Compte-rendu de la réunion publique - Ville de Saint-Michel-sur-Orge

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Compte-rendu de la réunion publique - Ville de Saint-Michel-sur-Orge
Compte-rendu de la réunion publique
du Conseil du Quartier N°3 : SABLONS – PICASSO
du 03 avril 2012
ORDRE DU JOUR :
-
Compte-rendu du dernier conseil de quartier.
Information sur les CEM (champs électromagnétiques).
Questions diverses
Renouvellement du bureau
Etaient présents :
Invité(s) :
André Bonin, ingénieur du son, de l'association "Robin des toits", en remplacement de
Marc Cendrier, fondateur, excusé
Hélène Danicourt, électro-sensible,
Martine Vincent, électro-sensible
Élu(s) :
Aucun - L'élu référent nous avait dit ne souhaiter participer à aucune réunion publique
durant la période électorale
Pour le bureau du CQ3 :
Mmes Buil, Mabit, Bobet
MM. Housset, Naudin et Seveno
Riverains : environ 30 personnes.
Mme Mabit fait brièvement le point sur l'évolution des problèmes soulevés lors de la
dernière réunion publique. Constat du statu quo (rien n'a bougé). Nos courriels restent
sans réponse. Madame Mabit lit le courriel de M. Delpic nous faisant part de son souhait
d'observer une certaine réserve durant la période électorale.
Nous enchaînons donc directement sur le sujet central de la réunion : l'information sur
les champs électromagnétiques. Plusieurs personnes électro-sensibles sont venues nous
apporter leurs témoignages.
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Mme Buil nous présente brièvement le problème de la pollution par les ondes
électromagnétiques qui nous entourent et dont nous n'avons le plus souvent pas
conscience. Ces rayonnements proviennent, entre autres, des antennes relais et des
téléphones portables, mais aussi des fours micro-ondes (qui, chacun peut en faire le test,
sont rarement parfaitement étanches, même neufs), des "boxes" wifi, et aussi des
téléphones fixes sans fil (DECT), dont la portée est généralement d'environ 300m.
Quelles sont les conséquences de cette pollution et comment devient-on Électro
HyperSensible ?
Témoignages
Martine nous explique ses dermatoses liées directement au portable, ses problèmes de
concentration et de mémoire, son intolérance au bruit (hyperacousie) et ses acouphènes
qui, d'après les médecins, sont probablement dus au bruit ambiant.
En vacances et au calme (c’est-à-dire sans champs électromagnétiques), elle n'a plus
d'acouphènes. C'est ainsi qu'elle a progressivement réalisé qu'elle était EHS. Aujourd'hui,
elle ne supporte plus ni les hautes fréquences (wifi), ni les basses (électricité). Elle ne
peut plus travailler et a de grandes difficultés à avoir une vie sociale.
Hélène souffre de troubles du sommeil, de problèmes circulatoires et d'une sensation
permanente d'épuisement. Là encore, c'est en changeant d'environnement au moment
des vacances qu'elle a constaté que les phénomènes disparaissaient. Pour tenter de se
protéger, elle a repeint les murs de son appartement avec des peintures protectrices
(utilisées par l'armée allemande pour protéger ses données). Mais cela n'a pas suffi et
elle a dû quitter son appartement, qu'elle s'est résolue à vendre après un an de vie
nomade. Toute vie sociale est difficile, car les gens ne comprennent pas. Pour elle, le pire,
c'est le DECT (téléphone fixe sans fil), dont la portée est de 300m, et les transports
représentent un enfer (concentration d'appareils sans fil dont les effets sont accrus par
le déplacement).
Bernard ingénieur informatique, formation logiciels/dépannage. C'est en 2006, en
activant pour la 1ère fois une clé 3G, qu'il a repéré son symptôme : déséquilibres,
pincement (douleurs crâniennes). Les réactions sont instantanées et disparaissent dès
que la source s'éloigne. Après plusieurs arrêts maladie, un médecin spécialisé en
pathologie professionnelle lui indique qu'il était au courant de cette maladie, qu'il n'y a
pas de traitement et qu'il ne faut pas affoler les populations.
La technique
M. Bonin nous explique que les technologies sont très différentes. Le pire, c'est
probablement le numérique, car il s'accompagne d'un scintillement qui perturbe
l'organisme humain et son fonctionnement.
Sur certains téléphones fixes sans fil, une fonction (Eco DECT) permet d'arrêter
l'émission quand l'appareil n'est pas utilisé.
Wifi : la fréquence est de 2,450 GHz, comme les micro-ondes. Sur les boxes, la wifi est
activée par défaut. Cela crée en fait un double réseau et c'est le réseau communautaire
qui permet aux opérateurs d'utiliser les réseaux utilisateurs.
Penser à désactiver la wifi et revenir chaque fois que possible au filaire. D'autant plus
que la wifi n'est pas du tout sécurisée.
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Les adaptateurs CPL (courant porteur en ligne) : ils sont une alternative au wifi et
permettent de connecter des ordinateurs ou des boxes via le réseau électrique.
Problème : leurs câbles ne sont pas blindés, ils diffusent puissamment et partout (y
compris chez les voisins).
Wimax : c'est la "super wifi". Plus de 3GHz; rayonnement sur 50 km. Fonctionne très mal.
Bluetooth : 2,4 GHz -wifi de proximité moins puissant.
Babyphones : 10 volts/mètre (Depuis mai 2011, l'Union Européenne recommande de
limiter à 0,6 volt/mètre l'exposition d'un être humain aux ondes).
Mais il ne faut pas oublier les compteurs "intelligents" ERDF/GDF/Lyonnaise des eaux,
ou encore les lampes fluocompactes (fort rayonnement). Leur préférer des halogènes
sans transfo.
Quels sont les risques ?
Il n'y a pas de pathologie spécifique, car les champs magnétiques favorisent certaines
maladies, mais des risques ont cependant été identifiés :
a) rupture de la barrière hématoencéphalique qui protège notre système nerveux
central, ce qui favorise le développement de maladies neurodégénératives de
type Alzheimer ou Parkinson
b) perturbation de la mélatonine (hormone qui favorise le sommeil et agit
positivement sur le système immunitaire).
c) épilepsie
d) cancers : 1500 études scientifiques depuis 2007 prouvent que l'exposition aux
champs magnétiques est dangereuse
e) effet Frey (bourdonnements dus à l'audition des micro-ondes pulsées)
Aspect politique/législatif
Les premiers symptômes sont apparus avec les radars en 1942, et le syndrome des
micro-ondes a été identifié pour la première fois par les Russes en 1960.
Depuis les années 2000, les symptômes sont constatés au niveau mondial.

En septembre 2007, l’Agence européenne de l’environnement, a averti que la
technologie du téléphone portable « pourrait mener à une crise sanitaire
similaire à celle provoquée par l’amiante, le tabac, et le plomb dans le
pétrole. »
 La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle 2, dans ses articles 183184, stipule, entre autres, que :
"Les terminaux radioélectriques destinés à être connectés à un réseau ouvert au
public pour la fourniture du service de téléphonie ne peuvent être
commercialisés sans un accessoire permettant de limiter l'exposition de la tête
aux émissions radioélectriques lors des communications. "
"Dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l'utilisation
durant toute activité d'enseignement et dans les lieux prévus par le règlement
intérieur, par un élève, d'un téléphone mobile est interdite."
"La distribution à titre onéreux ou gratuit d'objets contenant un équipement
radioélectrique dont l'usage est spécifiquement dédié aux enfants de moins de six
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ans peut être interdite par arrêté du ministre chargé de la santé, afin de limiter
l'exposition excessive des enfants."
"Toute publicité, quel qu'en soit le moyen ou le support, ayant pour but direct de
promouvoir la vente, la mise à disposition, l'utilisation ou l'usage d'un téléphone
mobile par des enfants de moins de quatorze ans est interdite."
"Pour tout appareil de téléphonie mobile proposé à la vente sur le territoire
national, le débit d'absorption spécifique (ou DAS) est indiqué de façon lisible et
en français. "
 Grenelle des ondes à l'initiative de Nathalie Kosciusko-Morizet.
 Le Conseil de l'Europe reconnaît l'effet nocif des ondes électromagnétiques sur la
santé publique. Il préconise le retour au filaire et propose de fixer de la limite à
0,6 volt/mètre (0,2 volt/mètre à terme). Cette limite est actuellement à 41
volts/mètre, soit le seuil létal.
Il propose également une information générale de la population par des mesures
permanentes.
 En 2011, l'OMS a classé les champs électromagnétiques dans la catégorie 2B,
potentiellement cancérogènes.
Assurances
Depuis 1990, les assurances ont cessé de couvrir les risques liés à l'amiante. C'est la
même chose depuis 2000 pour les champs électromagnétiques. En dépit de demandes
répétées, les industriels refusent résolument de communiquer leurs polices
d'assurances.
Quelques résultats commencent néanmoins à être obtenus : ainsi, à Tassin-la-demi-lune,
Bouygues a été condamné en 2009 à démonter une antenne-relais pour trouble anormal
du voisinage.
Que peut-on faire ?
 Commencer par limiter les sources chez soi afin de limiter autant que faire se
peut l'effet de cumul Portables + 3G + antennes relais + micro-ondes. (Rappelons
qu'un DECT émet sur 300m, la wifi sur 50m).
 Si l'on achète un portable, choisir le débit d'absorption spécifique (ou DAS) le
plus faible possible (il doit obligatoirement être affiché sur l'appareil).
 Demander à ce que des mesures indépendantes soient effectuées dans les lieux
publics et que le principe de précaution soit observé.
 Pour les personnes électrosensibles, demander des "zones blanches" (non
desservies par les réseaux) afin qu'elles puissent se reposer.
 Faire du "lobbying" avec les associations auprès des scientifiques et des
politiques.
 Faire pression auprès des opérateurs pour qu'ils abaissent le seuil d'émission de
leurs antennes-relais.
 Diffuser l'information.
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Quelques sources auprès desquelles vous obtiendrez plus de renseignements :
ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse)
CRIREM (Centre de Recherche et d'Information Indépendant sur les Rayonnements
ÉlectroMagnétiques)
Electrosmog.info
Next-up
Robin des Toits
Une Terre pour les EHS
Questions diverses
Pas de questions diverses
Clôture de la réunion
La réunion se termine autour du pot de l'amitié.
Rédigé par Anne Bobet pour le bureau bénévole du C.Q. N°3 Sablons – Picasso
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Tableau récapitulatif des demandes du CQ3
Demande
Date
Réponse
Statut
Suppression de la ligne blanche continue à l'angle
Berthier/La Fontaine qui prête à confusion pour la
priorité à droite.
+/- 1 an
OK
fait
Réfection des caniveaux détruits/mal refaits suite
aux travaux
+/- 2 ans
OK
en attente
Réfection des trottoirs rues Berthier, Gal de Gaulle,
allée Picasso, entre autres.
+/- 1 ans
OK
en attente
Marquage au sol d'un emplacement handicapé au
74 rue La Fontaine
+/- 2 ans
OK
en attente
Remplacement des avaloirs mal dimensionnés
+/- 2 ans
à voir
en attente
Matérialisation du stationnement au sol rue La
Fontaine
+/- 1 an
OK
en attente
Modification de l'implantation des places de
stationnement rue Emile Berthier/ Déplacement de
l'îlot qui se trouve au niveau du n°18
+/- 6 mois
OK
en attente
Réfection du trottoir au niveau du 110 rue du Gal
de Gaulle (bouche en saillie risque de chute)
+/- 3 mois
Remise en place des poteaux de sécurisation
piétons du trottoir à l'angle Berthier/Picasso en
direction de Ste Geneviève
+/- 1 an
Suppression de la ligne blanche discontinue à
l'angle Berthier/La Fontaine qui prête à confusion
pour la priorité à droite.
25.11.11
fait
en attente
OK
fait
6