Conseil, Ingénierie et Développement) en qualité de bureau d’étude technique.
ARTICLE 8 : PERSONNE CHARGEE DU SUIVI DE L'EXECUTION DU MARCHE
Le suivi de l’exécution du marché est confié à un fonctionnaire désigné par le maître d’ouvrage.
Le nom ou la qualité de cette personne sera notifié à l’entrepreneur.
Les tâches confiées à cette personne et les actes qu’elle est habilitée à prendre sont :
 Etablissement des PV de réunion et leur diffusion à l’ensemble des intervenants ;
 Pilotage et coordination des travaux pour l’ensemble des corps d’état techniques et
architecturaux ;
 Apporter assistance au maître d’ouvrage dans les démarches pour débloquer toute situation
portant préjudice au bon déroulement des travaux ;
 Vérification et signature des situations et décomptes des entreprises adjudicatrices des
présents marchés des travaux ;
 Examen et proposition de réponses aux mémoires de réclamations des entreprises et
assistance au maître d’ouvrage pour le règlement des litiges éventuels ;
 Suivi du planning de réalisation des travaux ;
 Suivi financier de l’ensemble des marchés travaux.
ARTICLE 9 : ELECTION DU DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR
A défaut d’avoir élu domicile au niveau de l’acte d’engagement, toutes les correspondances
relatives au présent marché sont valablement adressées au domicile élu par l’entrepreneur, dans son
acte d’engagement et rappelé dans le préambule du marché.
En cas de changement de domicile, l'entrepreneur est tenu d'en aviser le maître d'ouvrage dans un
délai de 15 jours suivant ce changement.
9
ARTICLE 10 : NANTISSEMENT
Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement, il sera fait application des dispositions du
dahir du 28 août 1948 relatif au nantissement des marchés publics, étant précisé que :
1°) la liquidation des sommes dues par le Ministre délégué chargé du Commerce Extérieur en
exécution du présent marché sera opérée par les soins de la Direction des Affaires Générales ;
2°) le fonctionnaire, chargé de fournir au titulaire du marché ainsi qu'au bénéficiaire des
nantissements ou subrogations les renseignements et états prévus à l'article 7 du dahir du 28 août
1948, est le Directeur des Affaires Générales du Ministère délégué chargé du Commerce Extérieur
3°) les paiements prévus au présent marché seront effectués par le Trésorier Ministériel auprès du
Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, seul qualifié pour recevoir les
significations des créanciers du titulaire du présent marché.
Le maître d'ouvrage délivre sans frais, à l'entrepreneur, sur sa demande et contre récépissé, un
exemplaire spécial du marché portant la mention " exemplaire unique" et destiné à former titre
conformément aux dispositions du dahir du 28 août 1948 relatif au nantissement des marchés
publics.
Les frais de timbre de l’original du marché et de « l’exemplaire unique » remis à l’entrepreneur sont
à la charge de ce dernier.
ARTICLE 11 : SOUS-TRAITANCE
Si l’entrepreneur envisage de sous-traiter une partie du marché, il doit requérir l’accord préalable du
maître d’ouvrage auquel il est notifié la nature des prestations, l’identité, la raison ou la
dénomination sociale, et l’adresse des sous-traitants et une copie conforme du contrat de la soustraitance.
La sous-traitance ne peut ne dépasser cinquante pour cent (50%) du montant du marché ni porter sur
le lot ou le corps d’état principal du marché.
Les travaux énumérés ci-après ne peuvent faire l’objet de sous-traitance :
Lot n° 1: Revêtement sol et mur, Faux plafond en staff, Peinture, Menuiserie bois et aluminium :
 Revêtement sol en carreaux grès cérame, en parquet chêne massif revêtement sol en
moquette en dalle ;
 Revêtement mural en carreaux grès cérame, en paille japonaise et en papier peint ;
 Peinture vinylique en intérieur sur murs et plafonds
 Portes isoplanes mixtes en placage stratibois, battentes et coulissantes isoplanes en bois
chene
Lot n° 2: distribution électrique & lustrerie :
 Distribution prises de courant et alimentations
Lot n° 3: pré-câblage informatique - contrôle d’accès & vidéosurveillance
 Pré-Câblage informatique
Les sous-traitants doivent satisfaire aux conditions requises des concurrents conformément à
l’article 24 du décret du 05 février 2007.
ARTICLE 12 : DELAI D’EXECUTION
Le délai global d’exécution du présent marché est fixé à neuf (09) mois.
10
Toutefois les délais partiels d’exécution des travaux relatifs aux lots sont fixés comme suit :
1. le délai d’exécution du lot n° 1 relatif au revêtement sol et mur, faux plafond en staff,
peinture, menuiserie bois et aluminium, plomberie et sanitaires est fixé à trois (03) mois ;
2. le délai d’exécution du lot n° 2 relatif au courant fort : distribution électrique & lustrerie est
fixé à trois (03) mois ;
3. le délai d’exécution du lot n° 3 relatif au courant faible : pré-câblage informatique - contrôle
d’accès & vidéosurveillance est fixé à trois (03) mois.
Le délai global et les délais partiels d’exécution courent à partir du lendemain de la date de
notification de ou des ordres de service prescrivant le commencement de l’exécution des travaux y
afférents ou de la date prévue par lesdits ordres de services.
ARTICLE 13 : NATURE DES PRIX
Le présent marché est à prix unitaires.
Les sommes dues au titulaire du marché sont calculées par application des prix unitaires portés au
bordereau des prix détail estimatif, joint au présent cahier des prescriptions spéciales, aux quantités
réellement exécutées conformément au marché.
Les prix du marché sont réputés comprendre toutes les dépenses résultant de l’exécution des travaux
y compris tous les droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais et assurer à l’entrepreneur une
marge pour bénéfice et risques et d'une façon générale toutes les dépenses qui sont la conséquence
nécessaire et directe du travail.
ARTICLE 14 : CARACTERE DES PRIX
Ce marché est passé à prix révisable.
Si pendant le délai contractuel, des variations sont constatées dans la valeur des index de références,
les prix du marché sont révisés par application de la formule ci-dessous.
P = Po [0,15 + 0,85 (BAT3/BAT3o)] où
P : est le montant hors taxe révisé de la prestation considérée ;
Po : le montant initial hors taxe de cette même prestation ;
Io : est la valeur de l’index global relatif à la prestation considérée au mois de la date limite de
remise des offres;
I : est la valeur de l’index du mois de la date de l'exigibilité de la révision.
La révision des prix sera appliquée aux travaux qui restent à exécuter à partir de la date de variation
des index constatée par les décisions prises à cet effet par le ministre chargé de l’équipement.
ARTICLE 15 : CAUTIONNEMENT PROVISOIRE ET CAUTIONNEMENT DEFINITIF
Le montant du cautionnement provisoire est fixé à :
-
Lot n° 1 : Vingt mille (20.000,00) dirhams ;
Lot n° 2 : Dix mille (10.000,00) dirhams ;
Lot n° 3 : Vingt mille (20.000,00) dirhams ;
Le montant du cautionnement définitif est fixé à trois pour cent (3%) du montant initial du marché.
Si l’entrepreneur ne réalise pas le cautionnement définitif dans un délai de 30 jours à compter de la
date de la notification de l’approbation du présent marché, le montant du cautionnement provisoire
fixé ci-dessus reste acquis à l’Etat.
Le cautionnement définitif sera restitué ou la caution qui le remplace est libérée à la suite d’une
mainlevée délivrée par le maître d’ouvrage dans un délai maximum de trois mois suivant la date de
la réception définitive des travaux.
11
ARTICLE 16: RETENUE DE GARANTIE
Une retenue de garantie sera prélevée sur les acomptes. Elle est égale à dix pour cent (10 %) du
montant de chaque acompte.
Elle cessera de croître lorsqu'elle atteindra sept pour cent (7%) du montant initial du marché
augmenté le cas échéant, du montant des avenants.
La retenue de garantie peut être remplacée, à la demande de l'entrepreneur, par une caution
personnelle et solidaire constituée dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
La retenue de garantie est restituée ou la caution qui la remplace est libérée à la suite d’une
mainlevée délivrée par le maître d’ouvrage dans un délai maximum de trois mois suivant la date de
la réception définitive des travaux.
ARTICLE 17 : ASSURANCES - RESPONSABILITE
L’entrepreneur doit adresser au maître d’ouvrage, avant tout commencement des travaux, les
attestations des polices d’assurance qu’il doit souscrire et qui doivent couvrir les risques inhérents à
l’exécution du marché et ce, conformément aux dispositions de l’article 24 du CCAG-Travaux tel
qu’il a été modifié et complété.
ARTICLE 18 : APPROVISIONNEMENTS
Le présent marché ne prévoit pas d’acompte sur approvisionnements de matériaux et matières
premières destinés à entrer dans la composition des travaux objet du marché.
ARTICLE 19 : RELATION ENTRE DIVERS ENTREPRENEURS SUR LE MEME
CHANTIER
19.1 – INSTALLATION ET ORGANISATION DU CHANTIER
L'entrepreneur du lot n°1 disposera pour l'installation de son chantier de l’immeuble objet
d’aménagement.
Dès la réception de l'ordre de service prescrivant l'ouverture du chantier, l'entrepreneur du lot n°1 :
- Fournit et pose, sur les indications de l'Administration un panneau en profilés d'aluminium de
dimension suffisante pour indiquer notamment les noms et adresses du Maître d'ouvrage, de la
Maîtrise d'œuvre (Bureau d’Études) et des autres Entreprises à venir, la désignation de l'ouvrage, la
date ainsi que le numéro et la date de l'autorisation damenagement.
- Établit les clôtures provisoires sur tout le pourtour du site. Ces clôtures seront réalisées en
panneaux nervurés de tôle galvanisée.
- Établit les bureaux et sanitaires provisoires destinés à tous les intervenants pour les réunions de
chantier. Ces bureaux seront équipés comme suite :
- Salle de réunion
- Aménagement d’un bureau de réunion et éclairé convenablement et comportera :
- 1 table de réunion pour 10 personnes.
- Les panneaux d’affichage pouvant recevoir les documents d’exécution.
- Assure l'éclairage de nuit pour le besoin des travaux.
- Approvisionne en permanence un cahier de chantier trifold à la disposition de l'administration et
de la Maîtrise d'œuvre ou de ses représentants.
12
- Dépose un dossier complet des plans et pièces descriptives jointes au dossier du marché des
différents corps d'état, chacun en ce qui le concerne.
Les frais d'installation de chantier et toutes autres installations nécessaires sont à la charge de
l'entrepreneur.
Il est précisé que tous les locaux nécessaires pour le stockage de matériaux ou matériels d'entreprise
seront établis sur des emplacements soumis pour approbation à la Maîtrise d'œuvre et à
l'administration.
19.2 – COMPTE PRORATA
Outre les frais usuels relatifs aux travaux, tous les entrepreneurs seront tenus de participer aux
dépenses du compte prorata proportionnellement aux montants de leurs marchés. Les dépenses
communes du chantier à porter au compte prorata sont énumérées ci-après (liste non limitative) :
- Amenée et consommation des fluides pour l'exécution des travaux (eau, air comprimé) et
répartition sur le chantier aux différents points d'utilisation pour tous les corps d'état,
- Amenée et consommation de l'énergie électrique pour l'éclairage du chantier et pour les engins et
outillages aux différents points d'utilisation pour tous les corps d'état, et en cas de besoin,
l'installation de groupes électrogènes de capacités suffisantes pour les besoins du chantier quels que
soient les frais à ce sujet (permission d'installation, acquisition, transports, etc…).
- Disposition légale et réglementaire relative à l'hygiène et la sécurité dans la mesure où ces
dispositions intéressent plusieurs entreprises.
- La clôture, l'éclairage, le nettoyage, l'entretien et le gardiennage général du chantier (les baraques
de chantier propres à chaque entreprise restant sous leur surveillance et leur gardiennage).
- Frais d'occupation temporaire des voies et domaines publics (dépôts et stockage des matériaux ou
autres). Ces frais et taxes sont à régler à la ville.
- Entretien des voies d'accès et des voiries intérieures provisoires du chantier.
- Remise en état des réseaux de voirie et d'assainissement exécutés avant son intervention.
- Gardiennage et police.
- Les fournitures diverses de bureaux.
- Fourniture des casques et des bottes pour l'administration, la Maîtrise d'œuvre.
- Les cahiers de chantier en trifold.
- Dépenses complémentaires éventuelles : eau, électricité, téléphone etc…
- Les frais ou dépenses découlant :
- Des réparations nécessaires par les dégâts et dommages dont l'auteur est resté inconnu.
- Des manutentions et de l'enlèvement des gravois d'origine inconnue.
- Des bennes à ordures sélectives.
- Des panneaux de chantier comportant les indications réglementaires. La forme des panneaux et le
libellé des inscriptions devront être agrées par la Maîtrise d'œuvre et l'Administration.
Dépenses exclues du Compte Prorata
- Les dépenses suivantes incombant à chaque entreprise ne sont pas imputables au compte prorata:
- Dégâts et vols imputables à un responsable bien déterminé ou couvert par les assurances,
- Échantillons agréés.
13
Commission du Compte Prorata
La commission du compte prorata est constituée par :
- L'entrepreneur du présent lot n°1 : Revêtement sol et mur, Faux plafond en staff, Peinture,
Menuiserie bois et aluminium, Plomberie et sanitaires
- L'entrepreneur du corps d'état technique spécialisé élu par l'ensemble des entreprises des lots
techniques.
L'entrepreneur du présent lot n°1 : Revêtement sol et mur, Faux plafond en staff, Peinture,
Menuiserie bois et aluminium, Plomberie et sanitaires assure la gestion de la commission, il
provoque les réunions de la commission et enregistre les dépenses en factures qui doivent être
imputées au compte prorata après approbation de la commission.
En cas de désaccord, la commission est réputée s'en remettre à l'avis de l'Administration et de la
maîtrise de l'œuvre.
ARTICLE 20 : DROITS DE TIMBRE ET D’ENREGISTREMENT
L'entrepreneur doit acquitter les droits auxquels peuvent donner lieu le timbre et l'enregistrement du
marché, tels que ces droits résultent des lois et règlements en vigueur.
ARTICLE 21 : RECRUTEMENT ET PAIEMENT DES OUVRIERS
Les formalités de recrutement et de paiement des ouvriers sont celles prévues par les dispositions
des articles 20 et 21 du CCAG-Travaux.
ARTICLE 22 : MESURES DE SECURITE ET D’HYGIENE
L’entrepreneur s’engage à respecter les mesures de sécurité et d’hygiène conformément aux
dispositions de l’article 30 du CCAG-Travaux. Il doit en particulier observer les mesures suivantes :
- L’entrepreneur devra évacuer régulièrement des locaux ou il travaille les gravois ou débris qui
sont le fait de ses activités ;
- Les gravois et débris déposés au voisinage du chantier en un ou plusieurs endroit désignés par le
maitre d’ouvrage et seront évacués aux décharges publiques aux frais de l’entrepreneur ;
- Les ouvrages devront être dans un état de propreté indispensable à l’introduction des usagers
des bâtiments.
ARTICLE 23: PROVENANCE, QUALITE ET ORIGINES DES MATERIAUX
Tous les matériaux, matières et produits utilisés dans les travaux objet du présent cahier des
prescriptions spéciales proviendront de carrières ou d’usines agréées par le maître d’œuvre.
L’entrepreneur ne peut, en aucun cas, se prévaloir de l’éviction par le maître d’œuvre de
fournisseurs ou sous-traitants pour demander une majoration quelconque sur le prix de la fourniture.
Les matériaux doivent satisfaire aux normes marocaines en vigueur à la signature du marché ou à
défaut, aux normes internationales ou à défaut aux règles de l’art usuelles.
Le maître d’œuvre peut effectuer tous les essais qu’il estime nécessaires pour vérifier que les
matériaux ou produits utilisés sont conformes aux spécifications imposées.
L’entrepreneur est tenu d’éloigner du chantier, à ses frais, en un lieu agrée par le maître d’œuvre
les matériaux ne satisfaisant pas aux conditions ci-dessus.
14
Le maître d’œuvre est seul compétent pour juger de la qualité des matériaux et décider de leur lieu
d’emploi. En particulier le lieu de provenance des matériaux ne peut en aucune façon laisser
préjuger de leur qualité.
ARTICLE 24 : RECEPTION PROVISOIRE
A l’achèvement des travaux et en application de l’article 65 du CCAG-Travaux, le maître d’ouvrage
s’assure en présence de l’entrepreneur de la conformité des travaux aux spécifications techniques du
marché et prononcera la réception provisoire.
Cette réception sera sanctionnée par l’établissement d’un procès-verbal de réception provisoire.
S’il constate que les travaux présentent des insuffisances ou des défauts ou ne sont pas conformes
aux spécifications du marché, l’entrepreneur procédera aux réparations nécessaires conformément
aux règles de l’art. A défaut, la réception ne sera pas prononcée, et le délai d’exécution ne sera pas
prorogé pour autant.
ARTICLE 25 : ENLEVEMENT DU MATERIEL ET DES MATERIAUX
En application de l’article 40 du CCAG-Travaux, le délai fixé pour le dégagement, le nettoiement et
la remise en état des emplacements mis à la disposition de l’entrepreneur est de quinze (15) jours de
calendrier à compter de la date de la réception provisoire. Une pénalité particulière de cinq pour
mille (5‰) par jour de calendrier de retard sera appliquée à compter de la date d’expiration du délai
indiqué plus haut. Cette pénalité sera retenue d’office sur les sommes encore dues à l’entrepreneur.
ARTICLE 26 : DELAI DE GARANTIE
Le délai de garantie est fixé à un (1) an à compter de la date de la réception provisoire.
La protection anticorrosion de tous les éléments et les pièces métalliques devra être garantie pour
une période de dix ans (10 ans) à compter du jour de la réception définitive des travaux.
Pendant le délai de garantie, l’entrepreneur sera tenu de remettre au maître d’ouvrage les plans des
ouvrages conformes à l’exécution, de procéder aux rectifications qui lui seraient demandées en cas
de malfaçons ou d’insuffisances constatées et de remédier à l’ensemble des défectuosités, sans pour
autant que ces travaux supplémentaires puissent donner lieu à paiement à l'exception de ceux
résultant de l’usure normale, d'un abus d'usage ou de dommages causés par des tiers.
ARTICLE 27 : MODALITES DE REGLEMENT
Le règlement des prestations réalisées sera effectué sur la base de décomptes établis par le maître
d’ouvrage en application des prix du bordereau des prix – détail estimatif aux quantités réellement
exécutées, déduction faite de la retenue de garantie et l’application des pénalités pour retards, le cas
échéant.
Le montant de chaque décompte est réglé à l’entrepreneur après réception par le maître d’ouvrage
de tous les métrés, situations et pièces justificatives nécessaires à sa vérification.
Seules sont réglées les prestations prescrites par le présent cahier des prescriptions spéciales ou par
ordre de service notifié par le maître d’ouvrage.
Sur ordre du maître d’ouvrage, les sommes dues à l’entrepreneur seront versées à son compte
indiqué au préambule du marché.
15
ARTICLE 28 : PENALITES POUR RETARD
A défaut d'avoir terminé les travaux dans les délais prescrits, il sera appliqué à l’entrepreneur une
pénalité par jour calendaire de retard de un pour mille (1‰) du montant du marché modifié ou
complété éventuellement par les avenants.
Cette pénalité sera appliquée de plein droit et sans mise en demeure sur toutes les sommes dues à
l’entrepreneur.
L’application de ces pénalités ne libère en rien l’entrepreneur de l’ensemble des autres obligations
et responsabilités qu’il aura souscrites au titre du présent marché.
Toutefois, le montant cumulé de ces pénalités est plafonné à dix pour cent (10%) du montant du
marché modifié ou complété éventuellement par des avenants.
Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l’autorité compétente est en droit de résilier le marché
après mise en demeure préalable et sans préjudice de l'application des mesures coercitives prévues
par l'article 70 du CCAG-Travaux.
ARTICLE 29 : RETENUE A LA SOURCE APPLICABLE AUX TITULAIRES
ETRANGERS NON RESIDENTS AU MAROC
Une retenue à la source au titre de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu, le cas
échéant, fixée au taux de dix pour cent (10 %), sera prélevée sur le montant hors taxe sur la valeur
ajoutée des travaux réalisés au Maroc dans le cadre du présent marché.
Cependant, le titulaire peut opter pour une imposition forfaitaire au taux de huit pour cent (8 %) sur
le montant hors TVA dans les conditions prévues à l’article 16 du Code général des Impôts.
ARTICLE 30 : RECEPTION DEFINITIVE
Conformément aux stipulations de l’article 68 du CCAG-Travaux et après expiration du délai de
garantie, il sera procédé à la réception définitive, après que le maître d’ouvrage se soit assuré que
les malfaçons ou les imperfections éventuelles ont été réparées par l’entrepreneur.
ARTICLE 31: CAS DE FORCE MAJEURE
Conformément aux prescriptions de l’article 43 du CCAG-Travaux notamment son paragraphe
2, les seuils des intempéries qui sont réputés constituer un événement de force majeure sont
définis comme suit :
- la pluie : 35 mm/heure
- le séisme : 5,5 degré sur l’échelle de Richter
- Vent : 120 km/heure
- Neige : 35 cm
- Température : 48°C.
ARTICLE 32 : RESILIATION DU MARCHE
La résiliation du marché peut être prononcée dans les conditions et modalités prévues par l’article
159 du décret du 20 mars 2013 relatif aux marchés publics et celles prévues par le CCAG-Travaux.
La résiliation du marché ne fera pas obstacle à la mise en œuvre de l’action civile ou pénale qui
pourrait être intentée au titulaire du marché en raison de ses fautes ou infractions.
Si des actes frauduleux, des infractions réitérées aux conditions de travail ou des manquements
graves aux engagements pris ont été relevés à la charge de l'entrepreneur, le ministre, sans préjudice
des poursuites judiciaires et des sanctions dont l’entrepreneur est passible, peut par décision
motivée, prise après avis de la Commission des Marchés, l'exclure temporairement ou
définitivement de la participation aux marchés de son administration.
16
ARTICLE 33 : LUTTE CONTRE LA FRAUDE ET LA CORRUPTION
L’entrepreneur ne doit pas recourir par lui-même ou par personne interposée à des pratiques de
fraude ou de corruption des personnes qui interviennent, à quelque titre que ce soit, dans les
différentes procédures de passation, de gestion et d’exécution du marché.
L’entrepreneur ne doit pas faire, par lui-même ou par personne interposée, des promesses, des dons
ou des présents en vue d'influer sur les différentes procédures de conclusion d'un marché et lors des
étapes de son exécution.
Les dispositions du présent article s’appliquent à l’ensemble des intervenants dans l’exécution du
présent marché.
ARTICLE 34 : REGLEMENT DES DIFFERENDS ET LITIGES
Si, en cours d’exécution du marché, des différends et litiges surviennent avec l’entrepreneur, les
parties s’engagent à régler ceux-ci dans le cadre des stipulations des articles 71 et 72 du CCAGTravaux.
Les litiges éventuels entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur sont soumis aux tribunaux
compétents.
ARTICLE 35 : AVANCE EN MATIERE DE MARCHES PUBLICS
Conformément aux dispositions du Décret n°2-14-272 du 14 Rajab 1435 (14 mai 2014) relatif aux
avances en matière de marchés publics, le titulaire du marché a droit à une avance qui sera calculée
par application de l’article 5 du décret susmentionné.
Cette avance sera octroyée au titulaire dans les trente (30) jours qui suivent la notification de l’ordre
de service de commencer les travaux contre remise d’une caution bancaire du même montant
mobilisable en tout temps, ne comportant aucune réserve et demeurant affectée aux garanties
pécuniaires exigées des soumissionnaires et titulaires des marchés publics.
Le montant de l’avance n’est pas révisable quelle que soit la forme des prix du marché, il ne peut
être modifié même à l’occasion d’avenants ayant pour effet d’augmenter ou de diminuer le montant
du marché.
Le remboursement de cette avance sera effectué par déduction sur le premier décompte d’un
montant égal à 100% du montant de ce décompte, de manière à ce que le remboursement de la
totalité de l’avance soit opéré lorsque le montant des travaux exécutés aura atteint 80% du montant
du marché. Si ces sommes n’atteignent pas 80 % du montant initial du marché, le solde à
rembourser sera prélevé sur le décompte définitif.
Si le marché ne donne pas lieu à versement d’acomptes et fait l’objet d’un seul règlement, l’avance
est récupérée en une seule fois par précompte sur le règlement unique.
Le montant du cautionnement de l’avance sur la part en monnaie étrangère convertible sera
déterminé par l’utilisation du taux de change en vigueur le jour de sa constitution.
ARTICLE 36 : MAITRISE D’OUVRE
La maitrise d’œuvre est le bureau d’études, il est responsable du bon déroulement des travaux
d’aménagements.
Il est responsable :
- D’assister le maitre d’ouvrage ;
- De faire le suivi des travaux ;
- De vérifier la qualité des réalisations.
17
Chapitre 2 : Cahier des prescriptions techniques
18
Lot N° 1
Revêtement sol et mur, Faux plafond en staff, Peinture, Menuiserie
bois et aluminium, Plomberie et sanitaires
19
I - CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES (C.P.T) / LOT N° 1
SERIE 100 : REVETEMENTS SOLS ET MURS
ARTICLE 1 - GENERALITES :
1. Objet du cahier des prescriptions techniques :
Le présent cahier des prescriptions techniques particulières a pour objet de définir les conditions
d’exécution des travaux de revêtement de la totalité des ouvrages, objet du présent lot.
2. Définition des prestations :
Elles comprennent :
 L’établissement des calepins d’appareillage si nécessaire.
 La fourniture des échantillons, suivant le choix des produits, nuances et teintes retenues
par le Maître de l’ouvrage et la maîtrise d’œuvre.
 La vérification que les épaisseurs réservées pour la pose des revêtements étaient bien
respectées.
 La fourniture, le transport à pied d’œuvre, le stockage, la mise en œuvre, la pose, le
réglage, les découpages, tous les matériaux et matériels, éléments constitutifs et
ouvrages accessoires nécessaires à l’exécution des travaux conformément aux
dispositions du cahier des prescriptions techniques descriptif.
 La conduite et la surveillance du chantier jusqu’à réception des travaux.
 Tous les percements, coupes et façons diverses nécessaires aux autres corps d’état.
 Tous les travaux de préparation de support et de ragréage.
 Les dispositions à prendre avant, pendant et après la mise en œuvre pour que les
parements réalisés restent intacts.
 Les raccords après l’intervention des autres corps d’état ou en cas de modifications
éventuelles.
 La réfection des ouvrages défectueux ou détériorés, constatés soit en cours d’exécution,
soit à la réception des travaux, avec toutes conséquences en découlant.
 Les nettoyages en cours et en fin de travaux et l’enlèvement des copeaux déchets,
gravois et emballages etc. et tous les matériaux pour la mise en œuvre des ouvrages.
 Les finitions et les cirages suivant indication de la maîtrise d’œuvre.
L’entrepreneur à l’exécution de tous les travaux définis par le présent cahier des charges devra
livrer les ouvrages parfaitement terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles, aux
détails qui pourraient avoir été omis dans les prescriptions et qui seraient nécessaires au parfait
achèvement des ouvrages suivant les règles de l’art.
3. Documents de références :
L’entrepreneur devra exécuter tous les travaux ou installations conformément aux normes et
règlements en vigueur au MAROC à la date de la remise de son offre, ou à défaut aux normes
AFNOR, en particulier :
20
-
NF P 61.302 carreaux de mosaïque de marbre.
-
DTU n°52 (octobre 1973) relatif aux travaux de revêtements de sol scellés.
-
DTU n°55 (avril 1961) relatif aux travaux de revêtements muraux scellés.
-
NF P 15-301 Liants hydrauliques - Définitions, classification et spécifications des ciments.
-
DTU n° 53 - 53 2 : revêtement de sols collés, et revêtement mural vinylique,
-
DTU n° 59 2 : revêtement plastique sur béton et enduits à base de liants hydrauliques.
-
CTP fasc. 2843 : exécution des enduits de lissage et de ragréage auto-lissant destinés à la
préparation des sols intérieurs pour la pose de revêtements de sols minces.
-
Aux avis technique du CSTB : n° 1504 pour le classement UPEC des locaux, n° 1006 pour
la classification des couches d'usure, n° 5002 cahier des charges de préparation des ouvrages
en vue de la pose de revêtements de sols minces, et n° 1835 cahier des prescriptions
techniques d'exécution des enduits de lissage des sols intérieurs.
-
N° 51.1 : Parquets massifs et contrecollés - NF P 63 201 de 1993.
-
N° 51.2 : Parquets collés - NF P 63 202 de 1995.
-
N° 51.11 : Pose flottante des parquets et revêtements de sol contrecollés à parement bois NF P 63 204 de 1997.
-
NF B 50 005 : Parquets, lambris et frises brutes – Vocabulaire.
-
NF B 54 000 : Lames à parquet en bois massif - Caractéristiques de fabrication.
-
NF B 54 001 : Fabrication des lames de parquet en chêne massif
-
NF.E 27 951 : Fixations sur structure bois (pointes)
-
NF.E 27.142 : Fixations sur structure bois (vis).
-
NF.E 91 131 : Fixations sur structure bois (agrafes).
-
NF.B 53 501 : Lambourdes (feuillus durs).
-
NF.B 53 502 : Lambourdes (résineux).
-
NF.B 51 002 : Lambourdes (séchage des bois).
-
Les directives de l’U.E.A.T.C
-
Les prescriptions fixées au DGA
-
Les cahiers et agréments du CSTB et du DCTC-MAROC.
4. Echantillons :
L’entrepreneur devra avant de commencer les travaux et durant la période de préparation, soumettre
à l’acceptation du maitre d’ouvrage les échantillons de chacun des types de revêtements prévus.
Les échantillons retenus, quant aux coloris et à la qualité et dimensions, seront entreposés dans le
local prévu au CDP.
5. Provenance et qualité des matériaux :
21
Les matériaux destinés à l’exécution des travaux seront d’origine marocaine ; il ne sera fait appel
aux matériaux d’origine étrangère qu’en cas d’impossibilité de se les procurer sur le marché
Marocain.
Ces matériaux seront de 1er choix, agrées par la maîtrise d’œuvre.
Par le fait même de son offre, l’entrepreneur sera réputé connaître les lieux de provenance des
matériaux ci-dessus. Aucune réclamation ne sera recevable concernant les prix de revient à pied
d’œuvre de ces matériaux.
ARTICLE 2 - MISE EN ŒUVRE DES REVETEMENTS :
1. Supports :
A la remise de son offre l'entreprise devra prévoir toute disposition de reprise des fissures, trous,
chocs, planimétrie, etc. avant mise en œuvre des sols. La préparation du support devra être
conforme aux normes de mise en œuvre en vigueur. L'entreprise est responsable de la préparation et
de la remise en état du support.
Le titulaire du présent lot devra le nettoyage et le dépoussiérage complets des supports existants.
Outre la remise en état et la préparation de son support, le titulaire devra toutefois assurer la mise en
place d'un enduit primaire d'accrochage, d'un enduit de lissage nécessaire et normal, d'un ragréage
de dureté compatible avec le classement U.P.E.C. des revêtements.
Le support devra avoir une surface absolument plane de niveau, d'un aspect parfaitement lisse et
régulier. L'entrepreneur devra le rattrapage des différences d'épaisseur de revêtement par ragréage
complémentaire au niveau des portes sur un rayon de 2 m minimum. Le traitement des micros
fissures et le remplissage des joints de fractionnements sera assuré par le responsable de l'ouvrage.
Toutefois il est demandé au titulaire du présent lot de transmettre le type de produit ainsi que les
fiches techniques après approbation de la maîtrise d’œuvre. Les locaux devront être clos sous la
responsabilité de l'entreprise pendant la durée du séchage.
Il appartient à l'entreprise de s'assurer par tous moyens (test à la bombe au carbure par exemple) que
le support a bien à un taux d'humidité dans sa masse acceptable pour la pose du revêtement.
L'entreprise sera considérée comme seule responsable de défaillances d'adhérence ou de
décollement.
2. Revêtement de sols en carreaux :
Enduits de lissage
• Les enduits de lissage seront exclusivement des produits livrés prêts à l’emploi, ceux préparés sur
le chantier ne seront pas admis.
• Tous les enduits de lissage devront faire l’objet d’un Avis Technique du CSTB assorti d’un
classement compatible à celui du revêtement. Il devra correspondre aux prescriptions du fabricant
de revêtement.
3) Adhésifs et produits d'accrochage
• Les adhésifs et produits d'accrochage ou de préparation du support seront obligatoirement, pour
chaque type de revêtement de sol, celui ou l’un de ceux préconisés par le fournisseur du revêtement
de sol considéré. Les produits de collage doivent être conformes à la norme NF 12004 Colles à
carrelage.
Le choix des produits de collage se fait selon la destination et l'usage du local ou de l'exposition de
l'ouvrage. Il doit être fait en conformité avec le DTU 52.2.
Mode de pose des revêtements :
22
Les revêtements de sols seront collés en plein sur le support, à simple ou à double encollage selon le
type de revêtement de sol mis en œuvre. La quantité d’adhésif employée sera telle qu’elle assure
une adhérence parfaite du revêtement, sans toutefois que par suite de surabondance d’adhésif, celuici ne reflue par les joints.
En tout état de cause, la mise en œuvre du revêtement de sol devra être réalisée conformément aux
prescriptions de mise en œuvre de l’agrément CSTB et suivant celles du fabricant.
Au droit de toutes les jonctions de sols minces de natures différentes, il sera posé très
soigneusement coupé de longueur et ajusté par le présent lot un couvre-joint.
Pour l’exécution de ces joints, l’entrepreneur soumettra au maître d’œuvre avant le début des
travaux, les dispositions qu’il compte prendre pour cette exécution. Quelle que soit la solution
adoptée, les joints devront être étanches aux eaux de lavage.
Les tracés et les alignements seront déterminés de manière à permettre une exécution avec un
minimum de coupes de dalles. Les coupes inévitables devront toujours se faire en rives de
revêtements. Les alignements devront toujours être symétriques par rapport à l’axe du local. la pose
devra toujours le respecter scrupuleusement les plans de calepinage du maitre d’ouvrage.
3. Revêtement de sols souples :
l'exécution des revêtements comporte toutes coupes, chutes et façons diverses conduisant à une
complète et parfaite finition des ouvrages. Les traçages permettront en particulier, d'équilibrer les
panneaux ou dalles et de reporter dans les angles les coupes nécessaires.
Les revêtement souples seront collés en plein avec une colle possédant un avis technique du CSTB
Planéités / tolérances :
planéité générale : 3 mm sous une règle de 2,00 m
planéité locale : 1 mm sous une règle de 0,20 m
4. Revêtement sol en parquet :
La pose en plein
1.Nettoyage du support.
2.La colle choisie doit entre adaptée au support et au parquet.
2.Le support encollé soigneusement avec une spatule crantée adaptée à la colle
3.Respecter le temps de séchage indiqué par le fabricant.
4.Ne pas marcher sur les surfaces encollées.
5.Poser les lames sur les surfaces encollées en les battant ou en les marouflant efficacement
6.Contrôler régulièrement l’équerrage et l’alignement.
Les colles sont appliquées dans les conditions fixées par l'Avis Technique.
5. Revêtement mural en carreaux :
Les carreaux trempés préalablement sont posés selon l’un ou l’autre des modes suivants, sur
supports bruts humidifiés
Les carreaux sont scellés au mortier dosé à 350 kg de ciment pour 1m3 de sable. Il ne doit pas
subsister de vide entre les carreaux et le support. L’épaisseur finale du mortier de pose doit être de
15 mm environ.
Exécution d’un enduit parfaitement dressé, au mortier dosé à 350 kg de ciment pour 1m3 de sable.
Aussitôt après la prise de cet enduit, application d’une barbotine au ciment pur sur cet enduit et sur
les carreaux que l’on posera.
23
Le remplissage des joints de carreaux, alignés, décalés, en quinconce ou autre, se fera 24 heures
après la pose par un coulis de ciment blanc pur assez fluide pour pénétrer convenablement dans les
joints. Après prise du coulis, nettoyage et lavage à l’eau des carreaux.
Tous les carreaux se trouvant sue angle saillants seront posés avec baguette d’angle en plastique
(couleur au choix du maitre d’ouvrage).
6. Plinthes :
Le support sera doit être propre et débarrassé de tous déchets et matériaux susceptibles de gonfler
ou de provoquer des réactions sur le mortier de pose (plâtre, bois, etc…)
La colle de pose sera identique à celui du revêtement .
ARTICLE 3 – NETTOYAGE ET PROTECTION :
Immédiatement après le coulage des joints un nettoyage sera effectué au chiffon sec et à la sciure
fine de bois blanc. Le frottage doit être exécuté suivant les diagonales des carreaux sans dégarnir
les joints.
L'accès aux locaux doit être interdit pendant la mise en œuvre du revêtement et durant les 3 jours
suivants.
La protection normale des revêtements est assurée par une couche de sciure de bois blanc à la
charge de l’entreprise.
ARTICLE 4 - TOLERANCES :
- Planéité : Une règle rigide de 2 m de longueur promenée en tous sens, ne doit pas accuser une
flèche supérieure à 3 mm.
- Niveau : Aucun point de carrelage ne doit se trouver à plus de 5 mm de part et d'autre des cotes
d'arase, pentes comprises, rapportées au trait de niveau.
- Alignement des joints : La même règle de 2 m posée en sorte que ses deux extrémités règnent
avec les bords homologues de deux carreaux de même ligne ou de même rang, elle ne doit pas
accuser de différence d'alignement supérieure à 2 mm en plus des tolérances de calibrage.
ARTICLE 5 - CONDITIONS DE RECEPTION :
A la livraison, les contrôles porteront sur l’origine, le classement, l’épaisseur et les nuances des
matériaux, afin de s’assurer qu’ils sont conformes au cahier des prescriptions techniques descriptif
et aux échantillons alliés.
A la mise en œuvre, les contrôles permettront de s’assurer que les prescriptions du CCTP et CDP
ont été respectés.
A la réception, les contrôles porteront sur le fini des ouvrages, tel que le respect des tolérances
requises.
Dans le cas de malfaçons l’entrepreneur devra refaire les ouvrages défectueux et corriger celles-ci si
la maîtrise d’œuvre ne juge pas le remplacement indispensable.
SERIE 200 : FAUX PLAFONDS
ARTICLE 1 - OBJET DES SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES
24
Le présent cahier des spécifications techniques a pour objet de définir les conditions de fourniture et
mise en œuvre des matériaux et matériels entrant dans la réalisation des faux plafonds du présent
marché.
Ces spécifications techniques visent à être aussi générales que possible. Elles peuvent donc
contenir des spécifications ne faisant pas partie de celles demandées au descriptif - ces
spécifications ont été maintenues volontairement et devraient être observées pour toutes variantes
que proposerait l’Entrepreneur.
En cas de désaccord entre ces spécifications techniques et une spécification contenue dans le cahier
de définition de prix (C.D.P) c'est cette dernière qui prévaudrait.
ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX
Ils comprennent :

La fourniture, le transport et la mise en œuvre des faux plafonds en staff lisse et des
matériaux nécessaires au parfait achèvement des travaux.

Dépose du faux plafond existant .

L’exécution des feuillures, engravures et trous dans les murs, cloisons et ossatures
porteuses pour la fixation, le scellement ou la mise en place des éléments des plafonds
suspendus, le rebouchage de ces feuillures, engravures et trous restant apparents après
pose.

La conduite et la surveillance du chantier jusqu'à la réception des travaux.

La fourniture, la mise en place et le repli de tous les échafaudages nécessaires à
l'exécution des travaux.

L'exécution d'échantillons suivant les choix des produits et les nuances retenues par la
Maîtrise d’œuvre.

La protection des ouvrages non peints, les sols, revêtements divers, menuiseries
métalliques en métal inoxydable, quincaillerie, appareillages électriques et autres etc.

Les raccords et reprises après intervention des autres corps état, notamment après les
mises en jeu.

La réfection des travaux défectueux ou abîmés, soit en cours de travaux, soit à la
réception, avec toutes sujétions en découlant.

La protection des faux plafonds par l'entreprise jusqu'à réception des travaux.
L'entrepreneur a à sa charge l'exécution de tous les travaux définis par le présent Cahier des
charges. Il devra livrer les ouvrages parfaitement terminés et suppléer par ses connaissances
professionnelles aux détails qui pourraient avoir été omis dans les prescriptions et qui seraient
nécessaires au parfait achèvement des ouvrages suivant les règles de l'art.
ARTICLE 3 - DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE
25
L'Entrepreneur devra exécuter tous ses travaux ou installations conformément aux normes et
règlements en vigueur au Maroc à la date de la remise de son offre, ou à défaut, aux normes
AFNOR en particulier :
DTU 25.51 : Plafonds en STAFF.
DTU 25.222 : Plafonds fixés, plaques de plâtre à enduire, plaques en plâtre à parement lisse.
DTU 25.232 : Plafonds suspendus, plaques de plâtre à enduire, plaques en plâtre à parement lisse
directement suspendues.
DTU 58.1 :
Plafonds suspendus – travaux de mise en œuvre.
NF P : 73.201-1 : Travaux de bâtiment – mise en œuvre des plafonds en STAFF.
NF P : 73.301 :
Eléments en STAFF – plaques, éléments pour décoration.
ARTICLE 4 - PROVENANCE DES MATERIAUX
D'une façon générale, les matériaux, devront être agréés par la Maîtrise d'Œuvre.
Les conditions générales et les qualités sont définies par le C.D.P.
Les préparations des surfaces en particulier devront répondre strictement aux prescriptions ci-après
et du C.D.P.
NATURE
MATERIAUX
PLAQUES EN STAFF
PLATRE DE MISE
OEUVRE
FILASSES DE MISE
OEUVRE
DES PROVENANCE
Des dépôts agréés
EN Des dépôts agréés
EN Des dépôts agréés
OBSERVATIONS
Conformes à la norme
NF P 73-301
Conforme à la norme
NF B 12-302
Conforme à la norme
NF P 73-301
NOTA : L'Entrepreneur devra soumettre à la Maîtrise d'Œuvre un échantillon de chaque espèce de
matériaux ou fournitures qu'il se propose d'employer. Il ne pourra mettre en œuvre des matériaux ou
des fournitures qu'après acceptation donnée à l'Entrepreneur par ordre de service délivré par la
Maîtrise d'Œuvre.
L'entrepreneur devra pouvoir présenter à toute réquisition, des attestations et certificats prouvant
l'origine et la qualité des matériaux proposés.
Par le seul fait du dépôt de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître, pour s'en être
personnellement rendu compte, les ressources des dépôts désignés ci-dessus : aucune réclamation
ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.
ARTICLE 5 - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT LES FAUX PLAFONDS
EN STAFF LISSE
1- Spécifications particulières aux plaques en staff :
Définition du produit : le staff est le matériau obtenu par moulage mince d’un plâtre à mouler
spécifique convenablement gâché et armé de fibres, de toiles ou de treillis ; préfabriqué par
26
éléments, l’ouvrage en staff est monté en place par juxtaposition de ces éléments, scellés et
rejointoyés entre eux après fixation au support.
Dimensions : la surface pratique des plaques est de 1m² (les dimensions couramment admises sont
100x100 – 120x80 – 150x75 – 110x90 – 140x70 – 150x66).
Epaisseur des plaques : l’épaisseur des plaques ne doit en aucun cas être inférieure à :
- 10 mm pour les plaques armées de filasse, de toile de jute, de fibre ou toile minérale ou d’in
tissé.
- 15 mm pour les plaques armées de toiles, grillages ou treillis métalliques.
Rives : les rives sont brutes de démoulage. Les légères épaufrures provenant de la manutention,
du transport ….. ne constituent pas un motif de refus.
Planéité générale : la planéité générale le long d’une règle de 1m de longueur ne doit pas être
supérieure à 1mm, mesure prise sur le moule.
Stockage sur chantier : les plaques doivent être stockées à l’abri des intempéries et des chocs ou
salissures pouvant survenir du fait de l’activité du chantier ; elles seront placées de chant
verticalement, serrées du pied et isolées des remontées d’humidité. La mise en œuvre des plaques
gelées est interdite.
2- Accessoires de pose à écartement :
La pose des plaques est réalisée par des dispositifs de scellement par patins sur le staff aptes à
assurer un maintien d’une meilleure fiabilité, la résistance à la traction des suspentes étant calculée
avec un coefficient de sécurité de 3 au minimum.
Patins de scellement : la surface de contact des patins de scellent sur la face brute de la plaque doit
être comprise entre 50cm² et 100cm², pour les patins simples, et la somme des deux surfaces doit
être comprise entre les mêmes marges pour les patins dédoublés, avec un éloignement des deux
emprises compris entre 10 et 15 cm.
Suspentes en polochon : le diamètre minimum du cordon est au moins égal à 20mm pour les patins
simples, et pour les patins dédoublés, le diamètre minimale de chacun des cordons est au moins
égale à 15mm.
Suspentes en fil de fer polochoné : elles sont constituées de deux brins de fil de fer d’un diamètre
minimal de 1mm, enrobés d’un polochon, le diamètre minimum du cordon est au moins égal à
20mm, pour les patins simples, et pour les patins dédoublés, le diamètre minimale de chacun des
cordons est au moins égale à 20mm. Le fil de fer peut être remplacé par des fils de cuivre ou des fils
d’alliage spécial. Le fil de fer doit être protégé contre la corrosion par galvanisation à chaud
conforme aux exigences de la classe B, minimum de la norme NF A 91-131.
Suspentes en fer rond : elles sont faites de fer rond d’un diamètre minimal de 5mm, retournés en
crochets à leurs extrémités. Le fer rond doit être protégé contre la corrosion par galvanisation à
chaud conforme aux exigences de la classe A, minimum de la norme NF A 91-131.
Suspentes en tige filetée : elles sont faites de tiges filetées en acier d’un diamètre minimal de 6mm,
retournés en crochets à leurs extrémités. Protégées contre la corrosion par dépôt électrolytique de
zinc ou de cadmium conforme aux exigences de la classe 1, minimum de la norme NF A 91-102.
Suspension à l’aide d’une ossature intermédiaire : les suspentes décrites ci-dessus peuvent être
suspendues directement sur la structure porteuse ou à l’aide d’une ossature intermédiaire soit en
bois soit en métal.
3- Sélection des accessoires de pose à écartement en fonction des distances d’écartement :
Très faible écartement : inférieur à 0,05 m : pour cet écartement les accessoires utilisés sont les
patins de scellement.
27
Faible écartement : compris entre 0,05 et 0,40m : pour cet écartement les accessoires utilisés sont
les suspentes en polochon, les suspentes en fil de fer polochoné, les suspentes en fer rond et les
suspentes en tige filetée.
Ecartement moyen : compris entre 0,40 et 0,60m : pour cet écartement les accessoires utilisés sont
les suspentes en fil de fer polochoné, les suspentes en fer rond et les suspentes en tige filetée.
Grand écartement : supérieur à 0,60m : pour cet écartement les accessoires utilisés sont les ossatures
intermédiaires en bois ou en métal.
4- Dispositifs de fixation des accessoires de pose à écartement sur les supports :
Fixation sur hourdis en corps creux céramique ou ciment : l’ancrage est assuré par un patin de
scellement formant cheville dans un trou d’un diamètre maximal de 5cm. Dans les corps creux en
terre cuite, le percement est effectué avec précaution afin d’éviter les éclatements.
Fixation sur dalles pleines coulées en œuvre ou confectionnées à partir de prédalles préfabriquées :
lorsque les dalles comportent des dispositifs de fixation mis en place avant bétonnage (cheville en
attente – douille taraudée en attente – rail en attente), la fixation des accessoires s’effectue sur ces
dispositifs. Sur les dalles où ces dispositifs de fixation n’ont été pas prévus. Les fixations et
ancrages sont réalisées en dehors des zones de concentration d’aciers par les dispositifs suivants :
- Goujon, clou, clou à œil, posé au pistolet de scellement, avec patins d’assujettissement si
nécessaire.
- Chevilles métalliques en acier zingué ou en laiton, taraudées, à expansion, auto foreuse ou
chimique.
Fixation sur jouées de poutres en béton armé : idem aux dalles pleines.
Fixation sur planchers nervurés à poutrelle préfabriquées : les fixations sont généralement
effectuées sur les hourdis, ils sont réalisés en fonction de la nature de ces derniers, par l’un des
dispositifs définis ci-dessus. Lorsque les poutrelles comportent des dispositifs de fixation
incorporés, la fixation s’effectue sur ces dispositifs, sinon, il est prescrit que
- Les fixations par pistolet de scellement sont interdites.
- Les ancrages par chevilles métalliques, ne sont admis que dans des conditions strictes.
Fixation sur ouvrages en précontraint : lorsque les ouvrages des dispositifs de fixation incorporés,
la fixation s’effectue sur ces dispositifs, sinon, il est prescrit que
- Les fixations par pistolet de scellement sont interdites.
- Les ancrages par chevilles métalliques, ne sont effectuées qu’exceptionnellement après accord
de la maîtrise d’œuvre.
Fixation et ancrage sur planchers hourdés en plâtre : les fixations et ancrages sont assurés par les
dispositifs suivants :
- Patin de scellement bourré pour former cheville dans un trou percé en queue d’aronde d’une
profondeur de 5cm.
- Deux clous à maçon ou deux clous de 70 x 17 mm, plantés en V, têtes dépassant, avec patin
d’assujettissement de la tête de suspente.
SERIE 300 : PEINTURE
ARTICLE 1 - OBJET DES SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES
Le présent cahier des spécifications techniques a pour objet de définir les conditions de fourniture et
mise en œuvre des matériaux et matériels entrant dans la réalisation des travaux de peinture du
présent marché.
28
Ces spécifications techniques visent à être aussi générales que possible. Elles peuvent donc
contenir des spécifications relatives à des appareils ou équipements ne faisant pas partie des
installations demandées au descriptif - ces spécifications ont été maintenues volontairement et
devraient être observées pour toutes variantes que proposerait l'Entrepreneur et dans lesquelles ces
appareils ou équipements figuraient.
En cas de désaccord entre ces spécifications techniques générales et une spécification contenue dans
le cahier de définition des prix (C.D.P) c'est cette dernière qui prévaudrait.
ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX
Ils comprennent :

La fourniture, le transport et la mise en œuvre de tous les enduits préparations des
peintures et des matériaux nécessaires au parfait achèvement des travaux.

La conduite et la surveillance du chantier jusqu'à la réception des travaux.

La fourniture, la mise en place et le repli de tous les échafaudages nécessaires à
l'exécution des travaux.

L'exécution d'échantillons suivant les choix des produits et les nuances retenues par la
Maîtrise d’œuvre sur les surfaces témoins.

L'examen des supports des subjectiles, leur brossage et époussetage.

La protection des ouvrages non peints, les sols, revêtements divers, menuiseries
métalliques en métal inoxydable, quincaillerie, appareillages électriques et autres etc.

Les raccords et reprises après intervention des autres corps état, notamment après les
mises en jeu.

La réfection des travaux défectueux ou abîmés, soit en cours de travaux, soit à la
réception, avec toutes sujétions en découlant.

La protection de toutes les surfaces peintes par l'entreprise jusqu'à réception des travaux.
L'entrepreneur a à sa charge l'exécution de tous les travaux définis par le présent Cahier des
charges. Il devra livrer les ouvrages parfaitement terminés et suppléer par ses connaissances
professionnelles aux détails qui pourraient avoir été omis dans les prescriptions et qui seraient
nécessaires au parfait achèvement des ouvrages suivant les règles de l'art.
Il devra en outre tous les travaux de préparation, époussetage, égrenage, brossage, décalaminage,
rebouchage et l'exécution d'enduit garnissant.
ARTICLE 3 - DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE
L'Entrepreneur devra exécuter tous ses travaux ou installations conformément aux normes et
règlements en vigueur au Maroc à la date de la remise de son offre, ou à défaut, aux normes
AFNOR en particulier :
NF T : 30.001 : Terminologie et défaut divers.
NF T : 30.002 : Classification des pigments minéraux.
29
NF T : 30.003 : Classification des familles de peintures, vernis et produits Annexes.
NF T : 30.015 : Peintures-Essai de résistance à l'abrasion.
NF T : 30.808 : Classification des revêtements minéraux.
NF T : 31.001 : Blancs broyés à l'huile de lin.
NF T : 78.331 : Mastic à l'huile de lin.
NF T : 32.500 : Classification et épaisseur.
NF P : 84.403 : Classification des revêtements décoratifs.
DTU 59 : Relatif aux ouvrages de peinturage.
D.G.A. : Articles 68 à 72 et 173 à 175.
ARTICLE 4 - PROVENANCE DES MATERIAUX
D'une façon générale, les matériaux, devront être agréés par la Maîtrise d'Oeuvre.
Les conditions générales et les qualités sont définies par le C.D.P.
Les préparations des surfaces en particulier devront répondre strictement aux prescriptions ci-après
et du C.D.P.
NATURE DES MATERIAUX PROVENANCE
Huile de lin
De production locale
Blanc de zinc broyé à l'huile
Des dépôts agréés
Couleurs
Peintures latex vinylique
glycéro-apprêts - vernis
Peinture antirouille
OBSERVATIONS
Article 69 du D.G.A.
Du choix de la Maîtrise
d'Œuvre
Teintes fines des dépôts Du choix de la Maîtrise
agréés
d'Œuvre
Des dépôts agréés
Marque et qualité à faire
agréer par la Maîtrise
d'Œuvre
Plombium
Marque et qualité à faire
agréer par la Maîtrise
d'Œuvre
NOTA : La Maîtrise d'Oeuvre pourra exiger des analyses de peinture par un laboratoire agrée
préalablement à toute acceptation. Les frais seront à la charge de l'entreprise.
L'Entrepreneur devra soumettre à la Maîtrise d'Oeuvre un échantillon de chaque espèce de
matériaux ou fournitures qu'il se propose d'employer. Il ne pourra mettre en oeuvre des matériaux
ou des fournitures qu'après acceptation donnée à l'Entrepreneur par ordre de service déliré par la
Maîtrise d'Oeuvre.
Les références et procès-verbaux d'analyse des peintures seront à fournir à la Maîtrise d'Oeuvre.
L'entrepreneur devra pouvoir présenter à toute réquisition, des attestations et certificats prouvant
l'origine et la qualité des matériaux proposés. Les peintures en particulier seront livrées en bidons
ou camions d'origine, sertis par le fournisseur.
Par le seul fait du dépôt de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaître, pour s'en être
personnellement rendu compte, les ressources des dépôts désignés ci-dessus : aucune réclamation
ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.
ARTICLE 5 - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES
30
1- Prescriptions concernant les peintures
Les travaux de peinture comprendront obligatoirement les phases suivantes :
- Apprêt, nettoyage des fonds, brûlage pour les menuiseries bois, rebouchage, impression, enduit
général, etc. ...,
- La première couche de peinture,
- La deuxième couche de peinture après séchage parfait de la première,
- Le nettoyage parfait de toutes les pièces de quincaillerie ou appareillage électrique ;
Tous les sols devront être efficacement protégés afin de ne pas être tâchés.
Chaque opération terminée pourra faire l'objet d'un constat, les deux couches de peinture devront se
différencier par une légère nuance de teinte, la deuxième couche étant bien entendu, au teint exact
défini par la Maîtrise d'Œuvre.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que les menuiseries et quincailleries posées avec
une couche d'impression n'implique pas obligatoirement que cette impression est destinée à protéger
les fournitures pendant la durée des travaux.
Les hauts et bas de portes hors vue devront être peints, ou vernis, les serrures des portes bloquées
devront être nettoyées avec précaution à l'essence et huilées ainsi que les autres quincailleries
crémones, targettes, paumelles, etc ...
Le blanc de zinc devra être obligatoirement composé d'un minimum de 99,6% d'oxyde de zinc avec
label de qualité "cachet vert".
2- Echantillonnage des teintes
L'Entrepreneur devra exécuter à ses frais et sur les indications de la Maîtrise d'Œuvre, tous les
échantillons de teintes demandées.
Après accord du Maître d'Oeuvre, l'Entrepreneur réalisera des échantillons témoins mobiles
exécutés sur des objets mobiles en acier, béton et enduit.
La surface de ces échantillons mobiles est d'au moins 0,25m2 (0,50 x 0,50).
3- vérification et contrôle des peintures
Des vérifications de conformité auront lieu à la diligence de la Maîtrise d'Œuvre.
Ces prélèvements seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant convoqué
fait défaut, les prélèvements seront valablement faits en son absence.
Les échantillons destinés aux analyses de conformité pourront être prélevés immédiatement et de
nouveaux essais seront effectués aux frais de l'Entrepreneur sur les lots de remplacement.
L'Analyse qui fera apparaître, pour un échantillon déterminé, une qualité différence de celle
présentée par le fabricant, entraînera le non-paiement de la surface peinte à l'aide de la peinture
échantillonnée.
4- Essais de vieillissement
Quatre essais de vieillissement seront effectués sur des peintures au choix de la Maîtrise d'Œuvre
par un laboratoire agréé par le Maître de l'Ouvrage. Les frais de ces derniers seront à la charge de
l'Entrepreneur.
31
En outre, une réduction de prix de 50% sera appliquée sur la zone incriminée.
En tout état de cause, l'Entrepreneur aura la faculté de demander la réfection, mais la Maîtrise
d'Œuvre se réserve le droit de la lui refuser et lui imposer la réfection totale de la zone considérée.
ARTICLE 6 - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES
1- Qualité et préparation des fonds
Ciment ou béton : Sur les ouvrages en ciment ou en béton, toute impression isolante devra être
prévue sans qu'il soit besoin de la signaler dans la "désignation des ouvrages".
Bois : Les nœuds des résineux devront être isolés à la gomme laque.
Sur les bois destinés à être peints, il sera prévu une couche de peinture d'impression réalisée avant
pose.
Les bois devront subir un traitement insecticide et fongicide.
Les bois devant recevoir un traitement spécial seront préparés suivant indications du fabricant du
traitement et indications du S.T.D.
Les bois destinés à être vernis recevront une couche de vernis coupé avant pose.
2. Travaux préparatoires et de finition de peinture en élévation
Après préparation de ces surfaces témoins mobiles et avant tout commencement d'exécution sur le
chantier, le Maître d'Œuvre désignera à l'Entrepreneur les locaux où seront exécutés sur des surfaces
témoins fixes des essais d'enduit pelliculaire garnissant et de finition de peinture.
Avant l'application des peintures proprement dites, les surfaces seront apprêtées et devront être
reconnues par le Maître d'Œuvre prêtes à recevoir les couches protectrices.
Les travaux préparatoires et de finition seront exécutés avec le plus grand soin, conformément aux
ordres donnés et aux prescriptions techniques générales, applicables aux travaux de peinture, prévus
au cahier n°139, édité par le centre scientifique et technique du Bâtiment (C.S.T.B).
Les réchampissages nécessaires ne donneront lieu à aucune plus-value.
L'Entrepreneur sera soumis sans restriction aux dispositions des articles 28, 70, 71, 173 et 174 du
cahier des prescriptions techniques général d'Architecture.
Les peintures seront suivant le subjectile, exécutées soit par pulvérisation au pistolet, soit à la brosse
ou soit au rouleau. Tout séchage artificiel est interdit.
En outre, il est précisé :
- Qu'il peut être prescrit des teintes différentes dans chaque local
- Que dans un même local, il pourra être prescrit l'exécution de teintes différentes.
Au cas où, après application des couches prescrites, certaines surfaces, ne présenteraient pas une
teinte uniforme (parties mates ou traces de pinceau), l'Entrepreneur devra, à ses frais, exécuter après
nouveau ponçage les couches supplémentaires nécessaires à la finition parfaite des surfaces peintes.
3- Protections et nettoyage
D'une façon générale, l'Entrepreneur devra prendre les précautions qui s'imposent pour assurer la
protection des surfaces qui pourraient être tâchées ou attaquées par son intervention.
Les nettoyages de fin de chantier intéressent toutes les parties apparentes, telles que :
- sols, carrelages,
- revêtements verticaux,
- quincaillerie, boutons de portes, béquilles, etc ...,
- appareils sanitaires et robinetterie,
- appareils électriques (interrupteurs, etc ...,
32
- vitres, glaces.
Sont compris dans le prix, le nettoyage, le balayage et l'évacuation :
- des protections appliquées sur les différents ouvrages,
- des lits de sciure protecteurs des carrelages
- des déchets résultant des nettoyages eux-mêmes.
Les nettoyages devront faire disparaître les taches de peinture ou d'huile, les taches de plâtre, ciment
et les traces de film de mortier.
Les produits employés (solvants, décapants, etc ...), les procédés mis en œuvre (grattage, ponçage)
devront être appropriés, afin de ne pas provoquer l'altération des matières elles-mêmes ou de leur
état de surface (poli, brillant, etc ...). Les sols, les plinthes et le retour horizontal des plinthes
devront être lessivés à plusieurs reprises au savon noir de première qualité. L'esprit de sel étant
formellement interdit.
A défaut d'avoir pris des précautions suffisantes ou effectué un nettoyage correct, le Maître d'Œuvre
fera procéder aux nettoyages nécessaires, aux frais de l'Entrepreneur. Les dépenses correspondantes
seront déduites, sans autre préavis, sur le décompte des sommes qui seront dues au titre de la
présente entreprise.
Le Maître d'Œuvre exigera également la réfection aux frais de l'Entrepreneur des parties peintes et
non réceptionnées qui auraient été endommagées sans que ce dernier puisse opposer une recherche
de responsabilité.
ARTICLE 7 - CONDITIONS DE RECEPTION DES TRAVAUX
A la mise en œuvre, les contrôles permettront de s'assurer que les règles d'exécution des D.T.U. les
règles de l'art, règlement et prescriptions en vigueur, ont été observés.
A la réception, des contrôles porteront sur la bonne exécution et finition des ouvrages. Dans le cas
de malfaçon, l'Entrepreneur devra refaire et les ouvrages défectueux ou corriger ceux-ci si la
Maîtrise de chantier ne juge pas le remplacement nécessaire.
SERIE 400 : MENUISERIE ALUMINIUM ET BOIS
ARTICLE 1- PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES
A -GENERALITES :
Le présent cahier des prescriptions techniques a pour objet de définir les ouvrages et travaux du lot
menuiserie à réaliser par l’entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages
devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles l’exécution des travaux seront assujetties,
afin de réaliser la totalité des ouvrages, objet du présent lot.
Les dimensions, dispositions, descriptions et quincailleries des ouvrages sont portées aux plans de
détails ainsi que dans la nomenclature des prix.
Il est rappelé que le menuisier est responsable de la mise à niveau et de l’aplomb des ouvrages
correctement exécutées.
L’entrepreneur veillera à ce que les quincailleries soient en parfaite état de fonctionnement, même
si certaines spécifications les concernant n’ont pas été précisées.
Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur devra soumettre au maître d’œuvre les
échantillons de tous les articles qu’il se propose d’employer, ainsi que les plans de détails pour les
principaux types de menuiseries à exécuter.
33
Il est formellement spécifié que toutes les côtes et dimensions portées aux dessins sont celles des
menuiseries terminées. L’Entrepreneur devra relever les côtes définitives sur place au cas où
l’Entrepreneur constaterait des omissions il devra avertir le Maître d’Œuvre, faute de quoi sa
responsabilité restera entière.
Il est expressément convenu que l'entrepreneur ne peut en aucun cas arguer, soit de l'état
hygrométrique des lieux, ou autres phénomènes naturels pour justifier des désordres survenus entre
l'exécution et la réception ainsi que pendant la période de garantie. L'Entrepreneur, étant censé
connaître ces phénomènes inéluctables, doit prendre toutes dispositions utiles conformément aux
règles de l'art afin d'éviter qu'ils se produisent.
B -APPROVISIONNEMENTS :
L'entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles pour avoir sur son chantier la quantité de
matériaux vérifiés et acceptés indispensables à la bonne marche des travaux et dont l'échantillon
aura été accepté par la maîtrise d’œuvre et le maître de l'ouvrage. La demande de réception d'un
matériau autre que les matériaux préfabriqués devra être faite au moins quatre (4) jours avant son
emploi, pour les matériaux préfabriqués, ce délai sera d'un mois à pied d’œuvre.
Les matériaux fournis par l'entrepreneur restent sous sa garde et sa responsabilité, même après avoir
été acceptés provisoirement par la maîtrise d’œuvre ou le maître de l'ouvrage. L'entrepreneur devra,
en conséquence, supporter les pertes ou avaries pouvant survenir et ce jusqu'à la réception
provisoire des travaux.
C -PROVENANCE DES MATERIAUX :
Les matériaux et matériels destinés à l'exécution des travaux seront d'origine Marocaine; il ne sera
fait appel aux matériaux ou matériels d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer
sur le marché Marocain. Les matériaux et matériels proviendront des lieux de production nationale
ou des dépôts du Maroc. Par le fait même du dépôt de son offre, l'entrepreneur sera réputé connaître
les ressources des dépôts ou usines indiqués ci avant, ainsi que leur conditions d'exploitation et de
vente. Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre de ces
matériaux.
ARTICLE 2- CLOISONS EN PLAQUES DE PLATRES
A -GENERALITES :
1) Objet et domaine d’application :
Le présent article traite des ouvrages intérieurs fixes de cloison réalisés à leur emplacement définitif
à l'aide de plaques de parement en plâtre répondant à la définition de la norme NF P 72-302 et
susceptibles de recevoir directement les finitions usuelles moyennant les travaux préparatoires
propres au type de finition considéré.
Il s'applique aux bâtiments d'usage courant (habitation, bureaux, locaux scolaires, hôpitaux,
hôtels...) à l'exclusion des bâtiments à usage industriel pour lesquels les prescriptions du présent
document sont généralement nécessaires mais pas toujours suffisantes.
Il en est de même de certains ouvrages qui peuvent nécessiter des dispositions particulières relatives
à leur stabilité d'ensemble.
2) Définitions :
Dans la suite du document, on entend par « cloison » une paroi de distribution ou de doublage de
mur, auto stable, non porteuse, régnant sur toute la hauteur entre plancher et plafond.
34
3) Matériaux :
 Plaques :
Spécifications
Les plaques utilisées doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 72-302, ainsi que pour
les plaques hydrofugées, aux spécifications de l'annexe A du DTU 25.41.
Conditions de stockage sur chantier
Les plaques doivent être stockées à l'abri des intempéries, obligatoirement à plat sur des cales
disposées dans le sens de la largeur sur un sol plan (cales d'au moins 0,10 m de large et de longueur
au moins égale à la largeur des plaques espacées d'au plus 0,50 m).
Les manutentions par fardeau se font habituellement à plat.
Le stockage doit, en outre, être organisé de façon à mettre les plaques à l'abri des chocs ou
salissures pouvant survenir du fait de l'activité du chantier.
La manutention plaque par plaque est généralement effectuée sur chant en évitant d'endommager les
plaques ou leur parement.
Il convient d'éviter, en particulier, le frottement des plaques l'une sur l'autre, la pose des angles par
terre...
Choix des plaques
Les plaques cassées ou fendues ou d'une manière générale présentant des dégradations susceptibles
de compromettre la résistance mécanique de l'ouvrage ou la tenue des finitions ultérieures ne
doivent pas être utilisées telles quelles.
Après découpe, les parties intactes peuvent toutefois être utilisées pour la réalisation d'impostes par
exemple.
4) Matériaux de traitement des joints et raccords :
Les bandes, enduits et cornières d'angle utilisés pour le traitement des joints de plaque de plâtre en
partie courante, en angle et au raccord avec le gros œuvre, doivent être choisis parmi les matériaux
spécialement destinés et aptes à cet usage, tel que défini à l'article 1.4 du présent document.
Certains de ces produits sont l'objet d'un Avis Technique qui en apprécie l'aptitude à cet usage.
5) Ossatures :
 Ossature métallique
Qualité des ossatures
Elles sont constituées de profilés en tôle d'acier, d'épaisseur nominale supérieure ou égale à 0,60
mm, et protégés contre la corrosion.
Cette protection est assurée par galvanisation à chaud répondant conformément à la norme NF A
36-321 aux spécifications ci-après :
- Classe de fabrications 1 ou 2 suivant plis et épaisseur
- Masse du revêtement de zinc correspondant aux moins à la qualité Z 275.
Formes et dimensions des profils
Les profils doivent permettre une largeur d'appui minimale des plaques de 35 mm nécessaire tant en
partie courant qu'au droit d'un joint entre 2 plaques.
35
En ce qui concerne les profils en forme de U (rail) qui ne servent d'appui qu'à une seule plaque,
cette largeur est ramenée à environ 30 mm.
 Moyens de fixation
Matériaux de fixation des plaques sur les ossatures : Vis
Elles sont destinées à la fixation des plaques sur ossature bois ou métal, ou à la fixation entre eux
d'éléments d'ossature métallique.
Pour la fixation des plaques sur ossature, les vis comportent une tête de profil adaptée à cet usage,
dite tête « trompette ».
Ce profil permet une pénétration progressive dans la plaque et un affleurement satisfaisant sans
toutefois couper le carton ; les têtes comportent une empreinte cruciforme, correspondant à celle de
l'embout de la visseuse utilisée.
Ces vis sont protégées contre la corrosion par phosphatation ou cadmiage assurant une protection
des vis résistant, pendant au moins 24 h, à l'essai au brouillard salin tel que défini dans la norme NF
X 41-002.
Matériels et outillages spécifiques
Le matériel utilisé doit être choisi en sorte qu'il ne marque pas les plaques et que ni les pointes ni les
vis ne cisaillent le carton du parement.
 Autres matériaux
D'autres matériaux interviennent dans la réalisation des ouvrages visés dans le présent document :
- Adhésif de collage des plaques
- Colle contact
- Couvre-joint, corniches moulées en plâtre et revêtues de carton
- Feuille ou profil plastique, etc.
- Ils doivent répondre aux spécifications mentionnées à leur sujet dans la suite du texte.
B -PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA MISE EN ŒUVRE DES
PLAQUES :
1) Découpe des plaques :
La découpe éventuelle des plaques doit être effectuée sans affecter la liaison entre le carton des
faces et l'âme.
En règle générale, il convient de ne pas juxtaposer une coupe et un bord aminci.
2) Fixation des plaques :
Fixation sur ossature métallique
Elle doit être exécutée à l'aide des vis définies à l'article 1.2.4.1.2 de longueur telle que la vis
traverse l'ossature d'environ 10 mm.
Cela correspond, selon le type de pointe de la vis à l'engagement de 3 spires au moins du filetage.
Les longueurs courantes vont de 25 à 70 mm.
Les points de fixation doivent être situés à au moins 10 mm de tous les bords de la plaque et espacés
d'au plus 30 cm.
3) Traitement des joints et raccords divers :
Travaux préparatoires
Avant traitement des joints proprement dits, il doit être procédé au garnissage entre plaques
accidentellement non jointives et aux rebouchages divers à l'aide de produits adaptés (par. ex.
adhésif à base de plâtre, tel que liant-colle...).
36
4) Joints entre plaques :
Joints courants entre plaques à bords amincis
La dissimulation des joints est exécutée suivant les opérations ci-après :
- Collage et serrage de la bande à l'aide de l'enduit correspondant,
- Remplissage de l'aminci à l'aide du même produit arasé au niveau du parement des plaques
- Lissage du joint par une ou deux couches successives d'enduit.
Les délais et conditions d'exécution (séchage) entre les différentes opérations sont fonction des
produits utilisés et des conditions ambiantes (se reporter à cet effet aux indications des producteurs
figurant sur les emballages).
En particulier, les produits gâchés à l'eau ne sont utilisables que pour des températures ambiantes au
moins égale à + 5°C.
En outre, dans des conditions ambiantes défavorables au séchage de ces produits (hygrométrie très
élevée, absence de ventilation des locaux...), il peut être avantageux de différer le traitement des
joints ou d'espacer les différentes opérations de ce traitement.
Les bandes pour joints en papier spécial, destinées au traitement des joints en partie courante et
également des joints en angles rentrants, sont amincies par meulage des bords longitudinaux et
rainurées dans l'axe afin d'en faciliter le pliage (réalisation des cueillies).
Angles rentrants
Les mêmes opérations que ci-dessus sont effectuées en pliant au préalable la bande.
Angles saillants
Les mêmes opérations sont effectuées en utilisant une bande ordinaire. Dans le cas d'angles saillants
verticaux, il doit être utilisé une bande spéciale armée, renforcée par deux bandes flexibles
métalliques. Cette armature métallique doit être disposée côté plaques. Le recouvrement de la bande
peut toutefois être exécuté en deux temps, d'un côté de l'angle, puis de l'autre.
On peut également remplacer la bande armée par une cornière métallique (acier galvanisé).
Bords non revêtus (abouts de plaques, coupes...)
Le joint est traité suivant le même principe que décrit à l'article 1.4.2.1 en élargissant l'application
des couches successives d'enduits.
Intersection des joints
Les bandes de renfort ne doivent pas être superposées : à cet effet, la bande qui renforce le joint sur
bords coupés doit être interrompue.
5) Joints entre plaques et éléments de nature différente (béton, plâtre d'enduit...) :
Cas général
Le support doit être sec et débarrassé de toute pulvérulence ou produit insuffisamment adhérent. En
particulier, à moins d'une expérience préalable d'un bon comportement d'ensemble, les enduits
pelliculaires, le cas échéant appliqués sur les supports adjacents, doivent être au préalable éliminés.
Le joint est traité comme indiqué en 1.4.2.2.
Utilisation des corniches
Les corniches sont collées à l'aide de l'enduit à joint. Pendant le séchage, le maintien en place est
assuré par calage à la partie inférieure à l'aide de clous disposés tous les 1,00 m environ.
La finition par bande et enduit de la cueillie derrière la corniche n'est pas nécessaire dans ce cas.
6) Ragréages localisés :
37
La dissimulation des têtes de pointes ou de vis ainsi que le ragréage de blessures légères du
parement sont exécutés en deux passes successives de l'enduit utilisé pour les joints (voir art.
1.4.2.1) avec séchage entre les deux passes. Ces 2 opérations sont exécutées en même temps que le
traitement des joints.
ARTICLE 3- PRESCRIPTIONS TECHNIQUES DES MENUISERIES BOIS
Les dimensions, dispositions et descriptions des ouvrages sont indiquées par les termes du présent
cahier des prescriptions techniques.
Les menuiseries seront exécutées en bois stratibois, en chêne pour les placages, avec âme pleine en
agglomérés du bois de 550 kg/m3. Les bois seront de la meilleure qualité, absolument secs et sans
défauts, conformément aux spécifications des articles, 34, 37,136, à 147 du D.G.A (édition 1956).
Toutes les menuiseries devront être livrées sans peinture. Elles recevront une couche de protection à
l'huile de lin cuite, les nœuds étant brûlés à la lampe à souder et passés à la gomme laque.
Les dessins et détails fournis par devront être rigoureusement suivis. Au cas où l'entrepreneur
constaterait des omissions dans ces détails ; il devra l'en avertir, faute de quoi sa responsabilité
restera entière.
1) Provenance des matériaux :
Les matériaux proviendront en principe des lieux d'extraction ou de production suivants :
Désignation des matériaux
Qualité et provenance
Placage
Stratibois et chêne, des usines du Maroc
Sapin blanc
Agglomérés de bois
Quincaillerie
Des fournisseurs locaux
Des fournisseurs locaux
Bricard, Vachette ou similaires des dépôts
du Maroc
Serrurerie
Bricard, Vachette ou similaires des dépôts
du Maroc
Premier choix, dépôts du Maroc
Profilés marchands
Par le fait même du dépôts de son offre, l'entrepreneur est réputé connaître les ressources des dépôts
indiqués ci-dessus ainsi que leurs conditions d'accès et d'exploitation. Aucune réclamation ne sera
recevable concernant les prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.
2) Fabrication :
Les bois absolument secs exempts de tous défauts, sans nœuds susceptibles de nuire à la résistance
de pièces.
L’Entrepreneur devra déterminer les cotes et les dimensions des divers scellements nécessaires au
maintien des châssis, portes, de façon à assurer une parfaite tenue des ouvrages et une rigidité
satisfaisante en tenant compte d’une utilisation normale du bâtiment.
L’entrepreneur devra prévoir l’exécution en atelier du plus grand nombre possible d’assemblage .Il
ne sera toléré sur le chantier que les assemblages strictement nécessaires.
Il sera tenu compte du jeu nécessaire pour l’application de trois couches de peinture entre les parties
mobiles.
38
Les portes ouvrantes à la française seront équipées de buttoirs arrêtoirs visés dans les sols ou les
murs. Cette spécification sera reprise dans les descriptions de détail.
Avant livraison et habillage des menuiseries, le maître d’œuvre dûment averti par l’Entrepreneur
qu’un lot de pièces est terminé fera une première réception en atelier à la suite de laquelle,
l’Entrepreneur devra reprendre les menuiseries refusées.
Toutes les menuiseries seront assemblées avec les plus grands soins à tenon et à mortaise,
l’exclusion de tout mode d’assemblage et fixées par des chevilles en bois dur cassées ou à pans
rentrés de force. L’assemblage des cadres sera exécuté dans les mêmes conditions, mais à
enfourchement.
Les parements devront être bien affleurés, parfaitement dressés, rives droites sans épaufrures. Un
ponçage, autant de fois que nécessaire, pourra être prescrit pour faire disparaître les défauts qui se
présenteraient. Il ne sera jamais toléré dans les ouvrages de menuiseries l’emploi de pièces
rapportées, de cales, pointes, vis ou mastic pour cacher des malfaçons. Tous les ouvrages ou parties
d’ouvrages qui présenteraient des vices de construction ou défauts dans la qualité des bois seront
refusés et refaits ou frais de l’Entrepreneur qui supportera également les réfections des autres corps
d’état s’il y a lieu.
3) Prescriptions particulières :
a) Panneaux de particules :
Ils sont conformes à la norme NFB 54.100 et bénéficient des tables suivantes attribuées par le
centre technique du bois (C.T.B).
-

label CTB-S : pour les travaux d’agencements intérieurs courants

label CTB-H : pour les travaux d’agencements dans les pièces humides
Se sont dans tous les cas des panneaux de particules bois pressés à plat comportant 2 faces
poncées.
b) Panneaux de contreplaqué :
Ils sont conformes à la norme NFB 54.171 et NFB 54.172 et bénéficient du label CTB-H attribué
par le C.T.B. lorsqu’ils sont employés dans les pièces humides ou parties communes
Les parements destinés à être vernis sont de classe « A », ceux destinés à être peints sont de classe
« II » Pour les faces cachées, la classe « IV » est admise.
c) Portes isoplanes :
Les bâtis auront une épaisseur de 40mm. Ils seront isoplanes avec 2 faces en placage stratibois ou
chêne et alaises en bois dur suivant échantillon préalablement agrée par la maîtrise d’œuvre.
Ces portes seront peintes ou vernis les placages seront collés à la presse de chaque côté d’un
panneau d’aggloméré de particules. Toutes les portes comporteront des alaises rapportées
embrevées et collées.
d) Quincaillerie – serrurerie :
Tous les ouvrages en bois comporteront la quincaillerie nécessaire à leur bon fonctionnement et elle
doit être agrée au préalable par le maitre d’ouvrage et devront portées le label S.N.F.Q. Tous les
articles de quincaillerie seront de marque Bricard ou Vachette ou équivalent. Dans le cas où une
autre marque serait choisie par l'entrepreneur, elle devra recevoir au préalable l'agrément de la
39
maîtrise d’œuvre. Une panoplie des quincailleries et serrureries sera présentée à la maîtrise d’œuvre
pour acceptation
avant tout approvisionnement ou exécution de travaux. Cette panoplie sera déposée au bureau de
chantier, après agrément, pendant toute la durée des travaux.
Tous les articles de quincaillerie seront avant la pose, démontés, vérifiés et soigneusement graissés
par l’Entrepreneur, qui devra s’assurer de leur parfait état de fonctionnement. Ils seront posées avec
le plus grand soin, les entailles nécessaires auront les formes et dimensions exacte de la ferrure, et
seront vissés au moyen d’un tournevis et non par percussion. Tous les objets de quincaillerie servant
au développement des vantaux devront après la pose, laisser un mouvement franc aux menuiseries.
Les vis sont toujours de force en rapport avec l’importance des objets qu’elles doivent fixer et sont
de finition en rapport avec l’ouvrage fixé (laiton poli, nickelé, chromé ou cadmié). Elles ne doivent
pas engendrer d’éclatement des bois.
Les ouvrages qui ne sont pas jugés recevables tant pour la fourniture que pour la pose, sont
immédiatement déposés et remplacés. Si les entailles faites dans les bois nécessitent des
modifications, ou même le cas échéant, entraînent le remplacement pur et simple des menuiseries,
"Entrepreneur en supporte seul les responsabilités, charges et frais en découlant et ce Tous Corps
d'État.
-
Les gâches sont affleurées et règnent parfaitement avec les 2 parements de l'huisserie.
-
Les accessoires de quincaillerie tels qu'entrées des clés, rosettes, etc., sont déposés et reposés
par le présent lot pour permettre la peinture.
-
Avant mise en place, tous les éléments de quincaillerie comportant des organes mobiles
(serrures, becs de cane, etc.) sont démontés et graissés ou huilés.
-
Chaque clé fournie, (3 pour chaque canon Européen), est munie d'une étiquette portant le nom
du local. Après réception toutes les clés sont livrées seront remises au représentant du maître de
l’ouvrage à la réception des travaux sur un tableau en bois transportable.
e) Fixation :
La fixation des portes sera assurée par des pattes à scellement disposées suivant les spécifications
prévues par les normes AFNOR P. 26.401 et P.24.201.
Le choix de l’emplacement des scellements doit être déterminé judicieusement en fonction du type
d’ouvrant et des efforts transmis au cadres pouvant en résulter. Une étude particulière doit être faite
pour tenir compte des structures qui doivent recevoir les menuiseries et qu'il est rigoureusement
interdit de dégrader.
f) Colles employées :
Les colles employées sont du type ROSORCINE – FORMOL ou équivalent.
g) Pose et réglage :
Toutes les précautions nécessaires à la pose et réglage des différents éléments devront être prises
par l'entrepreneur qui devra leur assurer un aplomb, un alignement et un niveau corrects. Il
demeurera responsable de la tenue après l'exécution des maçonneries autour de ces éléments.
L'entrepreneur sera tenu d'effectuer une vérification et un réglage de tous les portes après exécution
des enduits et avant application des couches intermédiaires et de finition des peintures sur les
40
menuiseries. Une vérification et un réglage définitif après passage de tous les autres corps d'état
seront effectués à la fin par l'entreprise.
Les éléments de menuiseries devront être parfaitement étanches aux eaux de pluie ainsi qu'à l'air et
à la poussière.
h) Calfeutrement :
L'entrepreneur devra prévoir des calfeutrements soignés aux raccordements avec les différentes
parties de la construction. Il tiendra compte notamment des tolérances des dimensions de la
maçonnerie et les calfeutrements qu'il prévoira devront compenser ces tolérances.
Nota : Tous les ouvrages décrits ci avant feront l'objet d'un prix unitaire, comprenant toutes les
fournitures, façon, pose ainsi que toutes sujétions de préparation : trous et scellements nécessaires,
notamment pour les gâches, butoirs, taquets, etc.
Il est rappelé que la pose et le scellement des cadres restent à la charge de l'entrepreneur, il est
responsable de la mise à niveau de l'aplomb des cadres. Il est enfin précisé que, au droit des
ouvrages en béton armé les pattes à scellement ordinaires seront interdites et seront remplacées par
des pattes spéciales pour scellement au pistolet.
4) Prescriptions complémentaires incluses dans les prix :
Tous les déchets et gravois seront enlevés au fur et à mesure de leur production.
Préparation des supports pour exécution des travaux du présent lot.
Remplacement d'éléments détériorés avant la réception des travaux.
L’Entrepreneur devra se conformer aux fiches techniques des produits utilisés.
L'Entreprise doit jusqu'à la réception et la fin de garantie la maintenance de ses ouvrages, ainsi que
le remplacement des éléments ne satisfaisant pas aux normes et aux règles de l'Art.
Sont à la charge de l’entrepreneur, la réfection ou la réparation des ouvrages défectueux ou
détériorés constatés, soit en cours d'exécution, soit à la réception, avec toutes les conséquences en
découlant.
L'entreprise du présent lot doit en particulier la protection des ouvrages en cours de chantier pour
éviter la dégradation et les taches dues aux projections de plâtre, de ciment, de peinture, ou autres et
jusqu'à la réception des travaux. Il prend donc toutes les dispositions nécessaires pour assurer leur
protection d'une manière efficace et durable.
L'Entrepreneur du présent lot est chargé de la réalisation du tableau de clefs du chantier et de la
gestion de celles-ci, à ses frais exclusifs.
5) Réception - garantie :
Si la pose, le choix des fournitures et le fonctionnement des ouvrages (dont les ferrages) ne sont pas
jugés recevables, les menuiseries sont déposées, soit partiellement, soit en totalité et sont
remplacées aux frais de l'Entrepreneur.
Sont jugées comme non recevables, les menuiseries dont :
-
Le bois ne correspond pas aux qualités exigées,
41
-
Les assemblages sont incorrectement ajustés.
-
Les parements n'ont pas un aspect satisfaisant et comportent soit des traces de corroyage, soit
des flashes, soit des éclats, soit des rayures, etc.,
-
La consistance engendre un gauchissement,
-
L'aplomb n'est pas respecté,
-
Les quincailleries ne sont pas de qualité prescrite, ou ont une résistance insuffisante, ou sont
incorrectement posées,
-
Les sections sont trop faibles pour supporter les contraintes imposées,
-
Toute porte voilée est refusée et est impérativement remplacée.
Pendant la période de garantie d'un an, l'Entrepreneur doit l'entretien à ses frais des ouvrages
exécutés. Il est tenu de démonter les ouvrages et de les remplacer en tout ou partie.
6) contrôle et essais :
L’entrepreneur est tenu de se soumettre aux contrôles, vérifications et essais imposés par :
-
les règlements en vigueur
-
les D.T.U.
-
Le Maître d’œuvre
-
Le bureau de contrôle
Les frais afférents à ces opérations sont à la charge de l’entrepreneur.
7) Conditions d’exécution :
La prestation de l’entreprise comprend toutes les fournitures, le transport et la pose de tous les
éléments constituant les travaux décrits au présent C.C.T.P.
L’entreprise doit se conformer aux notices techniques des fabricants et employer tous les
composants préconisés par ces notices, même si ceux-ci ne sont pas décrits au présent C.C.T.P.
a) Stockage :
Les blocs portes sont stockés à plat à l’abri des salissures et des chocs, dans un local sain et sec
choisi en accord avec le Maître d’œuvre.
Aucune menuiserie ne peut être mise en œuvre avant le traitement sur toutes ses faces.
b) Mise en place dans les cloisons :
-
L’entrepreneur doit réaliser l’implantation de ses huisseries et bâtis.
-
Il en assure également la pose, le calage et la fixation par étriers.
-
Dans le cas où les blocs-portes sont prévus équipés de ferme-porte hydraulique, les huisseries
doivent laisser un écoinçon suffisant afin que celui-ci ne puisse heurter le mur en retour.
c) Portes isoplanes :
42
-
les ouvrages en bois, sont mis en œuvre dans des locaux dont l’état hygrométrique est situé
entre 60 et 80%.
-
Les entailles pour la quincaillerie ont la profondeur voulue, n’altèrent pas la résistance des bois
et ne doivent pas engendrer la déformation des portes isoplanes.
-
Tous les parements destinés à être peints et livrés sans pré-peinture, sont rigoureusement
poncés, afin de faire disparaître toutes traces de corroyage.
-
Le jeu ne doit pas être supérieur à 1,5 mm, compte tenu des applications de peinture ou vernis.
-
Toutes surface prévue avec un parement en revêtement stratifié reçoit obligatoirement, un
revêtement d’équilibrage sur le contre-parement même si celui-ci n’est pas explicitement défini
dans les articles ci-après. Le choix de la teinte est demandé au Maître d’œuvre.
-
Toute porte voilée est refusée et doit être impérativement remplacée.
d) Protections :
-
Toutes les arêtes sont efficacement protégées.
-
Les ouvrages comportant un revêtement définitif sont protégés par tous moyens appropriés afin
d'éviter tous chocs, épaufrures, rayures, etc.
-
Tous les ouvrages métalliques apparents reçoivent obligatoirement une couche de protection
antirouille au minium de plomb.
-
Quand les huisseries ou bâtis comportent des joints creux, ceux-ci sont livrés avec une
protection pour mise en peinture.
ARTICLE 4- PRESCRIPTIONS TECHNIQUES DES MENUISERIES ALUMINIUM
A -DOCUMENTS DE REFERENCE :
Les documents de référence sont ceux utilisés pour fixer les conditions d'exécution des travaux de
bâtiment, soit :
 D.G.A - devis général d'Architecture
 R.E.E.F
 Normes française
 Cahier des charges D.T.U.37.1 32.2 - 36.1
Tous ces documents sont publics et mis à jour à la date de la remise des offres.
Pour la conception, la réalisation, les essais et contrôles, Les constructeurs devront se référer aux
documents suivants :
- Cahier des prescriptions techniques générales pour la fourniture et la pose des menuiseries en
alliage léger et des menuiseries en acier, cahier du C.S.T.B n° 120.
- Directives communes pour l'agrément des fenêtres établies par I'UETA (union Européenne pour
l'agrément technique dans la construction) Cahier du CSTB N° 622.
- Normes PNA 91.110 concernant l'oxydation anodique.
- Normes PNA 91.210 concernant la métallisation du zinc.
- Normes PNA 57.350 Et 57.650 concernant les profils en alliage léger.
- Règles de calcul B.A.68 en ce qui concerne la liaison avec le béton armé.
- Règles NV 65 définissant les effets de la neige et du vent.
43
- Règles parasismiques RPS2000
- Règles professionnelles pour la fabrication et la mise en oeuvre des façades rideaux et façades
panneaux métalliques septembre 1979 2éme édition (SNFA).
- D.T.U n° 39-1 vitreries (février 1980).
- D.T.U n° 39-4 Miroiterie et vitrerie en verre épais (mars 1977).
- D.T.U n° 39-1 Miroiterie et vitrerie- Mémento pour la conception des ouvrages (mars 1977).
- Recommandations professionnelles de sécurité contre l'incendie, concernant les façades et les
fenêtres métalliques (sept 77 SNFA) 1e édition.
- Directives communes U.E.A.T.C. pour l'agrément des façades légères.
- Normes marocaines NM 19-02 à 001 NM 19-02 à 002
- Recommandations professionnelles concernant l'utilisation des mastics pour l'étanchéité des joints
du syndicat national des joints et façades.
- Cahier des charges du centre d'Etudes et de recherches des façades et fenêtres (CERFF) pour la
délivrance du certificat d'essais conformes CERFF (Déc. 77)
- Règles pour le calcul des bâtis destinés à recevoir les éléments de remplissage (SNER)
B -CARACTERISTIQUES DE L' ALUMINIUM :
1) Profiles :
Les profilés seront en alliage d'aluminium, qualité OAI (oxydation anodique industrielle).
Alliage A.G.S.
Les profilés seront en alliage n°6060 QUALITE BATIMENT.
D'autre part, les profilés ne devront pas laisser apparaître de striage de filage, notamment au droit
des cloisons des tubulaires.
2) Tôles :
Les tôles d'aluminium seront également de qualité OAI (oxydation anodique industrielle).
3) Nuances :
Dans le choix des nuances d'alliage pour les profilés et les tôles, on veillera à ce que ces nuances ne
provoquent pas de différence d'aspect des éléments après oxydation anodique ou, du moins, à ce
que cette différence ne soit pas perceptible à l’œil selon la position des éléments les uns par rapport
aux autres.
En cas de doute, le Maître d'Oeuvre pourra imposer des essais de contrôle sur la nature de l'alliage
au frais de l’entreprise.
4) Traitement Par Oxydation Anodique :
Préalablement décapé, les profilés subiront un traitement de surface par oxydation anodique, suivi
d'un colmatage soigné.
La couche d'aluminium sera de la classe 20 E.M.A.A. réalisée avant usinage des profilés.
L'entrepreneur devra prendre toutes précautions nécessaires afin que l'état des surfaces des profilés
ne soit pas détérioré et que les profilés ne présentent aucune griffure après les diverses
manutentions dues au façonnage.
Dans tous les cas, ce traitement de surface devra être précédé d'un satinage chimique. Ce satinage
chimique aura pour but de donner aux surfaces visibles un aspect décoratif et de les préparer au
traitement par oxydation anodique.
44
L'oxydation anodique aura pour effet de créer artificiellement ne couche d'alumine (AL 203) dont
l'épaisseur devra correspondre à la classe 20 E.W.A.A. (lab et international).
Les phases du traitement devront être les suivantes :
- Dégraissage en vapeur de trichloréthylène
- Décapage en milieu fluro- nitrique
- Double rinçage en eau courante
- Oxydation anodique par électrolyse, pièces fixées à l'anode solution 20% de 904 H2 (acide
sulfurique) température de bain 20 C.
- Double rinçage en eau courante
- Colmatage afin de rendre la couche superficielle amorphe, pièces dans bain, eau déminéralisé
portée à ébullition (95 à 100° C).
La durée du colmatage devra être environ = à la durée de l'oxydation anodique c'est à dire 2 à 3 mm
par micron, soit pour la classe 20 EWAA environ 45 à 65 mm.
5) Contrôle Du Traitement De Surface Par Oxydation Anodique :
Le contrôle du traitement de surface par oxydation anodique devra être de 2 ordres :
a) Mesure de l'épaisseur de la couche d'alumine :
La mesure devra être faite sur des pièces ayant subi un colmatage après anodisation et séchage.
La mesure de tension de claquage étant fondée sur les caractéristiques électriques et d'isolement de
la couche d'alumine, en mesurera la tension électrique à partir de laquelle le courant s'effectue à
travers la couche.
b) Mesure de l'efficacité :
Le contrôle devra reposer sur le faite qu'une couche d'alumine non colmaté est poreuse et se colore
donc facilement, tandis qu'une couche d'oxyde colmatée convenablement refuse ce même colorant.
Les ouvrages traités et colmatés ne devront présentés aucune traînée blanchâtre. Dans son dossier,
technique, l'entrepreneur précisera :
- Les conditions et le mode d'exécution de toutes les phases de traitement et des contrôles.
- Quels contrôles systématiques il effectuera pour s'assurer de la qualité du traitement réalisé. La
maîtrise d’œuvre pourra faire exécuter les prélèvements et des contrôles par un laboratoire de son
choix, à raison de 20 séries au total. Résultats non satisfaisants, ce traitement sera refait.
II va sans dire, que dans tous les cas l'ensemble des frais sera à la charge du présent lot.
6) Protection Des Ouvrages :
Après traitement par oxydation anodique, tous les ouvrages devront être efficacement protégés par
une couche de protection plastique.
Cette couche devra être suffisamment résistante pour supporter les transports, manutentions,
placements et alias du changer après mise en œuvre.
L'entrepreneur devra assurer, en fin de chantier avant réception, l'enlèvement de la protection et le
nettoyage complet des ouvrages intérieurement et extérieurement.
7) Etanchéité A L’Air Et A L’Eau :
45
Afin de respecter les critères d'étanchéité à l'air et à l'eau, il conviendra de prévoir des joints de
différents types :
 Joints Néoprène entre dormants et ouvrants
 Joints plastiques sur le pourtour extérieur des dormants entre menuiseries et maçonnerie.
 Sous appuis
 Raccordements aux ouvrages adjacents.
Ils seront fabriqués à partir d'un élastomère du type polychloroprène formant mélange cru. Les
différents profilés seront obtenus par extrusion.
Toutes dispositions seront prises pour évacuer également les eaux de condensation en face interne
des vitrages. Les goulottes d'évacuation seront conçues de telle sorte que l'eau ne puisse être
refoulée à l'intérieur sous l'effet du vent.
L'entrepreneur fournira à l'appui de son offre, un PV d'essais attestant l'étanchéité de ses ouvrages,
et des essais sur chantier seront réalisés. Les éléments mobiles coulissants seront équipés de rubans
feutre ou brosses assurant le nettoyage des rails et guidages.
La classe (E.A.V.) des menuiseries devra être conforme au D.T.U. 36.1 et 37.1 de Mai 1974 (Choix
des fenêtres suivant leur exposition).
8) Isolation Acoustique :
Sera conduite pour réduire autant que possible les imperfections qu'ils sont susceptibles d'engendrer. Les coulissements seront silencieux avec butées caoutchouc ou Néoprène en fin de
course.
Les dispositifs de fermeture seront précis et devront dans tous les cas annuler les vibrations des
éléments sous l'effet du vent et tout claquement à la fermeture.
9) Quincaillerie :
Les articles de quincaillerie proviendront des meilleures marques existantes, ils seront de première
qualité et garantis comme tels. Les articles devront porter l'estampille NF SN FQ ou Alufran.
Ils ne devront provoquer aucun couple électrolytique avec l'alliage d'aluminium.
Ils seront soigneusement ajustés dans les mortaises ou sur les profils et fixés par vis en acier
inoxydable en nombre et dimensions appropriées aux efforts auxquels ils sont soumis.
10) Assemblage :
Les angles de cadres dormants seront assemblés à coupe d'onglets par des équerres invisibles,
serties à l'intérieur des profilés, afin d'assurer une parfaite rigidité des ensembles.
Ils pourront être aussi assemblés à coups droits par vis auto taraudeuses en acier inoxydable, à cet
effet de filage, le profil comportera deux ailes semi tubulaires permettant la prise de filets d'une vis.
En tout état de cause, les profilés seront extrudés semi tubulaires.
Les assemblages par soudure autogène au chalumeau, à l'arc sous argon, sont prohibés.
Les assemblages par soudure par étincelage sont également prohibés.
Les assemblages par équerres collées ou simplement collés sont à exclure.
C -VITRAGE :
46
Tous les matériaux mis en oeuvre doivent être conforme au D.G.A. (Devis Général d'Architecture)
et prescriptions techniques du D.T.U 39 .1 et 39.4 édités par le R.E.E.F.
1) Mise A Dimension :
Les dimensions des vitrages sont calculées en fonction des dimensions à fond de feuillure des
supports (compte tenu des tolérances des châssis et des jeux à réserver), la découpe devait respecter
les tolérances dimensionnelles prévues dans les normes relatives aux produits verriers concernés. La
découpe sera franche et sans éclat.
2) Caractéristiques Communes Aux Supports :
Les vitrages ne doivent être posés que sur des supports satisfaisants aux normes et aux D.T.U. les
concernant à savoir: les normes NFP 24-301 et NFP 24-351 et le D.T.U n°37.1 Les supports doivent
être propres et exempts de toutes traces d'humidité
3) Conditions De Pose :
La pose du vitrage n'est effectué que sur des fenêtres en état de fonctionnement et ne doit pas
modifier ce fonctionnement.
Dans tous les cas, la mise en oeuvre ne sera exécutée que dans des conditions atmosphériques
normales par une température ambiante supérieure ou égale à + 5°C et sur des supports sans trace
de condensation.
4) Calage :
Le calage des vitrages dans les feuillures est obligatoire quel que soit le type de châssis ou de
vitrage, suivant le type d'ouverture du châssis. Le D.T.U n° 39-4 paragraphe 4-12 spécifie le type
de calage préconisé.
5) Jeux périphériques :
Les jeux minimaux JP à réserver en fond de feuillure sont fonction du demi - périmètre P de la vitre,
ils sont donnés par le tableau ci-après :
2.75
2.75 à 5
5à7
7
P (en mètre)
JP (en mm)
3
4
5
6
Ces jeux ne tiennent pas compte des déformations du support.
D -PLANS D’EXECUTION – ECHANTILLONS :
1) Généralités :
Les dimensions des ouvrages seront conformes aux plans sauf accord écrit du Maître d’œuvre.
A partir des dimensions portées sur les plans, l’entrepreneur établira sous sa responsabilité et à ses
frais les notes de calculs et plans d’exécution qui seront soumis à l’examen du Maître d’œuvre et du
Bureau de Contrôle pour approbation.
2) Plans d’Exécution – Echantillons :
Avant tout commencement des travaux, l’entrepreneur titulaire du présent lot établira les plans de
repérage et de détails d’exécution. Il établira notamment les plans et dessins de détails suivants
(dont certains à l’échelle 1/1 selon nécessité) :
47
-
Détail des assemblages
-
Joints
-
Incorporation des autres corps d’état dans ses ouvrages etc.
Des échantillons de tous les matériaux seront soumis à l’approbation du Maître d’œuvre.
Les détails d’exécution seront présentés à une échelle suffisante (1/50e au minimum) et
obligatoirement sur AUTOCAD version récente.
En cas de modification, le plan devra faire l’objet d’une nouvelle diffusion avec un nouvel indice, et
la modification devra être clairement indiquée sur le plan.
4) Etudes:
a) Plans:
Les pièces du dossier d'appel d'offre constituent l'apport de la Maîtrise d’œuvre pour la définition
architecturale des ouvrages. L’ensemble des plans complémentaires est à la charge de
l’Entrepreneur.
A partir du dossier de consultation, l’Entrepreneur produit l’ensemble des plans d’exécution et
d’atelier. Il établit rapidement une liste prévisionnelle des plans, qui sera tenue à jour
hebdomadairement avec les derniers indices diffusés et approuvés- le cas échéant -.
En continuité des études de la Maîtrise d’œuvre, l’entreprise réalisera ses études sur support
informatique, compatible PC, sur des fichiers de type *.DWG, *.DXF ou *.PDF ;
L’ensemble des composants s’inscrit dans un ouvrage totalement régi par un tracé régulateur en 3
dimensions (X, Y et Z). Les indications des plans sont à respecter scrupuleusement.
Les recoupements ou fractionnements d’ouvrages et les fixations visibles suivent des règles
d’équidistance, de symétrie, d’alignement, de répétition, ... qui seront définis avec le maitre
d’ouvrage.
b) Notes de calcul et essais :
En fonction des nécessités du projet et en réponse aux demandes :
-
de la Maîtrise d’œuvre,
-
de la Maîtrise d’Ouvrage,
-
du Bureau de Contrôle,
-
ou d’autres organismes officiels,
L’Entrepreneur établit toutes notes de calculs justificatives requises. La demande de production
d’une note de calcul peut être explicite dans les documents du marché ou bien être formulée en
cours d’études ou de réalisation. L’absence de demande explicite ne dispense pas l’Entrepreneur
d’effectuer les vérifications qui s’imposent, et qui relèvent de sa responsabilité.
Des essais en laboratoire peuvent compléter ces calculs et, dans certains cas, s’y substituer.
Ces essais mécaniques, conformes à la norme NF P.20.501, doivent permettre de contrôler ou de
mesurer pour chaque type d’ouverture :
-
La déformation des cadres ouvrants,
48
-
L’effort de manœuvre à l’ouverture,
-
La sécurité du fonctionnement et des condamnations.
c) Prototypes :
Dès la notification de son marché, l'Entrepreneur devra construire un ou plusieurs prototypes des
éléments répétitifs prévus pour être soumis à l'approbation du maitre d’ouvrage. Ils devront être
entièrement équipés de leur quincaillerie et serrurerie. Dans le cas où le maitre d’ouvrage jugerait
nécessaire de le faire, certains châssis auraient à subir des essais en caisson afin de déterminer si
leur classe d'étanchéité est conforme à celle exigible, ces essais en caisson étant entièrement à la
charge de l'entrepreneur, où qu'ils soient effectués sur le territoire marocain ou dans un pays
étranger.
La fabrication en série des menuiseries ne pourra commencer qu'après l'acceptation définitive et
sans réserve des prototypes.
De ce fait, l'entrepreneur ne pourra arguer d'un quelconque retard dans la passation de ses
commandes qui affecterait ses délais d'exécution. Les séries d'exécution des menuiseries devront
être identiques aux modèles acceptés. Prière
E -RÉCEPTION DES TRAVAUX :
Avant réception, l’Entrepreneur procède, à ses frais :
- à l’enlèvement des protections, étiquettes ou marques diverses,
-
le cas échéant, au post réglage de ses ossatures et de l’ensemble des ouvrages,
-
aux réglages et graissages des organes en mouvement,
-
à un dernier auto-contrôle,
-
au nettoyage exhaustif de ses ouvrages (toutes faces apparentes) et de leurs abords immédiats.
Ne sera réceptionné qu’un ouvrage répondant en tous points au présent CCTP et dont plus que
quelques imperfections nécessitent une intervention légère. Cette intervention sera menée à bien, au
plus tard et sauf exigence particulière suivant la réception.
Les essais d’étanchéité à l’eau auront été menées au préalable et ont conduit à des résultats
satisfaisants.
Le responsable des études, le chef de chantier et l’un au moins de ses subalternes accompagnent les
membres de la Maîtrise d’Ouvrage, de la Maîtrise d’œuvre et du bureau de contrôle lors des visites
de réception.
L’Entrepreneur est tenu de mettre à disposition de toutes les installations (échafaudages, nacelles,...)
permettant l’examen des ouvrages non directement accessibles.
Composants d’ouvrages cachés en fin de chantier : l’Entrepreneur devra avertir en temps opportun
la Maîtrise d’œuvre afin qu’une pré-réception soit effectuée avant que ces composants ne
disparaissent visuellement. A défaut, procédant par sondage, des échantillons d’ouvrage seront
démontés et remontés, aux frais de l’Entrepreneur, pour en autoriser le contrôle.
SERIE 500 : PLOMBERIE ET SANITAIRES
49
ARTICLE 1 - GENERALITES
1. OBJET DES SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES
Le présent cahier des spécifications techniques a pour objet de définir les conditions de fourniture et
mise en œuvre des matériaux et matériels entrant dans les installations du présent marché.
Ces spécifications techniques visent à être aussi générales que possible. Elles peuvent donc
contenir des spécifications relatives à des appareils ou équipements ne faisant pas partie des
installations demandées au descriptif - ces spécifications ont été maintenues volontairement et
devraient être observées pour toutes variantes que proposerait l'Entrepreneur et dans lesquelles ces
appareils ou équipements figuraient.
En cas de désaccord entre ces spécifications techniques générales et une spécification contenue dans
les spécifications techniques détaillées (S.T.D) c'est cette dernière qui prévaudrait.
2. CONSISTANCE DES TRAVAUX
Les travaux à exécuter comprennent essentiellement :
Les installations de plomberie sanitaire y compris alimentation en eau potable et évacuation
Les installations de VMC
3. DOCUMENTS DE REFERENCE
D'une façon générale tous les travaux seront exécutés conformément aux articles du DGA aux
normes en vigueur aux règles de l'art, aux dispositions du projet et celles arrêtées d'un commun
accord pendant la période de préparation.
L'installation devra se conformer en particulier aux règles suivantes :
Les règlements locaux concernant l'alimentation en eau et en électricité.
Le cahier des prescriptions techniques général réglant les conditions d'exécution des travaux, de
fourniture et de pose de conduite d'eau, approuvé le 26/10/1934 (Edition 1952).
Aux normes AFNOR
P 41 201 et ses additifs
P 41 202
P 41 203
P 41 204
P 41 301
P 76 301
NFS 61-750
Aux Normes .DTU
DTU 60. 1 et ses additifs
DTU 60.31
DTU 60.32
DTU 60-33
DTU 60.41
NFE 29 021.Le raccordement des appareils, vannes clapets etc
50
DTU 65.9
: Installations de transport de chaleur ou de froid et d’eau chaude sanitaire entre
productions de chaleur ou de froid et bâtiments.
N.F. 49.145/49.140 : Tube tarif 1 et 2
N.F. 49.111 : tube tarif 10
N.F. 29.021 : Brides normalisées
N.F. 29.801 : Raccords fonte malléable
NF 29.321 et 29.200 Vannes,
NF E 29.442 : Clapet de retenue
NF 15.011 à 15.021 et 29.382 ainsi que E 29.471 à 29.481, Manomètres et robinets
NF.E 29.002, 29.282 à 29.284 87.511 : Brides
Si les textes généraux prescrivent des clauses contradictoires, l'Entrepreneur devra se conformer au
plus récent d'entre eux.
Pour la ventilation
Norme NF P 50.401 concernant les dimensionnements des conduites de ventilation
Arrêté du 12 mars 1976 concernant les dispositifs de renouvellement d'air dans les bâtiments
autres que les ventilations hautes et basses des chaufferies
Décret 54.856 du 13 août 1954 et l'arrêté du 23 mars 1965 concernant les ventilations de soutes à
charbon et les ventilations hautes et basses des chaufferies
Nota : Dans le cas où un point du projet ne serait pas conforme à une publication en vigueur,
l'entreprise devrait le signaler au Maître d'œuvre avant la remise de son offre.
Tous les frais d'une modification du projet, une fois le marché passé, seraient à la seule charge de
l'entreprise.
4. PRESTATIONS
Fournitures et travaux à la charge du présent lot :
Les études d'exécution et les documents justificatifs relatifs à ces travaux.
Les mises en œuvre de l'intégralité des fournitures ainsi que l'exécution des travaux divers.
L’établissement des plans de recollements avec les plaques signalétiques des appareils.
Les modifications pour mise en conformité avec les conditions imposées.
Les mises au point des installations.
Les documents nécessaires pour une parfaite exécution des travaux par les autres corps d'état.
Les traversées des ouvrages de maçonneries sous la surveillance de l'Ingénieur du Gros Œuvre.
Tous les percements autres que les trémies, prévus dans la construction et leurs rebouchages
éventuels, soigneusement réalisés.
Les saignées d'encastrement dans les maçonneries et cloisons que l'adjudicataire est tenu
d'exécuter avant les enduits , faute de quoi, il aura à sa charge tous les rebouchages et raccords
qu'il aura obligation de sous-traiter au Gros-Œuvre.
Tous les scellements des tubes dans les sols, les fourreaux, manchettes, etc ...
Tous les raccords divers résultant de la fixation des appareillages.
Les conduits et fourreaux à interposer sur les gaines et tuyauteries avant calfeutrement, au droit
des passages de parois.
Tous les supports de gaines, tuyauteries et appareils avec dispositifs anti-vibratiles.
Les percements et calfeutrement avec des matériaux compatibles avec ceux des parois
51
Le nettoyage et le rinçage de toutes les tuyauteries et appareils des circuits hydrauliques et
d'évacuation
La protection antirouille des pièces ou métaux ferreux et la peinture générale définitive de ses
installations à l'intérieur des locaux techniques.
Les dispositions à prendre pour l'amenée à pied d'œuvre des matériels lourds.
Les dispositions concernant la sécurité de son personnel et celles des autres ouvriers travaillant
au voisinage de ses installations.
L'eau, l'électricité, les combustibles ainsi que tous ingrédients ou fluides, nécessaires pour les
essais sont compris dans le présent lot.
L'Entrepreneur s'assurera que les ouvertures, trémies, gaines, trappes de visites, sont adaptés au
passage et à la visite des appareils, il signalera au Maître d'œuvre les mises au point qui pourraient
être nécessaires.
L'Entrepreneur reste responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité des
constructions, ou des traces de fissures qui peuvent apparaître par la suite.
L’Entrepreneur du présent lot reste le seul et unique responsable de toutes détériorations causées par
les ouvriers aux autres corps d’états lors des travaux d’exécutions, ou de manutention
ARTICLE 2 - PRESCRIPTIONS GENERALES
A/ PLOMBERIE - SANITAIRE
1. CANALISATIONS
TUBES EN POLYPROPYLENE
L’emploi du tube en polypropylène est destiné pour l’acheminement d’eau à haute température,
dans les installations hydro- sanitaires à l’intérieur des bâtiments, suivants les spécifications de la
norme DIN 1988 qui impose l’utilisation de tubes et raccords de la classe de pression PN25.
Les produits doivent être transportés et maniés avec soin en évitant les chocs, les déformations et
les incisions.
Il est recommandé de ne pas stocker ou installer les produits dans les endroits où ils sont exposés à
l’action directe des rayons ultra-violets.
Les surfaces des tubes et raccords doivent être coupés à angle droit, les tubes et les raccords sont
introduits à fond, sans tourner, dans les matrices et tenus immobiles.
L’essai est applicable aux tuyauteries ayant une longueur maximale de 100 m, si la tuyauterie est
plus longue, il faut la diviser en sections.
L’essai préliminaire est de : pression : 25bar ; durée : 1heure
Tout de suite après l’essai préliminaire, l’installation sera soumise à l’essai principal ; la pression
sera porté à 15 bars et maintenue constante pendant 1 heures, aucune fuite ne devra se produire, pas
même sous forme d’humidité, après l’essai, il est conseillé de vider l’installation, surtout en cas de
températures inférieures à 0°C.
Tous les types de canalisation doivent être conforme aux normes NF, agrée CSTB, et la pose doit
respecter la prescription du fabriquant.
TUBES EN POLYETHYLENE RETICULE
52
L’emploi du tube en polyéthylène réticulé est destiné à la distribution d’eau chaude et froide
sanitaire, classe 0 et ECFS, conformément à la norme NF T 45-085, et doivent être agrée par la
CSTB.
Les raccords sont en laiton de décolletage ou de matriçage conforme à la norme NF A 51-105, et
sont du type à sertir entre tubes comportant une bague en cuivre matricée à partir du tube conforme
à la norme NF A 51-120.
Les diamètres doivent être conformes à la norme NF A 51-120.
Tous les raccords seront en bronze type à sertir de marque agréée par le fabricant. Les tubes doivent
être conformes aux normes et règlements en vigueur.
La pose se fera selon les normes du DTU de l’avis du CSTB et des recommandations du fabricant y
compris tous les raccords (sorties du sol, guidages, etc.)
La distribution intérieure se fera en encastré dans la chape et dans les cloisons.
Aucun raccord n’est admis en encastré.
Le tube sera fourni et posé avec un gainage de type annelé souple répondant aux normes en vigueur
et de diamètre largement supérieur par rapport au diamètre du tube (D.32mm pour tube diamètre
16mm).
La couleur bleue du gainage sera réservée à la distribution d’eau froide et la couleur rouge pour
l’eau chaude.
Toute la tuyauterie en polyéthylène réticulé sera de classe ECFS.
Le rayon de courbure d’un tube en polyéthylène est normalement supérieur ou égal à 30 fois son
diamètre extérieur.
Toutefois, dans le cas d’une remontée en coffret, il peut être de 12 fois son diamètre extérieur, le
fourreau utilisé ayant été formé préalablement à cet effet.
Il est interdit de travailler le tube polyéthylène à la chaleur (flamme, air ou eau chaude, etc…)
En outre, toutes précautions doivent être prises pour que le tube ne subisse pas de détérioration du
fait de la chaleur lors de sa mise en œuvre ou de celle d’autres matériels. Il ne doit pas être soumis à
l’influence continue d’une température supérieure à 30°C, notamment au voisinage de canalisations
véhiculant des fluides chauds.
Le diamètre intérieur d’un fourreau doit être tel qu’il permette le passage de la tuyauterie sans
détérioration de celle-ci ou de son revêtement éventuel. Les extrémités des fourreaux métalliques
doivent être élaborées.
TUBES EN CHLORURE DE POLYVINYLE
Ils peuvent être destinés aux évacuations des eaux usées, vannes et eaux pluviales.
Les assemblages se feront par raccords préfabriqués et par soudure à froid avec emploi d'un adhésif
bénéficient d'un avis technique, selon la norme NFT54.028.
Les colliers de support peuvent être métalliques ou en matière plastique sans toutefois blesser les
tubes P.V.C.
Seront considérées comme dégradation d'un tube PVC : les rayures les entrailles profondes, les
fissures, les traces de carbonisation et de chocs.
L'espacement maximal à respecter entre les colliers doit être comme suit :
EXTERIEUR
Espacement entre les colliers Canalisations horizontales
53
32.40
50.63
75.90
110.125
160.200
250
0,50
0,80
1
Canalisations verticales
2.70
2.70
2.70
Les installations doivent tenir compte des dilatations qu'elles peuvent subir. Aussi, des assemblages
coulissants, doivent être prévus dans les alignements droits pour absorber les variations linéaires
dues à la dilatation et au retrait des tubes.
2. MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX ET LA MISE EN OEUVRE DES
MATERIAUX
Les ouvrages seront exécutés d'après les plans et documents de base remis à l'entreprise.
Les plans d'architecture restent toujours la base de l'ouvrage, tous les dessins d'exécution devront s'y
conformer
Les dessins d'exécution et détails des ouvrages seront établis par l'Entrepreneur. Ces plans devront
faire apparaître les réservations dans les ouvrages en béton armé, les besoins en fluides, les
puissances électriques des appareils et toutes indications susceptibles d'intéresser les divers corps
d'état.
Les plans d'exécution devront être soumis avant tout début d'exécution de travaux ou d'installation,
à l'examen et approbation du Maître d'ouvrage, du Maître d'œuvre, du Bureau de Contrôle et du
Bureau d'Etudes.
Les travaux doivent être exécutés conformément aux normes en vigueurs.
PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES AUX CANALISATIONS
1) nettoyage
Avant la mise en oeuvre les canalisations sont nettoyées de tout corps étranger : grès de façonnage,
bouchons, ébarbures de coupe. Leurs sections d'extrémité sont alésées au diamètre réel.
2) joints de raccordements
Les joints en fibre, cuir, caoutchouc etc... Sont découpés régulièrement d'un seul morceau et leur
diamètre intérieur doit correspondre après serrage au diamètre intérieur de la canalisation.
Les matières utilisées pour assurer l'étanchéité des joints filetés ou des pièces de raccord en laiton
sur les appareils sanitaires doivent toujours permettre un démontage facile.
3) pose de canalisations
Les canalisations doivent être bien alignées dans les parties droites et correctement façonnées pour
éviter les flexions ou torsions à la pose.
Dans les parties à allure horizontale, dans les locaux habités, les canalisations d'eau forcée sont
posées avec une légère pente environ 0,002m par mètre et les canalisations d'eaux usées avec une
pente minimum de 0,020 m par mètre.
4) traversée des parois et planchers
Fourreaux
Le diamètre intérieur doit être supérieur d’au moins 1 cm au diamètre de la canalisation qu’il
protège.
Engravures
54
Lorsque les canalisations d'eau sous-pression et les évacuations sont posées dans une engravure,
elles sont obligatoirement en métal protégé efficacement contre la corrosion des matériaux de
contact. En outre, les canalisations véhiculant de l'eau chaude doivent être établies en vue de
ménager les effets de la dilatation. La pose est interdite dans les cas suivants :
 murs en béton caverneux ;
 vide intérieur de parois composites ;
 murs extérieurs de bâtiments d'épaisseur inférieure à 20 cm.
Parcours horizontaux
L'engravure horizontale est interdite sur une longueur supérieure à 1,60 m dans le cas de cloisons
pleines ou creuses d'épaisseur inférieure à 8 cm.
En outre quelle que soit l'épaisseur de la paroi, la pose horizontale est interdite à moins de 50 cm
au-dessous des appuis de poutres ou solives d'un plancher.
Cas de l'eau chaude
Sauf pour les parcours engravés inférieurs à 1,00 m, des précautions spéciales sont à prendre pour
assurer la dilatation dans la maçonnerie.
Derrière un revêtement céramique, la canalisation doit être de préférence isolée thermiquement. La
transmission des bruits est évitée ou affaiblie par les bouchements en matériaux inertes entre les
fourreaux et tuyaux dans la traversée de murs et de planchers, par serrage des tuyaux au moyen de
colliers munis de matière inertes, compressibles, par la fixation des pompes, éjecteurs, etc., au
moyen de dispositifs spéciaux (socles anti-vibratiles) et par l'interposition de joints souples dans le
raccordement de ces engins sur les canalisations.
Propagation des bruits
L'installation de plomberie sanitaire ne doit être la cause, ni de la production, ni de la propagation
de bruits dans le bâtiment.
5) Raccordements de tuyaux d'écoulement de différentes natures
Dans tous les cas toutes dispositions doivent être prises pour s'opposer au fluage du joint tant au
moment de la pose qu'en service.
Cette clause interdit en particulier tout emploi même partiel de matière putrescible ou oxydable.
3. POSE DES APPAREILS SANITAIRES
HORIZONTALITE
Les appareils sanitaires sont toujours posés de niveau.
Le niveau étant constaté :
Pour les lavabos par l'horizontalité du bord antérieur de la cuve ;
Pour les éviers par un bon d’écoulement obtenu par réglage à la pose ;
Pour les cuvettes des W.-C. par l'horizontalité des gorges latérales de la cuve.
SCELLEMENTS
55
Les appareils sanitaires sont fixés soit au mur, soit au sol.
FIXATION AU MUR
Cette fixation se fait sur consoles (norme NF D 11-110 ) par goujons filetés, à contre écrou et
scellement ou directement par vis sur taquets scellés ou chevilles tamponnées.
Les chevilles sont toujours en matière imputrescible.
Les scellements dans le béton et le béton armé sont exécutés au mortier de ciment.
Les têtes de vis ou les écrous sont isolés de la céramique par des rondelles en plomb ou en
caoutchouc.
Les consoles doivent être munies d'un dispositif immobilisant l'appareil.
FIXATION AU SOL
Lorsqu'un appareil est fixé au sol, cette fixation est réalisée par des vis en métal inoxydable fixées
sur des chevilles imputrescibles. Les têtes de vis sont isolées de la céramique comme ci-dessus.
Lorsque l'appareil est accolé à une paroi verticale, il doit être fixé à celle-ci pour éviter les
décollements.
ENCASTREMENTS
Lorsque la forme de l'appareil exige l'encastrement, celui-ci doit assurer le ruissellement des eaux
de la paroi verticale sur le bord de l'appareil pour qu'il y ait écoulement dans la cuve.
ADOSSEMENT A UNE PAROI ET JUXTAPOSITION DE BLOCS
Un joint plastique doit assurer l'étanchéité entre l'appareil et la paroi ou entre les blocs : ce joint ne
doit pas comporter de coupure sur la longueur ou la largeur d'un appareil, il doit résister sans
déformation à une température de 150° dans les cuisines et 100° dans les salles d'eau et ne pas être
détérioré par les produits d'entretien courant. Le joint peut être collé sur la paroi verticale.
ETANCHEITE DES JOINTS DE ROBINETTERIE SUR LA CERAMIQUE
Pour assurer sur la céramique l'étanchéité des joints de robinets, bondes ou raccords, ces joints sont
exécutés uniquement avec des rondelles de caoutchouc toilées ou non, bien calibrées, dont le
gonflement au serrage est obtenu par une rondelle galvanisée à cuvette.
B/ VENTILATION MECANIQUE CONTROLEE
1. DESCRIPTION DES VENTILATEURS DE VMC
Tous les ventilateurs seront construits pour les pressions et débits demandés aux pertes de charge du
réseau selon les cas.
Les tôles de la volute et le châssis seront suffisamment rigides pour empêcher toute vibration.
Sauf indication contraire, les ventilateurs seront équipés d'une turbine, ou aubes inclinés vers
l'arrière. Les paliers seront à billes ou lisses suivant l'utilisation.
Les turbines seront équilibrées statiquement et dynamiquement.
L'entraînement se fera par poulies à gorges et courroies trapézoïdales.
56
La vitesse réelle ne devra pas être supérieure de 5% par rapport à la vitesse prévue.
La tolérance sur le débit du ventilateur alimentant les installations sera de 10%.
Les ventilateurs devront fonctionner sans sifflements ou vibrations susceptibles de gêner les usagers
L'ensemble moto-ventilateur, sera boulonné sur un massif en béton dont le poids sera fonction de la
vitesse de rotation.
Ce massif sera posé sur des amortisseurs anti-vibratiles en nombre approprié
Les ventilateurs seront raccordés à l'aspiration et au refoulement par des manchettes souples classe
Feu M1, évitant toute transmission de vibrations.
Un carter en tôle galvanisée et un grillage protégeront l'ensemble poulies-courroies.
Chaque ventilateur devra comporter une plaque signalétique, fixée sur la volute.
2. CHOIX DES VENTILATEURS
Pour obtenir d'un ventilateur qu'il soit aussi silencieux que possible, il importe de le faire travailler
sous de faibles pressions et de faibles vitesses circonférencielles
Le point de fonctionnement sera sélectionné aussi proche que possible du rendement le plus élevé et
ne devra en aucun cas se trouver sur la partie gauche descendante de la courbe caractéristique. Le
ventilateur ne doit présenter aucun défaut de coaxialité.
Il sera également tenu compte du niveau de puissance acoustique des courbes de rendement.
Il sera utilisé une carcasse rigide et une turbine, avec les pales recourbées vers l'arrière bien
équilibrée statiquement et dynamiquement.
3. MISE EN ŒUVRE
Les ensembles moto-ventilateurs seront posés sur socle en maçonnerie par l'intermédiaire de plots
élastiques. Ils seront disposés de façon à être accessibles pour les entretiens de graissage, de tension
de courroies etc ...
Enfin, ils seront raccordés au réseau par l'intermédiaire de divergents éventuels ainsi
que des manchettes souples.
Quand ils seront installés à l'extérieur, il sera prévu une protection vis à vis des
intempéries.
Ventilateurs axiaux
Les ventilateurs axiaux seront soumis aux mêmes exigences que les ventilateurs centrifuges. Ils
seront munis d'aubes directrices et de prises d'air aérodynamiques.
Les moteurs peuvent être montés dans, ou en dehors du circuit d'air. L'entraînement sera assuré par
poulies et courroies trapézoïdales, protégées par un carter.
Accouplement par courroies
Toutes les courroies seront de type et de qualité approuvés par le BET et le BC. Les transmissions
par courroies seront conçues avec un facteur de charge égal à la moitié de la puissance du moteur.
Les plans d'exécution devront indiquer la puissance maximum transmissible par les courroies.
Les moteurs des ventilateurs entraînés par courroies devront être montés sur glissières.
En aucun cas, le nombre de courroies ne sera inférieur à 2 brins.
NOTA :
Les moteurs devront répondre à la Norme BS 170 ou 2613 et IEC publication N° 34-1. L'isolement
sera de la classe F.
57
4. DISTRIBUTION DE L'AIR
Le transport principal de l'air, des appareils aux locaux desservis, sera assuré par un réseau de
gaines réalisé en tôle d'acier galvanisée calorifugée et à basse pression.
la protection des gaine calorifugées sera prévu par gaines en tôle d’acier galvanisée de diamètre
approprié. Ces gaines seront de section quadrangulaire ou circulaire.
Gaine circulaire en tôle d'acier galvanisé
Les gaines circulaires seront agrafées longitudinalement, ou mieux, agrafées en hélice normalisée
par NF P 50 401.
Les épaisseurs varieront en fonction des diamètres selon la réglementation en vigueur.
Les raccordements se feront par des manchons ou des mamelons d'accouplement avec adjonction du
mastic au Néoprène et ruban adhésif imprégné de polyéthylène.
Mise en œuvre des gaines
Lors de l'exécution, une distance suffisante sera réservée entre les murs, l'ossature de l'ouvrage et
les gaines, afin de faciliter le calorifuge. les rayons des coudes seront toujours supérieurs à 1,5 D.
L'angle compris entre la paroi et la veine d'air sera toujours inférieur à 15° dans les changements de
direction. Les gaines reposeront sur des supports en acier inoxydable.
Les supports seront réglables avec des tiges filetées, munies d'écrous et de contre écrous pour
réglage en hauteur. Entre les supports et la gaine, il sera interposé un produit résiliant afin d'éviter
de transmettre les bruits à la structure.
Gaines souples
Le raccordement des gaines fixées au plénum de soufflage ou d'extraction se fera par gaines
souples.
5. ORGANES DE REGLAGE
Afin d'équilibrer les réseaux, il sera prévu des organes de réglage. Ces organes devront être
accessibles par un levier en dehors de la gaine.
6. BOUCHES D'EXTRACTION DE V.M.C.
Les pièces humides seront mises en dépression par rapport aux locaux climatisés, par la ventilation
mécanique contrôlée.
L'extraction se fera par des bouches auto- réglables, à forte perte de charge, raccordée sur un réseau
d'extraction, dont la tourelle d’extraction sera situé en terrasse.
ARTICLE 3 - PRESCRIPTIONS PARTICULIERES
1. POSE DES CHAUFFE-EAU ELECTRIQUES
VIDANGE DES APPAREILS
Les appareils doivent être installés conformément à la norme NF C 15-100 article 160.
Ils doivent pouvoir être purgés par un dispositif formant solution de continuité ou siphon avant
raccordement à la conduite d'eaux usées.
58
Cette purge peut être assurée par des appareils dits « Groupes de sécurité » à condition qu'ils soient
prévus pour cet usage.
CHAUFFE-EAU MURAUX
Espaces libres à réserver autour des appareils placés en position verticale. Cet espace est :
De 10 cm entre le dessus du chauffe-eau et le plafond ;
De 40 cm au-dessous du chauffe-eau ;
De 12 cm entre la paroi du chauffe-eau et la cloison, lorsque l'appareil est placé dans un angle.
FIXATION DES APPAREILS
Chauffe-eau de 8,15, 30 et 50 litres
Les chauffe-eau sont fixés dans les murs de 20 cm d'épaisseur minimum par 4 boulons de
scellements de longueur nécessaire et 10 mm de diamètre.
Dans le cas de parois de matériaux creux (blocs de ciment, briques, béton caverneux) ceux-ci sont
bouchés au mortier de ciment et il est créé un véritable ancrage dans les trous des matériaux.
Dans les cloisons de 12 à 20 cm d'épaisseur, les chauffe-eau de 30 à 50 litres ne doivent pas être
fixés directement sur la cloison.
On pourra par exemple fixer l'appareil sur des profilés métalliques ou des potelets en béton armé
encastrés dans le sol et le plafond.
RACCORDEMENT ELECTRIQUE
Il doit être conforme à la norme NF C 15-100.
2. PRESTATIONS DIVERSES
CANALISATIONS ENTERREES ET INACCESSIBLES
Les canalisations enterrées, sujettes à corrosion, doivent être protégées extérieurement par un ruban
de jute trempé dans du bitume chaud ou par un procédé équivalent (bandes adhésives DENSO).
Dans tous les cas, la canalisation ne doit pas être en contact avec une armature ou une ossature
métallique.
La mise en oeuvre par engravure est interdite dans tout élément porteur.
Les assemblages mécaniques sont interdits, dans tout tronçon enterré.
Dans le cas où la canalisation fait véhiculer de l'eau chaude, un gainage devra être prévu par
conséquent.
Avant d'être rendues inaccessibles, les parties de canalisation encastrées doivent être éprouvées à
une pression de 1,5 fois la pression maximale de service avec un minimum de surcharge de 5 bars.
LES TRAVERSES DES PLANCHERS ET MURS
Dans la traversée, la canalisation ne doit comporter aucun coude, ni déviation.
Toutes les canalisations autres que celles en fonte, qui traversent des murs, cloisons ou planchers
doivent être protégées par des fourreaux en tube plastique rigide de diamètre approprié.
Le fourreau doit faire saillie de 10 mm au moins sur la surface du sol fini, et de 5 mm ou moins sur
la surface du plafond fini.
59
A travers un joint de dilatation, les fourreaux doivent être distincts de part et d'autre du joint, et
avoir une section suffisante pour permettre le jeu des canalisations perpendiculaires à leur axe.
Les fourreaux doivent être bourrés par une tresse d'amiante passée à la graisse, et finie au mastic
plastique, dans le but d'éviter les transmissions de poussière et d'eau.
PERCEMENTS ET SCELLEMENTS
Les percements et les scellements ne doivent pas nuire à la résistance des éléments porteurs.
La nature des scellements ou rebouchages doit être appropriée aux ouvrages qui les subissent.
En particulier dans les sous-sols, cave, chaufferie et dans tous les lieux humides, les scellements et
les rebouchages doivent être faits en mortier de ciment.
Il est interdit de faire des percements ou des scellements dans des ouvrages comportant une
étanchéité.
SUPPORTS ET FIXATIONS
Les supports et fixations des canalisations doivent être inoxydables et facilement démontables.
Ils doivent être disposés à intervalles suffisamment rapprochés pour que les canalisations en acier
doivent être supportées tous les :
- 1, 50 m pour les D. inférieurs à 1 "
- 2,25 m pour les D. compris entre 1" et 1" 1/2
- 3,00 m pour les D. compris entre 2" et 70 mm intérieur
- 4,00 m pour les D. compris entre 70 mm et 100 mm intérieur
- 5,00 m à partir de 100 mm intérieur.
Les Supports des canalisations en cuivre, seront obligatoirement en cuivre, ou en laiton, ou en tout
autre métal ne créant pas de couple galvanique.
Les canalisations en P.V.C. sont maintenues par des colliers à fourche P.V.C. L'emploi de colliers
"ATLAS" est formellement interdit.
VISITE DES CANALISATIONS D'EVACUATION
Des bouchons de dégorgement et tampons hermétiques, selon les cas, doivent être placés en pied
des chutes, aux changements de direction, aux raccordements sur tous les parcours rectilignes de
plus de 10 mètres et en extrémité de tous les collecteurs.
Des regards de branchement sont prévus au niveau du RDCH.
DILATATION
Les effets de la dilatation des canalisations sont absorbés de préférence par le tracé même de ces
canalisations, à défaut, par des ouvrages spéciaux constitués par les lyres en tube lisse pour les
canalisations en acier.
Les ouvrages de scellement et d'ancrage de ceux-ci doivent tenir compte des contraintes maximum
provoquées.
Les canalisations en matière plastique sont munies de manchons de dilatation.
3. LES APPAREILS SAITANIRES
Les appareils sanitaires sont considérés comme défauts : l'écaillage, le filage, les feuillures
provoquées par grains de quartz, et des tolérances dimensionnelles supérieures à 3 %.
60
Toutefois un appareil sanitaire sera classé selon les défauts qu'il présente, en le classant clans les
choix A, B, C, définis dans les normes du DTU 60.1 Art. 2.2.
Les types de défauts qui seront pris en compte
- Défauts nuisant à la mise en oeuvre
- Défauts concernant l'utilisation
- Défauts intéressant l'hygiène
- Défauts intéressant l'aspect.
Toute pièce ne comportant pas l'indication de choix est considérées comme déclassée.
Les appareils sanitaires en céramique seront fabriqués soit en faïence émaillée, soit en porcelaine
vitrifiée.
La céramique doit satisfaire aux essais :
- de résistance aux variations de température
- de dureté de l'émail
- de continuité de la couche d'émail
La couche d'émail doit résister à l'attaque des acides, des alcalis et des produits d'entretien.
WC à l'Anglaise
Le WC à l'anglaise sera posé de niveau.
L'horizontalité sera constatée par celle des gorges latérales de la cuve.
Leur fixation au mur fixé sur des chevilles imputrescibles.
Les sièges à l'anglaise seront munis d'un coude siphonique, et seront équipés de bâti support avec
réservoir encastré et plaque de commande double.
Le mécanisme de chasse robuste et silencieux
Lavabo
Le lavabo doit être supporté une tablette ou des consoles, protégées contre l'action de l'eau.
Les charnières, paumelles et organes de verrouillage seront en matière résistant à la corrosion.
L'étanchéité de l'adossement au mur doit être assurée par un joint plastique non déteriorable par les
produits d'entretien courant.
Chauffe-eau
Il sera muni d'un groupe de sécurité et d'une jaquette calorifuge. Il sera fixé par système vis-écrou.
Evier
L'évier sera fixé sur un jambage en maçonnerie.
Le joint sera traité au mastic silicone.
Les vidages et siphons doivent être en accord avec l'EN 695 relative aux éviers.
4. LA ROBINETTERIE
Toute la robinetterie doit être conforme a la norme d 18-210
COMPORTEMENT CHIMIQUE ET HYGIENIQUE
Tous les matériaux en contact avec l'eau destinée à la consommation humaine ne doivent présenter
aucun danger pour la santé jusqu'à une température de 90°. Ils ne doivent engendrer aucune
61
altération de l'eau destinée à la consommation humaine, que ce soit au niveau de la qualité
alimentaire, de l'aspect, de l'odeur ou du goût.
Dans les limites recommandées par les normes et règlements en vigueur, les matériaux ne doivent
subir aucune altération mettant en cause le fonctionnement du robinet. Les parties soumises à la
pression doivent résister aux limites d'utilisation fixées par les normes et règlements en vigueur (10
bars). Les matériaux ne présentant pas une résistance suffisante à la corrosion doivent être protégés
contre celle-ci.
ETAT DES SURFACES APPARENTES
Les surfaces apparentes doivent répondre aux spécifications de la EN 248, pour les revêtements
électrolytiques Ni-Cr.
QUALITE DU REVETEMENT
Le revêtement doit répondre aux spécifications de la EN 248, pour les revêtements
électrolytiques Ni-Cr.
DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT DE LA ROBINETTERIE SANITAIRE AU RESEAU
D'ALIMENTATION
Robinetterie à corps apparent entretoisé :
Ecrou pour raccordement sur about fileté de la robinetterie (queue) de dimension G 1/2 B. Ce
dispositif est utilisé :
pour les robinets simples,
pour les robinets mélangeurs ou mitigeurs à corps apparent entretoisé montés sur paroi
horizontale.
Ecrou tournant solidaire du corps de la robinetterie. Le raccordement de la robinetterie se fait par un
écrou tournant de 3/4, la profondeur utile du filetage intérieur étant de 10,5 mm.
Les robinetteries peuvent être montées :
- sur paroi verticale avec des raccords droits ou excentrés.
- sur paroi horizontale avec des raccords articulés ou en une seule pièce.
RACCORDS POUR MONTAGE SUR PAROI VERTICALE
Rosace (cas particulier) : Dans le cas d'une rosace conçue pour recouvrir complètement le raccord
excentré, le dégagement de celle-ci doit être suffisant pour permettre le serrage et le desserrage de
l'écrou.
ROBINETTERIE A CORPS APPARENT JUMELE
Tubes rigides ou flexibles munis ou non d'un dispositif de raccordement : Ce dispositif de
raccordement est utilisé pour les robinets mélangeurs et mitigeurs à corps jumelé pour paroi
horizontale. Les tubes de raccordement peuvent être rigides ou flexibles, munis ou non de
dispositifs de raccordement.
Tubes rigides : Lorsqu'ils sont munis de dispositifs de raccordement, les tubes doivent être de
longueurs différentes. La différence de longueur (L1 ) doit être supérieure à 1,5 fois la longueur (L2
62
) de l'about fileté ; celui-ci doit être de dimension 1/2. Le tube le plus court est celui de l'eau chaude.
La longueur minimale des tubes est fixé à 250 mm, leur diamètre extérieur à 10 mm. Dans le cas
des baignoires, ce diamètre extérieur pourra être de 12 mm.
Tubes flexibles : Lorsque le raccordement est effectué par des flexibles, ceux-ci doivent être
terminés :
- par des écrous tournants (A),
- par un about fileté muni d'un méplat (dans ce cas, la tuyauterie doit comporter un écrou tournant)
(B),
- par un tube rigide de diamètre extérieur 10 mm et de longueur minimum 40 mm (C).
Ces tuyaux flexibles doivent avoir une longueur minimale de 350 mm (y compris la longueur du fût
du robinet). Ils doivent être aptes à l'emploi envisagé (avis technique,...).
Raccord couplé : Ce dispositif de raccordement est utilisé pour les robinets mélangeurs et
mitigeurs à corps apparent jumelé montés :
- sur paroi verticale,
- sur paroi horizontale.
Il est prévu, en particulier, pour l'utilisation des tubes en matériau de synthèse, mais peut convenir
également pour tubes cuivre.
Raccord coulissant (ou rapide) : Les abouts de raccordement de certains types de robinetterie, par
exemple robinetterie mélangeuse à corps caché pour paroi horizontale, peuvent être munis ou non
d'un alésage. Dans le cas d'un alésage pour raccordement coulissant (dit américain), les
dimensions N1 et N2 doivent être choisies conformément aux normes et règlements en vigueur.
DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT EN EAU DES ACCESSOIRES DE DOUCHE
Dans le cas où l'about de raccordement de la douchette est situé sur le robinet, ses dimensions
doivent être choisies conformément aux normes et règlements en vigueur.
Dans le cas où le raccordement à la douchette est indépendant du corps de la robinetterie (mitigeur à
corps caché monté sur paroi horizontale), le diamètre de raccordement doit être approuvé par le
BET.
POSE DES ROBINETTERIES
Les robinetteries et accessoires seront posés aux emplacements prévus, conformément aux normes
NF P 41.201, aux plans d’exécution approuvés, ainsi qu’aux indications des fournisseurs.
Toute la robinetterie sera installée de manière à être facilement accessible pour des raisons de
contrôle et d’entretien.
ARTICLE 4 - CONDITIONS A GARANTIR
APPROBATION DES INSTALLATIONS
Les installations seront réalisées de telle manière qu'elles soient réceptionnées sans réserve par les
organismes contrôleurs du distributeur et du Maître d’ouvrage.
63
ETANCHEITE DES RESEAUX
Les réseaux d'alimentation resteront étanches dans les limites de pression maximum régnant dans
les conduites de distribution.
EVACUATION
Les évacuations seront réalisées de telle sorte que les débits probables d'eau puissent s'écouler sans
basculement de siphon ni désordre jusqu'au réseau d'assainissement extérieur existant.
ARTICLE 5 - ESSAIS ET CONTROLE
Les essais et contrôles ont pour objet de vérifier la conformité des travaux aux exigences des
règlements et normes en vigueur et celles du présent cahier des charges.
Le Maître d’Ouvrage ou le BET pourront exiger pour les matériaux et appareils ne faisant l'objet
d'aucune normalisation ou certification des essais permettant de vérifier les performances exigées, à
réaliser par un laboratoire indépendant.
Les frais des opérations de contrôle et essais sont à la charge de l’entrepreneur.
Ces essais et contrôles sont exécutés à la fin des travaux, lors des opérations de réception.
L’entrepreneur fournira tout le matériel, les instruments, la main d’œuvre et le personnel qualifié
pour effectuer les essais nécessaires. Toutes les installations seront essayées aux conditions les plus
critiques.
Toutefois, pour les parties, sous-ensembles ou appareils fabriqués ou préfabriqués en usine ou en
atelier de chantier, des essais réalisés en usine ou en atelier de chantier, prouvant des performances
au moins équivalentes à celles spécifiées dans le présent cahier des charges, peuvent s'y substituer.
Contrôles et essais à réaliser.
ETANCHEITE
Réseaux de distribution (eau chaude et froide)
La partie du réseau essayée est remplie d'eau froide et purgée. Les robinets d'arrêt situés dans cette
partie sont maintenus ouverts.
L'essai peut être effectué en une seule fois sur l'ensemble du réseau, ou en plusieurs fois, sur des
parties pouvant être isolées.
La pression d'essai est de 10 bars ou de 1,5 fois la pression de service si le résultat du calcul donne
une valeur supérieure à 10 bars.
Elle est appliquée et maintenue à l'aide d'une pompe d'épreuve ou de tout autre système équivalent.
La durée du maintien à la pression d'essai est égale au temps nécessaire à l'inspection de l'ensemble
du réseau, avec un minimum de 2heures. Fait l'objet de cet essai l'ensemble des canalisations de
distribution d'eau chaude et d'eau froide.
Un examen visuel de la canalisation en essai doit permettre de ne déceler aucune fuite d'eau.
Réseaux d'évacuation (eaux usées et eaux vannes)
Fait l'objet de cet essai l'ensemble des canalisations d'évacuation des eaux usées et des eaux vannes.
L'essai consiste à faire s'écouler l'eau dans chacun des appareils raccordés au réseau et à observer
visuellement la partie visible de la canalisation d'évacuation le desservant.
De plus, les collecteurs d'allure horizontale, d'un diamètre intérieur supérieur à 110 mm seront mis
en charge en eau froide, à une pression voisine de 0,1 bar (1 m de colonne d'eau), pendant le temps
nécessaire à leur inspection.
64
Aucune fuite ne doit être décelée.
Lorsque le réseau comporte des exutoires, la pression de mise en charge est limitée à la pression
autorisée par la hauteur desdits exutoires, au-dessus du collecteur.
FONCTIONNEMENT
Les essais de fonctionnement sont effectués à la pression de distribution générale de l'eau au
moment de l'essai, après réglage des surpresseurs ou réducteurs éventuels, l'installation étant
alimentée par les branchements définitifs en eau et en énergie.
Ces essais nécessitent les conditions suivantes :
- les branchements définitifs sont en place,
- l’entreprise fait son affaire des consommations nécessaires aux essais.
FONCTIONNEMENT DES APPAREILS PRIS SEPAREMENT
Font l'objet de cet essai tous les appareils que comporte l'installation.
Il faut entendre par appareil :
- les appareils d'utilisation en général,
- les réducteurs,
- les appareils de production d'eau chaude etc.
En ce qui concerne les appareils d'utilisation en général (sauf WC), il est vérifié qu'en manœuvrant
le ou les robinet(s) et le dispositif de vidage, les alimentations en eau chaude et en eau froide,
l'étanchéité de la bonde lorsqu'elle existe, et la vidange sont réalisées.
En ce qui concerne les WC, une observation du réservoir et de la cuvette permet de vérifier
l'absence de fuite et une manœuvre du système de chasse permet de vérifier que son fonctionnement
est possible et que l'eau s'évacue.
En ce qui concerne les réducteurs, les appareils de production d'eau chaude, etc., les vérifications
sont purement qualitatives sauf pour :
- le contrôle des valeurs de pression après détente à l'exception des matériels préréglés en usine ;
- le contrôle des valeurs mesurées, indiquées par les appareils de mesure installés à demeure
(pressions, débits ...).
ARTICLE 6 - RESPONSABILITES - GARANTIES - RECEPTIONS
GENERALITES
Nonobstant les études préalables du BET et l'approbation des documents de l'entreprise (notes de
calculs et plans d'exécution), ainsi que les réceptions des ouvrages et leurs essais, la responsabilité
de l'entreprise n'en est pas diminuée pour autant, l’entreprise est le seul et unique responsable de son
installation.
Les garanties impliquent :
le remplacement ou la réparation des matériels pendant la période de garantie, située entre la
réception provisoire et la réception définitive, s'il est reconnu par le B.E.T. que la détérioration des
dits matériels relève du fait de ce matériel et de son installation par l'entreprise, à l'exclusion des
65
détériorations du fait du Maître d'ouvrage pour non respects des consignes de maintenance remises
par l'entreprise, lors de la réception provisoire.
les études nouvelles à sa charge, s'il y a lieu.
la main d'œuvre nécessaire.
les frais annexes pouvant découler de ces interventions au titre de garanties.
Les délais des interventions ou garanties ne devront pas excéder 24 heures en cas d'arrêt de parties
des installations, ou en cas de fonctionnement empêchant l'utilisation normale des locaux.
L' entreprise demeure seule responsable des dommages ou accidents causés aux biens et aux
personnes au cours, ou après l'exécution des travaux résultant de son propre fait ou de celui du
personnel mis à sa disposition.
L'entreprise s'engage en ce qui la concerne, ainsi qu'en ce qui concerne ses sous-traitants et
fournisseurs, elle est en possession des licences nécessaires pour les systèmes procédés ou objets
employés garantissant le Maître d'ouvrage contre tout recours qui pourrait être exercer à ce sujet par
des tiers.
RECEPTIONS
Réception provisoire
Avant la réception provisoire, l'entreprise procédera à tous les essais nécessaires d'étanchéité, de
puissance de débits et de pression, de manière à ce que les agents du B.E.T. chargés de procéder à la
réception des installations puissent opérer normalement lors du fonctionnement complet des
installations.
S'il en était autrement, toute visite supplémentaire des agents du BET serait à la charge de
l'entreprise (vacations, frais divers de déplacement et de séjour)
A la réception provisoire seront vérifiés :
les caractéristiques, qualités et conformités des fournisseurs
les règles de mise en œuvre
la conformité avec les règlements
Réception définitive
La réception définitive ne pourra avoir lieu qu'après un fonctionnement normal des installations
d'une durée d'une année, soit depuis la date de la réception provisoire.
A la réception définitive seront vérifiés :
l'état des fournitures et travaux
le fonctionnement des installations
les résultats des essais des installations et des réglages effectués pour répondre aux conditions
imposées
ARTICLE 7 - PLANS D'EXECUTION ET DE DETAILS
Sur la base des plans d'architecture et des plans de principe des installations joints au dossier
d'Appel d'Offres, l'entrepreneur du présent lot aura à présenter, pour examen, et approbation du
Maître d'œuvre, avant toute commande ou exécution, les plans de ses installations.
Ces plans devront être établis à une échelle minimale de 1/50ème pour les plans d'ensemble et à
l'échelle de 1/20 pour les détails.
Les plans d'ensemble comporteront la légende du matériel, et seront cotés conformément à
l'ossature en béton réalisée (dans le cas où ceux ci le seraient) ou aux plans d'architecture.
66
Il sera établi des plans de détails divers pour :
les ouvrages de génie civil
les installations électriques avec les schémas unifilaires
Les installations de distribution et d'évacuation ainsi que les réservations dans les ouvrages en
maçonnerie
Des détails divers permettant la mise en œuvre de l'ensemble du matériel du présent lot
ARTICLE 8 - PLAN DE RECOLLEMENT
Tous les plans de recollement seront visés par le BET ; sur ces plans seront mentionnés les
éléments suivants :
- Les appareils avec leur puissance énergétique
- Les circuits d’eau (débit et diamètre)
ARTICLE 9 - ASSISTANCE TECHNIQUE - DOCUMENTATION
L'Entrepreneur adjudicataire du présent lot devra l'assistance technique au Maître de l'ouvrage de
toutes les installations faisant l'objet du présent lot.
Il devra prévoir dans ses prix unitaires la formation du personnel d'entretien chargé du
fonctionnement des installations, à la demande du Maître d'ouvrage.
Lors de la réception provisoire, il sera remis au Maître de l'ouvrage les documents nécessaires
concernant les installations réalisées et le matériel en place en cinq exemplaires.
II- CAHIER DE DEFINITION DES PRIX (C.D.P) / LOT N° 1
SERIE 100 : REVÊTEMENTS SOLS ET MURS
Les revêtements des sols devront répondre aux prescriptions fixées au D.G.A. et notamment pour
les tolérances admises : 1 millimètre de flèche sur une longueur de 2 mètres (Art. 132 du D.A.G.).
Les prix de revêtement de sols comprennent toutes les sujétions de main-d’œuvre, de fourniture et
de mise en œuvre. Aucune plus-value ne sera accordée pour finition autour des éléments en béton,
métalliques ou autres matériaux faisant saillie du sol (potelets ou support de garde-corps, pièces
d’ancrage des éléments de chauffage, de climatisation ou d’électricité, etc.…).
Durant toute la durée du chantier, l’entrepreneur assurera la parfaite protection de ses ouvrages de
revêtements.
L’entrepreneur assurant la protection de ses ouvrages, sera tenu pour seul responsable des
dégradations qui pourraient survenir à ses ouvrages, et devra reprendre à ses frais toutes parties
d’ouvrages dégradées.
PRIX N° 101 : REVÊTEMENTS DES SOLS
PRIX N° 101.1 : REVÊTEMENT SOL EN CARREAUX GRÈS CÉRAME
Fourniture et pose de revêtement de sol en grés cérame de premier choix, aspect minéral, finition
mate, découpe laser et de couleur uniforme au choix du maitre d’ouvrage
Le prix comprenant :
- Grattage, dégraissage et dépoussiérage à l’aspirateur industriel, nettoyage du support,
67
-
-
Application d’un primaire d’accrochage,
Ragréage (surfaçage) du support, le type de produit de ragréage adapté à la nature
du support, au classement UPEC du revêtement et à la température au moment de
l’exécution.
Ponçage pour enlèvement des traces de bulles et de fluage
Traitement de seuil avec les autres types de revêtements
Les plinthes en grés cérame de 7 à 10 cm de hauteur et devront être découpées au laser, même
nature, aspect et couleur que les revêtements de sol sauf indications contraires.
Toute plinthe mal coupée sera reprise.
Le produit de surfaçage devra avoir un avis technique favorable du CSTB pour ces conditions
d’emploi.
Pose collée avec une colle ayant un avis technique.
En aucun cas, il ne pourra être demandé une éventuelle plus value pour la préparation des supports
existants due à une mauvaise reconnaissance des travaux préparatoires nécessaires.
L'entrepreneur devra assurer la protection des revêtements jusqu'a la fin des travaux, le nettoyage et
lavage intégral de ce revêtement.
Après exécution de la pose, les joints au ciment blanc, teintés à la demande, devront être faits avant
le séchage du mortier de pose (au moins en fin de chaque journée). L'entrepreneur devra prévoir
dans ses prix, toutes les sujétions de pose et d'exécution telles que gorges, coupes droites ou biaises,
angles, chutes, casses etc..
Les carreaux sont réceptionnés par la maîtrise d’ouvrage dans leurs paquets fermés pour
l’attestation de premier choix. De plus, l’entrepreneur remettra au BET l’attestation du classement
UPEC délivrée par le fournisseur.
Ce prix comprend aussi une étanchéité légère.
L’ensemble sera exécuté conformément aux plans et détails du maitre d’ouvrage, aux règles de l’art,
aux normes en vigueur et aux recommandations de DTU.
Ouvrage payé au mètre carré réel, y compris décapage du revêtement existant et toutes sujétions
d'exécution en petites parties ou surfaces horizontales, verticales ou inclinées: seuils, contre seuils,
marches, contre marches et retombées ainsi que tous les ouvrages nécessaires à la bonne finition du
revêtement.
PRIX N° 101.2 : REVÊTEMENT SOL EN PARQUET CHENE MASSIF
Fourniture et la pose d’un revêtement en parquet de chêne massif de 12mm d’épaisseur, de classe
d’usage C31 et de largeur suivant détails maitre d’ouvrage. L’exécution des travaux doit être
conforme aux DTU 51.1 et normes en vigueur.
Le prix comprenant :
- dépose du revêtement souple existant,
- nettoyage du support,
- application d’un primaire d’accrochage,
- ragréage (surfaçage) du support, le type de produit de ragréage adapté à la nature du support,
à la nature du revêtement et à la température au moment de l’exécution. Ce produit devra
avoir reçu l’avis technique favorable du CSTB pour ces conditions d’emploi.
Compris aussi traçage, mise à niveau, coupes, collage en plein, ponçage, mise en teinte, application
d'un fond dur vitrification, barres de seuil et d'arrêt et couvre-joints (adaptés à l'épaisseur du
68
parquet) et tout accessoire de finition, plinthes en chêne massif de 10mm d’épaisseur et de hauteur
suivant indication maitre d’ouvrage.
Le produit de surfaçage et la colle devront avoir un avis technique favorable du CSTB.
Ouvrage payé au mètre carré y compris fourniture, coupes, chutes, colle, pose, finitions, protection
jusqu’à la réception provisoire et toutes sujétions.
PRIX N° 101.3 : REVÊTEMENT SOL EN MOQUETTE EN DALLE
Fourniture et pose d’un revêtement de solen moquette en dalles de 50x50 cm dans la gamme
BOLERO de chez BALSAN ou similaire.
Le prix comprenant :
- dépose du revêtement souple existant,
- nettoyage du support,
- application d’un primaire d’accrochage,
- ragréage (surfaçage) du support, le type de produit de ragréage adapté à la nature du support,
à la nature du revêtement et à la température au moment de l’exécution. Ce produit devra
avoir reçu l’avis technique favorable du CSTB pour ces conditions d’emploi,
Pose collée en plein, avec une émulsion acrylique compatible avec la nature du revêtement de sol, et
préconisée par le fabricant.
Compris aussi plinthes en sapin blanc de 10mm d’épaisseur et de 8cm de hauteur, peinture pour
plinthes.
Caractéristiques techniques :
Aspect velours (polyamide 100%)
Velours antistatique ≤ 2KV
Epaisseur totale 8mm NF ISO 1765
Epaisseur velours : Minimum 5mm
Densité 197 200 points/m2
Jauge-serrage 1/10e – 50 NF ISO 1763
Stabilité dimensionnelle ≤ O,2% NF EN 986
Classé anti-feux Bfl – S1
Classe d’usage : 33 (Usage intensif)
Le modèle sera au choix du maitre d’ouvrage dans la gamme du fabricant (plusieurs teintes
pourront être choisies pour l’ensemble du projet).
Ouvrage payé au mètre carré y compris fourniture, coupes, chutes, colle, pose, finitions, protection
jusqu’à la réception provisoire et toutes sujétions.
PRIX N° 102 : REVÊTEMENT MURAL
PRIX N° 102.1 : REVÊTEMENT MURAL EN CARREAUX GRES CERAME
Fourniture et pose de revêtement mural, en carreaux de grés cérame d’importation de premier choix
coupés au laser, aspect minéral, de finition mate et de couleur uniforme au choix du maitre
d’ouvrage.
- Le support doit être parfaitement propre et humidifie.
- Les carreaux doivent être trempes plus ou moins longtemps avant la pose dans un récipient d'eau
propre.
69
- 24 heures après la pose des carreaux, les joints sont remplis par un coulis de ciment pur. Le
revêtement est ensuite lave a grande eau pour faire disparaître toute trace de ciment.
- La surface du revêtement doit être parfaitement plane. Une règle de 2 m promenée en tous sens ne
doit pas faire apparaître de différence supérieure à 2 mm.
- Il ne doit pas y avoir dans les carreaux de défauts apparents, de différences de nuances trop
accentuées.
Échantillons à soumettre pour approbation à la maîtrise d’œuvre.
Localisation pour différents sites suivant plans maitre d’ouvrage.
Ce prix comprend aussi une étanchéité légère.
L’ensemble sera exécuté conformément aux plans et détails du maitre d’ouvrage, aux règles de l’art,
aux normes en vigueur et aux recommandations de DTU.
Ouvrage payé au mètre carré, y compris toutes sujétions telles que coupes droites ou biaises, chutes,
bords arrondis, etc.,
PRIX N° 102.2 : REVÊTEMENT MURAL EN PAILLE JAPONAISE
Fourniture et pose de paille japonaise (naturelle), le papier peint sera choisi parmi la gamme SID ou
BAC de chez NOBILIS ou équivalent.
Tous les travaux seront exécutés avec le plus grand soin selon les règles de l'art.
Avant l'application des papiers, les surfaces devront être débarrassées de toutes souillures
apparentes, taches d’humidité, de moisissures, d’huiles et autres et préparés comme indiqué
ci-après :
Ponçage, brossage, égrenage, impression et rebouchage
Encollage suivant prescription et type de colle préconisée par le fabricant.
Les papiers seront émargés avant collage et seront posés à joint vif y compris coupes hautes, basses
et toute découpe pour prise de courant, interrupteur et autres appareils.
Les parties métalliques, têtes de clous, etc. devant être recouvertes, recevront au préalable une
protection contre la corrosion, qui ne devra en aucun cas tacher le papier.
Les traces de colle sur les appuis, chambranles, plinthes, etc., seront nettoyées immédiatement et
avant prise à l'éponge humide.
L'entrepreneur doit une garantie de 2 ans conformément au DTU n°59.4.
L’ensemble sera exécuté conformément aux plans et détails du maitre d’ouvrage, aux règles de l’art,
aux normes en vigueur et aux recommandations de DTU.
Ouvrage payé au mètre carré, y compris toutes sujétions de mise en œuvre.
PRIX N° 102.3 : REVÊTEMENT MURAL EN PAPIER PEINT
Fourniture et pose de papier peint choisi parmi la gamme Hopsack wallpaper de chez
VILLANOVA ou équivalent.
Tous les travaux seront exécutés avec le plus grand soin selon les règles de l'art.
Avant l'application des papiers, les surfaces devront être débarrassées de toutes souillures
apparentes, taches d’humidité, de moisissures, d’huiles et autres et préparés comme indiqué ci-après
:
Ponçage, brossage, égrenage, impression et rebouchage
Encollage suivant prescription et type de colle préconisée par le fabricant.
Les papiers seront émargés avant collage et seront posés à joint vif y compris coupes hautes, basses
et toute découpe pour prise de courant, interrupteur et autres appareils.
Les parties métalliques, têtes de clous, etc. devant être recouvertes, recevront au préalable une
protection contre la corrosion, qui ne devra en aucun cas tacher le papier.
70
Les traces de colle sur les appuis, chambranles, plinthes, etc., seront nettoyées immédiatement et
avant prise à l'éponge humide.
L'entrepreneur doit une garantie de 2 ans à dater du jour de la réception.
Ouvrage payé au mètre carré, y compris toutes sujétions de mise en œuvre.
PRIX N° 102.4 : HABILLAGE EN BOIS SIMILAIRE A L’EXISTANT
Fourniture et pose de placage en bois toute hauteur, essence et pose identiques à l’existant.
Exécution conforme aux détails du maitre d’ouvrage, le système de fixation de l’habillage doit être
compatible avec le support
Ouvrage paye au mètre carré y compris ossature (chevrons en bois) de fixation, vis, et toutes
sujétions aux prix suivants :
PRIX N° 102.4.a : HABILLAGE DES POTEAUX
PRIX N° 102.4.b : HABILLAGE DES CLOISONS
PRIX N° 102.5 : HABILLAGE EN BOIS CHENE
Fourniture et la pose d’un ensemble de panneaux en bois constitué de :
 Lambourdage vertical et horizontal en bois raboté,
 Panneaux
en
bois
plaquer
de
5mm
d’épaisseur :
- Placage bois sur une seule face, essence : chêne, vernis selon choix du maitre
d’ouvrage,
Finition
:
au
choix
du
maitre
d’ouvrage.
présent lot et plans de détails du maitre d’ouvrage,
 Assemblage et montage des panneaux selon détails et indication du maitre d’ouvrage,
Le présent prix comprendra également :
 Les découpes ou réservations pour appareils, lustrerie, fentes de reprise d’air, etc.
 Moulures en bous chêne massif.
 Réalisation de motif décoratif suivant détail maitre d’ouvrage.
 Échantillons à soumettre à l'approbation du maître d'Ouvrage et du maître d'œuvre.
 Les joints creux ou inox au choix du maitre d’ouvrage.
Ouvrage payé au mètre carré y compris, fourniture, joints creux, pose, couvres joints, fixation
conformément aux plans et détails du maitre d’ouvrage, vernis, nettoyage, protection jusqu’à la
réception provisoire des travaux et toutes sujétions de mise en œuvre.
PRIX N° 103 : DIVERS
PRIX N° 103.1 : COUVRE JOINT VERTICAL
Fourniture et pose de couvre joint vertical identique à l’existant de largeur conforme aux détails du
maitre d’ouvrage.
Echantillons et fiches techniques à remettre pour approbation avant approvisionnement des
produits.
71
Ouvrage payé au mètre linéaire y/c fourniture, préparations, coupes, chutes, pose, fixation,
nettoyage et toutes sujétions.
PRIX N° 103.2 : COUVRE JOINT HORIZONTAL
Fourniture et pose de couvre joint horizontal identique à l’existant de largeur conforme aux détails
du maitre d’ouvrage, encastré dans le revêtement des murs et plafonds (enduits, plaques de plâtre,..)
Echantillons et fiches techniques à remettre pour approbation avant approvisionnement des
produits.
Ouvrage payé au mètre linéaire y/c fourniture, préparations, coupes, chutes, pose, fixation,
nettoyage et toutes sujétions.
SERIE 200 : FAUX-PLAFOND
PRIX N° 201 : FAUX-PLAFONDS EN STAFF LISSE
Ce prix rémunère l’entreprise pour la dépose du faux-plafond existant et la réalisation d’un nouveau
faux-plafond, horizontal réalisé en plaques de staff lisse suspendues avec suspentes de 18 mm
d’épaisseur galvanisées à chaud et enrobées de plâtre et filasse, y compris armatures éventuelles.
Les joints des plaques seront repris au plâtre fin, puis il sera fait application d’une couche
supplémentaire d’enduit de finition pour une planimétrie parfaite du faux-plafond. Les arêtes
devront être parfaitement rectilignes.
Le prix remis par l’Entrepreneur devra comprendre toutes les sujétions d’exécution nécessaires,
telles que coupes, angles, façon arêtes, petites surfaces, fixations, façon de raccordement des parties
horizontales et verticales, raccordements aux cloisons adjacentes, calfeutrements, décrochements,
retours, retombées, gorges arrondies, joints en retrait, joints creux, etc.
L’entreprise doit tenir compte dans son offre le surcoût éventuel pour réaliser les trappes de visite,
de différentes dimensions, au droit des appareils de climatisation installés sous les faux plafonds,
ainsi que l’exécution des réservations de toutes dimensions nécessaires pour la mise en place des
articles relatifs au lot fluides et électricité (appareils, lustreries, grilles et bouches de climatisation,
fentes de reprise d ‘air, trappes de visite, ventouses pour VMC etc.), qu’elle qu’en soit le nombre
après traçage des réservations par les entreprises chargées des autres corps d’état.
Elle doit réaliser les réservations, conformément aux plans de repérage des lots fluides et électricité,
et le renforcement de la structure porteuse du faux plafond ainsi que la fourniture et la mise en
œuvre de la structure des trappes de visite, en cornières galvanisées à chaud, conformément aux
détails du maitre d’ouvrage.
L’entreprise doit fournir un plan de calepinage au maitre d’ouvrage pour validation, avec tous les
détails d’exécution des points singuliers (joints creux, jonctions avec tous types de cloisons, trappes
de visite et détails de renforcement).
Le plan d’exécution de l’entreprise doit faire la synthèse de repérage de l’ensemble des articles qui
seront apparents dans le faux plafond : lustrerie, trappes de visite, grilles, bouches etc. en
concertation avec les lots fluides et électricité y compris ceux qui nécessitent pas une réservation.
L’ensemble sera exécuté conformément aux plans et détails du maitre d’ouvrage, aux descriptif cihaut, aux règles de l’art, aux normes en vigueur et aux recommandations de DTU.
72
Ouvrage payé au mètre carré à la surface de faux-plafond projeté au sol y compris dépose,
fourniture, joints, trappes, renforcement de la structure porteuse et toutes sujétions de finition et de
mise en œuvre.
SERIE 300 : PEINTURE
Nota : Avant l'exécution des travaux, l’entrepreneur doit s’assurer de l’état et de la qualité des
subjectiles.
Si des anomalies provenant d’un mauvais état de support et survenant postérieurement à
l’application des systèmes de peintures la responsabilité de l’entreprise sera entièrement engagée.
Par conséquent, le peintre est tenu à réceptionner l’état des supports avant de définir la nature, la
composition des systèmes de peinture et celle des traitements à réaliser.
L’entrepreneur doit soumettre au Maître de l’Ouvrage pour avis et approbation éventuelle les fiches
techniques des produits à utiliser, la composition des systèmes, les préparations de surface, le mode
d'exécution et ce, en tenant compte de l’état des supports, de leur nature, de la destination des
produits (intérieur ou extérieur) et de l’aspect architectural recherché.
Les couleurs et teintes, une fois choisies et arrêtées par le maitre d’ouvrage, doivent être respectées
et conformes aux échantillons témoins conservés.
Tous les produits de peinture seront de 1er choix.
Les prix remis par l'Entrepreneur comprendront toutes fournitures nécessaires, poses, scellements,
encastrements, ajustages et d'une façon générale toutes sujétions d'exécution.
PRIX n° 301 : PEINTURE INTERIEURE
PRIX N° 301.1 : PEINTURE VINYLIQUE EN INTERIEUR SUR MURS ET PLAFONDS
Sur différents supports : ciment ou plâtre.
Teinte à soumettre pour approbation à la Maîtrise d'Œuvre.
Les travaux de peinture seront exécutés comme suit :
1/ Préparation des fonds :
 Ponçage au papier abrasif n° 40 ou 60 pour supprimer les souillures et la poussière,
 Epoussetage des supports,
 Application d’une couche d’impression fixatrice et isolante,
 Application d’une couche d’impression selon la porosité du support,
 Rebouchage à l'enduit,
 Egrenage de l’enduit au papier de verre fin et époussetage,
 Ratissage à l'enduit,
 Ponçage général de l'enduit,
 Epoussetage soigné.
2/ Finition :
 Application de deux couches de peinture vinylique, livrées prêtes à l'emploi, croisées,
passées au rouleau conformément aux recommandations du fabriquant.
Ouvrage payé au mètre carré fini en parfait état y compris fournitures, façon, échafaudages,
préparation, nettoyage et toutes sujétions de mise en œuvre.
73
SERIE 400 : MENUISERIE BOIS ET ALUMINIUM
Nota : Pour l’appréciation des prestations incluses dans les travaux de dépose et repose des
existants, l’entrepreneur est tenue de visiter les lieux afin de se rendre compte de l’importance des
travaux de réaménagement et toutes les difficultés d’exécution en main d’œuvre ou en matériel qu’il
pourrait rencontrer. L’entrepreneur devra au préalable connaître toutes précisions et indications
nécessaires quant à l’emplacement et la désignation des ouvrages à déposer. Après remise des
offres, aucune réclamation quand aux difficultés d’exécution et l’importance des travaux de cette
rubrique ne sera recevable.
PRIX N° 401 : CLOISONS LEGERES
PRIX N° 401.1 : CLOISONS EN PLAQUES DE PLATRE
Cloisons doubles de distribution intérieure non porteuses, planes ou courbes, en plaques de plâtre
BA13 standard de marque PLACOPLATRE, KNAUF, LA FARGE ou équivalent, de dimensions
conformément aux plans du maitre d’ouvrage. Les plaques seront montées sur l’ossature métallique
préconisées dans le cahier de charges du produit approuvé par l’avis technique correspondant. Les
cloisons auront une épaisseur finie de 72mm soit une ossature de 48/50 mm d’épaisseur et deux
plaques en BA13, de 25mm d’épaisseur totale. Une isolation en panneaux de laine de roche de
50mm d’épaisseur sera disposée entre les plaques pour renforcer les caractéristiques acoustiques de
la cloison.
Les cloisons doivent assurer un indice d’affaiblissement acoustique de 39dB au minimum.
Le prix comprend :
-
La mise en place de toutes les dispositions de protection des ouvrages finis (revêtements,
faux plafonds et enveloppe extérieure),
-
La fourniture et la mise en place de l’échafaudage, nécessaire à l’exécution des travaux.
-
Le traçage des emplacements des cloisons au sol et au faux plafond,
-
L’ossature métallique : rails et lisses avec montants doubles espacés entre 60 cm et 40cm (en
fonction de la rigidité recherchée) y compris les éléments de renforcement nécessaires pour
les réservations diverses et l’accrochage des objets lourds et légers,
-
La fourniture de la visserie et chevilles de fixation en fonction de la nature des supports et
conformément au cahier de charges approuvé par l’avis technique du produit utilisé,
-
Blocage de la structure verticale de la cloison (tête de cloison),
-
Raidissement des extrémités libres (verticales et horizontales),
-
La fourniture et la pose des bandes résilientes sous les rails bas et haut des cloisons,
-
la fourniture et la mise en œuvre des joints d’étanchéité aux jonctions hautes, basses et
latérales des cloisons avec les autres ouvrages,
-
Bande à joint, entre plaques et aux angles rentrant (croisements verticaux et horizontaux), y
compris enduit de mise à niveau conformément à l’avis technique,
-
Raccordement aux poteaux et autres cloisons,
-
La fourniture et la pose, d’une isolation en panneaux de laine de roche de 50mm d’épaisseur,
74
-
Réalisation des saignées et réservations pour différents réseaux,
-
Le calfeutrement des réservations des lots techniques. Ce calfeutrement doit assurer
l’étanchéité acoustique avec les locaux adjacents,
-
Bande d’angle pour renforcer les angles saillant et rentrant y compris enduit de mise à
niveau conformément à l’avis technique,
-
Le renforcement au niveau des ouvertures (portes, trappes etc.) et des charges lourdes,
-
La réalisation des fentes pour l’extraction ou le soufflage pour le lot fluides,
-
Les travaux de finitions des ouvrages non déposés aux droits des jonctions,
-
La mise en œuvre doit être conforme au DTU 25.41, à la notice technique du produit et aux
normes en vigueur. Les réservations techniques (lustrerie, interrupteurs, bouches de
soufflage et de reprise, etc.) sont à la charge du présent lot et doivent être réalisées avec le
matériel adéquat indiqué dans le cahier de charges approuvé par l’avis technique du produit,
-
Les plaques doivent être posées au moins à 5mm du sol pour prévenir la remontée
d’humidité. Le vide doit être rempli avec un produit élastomère de première catégorie.
Ouvrages payés au mètre linéaire y compris fournitures (plaques de plâtre, isolant, ossature),
échafaudage, dispositions de protection des ouvrages déjà réalisés, coupes, chutes, renforcements,
accessoires (enduit à joint, bande à joint, bande de plâtre, mastic acoustique, visserie), réservations
pour lots techniques avec calfeutrement et toutes sujétions de mise en oeuvre.
PRIX N° 401.2 : CLOISONS EN PLAQUES DE PLATRE HYDROFUGE
Ce prix rémunère la fourniture et la pose de cloisons en plaques de plâtres type BA13
HYDROFUGE de marque PLACOPLATRE, KNAUF, LA FARGE ou équivalent suivant le même
descriptif que le prix n° 401.1. L’exécution sera conforme aux plans et détails du maitre d’ouvrage.
Ouvrages payés au mètre linéaire y compris fournitures (plaques de plâtre, isolant, ossature),
échafaudage, dispositions de protection des ouvrages déjà réalisés, coupes, chutes, renforcements,
accessoires (enduit à joint, bande à joint, bande de plâtre, mastic acoustique, visserie), réservations
pour lots techniques avec calfeutrement et toutes sujétions de mise en oeuvre.
PRIX N° 401.3 : DEPOSE ET REPOSE DE CLOISONS AMOVIBLES DOUBLE VITRAGE
AVEC STORES INTEGRES
Dépose et repose de cloison amovible existante à panneaux vitrés à double vitrage, comprenant des
stores vénitiens dans les modules de vitrage.
Les prestations de déplacement de modules et de désolidarisation avec les supports existants (murs,
sols, autres cloisons et faux-plafonds) seront faites avec une attention particulière pour la
préservation des éléments déposés en vue de leur réutilisation. Toutes les sujétions de remplacement
des éléments manquants et pièces détériorées par des éléments identiques à l’origine seront à la
charge de l’entreprise, y compris fixation et assemblage de l’ensemble, pièces et éléments de
liaisons périphériques avec les différents supports (sols, autres cloisons et plafonds), aussi bien que
les détails de jonctions et réservations pour les autres lots.
L’ensemble de l’ouvrage devra être exécuté conformément aux plans détails du maitre d’ouvrage,
aux directives et instructions de la maîtrise d’ouvrage, aux règles de l’art, normes en vigueur et aux
recommandations des DTU.
75
Ouvrages payés au mètre linéaire y compris traçage au sol et au plafond, fixation, mise en œuvre,
joints de pose des modules, pièces de jonctions, nettoyage, protection pendant les travaux et toutes
sujétions de mise en œuvre.
PRIX N° 401.4 : DEPOSE DE CLOISONS AMOVIBLES VITREES ET EN BOIS
Dépose de cloisons amovibles existantes type :
-
Cloisons vitrées avec deux plans de vitrage,
-
Cloisons pleines avec deux plans en panneaux stratibois.
Lors de la dépose, l'entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour la
préservation des cloisons à déposer pour leur éventuelle réutilisation. Toutes les sujétions de reprise
des supports existants (murs, sols, autres cloisons et faux-plafonds) sujettes à tout endommagement
seront à la charge de l’entreprise.
Ce prix comprend également les travaux de finitions des ouvrages non déposés aux droits des
jonctions.
Les cloisons récupérées, consignés sur PV de chantier, au cours des déposes restent à la propriété du
maître de l’ouvrage. Les éléments et pièces estimés non récupérables par la maîtrise d’œuvre
doivent être évacués à la décharge publique à la charge de l’entreprise, aussi bien que l’entreposage
à l’endroit indiqué par le maître d’ouvrage des éléments objet de récupération.
Ouvrages payés au mètre linéaire y compris toutes sujétions d’exécution.
PRIX N° 402 : MENUISERIE BOIS
DESCRIPTF GENERAL APPLICABLE AUX DIFFERENTS OUVRAGES DU PRESENT
LOT :
Le prix unitaire de chaque article de menuiseries comprend à titre indicatif et non limitatif :
-
Les plans d’exécution, d’assemblage et de détails,
-
Les prototypes et échantillons,
-
Toute la quincaillerie nécessaire à la tenue et au bon fonctionnement de l’ouvrage de bonne
qualité, est dotée de certification aux normes Marocaines et Internationales. Elle sera de
marque Bricard, Vachette ou équivalent) et comprendra : Les serrures, les verrous, les
condamnations, les poignées, les buttoirs, les paumelles, les pattes à scellements, visserie en
inox, chevilles etc..)à faire approuver par la maîtrise d’œuvre,
-
Les cadres dormants seront de la même nature et qualité que l’existant identiquement aux
portes qu’ils recevront ; traverses hautes, traverses basses, traverses intermédiaires et les
montants verticaux exécutés conformément aux détails du maitre d’ouvrage et de
dimensions adéquates,
-
Les feuillures de battement de profondeur suivant l’épaisseur de l’ouvrant à recevoir,
-
Les chambranles périphériques (selon détails du maitre d’ouvrage), sur les deux faces,
-
Les équerres à encastrer sur chaque angle des ouvrants (selon détail du maitre d’ouvrage),
-
Renfort pour ferrure et bec de cane,
76
-
La protection des ouvrages jusqu’à la réception provisoire,
-
Le nettoyage,
-
Les essais.
Les travaux de finition comprendront :
Travaux préparatoires :
-
Brûlage des nœuds résineux à la lampe à souder,
-
Isolation à la gomme - laque,
-
Traitement fongicide ou insecticide des bois,
-
Brossage, ponçage du bois et époussetage,
-
Isolation de toutes les pièces métalliques avec une couche de minimum de plomb type
plombium rapide,
-
Application d'une couche d’impression sur les bois destinés à être peints,
-
Après 24 heures, égrenage et époussetage,
-
Rebouchage et ratissage à l’enduit, cela en deux ou trois couches et ponçage, uniquement sur
les surfaces intérieurs de la menuiserie en bois,
-
Application d’une couche de vernis coupé sur les bois destinés à être vernis,
-
Après 24 heures, reponçage et essuyage.
Finition : (selon indications et instructions du maitre d’ouvrage).
Sur les bois destinés à être peints :
- Application d’une couche de peinture mate conformément aux recommandations du fabriquant,
- Application de deux couches de peinture laque glycérophtalique conformément aux
recommandations du fabriquant,
Sur les bois destinés à être vernis :
- Application de 3 couches de vernis pure (non dilué) avec égrenage de la 2ème couche ; (l’épaisseur
finale doit être de l’ordre de 150 microns). L’application devra se faire conformément aux
instructions du fabriquant.
Teinte au choix du maitre d’ouvrage.
LOCALISATION
La localisation des divers ouvrages est donnée sur les plans de repérage du maitre d’ouvrage.
PRIX N° 402.1 : DEPOSE ET REPOSE DE PORTES INTERIEURES
Dépose et repose de portes en bois existantes de toutes dimensions et types, simple vantail et double
vantaux, inscrites dans les modules de cloisons amovibles selon les indications du maitre d’ouvrage.
Ces portes seront à déposer soigneusement et à stocker en bon état pour leur réutilisation dans le
réaménagement des locaux. Toutes les sujétions de dépose sans aucun préjudice pour les cloisons et
les installations existantes et tout endommagement de ce genre sera refait à la charge de
l’entrepreneur.
La repose des portes récupérées sera exécutée selon plans et détail fourni par le maitre d’ouvrage.
Elle comprend le remplacement de tous les éléments et pièces de bois défectueux par des éléments
77
identiques en bois, y compris le rabotage et l’assemblage de l'ensemble, le changement de la
quincaillerie et serrure, ainsi que la reprise du vernis de finition.
Les articles défectueux seront évacués à la décharge publique après avis et ordre du maître de
l’ouvrage à la charge de l’entreprise.
L’ensemble de l’ouvrage devra être exécuté conformément aux plans détails du maitre d’ouvrage,
aux directives et instructions de la maîtrise d’ouvrage, aux règles de l’art, normes en vigueur et aux
recommandations des DTU.
Ouvrages payés à l’unité y compris fixation et pose, réglage, ajustement, nettoyage, protection
pendant les travaux et toutes sujétions de mise en œuvre.
PRIX N° 402.2 : PORTES ISOPLANES MIXTES EN PLACAGE STRATIBOIS
Fourniture et pose de portes isoplanes mixtes similaires à l’existantes, à un seul vantail ouvrant à la
française, de dimensions selon détails maitre d’ouvrage. Ces portes seront constituées de :
-
Un cadre dormant en aluminium identique à l’ossature de cloisons amovibles, profil type
huisserie non saillant par rapport au plan de la cloison, y compris joint d’étanchéité à la
périphérie aux 3 sens en feuillure par profil néoprène, renforcement par structure métallique
cachée à l’intérieur des profilés et couvre joint d’habillage,
-
Bâti ouvrant en placage stratibois avec chants alaisés en bois dur, à réaliser identiquement à
l’existant,
-
La quincaillerie selon indications maitre d’ouvrage, comprenant les paumelles, les serrures à
mortaiser à cylindre avec trois clés, l’ensemble poignées, les butoirs,
-
Les accessoires de pose et de finitions : joints, cales, équerres d’assemblage etc.
L’ensemble sera réalisé conformément aux plans détails du maitre d’ouvrage, au descriptif général
ci-haut, aux règles de l’art, normes en vigueur et aux recommandations des DTU.
Ouvrages payés à l’unité y compris fournitures, fixation et pose, réglage, ajustement, quincaillerie
et accessoires nécessaires, nettoyage, finition, protection jusqu’à la réception provisoire et toutes
sujétions de mise en œuvre.
PRIX N° 402.3 : PORTES BATTANTES ISOPLANES MIXTES EN BOIS CHENE
Fourniture et pose de portes isoplanes mixtes, à un seul vantail ouvrante à la française, de
dimensions selon détails maitre d’ouvrage. Ces portes seront constituées de :
-
Un cadre dormant en aluminium identique à l’ossature de cloisons amovibles, profil type
huisserie non saillant par rapport au plan de la cloison, y compris joint d’étanchéité à la
périphérie aux 3 sens en feuillure par profil néoprène, renforcement par structure métallique
cachée à l’intérieur des profilés et couvre joint d’habillage,
-
Ouvrant de 40 mm d’épaisseur en aggloméré du bois de 550kg/m3 avec bâti en bois dur. Les
faces et les chants de la porte seront habillés en placage stratibois, essence chêne de 0.6 mm
d’épaisseur,
-
La quincaillerie selon indications maitre d’ouvrage, comprenant les paumelles, les serrures à
mortaiser à cylindre avec trois clés, l’ensemble poignées, les butoirs,
-
Les accessoires de pose et de finitions : joints, cales, équerres d’assemblage etc.
78
L’ensemble sera réalisé conformément aux plans détails du maitre d’ouvrage, au descriptif général
ci-haut, aux règles de l’art, normes en vigueur et aux recommandations des DTU.
Ouvrages payés à l’unité y compris fournitures, fixation et pose, réglage, ajustement, quincaillerie
et accessoires nécessaires, nettoyage, finition en vernis, protection jusqu’à la réception provisoire et
toutes sujétions de mise en œuvre.
PRIX N° 402.4 : PORTES COULISSANTES ISOPLANES EN BOIS CHENE
Fourniture et pose de portes isoplanes coulissantes, de dimensions selon détails maitre d’ouvrage.
Ces portes seront constituées de :
-
Ouvrant de 40 mm d’épaisseur en aggloméré du bois de 550kg/m3 avec bâti en bois dur. Les
faces et les chants de la porte seront habillés en placage stratibois, essence chêne de 0.6 mm
d’épaisseur,
-
Rail suspendu avec galets de roulement y compris fixations sur imposte de cloisons en
plaques de plâtre, caisson ou bandeau pour habillage du rail selon indications maitre
d’ouvrage,
-
Quincaillerie similaire à l’existante : ensemble poignées, buttoirs et serrures à mortaiser ou à
condamnation selon l’usage,
-
Les accessoires de pose et de finitions : joints pour fermeture sur montant de butée, équerres
d’assemblage, platines de fixation, équipement spécifique anti-pince doigt, système de
ralentissement pour la fermeture freinée de la porte coulissante etc.
L’ensemble sera réalisé conformément aux plans détails du maitre d’ouvrage, au descriptif général
ci-haut, aux règles de l’art, normes en vigueur et aux recommandations des DTU.
Ouvrages payés à l’unité y compris fournitures, fixation et pose, réglage, ajustement, quincaillerie,
accessoires et toutes pièces spéciales pour un parfait fonctionnement, nettoyage, finition en vernis,
protection jusqu’à la réception provisoire et toutes sujétions de mise en œuvre aux prix suivants :
PRIX N° 402.4.a : PORTES COULISSANTES ISOPLANES EN BOIS CHENE A SIMPLE
VANTAIL
PRIX N° 402.4.b : PORTES COULISSANTES ISOPLANES EN BOIS CHENE A DOUBLE
VANTAUX
PRIX N° 403 : MENUISERIE ALUMINIUM
PRIX N° 403.1 : PORTE VITREE D’ENTREE AU RDC
Fourniture et pose de porte en verre type SGG SECURIT DOORS ou équivalent, à deux vantaux
pivotants, de dimensions selon détails maitre d’ouvrage. Cette porte sera constituée de :
-
Ouvrant en verre clair trempé securit de 10 mm d’épaisseur minimum, conforme aux
exigences de la norme AFNOR NF 832500,
79
-
Motif sablé ou sérigraphié sur verre selon indications maitre d’ouvrage,
-
Fixation sur support par pivot bas à frein universel réversible, thermo-constant avec
mécanisme dans bain d'huile de type DORMA BTS 80 ou équivalent, avec vitesses de
fermeture réglables par vérins hydrauliques et en haut avec système d’encastrement
invisible,
-
Boîtes de scellement et plaques de recouvrement en acier inox.
-
Serrures basses en inox avec clefs et plinthes,
-
Poignées de tirages en inox poli,
-
Les accessoires de pose et de finitions de la porte Securit seront décors chromé brillant ou
chromé mat au choix du maitre d’ouvrage.
Toutes les encoches, bords polis et façonnages sont réalisés avant le traitement thermique,
permettant le passage de boulons et visseries qui serrent sur le vitrage l’ensemble des pièces et
accessoires métalliques, y compris interposage d’une feuille de liège aggloméré au butyle entre
verre et métal.
Ce prix rémunère tous les trous, scellements et réservations à faire lors de la pose en cas de besoin,
ainsi que la réfection des supports endommagés et la reprise des travaux altérés pour les autres
corps d’état.
L’ensemble sera réalisé conformément aux plans détails du maitre d’ouvrage, au descriptif général
ci-haut, aux règles de l’art, normes en vigueur et aux recommandations des DTU.
Ouvrage payé à l’unité y compris fourniture, fixation et pose, réglage, ajustement, quincaillerie,
accessoires et toutes pièces spéciales pour un parfait fonctionnement, nettoyage, protection jusqu’à
la réception provisoire et toutes sujétions de mise en œuvre.
PRIX N° 403.2 : SEPARATIONS VITREES DE BALCONS
Fourniture et pose de séparations en verre pour terrasses de balcons, de dimensions selon détails du
maitre d’ouvrage. Cette séparation est composé de :
-
Remplissage en verre feuilleté de sécurité 44/2 granité type SGG STADIP PROTECT ou
équivalent,
-
Fixation sur gros œuvre par des pinces aluminium spécifiques HO140 avec plaque de
protection,
-
Film adhésif opaque translucide de finition dépolie blanc intense.
Ce prix rémunère tous les trous, scellements et réservations à faire lors de la pose en cas de besoin,
ainsi que la réfection des supports endommagés et la reprise des travaux altérés pour les autres
corps d’état.
L’ensemble sera réalisé conformément aux plans détails du maitre d’ouvrage, au descriptif général
ci-haut, aux règles de l’art, normes en vigueur et aux recommandations des DTU.
80
Ouvrages payés à l’unité y compris fournitures, fixation et pose, ajustement, quincaillerie, film
adhésif, nettoyage, protection jusqu’à la réception provisoire et toutes sujétions de mise en œuvre.
PRIX N° 403.3 : FILM ADHESIF SUR VITRAGE
Fourniture et pose d’un film adhésif autocollant de sécurité opaque sur vitrage existant, d’une
épaisseur de 100 microns avec une finition dépolie blanc intense.
Avant d’entamer les travaux, l’entreprise doit procéder soigneusement au nettoyage du vitrage de
toutes impuretés et dépôts résiduels pour application du film conformément à la fiche technique du
produit.
Ouvrage payé au mètre carré y compris fourniture et pose, ajustement, joint silicone sur la
périphérie, nettoyage, protection jusqu’à la réception provisoire et toutes sujétions de mise en
œuvre.
PRIX N° 402.4 : TRAITEMENT ACOUSTIQUE DE PORTES
Ce prix rémunère l'entreprise pour l’acoustique de deux portes existantes à deux vantaux, à réaliser
conformément aux indications et directives du maitre d’ouvrage. Comprenant :
- La disposition des joints d’étanchéité à la périphérie,
- La limitation du jeu de fonctionnement à 2 mm,
- L’ajout d’une masse de mêmes dimensions que le vantail pour atteindre la performance phonique
souhaitée par le maitre d’ouvrage.
Échantillon et fiche technique à remettre pour approbation avant approvisionnement sur chantier.
Ouvrage payé à l’unité y compris ajustage, dépose vantail, repose, fixation du traitement et toutes
sujétions de mise on œuvre.
SERIE 500 : PLOMBERIE ET SANITAIRES
I-
ALIMENTATION
PRIX N° 501 : TUYAUTERIE EN PPR PN 20 DN25
Fourniture, pose et mise en œuvre de tuyauterie en tube PPR PN20 de marque ARIETE25, NIRON,
HELIROMA ou équivalent, certifié CSTB, pour alimentation eau froide/chaude sanitaire dans les
gaines techniques el les passages horizontaux vers les salles d'eau et les collecteurs de distribution.
Les parties encastrées ou en tranchées seront d'un seul tenant avec protection.
La tuyauterie en tranchée sera posée à une profondeur minimale de 80 cm y compris remblai,
grillage avertisseur.
Les essais seront effectués à 10 bars avant remblaiement en présence de la maîtrise d'œuvre et feront
l'objet d'un procès-verbal.
Y compris découpe, chutes, repérage, purgeur automatique en tête de colonne montante pour les
réseaux EC, anti-bélier en tête de colonne montante pour les réseaux EF, robinet de vidange au pied
de colonne montante pour les réseaux EF et EC, tés de réglage pour EC, dispositif de dilatation,
pièces de raccordement et supports avec colliers de marque MUPRO ou équivalent avec joints
81
souples résistant au vieillissement de même marque, joints antivibratoires de même marque,
percements, réservations, rebouchage, support, repérage, essais et toutes sujétions.
Ouvrage payé au mètre linéaire y compris toutes sujétions de fourniture et de mise en œuvre selon
prix :
PRIX N°501-1 : PPR DN20
PRIX N°501-2 : PPR DN25
PRIX N° 502 : COFFRET DE DISTRIBUTION
Fourniture, pose, raccordement et mise en œuvre d'un coffret de distribution en P.V.C à encastrer
dans la cloison équipé d’un ou deux collecteurs eau froide et eau chaude de marque BARBI,
COMAP, ACOME ou équivalent comprenant :
-
Support pour coffret et collecteurs.
-
1 vanne d’arrêt ¼ de tour DN25 sur le collecteur.
-
Vannes d’arrêt à boisseau sphérique ¼ de tour de diamètre approprié aux tubes en
laiton chromé de marque COMAP, BARBI, ACOME ou équivalent pour chaque
départ.
-
Un ensemble de raccords et adaptateur pour tubes en polyéthylène.
-
Etiquettes dilophane gravées pour identifier chaque départ.
Nota : le nombre de départs sera égale au nombre de sanitaires desservis.
Ouvrage payé à l’unité y compris toutes sujétions de fournitures et de pose.
II-
APPAREILS SANITAIRES ET ACCESSOIRES
L’alimentation des appareils sanitaires sera prévue en tube en polyéthylène réticulé de marque
COMAP, ACOME, BARBI ou équivalent sous gaine annelée de couleur bleue pour l’eau froide et
rouge pour l’eau chaude depuis le collecteur jusqu'aux les sanitaires desservis.
-
La canalisation sera mise en œuvre en enrobé directe dans la chape ou en encastré
dans les cloisons creuses.
-
Le jeu entre le fourreau et le tube sera d'au moins supérieur de 30% du diamètre du
tube.
-
Aux sorties des tubes encastrés, des rosaces chromées seront prévues et comprises
dans ce prix
-
La pose et les rayons de courbure seront conformes aux recommandations du
fabricant.
82
-
Les étiquettes précisant le choix du matériel doivent rester apparentes pendant la
durée du chantier.
-
Les appareils sanitaires devront être protégés pendant la durée des travaux, ils seront
nettoyés en fin de chantier par l'Entrepreneur du présent lot sans plus value.
PRIX N° 503 : MEUBLE ET PLAN VASQUE
Fourniture, pose, raccordement et mise en œuvre d'un ensemble de meuble sous plan vasque et
vasque type suspendu de couleur au choix du maitre d’ouvrage, comprenant :
Meuble sous plan vasque type suspendu de marque JDF, série Presqu’île, Réf
EB1105 ou équivalent.
-
Plan vasque sur meuble de marque JDF, série Presqu’île, Réf E4435 ou équivalent.
-
Mitigeur spéciale pour lavabo de marque GROHE réf. …. ou équivalent.
-
Siphon en inox à tube plongeur de diamètre approprie à vidage automatique.
-
Robinet d’arrêt et bande à grille en inox.
-
Alimentation EF, EC de diamètre 13/16 en polyéthylène réticule depuis le collecteur
de distribution jusqu'au sanitaire y compris raccords, polyéthylène.
-
Un ensemble de vidange en P.V.C.Ø 50 depuis le siphon de l'appareil jusqu'à la
première chute, y compris pièces spéciales supports, etc.
-
Tous les travaux de génie civil pour réaliser les raccordements y compris finitions
Ouvrage payé à l’ensemble, y compris accessoires, joins à la silicone par pistolet, scellement et
toutes sujétions de fourniture et pose.
PRIX N° 504 : WC A L’ANGLAISE SUSPENDU
Fourniture, pose, raccordement et mise en œuvre d'un ensemble de W-C à l'Anglaise suspendu de
couleur blanche, comprenant :
-
Une cuvette de W-C à l’anglaise suspendu de marque JDF série Presqu’île Réf.
E4440 ou équivalent.
-
Bâti support avec réservoir encastré et plaque de commande double de même
marque.
-
Un mécanisme de chasse robuste et silencieux, le fonctionnement sera à poussoir (et
non à tirer) à double débit d’eau.
-
Un abattant double compact à charnières en inox de même marque.
-
Un robinet d'arrêt équerre 3/8 chromé de marque schell ou équivalent.
-
Cuivre chromé de raccordement du sanitaire.
-
Ensemble de raccords pour alimentation et évacuation.
83
-
Alimentation EF de diamètre 13/16 en polyéthylène réticulé depuis le collecteur
jusqu'au sanitaire y compris raccords, PPR, polyéthylène.
-
Un ensemble de vidange en P.V.C.Ø 100 depuis le siphon de l'appareil jusqu'à la
chute existante principale, y compris pièces spéciales, culotte, coude, bouchons de
dégorgement, supports, etc.
-
Tous les travaux de génie civil pour réaliser les raccordements y compris carottage
dans le plancher existant sous le contrôle de l’ingénieur, finitions et toutes sujétions
de mise en œuvre.
Ouvrage payé à l’ensemble, y compris accessoires, joins à la silicone par pistolet, scellement et
toutes sujétions de fourniture et pose.
PRIX N° 505 : VASQUE
Fourniture, pose, raccordement et mise en œuvre d’un ensemble lavabo vasque, comprenant :
- Lavabo vasque de marque JDM série ODEAN ou équivalent.
- Robinet à poussoir spéciale pour lavabo de marque PRESTO (Type PRESTO 605, Référence
64602) ou équivalent.
- Siphon en inox à tube plongeur de diamètre approprie à vidage automatique.
- Robinet d’arrêt et bande à grille en inox.
- Alimentation EF en tube PPR DN20 depuis la conduite principale jusqu'au sanitaire y compris
raccords, PPR, cuivre chromé.
- Un ensemble de vidange en P.V.C.Ø 50 depuis le siphon de l'appareil jusqu'à la première culotte
de chute ou regard, y compris pièces spéciales, bouchons de dégorgement, supports, etc.
Ouvrage payé à l’ensemble, y compris accessoires, joins à la silicone par pistolet, scellement et
toutes sujétions de fourniture et pose.
PRIX N° 506 : DOUCHE
Fourniture, pose et raccordement d'un ensemble de receveur de douche, comprenant :
- Receveur de douche de marque JDM, série ODEON Réf. N109K ou équivalent.
- Robinet mitigeur mural chromé spécial pour douche de marque GROHE ou équivalent.
- Colonne et pomme de douche avec flexible support de même marque.
- Alimentation EF/EC de diamètre 16/20 en polyéthylène réticulé depuis le collecteur jusqu'au
sanitaire .
- Siphon en inox extra plat de diamètre approprie à vidage automatique de marque VIEGA ou
équivalent.
- Siège en PVC spéciale handicapé pour les douches handicapés.
- Un ensemble de vidange en P.V.C.Ø 50 depuis le siphon de l'appareil jusqu'à la première culotte
de chute ou regard, y compris pièces spéciales, bouchons de dégorgement, supports, etc.
Ouvrage payé à l’ensemble, y compris accessoires, joins à la silicone par pistolet, scellement et
toutes sujétions de fourniture et pose.
PRIX N° 507 : EVIER INOX A UN BAC ET EGOUTOIR
Fourniture, pose, raccordement et mise en œuvre d’un ensemble d’évier inox à un bac et égouttoir,
comprenant :
- Évier en acier inoxydable et égouttoir en inox avec trop plein de marque FRANKE ou équivalant.
- Robinet pour évier de marque GROHE série EURODISC ou équivalent.
84
- Siphon chromé à tube plongeur de diamètre approprie à vidage automatique.
- Alimentation EF et EC de diamètre 16/20 en PPR depuis la conduite existante jusqu'au sanitaire y
compris raccords, cuivre chromé.
- Un ensemble de vidange en P.V.C.Ø 50 depuis le siphon de l'appareil jusqu'à la première culotte
de chute, y compris pièces spéciales, bouchons de dégorgement, supports, etc.
Ouvrage payé à l’ensemble, y compris alimentation, évacuation, accessoires, joints à la silicone par
pistolet, percement, scellement et toutes sujétions de fourniture et pose de fixation et de
raccordement.
PRIX N° 508 : PLAN DE TRAVAIL
Fourniture, pose et mise en œuvre de plan de travail de 60cm de largeur, robuste formée par la
combinaison de minéraux naturels et d'acrylique, couleur au choix du maitre d’ouvrage de marque
FRANKE ou de qualité identique.
Ce prix comprend également les travaux de génie civil, profil latéral ,finition et toutes sujétions de
fourniture et de pose.
Ouvrage payé au mètre linéaire de plan de travail, y compris , joints, percement, scellement et
toutes sujétions de fourniture et pose et de fixation .
PRIX N° 509 : CHAUFFE EAU ELECTRIQUE 30 LITRES
Fourniture, pose, raccordement et mise en œuvre d’un ensemble chauffe-eau électrique de30litres en
tôle d’acier galvanisé et, vitrifiée, composé de :
- Un chauffe-eau électrique à accumulation type vertical ou horizontale aux choix du maitre
d’ouvrage de marque BATITHERM ou équivalent.
- Equipé de groupe de sécurité, purge d’air, calorifuge en polyuréthane haute densité du ballon, etc..
- Ensemble chauffant blindé avec résistance sur barillets démontable, thermostat réglable protégé
intérieurement contre la corrosion par anode de magnésium de grande dimension, capot de
protection émaillé blanc, équipée de lampe témoin.
- Un entonnoir de vidange en PVC ou cuivre et raccordement de l’évacuation jusqu’à la première
culotte de chute ou regard.
- Raccordement EF et EC en polyéthylène réticule depuis et vers le collecteur de distribution y
compris raccords, polyéthylène.
- Raccordement EF et EC en tube de fer galvanisé, y compris rosaces chromées.
- 2 vannes d’isolements DN 25.
- Raccordement électrique et mis à la terre.
- Des rosaces chromées comprises dans le prix seront placées à la sortie de chaque tuyauterie
encastrée.
Ouvrage payé à l’ensemble y compris toutes sujétions de fixation, scellements, d'alimentation
hydraulique et électrique et protection.
PRIX N° 510 : DISTRIBUTEUR DE SAVON LIQUIDE
Fourniture et pose d’un distributeur de savon liquide à poussoir ½ litre chromé de marque JOFEL
ou équivalent au choix du MO et du maitre d’ouvrage.
Ouvrage payé à l’unité fourni et posé y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
85
PRIX N° 511 : PORTE SAVON
Fourniture et pose d’un porte savon chromé de marque Médiclinics ou équivalent.
Ouvrage payé à l’unité y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
PRIX N° 512 : PORTE SERVIETTE
Fourniture, pose, raccordement et mise en œuvre d'un porte serviette en laiton et zinc chrome avec
kit de fixation de marque JOFEL ou équivalent au choix du MO et du maitre d’ouvrage.
Ouvrage payé à l’unité fourni et posé y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
PRIX N° 513 : MIROIR
Fourniture et pose de miroirs argentés clair (Saint Gobain, Boussois), collés à l'aide de scotck
mounth sur panneaux de contre-plaqué type MULTIPLIS MARINE de 10 à 12 mm spitté.
Les bords des miroirs seront biseautés y compris toutes sujétions de coupes et de mises en œuvre et
de finition conformément aux règles de l'art et directives du maitre d’ouvrage.
Ouvrage payé au mètre carré y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
PRIX N° 514 : PORTE PAPIER HYGIENIQUE
Fourniture et pose d’un porte-papier hygiénique de marque JOFEL ou équivalent avec finition inox
satiné au choix du maitre d’ouvrage.
Ouvrage payé à l’unité fourni et posé y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
PRIX N° 515 : SECHE MAINS AUTOMATIQUE
Fourniture, pose d’une sèche mains automatique de marque JOFEL ou équivalent avec finition Inox
satiné au choix du maitre d’ouvrage.
Le boîtier du sèche-mains sera en acier inox type collectivités.
Le moteur électrique sera à induction sans balai, avec protection thermique sur la résistance de
chauffage, et coupure à 70°C.
Le degré de protection du sèche-mains sera de catégorie IP22, avec isolation Classe L.
Le fonctionnement du sèche-mains sera assuré par une cellule photoélectrique.
Ouvrage payé à l’unité fourni et posé y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
PRIX N° 516 : PORTE BALAYETTE
Fourniture et pose d’un porte-balais et balais de marque JOFEL ou équivalent au choix du maitre
d’ouvrage.
Ouvrage payé à l’unité fourni et posé y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
PRIX N° 517 : CORBEILLE
Fourniture et pose d’une corbeille de marque JOFEL ou équivalent au choix du maitre d’ouvrage.
Ouvrage payé à l’unité fourni et posé y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
III- VENTILATION MECANIQUE CONTROLEE
86
PRIX N° 518 : BOUCHE VMC AUTOREGLABLE - DEBIT 30 A 60 M3/H
Le prix rémunère la fourniture et la pose de Bouche VMC dans les Blocs sanitaires de marque
FRANCE AIR, SYSTEMAIR, TROX ou équivalent, montage mural ou plafonnier type VMC à
forte perte de charge.
La Bouche VMC de 30/60 m3/h, sera auto-réglable et sera en tôle d’acier avec peinture Epoxy
blanche raccordée au réseau VMC avec flexible aluminium.
Ce prix comprend également tous les travaux de génie civil y compris les finitions.
Ouvrage payé à l’unité de Bouche VMC auto-réglable y compris, cadre, ressort de rappel, flexible et
toutes sujétions de fourniture, de pose et d’essais en ordre de marche.
PRIX N° 519 : GAINE CIRCULAIRE EN TOLE SPIRALEE DN100
En tôle d’acier galvanisé de diamètre 100 d’épaisseur 8/10ème de première qualité enroulée
hélicoïdalement et agrafée, tout en présentant une surface intérieure lisse.
Les raccords entre les gaines seront faits par des manchons de raccordement de 15 cm de longueur
La surface externe des manchons sera enduite avant assemblage d’un ciment à gaine et l’assemblage
sera terminé par la pose de 3 vis auto tranchantes à chaque extrémité, le joint sera recouvert d’un
ruban adhésif de type ARN5 fixé par colle compatible (Mo)
Les accessoires, colliers, suspends, boulons vis, rondelles seront en acier galvanisé
Les raccordements ouvrant un angle de 30° en amant et 45 ° en aval.
Ce prix comprend également tous les travaux de génie civil y compris les finitions.
Ouvrage payé au mètre linéaire y compris réservations, percements, raccords, carottages dans le
béton, raccords suspentes et support accessoires et toutes sujétions.
PRIX N°520 : VENTILATEUR DE GAINE
Fourniture pose, installation et raccordement en ordre de marche d’un ventilateur de gaine de
marque FRANCE AIR, SYSTEMAIR, TROX ou équivalent,
Caractéristiques et accessoires :
- Moteur monophasé IP44, classe E, protection thermique P.T.O.
- Manchette souple
- Grille de rejet d'air avec, grillage anti-vibratile.
- Collier anti-vibrations pour fixation de conduit
- Volet anti-retour
Débit : 90 m3/h
HMT : 100 Pa (A vérifier par l’entreprise)
Ce prix comprend également tous les travaux de génie civil y compris les finitions.
Ouvrage payé à l'unité y compris les raccordements aérauliques et électriques et toutes sujétions de
pose selon prix :
87
PRIX N°520-1 : VENTILATEUR DE GAINE DE DEBIT 150M3/H
PRIX N°520-2 : VENTILATEUR DE GAINE DE DEBIT 90M3/H
PRIX N°521 : HOTTE ELECTRIQUE
Fourniture, pose, raccordement et mise en œuvre d'une hotte électrique en INOX type casquette de
90cm à trois vitesses de marque FRANKE ou équivalent ayant les caractéristiques suivantes :
- capacité d’aspiration de 350m3/h
- Pression de 270 Pa
- Puissance moteur 250w
- Niveau sonore inférieur ou égale à 68db
- Filtres métalliques lavables
- Eclairage : lampe halogène 2x28w
Ouvrage payé à l'unité y compris les raccordements électriques et toutes sujétions de pose
88
Lot N° 2
Courant fort : Distribution électrique et lustrerie
89
I - CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES (C.P.T) /
LOTN° 2
ARTICLE 1- GENERALITES
1. Objet du Cahier des Prescriptions Techniques (CPT)
Le présent Cahier des Spécifications Techniques Electricité a pour objet de définir les conditions de
fourniture et mise en œuvre du matériel entrant dans les installations électriques des marchés dans
lesquels ce document figure comme pièce contractuelle.
Ces spécifications Techniques visent à être aussi générales que possible. Elles peuvent donc
contenir des spécifications relatives à des appareils ou équipements ne faisant pas partie des
installations demandées au descriptif, ces spécifications ont été maintenues volontairement et
devraient être observées pour toutes variantes que proposerait l'Entrepreneur et dans lesquels ces
appareils ou équipements figureraient.
En cas de désaccord entre le CPT et cahier de définition des prix, cette dernière spécification
prévaudrait.
2. Consistance Des Travaux
Les travaux à exécuter comprennent la fourniture, le transport, la mise en place, l'alimentation, le
raccordement, ainsi que le réglage de tous les appareils et organes nécessaires au bon
fonctionnement des installations, les essais préalable à la réception provisoire et l'entretien de
l'installation pendant la période correspondante au délai de garantie.
Les travaux comprendront :
La fourniture de l'ensemble du matériel électrique des matériaux et pièces énumérés au présent
CPT, nécessaires à la bonne exécution des travaux et au bon fonctionnement de l'installation.
La pose de ce matériel et la mise en œuvre des matériaux suivant les règles de l'art, conformément
aux règles prescrites dans le présent CPS.
Le réglage des appareils, leur raccordement, leurs mesures d'isolement et de résistance des terres,
tous les aménagements spécialement en ce qui concerne la résistance des prises de terre qui doit être
inférieure aux valeurs exigées par la C-15. 100.
La réception sera demandée à tout organisme de contrôle désigné par le maître d’ouvrage.
3. Prescriptions Et Règlements A Observer
Toutes les installations seront exécutées selon les règles de l'art en respectant, notamment :
90
Les normes marocaines 7. Il - CL 006 éditées par le Ministère des Travaux Publics et des
Communications concernant les règles techniques des installations de branchements de première
catégorie comprises entre le réseau de distribution et l'origine des installations intérieures.
Les normes marocaines 7. Il - CL 005 éditées par le Ministère des Travaux Publics et des
Communications concernant l'exécution et l'entretien des installations de première catégorie.
Le cahier des charges applicables aux installations électriques des bâtiments édités par le CPT du D.
T. U. cahier n° 70. 1.
Les prescriptions de la norme française NF C 15-100 traitant de l'exécution et de l'entretien des
installations électriques de première catégorie et de ses additifs en vigueur au jour de l'adjudication.
Les prescriptions de la norme U.T.E. C 14-100 du 11 Avril 1962, et ses additifs traitant de
l'exécution des installations électriques comprises entre la distribution publique d'énergie électrique
et l'installation intérieure de première catégorie.
Les prescriptions de la norme C 13- 100 relative à l'établissement des postes d'abonnés établis dans
un bâtiment et raccordés à un réseau de distribution de 2ème catégorie.
Les prescriptions des textes officiels relatifs aux conditions techniques auxquelles doivent satisfaire
les distributions d'énergie électrique UTE C 11-100 (décret du 30 Avril 1958 et ses additifs)
Les prescriptions des textes officiels relatifs à la protection contre les risques d'incendie et de
panique dans les établissements recevant du public (J.O.) UTE C 12-200 (décret du 13 Août 1954 et
ses additifs).
Les prescriptions imposées par le distributeur local d'énergie.
Les prescriptions du décret du 14 Novembre 1962 et ses additifs relatifs à la protection des
travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques pour tous les cas
où ledit décret est applicable (C 12-100).
Les normalisations, spécifications et règles techniques établies par l'UTE (dernières éditions en
vigueur concernant notamment l'appareillage en général, les conducteurs, les moulures et conduites,
les mesures de protection contre la mise sous tension accidentelle des masses, métalliques, etc. Les
normes et publications auxquelles il est fait référence dans l'annexe de la norme UTE C 15-100.
Les normalisations, spécifications, règles techniques concernant les installations téléphoniques,
informatiques et télégraphiques.
Les décrets, circulaires ministérielles et règlements divers en vigueur au Maroc, en particulier à
l'arrêté du Ministère des Travaux Publics n° 350-67 du 15 Juillet 1967 et à l'arrêté vizirel du 28 Juin
1938.
Les prescriptions du présent Cahier des Prescriptions Techniques (CPT).
Les prescriptions du devis descriptif technique (DDT).
Les arrêtés du 11 Février 1963 fixant les conditions d'essais de résistance au feu des conducteurs et
câbles électriques isolés pour éclairage de sécurité.
Arrêté du 28 Février 1968 fixant les prescriptions et essais auxquels doivent satisfaire les blocs
autonomes d'éclairage de sécurité à lampes à incandescence utilisés dans les établissements
recevant du public.
91
L'application de ces documents auxquels les installations susvisées peuvent être tenues de satisfaire,
ne dispense pas de respecter les prescriptions, règles, circulaires et décrets administratif, tant
généraux que particuliers ou locaux, ainsi que tous les textes officiels complétant ou modifiants les
pièces dont il est fait état, qui seront publiés postérieurement à l'élaboration du présent cahier des
clauses techniques.
En cas de contradiction entre les divers règlements et normes françaises et les règlements et les
normes marocaines éditées ou en cours d'édition, ce sont les indications préconisées par ces derniers
qui seront applicables.
4. Mise Au Point Des Installations
Les tracés de canalisation seront effectués suivant les plans de principe du BET. La Maîtrise de
chantier se réserve le droit d’effectuer des mises au point de tracé et de position des appareils sans
que l'Entrepreneur réclame de plus-value.
La mesure de l'isolement des installations qui sera effectuée entre conducteur et par rapport à la
terre, à l'aide d'un courant continu sous tension de 500 V. La valeur de la résistance d'isolement ne
devra pas être inférieure à 500.000 Ohms.

Les mesures d'équilibrage de l'installation

Le contrôle du calibre des dispositifs de protection en fonction des éléments précisés au
devis descriptif technique et aux spécifications techniques générales.

Le contrôle de la résistance des prises de terre et des conducteurs de terre.

La résistance de terre ne devra en aucun cas être supérieure à 5 ohms.

L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces mesures, essais et
contrôles.
ARTICLE 2- SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES BASSE TENSION
1. Règles Particulières Et Petit Appareillage
Le petit appareillage utilisé devra être d'une marque unifiée pour l'ensemble de l'installation. Les
appareils de même type devront utiliser les mêmes boîtiers ou les mêmes ouvertures.
2. Interrupteurs - Commutateurs- Boutons Poussoirs (Lumières)
Spécifications générales
Normes UTE en particulier NFC 15-100, article 512 - 537 y compris toutes spécifiées dans ces
chapitres.
Spécifications particulières
Dans les locaux secs. les appareils seront silencieux, à encastrer, du type à bascule, leur manœuvre
devra se faire dans le plan vertical et l'allumage sera obtenu en position basse.
Dans les locaux secs, l'interrupteur simple ou le commutateur va et vient commandant un foyer
lumineux fixe, sera du type normalisé 10 ampères.
Dans les locaux techniques et les sanitaires les appareils seront du type étanche, en matière moulée
avec entrée de câble par presse étoupe. Ils seront placés à 1,20 m du sol fini.
92
L'Entrepreneur devra principalement pour la commande des appareils d'éclairage prévoir des
calibres suffisants en fonction du nombre d'appareils à commander.
En ce qui concerne la coupure des appareils à tubes fluorescents compensés, l'Entrepreneur devra
prendre toutes précautions étant donné l'intensité élevée de coupure présentée par ces appareils.
Au cas où ces appareils seraient trop nombreux par circuit d'éclairage, il devra prévoir la coupure
télécommandée par télérupteur et contacteur.
3. Minuterie-Telerupteurs
Spécifications générales
Normes UTE en particulier Normes C 61-800 - VDE 06.60.
Spécifications particulières
La bobine de la minuterie ou du télérupteur sera protégée indépendamment des protections des
circuits commandés par cette bobine. Les minuteries devront être protégées contre le blocage des
poussoirs.
Lorsqu'un circuit comporte une dérivation de section inférieure à celle de la canalisation principale,
cette dérivation doit être protégée à son origine par un coupe circuit de calibre approprié à sa
section. Le conducteur de neutre doit être sectionnable.
Les circuits doivent être repérés par une indication appropriée placée à proximité des dispositifs de
protection correspondants.
Le panneau des appareils de protection peut supporter d'autres appareillages tels que bornes ou
barres de terre, transformateur de sonnerie et d’interphone, télérupteur.
4. Nombre De Circuits
Les circuits issus du tableau de répartition doivent satisfaire aux règles suivantes :

Les foyers lumineux fixes doivent être répartis sur un ou plusieurs circuits exclusivement
affectés à cette fonction.

Les socles de prises doivent être alimentés par un ou plusieurs circuits distincts de ceux
alimentant les foyers lumineux fixes.

Les appareils de chauffage direct doivent être alimentés par un ou plusieurs circuits
particuliers.

Les appareils de chauffe-eau à doivent être alimentés chacun par un circuit distinct.
5. Coupe Circuit A Fusibles Calibres
Spécifications générales
Normes UTE en particulier NFC 15-100, article 512-537 y compris toutes les normes spécifiées
dans ces chapitres.
Calibre des fusibles : les coupe-circuits doivent être à fusible calibré à cartouches, et leur courant
nominal le plus élevé sera celui indiqué sur le tableau 55 nouvelle édition 51 A et B de la norme C
15-100. L'emploi de fusible à broche est un principe exclu sauf, si les pièces particulières du
marché ou les exigences du client en font état.
Les appareils de protection doivent être posés dans les endroits facilement accessibles.
Si les coupe-circuits sont posés sur le tableau disjoncteur ou à proximité immédiate, leur
emplacement est obligatoirement en dehors des salles d'eau, W.C. locaux où la pose du disjoncteur
est interdite.
93
6. Douilles
Normes U-T.E. en particulier C 61-510 et C 61-520.
Spécification particulières
Les douilles installées à bout de fil seront toutes du type B 22 avec enveloppe isolante, jusqu'à 150
W.

Du type E 27, jusqu'à 400 W (à vis)

Du type E 40, au dessus de 300 W (à vis)
Dans le cas de douilles à bout de fil non équipées de la lustrerie un "mou" de câble d'environ 25 cm
sera laissé. les douilles de lampes à incandescence ne devront recevoir qu'un seul conducteur par
borne. Les douilles à bout de fil des salles de bain seront en matière isolante.
7. Appareils De Connexion
Spécifications générales
Normes UTE en particulier normes C 15-100, chapitres 555-1 y compris toutes les normes
spécifiées dans le chapitre.
Spécifications particulières
Les boites de dérivation et de connexion seront du type étanche à encastrer en fonte, en plastique ou
en matière moulée résistant au choc, avec entrée de câbles par presse étoupe ou entrée de tube acier
fileté. L'intérieur comprendra une boite isolante.
Les plaques de recouvrement seront facilement accessibles.
Dans les locaux techniques, ces boites seront montées en apparent.
ARTICLE 3- CANALISATIONS - TYPE DE POSE
1. Généralités
Le choix de la série et de la section des conducteurs et des conduits se fera en fonction des tableaux
52'-). 52 C à 52 H, 52GN, GO, GP, GS, GR & GT de la norme UTE C 15-100 Chapitre 523.
Les différents conduits devront être en conformité avec les normes UTE C 68-100 pour les règles
particulières.
Les conducteurs et câbles répondront aux normes UTE en vigueur, particulièrement aux normes du
groupe 3.
Les sections indiquées sur les plans sont purement indicatives et sont à considérer comme des
minima.
L'installateur calculera celles-ci en fonction de ses passages de câbles et de la chute de tension
admise suivant le chapitre 524 tableau 52 J de la norme UTE C 15-100 où les règles particulières
des branchements lère catégorie.
U ADMISSIBLE
Type de branchement
ECLAIRAGE
AUTRES USAGES
Installations alimentées par un branchements BT
3%
5%
94
2. Conducteurs Et Câbles
Spécifications générales
Normes UTE en particulier normes C 32-104, C 33-100, C 33-205 & C 33-208.
Spécifications particulières
Les conducteurs installés sous tubes seront des séries U 500 V.
Les conducteurs utilisés pour les tableaux seront de la série U 500 V à U 500 SV.
Les types de câbles à utiliser sont définis dans les pièces particulières ou les schémas, l'emploi de
câbles de série non homologue au MAROC n'est pas admise même s'ils sont d'un usage courant.
La section des conducteurs actifs devra avoir une section du moins égale à :

1,5 mm2 pour les circuits d'éclairage.

2,5 mm2 pour les circuits d'alimentation des socles de prises de courant du type normalisé
10/16A.
Les conducteurs de terre seront en cuivre isolés de la même façon que les conducteurs actifs s'ils
empruntent la même canalisation. Ils devront avoir une section au moins égale à celles des
conducteurs actifs au minimum 6 mm2 s'ils ne font pas partie des canalisations d'alimentation.
3. Chemins De Câbles
Dans les dépôts et en faux plafonds, les câbles pourront être placés sur chemins de câbles
horizontaux, constitués par des tôles préfabriquées galvanisées et perforées posées sur des supports
préfabriqués.
Le façonnage et la pose des chemins de câble seront tels que les câbles ne seront en aucun cas
détériorés par des arrêtes vives.
En aucun cas, les tôles ne seront soudées ni brassées.
Les câbles seront posés en une seule nappe permettant la dépose ou la pose de l'un d'entre eux sans
procéder à la dépose des câbles immédiatement voisins.
Les traversées de plancher se feront par fourreaux métalliques qui seront fournis par l'électricien et
rempli après passage des câbles pour éviter les propagations de bruit et les chutes de poussières.
4. Canalisations Sous Conduits Apparents
Spécifications Générales
Norme U.T.E. en particulier normes C 15-100, C 68-100 à 68-250 et ses additifs.
Spécifications particulières
Après tout travail susceptible de rendre oxydable un conduit métallique, la partie intéressée de ce
conduit recevra une application de peinture antirouille.
Dans le cas de montage en apparent, l'entre axe des points de fixation sera au maximum de :

1,00 m pour les conduits rigides blindés.

0,50 m pour les conduits rigides ordinaires.
95

0,33m pour les conduits souples, cintrables et câbles multi-conducteurs avec un minimum
d'une fixation par élément droit.
Lorsque les parties horizontales et verticales d'une même canalisation encastrée ne seront pas mises
en place ensemble, toutes les précautions utiles seront prises pour pouvoir effectuer la continuité de
la protection mécanique des parties encastrées et non visitables.
Les conduits montés en "apparent" seront maintenus à l'aide de pattes, colliers ou étriers appropriés,
fixés solidement par un moyen tel que scellement, spitt, cheville ou ferrure. Toutes les pièces
oxydables devront être protégées efficacement par cadmiage ou par peinture antirouille.
Les changements de direction se feront par nappe en respectant le rayon de cintrage plus gros
conduit, ou du plus gros câble.
L'Entrepreneur d'électricité devra prendre tous les contacts nécessaires avec les Entrepreneurs des
autres corps d'état de façon à mettre correctement ses conduits en place. Ceux-ci devront être fixés
soigneusement pour éviter tout déplacement et ne pas gêner les travaux des autres corps d'état.
5. Canalisations Sous Conduits Encastres
Spécifications particulières
Norme U.T.E. en particulier C 15-100, C 68-100 à 68-250 et ses additifs.
Avant toute mise en place de tubage encastré, l'Entreprise est tenue de présenter un plan de tubage à
l'approbation et de faire réceptionner ces tubages après pose.
Pour la pose des conduits encastrés, il y a lieu de respecter les prescriptions de la norme C15- 100
chapitre 529.
Les sections d'ICD à utiliser au minimum pour des tubages de moins de 5 mètres en développé,
sont :
CONDUCTEURS (U 500 V)
2
1,5²
11
2,5²
11
4²
13
6²
13
10²
16
3
11
13
13
16
29
4
13
13
16
21
29
1 CABLE
2 cond.
21
29
29
29
36
4 cond.
29
29
29
36
48
Pour des longueurs supérieures, prendre la section au dessus.
Les extrémités libres des conduits encastrés doivent affleurer le nu des cloisons ou s'arrêter dans
une boîte d'encastrement sur lesquels ils seront fixés au moyen de raccords.
L'entrée des conduits encastrés dans les coffrets se fera dans la percée encastrée du coffret au
moyen d'un trou oblong de section appropriée au nombre de conduits.
Dans lequel les tubes seront serrés en 1 nappe jointive.
L'emploi d'une plaque rapportée, percée après coupe à la bonne dimension n'est pas proscrite.
Pour éviter toutes coulures de ciment à l'intérieur des tableaux, les vides, entre les tubes seront
mastiqués avant la pose des conduits.
6. Canalisations Souterraines
Spécification générales
96
Les canalisations souterraines peuvent être établies soit en tranchées, soit en galeries caniveaux ou
buses et doivent répondre en particulier à la norme C 15-100, chapitre 529. 10 en particulier aux
règlements du Distributeur.

Ne peuvent être directement enterrés que des câbles de la série U 1000 R GPFV ou Vynisol
armé ;

Les câbles des autres séries en particulier les câbles U 500 V GPFV doivent être protégés
par un conduit ;

Les câbles de la série U 1000 R 2V peuvent être directement enterrés à condition d'être
protégées des chocs des outils métalliques à main et placés dans des terrains perméables,
non inondables.
Spécifications particulières
Les câbles seront enterrés à une profondeur minimum de 0,80. Le remblai sera soigneusement
exécuté, soit :

Avec la terre provenant du terrassement, complètement purgés des pierres, de l'argile, etc
découverte au cours des fouilles.

Avec des apports de sable et de bonne terre si le terrassement n'a découvert que des
matériaux inutilisables pour le remblai.
Dans les traversées des allées cimentées, des voies carrossables, aux points de croisement des
conduits d'eau, d'égout, etc. Les câbles seront posés dans des fourreaux acier, fonte ou ciment, d'un
diamètre intérieur de 150 mm minimum.
Ces fourreaux seront correctement jointoyés entre eux, et bouchés à chaque extrémité pour éviter
les rentrées de terre entraînées par des eaux d'infiltration, etc.
La présence des câbles sera signalée par la pose, à mi-hauteur du remblai (0,40), d'un grillage de
signalisation.
En aucun cas, les tranchées ne pourront être remblayées avant que la position exacte des câbles n'ait
été complètement relevée ou vérifiée par le BET.
ARTICLE 4- ARMOIRES – TABLEAUX ET COFFRETS BASSE TENSION
1. Généralités
Les armoires et tableaux de l'installation seront tous conçus selon le même principe afin d'avoir une
uniformité dans les différentes constructions et conformément aux normes en vigueur en particulier
norme C 15-100, chapitre 558.
Ce seront des tableaux à éléments préfabriqués, en tôle pliée, étanche conformément aux exigences
des locaux où ils se trouvent.
2. Réalisation
Ces tableaux et armoires comporteront une ossature en 20 à 30/10 profilés ou en tôle pliée
d'épaisseur selon l'importance, fermés sur toutes les faces par des panneaux ou bandeaux en tôle
galbés et formés par mesure de propreté, ils seront tous munis métallique.
97
L'intérieur de ces tableaux sera pourvu de profilés perforés, fixés sur les parois latérales pour
permettre la fixation de l'appareillage à la demande des besoins.
Toutes les portes seront pourvues de fermeture rapide (aimant permanent) et serrure de sécurité,
suivant l'importance de ces armoires, les portes pourront être à deux vantaux, à un vantail ou tout
simplement constitués par un simple portillon.
Lorsque les portes seront équipées d'appareils de mesure de contrôle ou de commande, un profilé en
forme de Z est perforé sur toute sa longueur sera soudé à la fois sur la porte et le cadre dormant à
proximité des charnières pour permettre la fixation des barrettes des jonctions souples du type
NYLBLOC, R-EF. 342.05 LEGRAND ou équivalent.
Lorsque les armoires se trouveront placées dans des locaux humides ou poussiéreux, les portes
seront pourvues de joints pour assurer l'étanchéité.
La rentrée et la sortie des câbles seront réalisées par presse étoupe.
Ces tableaux seront dimensionnes pour permettre sans modification une adjonction d'appareillage
d'environ 20%
Les tableaux se présenteront sous forme de tableaux encastrés ou apparents. Les tableaux apparents
se fixeront sur mur au moyen de vis placées au fond du tableau et se vissant sur des taquets
préalablement scellés.
Les tableaux encastrés seront réalisés avec un boîtier de fond muni de pattes à sceller permettant la
mise en place de la tôlerie avant la pose de l'appareillage.
3. Jeux De Barre
Les sections des jeux de barres et leurs fixations devront tenir compte de l'intensité nominale
débitant sur les tableaux majorés de 25 % ainsi que l'intensité de court-circuit.
Le jeu de barre sera monté sur isolateurs porcelaine et serre-barres. Les isolateurs seront montés sur
ferrures, soigneusement fixés sur la partie arrière des armoires au moyen d'un châssis.
Les barres du jeu de barres seront peintes selon les couleurs conventionnelles.
Le jeu de barres sera isolé par un écran protecteur en matière isolante démontable au moyen
d'outils afin d'éviter les risques d'accident lors des interventions d'entretien ou de réparation.
4. Mise A La Terre
Ces tableaux et armoires comporteront une borne de terre repérée par un symbole sur laquelle
seront connectées toutes les parties métalliques. Si un appareil alimenté à une tension autre que
TBT est fixé sur la porte, les vantaux de portes seront mis à terre.
5. Câblage

Arrivée sur bornes interrupteur général ou disjoncteur.

Bornes de terre.

Bornes de neutre.
Les liaisons entre jeux de barres et appareils de protection avec appareils de commande seront en
barres ou trolley ou fil U 500 V aux couleurs conventionnelles.
Ces fils seront équipés de cosses à serrage mécanique ou sertis.
Le raccordement entre les appareils de protection et les appareils de commande, télécommande,
contrôle et mesure placés sur la face mobile du tableau se fera au moyen de barrettes de connexion
placées l'une sur un profilé fixé sur te cadre dormant de l'armoire et l'autre sur la partie mobile.
98
Les liaisons entre barrettes seront réalisées en U 500 SV d'une longueur suffisante pour permettre
l'ouverture complète de la porte.
Le cheminement des câbles à l'intérieur de l'armoire se fera en nappes horizontales ou \verticales
placées dans un conduit de filerie isolant ou judicieusement ligaturé.
6. Etiquetage Et Repérages
L'ensemble des tableaux, coffrets de raccordements, boites à fusibles, boîtiers, etc sera repéré à
l'aide d'étiquettes en dilophane gravé, fixées par vis.
Le repérage des appareils de commande, disjoncteurs, sectionneurs boites à boutons, combinés sera
également prévu sur les tableaux.
Les câbles seront repérés à chacune de leur extrémité par une médaille portant le repère
conventionnel du câble.
Chacun des conducteurs force sera repéré aux couleurs conventionnelles par phase, les conducteurs
des câbles de télécommande seront repérés avec leur raccord sur une barrette à bornes à l'aide de
manchettes caoutchouc sterling ou similaire. Le neutre sera repéré par la couleur bleue et la terre
par le jaune vert.
Dans les tableaux, boites de raccordements, etc ... le schéma et le repérage des différents organes
seront placardés sur la face intérieure des portes sous la forme d'un tirage plastifié.
7. Protection Contre La Corrosion
D'une manière générale, toutes les parties métalliques de l'appareillage ainsi que les tôleries des
blocs ou des cellules, seront soigneusement protégées contre la corrosion, en particulier les vis et
boulons seront traités.
Les peintures seront appliquées très soigneusement en usine. Il sera nécessaire de préciser en détail,
dans les propositions, le mode de protection et le traitement des parties métalliques destinés à
protéger celles ci de la corrosion.
ARTICLE 5- APPAREILS D'ECLAIRAGE
Les appareils utiliseront des lampes fluorescentes à haute efficacité lumineuse, à longue durée
d'utilisation, munies de douilles normalisées, à allumage instantané.
Les vasques ou cloches devront avoir un bon pouvoir diffusant et anti éblouissant tout en
conservant un bon rendement lumineux.
Les reflets et les effets stroboscopiques seront autant que possible évitées.
Les appareils étanches à la poussière et à l'humidité auront des entrées de câbles par presse étoupe.
L'appareillage sera compensé afin de présenter un très bon facteur de puissance d'ensemble (Cos =
0.9 minimum)
Il devra être silencieux et si possible d'un type unifié pour l'ensemble de l'installation.
Les suspensions et les accrochages devront se faire d'une manière antivibratile
L'accrochage des tubes fluorescents devra être parfait et éviter tous risques de chutes élues à des
vibrations.
Il est demandé l'installation des appareils. Les appareils dits "similaires" seront proposés en
variante et devront être agréés par le BET.
Dans tous les cas, l'appareil proposé devra être d'un entretien facile et ne nécessite qu'une seule
personne pour celui ci.
99
Les appareils équipés de lampes à incandescence, il sera utilisé des lampes claires, renforcées.
munies de douilles.
Les types d'appareils seront détaillés dans le descriptif des ouvrages. Les appareils seront fournis
avec leurs tubes et lampes de première utilisation.
ARTICLE 6- ECLAIRAGE DE SECURITE PAR BLOCS AUTONOMES
Il peut être prévu, l'éclairage de sécurité par bloc autonome, avec accumulateur incorporé, dispositif
chargeur automatique, fonctionnant en cas de panne de courant grâce à un relais fonctionnant par
manque de tension, complété par un dispositif de télécommande de mise à l'état de repos pour éviter
l'allumage du bloc lors d'un arrêt volontaire des installations électriques. Toutefois, dans les
installations de moins de 4 appareils ou dans les établissements sans heures de fermetures, une
commande individuelle suffit.
Chaque bloc autonome sera fixe, facilement déposable, alimenté par un circuit spécial formant
ceinture.
Dans les locaux techniques, postes de transformation, de livraison, chaufferie et tous locaux
comportant des pièces tournantes ou très chaudes.
ARTICLE 7- MATERIEL ET MISE EN OEUVRE
Les appareils seront neufs et de bonne qualité. Ils devront être conformes. La présentation d'un
procès-verbal de conformité, délivré par un organisme habilité pourra être exigée.
Dans le cas où le matériel ne fait pas l'objet d'une norme UTE celui-ci devra présenter toutes les
qualités de solidité, de durée, d'isolement et de bon fonctionnement désirable.
La présentation d'un procès-verbal d'essais, de référence, pourra être exigée. Dans tous les cas,
l'Entrepreneur devra, avant tout commencement d'approvisionnement, présenter un échantillonnage,
et un descriptif complet du matériel à mettre en œuvre et obtenir l'accord du Maitre d’ouvrage.
L'Entrepreneur ne pourra présenter aucune réclamation pour le refus d'un approvisionnement de
matériel non agrée.
Le matériel portera la marque NF USE, ou la marque USE ou équivalent dans tous les cas où les
normes UTE ne prévoient l'attribution.
Les listes de matériels admis à la marque de conformité aux normes NF USE sont données par les
publications périodiques de l'UTE
ARTICLE 8- APPROBATION DES INSTALLATIONS
Les installations seront réalisées de telle manière qu’elles soient réceptionnées sans réserve par le
Maitre d’ouvrage et le B.E.T.
100
II - CAHIER DE DEFINITION DES PRIX (C.D.P) / LOT N° 2
SERIE 100 : ELECTRICITE – COURANT FORT
PRIX N° 101 : DISTRIBUTION PRISES DE COURANT ET ALIMENTATION
o Généralités :
L’ensemble du câblage de la distribution lumière et petite force dans le bâtiment sera réalisé à partir
de conducteurs U1000RO2V placés dans les vides de construction et faux plafonds et sous
goulottes.
Ces ouvrages comprendront les prises de courant, les boites d’encastrement à vis, les alimentations
en conducteurs de la série U1000RO2V 3x2,5mm², 3x4mm² selon le cas, depuis le tableau
électrique de protection jusqu’aux prises de courant y compris toutes sujétions de fournitures pose
et raccordement.
o Petit appareillage :
Il comprendra :
- Les interrupteurs simple allumage
- Les interrupteurs va et vient
- Les boutons poussoirs
- Les prises de courant
- Les boîtes de sol
- Les boîtes de dérivation et de raccordement.
- Boite d’encastrement à vis.
Le petit appareillage sera de marque MOSAIC de chez LEGRAND ou équivalent.
o Petit appareillage étanche :
Identique à l’appareillage encastré, mais étanche. Il sera de marque MOSAIC de chez LEGRAND
ou équivalent et sera choisi selon le cas dans la gamme suivante : Plexo encastré.
L’entrepreneur devra soumettre à la Maitre d’ouvrage dans un délai de 17 jours à partir de la
notification de l’ordre de service de commencement des travaux un échantillonnage de chaque
espèce de matériaux ou de fourniture qu’il se propose d’employer, il ne pourra mettre en œuvre ces
matériaux qu’après acceptation notifiée par le maître d’œuvre et le BET.
101
L’entrepreneur devra présenter à toute réquisition les certificats et attestations prouvant l’origine et
la qualité des matériaux proposés.
PRIX N° 101-1: POSTE DE TRAVAIL PROJETE (PC.NORM+ PC.OND +2RJ45)
- Les circuits terminaux de socle de prise de courant ou prise RG45 seront composés de
conducteurs en câbles U1000 RO2V et câble UTP 4 paires Cat.6A placés dans les vides de
construction, faux plafond ou sous goulottes.
Le prix du poste de travail comprendra les câbles U1000 RO2V et câble UTP 4 paires Cat.6A de
liaison depuis le tableau terminal, switch, poste de travail précédent. Les prix comprendront toutes
les sujétions de fournitures, de pose et raccordement.
Le poste de travail doit comprendre :
‫ ־‬1 prise de courant 2 P + T 10/16A (réseau normal)
‫ ־‬1 prise de courant 2 P + T 10/16A (réseau ondulé)
‫ ־‬2 emplacements pour prises de courants faibles (téléphone et informatique)
Il sera de marque Legrand ou similaire.
L’ensemble de l’ouvrage, fourni, posé et raccordé, y compris toutes sujétions de
fourniture, de pose et de raccordement sera payé à l’unité.
PRIX N° 101-2: PRISE INFORMATIQUE RJ45
- Fourniture, pose et raccordement de prise RJ45 avec support eclipsable y compris conduits
isorange D.16 mm, câble UTP 4 paires Cat.6a depuis le Switch jusqu’au prise, fixation à vis,
connecteurs, supports dans la goulotte. Les prises seront aussi de Cat. 6a de l'EIA/TIA 568A,
écrantées devront permettre le raccordement frontal (par l’avant) afin de faciliter l’installation.
- Ces ouvrages seront payés à l'unité de prise téléphone y compris câble acier galvanisé de tirage
et toutes sujétions de fourniture, de mise en œuvre et de raccordement
La prise sera étudiée pour permettre l’identification de la prise par marquage en conformité avec le
standard TIA 606 ou selon le format défini par le client.







Certifiées conformes aux normes ISO 11801 éd.2.0, EN 50173-1 et EI1/TIA 568
Prises à connexion rapide sans outil
Repérage des contacts par double code couleur et numéros 568 A et B
Connecteurs avec bornes autodénudantes
Possibilité de recâblage en cas d'erreur
Arrivée de câble multidirectionnelle
Installation possible dans goulotte de faible profondeur, 35 mm pour connecteurs UTP et
FTP, 50 mm pour STP
 Prises RJ 45 Cat.6a
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement, saignées, rebouchage, réfection des enduits et accessoires de pose
conformément aux normes et règles de l'art payé à l’unité .
102
PRIX N° 101-3: PRISE TELEPHONIQUE RJ45
- Fourniture, pose et raccordement de prise RJ45 avec support eclipsable y compris conduits
isorange D.16 mm, câble UTP 4 paires Cat.6a depuis le Switch jusqu’au prise, fixation à vis,
connecteurs, supports dans la goulotte. Les prises seront aussi de Cat. 6a de l'EIA/TIA 568A,
écrantées devront permettre le raccordement frontal (par l’avant) afin de faciliter l’installation.
- Ces ouvrages seront payés à l'unité de prise téléphone y compris câble acier galvanisé de tirage
et toutes sujétions de fourniture, de mise en œuvre et de raccordement
La prise sera étudiée pour permettre l’identification de la prise par marquage en conformité avec le
standard TIA 606 ou selon le format défini par le client.







Certifiées conformes aux normes ISO 11801 éd.2.0, EN 50173-1 et EI1/TIA 568
Prises à connexion rapide sans outil
Repérage des contacts par double code couleur et numéros 568 A et B
Connecteurs avec bornes autodénudantes
Possibilité de recâblage en cas d'erreur
Arrivée de câble multidirectionnelle
Installation possible dans goulotte de faible profondeur, 35 mm pour connecteurs UTP et
FTP, 50 mm pour STP
 Prises RJ 45 Cat.6a
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement, saignées, rebouchage, réfection des enduits et accessoires de pose
conformément aux normes et règles de l'art payé à l’unité .
PRIX N° 101-4: COMMANDE VOLET ROULANT
Ce prix comprend :
- La ligne depuis le tableau de distribution jusqu’au emplacement du moteur câbles U1000RO2V
2x1,5 mm² placés dans les vides de construction, faux plafond ou sous goulottes.
- La ligne depuis emplacement du moteur jusqu’au commande de volet roulant, en câbles
U1000RO2V 2x1,5 mm² posés dans les vides de construction, faux plafond ou sous goulottes..
- Interrupteur volet roulant.
- Boite d’encastrement à vis
- La mise en place, le raccordement et la fixation de l’ensemble des équipements y compris les
accessoires, conformément aux règles de l’art et aux plans joints au présent CPS.
L’ensemble de l’ouvrage, fourni, posé et raccordé, y compris toutes sujétions de
fourniture, de pose et de raccordement sera payé à l’unité.
PRIX N° 101-5 : COMMANDE DE COUPURE GENERAL ECLAIRAGE PLATEAU:
Ce prix comprend :
-
La ligne depuis le tableau de distribution - où est installé le contacteur- jusqu’au boutons
poussoirs de commande d’arrêt général de l’éclairage de chaque plateau bureau sur le même
103
-
circuit en câbles U1000RO2V 2x1,5 mm² placés dans les vides de construction, faux plafond ou
sous goulottes.
Un pot de réservation du bouton poussoir.
Le fil de fer galvanisé dans les fourreaux pour le tirage des conducteurs.
Le bouton poussoir lumineux.
Contacteur dans le tableau électrique y compris reprise du câblage.
Boite d’encastrement à vis
La mise en place, le raccordement et la fixation de l’ensemble des équipements y compris les
accessoires, conformément aux règles de l’art et aux plans joints au présent CPS.
L’ensemble de l’ouvrage, fourni, posé et raccordé, y compris toutes sujétions de
fourniture, de pose et de raccordement sera payé à l’unité.
PRIX N° 101-6: ALIMENTATION ELECTRIQUE BORNE WIFI
L’entreprise doit la fourniture, la pose et le raccordement d’un câble U1000R02V de 3x2,5 mm² depuis
le tableau électrique jusqu’au emplacement WIFI y compris les boites de jonction et les bornes de
raccordement des câbles électriques et tous les accessoires nécessaires à la pose du câble.
L’ensemble de l’ouvrage sera payé à l'unité ainsi défini, fourni, posé et raccordé.
PRIX N° 101-7: ALIMENTATION ECLAIRAGE INDIRECT
Il s’agit de l’alimentation d’éclairage indirect dans les couloirs et bureau MM, depuis le foyer le
plus proche jusqu’au prise de courant.
Ce prix comprend :
- Prise de courant 2 P 10/16A,
- Les conducteurs H07-VU 1x1,5mm²,
- Fourreau ICDE n° 13 ou ICO n°13,
- Boite d’encastrement à vis
- La mise en place, le raccordement et la fixation de l’ensemble des équipements y compris les
accessoires, conformément aux règles de l’art et aux plans joints au présent CPS.
- Les manchons des entrées de tubes, la filerie, conduits ICD, câblages, rebouchage, bornes,
connexions, fixations et essais.
L’ensemble de l’ouvrage, fourni, posé et raccordé, y compris toutes sujétions de fourniture, de
pose et de raccordement sera payé à l’unité.
PRIX N° 101-8: PLINTHE ELECTRIQUE
Fourniture, pose de plinthe électrique type DLP à deux compartiments marque Legrand y compris
tous accessoires, joint de couvercle, embout, angles intérieurs et extérieurs et plats, dérivations
conformément aux descriptions des ouvrages et aux spécifications techniques du CPT.
104
PRIX N° 101-8-1: PLINTHE ELECTRIQUE 50X80
PRIX N° 101-8-2: PLINTHE ELECTRIQUE 50X105
PRIX N° 101-8-3: PLINTHE ELECTRIQUE 50X130
PRIX N° 101-8-4: PLINTHE ELECTRIQUE 50X145
L’ensemble de l’ouvrage, fourni, posé et raccordé, y compris toutes sujétions de fourniture, de
pose et de raccordement sera payé au mètre linéaire.
PRIX N° 101-9: PLINTHE ELECTRIQUE PASSAGE DE PLANCHER
Fourniture, pose de plinthe électrique passage de plancher profilé 92x20 mm, à quartes
compartiments équipé de deux bandes adhésives pour une meilleure tenue au sol, marque Legrand y
compris tous accessoires conformément aux descriptions des ouvrages et aux spécifications
techniques du CCTP.
PRIX N° 101-9-1: PLINTHE PASSAGE DE PLANCHER 50X12MM
PRIX N° 101-9-2: PLINTHE PASSAGE DE PLANCHER 92X20MM
L’ensemble de l’ouvrage, fourni, posé et raccordé, y compris embouts, joint de couvercle,
angle plat, boite de dérivation à quatre départs avec séparations des circuits, fixation, toutes
sujétions de fourniture, de pose et de raccordement sera payé au mètre linéaire.
PRIX N° 101-10: DETECTEUR DE MOUVEMENT INFRA-ROUGE
Ce prix rémunère la fourniture et pose d’un détecteur de mouvement Infrarouge
permettant d’allumer l’éclairage dans les blocs sanitaires lorsqu’il est occupé et pour éteindre
automatiquement l’éclairage dans un espace avec une temporisation lorsqu’il n’y a plus personne.
Le détecteur sera de caractéristique suivant :
- Fixation au mur - encastré ou saillie
- Seuil de luminosité : 5 à 1275 lux
- Temporisation réglable de 5 s à 30 minutes
- Consommation 0,4 W en veille
- Distance optimale entre 2 détecteurs : 6 m
- Livrés pré-assemblés avec plaque et support mixte
Ce prix comprend également :
La ligne, depuis le tableau de distribution jusqu’au détecteur ou entre les différents détecteur, câbles
U1000RO2V 3x1,5 mm² posés sur chemin de câbles ou dans les vides de construction, faux
plafond.
Il sera de marque Legrand ou équivalant
L’ensemble de l’ouvrage, fourni, posé et raccordé, y compris toutes sujétions de
fourniture, de pose et de raccordement sera payé à l’unité.
105
PRIX N° 101-11:FOYERS LUMINEUX SUPLEMENTAIRES:
Ce prix comprend :
- La ligne depuis le premier foyer jusqu’au deuxième foyer en fourreau ICDE n° 13 ou ICO n°13
comprenant 3 conducteurs en câbles U1000RO2V 3x1,5 mm² posés sur chemin de câbles ou
dans les vides de construction, faux plafond ou sous goulottes, arrêté sur un pot de réservation
encastré.
- Le fil de fer galvanisé dans le fourreau pour le tirage des conducteurs.
- La mise en place, le raccordement et la fixation de l’ensemble des équipements, y compris
accessoires, conformément aux règles de l’art et aux plans joints au présent CPS.
L’ensemble de l’ouvrage, fourni, posé et raccordé, y compris toutes sujétions de fourniture, de
pose et de raccordement sera payé à l’unité.
PRIX N° 102: LUSTRERIE
PRIX N° 102-1: ECLAIRAGE DIRECT LED 8 W MARQUE ARKOS LIGHT MODELE
WIN OU EQUIVALENT
Fourniture, pose et raccordement d’un luminaire LED 8W, 3000K, 625Lum , IP20, CRI>80.
Appareil constitué d’une structure en aluminium moulé sous pression soutenant la douille et servant
également de récupérateur de flux. Le corps de la lampe possède deux ressorts d’accrochage en
acier.
Luminaire ARKOS LIGHT modèle WIN ou équivalent.
L'ouvrage sera payé pour l'ensemble à l'unité en ordre de marche conformément aux
exigences des normes et réglementations en vigueur y compris fournitures, mise en œuvre,
main d’œuvre et toutes autres sujétions.
PRIX N° 102-2: ECLAIRAGE DIRECT LED 20 W ARKOS LIGHT MODELE MADISON
Fourniture, pose et raccordement d’un luminaire LED 20W, 4000K, 2000Lum , IP43, IK07,
CRI>80.
Appareil constitué d’une structure en aluminium moulé sous pression soutenant la douille et servant
également de récupérateur de flux. Le corps de la lampe possède deux ressorts d’accrochage en
acier.
Luminaire ARKOS LIGHT modèle MADISON 2 ou équivalent.
L'ouvrage sera payé pour l'ensemble à l'unité en ordre de marche conformément aux
exigences des normes et réglementations en vigueur y compris fournitures, mise en œuvre,
main d’œuvre et toutes autres sujétions.
PRIX N° 102-3 : ECLAIRAGE RUBAN LED
Fourniture, pose et raccordement d’un ruban LED à installer dans les Joint creux équipé de son
propre transformateur AC/DC et tout accessoire nécessaire au bon fonctionnement du ruban Led.
L'ouvrage sera payé pour l'ensemble à l'unité en ordre de marche conformément aux exigences des
normes et réglementations en vigueur y compris fournitures, mise en œuvre, main d’œuvre et toutes
autres sujétions.
106
PRIX N°102-4 : BLOC DE SECOURS AUTONOME 60 LUMENS
Le bloc sera conforme à la norme NFC 71-800. Il aura une autonomie d'une heure. Il sera de classe
2, d'un type débrochable avec accumulateur facilement interchangeable. La télécommande sera
protégée contre les erreurs de branchement. Etiquette de signalisation fléchée ou marquée bilingue
"sortie". Raccordement depuis le tableau en conducteurs 5x1.5 mm² sous conduits encastrés.
Le prix comprendra le bloc de secours, les conduits, les conducteurs ou câbles U1000 RO2V selon
possibilités de pose depuis le tableau terminal ou le bloc précédent et toutes sujétions de fourniture,
de pose et de mise en œuvre.
Ils seront montés en saillie ou semi-encastrés. Il seront de marque Legrand ou équivalent.
Ces ouvrages seront payés à l'unité en ordre de marche y compris toutes sujétions de fourniture, de
mise en œuvre et de raccordement
PRIX N° 103: ONDULEUR 6KVA
Onduleur
Au titre du présent lot, l’Entreprise doit la fourniture, la mise en place et le raccordement d’une
alimentation statique destinée à fournir une alimentation électrique de haute qualité à certains
équipements du bâtiment, en particulier les équipements informatiques de la partie mise sous pli.
- L’alimentation des équipements informatique de la partie administrative et autre sera constituée
d’un onduleur de puissance nominale de (6kVA/ 5KW).
Dimensionnement :
Les alimentations statiques sans coupure seront dimensionnées pour alimenter des charges sous la
fréquence et la tension nominale, pré
l’ordre de 15 min, l’onduleur étant chargé à sa puissance nominale.
La solution onduleurs doit protéger l’installation qu’elle alimente contre toutes les perturbations
électriques (micro-coupures, variation de tension et de fréquence, parasites, harmoniques, …)
L’Onduleur doivent être de type On Line Double Conversion et doivent assurer une alimentation de
qualité conforme aux spécifications techniques décrites ci-dessous.
L’onduleur doit permettre les modes de fonctionnement suivants :
Mode NORMAL : L’Onduleur doit alimenter l’utilisation en assurant en permanence une régulation
et une stabilisation des différents paramètres électriques. Par ailleurs, l’Onduleur doit procéder à la
charge de la batterie.
Mode BATTERIE : En cas d’absence ou de défaut réseau, l’onduleur doit assurer continuellement
et sans interruption l’alimentation de la charge à partir de l’énergie stockée dans la batterie.
Mode RECHARGE : Après retour de l’alimentation normale (réseau), l’onduleur doit
simultanément procéder à la recharge de la batterie et à l’alimentation de l’utilisation.
Mode BY PASS : Le By-Pass Statique doit permettre la commutation de la charge sur le réseau
normal sans interruption. Le basculement sur le Mode Normal doit aussi se faire sans interruption.
Le By-Pass statique doit permettre les opérations manuelles.
107
Mode MAINTENANCE : Pour des besoins de maintenance, l’onduleur sera équipé de By-Pass de
maintenance permettant d’alimenter la charge directement à partir du réseau et d’isoler l’onduleur.
Ce By-Pass doit garantir des conditions d’intervention en conformité avec les règles de sécurité en
vigueur.
Extensions futures :
La solution onduleur proposée doit permettre, sur site, l’extension par mise en parallèle /
redondance d’autres modules pour augmenter la puissance installée ou pour augmenter le niveau de
redondance.
Normes et Réglementations :
Sécurité
:EN 50091-1
Emission et Immunité :
EN 50091-2
Entrée :
Tension Nominale : 380 V/ 400V / 415V triphasé+N
plage de tension : +/-15% de la tension nominale à pleine charge, -50% à +20% à demi charge.
Fréquence de fonctionnement : 50 ou 60 Hz ( 45 à 65 Hz)
Facteur de puissance en entrée : 0,99
Distorsion de courant(THDI) : 3-5%
Sortie :
Tension nominale : 380 V/ 400V / 415V triphasé+N
Régulation de tension : +/- 1% en statique, +/- 5% en dynamique ( charge passant de 10% à 90%)
Capacité de surcharge de 110% pendant 10mn.
Rendement de 95 % sur charge nominale.
Facteur de puissance en sortie : 0,9
Batterie : Plomb étanche autonomie de 5 minutes à 100% de la charge dans le but d’assurer le
temps de basculement sur le groupe électrogène.
Fréquence de sortie = 50 HZ+ 0,5 Hz.
Température de fonctionnement de 0°C à +40°C.
Bruit audible < 75db à 1m
Equipements
L’équipement de l’onduleur comprendra :
un Redresseur chargeur ;
une batterie d'accumulateur étanche sans entretien ;
un onduleur ;
un contacteur statique ;
un by-pass manuel de maintenance ;
un module de gestion des batteries ;
un système de signalisation et de commande à contrôle 100% numérique.
Arrêt à distance
108
Interface de communication sur relais
Port RS-232
carte web/SNMP pour liaison à une prise RJ45.
Les batteries de l’onduleur seront livrées dans une armoire, comportant raccordement et système de
protection par disjoncteur.
Caractéristiques électriques
a - redresseur chargeur
Un dispositif de démarrage progressif supprimera les surintensités de démarrage en imposant une
rampe de courant à l’entrée du redresseur-chargeur d’une durée de 10 secondes.
Un dispositif automatique limitera le courant de charge à la valeur admise par le fournisseur de
batterie.
La tension continue sera réglée à la valeur charge/floating définie par le fournisseur de batteries,
soit 2,27 volts par élément.
La régulation du redresseur-chargeur assurera une variation de tension continue inférieure à 1%
La tension efficace de l’onduleur de la tension continue sera inférieure à 1% de cette tension.
b - Batteries
Les batteries seront dimensionnées pour assurer la continuité de l’alimentation pendant au moins 5
min, en cas de disparition du réseau normal d’alimentation, l’onduleur étant chargé à sa puissance
nominale. L’onduleur doit posséder aussi d’un module de gestion des batteries en permanence qui
réduit la corrosion interne des batteries et prolonge considérablement leur durée de vie(50%) et
prévient minimum 60 jours en avance de leur nécessaire remplacement.
Les batteries auront les caractéristiques suivantes :
Type sèche /plomb étanche sans entretien.
Durée d’autonomie = 15 minutes
Tension de charge par élément pour 15°t° 25°C : 2,27V
Tension de floating par élément pour 15°t° 25°C : 2,27V
Nombre d’éléments: le nombre d’éléments sera déterminé en fonction de la marque de la batterie
Marque
de
référence :
Sonneinshine,
Oldham,
Yuasa
ou
équivalent.
c – Onduleur
Un onduleur pour les équipements informatiques sera dimensionné pour alimenter 6kVa sous Cos
:
Tension de sortie
Fréquence de sortie
Taux de distorsion
: 380volts +/-1% 3 Phases + Neutre
: 50Hz +/- 0,5Hz
: inférieur à 4% en sortie
109
Surcharge admissible
:
125% de la puissance nominale
150% de la puissance nominale pendant 1mn
pendant
10mn
d - Contacteur statique
Il permettra le transfert instantané de la charge de l’onduleur sur le réseau secours et
réciproquement. Ce transfert se fera sans coupure ni perturbation pour l’utilisation.
e - Caractéristiques physiques
Température de fonctionnement comprise entre -5°C & 40°C
Degré d’humidité relative à 95%
Niveau sonore : inférieur à 52dbA
Energie dissipée en chaleur à In : inférieure à : 2.5 KW par onduleur.
f - Marque de référence
L’onduleur constituant l’alimentation statique sans coupure seront
POWERWARE, MGE ou équivalent avec l’option suivante :
* Filtre anti-harmonique.
de marque EATON
Refroidissement du local
L’entreprise du présent lot doit l’ensemble de l’installation de deux climatiseurs type split-systèm,
puissance unitaire = 4,5 ch. Ils seront pilotés par un thermostat d’ambiance. Marque de référence
AIRWELL, CARRIER ou équivalent, ces climatiseurs fonctionneront en redondance et après un
arrêt prolongé les deux climatiseurs fonctionneront simultanément pour permettre un
refroidissement rapide du local.
Contrat d’entretien
Le soumissionnaire proposera à titre indicatif un contrat d'entretien avec des visites systématiques
périodiques et des visites sur la demande du client. A cet effet, le soumissionnaire doit joindre à sa
soumission un projet de contrat détaillé par les prestations à réaliser pour assurer un entretien
complet de l'installation et préciser les périodicités des visites systématiques, les opérations à
réaliser à l'occasion de chaque visite, le mode de règlement des prestations ainsi que la formule de
révision des prix à prévoir pour les prestations et pour les pièces de rechange.
Le soumissionnaire doit joindre une liste chiffrée des pièces de rechange de première nécessité.
Les visites donneront lieu à l'établissement d'un bulletin d'inspection signé par le technicien
d'entretien et contre signé par le responsable désigné par le client.
Toutes les interventions effectuées sur l'installation doivent faire l'objet d'un PV à inscrire sur un
carnet de contrôle.
Durée du contrat
Le contrat sera conclu pour une durée de trois (3) ans à compter de la réception définitive de
l'installation. Après cette date, il pourra être renouvelé par tacite reconduction d'année en année,
110
sauf annulation par l'une des parties, notifiée par lettre recommandée adressée au moins 3 mois
avant l'expiration de la période annuelle en cours.
Report à distance (en option)
L'ensemble des commandes, signalisations et mesures devront pouvoir être reportées à distance sur
un micro-ordinateur et vers une Gestion Technique Centralisée avec interface de communication J
Bus (RS 232 et/ou RS 485).
Le soumissionnaire doit préciser, le support de transmission éventuel à prévoir pour déporter les
commandes et les signalisations ainsi que la distance maximale et des équipements nécessaires à
mettre en place pour réaliser ces fonctions.
L'ouvrage comprenant :
Les câbles de raccordement au réseau 220V/380V
Les disjoncteurs de protection de l’onduleur amont et aval.
Les équipements de séparation galvanique entre les réseaux amant et aval de l'alimentation sans
interruption (ASI).
Les équipements éventuels d'adaptation de la tension d'alimentation (secteur 1 et 2) à l'entrée de
l'onduleur (transformateur élévateur)
Le redresseur/chargeur
La batterie y compris le disjoncteur de protection
L’onduleur.
Le contacteur statique
Le disjoncteur de protection de l'utilisation
Les câbles de raccordement à l’armoire de protection
La protection de chaque départ par un disjoncteur calibré.
Le raccordement au réseau amont, aval et au circuit de terre
Le filtre anti-harmonique.
Les équipements de communication.
L'ensemble ainsi défini, fourni, posé et raccordé en ordre de marche, y compris les batteries, les
climatiseurs équipés de leur armoire de protection et d’asservissement, le filtre intégré des
harmoniques, le by pass, le logiciel de gestion/administration et toutes sujétions de fourniture, pose
et de mise en service sur site par des techniciens spécialisés pour garantir la conformité de
l’installation sera payé à l’unité.
111
Lot N° 3
Courant faible : pré-câblage informatique - contrôle d’accès &
vidéosurveillance
112
I - CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES (CPT) / LOT N° 3
GENRALITÉS
OBJET DU CPT :
Le présent Cahier des Prescriptions Techniques porte sur la réalisation des installations de courant
faible du nouveau siège du ministère chargé du commerce extérieur, les travaux à réaliser sont :
-
Installation de pré câblage informatique ;
Mise en place d’un système de contrôle d’accès ;
Installation et mise en œuvre des équipements de vidéosurveillance.
INTRODUCTION :
Le document définit les prescriptions Techniques que l’entrepreneur doit respecter pour l’exécution
des travaux objet du présent lot et les exigences fonctionnelles auxquelles les ouvrages devront
répondre.
L'Entrepreneur a à sa charge exclusive, moyennant le prix convenu, tous les travaux, prestations et
fournitures nécessaires pour que les ouvrages et installations satisfassent aux conditions imposées,
aux règles de l'art et permettent une exploitation harmonieuse des installations (conformément avec
les normes, réglementations et les exigences de l’exploitant)
Ainsi, l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de lacunes ou omissions dans le bordereau, plans et
pièces écrites pour limiter ses obligations et par conséquent se dispenser de fournir sans
supplément de prix toutes les fournitures, prestations et travaux quelconques nécessaires à la bonne
exécution des ouvrages et au bon fonctionnement des installations.
L’entrepreneur doit inclure le prix de ces travaux, prestations et fournitures dans le montant de sa
soumission.
En cas de contradiction, les prescriptions des clauses particulières et mode de règlement priment sur
celles du présent document.
113
ARTICLE 1
- CONTENU ET LIMITE DES PRESTATIONS
Sont à la charge de l’entrepreneur du présent lot, la fourniture, pose, raccordement et mise en
service, réception provisoire et définitive des installations suivantes :





Tubages pour tous les équipements courant faible
Chemins de câble si nécessaire
Les plinthes électriques pour le passage des câbles courant faible.
Les installations de téléphonie et pré câblage informatique
Les installations de vidéo surveillance.
L’entreprise a à sa charge également les prestations suivantes :
 Les études coordonnées d’exécution et l’établissement du dossier d'exécution et du dossier de
récolement.
 La fourniture, le montage, le raccordement et mise en œuvre de l'intégralité des équipements et
accessoires tels que décrits dans les documents d’appel d’offre pour répondre aux performances
imposées.
 L'exécution des travaux divers tels que :
o Les traversées des ouvrages de maçonnerie.
o Les saignées d'encastrement dans les maçonneries et cloisons et tous les rebouchages et
raccords.
o Tous les scellements, les fourreaux, manchettes, etc. ...
o Tous les raccords divers résultant de la fixation des appareillages.
o Toutes les réfections inhérentes à l’étanchéité, à l’isolation thermique et acoustique et à
la résistance au feu des ouvrages et consécutives aux travaux de l’Entreprise
o La restauration et la remise en parfait état des bétons, des maçonneries et des éléments de
parachèvement détériorés à cause des travaux de l’Entreprise.
 La protection antirouille des pièces et métaux ferreux.
 La fourniture de tous les matériaux et appareillages, leur transport, leur déchargement, stockage
et amenée à pied d’œuvre.
 Les dispositions à prendre pour l'amenée à pied d’œuvre des matériaux lourds. L'Entrepreneur
reste responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité des
constructions ou des traces de fissures qui peuvent apparaître par la suite.
 La peinture de protection et les couches de finition à appliquer sur les pièces métalliques.
 L'enlèvement régulier des décombres et matériaux sans emploi provenant des travaux de
l’Entreprise et leur transport aux endroits précisés, ainsi que la remise en parfait état de
propreté des divers locaux et lieux où les travaux ont été effectués.
 La remise en état des ouvrages détériorés au cours des travaux.
 Les détails d'exécution et d'implantation des ouvrages sont à présenter au BET et au bureau de
contrôle pour approbation avant le début des travaux.
 L'Entrepreneur s'assurera que les ouvertures et caniveaux sont adaptés au passage des tubes et
appareillages; il signalera au Maitre d’ouvrage les mises au point qui pourraient être
nécessaires.
 Les négociations nécessaires à l'obtention des autorisations et agréments auprès des Régies,
114
Organismes de Contrôle et autres Sociétés.
 Les échantillons et prototype demandés par le Maître d’ouvrage, le BET ou l’architecte.
 La main d’œuvre et le matériel nécessaires à l’exécution des ouvrages.
 L’alimentation, le raccordement ainsi que le réglage de tous les appareils et organes nécessaires
au bon fonctionnement des installations.
 La protection et la conservation des approvisionnements et des ouvrages pendant la durée des
travaux et jusqu’à la réception des installations.
 Les contrôles et essais préalables à la réception et l’entretien des installations pendant la période
correspondant au délai de garantie.
 L'écolage et la formation du personnel chargé de l'exploitation des installations.
 Les adaptations et les corrections des équipements et des installations jugées nécessaires lors
des contrôles et des réceptions.
 L'entretien, les dépannages et les réparations pendant la période de garantie.
ARTICLE 2 DESCRIPTION SOMMAIRE DES OUVRAGES
La description générale ci-après est complétée par les descriptions particulières précisées dans le
devis descriptif de chaque système ou sous-système, faisant partie des Installations Electriques.
2.1 Téléphone et pré-câblage informatique
Les installations de téléphone et pré-câblage informatique consisteront à la fourniture, pose et
raccordement des équipements passifs et actifs.
Les équipements à prévoir dans le cadre de ce lot seront :
 Un répartiteur général téléphone/informatique, placés dans un local info. au sous sol.
 Les répartiteurs secondaires de zones installés dans les différents niveaux de manière
uniforme de telle façon que la distance entre chaque sous-répartiteurs et prise RJ 45 ne
dépasse pas 90m. ces répartiteurs seront équipés des éléments passifs (armoire, panneaux de
brassage, jartiére optique, etc.).
 Un câblage banalisé en câbles UTP 4 paires Catégorie 6A pour la desserte des prises RJ 45
depuis les répartiteurs secondaires.
 Des prises téléphoniques et informatiques type RJ45 dans les bureaux et certains locaux
spécifiques. (les prises ainsi que le câble 4 paires seront réalisés par l’entreprise du lot
courant fort)
 Les liaisons en fibre optique entre le Répartiteur Général Informatique et répartiteurs
secondaires.
 Des liaisons en multipaire, le Répartiteur Général Téléphonique et répartiteurs secondaires
pour l’alimentation des fax.
 Les liaisons en fibre optique entre les local répartiteur général et certaines zones spécifiques
du bâtiment pour des besoins divers.
115
2.2 Vidéo-surveillance
Les entrées et sorties principales du bâtiment, les zones de circulation périphériques ainsi que les
entrées extérieures du bâtiment sont surveillées à distance par un réseau de caméras connecté sur
une infrastructure Ethernet IP.
Les images sont enregistrées pour les besoins de sécurité. Des moniteurs sont placés dans le local de
sécurité (local informatique) et permettent de visionner les signaux émis par les caméras.
2.3 Contrôle d’accès
Les locaux techniques ainsi que certains locaux de contrôle, à la maintenance et à la sécurité du
bâtiment seront équipés d’un contrôle d’accès.
Le contrôle d’accès est réalisé au moyen de badges et de lecteurs de badges du type “proximité”. Il
est réservé principalement aux personnes s’occupant de la gérance, de la sécurité, au personnel de
maintenance.
Les obstacles physiques (couloirs rapides, portillons, et barrière parking) seront destinés pour
l’ensemble de personnel et les visiteurs. Ces obstacles seront contrôlés via des badges qui seront
paramétrés et distribués au personnel. La commande peut être aussi à distance via un pupitre de
commande.
Le paramétrage des badges du personnel doit prévoir des niveaux de sécurités à fin de bloquer
l’accès vers les locaux autorisés seulement pour les gens d’entretien et de maintenance.
ARTICLE 3 - PRESTATIONS PARTICULIERES
3.1 PLANNING
L'Entrepreneur établit son propre planning d'exécution qui s'intègre parfaitement dans le planning
général des travaux. Ce planning doit tenir compte des études d'exécution et de coordination des
délais nécessaires à la vérification et à la correction des documents d'exécution, des délais
d'approvisionnement des équipements et de l'exécution des travaux.
Il tient également compte des informations nécessaires aux autres intervenants (réservations,
percements, bilan de puissance, contraintes diverses….).
L'Entrepreneur s'engage à respecter et à suivre au jour le jour les divers plannings et à prendre les
dispositions nécessaires pour récupérer tout retard éventuel tant sur le chemin critique que sur le
délai général.
3.2 DOSSIER D’EXECUTION
Tous les ouvrages sont matérialisés par l'Entrepreneur sur des plans détaillés d’exécution. Le
dossier d'exécution se compose des documents d'exécution et des documents as built. Ces
documents sont établis en français et réalisés en DAO (Dessin Assistée par Ordinateur).
L’Entrepreneur établit ses plans d’exécution sur base du dernier indice des plans d’Architecture
116
"Bons pour les études d’exécution" en tenant compte :
-
des documents du Dossiers d'Appel d'Offres,
des plans de Parachèvement et de Stabilité dans leur dernière édition,
des plans d’Exécution réalisés par les autres Entrepreneurs.
L’Entrepreneur est tenu de réclamer, en temps utile, les documents qui lui sont nécessaires.
L'Entrepreneur détermine le type, le nombre et la localisation précise des équipements à mettre en
place en fonction des performances exigées, du matériel proposé et des délais d'approvisionnement.
Si des modifications d'emplacement, de choix d'équipements ou de principe interviennent par
rapport au Dossiers d'Appel d'Offres, il appartient à l'Entrepreneur d'en tenir compte dans
l'élaboration de ses plans d'exécution et de se conformer aux instructions reçues lors des réunions
d'études d'exécution et de coordination.
L’Entrepreneur doit coordonner ses études d’exécution avec celles des autres Entreprises. Pour ce
faire, il participe activement aux réunions de coordination et/ou de synthèse multidisciplinaire et il
étudie l’exécution des solutions techniques coordonnées en tenant compte :
. des performances à réaliser ;
. du matériel proposé ;
. des contraintes liées à l’Architecture, au Parachèvement, à la Stabilité ou aux autres
Installations Techniques.
Les documents d’exécution sont établis en nombres exemplaires suffisant (voir partie
administrative) et doivent être transmis dans le cadre du planning d'Entreprise. Ce planning doit
tenir compte des études de coordination d'exécution, du délai nécessaire à la vérification des
documents d'exécution par le maitre d’ouvrage, des délais d'approvisionnement des équipements et
du planning d'exécution de l'Entrepreneur.
Les percements, découpes, réservations et éléments à incorporer dans d’autres ouvrages doivent être
communiqués, afin que les études de coordination puissent s'effectuer et que les Entrepreneurs
concernés puissent assurer ces travaux dans le cadre de leur planning d’exécution.
Avant toute commande de la part de l'Entrepreneur et à fortiori avant d'entamer l'exécution des
Travaux, les équipements, systèmes et logiciels doivent être soumis à la vérification préalable par le
maitre d’ouvrage. Celle-ci refuse de recevoir des documents incomplets ou ne justifiant pas le
choix proposé par rapport aux performances imposées. Elle se réserve le droit de refuser toute
fourniture, exécution ou Installation pour des documents qui n'auraient pas été préalablement
vérifiés ou pour des équipements, systèmes ou logiciels qui ne respecteraient pas les descriptions ou
les performances imposées dans le Dossiers d'Appel d'Offres. Dans ce cas, l’Entrepreneur doit les
remplacer par des équipements, systèmes ou logiciels conformes et cela sans modification de prix
ou de délais.
L'Entrepreneur corrige les documents d'exécution en fonction des remarques émises en coordination
ou suite à la vérification par le maitre d’ouvrage et rediffuse ces documents en y indiquant l'indice
117
de modification.
Lorsque le document d’exécution est accepté sans remarque et que les ouvrages peuvent être mis en
exécution, le plan est considéré comme "Bon pour exécution".
La délivrance du "Bon pour exécution" ne diminue en rien la responsabilité de l'Entrepreneur et
l'obligation pour lui de fournir et de placer des équipements ou des Installations dont les
performances et les spécifications correspondent aux exigences imposées dans le Dossiers d'Appel
d'Offres et les décomptes acceptés faisant partie du Marché.
3.3 FICHES TECHNIQUES
Le maitre d’ouvrage refuse de recevoir des fiches techniques partielles, incomplètes ou trop
commerciales n'apportant pas les renseignements techniques nécessaires à l'examen. Les fiches
techniques sont remises globalement pour le matériel proposé et donnent les spécifications et les
sélections retenues dans le cadre du projet.
A ces fiches techniques sont annexés des catalogues ou extraits de catalogues ainsi que les
certificats de conformité aux normes ou règlements.
L’Entrepreneur indique clairement les caractéristiques spécifiques de l’équipement et de ses
accessoires avec les références des produits concernés.
Afin de se faire une idée plus précise du matériel proposé par l'Entrepreneur, le Maître d’ouvrage et
le maitre d’ouvrage se réservent le droit de visite des lieux de fabrication ou de vente afin de voir ce
matériel, d'en vérifier les performances annoncées par des essais complémentaires. Ces essais
complémentaires ne peuvent entraîner de supplément de prix de l’entreprise adjudicataire.
Les fiches techniques à introduire par l'Entrepreneur sont :
- les accessoires de fixation, de montage et de raccordement ;
- les équipements de contrôle d'accès ;
- les équipements informatiques/téléphones ;
- les équipements de vidéosurveillance.
En complément des fiches techniques, l’entrepreneur doit soumettre des échantillons des matériaux
ou produits pour vérification du maitre d’ouvrage ou autre intervenant.
3.4 CERTIFICATS D’AGREMENT
118
Afin de prouver la conformité du matériel proposé aux Spécifications Techniques, l'Entrepreneur
doit fournir des certificats d'agrément ou de conformité aux normes imposées. Ces certificats
doivent être délivrés par des laboratoires d'essais accrédités ou par les Régies de distribution
d'énergie.
-
le matériel de détection incendie et d'alarme ;
le matériel de pré câblage informatique.
Le matériel concerné n'ayant pas de certificat d'agrément est refusé par la Maîtrise d’Œuvre.
3.5 ECHANTILLONS
En complément aux fiches techniques, l'Entrepreneur doit soumettre des échantillons des matériaux,
matériels, produits ou équipements à la vérification du maitre d’ouvrage.
Afin de faciliter l'intégration de certains équipements ou matériels dans le parachèvement, il peut
être demandé à l'Entrepreneur de monter des échantillons en nombre suffisant dans une cellule type.
Les frais relatifs à la fourniture et au montage de ces échantillons et de cette cellule type sont à
charge de l'Entrepreneur pour les équipements liés à ses travaux. Sont également à sa charge, les
frais de raccordement provisoire et de démontage des équipements.
Ces échantillons sont à introduire par l'Entrepreneur au même moment que la fiche technique
correspondante.
Il s'agit bien d'échantillons et pas de prototype devant encore subir des mises au point.
Les échantillons demandés sont notamment :
-
-
Les moniteurs de supervision ;
les cameras intérieures et extérieures ;
barrière physique : couloir rapide ;
équipement de pré câblage de vidéosurveillance et informatique ;
les boîtes de raccordement ;
les systèmes de connexion ;
les différents types de câbles ;
chemins de câble ;
les bornes ;
les systèmes de repérage :
 de bornes,
 de fils,
 de câbles,
les lecteurs de badge ;
les sirènes.
3.6 PLANS D’EXECUTION
L’Entrepreneur établit les plans d'exécution en coordination avec le génie civil, le parachèvement et
les autres techniques, de la totalité des Installations. Ces plans sont cotés et dessinés à échelle
compatible avec les directives de coordination et comprennent notamment :
119
-
-
plans d’implantation côtés des réservations, percements, découpes ainsi que des systèmes de
fixation et des éléments à incorporer dans le béton ou le parachèvement ;
plans d’implantation côtés des réservations, percements, découpes ainsi que des systèmes de
fixation et des éléments à incorporer dans le béton ou le parachèvement ;
plans d'implantation des équipements avec indication des poids et de tous les éléments
nécessaires aux calculs de stabilité ou d'acoustique ;
plans d'implantation de tout le matériel et équipement fourni, monté, raccordé ou ayant une
relation avec le Marché, avec pour chaque composant :
 la référence du composant ;
 le numéro du circuit électrique de l'armoire électrique ou du répartiteur auquel il se
raccorde ;
Schéma synoptique des installations courant faibles.
3.7 DOSSIER DE RECOLLEMENT
En cours d'exécution, les plans sont corrigés et mis à jour par l'Entrepreneur dans les moindres
détails, de manière à reproduire avec exactitude les Installations et leurs particularités telles qu'elles
sont réellement exécutées.
Après l'achèvement des travaux et avant le contrôle des installations par la Direction des Travaux,
l'Entrepreneur remet plusieurs exemplaires complets des documents de recollement. Il tient compte
des remarques émises par la Direction des Travaux et fournit avant la Réception Provisoire. Il
fournit également une copie des plans et schémas de recollement sous forme de fichier
informatique au format commun d'échange DWF. Ce fichier informatique est fourni sur CD-Rom.
Le dossier de recollement doit permettre d'effectuer ultérieurement la maintenance, l'exploitation et
toutes les modifications et adaptations éventuelles aux installations réalisées.
Le dossier de recollement se compose :
- des notes de calcul ;
- des fiches techniques ;
- des certificats d’agrément ;
- des plans complets d’exécution des Installations telles qu'elles auront été réalisées ;
- des Spécifications Techniques avec marques, types, provenance et quantité du matériel placé ;
- de la liste des pièces de rechange ;
- de la liste de tous les câbles ;
- de la description de l’organisation des différents programmes du logiciel et en particulier :
 les programmes opérationnels ;
 les programmes de tests et de maintenance ;
 les programmes de gestion ;
- des rapports de contrôle et essais des équipements et des Installations effectués en usine et sur
site ;
- des rapports de contrôle et essais des liaisons inter-équipements et de fonctionnement intégré
des systèmes ;
- des rapports de vérification par les Organismes de Contrôle ;
120
-
du manuel d'exploitation comprenant :
 les notices de conduites précisant les directives à suivre pour assurer la conduite des
équipements et des Installations dans les meilleures conditions de sécurité des personnes et
des biens. ;
 les notices d'entretien contenant l'ensemble des prescriptions nécessaires à l'entretien et à la
maintenance des équipements (contrôle et travaux d'entretien périodique, liste des pièces de
rechange...) ;
 le manuel explicatif du fonctionnement de tous les équipements contenant des informations
quant au mode d'utilisation, aux consommations électriques, tolérances de tension et de
fréquence, durée autorisée d'interruption d'alimentation, aux réglages et paramètres divers...
3.8 CONTROLE ET ESSAIS
3.8.1
Généralités
A chaque étape de la réalisation des ouvrages, la vérification des performances est consignée dans
un document contractuel établi sur base des rapports de contrôle et d'essais des ouvrages rédigés par
l'Entrepreneur.
Le maitre d’ouvrage est en droit de refuser les ouvrages dont les performances exigées ne sont pas
respectées.
Les Contrôles et Essais que l'Entrepreneur doit effectuer avant la vérification des performances par
le maitre d’ouvrage concernent ses propres Installations ainsi que les liaisons vers les autres
Installations. L'Entrepreneur participe aux Contrôles et Essais des systèmes intégrés.
La liste des contrôles et des essais est précisée dans les Spécifications Techniques.
Le Maître d'Ouvrage se réserve la faculté d'exiger soit en cours des travaux, soit lors de leur
réception, l'exécution de tous les essais complémentaires qu'il jugera nécessaires.
L'Entrepreneur est tenu de les faire exécuter. Ils sont à charge du Maître d’ouvrage si leur résultat
est satisfaisant et à charge de l'Entrepreneur dans le cas contraire.
Les contrôles et les essais ainsi que les visites des organismes de contrôle et les Mises en Service
doivent être organisés par l'Entrepreneur de manière à respecter les délais d'exécution. Les
programmes de ces activités doivent être transmis par l'Entrepreneur à la Direction des Travaux
suffisamment tôt pour permettre des adaptations ou des compléments éventuels.
Les prestations du maitre d’ouvrage relatives aux Contrôles et Essais dont les résultats sont négatifs
ainsi qu'aux visites liées aux réceptions qui doivent être recommencées suite aux carences de
l'Entrepreneur font l'objet d'une facturation à charge de l'Entrepreneur.
Pour les Contrôles et Essais, l'Entrepreneur met à disposition du maitre d’ouvrage, le matériel et les
agents qualifiés. Ces derniers effectuent les manipulations.
Tous les frais de contrôles et d'essais du matériel dans les laboratoires, en usine, par un Organisme
de Contrôle ou sur site sont à charge de l'Entrepreneur.
121
3.8.2
Contrôles et Essais en usine
Les impositions techniques du Cahier des Charges sont vérifiées et contrôlées en usine avant
l'emballage et l'expédition des équipements sur le site ou avant acceptation des logiciels.
Les Contrôles et Essais sont effectués en présence de l'Entrepreneur et du maitre d’ouvrage. Les
résultats des essais sont rassemblés dans des rapports détaillés établis par l’Entrepreneur (recette
usine).
L'acceptation des équipements en usine ne peut être prononcée que si les Contrôles et Essais prévus
s'avèrent concluants.
3.8.3
Contrôles et Essais en cours d'exécution
Certaines parties d'ouvrages doivent faire l'objet d'un contrôle et d'essais anticipatifs, de manière à
permettre la poursuite des activités du chantier. Il s'agit notamment des équipements liés à la
fermeture des faux plafonds, ou des trémies techniques…
Les contrôles sont effectués sur base des indications de l'Entrepreneur. Celui-ci garde l'entière
responsabilité de ses travaux notamment en cas d'"oubli" d'un équipement dans les parties de
l'ouvrage fermées ou parachevées.
3.8.4
Contrôles et Essais sur site
Dès que les Installations sont terminées et prêtes à être mises en exploitation ou à être utilisées dans
leur contexte normal de fonctionnement, l'Entrepreneur le notifie à le maitre d’ouvrage et Maître
d’Ouvrage. L’Entrepreneur procède aux réglages, mises au point et essais individuels des
Installations sur base d'un programme d'essais établi par le maitre d’ouvrage.
Avant d'entamer ces essais, l'Entrepreneur transmet à la à le maitre d’ouvrage les procédures
d'essais qu'il compte appliquer. Les procédures tiennent compte des possibilités d'exploitation ou
d'utilisation à préciser par le maitre d’ouvrage des autres travaux en cours.
Les résultats des contrôles et des essais des Installations sont rassemblés par l'Entrepreneur dans des
rapports détaillés qui sont transmis au maitre d’ouvrage pour examen.
3.9 MISE EN SERVICE
Après réception des différents rapports d’essais effectués par l'Entrepreneur, la période de Mise en
Service peut avoir lieu.
Cette période permet à la Direction des Travaux de vérifier par contrôles ponctuels :
les résultats des essais,
la bonne exécution générale des travaux,
le bon fonctionnement des Installations.
Lorsque à la satisfaction de la à le maitre d’ouvrage et suivant les conditions précisées au Marché :
a)
les ouvrages
122
b)
auront subi des Contrôles et Essais satisfaisants ;
auront été vérifiés avec succès (sans remarques) par un Organisme de Contrôle ;
auront fonctionné normalement pendant une période continue minimale de 1 mois ;
sont prêts à assurer un service et à être utilisés dans leur contexte normal de
fonctionnement.
les bases de données auront été paramétrisées
La Mise en Service est constatée par un Procès-Verbal.
Cette Mise en Service ne préjuge cependant pas des performances des ouvrages dont le contrôle est
effectué avant la Réception Provisoire.
L'Entrepreneur doit procéder, à ses frais, à des mises au point supplémentaires, des ajustements, des
réparations, etc. dont la nécessité se révèle lors de l'exploitation, de l'utilisation ou d'essais
particuliers.
Au cours de cette période, les ouvrages restent placés sous la direction et la responsabilité de
l'Entrepreneur. L'exploitation se fait à ses risques et périls et par du personnel qualifié, procuré par
l'Entrepreneur et nécessaire à cette exploitation. Ce personnel est éventuellement assisté par du
personnel d'exploitation fourni par le Maître d’ouvrage mais travaillant sous le contrôle et la
responsabilité de l'Entrepreneur.
3.10
ECOLAGE ET FORMATION
L'Entreprise comprend l'ensemble des prestations nécessaires à l’écolage et la formation du
personnel du Maître d'Ouvrage ou de tiers qui seront préposés à l'exploitation des Installations
(utilisateurs et techniciens de maintenance).
Cet écolage se fait obligatoirement par des techniciens spécialisés. Il se poursuit après la Réception
Provisoire pendant la période d’assistance à la conduite des Installations. Ces différentes
formations sont détaillées dans les Spécifications Techniques.
L'Entrepreneur transmet au Maître d'Ouvrage un programme détaillé d'écolage et de formation
reprenant les durées prévues pour chaque partie d'Installation.
Il fournit les dossiers de recollement deux semaines avant le début de l'écolage.
Selon le type d’Installation, l'écolage est réalisé sur site, chez l’Entrepreneur ou chez son
Fournisseur sous-traitant sur un équipement et sur un logiciel identique à ceux installés dans le
cadre du présent Marché. L’équipement et le logiciel sont supportés par un réseau reconstitué en
miniature, installé pour la mise au courant du personnel.
La formation porte sur :
Niveau 1 : la manipulation des équipements et du logiciel au niveau de l’utilisateur exploitant.
Niveau 2 : tout ce qui concerne la paramétrisation de l’Installation et la gestion du système.
Le cours est basé sur le manuel d’exploitation qui reprend notamment toutes les pages d’écran qu’il
123
y a lieu de compléter pour les différentes fonctions avec explication des différents champs figurant
sur ces pages d’écran.
Selon le type d’Installation, cet écolage et formation doit être de deux jours minimum et en langue
française.
Une assistance à l’exploitation est également prévue, elle doit permettre aux opérateurs et
utilisateurs de se familiariser avec le fonctionnement et les consignes d’exploitation.
3.11
UTILISATION ANTICIPEE DES INSTALLATIONS DEFINITIVES
En fonction des besoins du Maître d’ouvrage des nécessités de chantier et selon les indications du
planning général des travaux, certains ouvrages seront mis anticipativement en service.
Le planning des travaux ou les Spécifications Techniques précise les équipements concernés et les
dispositions particulières à leur exploitation pendant les travaux.
L'ensemble des prestations liées à la Mise en Service anticipée de ces équipements constitue une
charge de l'Entreprise et notamment les prestations liées aux :
raccordements provisoires ;
protections provisoires supplémentaires ;
Mise en Service anticipée ;
conduite et maintenance du type omnium ;
réparation des dégradations résultant de l'usage ;
(re)mise en état de réception.
Cette Mise en Service anticipée ne peut en aucun cas être considérée comme une prise de
possession de l'ouvrage par le Maître d’ouvrage. L'Entrepreneur reste seul responsable des
ouvrages jusqu'à la Réception Provisoire.
3.12 RECEPTION PROVISOIRE
Après la période de Mise en Service, l'Entrepreneur peut demander au Maître d'Ouvrage de
procéder à la Réception Provisoire des travaux.
L'inspection de l'ensemble des Installations en vue de la Réception Provisoire se base sur les
rapports d'essais établis lors de la Mise en Service, ainsi que sur les contrôles qualitatifs et
quantitatifs des Installations et des essais de leur fonctionnement selon les performances définies
dans les Spécifications Techniques.
Lors des essais et contrôles préalables à la Réception Provisoire, les Installations doivent être en
parfait état de marche, entièrement parachevées et dans un état de propreté exemplaire.
Selon les conditions précisées au Marché et lorsque :
 les Installations sont en parfait état de marche ;
 les ouvrages ont été vérifiés avec succès (sans remarques) par un ou plusieurs Organismes de
124
Contrôle et les rapports de contrôles diffusés ;
 le dossier de récolement complet et définitif a été remis ;
 les Contrôles et Essais des ouvrages ont été effectués à la satisfaction du maitre d’ouvrage ;
 l'écolage et la formation du personnel du Maître d’ouvrage ont été effectués ;
 les remarques éventuelles émises par l'Organisme de Contrôle, ainsi que par le maitre
d’ouvrage ont été corrigées.
La Réception Provisoire et les transferts de risques peuvent être prononcés.
La Réception Provisoire n'est pas accordée à l’Entrepreneur si un élément essentiel de l’ouvrage ou
de l’Installation empêche l’occupation ou l’exploitation du bâtiment ou encore si un défaut majeur
compromet la fiabilité des Installations, ses performances, la sécurité de l’ouvrage ou des
occupants.
L'occupation des lieux ou des locaux en tout ou en partie par le Maître d'Ouvrage ne peut faire
office de Réception Provisoire.
3.13 GARANTIE
La période de garantie prend cours à la date de la Réception Provisoire des Installations pour une
durée de 12 mois.
L'Entrepreneur reste responsable de tous les vices cachés que recèleraient les équipements et ce
pendant une durée de trois ans à partir de la date de Réception Provisoire.
L'Entrepreneur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit.
Dans le cadre de ses obligations l'Entrepreneur doit intervenir dans les délais fixés par l'urgence de
l'intervention, celle-ci étant appréciée par le Maître d'Ouvrage.
L'Entrepreneur supporte tous les frais de réparation ou de remplacement dus à un défaut de
conception, de fabrication, d'Installation ou de Mise en Service résultant d'une exploitation normale
des Installations. Sont également à sa charge, les frais de réparation des dégradations aux
parachèvements et autres Installations résultant d'une intervention du personnel de dépannage.
Outre la réparation ou le remplacement de la pièce défectueuse si le défaut est systématique,
l'Entrepreneur répare, modifie ou remplace toutes les pièces, logiciel ou parties d'Installations
identiques. Cette obligation comprend toutes les prestations requises, transport, démontage,
montage et Mise en Service.
Le coût des prestations de mise à disposition par la Direction des Travaux est à charge de
l'Entrepreneur.
Faute de respecter ces obligations, le Maître d’ouvrage peut faire exécuter par un autre Entrepreneur
spécialisé, les réparations jugées nécessaires aux frais, risques et périls de l'Entrepreneur du présent
Marché. En outre, ce dernier ne pourra invoquer cette intervention pour se soustraire à ses
obligations et responsabilités ultérieures.
La garantie de l'Entrepreneur ainsi que ses obligations restent pleines et entières, même dans
125
l'hypothèse où le Maître d'Ouvrage soit effectué lui-même l'exploitation, soit confié cette mission à
une entité tierce.
Une erreur trouvée dans un logiciel après la période de garantie est corrigée gratuitement par
l’Entrepreneur s’il est prouvé que cette erreur existait pendant la période de garantie.
3.14
Maintenance pendant la période de garantie
3.14.1 Généralités
Pour assurer le bon fonctionnement de tous les équipements fournis, L'Entrepreneur s'engage à
exécuter à ses frais la maintenance préventive avec garantie totale des équipements ainsi que toutes
les modifications et améliorations aux parties reconnues défectueuses, y compris le démontage et le
remontage, en bref l'entretien correctif, et ce jusqu'à la Réception Définitive.
Pour réaliser cette maintenance, l'Entrepreneur fait éventuellement appel à des pièces de rechange
ou à un équipement correspondant de remplacement.
Lorsqu’au cours des trois derniers mois de la période de garantie, le fonctionnement des
Installations ou d'une partie de celles-ci n'a pas donné satisfaction par le fait d'imperfections ou
d'autres causes pour lesquelles l'Entrepreneur est responsable, la Réception Définitive est reportée,
après réparation, jusqu'à ce que l'Installation donne entière satisfaction durant une période
ininterrompue de trois mois. L'Entrepreneur supporte tous les frais directs et indirects du report de
la date de Réception Définitive.
Pendant cette période, l'Entrepreneur doit effectuer :
le suivi régulier des Installations ;
la poursuite de l'écolage du personnel du Maître d’ouvrage ;
les adaptations éventuelles des paramètres introduits dans les bases de données ;
les adaptations éventuelles des interfaces avec les autres Lots, compte tenu du fonctionnement
journalier de routine ;
les corrections et adaptations des Installations ayant fait l'objet de remarques ou de réserves
dans le Procès-Verbal de Réception Provisoire ;
les corrections de nouvelles remarques ayant été constatées ;
l’entretien et les prestations nécessaires pour assurer la garantie totale de bon fonctionnement
des équipements et des Installations.
En particulier, toutes les sources lumineuses défectueuses sont remplacées.
A l'expiration de la période de garantie, les Installations seront reprises en parfait état de
conservation et de fonctionnement par le Maître d’ouvrage.
3.14.2 Permanence de l’Entrepreneur
L’Entrepreneur organise un service de permanence qui doit pouvoir être atteint par téléphone et par
fax sans interruption 24 h sur 24, samedis, dimanches et jours fériés inclus.
126
L’utilisation d’un appareil téléphonique avec enregistreur automatique est autorisée.
Les numéros de téléphone et de fax doivent être confirmés par écrit au Maître d’ouvrage avant le
démarrage de la période de garantie. Toute modification éventuelle doit également être
communiquée.
3.14.3 Planning et documents de contrôle
L’Entrepreneur fournit à la demande du Maître d’ouvrage un planning des travaux d’entretien.
Toutes les interventions, les réparations et les visites d’entretien préventif sont renseignées par le
technicien dans des fiches d’entretien. Celles-ci doivent être transmises au Maître d’ouvrage dans
les cinq jours qui suivent la prestation.
Chaque fiche d’entretien doit permettre une comptabilité aisée des prestations et/ou fournitures
réalisées.
Les informations suivantes doivent au moins y être notées :
les dates des visites d’entretien préventif ;
nom du technicien qui intervient ;
les descriptions détaillées des opérations effectuées ;
en cas d’intervention urgente :
 numéro de la fiche d’appel ;
 date et heure d’arrivée ;
 type de défectuosité : déclenchement, panne, avaries, ...
 heure de la Remise en Service de l’équipement ;
 liste des éléments défectueux avec la cause de la défectuosité ;
 liste des éléments remplacés ;
 autres travaux.
3.14.4 Entretien préventif des équipements
L’entretien préventif comprend toutes les fournitures et travaux nécessaires pour le maintien en
parfait état de fonctionnement des équipements, et en particulier les obligations suivantes :
l’exécution de visites régulières d’entretien préventif.
L’Entrepreneur détermine, en fonction des caractéristiques des équipements, la fréquence de ces visites de
telle sorte que les équipements répondent à tout moment aux prescriptions de bon
fonctionnement du présent Cahier des Charges ; toutefois, l’Entrepreneur est obligé de
prévoir, au moins tous les six mois, une visite d’entretien préventif pour chaque équipement.
l’obligation d’exécuter, même sans appel du Maître d’ouvrage, les prestations d’une
intervention pour un équipement en panne dans le cas où l’Entrepreneur constate lui-même la
panne.
Le matériel consommable est compris dans l’entretien préventif.
127
Par matériel consommable, il faut entendre le matériel régulièrement consommé par une usure
normale des équipements et en particulier :
-
les produits de lubrification,
les produits de nettoyage,
les sources lumineuses diverses installées sur les équipements à titre de contrôle,
les petits mécanismes tels que des boutons, switches, clés...
L’entretien préventif est exécuté par un technicien spécialisé et comporte au minimum pour chaque
équipement les travaux suivants :
la vérification complète du bon fonctionnement des équipements et l’exécution des réglages
nécessaires pour rendre, le cas échéant, le fonctionnement de ces équipements conforme aux
prescriptions du présent Cahier des Charges,
la réparation des défectuosités éventuelles, s’il s’agit d’un élément modulaire, ce dernier est
remplacé par un nouveau module,
le nettoyage et le dépoussiérage des équipements,
la vérification, le réglage et le graissage des pièces en mouvement,
la vérification, le remplacement et la remise en état des joints d’étanchéité,
la mesure de la tension du réseau électrique,
l’établissement des fiches d’entretien,
les remplacements préventifs des éléments qui sont nécessaires au maintien du bon état de
fonctionnement des équipements jusqu’à la prochaine visite d’entretien préventif ;
ces éléments sont obligatoirement de fabrication identique à celle des éléments existants ;
si certaines pièces ne sont plus disponibles sur le Marché, ces pièces peuvent être remplacées
par des pièces identiques d’une autre fabrication après accord du Maître d’ouvrage; les
éléments remplacés sont mis à la disposition de ce dernier,
la suppression d’une panne éventuelle qui a causé une défectuosité aux équipements.
3.14.5 Interventions urgentes
3.14.5.1 Généralités
Une intervention urgente doit être faite par l’Entrepreneur par suite d’un appel du Maître d’ouvrage.
On distingue deux types d’interventions urgentes :


a) pour panne des équipements suite à une cause interne aux équipements.
 Toutes les fournitures et prestations nécessaires pour la remise en parfait état de
fonctionnement de l’équipement sont à charge de l’Entrepreneur.
b) pour non fonctionnement des équipements suite à une cause externe, aux équipements.
Les fournitures et prestations nécessaires pour la remise en parfait état de fonctionnement de
l’équipement sont précisées par l’Entrepreneur dans une offre soumise à l’approbation du Maître
d’ouvrage.
128
3.14.5.2 Délais
Pour chaque appel du Maître d’ouvrage, l’Entrepreneur intervient, établit un diagnostic et dans le
cas d’une panne suite à une cause interne aux équipements, il répare les équipements suivants dans
les délais ci-après :
1)
2)
3)
4)
lorsque l’appel a lieu avant 12 heures d’une journée ouvrable, excepté le dimanche:
intervention avant minuit du jour ouvrable suivant ; si ce jour tombe un samedi, l’intervention
a lieu le prochain jour ouvrable avant minuit ;
lorsque l’appel a lieu après 12 heures d’une journée ouvrable, excepté le samedi : intervention
avant 12 heures du deuxième jour ouvrable, à l’exception du samedi qui suit ;
lorsque l’appel a lieu un samedi, un dimanche ou un jour férié : intervention avant 12 heures
du deuxième jour ouvrable, à l’exception du samedi qui suit ;
l’équipement est réparé dans une période de 12 heures après le délai maximum d’intervention.
Dans le cas de non fonctionnement suite à une cause externe, l’Entrepreneur soumet une offre de
réparation
endéans
les
3
jours
ouvrables
qui
suivent
l’intervention.
Il prend d’office les mesures conservatoires pour éviter des dégradations supplémentaires aux
équipements.
3.15
Réception Définitive
A l’issue de la période de garantie, l'Entrepreneur peut demander au Maître d’ouvrage de procéder à
la Réception Définitive des travaux.
Selon les conditions précisées au Marché et lorsque :
 la Réception Provisoire a été prononcée,
 toutes les remarques émises dans le Procès-Verbal de Réception Provisoire ont été corrigées
et les réserves émises ont été levées,
 le fonctionnement des ouvrages pendant la période de garantie a été satisfaisant,
 l’entretien des équipements et Installations a été effectué pendant la période de garantie,
La Réception Définitive pourra être accordée.
ARTICLE 4 - RELATIONS DE L'ENTREPRENEUR AVEC LE DISTRIBUTEUR
L'Entrepreneur se mettra en rapport avec les services intéressés du Distributeur, pour en obtenir tous
les renseignements utiles pour l'exécution de ses travaux, il se soumettra à toutes les
vérifications et visites des agents de ces services et fournira tous les documents et pièces
justificatives demandées.
ARTICLE 5 - DOCUMENTS DE REFERNCE - CONDITIONS D’EXECUTION
GENERALITES
Les dimensions, dispositions et descriptions des ouvrages sont indiquées sur les plans et dans les
termes du présent dossier.
129
Aucune côte ne sera prise à l’échelle sur plan pour l'exécution des travaux, l'Entrepreneur devra
s'assurer, sur place, avant toute mise en œuvre, de la possibilité de suivre les côtes et indications des
plans et dessins de détails. En cas de doute, il en référera immédiatement au Maître d’ouvrage.
Le Maître d’ouvrage reste libre d'apporter aux dessins toutes les modifications qu'il jugera utiles
en cours de travaux, pour des raisons de convenances économiques, techniques, esthétiques ou
autres sans que l'Entrepreneur puisse se refuser à leur exécution.
L'Entrepreneur devra prévoir, dans ses prix unitaires, tous les trous, percements, scellements et
raccords de son lot, il devra à cet effet, travailler en collaboration avec l'Entrepreneur de Gros
Œuvre pour leur exécution.
Les matériaux et appareils employés seront de premier choix et de qualité (solidité, durée,
isolement, bon fonctionnement).
Ils devront être conformes aux arrêtés et circulaires techniques en vigueur et en particulier
les règlements de sécurité incendie.
5.1 NORMES ET REGLEMENTS
Remarques

Les normes et règlements particuliers auxquels les équipements, appareillages, logiciels et
Installations doivent être conformes, sont précisés dans les Spécifications Techniques,

Les documents définis ci-avant sont à considérer dans leur dernière édition avec tous leurs
addenda, annexes et/ou modifications publiés 10 jours avant la date de remise des Soumissions.

Il ne pourra être invoqué par l'Entrepreneur aucune contradiction ni répétition dans les textes
des différents documents, le Maître d’ouvrage bénéficiant toujours de l'interprétation la plus
favorable pour lui, de toutes les clauses. Le fait de rappeler soit une prescription d'une norme
particulière, soit une norme déterminée ne réduit en rien l'application intégrale de la norme citée
et des normes en général.
Le matériel à mettre en œuvre doit être :

Conforme aux normes en vigueur le concernant ou à défaut de normes ayant été agrées par
les organismes spécialisés ;

Muni de la marque de conformité aux normes marocaines si elles existent pour le matériel.
5.1.1
Concernant les installations de téléphonie et précâblage informatique
Les installations de téléphone et précâblage informatique doivent être conformes aux normes et
arrêtés suivants :

Norme EIA/TIA 568A, EIA/TIA 569 et ISO 1 IEC 11801

Normes pour la compatibilité électromagnétique notamment EN55022 et CEI 1000-4-4

Norme EN 50014 : (Norme Européenne) : Prescriptions générales.
130






5.1.2
Norme EN 50019: Sécurité augmentée.
Norme EN 50 020 : Sécurité intrinsèque.
Norme EN 60 529 1 CEI 529 : Degré de protection contre les contacts et les corps
étrangers (poussière, eau...).
Norme EN 55 022 : Emission limites and test procédure for information technology
équipement
Norme EN 50173: Information technology- Generic cabling systems
Norme EN 50082-1: Generic immunity standart for residential, commercial and light
industrial environment.
Concernant les installations de vidéosurveillance et contrôle d’accès
Les installations de sécurité doivent être conformes aux normes et testes suivants :

Publication C11.01 de l’U.T.E.
o Textes officiels aux conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les
distributions d’énergie électrique.

Publication C12.100 de l’U.T.E.
o Textes officiels relatifs à la protection des travailleurs dans les établissements
qui mettent en œuvre des courants électriques.

C12.200 : Etablissements recevant du public – textes officiels relatifs à la protection contre
les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public.

C10.201 : Textes officiels relatifs à la protection contre les risques d’incendie et de
panique dans les établissements recevant du public.

C15.100 : Installations électriques à basse tension règles.

CEI 60536 : Classification des matériels électriques et électroniques en ce qui concerne la
protection contre les chocs électriques

CEI 60801-2 : Prescriptions relatives aux décharges électrostatiques

CEI 61000-3-3 : Compatibilité électromagnétiques

EN 55022 : Radio frequency interférence.
5.2 FACTEURS D’INFLUENCE EXTERNE
Le matériel électrique est choisi et installé en fonction des contraintes et conditions
d'environnement particulières du lieu auquel il peut être soumis (température, eau, corps solides,
contraintes mécaniques, etc.). En outre, le matériel et les installations doivent être conformes à la
norme NFC-15-100 (Article 32).
Les caractéristiques du matériel électrique sont déterminées soit par un degré de protection (IP et
IK), soit par la conformité à des essais. Les degrés de protection sont définis en fonction de leur
implantation de façon à répondre aux critères Eau (AD), Corps Solides (AE) et contraintes
mécaniques (AG).
Les équipements installés à l’extérieur doivent résister à la pollution produite par les gaz
d’échappement et à la densité de trafic.
5.3 DIMENSIONNEMENT ET SELECTION DU MATERIEL BASSE TENSION
131
Les performances nominales sont celles précisées pour les tensions, fréquences et intensités dans les
conditions de tolérance (à pleine charge et dynamique) citées dans les Spécifications Techniques
des installations.
La sélection du matériel électrique doit être réalisée en tenant compte :











des conditions d’installation et d’exploitation.
de la tension nominale de l'installation.
du courant d'emploi qui les parcourt en service normal (intensité nominale) y compris les
réserves.
de la résistance aux effets dynamiques d'un courant de court-circuit (valeur de crête).
de la résistance aux effets thermiques d'un courant de court-circuit (valeur efficace).
de la durée d’élimination du court-circuit.
de l’échauffement en service continu sous les conditions d’utilisation.
de la sélectivité de protection, y compris celle imposée par le distributeur d’énergie.
de la fréquence du courant dans le circuit correspondant (si la fréquence a une influence sur
les caractéristiques des matériaux).
des plaques indicatrices ou d'autres moyens pour permettre de connaître leur affectation.
de leur disposition de façon à empêcher toute influence nuisible entre les installations
électriques et les installations non électriques.
D’une manière générale les installations doivent être exécutées conformément aux règles de
l’art et aux documents suivants :
 Le cahier des prescriptions spéciales.
 Le cahier des prescriptions techniques.
 Le descriptif des ouvrages.
5.4 POLLUTION DES RESEAUX
Tout appareil dont le fonctionnement est susceptible de provoquer des parasites dans les
Installations à Très Basse Tension (informatique, téléphone, télécommunications diverses…) doit
être muni de dispositifs antiparasites efficaces.
D'autre part, les équipements installés ne peuvent polluer le réseau électrique ni provoquer des
fluctuations importantes tel que précisé dans les normes :


CEI 61000 - 3 - 2 :
CEI 61000 - 3 - 3 :
harmoniques
fluctuations de tension
La distorsion harmonique totale créée par chaque équipement est limitée à 5 %.
5.5 ACCESSIBILITE
Le choix des équipements et leur installation sont effectués par l'Entrepreneur en tenant compte des
dimensions des locaux techniques, des gaines verticales et des espaces techniques réservés (faux
plafonds) de manière à assurer l'accessibilité aux équipements électriques et à garantir une
exploitation aisée en toute sécurité.
132
5.6 INTEGRATION AU GENIE CIVIL
Les plans d'Architecture et de génie civil précisent la nature et les dimensions des locaux, les
compartiments coupe-feu et la composition des parois. L'Entrepreneur doit prendre en compte ces
informations afin de respecter les performances imposées pour, l'acoustique, la protection incendie
et d'une manière générale l'intégration des équipements électriques dans le parachèvement des
locaux.
5.7 COMPATIBILITE ELECTROMAGNETIQUE
Les équipements ne doivent pas engendrer de perturbations électromagnétiques de niveau supérieur
à celui approprié aux emplacements prévus pour leur utilisation.
Les équipements doivent présenter un niveau d’immunité approprié aux perturbations
électromagnétique de manière qu’ils puissent fonctionner correctement dans l’environnement
prévu.
Les équipements et installations sont conformes notamment aux normes suivantes :
- EN 50082-2 :
Limites générales d’émission et d’immunité CEM.
5.8 COMPORTEMENT AU FEU DES MATERIAUX
Les comportements au feu des matériaux sont appréciés suivant :
Réaction au feu
 MO : incombustibles
 M1 : non inflammables
 M2 : difficilement inflammables
 M3 : moyennement inflammables
 M4 : facilement inflammables
 M5 : très inflammables
Résistance au feu
 Stabilité au feu
 Etanchéité aux flammes
 Isolation thermique
Tous les matériaux utilisés sont conformes aux impositions légales, compte tenu de leur
emplacement.
5.9 SURCHARGE ADMISSIBLE
Il appartient à l'Entrepreneur de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les
impositions de surcharge admissible, tant au stade d'exploitation que d'exécution, en fonction des
caractéristiques des équipements qu'il propose.
L'Entrepreneur a à sa charge le renforcement local éventuel des chemins de circulation pour
l'amenée en place de son matériel.
5.10 STRUCTURE ET OUVRAGE EN BETON
Avant d'entreprendre ses travaux, l'Entrepreneur vérifie la compatibilité de dimensions du gros
œuvre avec ses propres ouvrages.
Il lui appartient de signaler toutes les anomalies qui rendaient impossible l'exécution de ses
ouvrages ou qui mettraient en péril le respect des performances qui lui sont imposées.
5.11
PERCEMENTS, ENCASTREMENTS, FIXATIONS DIVERSES
133
Tous les percements, entailles et saignées nécessaires à l'Entreprise doivent faire l'objet d'une
demande explicite au maitre d'ouvrage d'exécution qui doit approuver la demande et les moyens
d'exécution. Les forages sont obligatoirement exécutés par rotation et non par seules vibrations ou
percussions. Les saignées sont effectuées au moyen d'une disqueuse. Aucune armature ne peut être
coupée sans l'accord du maitre d'ouvrage d'exécution.
Tous les dispositifs de fixation sont réalisés au moyen de vis, chevilles, de boulons expansibles ou
de doguets scellés au mortier. Aucun trou de fixation ne peut être foré par rapport à l'arrête d'un
élément béton à moins de 6 x le diamètre du trou.
Le produit de scellement et les moyens de fixation sont à soumettre pour vérification par le maitre
d'ouvrage d'exécution. Ils doivent être compatibles avec la structure et garantir le cas échéant
l'intégrité de l'étanchéité de la paroi équipée.
Il ne peut être fait usage de soudure ou de forage pour fixer des éléments aux poutres et planchers
métalliques. Seules sont acceptées les fixations par clames ou les suspensions spécialement
étudiées pour être incorporées dans les nervures de ces éléments.
Tous les éléments nécessaires pour augmenter la portance des parois en fonction de leur nature ou
des systèmes de fixation, qui y sont incorporés, sont à charge de l'Entreprise qui place l'équipement.
5.12 SECURITE
L'Entrepreneur se conforme aux dispositions légales et réglementaires en vigueur et aux instructions
qui les complètent.
L'Entrepreneur applique les règles de sécurité et d'hygiène et assure la police du chantier pour les
tâches qui lui incombent.
Dans le cas où les travaux de gros-oeuvre laisseraient ouverts des baies, trappes et autres
percements propres à l'Entreprise et présentant un réel danger de chute ou d'accident pour les
personnes, il incombe à l’Entreprise, dès le démarrage de ses travaux sur place, de prévoir toutes les
protections durables, conformément aux dispositions légales relatives à la sécurité et à la
circulation.
Ces protections doivent être entretenues, consolidées et laissées en place jusqu'à la pose des
éléments de fermeture définitifs.
Les matériaux entreposés par l'Entrepreneur ne peuvent en aucun cas compromettre la sécurité,
l'accès aux différentes parties du bâtiment ou constituer une gêne quelconque pour les autres
Entreprises.
L'Entrepreneur reste seul responsable de son outillage et de son matériel tant placé qu'emmagasiné.
Le Maître d'Ouvrage déclare décliner toute responsabilité du chef de vol, incendie, détérioration ou
accident quel qu'importants qu'ils puissent être.
5.13
VOISINAGE AVEC D'AUTRES CANALISATIONS ELECTRIQUES
134
Les câbles isolés ne doivent pas emprunter les mêmes gaines ou caniveaux, ni être placées sur
les mêmes chemins de câbles ou tablettes que les câbles de tension différente et supérieure à
100Volts à moins que leur isolement soit égal à celui des câbles transitant la plus grande
tension.
5.14
VOISINAGE AVEC DES CANALISATIONS NON ELECTRIQUES
Au voisinage d'installation de chauffage, les canalisations électriques ne doivent pas risquer de ce
fait d'être portées à une température nuisible. De ce fait elles doivent être écartées de maximum de
15 cm des installations de chauffage et de sanitaire.
Les canalisations électriques ne doivent pas être placées parallèlement au-dessous de canalisations
pouvant donner lieu à des condensations à moins que des dispositions ne soient prises pour les
protéger.
ARTICLE 6 - SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES
GENERALITES
Les équipements, appareils, accessoires et logiciels, ainsi que les caractéristiques de mise en œuvre,
d'exécution, d'installation ou d'assemblage, même s'ils ne sont pas explicitement décrits dans les
Spécifications Techniques et sont à concevoir et à réaliser par l'Entrepreneur de telle façon qu'ils
satisfassent aux règles de l'art et aux conditions suivantes :






ne pas compromettre la sécurité des personnes, ni la conservation des biens,
assurer le parfait fonctionnement des Installations auxquelles ils appartiennent et présenter un
aspect irréprochable,
réduire à un minimum le nombre de pannes et d'incidents éventuels, notamment en excluant des
composants présentant un degré de vieillissement anormal,
permettre des visites aisées de tous les organes et les raccordements dans des conditions de
confort et de sécurité,
permettre une exploitation dans les conditions optimales,
permettre des modifications et des extensions en toute sécurité.
Tous les équipements entrant dans l'exécution des présentes Installations doivent être neufs, de
première qualité, de fabrication standard, de marques et de constructeurs connus disposant
localement d'un service technique et dépannage ainsi que d'un magasin de pièces de rechange.
Les équipements de conception hybride et improvisée sont refusés.
L'Entrepreneur exécute ses travaux en respectant les directives du maitre d’ouvrage et
conformément aux exigences d'organisation et de coordination émises par la surveillance
permanente du chantier.
Tous les travaux sont exécutés par des ouvriers qualifiés expérimentés; le maitre d’ouvrage se
réserve le droit d'exiger toute garantie à ce sujet.
135
6.1 TELEPHONE ET PRECABLAGE INFORMATIQUE
6.1.1. Armoire de brassage
L’armoire de brassage sera de type armoire constituée de Racks normalisés (19 pouces) équipée
et installée dans une baie avec porte frontale transparente et verrouillable.
Le répartiteur doit contenir les panneaux de brassage équipés des connecteurs pour prises RJ45,
des châssis de répartition avec modules de connexion CAD et des équipements auxiliaires (guidecâbles, barre d’alimentation, mise à la terre, ventilateur, etc.…).
6.1.2. Panneau de brassage
Le panneau de brassage reçoit des cordons de brassage. Il facilite la gestion des déplacements et
des modifications. On utilisera des panneaux de brassage modulaires pour bénéficier d’une plus
grande souplesse.
Caractéristiques :
- Un panneau de brassage modulaire est composé d’un châssis métallique équipé de modules
RJ45 à 8,16, 24 et 48 ports.
Il faut prévoir un supplément de connecteurs pour RJ45 pour les extensions ultérieures. Les
panneaux de brassage doivent être de catégorie 6 avec une atténuation para-diaphonie
supérieure à 40 dB à 100 MHZ entre chaque combinaison de paires pour permettre la mise en
œuvre d’applications jusqu’à 100MHz comme spécifié dans ISO/CEI IS 11801 et CENELEC
EN50173 TC115.
- Certifié catégorie 6
- Séquence de câblage EIA/TIA 568A/B
- Le panneau de brassage doit être de dimensions normalisées (19 Pouces) pour permettre son
montage dans une armoire, un coffret ou un bâti normalisé.
- Pour faciliter l’installation, la connexion fixe du câble est réalisée en utilisant la même
technologie que pour la prise.
- Pour éviter les erreurs d’installation, les contacts CAD doivent être repérés selon le même
code de couleur que les câbles et les prises.
6.1.3. Prises Téléphoniques et informatiques
Les prises téléphoniques et informatiques doivent être des prises modulaires 9 broches de type RJ45
conformes à la norme ISO 8877 de catégorie 6 et ayant les caractéristiques suivantes :
o Supportant les haut débits (ATM 0 155 Mb/s, GIGABIT,..)
o Compatibilité aux normes EIA/TIA 568 A OU 568 B, ISO/ICE 11801
o Face arrière : 8 contacts auto dénudant repérés
o Cache enclictable en face avant facilement extractible pour la mise en place de la partie
amovible
o Face avant équipée de d’un connecteur RJ45
o Ecranté à 180°
o Elles doivent présenter une atténuation para-diaphonique supérieure à 40 dB à 100MHz
entre connexions auto dénudant (CAD).
136
o Pour éviter les erreurs d’installation, les contacts auto dénudant CAD doivent être repérés
selon le même code de couleur que les câbles.
o Chaque prise informatique doit avoir tous ses contacts connectés. Cela impose d’utiliser un
câble à 4 paires.
La prise doit être de dimensions normalisées format (45 x 45mm)
Les adaptateurs d’impédance, quand ils sont utilisés, doivent être extérieurs à la prise du côté de
l’équipement. Les réaffectations de paires sont interdites.
6.1.4. Canalisations
Les canalisations devront être en câbles non-propagateurs de la flamme et / ou résistants au feu et
portant le label NF-USE.
Le système de câblage structuré doit présenter les caractéristiques suivantes :
 Adaptabilité
: un accès banalisé aux réseaux locaux avec une logique de routage
transparente
pour
les
utilisateurs
Adaptable.
Souplesse
: Un système de câblage intelligent.
 Transparence : Concept retenu pour rendre le système de câblage intelligible (connaissable
et facilement compris)
Le câblage relie le répartiteur aux prises RJ/45. Ce câblage doit avoir une topologie en étoile et
utiliser des câbles à quatre paires torsadées.
Pour faire en sorte que la longueur totale de câble entre l’élément actif et l’adaptateur du poste de
travail ne dépasse pas les normalisations CENELEC EN50173 TC115,
 la longueur du câble horizontal entre le panneau de brassage et la prise RJ45 ne doit pas
dépasser 90 mètres.
ARTICLE 7
- ESSAIS EN VUE DES RECEPTIONS
Les Contrôles et Essais que l'Entrepreneur doit effectuer avant la vérification des performances par
le maitre d’ouvrage concernent ses propres Installations ainsi que les liaisons vers les autres
Installations.
Le Maître d’ouvrage se réserve la faculté d'exiger soit en cours des travaux, soit lors de leur
réception, l'exécution de tous les essais complémentaires qu'il jugera nécessaires.
Les contrôles et les essais ainsi que les visites des organismes de contrôle et les Mises en Service
doivent être organisés par l'Entrepreneur de manière à respecter les délais d'exécution. Les
programmes de ces activités doivent être transmis par l'Entrepreneur à la Direction du chantier
suffisamment tôt pour permettre des adaptations ou des compléments éventuels.
A la mise en service des installations, une série de contrôle et essais sur les installations doit être
effectuée. Sans que cette liste ne soit limitative, ces essais comprendront :
a. contrôle des accès et sonorisation
Une liste d’essais et contrôles est décrite ci-dessous. Le maitre d'ouvrage ou son représentant se
réserve le droit de procéder à tout autre essai qu’il jugera nécessaire.
contrôle visuel des équipements, des câblages et connexions
essai des différentes fonctionnalités du système.
si nécessaire mesure des caractéristiques de transmission.
137
-
contrôle du matériel (Hardware).
b. vidéosurveillance
Une liste d’essais et contrôles est décrite ci-dessous. Le maitre d'ouvrage ou son représentant se
réserve le droit de procéder à tout autre essai qu’il jugera nécessaire.
contrôle visuel des équipements, des câblages et connexions
essai des différentes fonctionnalités du système.
si nécessaire mesure des caractéristiques de transmission.
contrôle du matériel (Hardware).
c. Téléphonie / informatiques

Essais et mesure des performances des liaisons
Après l’installation, une mesure contradictoire des performances des liaisons à 100MHz sera
effectuée entre le maître d’œuvre, le maître d’ouvrage et l’installateur.
Les résultats seront communiqués au responsable technique du maître d’ouvrage avant une
éventuelle recette définitive.
Vérifier que les limites de calcul et d’installation (longueur maximale, nombre d’épaisseurs et de
connecteurs, rayons de courbure, méthodes d’installation, etc…) ont été respectées.
En plus des essais ci-dessus, le maître d’ouvrage pourra demander d’autres essais afin de vérifier
plus en détail la conformité du système aux spécifications techniques.
Recette de test
Cette procédure est donc utilisée dans la dernière phase de l’installation afin de s’assurer que celleci a été exécutée correctement, qu’aucune erreur de câblage ne subsiste et qu’aucun câble n’a été
endommagé pendant son transport et sa mise en place.
La recette permet aussi de renseigner le plan d’installation sur les longueurs réelles de chaque câble,
cette information étant indispensable pour la configuration des réseaux. Elle s’exécutera souvent
avant la mise en place des prises au niveau des postes de travail.
Les tests seront à utiliser aussi lors de problèmes de transmissions sur le câblage. Dans ce cas,
certains moyens tels que le réflectomètre, dia phonomètre, etc… pourront être utilisés.

Mesures
Dans le cas des liaisons à paires torsadées, les mesures effectuées sur chaque liaison entre les prises
et le répartiteur doivent être conformes au tableau suivant selon le câble utilisé :

FTP100
UTP100
ISO11801
Longueur de liaison(1) <90 mètres
<90 mètres
<90 mètres
Résistance de boucle 18,8 Ohm
18,8 Ohm
<40 Ohm
en continu
Impédance (2)
100 ± 15ohm
100 ± 15ohm
100/120 ± 15ohm
Atténuation *
Inférieure à 23.2dB(3)
Inférieure à 23.2dB(3)
Inférieure à 23.2dB(3)
Para diaphonie *
Meilleure que 27,1dB(4) Meilleure que 27,1dB(4) Meilleure que 24dB(4)
(ACR) rapport
atténuation/ diaphonie 8dB
5dB
4dB
(1) Câblage horizontal sans cordons de brassage.
(2) Attention les lecteurs ne donnent pas des mesures d’impédance précises ( précision de 5 à 10
ohms).
138
Pour ce qui est des performances de la liaison, l’impédance est considérée non comme un facteur
critique mais comme une caractéristique purement indicative.
- Sur chaque paire et mesurée sur chaque liaison à 10MHz.
- Pour chaque combinaison de paires, mesurée sur chaque liaison à 100MHz.
- Pour plus de détails, revoir les ‘’réglages du testeur’’.
Dans le cas de la fibre optique, un testeur de câble optique permettant au moins, les mesures
suivantes:
o Affaiblissement aux longueurs d'ondes 850/1300nm
o Graphe de réflectomètre (Atténuation en fonction de la longueur).
L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces contrôles, essais et mesures qui
seront réalisés avec le Maître d’ouvrage. Au cas où ces vérifications ne seraient pas satisfaisantes,
l'Entrepreneur devra immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état des installations.
L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces contrôles, essais et mesures qui
seront réalisés avec le Maître d'Ouvrage. Au cas où ces vérifications ne seraient pas satisfaisantes,
l'Entrepreneur devra immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état des installations.
139
II - CAHIER DE DEFINITION DES PRIX (C.D.P) / LOT N° 3
Générale : Le passage des câbles doit se faire conformément à l’article 1 du CCTP courant faible,
l’entreprise doit la restauration et la remise en parfait état des bétons, des maçonneries et des
éléments de parachèvement détériorés à cause des travaux. Les goulottes utilisées doivent être
d’une finition qui nuit pas à l’aspect architecturale des revêtements
1- TELEPHONE ET PRECABLAGE INFORMATIQUE
L’entreprise s’engage à une mise en place rigoureuse des outils et des procédures de sécurité du
réseau informatique contre les menaces auxquelles elle s’expose.
1.1 RACCORDEMENT ET CABLAGE TELEPHONIQUE
o Fourniture, pose et raccordement d’un répartiteur général assurant le raccordement de toutes
les lignes intérieures et extérieures sur l'autocommutateur d’une part et sur le réseau
téléphonique commuté du concessionnaire d’autre part. Le répartiteur téléphonique sera
constitué de fermes métalliques efficacement protégées contre la corrosion et comprend les
parafoudres de protection des lignes réseau, ainsi que les réglettes à continuité et à coupure
nécessaires pour le raccordement de la capacité finale de l’autocommutateur. Le rack sera
protégé contre la poussière, avec un capot à clips en tôle électrozinguée, peinture cuite au
four, avec ouies de ventilation hautes et basses, son emplacement est au niveau sous-sol.
o Fournitures, pose et raccordement de l’ensemble des câbles téléphoniques multi paires (56
paires minimum) de type homologué nécessaires au raccordement de l’installation au réseau
du concessionnaire, avec une réserve de 20% minimum pour les besoins autres que les
lignes desservant l’autocommutateur (fax, lignes spécialisées, etc.),
o Fournitures, pose et raccordement de toutes les réglettes nécessaires au raccordement de
l’installation.
o Fournitures, pose et raccordement de tous les accessoires de pose et de raccordement.
Les câbles doivent respecter le code de couleur ISO/IEC.
o Faible propagation de fumée en accord avec la norme IEC 601034
o Retardateur de flamme en accord avec la norme IEC 60332-1
o Libre de gaz halogène en accord avec la norme IEC 60754-1
Les câbles reliant l’arrivée des lignes du concessionnaire au répartiteur général de l’installation
devront être du type souple LY 6/10 ou équivalent et conforme aux normes et aux standards en
vigueur, et devra être soumis auparavant à l’acceptation de l’administration du concessionnaire.
Le répartiteur général doit avoir une capacité suffisante pour permettre le raccordement des câbles
téléphoniques aux interfaces abonnés et de circuits. Il devra être installé dans rack métallique
fermant à clé. Les réglettes du répartiteur devront être à continuité et à coupure. Elles devront être
dotées d’un système d’étiquetage permettant le repérage facile des paires téléphoniques.
140
L’ensemble de l’ouvrage, fourni, posé et raccordé à l’autocommutateur, au réseau commuté du
concessionnaire et aux répartiteurs y compris toutes sujétions de fourniture, de pose notamment
chemins de câbles, goulottes, tranchées, buses et tout autre élément conformément aux normes et
règles de l'art, de fixation, de raccordement d’essais et de mise en service sera payé à l’ensemble.
1.2 PRECABLAGE INFORMATIQUE
Présentation Générale
Les niveaux concernés du bâtiment (Sous-sol, RD, 1ET, 2ET, 3ET, 4ET & 5ET)
Il sera prévu :
 Un Répartiteur général téléphonique/informatique au niveau (sous-sol)
 Deux sous répartiteur (1 existant et 1 nouveau) téléphonique/informatique à chaque niveau
Le système de câblage sera basé sur un répartiteur général 47 U basé au niveau sous-sol et des sous
répartiteurs secondaires dans les différents niveaux. La liaison entre les sous répartiteurs et le
répartiteur général est assurée par des liens (Fibre optique). Tous les composants de la chaîne de
câblage (prises, câble, panneaux de brassage, câble de liaisons et de brassages) sont certifiés
catégorie 6A.
Le châssis Fédérateur Modulaire 24 ports sera installé dans le répartiteur Général 47U du niveau
sous-sol.
Les commutateurs secondaires (suivant le nombre de prises) ports 10/100Base-TX, 2 ports
1000Base-Sx seront installés dans chaque sous répartiteur.
Les Switchs départementaux qui ont une sortie GO seront reliés à la dorsale GO à travers des liens
1000Base-Sx en full duplex
Solution demandée
Nous donnons ci-après les caractéristiques minimales de la solution à mettre en place. Il est
demandé aux soumissionnaires de proposer dans leurs offres les améliorations nécessaires
permettant de rendre ce réseau plus performant, mieux sécurisé et offrant une très haute qualité pour
supporter la mise en œuvre d’un futur système d'information et garantir un accès permanent et
sécurisé à ce système.
Par ailleurs, cette solution doit être basée sur des équipements de renommée mondiale HP, Cisco,
Alcatel ou similaire, d'une haute qualité et d'une grande pérennité. Les concurrents devront proposer
des équipes hautement qualifiées avec au moins un expert réseau et sécurité de très haut niveau et
ayant une grande expérience dans le domaine des réseaux informatiques.
En général, les ressources humaines et matérielles proposées doivent être très performantes.
A. ELEMENT PASSIF : LE SYSTEME DE CABLAGE PAIRE TORSADEE CAT.6
Le concurrent doit proposer des équipements de très haute qualité, offrant des performances
pouvant couvrir largement les besoins du bâtiment en matière de précâblage, dont les constructeurs
141
sont bien positionnés sur le marché mondial, et pour lesquels il dispose d'une grande qualification et
d'une large expérience de mise en œuvre.
Le système de pré câblage devra :
 Etre conforme aux normes de câblage de la catégorie 6A ;
 Satisfaire les spécifications TIA/EIA - 568-A, EIA/TIA TSB et ISO / IEC 11801 ;
 Supporter toute application courante ou future qui est conçue pour la transmission sur une
liaison réseau standard ;
 Supporter un système Gigabit Ethernet conforme au standard Gigabit Ethernet comme défini
par l'IEEE 802.3ab.
NB : Le concurrent devra décrire en détail la procédure de mise en place du câblage en incluant à
son offre technique un planning d’exécution des travaux de câblage. De même le choix de la des
équipements doit être même marque référence des prises RJ45 installées par l’entreprise courant
fort, et ce pour avoir une recette de mesure et des essais complète et sans erreurs.
1.2.1 Répartiteur Général TELEPHONE/INFORMATIQUE : BAIE 19’’ 47 U
Il doit contenir le noyau de fédération du réseau local et doit avoir au minimum. Les
caractéristiques suivantes :
 Capacité : 47 U
 Larg. x Prof. : 800 x 800 mm
 Haut. : 2333 mm
 Charge admissible : 470 kg
 IP 20 - IK 08
 Avec porte avant galbée réversible en verre de sécurité sérigraphié
 Porte arrière métallique réversible. Panneaux latéraux démontables
 Condamnation des 4 faces par serrure à clé
 Armoire d'extension livrée avec kit d'association et sans panneaux latéraux
 Socle intégré haut. 100 mm avec plaques ventilées
 Pieds de nivellement réglables de l'intérieur
 Livrées avec 2 montants 19" en prof. 600 mm et 4 montants en prof. 800 mm
 Livrées avec plaques pleines en partie haute
 Blanc RAL 9002
 6 ventilateurs pour l’aération associés à un thermostat
142
L’équipement sera de marque Infraplus, Nexans, legrand ou similaire
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose conformément aux normes et règles de l'art payé à
l’unité.
1.2.2 Répartiteur secondaire type 1 : Armoire 19’’ 21U
Il doit être installé dans les locaux techniques désignés par le maitre d’ouvrage, il doit contenir le
noyau du réseau local de chaque niveau ou zone et doit avoir les caractéristiques minimales
suivantes :














Coffrets profondeur 600 mm
Sens de pivotement réversible
Livrés avec un support de maintien des câbles horizontaux
Capacité : 21 U
Larg. : 600 mm
Haut. : 1000 mm
Charge admissible : 63 kg
IP 20 - IK 08
Avec porte galbée réversible en verre de sécurité sérigraphié
Panneaux latéraux pivotants démontables par l'intérieur sans outil
Fermeture par serrure à clé
Livrées avec 2 montants 19" réglables en profondeur
Livrées avec plaques d'entrées de câbles pleines en partie haute et basse
Ouïes hautes et basses pour ventilation naturelle, pouvant recevoir un ventilateur en partie
haute
 2 ventilateurs pour l’aération associés à un thermostat
 Blanc RAL 9002
L’équipement sera de marque Infraplus, Nexans, legrand ou similaire
Tout élément 19'' doit être fixé par un kit de quatre (vis, écrou cage et rondelles).
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose conformément aux normes et règles de l'art payé à
l’unité.
1.2.3 Répartiteur secondaire type 2 : Armoire 19’’ 16U
Il doit être installé dans les locaux techniques désignés par le maitre d’ouvrage, il doit contenir le
noyau du réseau local de chaque niveau ou zone et doit avoir les caractéristiques minimales
suivantes :






Coffrets profondeur 600 mm
Sens de pivotement réversible
Livrés avec un support de maintien des câbles horizontaux
Capacité : 16 U
Larg. : 600 mm
Haut. : 800 mm
143







IP 20 - IK 08
Avec porte galbée réversible en verre de sécurité sérigraphié
Panneaux latéraux pivotants démontables par l'intérieur sans outil
Fermeture par serrure à clé
Livrées avec 2 montants 19" réglables en profondeur
Livrées avec plaques d'entrées de câbles pleines en partie haute et basse
Ouïes hautes et basses pour ventilation naturelle, pouvant recevoir un ventilateur en partie
haute
 1 ventilateur pour l’aération associés à un thermostat
 Blanc RAL 9002
 Y compris les modules de distributions téléphoniques
L’équipement sera de marque Infraplus, Nexans, legrand ou similaire
Tout élément 19'' doit être fixé par un kit de quatre (vis, écrou cage et rondelles).
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose conformément aux normes et règles de l'art payé à
l’unité.
1.2.4 Panneau de brassage 24 ports RJ45 UTP Cat.6A
Le soumissionnaire doit proposer des panneaux de brassage à 24 ports RJ45 de même marque que
les prises RJ45 proposées dans le lot courant fort, catégorie 6A, et doit avoir les caractéristiques
principales suivantes :







Livrés avec visserie
Raccordement sans outil
Connecteurs avec repérage 568 A/B
Livrés avec colliers de serrage Colring
Equipés de 24 connecteurs RJ 45
Cat. 6A
Conformes aux tests "de-embedded" EIA/TIA 568 B.2-1 : composants inter-opérables et
rétro-compatibles
L’équipement sera de marque Infraplus, Nexans, legrand ou similaire
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose conformément aux normes et règles de l'art payé à
l’unité.
1.2.5 Panneau de brassage 16 ports RJ45 UTP Cat.6A
Le soumissionnaire doit proposer des panneaux de brassage à 16 ports RJ45 de même marque que
les prises RJ45 proposées dans le lot courant fort, catégorie 6A, et doit avoir les caractéristiques
principales suivantes :
 Livrés avec visserie
 Raccordement sans outil
144





Connecteurs avec repérage 568 A/B
Livrés avec colliers de serrage Colring
Equipés de 16 connecteurs RJ 45
Cat. 6A
Conformes aux tests "de-embedded" EIA/TIA 568 B.2-1 : composants inter-opérables et
rétro-compatibles
L’équipement sera de marque Infraplus, Nexans, legrand ou similaire
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose conformément aux normes et règles de l'art payé à
l’unité.
1.2.6 Cordons de brassage UTP Cat.6A
Les cordons de brassage proposés doivent être de même marque que les prises RJ45 proposées dans
le lot courant fort, et doivent répondre aux caractéristiques suivantes :
 RJ 45 - RJ 45 droit
 Conformes aux normes ISO/IEC 11801 éd. 2.0, EN 50173-1 et EIA/TIA 568
 Cordons de brassage et utilisateurs RJ 45 cat. 6A
 UTP (anciennement FTP) sans écran impédance 100 Ω PVC
 Long. 2,0 ml
De marque Infraplus, Nexans ou similaire
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose conformément aux normes et règles de l'art payé à
l’unité.
B. ELEMENT PASSIF : LE SYSTEME DE CABLAGE FIBRE OPTIQUE MULTIMODE
50/125 µM
Le câblage à base de fibre optique sera utilisé pour relier les répartiteurs secondaires au répartiteur
général.
1.2.7 Coffret optique 24 ports SC/SC équipé en coupleurs
Il s’agit d’un tiroir optique modulaire pouvant abriter des modules ST, SC ou FC. Il permet un large
choix de médias et connectique optique et une grande possibilité d’extension et d’ouverture sur les
technologies avenirs par sa modularité.
Il est possible de l’équiper en :
 24 coupleurs SC monomodes et/ou multi modes ;
 24 coupleurs ST simplex mono et/ou multi modes ;
 24 coupleurs ST duplex mono et/ou multi modes ;
 24 coupleurs FC mono et/ou multi modes.
Les caractéristiques principales du tiroir optique sont :
145






Introduction des câbles par l’arrière ou le côté ;
Faible profondeur de montage ;
Guidage des renvois définis sur la même unité de hauteur ;
Largeur 19’’ ;
Haute densité d’intégration allant à 24 fibres sur 1 U;
Glissant vers l’avant pour permettre une maintenance aisée (sans démontage complet du
tiroir);
 Garni d’accessoires de gestion interne de la fibre (accessoires de rangement, d’épissurage,
de lovage et de fixation).
Les caractéristiques principales des coupleurs :




Conformité aux normes internationales IEC 60874-10 ;
Faibles pertes d’insertion ;
Manchon fendu céramique zirconium ;
Compatible mono et multi modes.
De marque Infraplus, Nexans ou similaire
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose conformément aux normes et règles de l'art payé à
l’unité.
1.2.8 Tiroirs Optique – 6 ports SC ou MTRJ
L’entreprise doit la fourniture, la pose & le raccordement des panneaux de raccordement FO qui
seront installés sur le châssis 19’’ des baies. Les panneaux FO seront équipés d’un collier de
serrage afin de maintenir et supporter les câbles FO. Le panneau doit aussi intégrer une borne de
terre qui permettra la mise à la terre des câbles contenant une partie métallique.
Le panneau FO sera équipé d’un mécanisme à tiroir coulissant afin de permettre le raccordement et
la maintenance par la face frontale sans qu’il soit nécessaire de démonter complètement le panneau.
Le panneau FO doit être muni d’un système de retrait des connecteurs frontaux vers l’intérieur de la
baie. Le retrait devra être suffisamment important que pour pouvoir respecter le rayon de courbure
minimal des cordons de brassage FO connectés sur le panneau. Ce système permettra également
d’éviter d’endommager les cordons lorsque la porte de la baie est fermée.
Le montage direct de connecteurs FO ainsi que le rangement des épissures par fusion de pigtails sur
les fibres du câble doivent être possible.
Un système de rangement de la réserve des fibres dénudées (1m par FO) doit également être prévu
dans le panneau.
Pour des raisons de sécurité évidentes, les traversées de cloisons qui seront montées sur la face
avant du panneau seront protégées.
Ces panneaux de raccordement FO seront installés dans les armoires informatiques seront
conformes aux normes internationales ISO 11801. Les panneaux FO seront équipés de coupleurs
146
SC ou MTRJ, d’un collier de serrage afin de maintenir et supporter les câbles FO, d’une presse en
PVC, et d’un dérouleur optique.
De marque infra plus, Nexans ou similaire
L’ensemble de l’ouvrage y compris toutes sujétions de fourniture de pose et de raccordement
sera payé à l’unité.
1.2.9 Connecteur optique Multi mode 50/125 µm SC
Il s'agit de connecteurs pour fibres optiques ayant les caractéristiques principales suivantes :








Qualité certifiée ISO 9001 ;
Type SC multimode 50/125µm;
Perte d'insertion : < 0,5 dB ;
Perte pour 500 cycles: < 0,1 dB ;
Terminaison en moins de 2 minutes ;
Connexion à froid en 20 secondes ;
Température de fonctionnement: -25 à 70°C ;
Vibration 10 à 55 Hz.
De marque Infraplus, Nexans ou similaire
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose conformément aux normes et règles de l'art payé à
l’unité.
1.2.10 Jarretière duplex multi mode 50/125 µm SC/SC (Selon le type des connecteurs des
modules Giga ; SC ou MTRJ)
Elles serviront à connecter :
 Le matériel actif aux liaisons optiques multi modes (connecteurs SC) ;
 Shunter 2 segments optiques multi modes.
Caractéristiques principales :








Nombre de fibres 2 ;
Gaine LSZH ;
Traction maximale admissible installée est de 110N ;
Rayon minimal de courbure installé est de 50mm ;
Plage de température –10 à +60 °C ;
Duplex SC/SC,
Multimode 50/125 µm ;
Longueur 2 ml.
De marque Infraplus, Nexans ou similaire
147
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose conformément aux normes et règles de l'art payé à
l’unité.
1.2.11 Câble Fibre Optique multimode OM3 50 /125µm, 6 brins, armée et anti- rongeur
Il s’agit d’un câble multi-usage (intérieur, extérieur, vertical et horizontal) bufférisé, stabilisé aux
rayons ultra violets, LSZH (low smoke zero hallogen) faible dégagement de fumée sans gaz
hallogen et retardateur de flamme en cas d’incendie.
Caractéristiques techniques :
 Gaine LSZH ;
 Résistance à l’eau (par son gel solidifié qui enrobe les fibres) ;
 Résistance mécanique renforcée par la présence de KEVLAR ;
 Armé et anti-rongeur ;
 Nombre de fibres : 6 ;
 Multimode 50/125 μm ;
 Indice de réfraction effectif 1,496 ;
 Affaiblissement [db/km] : à (850 nm) < 3,2, à (1300 nm)<1,0 ;
 Produit largeur de bande- longueur [Mhz x Km] : à (850 nm) >200, à (1300 nm) >600 ;
 Diamètre du câble : 5 mm ;
 Rayon de courbure :
 Long terme : 100 mm
 Court terme : 50 mm
 Résistance au feu : conforme aux normes IEC 332-3C et IEC 332-1.
Applications :
 Extérieure et/ou intérieure ;
 Dans/sur des chemins de câbles ;
 Comme backbone d’un réseau local LAN ;
 Dans des buses étanches et protégées.
De marque Infraplus, Nexans ou similaire
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose notamment chemins de câbles, goulottes, tranchées,
buses et tout autre élément conformément aux normes et règles de l'art payé au mètre linéaire.
1.2.12 Switch fédérateur
Le matériel actif doit être de marque mondialement reconnu conforme à la catégorie 6A et
disposant au minimum des caractéristiques suivantes :
Performance :





Matrice de commutation min 48 Gbps par slot
Supporte min 800 Mac
SNMPet RMON
Commutation niveau 3
Routage
148
 Web et CLI
 Radius et SSL et SSH
 VLAN et Q0S
 STP et RSTP
 Routage par protocole, par segment et par adresse
 Alimentation redondante
 Equipé de module de 24 ports 10/100/1000 BaseTx
 Equipé de module de 24 ports 1000BaseSx fibre optique
 Possibilité d’extension (modules)
De marque cisco, HP ou équivalent
L’ensemble de l’ouvrage y compris toutes sujétions de fourniture de pose et de raccordement sera
payé à l’unité.
1.2.13 Switch secondaire 48 ports
Switch de marque mondialement reconnu (même marque que le fédérateur) conforme à la catégorie
6A et disposant au minimum des caractéristiques suivantes :
Performance :
 Modèle PoE avec 15,4W par port et ce jusqu’à 48 ports
 Fonctionnalités intelligentes à la périphérie du réseau, comme des listes de contrôle
d’accès (ACL) élaborées et une sécurité renforcée
 Flexibilité de la double connectique des liaisons montantes Gigabit Ethernet, permettant
d’utiliser soit du cuivre, soit de la fibre optique. Chaque port Gigabit Ethernet à double
connectique offre un port Ethernet 10/100/1000 et un port Gigabit Ethernet SFP (Small
Form-Factor Pluggable), un seul étant actif à la fois
 Contrôle du réseau et optimisation de la bande passante grâce aux fonctions de qualité
de service évoluée, de limitation granulaire du débit, de listes de contrôle d’accès et de
services multicast
 Sécurité du réseau assurée par une série de méthodes d’authentification, de technologies
de cryptage des données et le contrôle des admissions sur le réseau basé sur les
utilisateurs, les ports et les adresses MAC
 Simplicité de la configuration réseau, des mises à jour et du dépannage grâce au logiciel
Cisco Network Assistant
 Auto-configuration des applications spécialisées à l’aide de Smartports
 Garantie matérielle à vie limitée
 Mise à jour logicielle gratuite
 Modèle équipé de deux modules F.O au minimum
De marque cisco, HP ou équivalent
L’ensemble de l’ouvrage y compris toutes sujétions de fourniture de pose et de raccordement sera
payé à l’unité.
1.2.14 Switch secondaire 24 ports
IDEM que le prix 2.13 avec 24 ports.
L’ensemble de l’ouvrage y compris toutes sujétions de fourniture de pose et de raccordement sera
payé à l’unité.
149
1.2.15 Switch secondaire 16 ports
IDEM que le prix 2.13 avec 16 ports.
L’ensemble de l’ouvrage y compris toutes sujétions de fourniture de pose et de raccordement sera
payé à l’unité.
1.2.16 Emetteur Wi-Fi
 Alimentation Power over Ethernet
 Possibilité d'éliminer les connexions sans fil non autorisées via un système de balayage
 Pas de stockage permanent des clés, des informations de configuration ou des logiciels
d'exploitation
 Possibilité de paramétrer la puissance de transmission pour ajuster la zone de couverture
 Prévention des cloisons
 Support des débits 802,11g :1,2,2,2,11 ,6,9,12,18,24,36,48 et 54 Mbps
 Support des débits 802,11b: 1,2,5,5 et 11 Mbps
 Support des débits 802,11g:1,2,5,5, 11,6,9,12,18,24,36,48 et 54 Mbps
 Sensibilité de la réception -91 dBm < 802,11b/g < -71 dBm
 Conformité aux normes : IEEE 802.11b, IEEE 802.11a, IEEE 802.3af, IEEE 802.11g
 1 port 10/100 Mbps PoE
 Algorithme de chiffrement : WPA, WPA2
 Prise en charge des clés IEEE 802,11 WEP statiques et dynamique de 40 bits et 128 bits
 Accès protégé Wi-Fi certifié (WPA)
 802,11WEP
 Logiciel adaptable à 802,11i
 Encodage accéléré par le matériel pour le standard d'encodage avancé (AES)
 Contrôle de la fréquence d'émission avec possibilité d'y inclure ou non le SSID
L’ensemble de l’ouvrage fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes
sujétions de fourniture, raccordement et accessoires de pose, payé à l’unité.
2. CONTROLE D’ACCES ET ANTI INTRUSION
L’installation de contrôle d’accès et de gestion de temps des différents accès locaux techniques du
bâtiment sera constituée principalement de :










un système centralisé constitué d’un PC avec écran 19 ‘’, clavier et souris,
un logiciel de contrôle d’accès,
un logiciel de gestion de temps,
un switch de liaison entre le système centralisé et les contrôleurs,
une imprimante,
des contrôleurs placés à proximité des portes à surveiller,
des lecteurs de badges du type « proximité »,
des badges du type « proximité »,
des ventouses de verrouillage de portes.
des boutons-poussoirs sous vitre à briser de déverrouillage des portes,
150





des interrupteurs à clé de déverrouillage des portes,
des contacts magnétiques d’ouverture des portes,
des fermes portes automatiques
les alimentations et le raccordement des installations fournies sur le réseau électriques
des détecteurs d’intrusion
A noter que le système fonctionnera en TCP/IP
Le système doit être flexible, paramétrable, et doit comprendre toutes les fonctionnalités nécessaires
de contrôle d'accès, de gestion du temps de présence et des visiteurs.
2.1 CONTROLEUR
Le contrôleur est le maître d'un ensemble de modules en contrôle d'accès. Le contrôleur reçoit la
configuration du PC et gère de manière autonome l'ensemble du contrôle d'accès, des alarmes et de
la supervision et ce sur un seul et même bus. Le contrôleur s'installe sur le réseau TCP/IP via un
connecteur RJ45. le contrôleur dispose de 6 ports de communication série RS-232/RS-485 (bus,
imprimante, modem).
La technologie du contrôleur demandée, doit être organisée autour de la nouvelle technologie
« mémoire flash » MGb, Associée à une philosophie d'accès et d'alarmes à intelligence répartie,
cette technologie assure un temps de réponse moyen de 30 ms et au maximum de 1 seconde, quelle
que soit la configuration de l'installation.
Caractéristiques :
















Liaison PC via TCP/IP pour la configuration, l'analyse et la gestion des validités
Jusqu'à 5000 utilisateurs
Mémorisation des 200.000 derniers événements
250 types de semaines
100 groupes d'accès
50 portes par groupe
LEDs d’états pour le fonctionnement et les diagnostics
Sorties statiques, pré-alarme et alarme
Alimentation 220 Vac
6 ports série
Gestion multi sites
Processeur CMOS 32 bits
Emplacement pour batterie
Liaison vers les modules via TCP/IP
Fonctionne On line / Off line (en absence du PC ou du serveur)/mixte
Fonctionnement secouru par batterie intégrée en cas de panne électrique (Sécurité totale des
données et des paramètres de configuration) ; pour une autonomie de 48 heures minimum.
 Détection si une porte reste ouverte, et déclenchement automatique la sonnerie d’alarme ;
 Coffret métallique verrouillé avec serrure
 Chargement de la base de données en mémoire flash
151
 Interconnexion à la centrale de détection incendie, pour libérer les issus de secours,
toutes les portes verrouillée par ventouse et les couloirs rapides. L’entreprise doit
assurer l’asservissement avec la centrale DI existante pour libérer les portes
 Une autre commande manuelle sera ajoutée dans le local de supervision (RDC) pour
libérer les couloirs rapides
Le contrôleur gèrera (via liaison directe ou indirecte) l'ensemble des éléments périphériques d'un
accès, à savoir :



Lecteurs proximité,
1 contact d'état
1 bouton poussoir d'ouverture manuelle
En cas de rupture de la communication avec le lecteur, le système proposé possèdera la capacité de
continuer à gérer tous les éléments pour prendre la décision d'ouverture. L'ensemble des
événements devront être stocké dans une mémoire tampon afin d'informer le contrôleur dès son
retour en ligne des mouvements liés à cet accès.
Un message de "Sabotage" est généré lorsque la porte du coffret renfermant le contrôleur de
lecteurs de badges est ouverte (tamper switch).
L’entreprise doit la fourniture, pose et raccordement en ordre de marche du contrôleur suivant les
spécifications ci-avant y compris tous les accessoires de fourniture, pose et raccordement.
Ouvrage de Marque CDVI, Apollo, Honeywell ou similaire, fourni, posé notamment chemins
de câbles, goulottes, tranchées, buses et tout autre élément conformément aux normes et
règles de l'art payé à l’ensemble.
2.2 UNITE DE GESTION DE PORTES
Interfaces vers les lecteurs de systèmes de contrôle d’accès. Chaque interface peut conserver
jusqu’à 20 000 détenteurs et 7000 événements en mémoire. Il fonctionne en autonome avec sa
propre base de données, même lorsque la communication avec le contrôleur est interrompue en
conservant intégralement la base détenteurs, le mode lecteur, les zones temps et les catégories.
Il permet de gérer 1 porte en entées / sorties, soit 2 lecteurs de badges avec ou sans clavier, l’état de
la porte, la gâche électrique, ventouse, couloir rapide ou autre dispositif de fermeture. Avec en plus
la gestion de 4 entrées et 4 sorties auxiliaires, il offre 4 entrées et 4 sorties avec mode dégradé
fermé, ouvert ou sur code site.
L’interface doit permettre l’intégration de lecteurs externes dans le système, en offrant une
autonomie au niveau du contrôle de chaque porte. Dotée de sa propre alimentation secourue, elle
permet le stockage de la base de données pour des utilisateurs et des événements.
En cas d’interruption de la communication avec la centrale, le contrôle d’accès, continue à
fonctionner normalement et les événements stockés sont immédiatement transférés vers la centrale
dès rétablissement de la communication.
152
L’interface peut en temps réel gérer un ou deux lecteurs, et elle est dotée de 4 relais pour des
télécommandes locales.
Elle communique avec le contrôleur, par réseau TCP/IP, RS 485 ou RS 232.
Caractéristiques :









Mémoire flash pour upgrades simplifiés
Base de données locale avec backup intégré
Gère 2 lecteurs (avec ou sans clavier) ou tout autre dispositif final
4 Entrées supervisées
Sorties numériques ou relais
Communication: RS-485
Liaison TCP/IP via ENI-110
Formats de carte multiple / code site
Fonctionnement secouru par batterie intégrée en cas de panne électrique (Sécurité totale des
données et des paramètres de configuration) ; pour une autonomie de 48 heures minimum.
 Horloge temps réel
 Cartes avec composants (SMT)
 Sorties relais par contacts sec NO/NF 2 A à 24VC
Ouvrage de Marque CDVI, Apollo, Honeywell ou similaire, fourni, posé notamment chemins
de câbles, goulottes, tranchées, buses et tout autre élément conformément aux normes et
règles de l'art payé à l’ensemble.
2.3 LOGICIEL DE GESTION DE CONTROLE D’ACCES ET DE GESTION DE TEMPS
Les fonctionnalités du logiciel sont les suivantes :

















Exploitation sur environnement WINDOWS
Exploitation sur PC non dédié
Protocole TCP/IP support de réseau
Multi bases de données
Fonctionnement en réseau ou en mono poste
Permet la connexion de 50 postes de travail
Capacité d’enregistrer les évènements limités uniquement par la taille du disque dur
La gestion mono site, multi sites, multi utilisateurs ;
la gestion des utilisateurs
Plans graphiques où sont mentionnés tous les accès contrôlés
le paramétrage des lecteurs et des passages
affectation d’actions à des touches clavier
le paramétrage des cartes entrées/sorties et des points qui leurs sont raccordés
la définition des profils horaires et des droits d’accès
La gestion d’accès d’au moins 5000 personnes ;
La gestion des badges
La gestion de différentes catégories d'horaires obligatoires, flexibles, supplémentaires,
cycliques, conditionnels, … ;
 le comptage des personnes et l’édition de la liste des personnes présentes
153
 La gestion des catégories d'absence avec compteurs journaliers, mensuels, annuels et de date
à date en heures et en jour œuvrés, ouvrables ou calendaires ;
 La gestion des retards, …
 La gestion analytique du temps de présence et de la charge personnelle ;
 La ventilation analytique des heures de présence et d'absence par type, par section, …, par
mois, par semaine ou par jour ;
 La gestion des congés et des récupérations ;
 Le traitement simplifié et automatique des anomalies ;
 La création des états personnalisés ;
 L'accès par fonction, par site et par groupe de gestion ;
 L'accès sécurisé aux différentes fonctions du logiciel ;
 La traçabilité des interventions et des accès logiciel ;
 L'automatisation des sauvegardes et restitution des données
 L'exportation et consolidation des données entre sites
 L'autorisation d'accès par porte et par tranche horaire
 Le contrôle des sites locaux et/ou distants (Off / On line)
 Les gestions des entées et sorties des visiteurs ;
 La détection d’intrusion, à faire valider les marges horaires de détection intrusion, par le
MO ;
 Programmation des points d’alarmes ;
 l’exploitation des historiques et rapports
 La liste des tentatives d'accès ;
 En cas de rupture de communication entre le PC et le système de contrôle d’accès, celui-ci
doit continuer de fonctionner à 100%
 Un report d’information vers un moniteur de 19’’ pour l’agent de sécurité à l’entrée du
bâtiment doit permettre à l’agent le contrôle visuel de tous les accès et les intrusions
 Logiciel de marque Apollo réf. APACS PRO ou similaire
Le soumissionnaire ne manquera pas d’inclure dans son offre la fourniture et le raccordement d’un
ordinateur de la dernière génération de marque connue (HP , IBM ou PELCO ou similaire) (les sans
marques seront rejetés) ayant comme caractéristiques minimum :








Processeur i7,
Lecteur/Graveur de CD,
disque dur 1 Tbytes,
Moniteur 19” pour l’agent de sécurité à l’entrée de bâtiment,
clavier + souris,
deux ports de communication,
carte réseau.
Windows 7 (avec toutes les licences nécessaires)
Le PC est utilisé pour programmer et modifier la configuration du contrôleur et sert aussi à
superviser les événements.
L’entreprise doit la fourniture et paramétrisation du logiciel suivant les spécifications ci-avant y
compris tous les accessoires de fourniture, pose et raccordement.
154
Ouvrage de Marque Centaur PRO de CDVI, Apollo, Honeywell ou similaire, fourni, posé et
raccordé y compris tubage, goulotte et câblage payé à l’ensemble.
2.4 LECTEUR DOTE DE LA TECHNOLOGIE DE PROXIMITE
Ces lecteurs sont à montage en encastré ou saillant ou sur potelet, résistants aux intempéries et à la
poussière et supportant la technologie de proximité.
Le lecteur doit dialoguer avec le logiciel de Gestion de Contrôle d’Accès et du temps via la liaison
Ethernet TCP/IP de l’unité d’accès; il permet le contrôle des portes en entrée/sortie et la détection
d’intrusion.
Ces lecteurs d’accès doté de la technologie de proximité doivent avoir les caractéristiques
suivantes :



















Têtes de lecture des badges de proximité
Distance de lecture : 7cm
Sortie weigand
Fréquence de transmission : 13.56 Mhz
Matériaux polycarbonate UL94
Architecture ISO 15693
Sécurité des clés d’identification : 64 bits
Signalisation sonores et visuelle
Toutes les transmissions entre la carte et le lecteur sont cryptées au moyen d'un algorithme
sécurisé.
Les techniques de cryptage, ainsi qu'une gestion évoluée des clés permettent de réduire les
risques de compromission de données et de duplication de cartes.
Certifications : marquage CE
IP : 53
Interface de communication un réseau Ethernet TCP/IP, RS-232 ou RS-485 ;
Fonctionnent On line / Off line (en absence du PC ou du serveur)
Programmable par touches ou clavier
Informations en temps réel ;
Alimentation électrique ;
En cas de panne électrique, le fonctionnement sera assuré par batterie intégrée dans le
lecteur ou dans l’unité d’accès qui gère le lecteur.
De marque HID série iGlass R10 ou similaire.
L’entreprise doit la fourniture, pose et raccordement en ordre de marche du lecteur suivant les
spécifications ci-avant y compris tous les accessoires de fourniture, pose et raccordement.
Ouvrage de Marque CDVI, Apollo, Honeywell ou similaire, fourni, posé et raccordé y compris
de pose notamment chemins de câbles, goulottes, tranchées, buses et tout autre élément
conformément aux normes et règles de l'art payé à l’unité.
155
2.5 KITS COMPLETS DE CONTROLE D’ACCES DES PORTES
L’entreprise doit la fourniture et l’installation des kits complets de contrôle d’accès des portes
comprenant :
 Contact magnétique (Détecteur d’ouverture de porte) 3 types :
 détecteur pour portes à simple ventail
 détecteur pour portes à double ventaux
 détection de porte coulissante
 Ventouses électromagnétiques type simple ou double.
 Fermes porte : les portes en aluminium 200kg et en bois minimum 300kg
 Sélecteur de priorité pour les porte double contenant une ventouse électromagnétique
 Accessoires d’installation, câbles, goulottes…
 Câblage et raccordement
 Mise au point de la vitesse de fermeture des portes.
Contact de portes
Les contacts de porte seront de type magnétique à encastrer, anti-sabotage, limitant les fausses
alarmes dues au jeu normal de la porte et équipés de contacts rodiés.
Ils ont les caractéristiques techniques suivantes:
 écartement
 raccordement
 tension
 intensité
 dimensions
: max. 20 mm
: 4 conducteurs
: 24 V
: max. 0,5 A
: diamètre 20 mm et longueur 40 mm.
Ils seront de marque Bricard ou équivalent
Ventouses électromagnétiques
Les ventouses électromagnétiques sont conçues pour le verrouillage électromagnétique des
portes.
Elles se présentent sous la forme d’un boîtier parallélépipède en aluminium dont la couche
d’oxydation peut être de couleur aluminium ou bronze foncé au choix du MAITRE DE
L’OUVRAGE.
L’adhérence réciproque de la ventouse et de la contre plaque confère une protection optimum
contre l’intrusion.
La ventouse est montée sur le chambranle et la contre plaque sur le battant.
Elles sont équipées d’un contact de surveillance qui signale immédiatement toute tentative de
sabotage, une led bicolore signale l’état du dispositif.
Les ventouses électromagnétiques peuvent également être utilisées sur les portes coupe-feu.
156
Spécifications techniques pour les portes à deux battants :







force d’adhérence
: 2 x 5000 N
tension nominale
: 12 VDC
puissance nominale
: 15 W
mise sous tension permanente rémanence : ON
contact relais inverseur libre de potentiel
pouvoir de coupure
: 2 A max.
dimensions
:  558 x 68 x 38.
Ouvrage fourni, posé et raccordé y compris tubage, goulotte et câblage payé à l’ensemble.
2.6 IMPRIMANTE D’EVENEMENT
L’entreprise doit la fourniture, la mise en place et le raccordement d’une imprimante matricielle au
fil de l’eau de la dernière génération de marque connue (les sans marques seront rejetées) ayant
comme caractéristiques minimum :




Type : Matricielle à 24 aiguilles avec graphique.
Vitesse : 200 Caractères à la seconde
Nombre de caractères par ligne : 132 Caractères
Nature du papier : Papier informatique courant "Caroll", plié, à entraînement par ergot-trou
(picot) y compris la marge de reliure et bac d'alimentation au format A4
 Caractéristiques du courant : 220 V - 50 Hz.
 Installation : Montée et incorporée dans le pupitre de contrôle.
 Raccordement : Liaisons parallèle y compris câblages
Elle sera de marque HP, EPSON ou équivalent.
Ouvrage fourni, posé et raccordé y compris rame de papier y compris tubage, goulotte et
câblage payé à l’unité.
2.7 BADGES
Les badges sont construits en matériaux plastiques résistant aux chocs, à l’usure et au
vieillissement, ils se présentent :










format carte de crédit,
Technologie de proximité et MIFARE.
Fréquence : 13,56 Mhz
Mémoire : 1K multi applications ; 16 secteurs
épaisseur maximum 1 mm,
type passif sans pile,
numéro de badge lisible en permanence sur le badge,
possibilité d’y apposer une photo,
lecture de proximité.
Endurance : Plus de 100 000 Cycles
Ouvrage de Marque HID ou similaire payé à l’unité.
157
2.8 IMPRIMANTES DE BADGES
Caractéristiques
 Impression en couleur
 Technologie : sublimation couleur ou transfert thermique monochrome
 30 secondes par carte, bord à bord, tout en couleur (YMCKO)/1000 cartes/heure en
monochrome
 100 impressions minimum par cartouche
 Memoire 8 MB – Flash : 1 MB
 Résolution d’impression 300 dpi (12 points/mm)
 Impression bord à bord standard
 Encodeur de cartes magnétique
Codes à barres
 Code 39, Code 128, Code 93
 Code 128 B & C avec & sans clé de contrôle
 EAN 8 & EAN 13
 Code à barres PDF-417 2D et autres codes disponibles via le driver Windows
Elle sera de marque FARGO, Evolis card printer ou équivalent.
Ouvrage fourni, posé et raccordé y compris tubage, goulotte et câblage payé à l’unité.
2.9 BOUTON POUSSOIR D’OUVERTURE DE PORTE
L’entreprise doit la fourniture, pose et raccordement des boutons-poussoirs assurent la fonction
d’ouverture des portes.
Ils sont placés aux endroits facilement accessibles et suffisamment visibles à proximité de
l’appareillage à commander.
Ils sont composés au minimum de :
 un élément de commande constitué d’un bouton-poussoir et micro-switch avec contacts
normalement fermés,
 un couvercle contenant l’élément de commande maintenu solidement au boîtier par vis
infraudables.
Ils sont conçus pour montage encastré ou en saillie suivant les conditions locales d’installation. Ils
seront de marque Bricard, Eff Eff ou équivalent
Ouvrage fourni, posé et raccordé y compris tubage, goulotte et câblage payé à l’unité.
2.10
BOUTON POUSSOIR SOUS VITRE A BRISER
L’entreprise doit la fourniture, pose et raccordement des boutons-poussoirs sous vitre à briser.
Les boutons-poussoirs ont pour fonction de libérer la porte en cas de non fonctionnement.
Ils sont placés aux endroits facilement accessibles à proximité immédiate de la porte concernée.
Les boutons sont placés à environ 1 m du sol fini.
158
Ils comprennent essentiellement :
 un boîtier de couleur vert présentant une grande résistance aux chocs,
 un élément de commande constitué d’un micro switch ou d’un bouton-poussoir à
relâchement, dont les contacts sont maintenus normalement fermés par une vitre à briser.
 un couvercle maintenu au boîtier par une charnière et dont la fermeture se fait par une
serrure du type sécurité.
 Ils sont du type pour montage encastré ou en saillie, suivant les conditions locales et le mode
de câblage dans l’endroit considéré. En pose encastrée, un cadre périphérique biseauté cache
la découpe effectuée au préalable dans la paroi.
Ils seront de marque Bricard, ou équivalent
L’ouvrage sera fourni, posé et raccordé y compris toutes sujétions d'accessoires d'installations,
réservations, câblages et de mise en œuvre.
Ouvrage fourni, posé et raccordé y compris tubage, goulotte et câblage payé à l’unité.
2.11
TOURNIQUET SIMPLE A BRAS TOMBANT
L’entreprise doit la fourniture, pose et raccordement d’un tourniquet simple à bras tombant pour
passage dans les deux sens.
Caractéristiques :
 Carcasse autoportante en tôle d'acier peint, pliée et soudée, 1,5mm d’épaisseur
 Panneaux latéraux avec fermeture de sécurité qui donne accès à l’intérieur de l’unité et
facilite la fixation au sol
 Panneau supérieur mobile, afin de faciliter les travaux d’installation et de maintenance.
Fermeture avec une clef de sécurité.
 Emplacement intégré des lecteurs de billets et de badges
 Mécanisme ajusté pour un fonctionnement de précision. Unité doit être garantit pour un
fonctionnement de 5 500 000 opérations
 Voltage de 24V
 Tripode rotatif avec les bras tombant électroniquement en cas d’urgence
 Fixation au sol
 Consommation : 45W
 Température de fonctionnement : -15°C à 50°C
 Humidité : 90%
Détection incendie :
Une entrée est disponible pour le raccordement d’un contact sec libre de potentiel délivré par
le système de détection incendie externe pour libérer les passages.
Traitement Des Surfaces
 Protection anticorrosion
 Pièces mécaniques internes :
159
 Electro zingage bichromaté jaune, ép. ±15 μm.
 Carrosserie autoportante :
 Phosphatation au zinc et cataphorèse, ép. ±20 μm.
 Peinture :
 1 couche de peinture à poudre, ép. ±100μm.
 Teinte au choix de l’architecte.
Le tourniquet est de marque Automatic system, Gunnebo ou similaire.
Le motif de l’habillage à faire valider par l’architecte
Ouvrage fourni, raccordé et posé notamment chemins de câbles, goulottes, tranchées, buses et
tout autre élément conformément aux normes et règles de l'art payé à l’unité au prix …..2.11
2.12
CABLAGE CONTROLE D’ACCES
Le câblage sera réalisé selon les normes en vigueur et dans le respect des règles de l’art.
Câble d’alimentation :
Il sera de type 1000RO 2V 3x 1,5mm2 pour l’extérieur et de type SV1V 2x1,5mm2 pour
l’intérieur.
Câblage entre lecteurs et contrôleurs :
Il sera de type Multi paires souple avec écran et non propagateur de flammes.
Câble Bus :
Il sera de type FTP CAT 6A.
Ouvrage fourni, posé et raccordé payé à l’ensemble.
3- VIDEOSURVEILLANCE
a.
Présentation
Le soumissionnaire s’engage à fournir un système IP de vidéosurveillance intelligente clés en main
répondant aux objectifs suivant :
Les caméras fixes devront :
-
Des caméras dôme fixes seront installées aux niveaux des accès ascenseurs et escaliers
-
Des caméras extérieures fixes seront installées à l’entrée du parking et aux accès du
bâtiment
Le système de visualisation doit permettre en outre, une présentation d’un plan situant tous les
caméras installées dans le bâtiment. Cette présentation permettra l’accès direct à la visualisation
d’une caméra choisie par l’utilisateur.
b.
Dossier de d’exécution
Le dossier d’exécution est constitué de :
160
-
Les fiches techniques de tous les équipements proposés
-
Un mémoire technique décrivant avec le plus de détail possible (CD + Papier):
o La solution proposée
o Les spécifications techniques des équipements proposés
o L’infrastructure du réseau
o Le câblage utilisé
o La configuration du centre de contrôle
o Chronogramme d’implantation
o Capacité technique et humaine
o Plan de formation
Un plan d’implantation ou seront visibles :
o Toutes les caméras (mentionner le type de chaque caméra)
o L’acheminement du câblage, fibre optique, chemin de câble etc.
o Les sous répartiteurs
o L’emplacement du centre de contrôle
-
c. Spécifications technique
Les caméras proposées par le soumissionnaire devront répondre aux spécifications suivantes :
-
Haute résistance à la température
Grande résistance à l’humidité
Produits robuste de haute qualité
La solution de la vidéosurveillance sera de la marque VIVOTECH, PELCO ou similaire.
3.1 Caméra fixe extérieure
Les caméras devront avoir au minimum les caractéristiques suivantes :

















Ouvert sur les standards IP
Jusqu’à 2.1 Megapixel Resolution (1920 x 1080)
Jusqu’à 30 Images par seconde (ips) à 1280 x 720
Auto Back Focus
Compatibilité avec la compression H.264 et MJPEG
Fonctionnement jour et nuit
Video Setup Jack
Sensibilité de 0.05 lux
Power over Ethernet (IEEE 802.3af) ou 24 VAC
Jusqu’à 2 flux video simultanés
Consultation sur web, jusqu’à 16 caméras simultanément
Stockage local (Mini SD) pour les alarmes déclenchées
Dispositif d’imagerie 1/3 pouce technologie CMOS
Auto Iris Type DC drive
Plage d’obturateur électronique 1~1/10,000 sec
Plage dynamique 60 dB maximum (mode WDR)
Sensibilité f/1.2, 2800K, SNR >24 dB
161









Couleur (1x/33 ms) 1.00 Lux
Couleur SENS (15x/500 ms) 0.20 Lux
Mono (1x/33 ms) 0.20 Lux
Mono SENS (15x/500 ms) 0.05 Lux
Port RJ-45 connecteur pour 100Base-TX Auto MDI/MDI-X
Entrée Alarme 10 VDC maximum, 5 mA maximum
Sortie Alarme 0 à 15 VDC maximum, 75 mA maximum
Température de fonctionnement -10° to 50°C
Protocoles supportés : TCP/IP, UDP/IP (Unicast, Multicast IGMP), UPnP, DNS, DHCP,
RTP, RTSP, NTP, IPv4, SNMP, QoS, HTTP, HTTPS, LDAP (client), SSH, SSL, SMTP,
FTP, MDNS
Utilisateurs :
Unicast : jusqu’à 20 utilisateurs simultanés
Multicast : nombre d’utilisateurs illimité en H.264
Accès protégé par mot de passe
Garantie : 3 ans
CE, Class B
Spécifications techniques du caisson de protection :
Les caissons de protection doivent protéger les caméras. Ils doivent avoir les caractéristiques
suivantes :








Petit, design contemporain et soigné
Construction moulée haute fiabilité
Matériel autoprotégé
Presse-étoupes d’entrée des câbles et trous de fixation au fond du caisson
Conçu pour des applications extérieures
Conforme aux normes IP66 et NEMA de type 4X
Accès facile pour l’entretien et l’installation
Dispositifs de chauffage et de ventilation à faible consommation installé en usine avec bloc
d’alimentation 24 Vca pour caméra
 Alimentation 220V AC
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose notamment d’un mât galvanisé de 4m socle et
massive si nécessaire, chemins de câbles, goulottes, tranchées, buses et tout autre élément
conformément aux normes et règles de l'art. Ouvrage payé à l’unité.
3.2 Caméra Dôme fixe intérieur




Résolution jusqu’à 1,3 mégapixel (1280 x 1024)
Jusqu’à 30 images par seconde (ips) à 1280 x 720
Installation rapide et facile
Compression H.264 et MJPEG
162



















Capacité jour/nuit
Sensibilité jusqu’à 0,03 lux
Alimentation Power-over-Ethernet (IEEE 802.3af) ou 24 Vca
Prise jack de paramétrage vidéo et bouton de mise au point accessibles avec le dôme fermé
Jusqu’à 2 flux vidéo simultanés
Données analytiques intégrées
Stockage local (Micro SD) pour la capture d’alarmes
Détection des mouvements
Accessoire audio
Type de capteur d’images CMOS 1/3 pouces
Plage d’obturateur électronique 1 ~ 1/100 000 s
Plage dynamique étendue
Construction Aluminium moulé
Port Connecteur RJ-45 pour 100Base-TX Auto MDI/MDI-X
Réglage azimut/site
Horizontal jusqu’à 365°
Vertical 160° (10° à 170°)
Rotation jusqu’à 350°
Température de fonctionnement (0 à 50 °C)
Protocoles pris en chargeTCP/IP, UDP/IP (IGMP monodestinataire, multidestinataire),
UPnP, DNS, DHCP, RTP, RTSP, NTP, IPv4, SNMP v2c/v3, QoS, HTTP, HTTPS, LDAP
(client), SSH, SSL, SMTP, FTP, mDNS (Bonjour®) et 802.1x (EAP)
Objectif mégapixel à focale variable 2,8 ~ 8 mm, dôme transparent
Fixation faux plafond ou en surface
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose notamment chemins de câbles, goulottes,
tranchées, buses et tout autre élément conformément aux normes et règles de l'art, et tout
autre élément conformément aux normes et règles de l'art. Ouvrage payé à l’unité.
3.3 Système de gestion vidéo
Le système proposé devra permettre l’installation et le paramétrage futur d’une analyse Vidéo.
3.3.1 Logiciel NVMS
Le logiciel proposé doit avoir une architecture client/serveur, multipostes en réseau et
caractéristiques citées ci-après :
Caractéristiques principales :







Solution ouverte
Sites multiples
Solution complète de sécurité vidéo
Triple compression codec H.264, MPEG-4, MJPEG
Enregistrement continu, programmé, manuel, sur événement, sur alarme et audio
Compatible avec différentes marques de caméras en solution IP
Nombre illimité de caméra
163
les
 Doit assurer la sécurité maximale en utilisant les fonctionnalités les plus avancées et en
utilisant une flexibilité inégalée.
 Doit réduire les coûts opérationnels.
 Doit recueillir les données pertinentes et fournir les informations sur les actions, permettant
aux utilisateurs de se concentrer sur ce qui est le plus important
 Le système doit fonctionner peu importe le nombre de caméras
 Le système doit permettre le développement au-delà de milliers de caméras.
 Le système doit être sécurisé avec une plateforme ouverte, compatible avec le protocole
ONVIF et des dizaines de systèmes tiers.
 Doit combiner le logiciel de supervision avec les solutions de stockage et les matériels pour
acquérir des fonctionnalités synergiques et transparentes, avec les avantages des coûts d'une
solution complète et cohérente
 Plate-forme logicielle pour une solution de sécurité vidéo complète
 Prise en charge des compressions vidéo H.264, MPEG4 et MJPEG.
 Enregistrement continu, programmé, manuel, sur alarme-Vidéo, sur événement et Audio
 Prise en charge des centaines de modèles de caméras vidéo IP des principaux fabricants.
 Doit être intégré avec Microsoft. NET Framework, offrant un SDK complet.
 Applications clients et fonctionnalités conviviales
 La conception du système doit être résistante avec une fonction de basculement et e
redondance.
 Solution de sécurité physique sur IP de pointe
 Le dispositif doit supporter efficacement n'importe quelle taille ou architecture système
 Les installations doivent pouvoir s'étendre sur plusieurs sites, plusieurs villes et plusieurs
continents.
 Mises à jour automatiques des nouvelles versions
 Doit pouvoir effectuer des mises à jour automatiques
 Doit voir l'emplacement des alarmes, des caméras et des dispositifs sur GIS-Maps
 Doit avoir un bouton d'alarme
 Doit supporter GIS-Map
 Doit détenir les options des appels vocaux
 Affichage du Tableau de bord du statut du système
Supervision et contrôle vidéo
 En live, relecture, export en une seule application
 PTZ, Zoom numérique, configurations et tours
 Masques privatifs
 Visualisation à distance, supervision centralisée
Enregistrement et relecture




Flexibilité d’enregistrement et options de rétentions
Enregistrement programmé et sur événement
Recherche avancée, relecture et options d’export
Caméras illimitées en multi archives
164
Fonctionnalités basiques additionnelles
 Audio full duplex
 Alarmes entrées/sorties (contacts secs, relais….)
 Pistes d’audit et outils de reporting
 Connexion clavier CCTV
Utilisateurs
 Nombre illimité d’utilisateurs
 Gestion d’utilisation avec un contrôle privilégié
 Intégration de l’active directory
Fonctionnalités systèmes




Architecture distribuée
Basculement de la centrale Directory service
Basculement et redondance
Accès système sécurisé via serveur
SDK et interfaces
 Mise en place totale des API et intégration d’outils
 Accès contrôle, plaque d’immatriculation, détection de contour, aussi bien qu’une
intégration PSIM
Fonctionnalités avancées











Diffusion sur mobile
Affichage dynamique des alarmes, caméras et dispositifs
Vidéo panoramique
Outil de gestion d’investigation
Matrice virtuelle, contrôle à distance des sous-stations et murs d’images
Gestion avancée d’alarmes
HTML Maps et Map-Builder interactives
Règles liées à la gestion des événements et aux actions automatiques
Prépositions PTZ numériques
Supporte protocole SNMP
Capture, diffusion, et enregistrement sur les écrans des opérateurs
Services
 Le logiciel doit pouvoir gérer les règles intelligentes basées sur le switching des évènements
et des actions
 Le logiciel doit avoir un portail pour l’accès à distance via internet
 Le logiciel doit fournir une connectivité à distance au système et diffusion de vidéo à travers
internet
 Le logiciel doit offrir la possibilité d’enregistrer tous les évènements administrateurs de la
base de données SQL
165
Applications Client
 ControlCenter: les commandes opérateurs, les contrôles d’interface, lecteur en live,
multimédia archivée et exportée.
 AdminCenter: Interface système de configuration
 L’application client doit se connecter au système sans installation requise et aux serveurs
comme un lecteur portatif
 Le logiciel doit permettre aux utilisateurs un accès facile au téléchargement et à
l’installation des applications clients
 Thin Web Client: Accès en live, archive et vidéo PTZ à partir d’Internet Explorer et Firefox
 Mobile Clients: Des applications de visualisation compatibles avec iPad, iPhone et Android
 Mentor: Capture d’écran des opérateurs en tant que diffusion vidéos, permettant au
superviseur d’enregistrer ou de surveiller la visualisation en temps réel pour la formation et
la re-visualisation.
Transcodeur et passerelle
 Le transcodeur doit ajuster la bande passante du flux vidéo pour permettre la supervision audelà de la bande passante dédiée aux limites
 La passerelle doit agir comme une entrée de point d’accès sécurisé dans le cas des
communications externes.
Audit
 Enregistrement de tous les types d’événements sélectionnables par l’administrateur pour
identification et audit de la base de données
 Utilisation Microsoft SQL Express database
 TruWitness
 Doit transformer un Android en une caméra mobile IP
 Doit permettre à l’utilisateur le déclenchement des alarmes, la transmission de la
localisation, et la diffusion de la vidéo au centre
 Initialise et reçoit facilement les appels téléphoniques du centre en utilisant TruWitness
SDK
 Doit fournir l’API pour intégration et personnalisation
 Doit fournir les flux vidéo utilisant le Direct Show Filter
Application
 Le logiciel doit avoir un outil qui permet l’exportation des vidéos clips/ Audio enregistrés
sur le système vers un emplacement spécifié en format MP4. Les fichiers peuvent ensuite
être consultés et lus par les iPads, les iPhones ou les PC.
 Le logiciel doit avoir un plug-in ControlCenter qui fournit à l'utilisateur la personnalisation
des alertes sonores que génère ControlCenter lorsque l'alarme est déclenchée dans le
système.
 Le logiciel doit avoir Une application de chat, avec laquelle les utilisateurs du ControlCenter
peuvent communiquer en envoyant des messages texte à d’autres.
 Le logiciel doit avoir un module qui capture instantanément une vidéo en direct de la
caméra configurée dans un calendrier à intervalle pré-configuré.
166
 Le logiciel doit avoir un outil de surveillance du système qui fonctionne sur une base
périodique, ainsi que sur une base manuelle pour générer des rapports consolidés sur la
configuration du système, un état du système à partir de la date du rapport, et des captures
d'écran de chaque caméra.
Autres
 Le logiciel doit permet aux utilisateurs d'ajouter des caméras connectées au système
American Dynamics Matrix sur Google Earth. Les utilisateurs peuvent visualiser les
caméras placées sur Google Earth sur n'importe quel ControlCenter.
 Le logiciel doit avoir une application Apple - iPad & iPhone: application mobile pour la
surveillance et la revisualisation de la vidéo. Elle permet aux utilisateurs de visualiser
jusqu'à 9 sources vidéo.
Le NVMS de marque reconnue mondialement et dont le représentant officiel au Maroc dispose
d’un service technique d’après vente agréé par le fabricant.
Le NVMS sera de marque Latitude, DVTEL,IOIMAGE, Arcan, Vxcore, milestone ou équivalent
L’ouvrage, fourni, paramétré. sera payé à l’unité.
3.3.2 Serveur de Stockage
Ce prix rémunère la fourniture, pose et mise en service d’un serveur de stockage , à base de système
intègre, interface SCSI ou FO, couplée à un contrôleur ‘’RAID’’ 5 (Redondant Array of
Independent Disk). Il intègre un maximum de disques durs’.
Chaque disque peut être remplacé à chaud en cas de défaillance de l’un d’entre eux.
Les calculs de capacité de stockage prendront en compte une bande passante moyenne de 6 Mbit/s
par caméra en résolution 4Cif, au minimum.
 Enregistrement en continu (24h/24) en détection de mouvement de toutes les caméras sur 15
jours à partir de 12 images par seconde pour les caméras en résolution 4Cif.
-
Système d’exploitation Windows Server 2008/2012
CPU: Intel Xeon E5-2407
Mémoire: 2 x 4GB, RDIMM, 1333 Mhz
Disques durs: SAS 15k RPM
Configuration du stockage: RAID5
Interface du réseau: Broadcom Dual port 1 GB
Carte Vidéo à bord
12 To de stockage (Raid 5)
Le serveur sera de marque Latitude, DVTEL, ARCAN ou équivalent.
167
L’entreprise doit la fourniture, pose et raccordement en ordre de marche y compris tous les
câbles, connecteurs et toutes sujétions de fourniture, pose et mise en service. Ouvrage payé à
l’unité.
3.3.3 Station de travail
Caractéristiques du produit
















Logiciel fournissant une interface utilisateur à tout le système
Affichage d’un maximum de 16 flux vidéo
Compression MPEG-4 et H.264
Technologie optimisant l’affichage vidéo
Fournit l’accès intégral aux fonctions par l’intermédiaire d’une interface utilisateur
graphique conviviale extrêmement intuitive
Prise de change de moniteurs multiples
Personnalisable pour les systèmes de petits à vastes
Installation Plug-and-Play et détection des caméras et des dispositifs
Puissante interface de gestion des scripts et de programmation
Affichages multiples pour afficher en direct ou diffuser les caméras ou dispositifs
Affichage à l’écran des fonctions PTZ et des contrôles de propriété de dispositif
Capacités de recherche avancées
Logs d’événements et affichage des interfaces d’alarme
Permissions d’utilisateur et de dispositif personnalisables
Exportation des vidéos et images figées dans des formats multiples, dont fichier vidéo de
Pelco, QuickTime MPEG-4, PNG, BMP et JPG
Port XVGA (2560 x 1600), Gigabit Ethernet RJ-45 port (1000Base-T)
L’entreprise doit la fourniture, pose et raccordement en ordre de marche y compris tous les
câbles, connecteurs et toutes sujétions de fourniture, pose et mise en service. Ouvrage payé à
l’unité.
3.4 MONITEUR 24“
Caractéristiques :









Résolution Full HD 1 920 x 1 080 pixels
Filtre en peigne numérique 3D avec désentrelacement pour une vidéo de grande qualité
Rapport de contraste élevé
Poids réduit
Adaptés aux applications 24h/24 7j/7
VGA, DVI, S-Video, BNC et HDMI
Désentrelacement du mouvement
Incrustation d’image (PIP)
Langues d’affichage à l’écran (OSD) : anglais, espagnol, français, italien, allemand, russe,
portugais et chinois (simplifié)
 Surface antireflet
 Conforme à Energy Star niveau 5
168
 Garantie 3 ans
 Résolution optimale
VGA 720 x 400 à 70 Hz ;
640 x 480 à 60/72/75 Hz (50/60 Hz non disponible pour les entrées
DVI et HDMI au format CVT)
SVGA 800 x 600 à 50/60/72/75 Hz
XGA 1 024 x 768 à 50/60/75 Hz
WXGA 1 360 x 768/1 366 x 768 à 60 Hz ; 1 920 x 1 080 à 60 Hz
SDTV (480i/480p/576i/576p) 720 x 480 à 60 Hz 720 x 576 à 50 Hz
HDTV (720p/1 080i/1 080p) 1 280 x 720 à 50/60 Hz
1 920 x 1 080 à 50/60 Hz
1 920 x 1 080i à 50/60 Hz
L’entreprise doit la fourniture, pose et raccordement en ordre de marche y compris tous les
câbles, connecteurs et toutes sujétions de fourniture, pose et mise en service. Ouvrage payé à
l’unité.
3.5 Infrastructure du système
Le soumissionnaire devra aussi fournir l’infrastructure du réseau (câble torsadé, Fibre optique, baie
informatique, tiroirs optique, panneau de brassage..etc) ces équipement devront être de marque
infra plus by Schneider Electric, Nexans ou similaire ou similaire.
A. ELEMENT PASSIF : LE SYSTEME DE CABLAGE CAT.6
3.5.1 Répartiteur secondaire: Armoire 19’’ 16U
Il doit être installé dans les locaux techniques désignés par le maitre d’ouvrage, il doit contenir le
noyau du réseau local de chaque niveau ou zone et doit avoir les caractéristiques minimales
suivantes :













Coffrets profondeur 600 mm
Sens de pivotement réversible
Livrés avec un support de maintien des câbles horizontaux
Capacité : 16 U
Larg. : 600 mm
Haut. : 600 mm
IP 20 - IK 08
Avec porte galbée réversible en verre de sécurité sérigraphié
Panneaux latéraux pivotants démontables par l'intérieur sans outil
Fermeture par serrure à clé
Livrées avec 2 montants 19" réglables en profondeur
Livrées avec plaques d'entrées de câbles pleines en partie haute et basse
Ouïes hautes et basses pour ventilation naturelle, pouvant recevoir un ventilateur en partie
haute
 1 ventilateur pour l’aération associés à un thermostat
169
 Blanc RAL 9002
Tout élément 19'' doit être fixé par un kit de quatre (vis, écrou cage et rondelles).
Ouvrage fourni, posé et raccordé payé à l’unité.
3.5.2 Panneau de brassage 16 ports RJ45 FTP Cat.6A
Le soumissionnaire doit proposer des panneaux de brassage à 16 ports RJ45, catégorie 6A, et doit
avoir les caractéristiques principales suivantes :









Livrés avec visserie et kit de mise à la terre
Raccordement sans outil
Connecteurs avec repérage 568 A/B
Repéré de 1 à 16
Organisateur de câble en partie arrière
Livrés avec colliers de serrage Colring
Equipés de 16 connecteurs RJ 45
Cat. 6A
Conformes aux tests "de-embedded" EIA/TIA 568 B.2-1 : composants inter-opérables et
rétro-compatibles
Ouvrage fourni, posé et raccordé payé à l’unité.
3.5.3 Cordons de brassage FTP Cat.6A
Les cordons de brassage proposés doivent répondre aux caractéristiques suivantes :
 RJ 45 - RJ 45 droit
 Conformes aux normes ISO/IEC 11801 éd. 2.0, EN 50173-1 et EIA/TIA 568
 Cordons de brassage et utilisateurs RJ 45 cat. 6A
 FTP sans écran impédance 100 Ω PVC
 Long. 2,0 ml
Ouvrage fourni, posé et raccordé payé à l’unité.
3.5.4 Câble FTP Cat.6A
La distribution horizontale doit être de type FTP, de 4 paires torsadées, conforme à la catégorie 6A
de l'ISO/IEC 11801 et TlA/EIA - 568-A permettant le support de l'Ethernet, Fast Ethernet et Giga
Ethernet.
Les différents paramètres du câble proposés (impédance, diaphonie, affaiblissement,...) doivent
satisfaire largement les exigences prévues dans les tables de la norme ISO/IEC
Le câble FTP Cat.6A doit avoir les caractéristiques suivantes :







Câbles 4 paires torsadées 100 ohms, 250 MHz, AWG 24.4 Gaine extérieur LSZH
Conformes aux normes ISO/IEC 11801 éd. 2. 0, EN 50173-1 et EIA/TIA 568
Code couleur EIA/TIA
Câbles pour réseaux locaux cat. 6A
FTP - 4 paires
Livré sur touret de 305 m
Compatible avec la norme PoE permettant d’alimenter des caméras y compris les caissons.
170
L’ouvrage, fourni, posé et mis en service en ordre de marche y compris toutes sujétions de
fourniture, raccordement et accessoires de pose notamment chemins de câbles, goulottes,
tranchées, buses et tout autre élément conformément aux normes et règles de l'art. ouvrage
payé ai mètre linéaire.
B. ELEMENTS ACTIFS ET LOGICIEL D’ADMINISTRATION
Les équipements actifs du réseau LAN :
Le concurrent doit proposer des équipements actifs de très haute qualité, offrant des performances
pouvant couvrir largement les besoins du bâtiment à équiper, dont les constructeurs sont bien
positionnés sur le marché mondial, et pour lesquels il dispose d'une grande qualification et d'une
large expérience de mise en œuvre.
Afin de garantir une homogénéité des équipements proposés ainsi qu'une souplesse et une facilité
de déploiement et d'administration. La partie active sera de la marque Cisco ou similaire.
3.5.5 Switch secondaire 24 ports
Switch de marque mondialement reconnu (même marque que le fédérateur) disposant au minimum
des caractéristiques suivantes :
Performance :
 Modèle PoE avec 15,4W par port et ce jusqu’à 24 ports
 Fonctionnalités intelligentes à la périphérie du réseau, comme des listes de contrôle
d’accès (ACL) élaborées et une sécurité renforcée
 Flexibilité de la double connectique des liaisons montantes Gigabit Ethernet, permettant
d’utiliser soit du cuivre, soit de la fibre optique. Chaque port Gigabit Ethernet à double
connectique offre un port Ethernet 10/100/1000 et un port Gigabit Ethernet SFP (Small
Form-Factor Pluggable), un seul étant actif à la fois
 Contrôle du réseau et optimisation de la bande passante grâce aux fonctions de qualité
de service évoluée, de limitation granulaire du débit, de listes de contrôle d’accès et de
services multicast
 Sécurité du réseau assurée par une série de méthodes d’authentification, de technologies
de cryptage des données et le contrôle des admissions sur le réseau basé sur les
utilisateurs, les ports et les adresses MAC
 Simplicité de la configuration réseau, des mises à jour et du dépannage grâce au logiciel
Cisco Network Assistant
 Auto-configuration des applications spécialisées à l’aide de Smartports
 Garantie matérielle à vie limitée
 Mise à jour logicielle gratuite
 Modèle équipé de deux modules F.O au minimum
 Marque cisco ou équivalent
Ouvrage fourni, posé et raccordé payé à l’unité.
171
Bordereau des prix - Détail estimatif
LOT N° 1 : REVETEMENT SOL ET MUR, FAUX PLAFOND EN STAFF, PEINTURE,
MENUISERIE BOIS ET ALUMINIUM, PLOMBERIE ET SANITAIRES
TRAVAUX CORPS D'ETAT ARCHITECTURAUX - PLOMBERIE ET SANITAIRES
BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES FORMANT DETAIL ESTIMATIF
N° DES
PRIX
DESIGNATION DES OUVRAGES
UNITE
TOTAL
QUANTITE
SERIE 100 : REVÊTEMENT SOLS ET MURS
101
101.1
REVÊTEMENT DES SOLS
REVÊTEMENT SOL EN
CARREAUX GRÈS CÉRAME
m²
13,00
101.2
REVÊTEMENT SOL EN PARQUET
CHENE MASSIF
m²
169,00
101.3
REVÊTEMENT SOL EN
MOQUETTE EN DALLE
m²
569,00
102
REVÊTEMENT MURAL
102.1
REVÊTEMENT MURAL EN
CARREAUX GRÈS CÉRAME
m²
65,00
102.2
REVÊTEMENT MURAL EN
PAILLE JAPONAISE
m²
42,00
102.3
REVÊTEMENT MURAL EN
PAPIER PEINT
m²
55,00
102.4
HABILLAGE EN BOIS SIMILAIRE
A L’EXISTANT
102.4.a
HABILLAGE DES POTEAUX
m²
28,00
102.4.b
HABILLAGE DES CLOISONS
m²
222,00
102.5
HABILLAGE EN BOIS CHENE
m²
19,00
103
DIVERS
103.1
COUVRE JOINT VERTICAL
ml
10,00
103.2
COUVRE JOINT HORIZONTAL
ml
73,00
172
PRIX
UNITAIRE EN
CHIFFRE (DH
hors TVA)
TOTAL
(DH hors TVA)
TOTAL SERIE 100 : REVÊTEMENT SOLS ET MURS
SERIE 200 : FAUX-PLAFOND
201
FAUX PLAFOND EN STAFF LISSE
m²
665,00
m²
810,00
TOTAL SERIE 200 : FAUX-PLAFOND
SERIE 300 : PEINTURE
301
PEINTURE INTERIEURE
301.1
PEINTURE VINYLIQUE EN
INTERIEUR SUR MURS ET
PLAFONDS
TOTAL SERIE 300 : PEINTURE
SERIE 400 : MENUISERIE BOIS ET ALUMINIM
401
CLOISONS LEGERES
401.1
CLOISONS EN PLAQUES DE
PLATRE
ml
127,00
401.2
CLOISONS EN PLAQUES DE
PLATRE HYDROFUGE
ml
13,00
DEPOSE ET REPOSE DES
CLOISONS AMOVIBLES DOUBLE
VITRAGE AVEC STORES
INTEGRES
ml
9,00
DEPOSE DES CLOISONS
AMOVIBLES VITRES ET EN BOIS
ml
16,00
401.3
401.4
402
MENUISERIE BOIS
402.1
DEPOSE ET REPOSE DE PORTES
INTERIEURES
U
5,00
402.2
PORTES ISOPLANES MIXTES EN
PLACAGE STRATIBOIS
U
8,00
402.3
PORTES BATTENTES ISOPLANES
EN BOIS CHENE
U
2,00
PORTES COULISSANTES
ISOPLANES EN BOIS CHENE
PORTES COULISSANTES
ISOPLANES EN BOIS CHENE A
U
3,00
402.4
402.4.a
173
SIMPLE VANTAIL
402.4.b
403
PORTES COULISSANTES
ISOPLANES EN BOIS CHENE A
DOUBLE VANTAUX
U
1,00
MENUISERIE ALUMINIUM
403.1
PORTE VITREE D'ENTREE AU
RDC
U
1,00
403.2
SEPARATIONS VITREES DE
BALCONS
U
2,00
403.3
FILM ADHESIF SUR VITRAGE
m²
5,00
403.4
TRAITEMENT ACCOUSTIQUE
DES PORTES
U
2,00
TOTAL SERIE 400 : MENUISERIE BOIS ET ALUMINIM
SERIE 500 : PLOMBERIE ET SANITAIRES
I501
ALIMENTATION
TUYAUTERIE EN PPR PN 20 DN25
501-1
PPR DN20
ml
22,00
501-2
PPR DN25
ml
12,00
502
COFFRET DE DISTRIBUTION
U
2,00
II-
APPAREILS SANITAIRES ET
ACCESSOIRES
503
MEUBLE ET PLAN VASQUE
ENS
2,00
504
WC A L’ANGLAISE SUSPENDU
ENS
2,00
505
VASQUE
ENS
2,00
506
DOUCHE
ENS
1,00
507
EVIER INOX A UN BAC ET
EGOUTOIR
ENS
5,00
508
PLAN DE TRAVAIL
ml
23,10
509
CHAUFFE EAU ELECTRIQUE DE
30 LITRES
ENS
2,00
510
DISTRIBUTEUR DE SAVON
LIQUIDE
U
2,00
174
511
PORTE SAVON
U
1,00
512
PORTE SERVIETTE
U
2,00
513
MIROIR
m²
2,00
514
PORTE PAPIER HYGIENIQUE
U
2,00
515
SECHE MAINS AUTOMATIQUE
U
2,00
516
PORTE BALAYETTE
U
2,00
517
CORBEILLE
U
2,00
518
VENTILATION MECANIQUE
CONTROLEE
BOUCHE VMC AUTOREGLABLE DEBIT 30 A 60 M3/H
U
5,00
519
GAINE CIRCULAIRE EN TOLE
SPIRALEE DN100
ml
16,00
520
VENTILATEUR DE GAINE
III-
520-1
Ventilateur de gaine de débit 150M3/h
U
1,00
520-2
Ventilateur de gaine de débit 90M3/h
U
1,00
HOTTE ELECTRIQUE
U
5,00
521
TOTAL SERIE 500 PLOMBERIE ET SANITAIRES
TOTAL HT : TRAVAUX CORPS D'ETAT ARCHITECTURAUX - PLOMBERIE ET
SANITAIRES
TVA 20%
TOTAL TTC : TRAVAUX CORPS D'ETAT ARCHITECTURAUX - PLOMBERIE ET
SANITAIRES
175
LOT N° 2 : TRAVAUX COURANT FORT : DISTRIBUTION ELECTRIQUE &
LUSTRERIE
ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DELEGUE AUPRES DU MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE, DE
L'INVESTISSEMENT ET DE L'ECONOMIE NUMERIQUE CHARGE DU COMMERCE
EXTERIEUR
BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES FORMANT DETAIL ESTIMATIF
N°
DES
PRIX
DESIGNATION
OUVRAGES
DES UNIT
E
TOTAL
QUANTIT
E
101-1
ELECTRICITE
COURANT
FORT
DISTRIBUTION PRISES DE
COURANT
ET ALIMENTATION
Poste de travail projeté :( PC-norm+
PC-ond, + 2RJ45)
U
110,00
101-2
Prise informatique RJ45
U
108,00
101-3
101-4
Prise téléphonique RJ45
Commande volet roulant
Commande de coupure général
éclairage
plateau
Alimentation électrique borne wifi
Alimentation éclairage indirect
Plinthe électrique
U
U
108,00
1,00
U
U
U
10,00
10,00
22,00
Plinthe électrique 50x80 mm
ML
80,00
Plinthe électrique 50x105 mm
ML
120,00
Plinthe électrique 50 x130 mm
ML
130,00
Plinthe électrique 50 x 145 mm
ML
Plinthe électrique passage de
101-9 plancher
101-9- Plinthe passage de plancher 50x12 ML
160,00
100
101
101-5
101-6
101-7
101-8
101-81
101-82
101-83
101-84
176
60,00
PRIX
UNITAIRE
TOTAL
EN
(DH hors
CHIFFRE
TVA)
(DH
hors
TVA)
mm
1
101-9- Plinthe passage de plancher 92x20
mm
2
détecteur de mouvement du type
101-10 infrarouge
101-11 foyers lumineux supplémentaires
102
LUSTRERIE
Eclairage direct LED 8 W marque
ARKOS
LIGHT
102-1 modèle WIN ou équivalent
Eclairage direct LED 20 W ARKOS
LIGHT
102-2 modèle MADISON
éclairage ruban LED Joint creux
102-3
Bloc de secours autonome 60
102-4 LUMENS
103
Onduleur 6 KvA
ML
60,00
U
U
40,00
10,00
U
135,00
U
U
20,00
9,00
U
U
10,00
2,00
TOTAL TRAVAUX COURANT FORT (H.T.)
TVA 20%
TOTAL TRAVAUX COURANT FORT (TTC.)
177
LOT N° 3 : COURANT FAIBLE : PRE-CABLAGE INFORMATIQUE - CONTROLE
D’ACCES & VIDEO SURVEILLANCE
PROJET : TRAVAUX D'AMENAGEMENT DU NOUVEAU SIEGE DU MCE
TRAVAUX COURANT FAIBLE
BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES FORMANT DETAIL ESTIMATIF
N°
DES
PRIX
DESIGNATION DES OUVRAGES
UNITE
PRIX
TOTAL
TOTAL
UNITAIRE EN
QUANTI
(DH
hors
CHIFFRE (DH
TE
TVA)
hors TVA)
E
1,00
1
TELEPHONE
ET
INFORMATIQUE
PRECABLAGE
1.1
Raccordement et câblage téléphonique
1.2
Précâblage informatique
1.2.1
Répartiteur
Général
Téléphone/Informatique : BAIE 19’’ 47 U U
1,00
1.2.2
Répartiteur secondaire : Armoire 19’’ 21U U
2,00
1.2.3
Répartiteur secondaire : Armoire 19’’ 16U U
3,00
1.2.4
Panneau de brassage 24 ports RJ45 UTP
Cat.6A
U
8,00
1.2.5
Panneau de brassage 16 ports RJ45 UTP
Cat.6A
U
5,00
1.2.6
Cordons de brassage UTP Cat.6A
226,00
1.2.7
Coffret optique 24 ports SC/SC équipé en
coupleurs
U
1,00
1.2.8
Tiroirs Optique – 6 ports SC ou MTRJ
U
10,00
1.2.9
Connecteur optique Multi mode
µm SC
U
20,00
Jarretière duplex multi mode 50/125 µm
SC/SC (Selon le type des connecteurs des
U
1.2.10 modules Giga ; SC ou MTRJ)
40,00
U
50/125
178
Câble Fibre Optique multimode OM3 50
/125µm
6brins,
armée
ML
1.2.11 et anti- rongeur
300,00
1.2.12 Switch fédérateur
U
1,00
1.2.13 Switch secondaire 48 ports
U
16,00
1.2.14 Switch secondaire 24 ports
U
5,00
1.2.15 Switch secondaire 16 ports
U
2,00
1.2.16 Emetteur WiFi
U
10,00
TOTAL TELEPHONE & PRECABLAGE INFORMATIQUE
(BASE) (H.T.)
CONTROLE D’ACCES ET ANTI
2
INTRUSION
2.1
Contrôleur
E
1,00
2.2
Unité de gestion de portes
E
1,00
2.3
Logiciel de gestion de contrôle d’accès et de
gestion de temps
E
1,00
2.4
Lecteur dote de la technologie de proximité
18,00
2.5
Kits complets de contrôle d’accès des portes E
1,00
2.6
Imprimante d’événement
U
1,00
2.7
Badges
U
250,00
2.8
Imprimantes de badges
U
1,00
2.9
Bouton poussoir d’ouverture de porte
U
12,00
2.10
Bouton poussoir sous vitre a briser
U
5,00
2.11
Tourniquet simple à bras tombant
U
2,00
2.12
Câblage contrôle d’accès
E
1,00
179
U
3
TOTAL CONTRÔLE D'ACCES (H.T.)
VIDEOSURVEILLANCE
3.1
Caméra fixe extérieure
U
2,00
3.2
Caméra Dôme fixe intérieur
U
12,00
3.3
3.3.1
Système de gestion vidéo
Logiciel NVMS
U
1,00
3.3.2
Seveur de Stockage
U
1,00
3.3.3
Station de travail
U
1,00
3.4
Moniteurs 24“
U
2,00
3.5
3.5.1
Infrastructure du système
Répartiteur secondaire : Armoire 19’’ 16U
U
1,00
3.5.2
Panneau de brassage 16 ports RJ45 FTP
Cat.6A
U
1,00
3.5.3
Cordons de brassage FTP Cat.6A
U
16,00
3.5.4
Câble FTP 4 paires Cat.6A
ML
700,00
3.5.5
Switch secondaire 24 ports
U
1,00
TOTAL VIDEO-SURVEILLANCE (H.T.)
TOTAL HT : TRAVAUX COURANT FAIBLE
TVA 20%
TOTAL TTC : TRAVAUX COURANT FAIBLE
180
181
Annexe 1 : Tableau des abréviations techniques
AO 10/2014
« Les travaux d’aménagement du nouveau siège du Ministère délégué chargé du Commerce Extérieur à
Hay Riad Rabat en trois lots :
-
Lot n° 1: Revêtement sol et mur, Faux plafond en staff, Peinture, Menuiserie bois et aluminium,
Plomberie et sanitaires ;
Lot 2 : courant fort : Distribution électrique & Lustrerie.
Lot 3 : courant faible : Pré câblage informatique - Contrôle d’accès & Vidéosurveillance »
Abréviation
CSTB
DCTC
U.E.A.T.C
DTU
CCTP
CDP
AFNOR
CTP
UPEC
NF P 63 201
NF P 63 202
NF P 63 204
NF P 73-301
NF B 12-302
NF P 73-301
NF A 91-131
NF A 91-102
NF B 54.172
NF P 72-302
DTU 25.41
NF B 54.171
S.T.D
S.N.F.Q
AFNOR P.26.401 et P.24.201.
R.E.E.F
Couche d'alumine classe 20 E.W.A.A
E.A.V
Signification
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
Direction du Contrôle Technique et de la
Construction
Union Européenne pour l'Agrément Technique
dans la Construction
Documents Techniques Unifiés
Cahier des Clauses Techniques Particulières
Cahier de Définition de Prix
Association Française de Normalisation
Cahier de Prescriptions Techniques
Le classement UPEC est un outil qui détermine
précisément les caractéristiques des produits en
prenant en compte différents critères qui sont :
 L'usage (U)
 Le poinçonnement par le mobilier
statique (P)
 La tenue à l'eau (E)
 La tenue aux agents chimiques (C)
Normes Françaises éditées par l’AFNOR
Document Technique Unifié
Norme Française
Standard Definition Television.
Syndicat National des Fabricants de Quincaillerie
Normes Françaises éditées par l’AFNOR
Recueil des éléments utiles a l'Etablissement et a
l'Exécution des projets et marches de bâtiment en
France publié par le CSTB.
Qualité de l’anodisation des profils aluminium
selon des critères d’épaisseur des couches garantit
par European Wrought Aluminium Association
Classification qui indique la perméabilité à l'Air
(A), l'étanchéité à l'Eau (E) et la résistance au
182
D.T.U. 36.1 et 37.1
NF SNFQ
NF P 24-301
Vent (V)
Document Technique Unifié
Normes Françaises exigée par SNFQ
Normes Françaises éditées par l’AFNOR
NF P 24-351
D.T.U n°37.1
Document Technique Unifié
D.T.U n°39-4
VMC
P 41 201
P 41 202
Document Technique Unifié
Ventilation Mécanique Contrôlée
Normes Françaises éditées par l’AFNOR
P 41 203
P 41 204
P 41 301
P 76 301
NF S 61-750
DTU 60.41
Documents Techniques Unifiés
DTU 60-33
DTU 60.32
DTU 60.31
NF A 51-120
NF A 51-105
ECFS
NF T 54.028
PVC
Moteurs Norme BS 170 ou 2613 et IEC
NF P 50 401
NF C 15-100
RDCH
Norme d 18-210
surfaces apparentes spécifications de
la EN 248
NF P 41.201
les études préalables du BET
DTU n°59.4
SGG SECURIT DOORS
norme AFNOR NF 832500
DORMA BTS 80
Pinces aluminium spécifiques HO140
P.V.C.Ø 50
DGA
Normes Françaises éditées par l’AFNOR
Eau Chaude et Froide Sanitaire
Norme Française éditée par l’AFNOR
PolyChlorure de Vinyle
Norme d’isolement British Standard ou Norme
éditée par l’Union Technique de l'Electricité
Normes Françaises éditées par l’AFNOR
Rez de Chaussée
Norme Française éditée par l’AFNOR
Spécifications propre à la Norme Européenne
Norme Française éditée par l’AFNOR
Bureau d’Etudes Techniques
Document Technique Unifié
Saint Gobain Glass Securit Doors
Norme Française éditée par l’AFNOR
Gamme pivots au sol du fabricant DORMA
Nomination des fabricants de quincaillerie
PolyChlorure de Vinyle Diamètre 50
Devis Général d'Architecture
183
Norme Française éditée par l’AFNOR
Normes éditées par l’Union Technique de
l'Electricité
Norme Française éditée par l’AFNOR en
Normes UTE en particulier NF C 15-100
coopération avec l’Union Technique de
l'Electricité
Normes U-T.E. en particulier C 61-510 et C Normes Françaises éditées par l’AFNOR en
coopération avec l’Union Technique de
61-520
l'Electricité
Normes UTE en particulier normes C 15100
norme UTE C 15-100
norme UTE C 68-100
norme UTE C 15-100
normes C 32-104, C 33-100, C 33-205 & C Normes Françaises éditées par l’AFNOR
33-208
normes C 68-100 à 68-250 et ses additifs
Normes C 68-100 à 68-250 et ses additifs.
Marquage selon Normes Françaises des
la marque NF USE
installations électriques et de communication
la marque USE
normes NF USE
Nomination de câbles électriques selon la
conducteurs de la série U1000RO2V
désignation NF-UTE
3x2,5mm², 3x4mm²
Normes éditées par l’Organisation internationale
normes ISO 11801 éd.2.0, EN 50173-1 et
de normalisation, norme européenne, norme de
EI1/TIA 568
l’Association de l’Industrie de la
Télécommunication
NF C 15-100
Normes C 61-800 - VDE 06.60
184

Documents pareils