Cie du Théâtre de l`Aiguillon 7, rue du Bac 92600 Asnières sur

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Cie du Théâtre de l`Aiguillon 7, rue du Bac 92600 Asnières sur
Cie du Théâtre de l’Aiguillon
7, rue du Bac
92600 Asnières sur Seine
01 41 11 03 26
Synopsis
Ernest Grassentroope, conférencier, vient nous parler de l’évolution de
l’humanité pendant l’ère du paléolithique inférieur. Ayant lui-même vécu à
cette période, il se met à revivre sous nos yeux sa grande aventure au sein de
l’évolution.
Nous découvrons ainsi sa famille sub-humaine : Edouard le père, à la conquête
de l’espèce, veut faire évoluer l’homme vers un monde meilleur. Pour parvenir
à ses fins, il n’hésite pas à exploiter outrageusement les ressources de la nature.
Ernest et son Oncle Vania parviendront-ils à l’arrêter à temps sur cette pente
dangereuse ?...
Écrit comme un conte initiatique, ce spectacle revisite avec un humour so
british les grands thèmes sociaux : la place de la famille, l’éducation,
l’écologie, le rôle de la femme et l’éternel débat entre ceux qui veulent faire
bouger les choses – représenté par Edouard, le père inventeur – et ceux qui
pensent que c’était mieux avant – avec la cultissime formule de l’Oncle Vania
« back to the trees ! ». Les anachronismes de la pièce la rendent d’une actualité
saisissante.
L’auteur, Roy Lewis
Roy Lewis est né en 1919. Après une enfance à Birmingham, il part poursuivre
ses études à Oxford avant d’intégrer la « London School of Economics ». En
1938, il parcourt l’hémisphère sud avec sa jeune épouse et s’installe en
Australie jusqu’en 1946. Là bas, il se lie d’amitié avec un ethnologue qui lui
fait découvrir les origines de l’homme.
De caractère curieux et passionné, Roy Lewis s’intéresse à tout. À son retour
en Angleterre, il se lance dans la rédaction d’ouvrages socio-économiques.
Sociologue et journaliste, il suit attentivement l’évolution des tensions
internationales de l’après-guerre et les débuts de la guerre froide. Il s'inquiète
de la course à l'armement nucléaire et des conséquences éthiques du progrès
scientifique.
De sa réflexion sort une curieuse parabole, « Pourquoi j’ai mangé mon père »,
un roman mettant en scène une tribu de pithécanthropes qui s’interroge sur les
limites à poser aux avancées technologiques. Ainsi le père qui, voulant
maîtriser le feu, embrase la forêt tout entière est une allusion à peine voilée à la
manipulation de l’atome et à la bombe d’Hiroshima. Ecrit dans les années 50,
« The Evolution Man » (« L’homme qui fit l’évolution ») sera publié pour la
première fois en 1960 sous le titre « What we did to Father ».
Avec ce premier roman, Roy Lewis fait une entrée remarquée dans le monde de
la littérature. Il est également l’auteur de « Mr Gladstone et la demimondaine », et « La véritable histoire du dernier roi socialiste ».
Correspondant permanent à Washington, Roy Lewis poursuit sa carrière de
journaliste pour « The Economist » puis pour le « Times ». Roy Lewis est
décédé en 1996.
Le metteur en scène, Patrick Laval
Pour Patrick Laval, le premier souvenir des planches remonte à la communale,
pour le spectacle de fin d’année. Puis, à 15 ans, il obtient le rôle principal des
« Mal partis », un film de Sébastien Japrisot qui ne se fera pas pour cause de
censure.
A 25 ans, diplômé de l’EDC, il franchit le pas, poussé par un ami de la famille,
Jean Marais, qui devient son parrain de théâtre. Patrick Laval s’inscrit aux
cours de Jean-Laurent Cochet, puis aux Atelier d’Andreas Voutsinas.
Il débute sa carrière au Café théâtre, et enchaîne les rôles à la télévision, au
cinéma et au théâtre où il joue avec Jacqueline Maillan, Jean-Pierre Cassel,
Clémentine Célarié, Michel Galabru, Jean-Jacques Moreau, Stephan
Meldegg… dans des spectacles mis en scène par Jeanne Moreau, Pierre
Mondy, Jacques Echantillon, Alain Sachs, Robert Hossein, Marco Ferreri, Jean
Marboeuf…
Mais c’est avec « les Tréteaux du monde » qu’il trouve sa voie. Cette
Compagnie sillonne la France en se produisant uniquement dans les lieux
sacrés : Basilique de Vézelay, de Saint Denis, Abbaye de Fontenay, de
Noirlac… En quinze ans, 70 sites prestigieux ont été visités défendant la
pensée des grands personnages de la chrétienté dans les lieux même où ils sont
passés.
Aujourd’hui Patrick Laval porte un projet d’écriture qui lui tient à cœur : Paul
de Tarse, sur le chemin de Damas.
Notes d’intention du metteur en scène
« La créativité luxuriante de Damien Ricour m’a imposé une vigilance
constante pour une plus grande lisibilité du voyage que propose ce spectacle.
Car c’est un voyage très particulier que d’offrir au public un acteurconférencier en costume-cravate qui, en jouant tous les personnages, nous fait
rentrer dans l’imaginaire de la préhistoire et de ses problématiques, pas si
éloignées de nous finalement.
En tant que metteur en scène, ce qui m’intéresse avant tout, c’est d’organiser
l’énergie animale de l’acteur, sans lui faire perdre de sa puissance d’expression,
pour la mettre au service de grands textes qui nous interrogent : faire que ce
questionnement arrive directement au cœur sans passer par les méandres de
l’intelligence.
Et je pense qu’avec "Pourquoi j’ai mangé mon père" et ses multiples situations
épiques où, de la peur viscérale du prédateur à la découverte de l’Amour,
jusqu’à la nécessité de "manger" son père pour pouvoir vivre, nous touchons à
un patrimoine d’émotions communes qu’il est bon d’exorciser par la magie du
théâtre. »
Patrick Laval
Le comédien, Damien Ricour
Damien Ricour naît en 1972. A 8 ans, il est poussé par des camarades sur une
scène de théâtre, il ne la quittera plus. En 1994, après avoir suivi les cours de
l’école internationale Jacques-Lecoq, il travaille avec différents metteurs en
scène comme Ariane Mnouchkine, Habib Nagmouchin, Serge Poncelet,
Philippe Ferran, Christiane Marchewska.
Avec la Compagnie des Indiscrets, il a interprété « En Attendant Godot » de
Samuel Beckett, ainsi que « Tramps » et « Les Cambrioleurs », deux créations
burlesques et clownesques. Il a également joué dans « La Mouette » d’Anton
Tchekhov (mis en scène par Sandrine Barciet), « Andromaque » de Racine
(mis en scène par Frédéric Hamerlack)…
Sa curiosité et son envie de défendre des projets qui lui tiennent à cœur le
poussent à écrire et mettre en scène ses propres solos. Fils unique ayant eu
l’habitude de jouer seul, il recrée ainsi sur scène un univers dans lequel il
interprète tous les personnages.
Parmi ses solos : « Le mystère Bernadette », « Bienvenue au Paradis »,
« Caravaggio Solo », « Debout dans le vide », « Le monde de La Fontaine »...
Il aime le clown, le jeu masqué, les grands textes et le cinéma.
Damien Ricour a 36 ans, il est marié et père de deux enfants. Depuis 2005, il
joue régulièrement au sein de la compagnie du Théâtre de l’Aiguillon.
Notes d’intention du comédien
« Avant ce roman, jamais je n’avais eu la sensation aussi forte qu’un auteur
pouvait dire tant de choses qui me tenaient à cœur et que je me sentais
incapable d’exprimer. Des réflexions philosophiques, sociologiques en passant
par le besoin de parler de l’amour et des difficiles relations père fils, tout me
semblait familier.
Ainsi j’ai pu me lancer dans l’adaptation de ce texte et y développer des
situations qui me sont particulièrement proches. Et je crois pouvoir dire
qu’aujourd’hui, grâce à ce spectacle, je comprends mieux mon père et j’accepte
nos différences de points de vue. Peut-être que parce qu’après l’avoir mangé,
maintenant j’ai fini par le digérer. »
Damien Ricour
Extraits de la Revue de presse
« […] Pour pouvoir jouer à lui seul tous les rôles, Damien Ricour a dû
supprimer quelques personnages secondaires, mais il a gardé celui d’Oncle
Vania, frère d’Edouard, qui se sent lui encore proche du singe, sans oublier
quelques bêtes sauvages, le feu, l’orage...
Le texte dont l’humour repose principalement sur ses anachronismes a pris des
rides avec le temps, mais la performance du comédien, sans décor et avec peu
d'accessoires (un vieux yucca, un tabouret, un balai) est jubilatoire et d’une
énergie stupéfiante. Surtout, Damien Ricour est un formidable percussionniste
africain blanc qui n’a pas besoin d’instruments pour envoyer la musique, se
servant de lui-même, corps et voix. [...]. »
Martine Silber, le 17 janvier 2008
« Les temps préhistoriques servent actuellement d'insolentes métaphores sur les
planches de la Manufacture des Abbesses avec "Pourquoi j'ai mangé mon
père". Seul en scène, le comédien Damien Ricour, dont la rare énergie
enthousiasme, incarne Ernest, membre d'une tribu de pithécanthropiens.
Fils d'Edouard, va-t-en guerre progressiste, grand inventeur d'outils taillés dans
le silex devant l'éternel, il est aussi le neveu d'Oncle Vania, écologiste
réactionnaire habité par la nostalgie de la marche à quatre pattes. La place de la
femme et de l'homme dans la tribu, l'éducation font également débat. C'est
aussi sensé qu'absolument inénarrable. Il faut rendre hommage au texte de Roy
Lewis dont l'humour fait mouche, magnifique- ment servi par un comédien
hors du commun. »
Marie-Emmanuelle Galfré, le 24 mars 2008
« Quel beau spectacle ! Et pourtant, la théâtralisation d’un texte littéraire est un
exercice jamais gagné d’avance […]. Sur scène, on retrouve tout ce qui a fait le
succès du livre, l’humour "so british" de l’auteur, sa malice et sa tendresse.
L’adaptation est des plus réussies. Mais ce qui met vraiment le cœur en joie et
fait jubiler l’esprit, c’est le jeu de Damien Ricour, qui signe également
l’adaptation. Ce qu’il fait sur scène va plus loin que la simple performance, en
illustrant parfaitement ce qu’est le travail d’un comédien. Issu de la
prestigieuse école Lecoq, comme Philippe Avron, il sait jouer avec notre
imaginaire. Un geste de la main, un changement de voix, d’attitude, suffisent à
faire naître devant nous tout un univers, à créer une ambiance. C’est fou ce
qu’on peut faire avec rien. Le comédien-metteur en scène Patrick Laval a
canalisé avec une grande finesse la créativité foisonnante de l’artiste.
Damien Ricour nous prend par la main dès la première minute et ne lâche qu’à
la fin. Tant mieux parce que pour applaudir, il nous faut les deux mains. »
Marie-Céline Nivière, le 16 janvier 2008
« [...] Dans ce défilé incessant, Damien Ricour s’affirme un peu comme le
Arturo Brachetti de la métamorphose faciale et vocale, mais il sait, avec une
réelle modestie de comédien investi dans ses rôles, ne jamais appuyer une
intonation, ni répéter les trucs qui ont fait rire le public. C’est une de ses
nombreuses qualités. Par ailleurs, sa mobilité, son aptitude à la rupture ne
nuisent jamais à la cohérence du traitement du personnage ou à la lisibilité de la
situation. Le comédien participe ainsi pleinement de la mise en scène sobre et
efficace de Patrick Laval. Tous deux contribuent à tirer le meilleur d’un texte
entonnant la complainte du progrès, antienne qu’on pourra juger au choix un
peu datée ou urgente. »
David Larre, le 28 décembre 2007
« [...] Petit théâtre, grande ambition. Refaite à neuf, cette modeste salle [la
Manufacture des Abbesses] bénéficie d’une programmation formidable. Après
le triomphe de Gauthier Fourcade dans "Le secret du temps plié", celui de
Damien Ricour dans "Pourquoi j’ai mangé mon père" donnerait envie de
prendre un abonnement. »
Laurence Liban, le 20 décembre 2007
« Inspiré du roman d’un scientifique passionné d’ethnologie, ce oneprehistoric-man-show donne lieu avant tout à un époustouflant numéro
d’acteur. Damien Ricour livre avec une fougue et une énergie prodigieuses une
performance sortant largement du simple cadre du jeu. Il est seul en scène avec,
pour tout décor, une plante d’appartement, un balai et un tabouret. Le reste,
c’est lui qui va l’assurer intégralement, gestuelles, bruitages, jeu de tous les
personnages. On se croirait dans un dessin animé, entre "Le Livre de la Jungle"
et l’univers de Tex Avery. Bien vite, on oublie le cadre de la conférence pour
ne plus être que les spectateurs de ces "pithécanthropesques" aventures.
Seulement, et même si son but premier est de faire rire, le metteur en scène
Patrick Laval veille à ce que passe clairement un message. Jouant
d’anachronismes les plus fous (noms des personnages, accessoires, références
bibliques ou simplement présence d’un texte), il renvoie immanquablement son
propos vers ses contemporains. L’avancée technologique et ses conséquences,
la course à la productivité au prix de vies humaines ou encore l’éducation
parentale sont très explicitement montrées du doigt. Le prisme de l’humour
(certaines répliques sont à se taper le cul par terre tout comme la séquence
d’invention du mot "feu", must absolu) permet de tout faire passer en douceur
mais le fait est là : c’est une cinglante diatribe contre l’homme d’aujourd’hui à
travers le comportement de celui d’hier que propose ce spectacle d’hilarité
commune qui mériterait surtout d’être déclaré d’utilité publique. »
Franck Bortelle, le 7 octobre 2008
« N'en déplaise à Einstein, nul besoin de science pour remonter le temps ! Nul
besoin de progrès technologiques, de machines futuristes ! Une chaise, une
plante et un balai suffisent. Avec cette adaptation de "Pourquoi j'ai mangé mon
père", Damien Ricour fait de l'imaginaire son terrain de chasse et use de sa
puissance d'expression pour déployer en quelques gestes, quelques modulations
vocales, l'atmosphère philosophico-préhistorique du roman de Roy Lewis. La
scène nue, noire, est une tanière parfaite pour l'acteur qui, dans sa démarche
régressive, procède à la résurrection plaisante d'une famille subhumaine
traversée par nos propres doutes et névroses. Seul en scène, Ricour s'agite sans
réserve ; généreux, il dédie son corps tout entier à l'exploration de l'espèce. La
performance est saisissante. »
Steven Petitpas, juillet 2008
« […] Damien Ricour a adapté ce roman pour la scène sous forme d’une
comédie déchaînée peuplée de la figure haute en couleur de nos ancêtres.
Formé à l’Ecole Jacques Lecoq, ceci expliquant cela, il campe sous la direction
efficace de Patrick Laval, tous les personnages principaux de cette fresque
paléotico-philosophique, animaux de la savane et éléments naturels compris,
avec une énergie époustouflante et une expressivité remarquable.
Mené tambour battant par un Speedy Gonzalez virtuose du changement à vue,
et pourtant sans décor exotique ni costume, le spectacle est trépidant, cocasse et
divertissant et permet de rire aussi, et certainement davantage, de nous que des
hommes des cavernes. »
Martine Piazzon, le 2 décembre 2007
« […] J’assistai ce soir-là à une représentation de la pièce adaptée du fameux
(et excellent) livre de Roy Lewis "Pourquoi j’ai mangé mon père".
L’histoire se dénoue au cœur de la préhistoire, autour de l’invention du feu, des
armes et de l’exogamie (accouplement en dehors de la communauté). Une
aventure drolatique où, par exemple, la brave Griselda – la femme convoitée
par Ernest le pithécanthrope – l’aguiche, le sème et le malmène par forêts et
savanes des jours durant, jusqu’à l’épuisement dudit chasseur. Le même Ernest
finira par dévorer son père, qu’il trouvait trop dangereux avec ses idées de
progrès, d’armes nouvelles, d’arc et de flèches…
Une adaptation menée tamtam battant : l’acteur, Damien Ricour, incarnant
d’ailleurs avec l’énergie d’un mort de faim tous les pithécanthropes du récit,
mais aussi fauves et mammouths. C’est excellent et c’est à la Manufacture des
Abbesses, à Paris [...]. »
Patrice Lannoy, le 3 décembre 2007
« […] Une performance scénique splendide pour le seul interprète de la pièce
qui mime aussi bien les animaux que les humains en quête d’évolution. Damien
Ricour est talentueux, plein d’énergie et enchante son public. Une vraie réussite
qui gagne à être connu. »
Marie Varnieu, le 17 juillet 2007
« Pourquoi l’acteur est-il en costume-cravate ? C’est le jeu du décalage des
périodes entremêlées. Damien Ricour, débordant d’énergie, narre des
millénaires d’Histoire. Il raconte le père Édouard, l’inventeur génial parfois
pénible ; l’oncle Vania, le touchant apôtre voulant retourner sur les arbres et ce
fils Ernest, le rêveur naïf ainsi que de tous les autres êtres. L’adaptation du
roman de Roy Lewis, qui aborde avec l’humour anglais un sujet souvent
austère, est très réussie. »
Peijing Wu, le 10 juillet 2007
« A travers le personnage d'Edouard, l'homme des cavernes, se dessine la
grande épopée humaine : la découverte du feu, l'esprit scientifique, l'apparition
de l'art à travers les dessins, les conflits de générations… Damien Ricour
réalise un véritable exploit, car il joue tour à tour le feu, un mammouth, le héro,
sa femme, l'oncle Vania, qui refuse l'évolution et choisit de continuer à vivre
dans les arbres…
Une capacité d'évocation extraordinaire, doublée d'un réel talent pour les
bruitages. C'est drôle, émouvant et… instructif. »
Sabine Harreau, le 13 mars 2008
« Le livre de Roy Lewis "Pourquoi j’ai mangé mon père" fait partie de ceux
que l’on aime conseiller à ses amis. C’est ce que faisait souvent, parait-il,
Théodore Monod, savant et marcheur, qui adorait ce roman drôle et intelligent.
Roy Lewis, sociologue de formation, a imaginé des hommes préhistoriques
lancés à la conquête de l’espèce mais qui pensent et parlent comme des
hommes "modernes". Cet anachronisme original associé à une vraie
connaissance de l’histoire des homos sapiens, donne à ce petit roman une
saveur particulièrement agréable. [...]
Damien Ricour a décidé de porter ce texte sur la scène et de tout faire luimême : le père, les enfants, la femme, le frère, les animaux, le feu... Et ça
marche ! Le décalage comique entre les situations préhistoriques et le langage
employé trouve sur scène une expression très efficace grâce à la débauche
d’énergie physique d’un comédien particulièrement inspiré par ces rôles
multiples, même les plus improbables, du mammouth à la jeune fille...
Ceux qui ont lu le bouquin y retrouveront avec plaisir les personnages clés : le
très progressiste Edouard, inventeur génial, son frère réac, Vania, et sa formule
cultissime "Back to the trees !". Ceux qui ne l’ont pas lu n’auront qu’une
envie : se plonger dans ce récit pour continuer à rire et à réfléchir. Car si le
tonitruant et très efficace solo de Damien Ricour ne cesse d’amuser, il sait aussi
faire méditer sur le progrès à une époque où les risques qu’il génère commencent à menacer la survie même de notre espèce pourtant si attachante. [...] »
Yves Gerbal, le 18 février 2007
Contact Presse
Elisabeth d’HAUTEFEUILLE
Compagnie du Théâtre de l’Aiguillon
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