Les Echos de la savane n°2

Transcription

Les Echos de la savane n°2
Le journal du Collège Paul Langevin de Hagondange
Numéro 2 trimestriel
0,50 €
Lundi 17 décembre 2007
[email protected]
Les Echos de la savane
Editorial
SOMMAIRE :
On continue !
Le succès du premier numéro des Echos de la savane
(700 exemplaires vendus et une place en finale du
Concours national des Journaux scolaires … malheureusement perdue !) nous incite à poursuivre l’aventure, avec quelques changements. Les lecteurs auront
bien évidemment remarqué que le journal paraît désormais en noir et blanc et non plus en couleurs. Le jury
académique du Concours nous a reproché d’avoir des
publicités « envahissantes ». C’est méconnaître une
réalité économique de la presse d’aujourd’hui : publier
coûte cher ! Cela a été d’ailleurs l’occasion d’entamer
un travail pédagogique pour le rappeler en classe lors
de la Semaine de la Presse. Et quelle reconnaissance
du travail des élèves que d’être soutenus par des entreprises et par la municipalité de Hagondange.
Documents d’ archives :
« Toute vérité est-elle bonne à dire ?» page 2
Rubrique : Que sont-ils devenus ?
page 3
Rencontres avec des « anciens » du collège : Jonathan (aujourd’hui
journaliste) ou encore Julien (brillant bachelier cette année).
Changement de ton
Voilà le ton est lancé : le journal se veut le support de
l’esprit critique, de la liberté d’expression (voir l’article de Jonathan Breuer, ancien élève et aujourd’hui
journaliste au Républicain Lorrain) ; plus impertinent
et donc plus ouvert aux sujets qui préoccupent nos
élèves : alimentation, violence dans les établissements
scolaires ou encore sur ce bruit qu’ils ont baptisé rap.
Le cercle de nos apprentis journalistes s’est donc élargi : plus d’élèves participent au journal de la 6ème à la
3ème. Mais s’il est dans sa forme moins attractif, il est
par contre plus volumineux en vous offrant 16 pages
d’information, de nouvelles rubriques et de jeux. Les
lecteurs observateurs ont remarqué que la parution est
devenue trimestrielle. Les deux prochains numéros
porteront sur les divers styles de musique en mars
(voir l’appel à témoins) et sur l’International en juin
(les voyages scolaires, les classes bilangues et européennes, les échanges avec Krefeld et avec l’Angola).
Dernier changement : le journal est désormais une des
sources de financement du Foyer Socio-Educatif.
Avec le même titre
Notre journal Les Echos de la savane continuera à
vous rendre compte régulièrement de notre engagement solidaire. Nous poursuivons en 5ème 1 le parrainage d’une classe au Burkina Faso et soutenons un
projet éducatif en Inde avec l’ONG Aide et Action. La
classe de 6ème 1 se lance aussi dans l’aventure puisqu’elle parraine une classe au Niger.
(suite de l’éditorial page 8)
Le cross du collège :
page 4
sous la pluie, dans la boue et
le froid … pour le Burkina !
Foot burkinabé : prolongations
L’association APPEL
La violence dans les collèges
La médiation
L’alimentation
Enquête loisirs
Pages de jeux
Chronique de films
page 6
page 7
page 8
page 9
page 10
page 11
page 12
page 15
2
Document d’archives
de l’ancien journal du
Collège :
Toute vérité est-elle
bonne à dire ?
Peut-on encore aujourd’hui parler de la
liberté de la presse ? Le tirage du premier numéro du « Collégien Déchaîné »,
mensuel satirique, a été limité à la suite
de l’intervention de quelques élèves auprès de M. KELLNER, principal du collège.
Nouvelle rubrique :
Jonathan Breuer, un
élève devenu journaliste
Contacté par mail, et répondant à
mon invitation, Jonathan Breuer est
revenu un soir de novembre dans notre collège qu’il a fréquenté dans les
années 90.
Au comité de rédaction, nous avions un
intérêt tout particulier à revoir cet ancien
élève. En effet, devenu aujourd’hui journaliste, il avait de son temps édité un
journal scolaire intitulé « Le collégien
déchaîné ».
Résumé d’une amusante rencontre :
« Jonathan, qu’avez-vous pensé lorsque je vous ai contacté ?
Mi-amusé, mi-flatté, il répond :
J’ai été très étonné, je ne savais pas que
j’avais laissé un souvenir si fort aux professeurs ! Bien que je sois resté en
contact avec Mme Fritsch et M. Poisneuf.
Pouvez-vous m’expliquer de quoi il
s’agit ? Je n’étais pas encore conseillère à l’époque et l’évocation de votre
nom fait beaucoup sourire les professeurs qui vous ont connu !
Depuis tout petit, aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours voulu
devenir journaliste. Dans mon quartier,
vers huit ans déjà, j’avais rédigé un journal pour les voisins. Arrivé au collège,
j’ai très vite eu un regard critique sur
tout. Il existait à l’époque un journal
officiel du collège : « L’Info Collège »
dont le rythme de parution n’était pas
satisfaisant. Je me souviens qu’une année, la dernière sortie avait eu lieu le
jour du brevet des collèges or c’était en
ce temps-là les derniers jours de classe.
J’ai donc demandé à M. Kellner, principal de l’époque, l’autorisation d’éditer
un autre journal. C’est ainsi qu’un article
sur la salle des professeurs a fait beaucoup de bruit.
De quoi s’agissait-il ?
En fait, nous étions tous très intrigués
par l’épais nuage blanc qui émanait de
cette salle lorsque l’on toquait à la
Jonathan Breuer, « Le Collégien Déchaî- porte ! On ne voyait plus les profs, c’est
cette ambiance particulière et les supponé », janvier 1996.
Le 23 novembre dernier, paraissait le premier numéro du « Collégien Déchaîné »,
abondamment commenté dans la salle des
professeurs, quelque peu critiquée dans le
journal. La plupart des enseignants ont émis
de larges critiques. Le fait de faire paraître
dans les colonnes d’un journal quelques
lignes de vérité, tout en employant des hyperboles pour mettre un peu d’humour, estil un acte criminel ? Pourtant, quand j’ai
frappé à la porte de la salle des professeurs
pour voir un enseignant, quelqu’un d’éminent a crié – alors qu’il ne me connaissait
pas – « Il n’a qu’à rester dehors puisqu’il y
a ici des odeurs fétides », reprenant ainsi la
phrase que j’avais écrite dans mon journal.
Je rappelle tout de même qu’avant sa parution, le journal a été lu et corrigé par Mme
Fritsch, professeur de Français et par M.
KELLNER, principal du collège.
Chaque semaine, des scandales – politiques
ou financiers – gisent dans la presse comme
dans les quotidiens tels que Le Monde ou
bien encore dans les hebdomadaires comme
L’express, Le Point ou Paris Match … Les
révélations exclusives, les « scoops » ou les
scandales font augmenter le tirage ! Les
mercredi après-midi, à l’Assemblée, les
députés écoutant M. Seguin, leur président
et M. Juppé, Premier Ministre, peuvent lire
ce qu’ils ont fait de mal la semaine précédente, dans les colonnes du Canard Enchaîné, le plus grand journal hebdomadaire
satirique, qui n’hésite pas à faire des révélations sur les hommes politiques.
Doit-on donc m’infliger des critiques pour
avoir eu le courage de donner une autre
opinion des choses – que plusieurs élèves
partagent – et censurer mon journal ou bien
me laisser continuer « gentiment » ?
sitions qui allaient avec qui ont été l’objet de l’article. Je me souviens aussi que
50 exemplaires au CDI avaient ensuite
été retirés de leur espace de distribution !
Comment cela ? Vous avez été censuré ?
Oh, je ne l’ai pas pris comme cela, mais
le tollé avait été important, certains professeurs étaient remontés, se sentaient
jugés. Il y a eu une véritable levée de
bouclier. Cela m’amuse vraiment qu’on
en reparle maintenant ! Mais j’avais un
tel esprit critique : le poids des cartables,
l’informatisation des bulletins, tout y
passait !
Pouvez-vous m’expliquer quel a été
votre parcours ensuite ?
Dès l’âge de 16 ans, j’ai été correspondant pour le Républicain Lorrain, je
m’occupais de l’actualité sportive. Parallèlement à cela, j’ai continué mon cursus
scolaire au Lycée de Rombas et ensuite
j’ai fait des études d’HistoireGéographie. Le sujet de mon mémoire
de Maîtrise fut « L’histoire de la presse
en Moselle ». J’ai été embauché ensuite
en tant que salarié au Républicain Lorrain et depuis juillet 2006, j’ai été muté à
l’agence de Sarreguemines. J’aurai bientôt ma carte de presse. »
Nous nous sommes quittés sur ces derniers souvenirs. Je lui ai cependant promis qu’il serait destinataire d’un exemplaire de notre journal ! C’est alors qu’il
me fit part d’une réflexion : « C’est
drôle, en y repensant, je me rends
compte que je n’ai fait que cela dans ma
vie ! A part le Républicain Lorrain, je ne
suis pas parti ailleurs. »
Mais vous êtes encore jeune, Jonathan.
A 26 ans, on a encore l’avenir devant
soi.
Nadine Munsch
Avis de recherche
Si vous avez ce fameux premier numéro du « Le Collégien
Déchaîné », merci de nous le
faire parvenir pour le publier.
3
« Que sont-ils devenus ? »
Julien Marcus,
un brillant élève
Il y a des élèves que l’on n’oublie pas car ils
sont souriants, brillants, sérieux ou tout à la
fois. Et, parfois, eux aussi ne nous oublient
pas. Ils le prouvent en venant chaque année
depuis qu’ils ont quitté le collège. Ainsi,
voyons qui est Julien Marcus :
Quand étais-tu au collège ?
J'étais au collège de 2000 à 2004, et en classe
européenne à partir de la 4ème.
Quelle impression as-tu gardée de tes
« années collège » ?
J'ai gardé une très bonne impression, j'ai passé
quatre bonnes années à Hagondange avec de
nouveaux amis, et j'ai également eu la chance
d'avoir de très bons professeurs, intéressants et
sympas (ce qui n'est pas donné à tout le
monde !), ce qui peut jouer sur la vision qu'on a
de nos "années collège".
Quel est ton meilleur ou ton pire souvenir au
collège ?
Mes meilleurs souvenirs sont les voyages en
Allemagne (Aachen, Trèves, Forêt Noire, Bavière) que l'on a faits pendant ces quatre ans.
Cela reste de très bons souvenirs avec beaucoup
d'anecdotes, et j'en remercie les professeurs
d'Allemand !
Un souvenir plus en rapport avec le collège :
mon année de 3ème en général.
La meilleure de ces quatre années : plein de
rigolade, et, encore une fois,
des profs extraordinaires. Et un dernier souvenir précis : fin juin, après le brevet, les nombreuses parties de Uno avec Mmes Martiny,
Claus et Prévost.
Que fais-tu cette année ?
J'ai passé mes années lycée à Rombas, voie
Scientifique. Cette année, je fais une Classe
Préparatoire PCSI (Physique Chimie Sciences
de l'Ingénieur), au lycée Poincaré à Nancy.
Quels sont tes projets ?
Au bout de ces deux années de prépa, j'aimerais
intégrer une école de Chimie pour peut-être
finir Ingénieur Chimiste, ou en tout cas un métier qui a un rapport avec ce domaine.
Nathalie Vivier, une prof Catherine
de maths partie au lycée Di-Pietrantonio, une surParmi les nombreux professeurs qui ont veillante tant appréciée
enseigné au collège, j’ai choisi d’évoquer
Mme Nathalie Vivier qui a laissé d’excellents
souvenirs par son énergie, sa franchise, son
sourire et son efficacité :
Quand étais-tu au collège ?
J'ai enseigné au collège de Hagondange de fin
septembre 2006 à fin juin 2007 en mathématiques pour remplacer Mme Helmer-Muhr.
Pourquoi es-tu partie du collège de Hagondange ?
J'ai quitté ce collège, tout d'abord car je ne suis
pas titulaire du poste puisque c'est celui de
Mme Helmer-Muhr, et ensuite parce que j'ai Catherine a quitté le collège en septembre.
envie d'enseigner en lycée.
Les élèves et le personnel de l’établissement
la regrettent beaucoup.
Que fais-tu cette année ?
Mon voeu a été exaucé puisque j'enseigne au As-tu terminé tes études ?
lycée Louis Vincent à Metz sur poste définitif. Oui, mais j’ai décidé de reprendre mes études
dans une autre filière.
Quelle impression as-tu gardé de tes
« années collège » ?
Que fais-tu maintenant?
Je garde une très bonne impression de mon Je travaille au lycée Gustave Eiffel à Talange.
passage au collège d'Hagondange, sinon je Je suis maintenant surveillante d’internat et j’ai
n'aurais pas envie de répondre à cette interview. la chance de m’occuper de huit filles seulement, âgées de 16 à 20 ans.
Quel est ton meilleur ou ton pire souvenir au
collège ?
Le collège te manque t-il ?
Certains élèves étaient parfois agités et surtout Énormément ! Surtout mes collègues, car j’ai
avaient du mal à rester concentrés mais c'était eu de la chance de travailler avec des gens vraiune minorité de mes élèves. Mais ces mêmes ment sympathiques.
élèves étaient tout de même attachants et
n'avaient vraiment pas un mauvais fond, d'ail- As-tu aimé travailler au collège ?
leurs en dehors de mon cours je les trouvais Ma première année a été très difficile, avec
sympathiques et amusants.
quelques problèmes à gérer les situations, saEt l'autre majorité de mes élèves était agréable voir comment réagir avec les élèves tout en
(certes, pas toujours travailleuse...). Pourtant, je restant juste, compréhensive et vigilante à la
ne vais pas être démagogue comme de nom- fois.
breux politiciens : enseigner au collège de Ha- Mes deux autres années se sont mieux passées.
gondange demandait beaucoup d'énergie et J’ai trouvé ma place grâce à une équipe solij'étais très souvent "lessivée" le vendredi soir daire. L’expérience m’a permis de m’affirmer
(cette phrase pourra faire sourire mes anciens auprès des élèves. Cette aventure au sein du
élèves car je le leur ai souvent dit). Enseigner collège m’a donné beaucoup de satisfactions.
au lycée est plus reposant. Je regretterai tout de
même les bons côtés du jeune âge des élèves du
Margot Weistroffer
Jackie Martiny collège et les fous rires partagés avec mes colClothilde Salvador, 3ème 2
lègues « exilés » (de leur plein gré) sur le trottoir pendant les récréations.
NDLR : Ce modeste étudiant n’a pas
précisé qu’il a obtenu son Baccalauréat avec mention Très Bien, comme
d’autres anciens élèves, Solène Bock,
Nicolas Valance.
Jackie Martiny
Dans le prochain numéro, de nouvelles
interviews des « anciens » du collège
qui ont un rapport avec la musique.
Qui ? … un peu de patience !
Cross du Collège : courir sous la pluie,
dans la boue et le froid ... pour le Burkina !
4
Chaque année, notre collège organise
un cross destiné aux élèves. Ces derniers ont des sponsors (parents, voisins), qui donnent un peu d'argent
dans le but de soutenir une association
(ELA, Action Contre la Faim). Cette
année, c’est le tour de l’association
Partage Tlani qui intervient au Burkina Faso.
Chaque classe a eu la chance de choisir
entre quatre projets :
- un centre alimentaire (lorsque la récolte
est mauvaise)
- un centre nutritionnel et médical
(construire des hôpitaux dans des conditions d'hygiène strictes)
- le reboisement (replanter une forêt de
plusieurs hectares)
- un centre pour jeunes filles (où on leur
Photo de Partage/Tlani
permet de s'instruire, d’apprendre à cuisiner et à coudre...).
L’une des premières écoles construites par l’association Partage/Tlani au Burkina.
Les élèves ont pu voter en classe, à bulde soutien, et replongent leurs mains
L'engagement des uns et des autres
letins secrets ou à mains levées.
Adultes comme élèves y mettent du leur. dans leurs poches. D’autres, plus couraNos professeurs d'E.P.S viennent le jour geux, accompagnent les enfants en vélo
Pourquoi l'Afrique ?
du cross organiser tous les préparatifs le long de la course.
De nos jours, les conditions de vie afri- (stade, discours...) à 6 heures du matin Certains élèves, heureux d'échapper à
caine restent très difficiles. Les familles, au lieu de venir au travail à l’heure habi- quelques heures de cours, se chargent de
toujours très nombreuses, ayant environ tuelle. Ils continuent leur activité toute la distribuer leurs lots aux arrivants. Tout le
une dizaine d’enfants chacune, n'ont que matinée.
monde participe !
très peu d'argent. Elles mangent ce qu'el- En général, certains professeurs encoura- Lundi 19 novembre 2007 : c’est ce matin
les récoltent, et parcourent parfois près gent les coureurs le long du parcours que les élèves, courageux, ont donné tout
de 5 Km pour aller chercher de l’eau au malgré le temps, souvent frais à cette ce qu’ils avaient pour soutenir l’Afrique.
puits le plus proche de chez eux. Ils n'ont époque (fin novembre). Ils s'habillent Mais la compétition, chez certains, est
guère accès à la culture, hommes comme chaudement, marmonnent quelques mots aussi une très grande motivation.
femmes.
Les jeunes les plus chanceux, qui ont
l'occasion d'aller à l'école, sont parfois
150 par classe. A ce moment-là, l'ordre
et la discipline se font respecter ! Je peux
vous l’assurer.
Les conditions climatiques rudes, le
manque d'hygiène et de développement
économique, l'absence d'hôpitaux, de
médecins, de soins, le défrichement, la
manière dont les femmes sont traitées
constituent autant de problèmes dramatiques.
Un conseil, lorsque la vie vous joue un
mauvais tour, pensez à ces pauvres gens,
et regardez la vérité en face : nous avons
de la chance, nous avons une vie bien
heureuse.
Les élèves de 6ème 4 préparent leur
affiche sur le thème de la solidarité
avec leur professeur de Mathématiques : Monsieur Baoua.
5
Malgré le froid, le verglas, et la pluie,
tout le monde était à son poste, professeurs comme élèves.
Dans un premier temps (de 8h à 10h), les
classes de quatrième et de troisième ont
couru tandis que les plus jeunes réalisaient, par classe, une affiche sur la solidarité. Les rôles ont été échangés dans un
second temps.
On pouvait entendre, à chaque course, un
tonnerre d’applaudissements et d’encouragements.
Alexia Thirion 4ème 2
Les élèves de 6ème 2 remettent un don de
plus de 7500 € à la présidente de Partage
Tlani, en compagnie de la représentante
de la société Walygator qui a remis aux
vainqueurs des entrées au parc.
Interviews
Thibault KIEFER
(élève de 5e interrogé avant de
courir) :
Robin DUMINY
(premier de la catégorie « 4e garçons ») :
Qu’est-ce qui te motive ?
C’est une bonne action et puis ça
fait faire un peu de sport.
Es-tu content de toi ?
Oui beaucoup. La première place,
je l’ai déjà eue en 6e. Je suis vraiment content.
Ce n’était pas trop dur ? La
pluie ne t’a pas trop dérangé ?
Cela allait. C’était un peu glissant, mais j’ai su gérer.
Comment te sens-tu ?
Juste un peu stressé avant le
cross.
Mme SCHWARZ
(parent d’élève) :
Que pensez-vous de l’idée de
faire courir les élèves pour venir en aide à l’Afrique ?
C’est une bonne idée. Cela permet aux élèves de s’impliquer, de
pratiquer la course et de connaître un sport qu’ils ne connaissent
pas forcément.
Classement des courses
Filles
Sixième
Cinquième
Quatrième
Troisième
Garçons
1. Cassandra FUCHS
1. Johan PLUCINSKI
2. Yasmine BAYALLA
2. Erwann ABERKANE
3. Océane GUSTE
3. Loïc TROUILLOT
1. Zineb AISSAOUI
1. Damien KIRCH
2. Justine PLETENKA
2. Cédric MEHL
3. Julie DEVAUX
3. Jonathan LEHNEN
1. Célia DARRISSE
1. Robin DUMINY
2. Lucie ARMEL
2. Brandon HEIB
3. Jessica ALCONADA
3. Matthieu ARISTEI
1. Clothilde SALVADOR
1. Loïc LOPEZ
2. Elif CEYRAN
2. John-Teddy PHELE
3. Margot WEISTROFFER
3. Eric DA COSTA
Les classes ayant été récompensées comme les plus sportives sont les : 6e2 ; 5e2 ; 4e2 ; 3e3.
Prolongations avec Nikiema
Abdul Aziz Nikiema est un joueur de
football professionnel dans le club de
Ligue 2 des Chamois Niortais. Nos journalistes des Echos de la savane voulaient
le rencontrer lors du match FC MetzNiort mais il s’est blessé assez gravement.
Sans nouvelle, ils avaient publié un premier article sur lui dans notre premier
numéro. Le 19 mars 2007, jour de sortie
de notre journal, ils recevaient enfin un
mail pour répondre à leur demande d’interview après deux mois d’attente.
A quel âge avez-vous commencé à jouer
au football ?
Depuis tout petit, j'ai toujours eu la passion
du football.
Avez-vous commencé à jouer dans un
club depuis votre plus jeune âge ou préfériez-vous jouer avec vos amis pendant
votre temps libre ?
J'ai intégré un centre qui forme les jeunes
au métier de footballeur.
Avez-vous gardé votre premier ballon ?
Oui j'ai gardé mon premier ballon.
3ème de la Coupe du
monde des moins de 17 ans
Possédez-vous des médailles ou des coupes ?
Oui je possède des médailles. J'ai eu la
chance de participer à des compétitions
internationales avec mon pays dans la catégorie Jeunes de moins de 17 ans : nous
avons été 2 fois vice champions d’Afrique ;
nous avons été également, 3e de la Coupe
du monde des moins de 17 ans.
Quand vous étiez petit, admiriez-vous un
joueur ? Lequel ?
Tout petit j'avais une grande admiration
pour Abédi Pélé (NDLR : il a aussi débuté
en France aux Chamois Niortais) qui fut en
son temps un grand champion parce qu'il a
joué notamment avec l'Olympique
de Marseille. Il a même gagné avec son
équipe la Ligue des Champions.
Avez-vous été très soutenu par votre entourage ou des personnes ont-elles essayé
de vous dissuader ?
Oui, j'ai toujours été soutenu par mon
entourage.
Qui vous a repéré au Burkina Faso ?
www.chamoisniortais.fr
J'ai été repéré au Burkina Faso par l'un des
dirigeants des Girondins de Bordeaux.
A quel âge êtes-vous venu en France ?
Je suis venu en France à 16 ans.
Quel a été votre premier club en France?
Le Club des Girondins de Bordeaux a été
mon premier club en France.
Depuis combien de temps jouez-vous aux
Chamois Niortais ?
Je joue au Club des Chamois depuis bientôt
2 ans.
Votre transfert entre les Girondins de
Bordeaux et les Chamois Niortais est-il le
résultat des bonnes relations entre vos
deux derniers entraîneurs qui sont d’anciens messins (Patrick Battiston et Philippe Hinsberger) ?
Effectivement, j'ai intégré le Club des Chamois grâce à la bonne entente qui existe
entre les deux clubs.
Votre blessure est-elle grave ?
Je souffre d'une blessure qui est assez fréquente chez les footballeurs professionnels,
qui nécessite un arrêt très long (environ 6
mois) mais qui néanmoins se soigne.
Remet-elle en cause votre contrat avec
Niort ?
Je ne peux pas me prononcer sur la question.
Je constate beaucoup de
progrès chaque fois que je
retourne au Burkina.
6
nationale du Burkina Faso.
Rencontrez-vous de grands joueurs de
football très populaires ?
Lors de compétitions internationales, j'ai
joué contre les équipes de footballeurs
connus.
Avez-vous des relations régulières avec
les autres joueurs burkinabés qui jouent
en France (Dagano à Sochaux par exemple) ?
Oui j'entretiens de bonnes relations avec des
joueurs burkinabés jouant en France et en
Europe.
Avez-vous des chances de jouer la prochaine Coupe du Monde en Afrique ?
Comme toutes les autres nations qui participent à la Coupe du Monde, je crois que le
Burkina a également sa chance. L'essentiel
c'est d'y croire.
Jusqu’à quel âge pensez-vous jouer au
foot ?
Je compte "raccrocher" les crampons le
plus tard possible.
Retournez-vous souvent au Burkina ?
Je retourne très souvent au Burkina , environ tous les 6 mois.
Où habite votre famille au Burkina ?
Ma famille habite dans la capitale Ouagadougou.
Avez-vous constaté des progrès dans le
développement de votre pays depuis que
vous l’avez quitté ?
Je constate beaucoup de progrès chaque
fois que je retourne au Burkina.
Que faudrait-il faire pour que les progrès
s’accélèrent ?
Il n'existe pas de recette miracle, l'essentiel
est que cette évolution suive son cours normal.
Le rôle des ONG est-il important ? Peuvent-elles faire mieux ou plus ?
Ma réponse est très nuancée en ce qui
concerne le rôle de certaines ONG. On
constate que malgré la présence de nombreuses ONG et autres associations d'aide
au développement, les problèmes liés au
sous-développement restent toujours d'actualité. Mais ceci encore une fois sans vouloir remettre en question les différents apports de ces multiples ONG.
Le nom de Nikiema est-il très répandu
dans votre pays (car la maîtresse de la
classe de Rumtenga porte le même nom
que vous) ? Etes-vous de la même famille ?
Il s'agit d'une simple coïncidence, Nikiema
est un nom assez répandu au Burkina.
Aziza Azouni 35 et Laetitia Neves 31
Jouez-vous dans l’équipe nationale du
Burkina Faso ?
Avant d'être blessé, je jouais avec l'équipe
7
Découvrez une association : A.P.P.E.L à l’aide !
Le hasard fait parfois bien les
choses. Deux classes du collège parrainent des écoles au Burkina Faso (5ème
1) et au Niger (6ème 1) par l’intermédiaire de l’Organisation Non Gouvernementale « Aide et Action ». Or, un
nouveau professeur d’EPS est arrivé à
la rentrée : Marion Curé (c’est mon
professeur principal !) qui fait partie
d’une association humanitaire qui
intervient dans ces deux pays africains. Il s’agit de l’association Appel (Association de Parrainage Pour
l’Education et la Liberté Burkina Faso). Cela a été l’occasion de découvrir
une autre forme de solidarité pour
lutter contre la pauvreté.
Nous avons d’abord découvert
cette association à travers son site Internet en éducation civique. Elle a été créée
en 1991. Elle est implantée à Sampigny,
dans la Meuse. C’est une association de
type loi 1901 qui permet la scolarisation
d’enfants handicapés, orphelins ou très
pauvres. Elle propose des parrainages :
vous pouvez écrire à votre filleul, lui
envoyer des colis et pourquoi pas aller le
voir. Vous recevez des photos, un dessin
par trimestre et ses résultats scolaires
trois fois par an. Le montant des parrainages varie entre 45 et 150 € par an pour
permettre à tout le monde d’être solidaire. Au Niger, l’argent permet de
transporter les enfants handicapés jusqu’à l’école, de donner un enseignement
de qualité (30 élèves par classe) et d’offrir un repas le midi aux 200 élèves de
l’école. Au Burkina Faso, la commune
de Dédougou a
fourni le terrain
pour
construire
l’école, l'Etat paie
les
instituteurs,
Appel finance l'entretien des bâtiments, le matériel
et les fournitures
scolaires, les salaires des employés
(gardien, cuisinier,
secrétaire...) et la
nourriture. Cette
L’école de Dédougou au Burkina Faso
école accueille 160
http://pagesperso-orange.fr/appel.meuse/
élèves. Tout l’argent va au parrainage. Les frais de fonc- nales avec enveloppes assorties à reventionnement sont financés par la vente de dre dans les familles).
produits artisanaux africains dans une Tous les ans, l’association organise à
boutique située à Sampigny : bracelets, Sampigny le Festival Africain de Solidaporte-clés, sacs à main, colliers… Le site rité (FASO) où sont rassemblés des artiinternet offre d’ailleurs une boutique sans bronziers, des bijoutiers, des danvirtuelle pour les personnes qui habitent seurs et des musiciens africains autour
loin et il est possible de commander par d’un marché humanitaire. Cette année, il
correspondance. Une personne de l’asso- a lieu le 1er juin 2008.
ciation peut également se déplacer pour J’espère que cet article vous incitera à
aller voir le site, acheter des objets afriprésenter les objets de la boutique.
Nous devions ensuite trouver cains et pourquoi pas parrainer un enune idée de solidarité originale en faveur fant.
de cette association : organiser une tomQuentin Vigneulle 5ème 4
bola, diffuser une information sur Canal
21, organiser une bourse aux jouets, réContact
colter des fournitures scolaires, faire un
A.P.P.E.L.
don avec l’argent des croissants… Les
2 rue petite de l'Orme
ème
ème
élèves de 5 1 et de 5 4 ont eu beau55300 SAMPIGNY
coup d’idées ! La solution qui a été fina03.29.90.72.08
lement retenue est celle de Zineb Aishttp://pagesperso-orange.fr/appel.meuse/
saoui : acheter des cartes de vœux à la
[email protected]
boutique (5 € le paquet de 5 cartes artisa-
Commerce Artisanat Services Hagondange
BP 30031 57302 HAGONDANGE Cedex
www.cash-hagondange.com
8
(suite de l’éditorial)
Le journal a été un vecteur de communication pour développer la solidarité hors de l’enceinte du collège
(voir le Courrier des lecteurs dans ce
numéro) puisque la vente des croissants nous permet aussi de financer
le parrainage d’une classe de 120
élèves au Burkina Faso par le CP de
l’Ecole Michel Berger de Mondelange et le parrainage d’une classe
au Niger par le CM2 de l’Ecole La
Fontaine de Hagondange. Autre action : le prototype du jeu de société
sur le patrimoine de Hagondange et
de Mondelange est terminé et a été
présenté aux municipalités au mois
de novembre. A suivre.
Influences
La demande spontanée des élèves de
faire publier des annonces dans
le(ur) journal montre qu’ils se l’approprient et que ce dernier a quelque
influence. L’article de l’association
Partage-Tlani dans le premier numéro du Journal a ainsi débouché cette
année sur l’organisation de l’habituel Cross du Collège en faveur de
cette association. Le deuxième numéro des Echos de la savane vous
fait découvrir l’association humanitaire APPEL implantée en Meuse, en
espérant qu’elle connaîtra le même
rayonnement à Hagondange et à
Mondelange que Partage-Tlani. Le
message de l’Ecole Michel Berger
dans le Courrier des lecteurs du
Journal du Collège ne nous a pas
laissés indifférents et a été l’amorce
d’une collaboration entre les deux
établissements scolaires : les élèves
du CP de Sylvie Reich ont la joie et
l’émotion de recevoir des lettres, des
photographies et des dessins de leurs
correspondants burkinabés. Que ce
journal soit aussi l’occasion pour
nous de vous souhaiter à tous de
bonnes vacances de fin d’année !
Thierry Gillet
La violence dans les collèges : mythe ou réalité ?
Difficile exercice pour des élèves
de 6ème d’aborder un sujet aussi
délicat dans un journal scolaire :
la violence dans les collèges. D’abord réticent, le comité de rédaction leur a finalement donné la
parole car ce sujet leur tenait à
cœur.
Je m’appelle Loïc Mosser, je suis
délégué de classe de 6ème. J’ai choisi
d’écrire un article sur la violence au
collège parce que je pense qu’il est
important de parler de ce thème-là,
pour essayer d’éviter les conflits.
Je suis Bryan Lippert, en 6ème également. Moi j’ai choisi de participer à
cet article car à l’école primaire,
j’étais assez bagarreur et j’ai arrêté.
Donc je voudrais que d’autres personnes fassent la même chose.
Rumeurs ?
Quand on dit Violence au Collège,
on pense à insultes, bagarres, racket. « Quand nous étions au CM2
nous avions peur d’arriver en 6ème ;
quelques personnes qui y sont depuis quelques années nous disaient
qu’il y avait souvent des bagarres
Nous sommes allés enquêter,
comme tout bon journaliste, auprès
de nos camarades en 6ème.
Journalistes en herbe !
Résultats : depuis le début de l’année, quelques bousculades dans les
couloirs, pendant lesquelles certains
s’en donnent à cœur joie, quelques
insultes et méchancetés de la part de
quelques grands de 3ème à la récréation, toujours les mêmes, qui prennent cela comme un jeu ! Jeu bizarre, non ? Et en classe de 6ème,
depuis septembre, 2 bagarres entre
deux élèves à la récré. Raisons ?
Pour jouer aux caïds, s’imposer.
Résultats : intervention rapide des
surveillants, séjour à l’infirmerie
pour soigner le bobo et sanction de
l’administration !
Nous sommes allés voir Madame
Dinée, l’infirmière du collège : à
notre question « Y a-t-il beaucoup
de violence au collège et beaucoup
de blessures à soigner ? », Madame
Dinée a répondu : « Ce sont surtout
des violences verbales, des insultes ! » Heureusement, mais c’est
encore de trop !
Et ailleurs ?
Dessin extrait de la charte des écoles maternelles
« Mieux vivre ensemble »
entre les grands. » témoigne Bryan.
« Maintenant que j’y suis, que je
connais le collège, je n’ai plus
peur !
Je me sens plus en
confiance. Des bagarres, il n’y en a
vraiment pas souvent. »
Sur Internet, nous avons recherché
si notre collège est un cas unique.
Nous avons trouvé beaucoup d’autres faits. Par exemple, dans le collège de xxxx une classe de 5ème se
vit privée de son professeur de
Français et lorsque la remplaçante
est arrivée, elle s’est fait insulter et
même frapper par les élèves !
Par conséquent, nous pouvons dire
que nous vivons dans le calme par
rapport à d’autres établissements.
La violence n’est pas aussi importante, néanmoins elle existe et il
faut la gérer. Et c’est l’affaire de
tous !
Bryan Lippert
et Loïc Mosser 6ème 1
9
Les médiateurs au collège :
entretien avec Matthieu Aristei et Quentin Lavaine
Bonjour. Vous êtes des ¨médiateurs¨
au collège Paul Langevin. Quel est
votre rôle exact au sein du collège ?
Q.L. : Les élèves qui ont des conflits
viennent nous voir, nous expliquent
leurs problèmes et nous faisons de notre
mieux pour les régler.
M.A. : C’est à eux de faire le déplacement et de mettre de la bonne volonté à
régler le problème. Nous, on est là pour
garder le calme et favoriser l’écoute
entre les élèves, pour trouver des solutions.
Pensez-vous être capables de tenir ce
rôle au collège ?
M.A. : Il faut dire que l’année dernière
j’étais déjà médiateur, donc j’ai de l’expérience.
Matthieu et Quentin présentent l’affiche « Pour apprendre à vivre ensemble ».
Q.L. : Moi aussi j’étais médiateur en
cinquième. Nous avons suivi une formation de 14 séances sur deux mois avec
un médiateur qualifié. On faisait des
exercices d’écoute, d’attention, de confidentialité …
fait rire. Certains frappent à la porte de
la médiation puis s’enfuient en courant,
d’autre entrent, font croire qu’ils ont un
problème et font le bazar une fois à l’intérieur pendant que d’autres qui ont de
vrais problèmes attendent dehors.
Donc on comprend que vous connais- C’est vraiment nul car ça nous empêche
sez bien le sujet. Mais, en respectant de travailler.
la confidentialité, avez-vous déjà eu à
Mais une question subsiste : pourquoi
traiter des cas difficiles ?
avez-vous choisi de devenir médiaQ.L. : Oui, des élèves revenaient plu- teurs ?
sieurs fois depuis le début de l’année et
ne mettaient pas de bonne volonté pour M.A. : J’ai aimé être médiateur en cintomber d’accord, mais c’est quand quième, alors j’ai recommencé cette
année. J’aime bien régler les problèmes.
même réglé.
M.A. : Certains élèves voulaient qu’on
prenne parti, qu’on départage les deux,
mais ce n’est pas notre rôle. Il faut y
mettre de la volonté et écouter l’autre
s’exprimer.
Trouvez-vous que votre présence au
collège est essentielle ?
M.A. : Cela dépend pour quel conflit.
Nous avons réglé des conflits qui auraient pu dégénérer, mais d’autres auraient dû se régler tout seuls.
Q.L. : Oui mais pourtant il y en a que ça
mer des médiateurs qui seront forcément
moins expérimentés que les anciens.
Q.L. : C’est vrai. Je suis d’accord avec
Matthieu, c’est dommage que les anciens médiateurs ne se servent pas de ce
qu’ils ont appris.
Que voudriez-vous dire aux lecteurs
des ¨Echos de la Savane¨ ?
M.A. : La médiation sert pour tous les
conflits, petits ou gros. Ce qui est dit en
médiation reste confidentiel. Si vous
avez des problèmes, que vous voulez en
finir, prenez rendez-vous avec les médiateurs au bureau des surveillants ou
Q.L. : J’ai choisi de devenir médiateur venez directement frapper à la salle de
aux élections de délégués de cinquième. médiation, non loin de la salle 003 au
Mme Munsch nous en avait parlé, ça rez-de-chaussée.
avait l’air intéressant. Je me suis d’aQ.L. : C’est mieux d’aller régler calmebord renseigné, puis inscrit.
ment et intelligemment vos conflits en
En cinquième, vous étiez déjà média- médiation que de laisser les choses s’agteurs. Vous avez cette année gardé graver ou de se faire punir.
votre poste, malheureusement ce n’est Merci pour cet entretien.
pas le cas de tous vos anciens collèCyriel Corbier 4ème 2
gues. Auriez-vous quelque chose à
dire là-dessus ?
Contact :
Les médiateurs vous accueillent
M.A. : C’est dommage, car ils ont suivi
pendant les récréations dans la salle
la formation. Maintenant il faut reforprès de la porte 003.
BIEN MANGER, C’EST BON POUR LA SANTE !
10
Voici quelques conseils pour bien vous alimenter :
FRUITS ET LEGUMES
Au moins 5 par jour
PAIN, CEREALES,
POMMES DE TERRE
ET LEGUMES SECS
A chaque repas et
selon l’appétit
LAIT ET PRODUITS
LAITIERS
(yaourts, fromages …)
3 par jour
VIANDES ET VOLAILLES, POISSONS
ET OEUFS
1 à 2 fois par jour
MATIERES GRASSES
AJOUTEES ET
PRODUITS SUCRES
Limiter la
consommation
BOISSONS
Eau à volonté. Limiter
les boissons sucrées
SEL
Limiter la
consommation
ACTIVITE PHYSIQUE
Au moins l’équivalent
d’une demi-heure de
marche rapide par jour
LES CROISSANTS DU
COLLEGE
A condition de ne pas
en abuser !!!
Pour plus d’informations, consultez le site Internet www.mangerbouger.fr
Et maintenant une petite recette pour épater vos parents !
PETITS GATEAUX DE NOEL
Ingrédients :
300 g de farine
100 g de sucre
100 g d’amandes en poudre
225 g de beurre
1 pincée de sel
1 jaune d’œuf
1 paquet de sucre vanillé
Recette :
1- Mélangez la farine, le sucre, la poudre d'amandes, le beurre
(mou), le sel, le jaune d'oeuf et le sucre vanillé.
2– Laissez reposer cette pâte pendant 3 heures au réfrigérateur.
3- Etalez la pâte sur une épaisseur de 3 mm d'épaisseur et
découpez des formes à l'aide d'un emporte-pièce ou d’un couteau.
4- Beurrez une plaque à gâteaux et disposez-les.
5- Faites cuire pendant 10 minutes thermostat 6 (180°).
6- Servez froid.
7- Régalez-vous !
Margot Weistroffer et Clothilde Salvador, 3ème 2
11
Enquête sur vos loisirs
Pour mieux connaître nos lecteurs, nous avons décidé d’organiser une enquête sur vos loisirs.
Pour participer, vous avez deux possibilités : déposer votre réponse au CDI ou répondre en ligne sur le site
Internet du Collège : http://clg.langevin.free.fr/
1. Qui êtes-vous?
Elève
Professeur
Autre personnel du collège
Extérieur au collège
2. Vous intéressez-vous à ces sports ?
(Entourer la réponse SVP)
Football
Rugby
Handball
Athlétisme
oui
oui
oui
oui
non
non
non
non
5. Parmi ces trois propositions, quel est votre genre
de films favori ?
Comédie
Science-fiction
Aventure
6. Parmi ces quatre styles de musique, quel(s) est
(sont) celui(ceux) que vous écoutez le plus souvent ?
Rap
Rock
Métal
R’n’B
7. Lisez-vous des... (Entourez la réponse SVP)
3. Quelle(s) console(s) de jeux possédezvous ?
BD
Romans
Magazines
Mangas
souvent
souvent
souvent
souvent
parfois
parfois
parfois
parfois
jamais
jamais
jamais
jamais
PS2
Wii
XBOX360
PS3
Aucune
8. Quel article de ce journal avez-vous préféré ?
…………………………………………………………
…………………………………………………………...
9. Enfin, que pensez-vous de ce numéro des « ECHOS
DE LA SAVANE » ?
4. A quel(s) type(s) de jeux vidéo jouezvous ?
Sport
Arcade
Guerre
Plate-forme
Génial
Bon
Médiocre
Pourquoi ?
…………………………………………………………
………………………………………………………….
Merci d’être nombreux à répondre avant le 31 Janvier 2008.
Les résultats de notre enquête seront publiés dans le prochain numéro !
Jacques Martiny--Poncelet et Guillaume Vanotti, 5ème 1
12
GRAND JEU CONCOURS !
RÉUSSIREZ-VOUS À ÊTRE CELUI QUI TROUVE LE PLUS PETIT NOMBRE ?
Dans une grille de 9 cases (3×3), on place une fois et une seule les chiffres de 1 à 9.
Par exemple ainsi :
1 2 3
4 5 6
7 8 9
Ensuite, on effectue le produit de chaque ligne et de chaque colonne :
Pour terminer, on repère le plus grand produit trouvé, (ici 504) le plus petit (ici 6) et on les soustrait.
1
4
7
28
2
5
8
80
3 6
6 120
9 504
162
On obtient la clé de la grille. Pour l'exemple, la clé est 498 (504−6).
Le but de ce concours est d'être celui qui réussit à fournir la grille avec la plus petite clé possible !
A vous de jouer ! (Chaque réponse devra comporter une grille et sa clé.)
LE PALMARÈS ET LES RÉSULTATS SERONT PUBLIÉS DANS LE PROCHAIN NUMÉRO...
VOTRE RÉPONSE EST À DÉPOSER AVANT LE 31 JANVIER 2008 AU CDI.
SIX NOMBRES À PLACER
Placer les nombres de 2 à 7,
de telle sorte que la différence
entre deux nombres directement reliés par un segment soit
toujours strictement plus
grande que 1.
AVEC DES MOTS
De combien de mots différents a-t-on besoin
pour écrire en toutes lettres les nombres de
0 à 69 ?
VOUS TROUVEREZ LA SOLUTION DANS LE
PROCHAIN NUMÉRO...
NOMBRES CROISÉS
VERTICALEMENT
1 Classes participant cette année au parrainage de classe en Inde, au Niger
et au Burkina Faso
2 Médaille de bronze / Nombre qui porte malheur pour certains
3 Le plus grand nombre à un chiffre
4 Année où l’homme a marché sur la lune
HORIZONTALEMENT
A
B
C
D
7×9 / L’unité
Premier nombre impair / Plus grand nombre à 2 chiffres
Différence entre le nombre de semaines dans une année et 1
Département de Marseille / 900 ÷ 100
1 2 3 4
A
B
C
D
VOUS TROUVEREZ LES SOLUTIONS DE CES NOMBRES CROISÉS DANS LE PROCHAIN NUMÉRO...
LE JEU DE LA 4-CULATRICE
Voici une drôle de calculatrice : pour pouvoir appuyer sur la touche = de cette 4-culatrice et qu'elle fournisse
le résultat demandé, il faut auparavant, avoir appuyé une fois exactement sur chacune des touches 4.
Par exemple, on peut lui demander d'effectuer le calcul : 4×4 + 4×4 = et alors elle affiche 32.
Mais si on lui demande d'effectuer 4+4×4, elle ne répondra pas !
A vous de trouver comment lui faire afficher tous les nombres de 0 à 11 !
Cette page de jeux mathématiques a été réalisée par Anaïs Blaise, Morgane Salomon, Célia Thevenin,
Candice Tinnirello de la classe de 5ème 5 et Hélène Marx.
×
13
Anagramme codé
Jeu proposé par Cyriel Corbier, 4ème 2
Chaque symbole correspond à une lettre. Certaines lettres sont déjà décodées dans les deux premiers
tableaux. Trouve le nom d’un professeur du collège dont l’anagramme est proposé à partir des lettres
intruses dans les noms codés.
i
h
o
m
x
s
u
Anagramme du nom
d’un professeur
du collège
e
r
n
j
a
l
p
t
c
d
v
(musique
et lumière)
(chef et
foudre)
(amour et
beauté)
(enfers et
terre)
Chaque mot contient une
lettre intruse qui te permet de reconstituer le
nom d’un professeur du
collège.
(mers et
océans)
(messager)
Tu peux aussi tenter de
déchiffrer la matière du
professeur pour t’aider à
trouver son nom.
(Guerre)
(feu et
forgerons)
MATIERE :
NOM DU PROFESSEUR :
________
TU N’AS TOUJOURS PAS TROUVE … IL FAUDRA ATTENDRE LES RÉSULTATS DANS LE PROCHAIN NUMÉRO !!!
14
ANAGRAMMES
Déchiffre les anagrammes ci-dessous. Une lettre intruse est cachée dans chaque mot ; associe-les et tu
obtiendras le nom d’un professeur du collège, dont la discipline enseignée est en rapport avec le thème
des anagrammes. Les résultats seront publiés dans le prochain numéro.
Anagramme du nom
d’un professeur du
collège
RFUIEDS QA IDUU
__ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __
CI LARELE
__ __ __ __ __ __ __
GABHMEGR
__ __ __ __ __ __ __
ENLI
__ __ __
MJIDLINAROALK
__ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __
THRAASA
__ __ __ __ __ __
Nom du professeur : __ __ __ __ __ __
Matière : __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ GHOEPERAIG
Thème : __ __ __ __ __ __ __ QIAURFE
Jeu proposé par Cyriel Corbier, 4ème 2
Le coin des petites annonces
Cherchons joueur CS 1.6 pour notre équipe rayon-x
Pour nous contacter:
rxt.roxorgamers.com (rubrique recrutement) ou [email protected]
15
Chronique de films
par Ludivine Delrue, 5ème 1
Rush hour 3
Les Simpsons
Genre : comédie, animation
Réalisateur : David Silvermann
Acteurs: Dan Castellanetta, Julie Kavner, Nancy Cartwright, Yeardley Smith
Date de sortie: 25 juillet 2007
Durée: 1h40
Mon résumé :
Tout commence quand Homer pollue le lac de Springfield ;
une agence de protection de la nature décide alors d’enfermer la ville dans un dôme.
Les habitants de Springfield en colère veulent punir les
coupables. Apeurés, les Simpsons vont fuir et partir en
Alaska pour que personne ne les retrouve.
Mon avis :
Je trouve ce film amusant !! Tous les fans des Simpsons
attendaient ce long métrage depuis longtemps.
La meilleure partie est bien sûr la chanson que tout le
monde connaît ou presque :
« Spider Cochon, spider Cochon, il peut marcher au plafond ! Est-ce qu’il peut faire une toile ? Bien sûr que non,
c’est un cochon. Prends garde... Spider Cochon est là ! »
Genre : action, comédie
Réalisateur : Brett Ratner
Acteurs : Jackie Chan, Chris Tucker, Max von Sydow
Date de sortie : 17 octobre 2007
Durée : 1h30
Mon résumé :
Dans quelques heures, l’ambassadeur chinois Han doit
révéler l’identité du chef des Triades, une organisation
criminelle chinoise. Lee (Jackie CHAN) est chargé de le
protéger. Cantonné à la circulation depuis quelque
temps, Carter (Chris TUCKER) apprend par radio que
l’ambassadeur vient de se faire tirer dessus ! Il rejoint
rapidement le lieu de l’accident mais il dérange Lee en
train de poursuivre le tueur. Bien décidé à retrouver son
poste, Carter insiste pour accompagner Lee dans sa recherche. Les indices vont conduire les deux policiers
jusqu’à Paris. En connaissant leur caractère explosif, nul
doute qu’ils ne manqueront pas de mettre la capitale
française sans dessus dessous.
Mon avis :
Ce film est intéressant et amusant dans l’ensemble !
Carter joue vraiment bien son rôle de policier comique !
Lee, lui, est plutôt du genre à être sérieux et trouver ce
qu’il cherche !
Le seul reproche que je pourrais faire est que le scénario
est trop prévisible : on devine ce qui va se passer.
Ma note :
Ma note :
Courrier des lecteurs
Les enfants du CPB de l’Ecole Michel Berger de Mondelange ont lu votre journal (NDLR : le 1er numéro).
Ils ont rédigé un petit compte-rendu :
"Nous avons comparé la taille du journal "Le Républicain Lorrain" et celle des "Echos de la savane". Nous avons comparé les logos des deux journaux. Nous avons aussi expliqué ce que veut dire le titre. Puis la maîtresse nous a lu certains
articles. Théo a super bien aimé l'article des croissants, d'autres enfants aussi. Mathilde a aimé l'article parce que les
collégiens font quelque chose pour aider les enfants du Burkina Faso. Hugo a trouvé que c'était bien que certains donnaient de l'argent sans prendre de croissant. En lisant les articles, nous avons appris plein de choses : nous savions que
les gens étaient pauvres dans certains pays, mais les exemples nous ont marqués : le prix d'un timbre, d'un vélo… le
chemin pour aller à l'école. Nous avons trouvé que c’était bien de faire ce journal et nous avons aimé voir des choses qui
se passaient au collège. »
Les enfants du CP qui sont très gourmands attendent d'être au collège pour pouvoir goûter les croissants, surtout ceux au
chocolat !
Mme REICH, Ecole Michel Berger de Mondelange, 23 mars 2007.
16
Félicitations aux élèves de la classe de 5ème 1 qui ont acheté 42 exemplaires
du journal. Bravo aussi aux 5ème 2 et aux 4ème 2 qui sont aussi sur le podium avec respectivement 31 et 28 exemplaires.
Savane pas plaire : dernière place pour les élèves de 3ème 6 avec seulement 7
journaux achetés ! Petit rappel civique : la vente des journaux est l’une des
sources de financement du FSE et donc des voyages scolaires … largement
destinés aux classes de 3ème !
Appel à témoins
Votre journal « Les Echos de la Savane » Spécial Musiques sort le 18 mars 2008.
Contactez-nous à l’adresse : [email protected] si :
- vous avez aimé un CD ou un concert, faites-nous partager votre coup de cœur.
- vous voulez faire connaître le rap, le rock, le métal ou tout autre style de musique.
- vous participez à la chorale du collège ou vous pratiquez un instrument au Conservatoire de musique
et vous souhaitez témoigner.
Les Echos de la savane
ISSN : 1957-1194
Editeur : FSE
Collège Paul Langevin
2, rue Jean Moulin
57 300 Hagondange
Directeur de la publication :
M. Alain Albrech (Principal)
Rédacteur en chef : Thierry Gillet
Chefs de rubrique : Alieth Feuvrier,
Jasmine Fritsch, Jenny Piorico, Marion
Curé, Hélène Marx, Nadine Munsch,
Peggy Claus, Jackie Martiny et Thierry
Gillet.
Rédacteurs : Margot Weistroffer, Aziza
Azouni, Laetitia Neves, Baillie Maxime,
Lippert Bryan, Mosser Loïc, Delrue
Ludivine, Jacques Martiny--Poncelet,
Guillaume Vanotti, Cyriel Corbier,
Alexia Thirion, Mollie Cella, Sophie
Cheikh, Clothilde Salvador, Anaïs
Blaise, Morgane Salomon, Celia Thevenin et Candice Tinnirello.
Maquette : Marie Humblot et T. Gillet
Logo : Dimitri Bettini
Trésorier : Pierre-Olivier Leroy.
Imprimerie spéciale.
Tirage : 600 exemplaires
Courrier des lecteurs :
[email protected]
11, Rue de la Gare 57302 – HAGONDANGE CEDEX