hetomesnil - Musée de la Vie Agricole

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hetomesnil - Musée de la Vie Agricole
HETOMESNIL
Hestomesnil - Le Haut Mmesnil au XVIIe siècle
- Hétomesnil - Hestomesnel - Hétomesnil
Le territoire d’H•tomesnil forme une plaine
d•pourvue d’eau courante. Des plantations
•lev•es entourent le village. Les rues sont
larges mais
n•glig•es.
La plupart des
maisons sont couvertes en chaumes et mal
construites (en 1833)
E DOMAINE d’H•tomesnil appartenait ‚ monsieur de Barentin, chancelier de France, qui
le vendit en 1786 ‚ monsieur Vasselle. Les abbayes de Saint-Paul et Saint-Symphorien
avaient aussi des propri•t•s consid•rables sur la commune. L’abb• de Saint-Symphorien (‚
Beauvais) avait le patronage de la cure qui d•pendait trƒs anciennement de la paroisse de Lihus.
L
Le domaine d’H•tomesnil appartenait anciennement ‚ Marie de Pisseleu, dame dudit lieu, laquelle
porta cette terre dans la maison de Mailly par son mariage avec Hutin de Mailly, seigneur
d’Auchy et autres lieux. Ce domaine consiste en une ferme avec terres labourables et un bois
appel• le bois Hareng. Il est lou• avant 1726 ‚ Claude Maillart, receveur d’H•tomesnil et de
Bonneuil ; lequel d•cƒde le 23 f•vrier 1726 et est inhum• dans la chapelle Madeleine.
Le 11 avril 1726, mariage de Charles Leroux,
fils de ma„tre Jean Leroux, receveur de Rieux, et
de Charlotte Courtier, avec Marie-Elisabeth
Maillart, fille de feu ma„tre Claude Maillart,
vivant receveur dudit H•tomesnil, et de
demoiselle Marie-Madeleine Benault. Celle-ci
d•cƒde le 29 juillet 1732. Elle sera inhum•e
dans la chapelle de la Madeleine, prƒs de son
mari. Elle •tait …g•e de 53 ans environ.
Charles Leroux et Marie-Elisabeth Maillart
Le logis avec ses grilles
1
auront plusieurs enfants, dont une
fille qui sera inhum•e le 10 mai
1726, dans la nef de l’•glise
d’H•tomesnil aprƒs son bapt†me la
maison, par la sage-femme de
Conteville, en pr•sence de son pƒre
et de ses parents.
Vers 1780, monsieur de Barentin,
propri•taire de ladite ferme, vend. Il
possƒde aussi le domaine de
Francastel, dont Gaston Vasselle est
fermier et receveur.
L’ancienne ferme - faˆade principale
Monsieur de Barentin d•sire reconstruire son ch…teau ‚ Hardivillers, prƒs Breteuil.
Le domaine est vendu le 27 juillet 1784 ‚ Paris, devant ma„tre Boulard, ‚ Gaston Vasselle et
Barbe Budin son •pouse, puis au chanoine Vasselle, chanoine de Mell, frƒre de Gaston Vasselle
Gaston Vasselle est aussi receveur de l’abbaye de Chaalis pour les fermes de Troussure ‚ SaintEusoye et de l’abbaye de Rotangy, o‡ il demeure.
Lors du grand incendie de Crƒvecoeur, Gaston Vasselle est charg• par le gouvernement de
r•pertorier les bois qui seraient susceptibles d’†tre coup•s dans les ci-devant biens d’abbayes
proches de Crƒvecoeur. Il faut aussi de l’expertise agricole lors des •tats des lieux des biens
nationaux, pour la reconstruction de Crƒvecoeur. C’est lui qui va introduire la culture des prairies
artificielles (trƒfle et luzerne) dans la r•gion avec Jean-Franˆois L•v†que de Catheux.
Ils auront six enfants. Vasselle d•cƒde pendant la R•volution. La ferme appartient alors ‚ la veuve
Vasselle, n•e Barbe Budin, demeurant ‚ Rotangy, laquelle loue le 28 germinal an VIII, devant
ma„tre Hucher, notaire ‚ Breteuil, la ferme d’H•tomesnil ‚ Honor• Vasselle, son fils, pour 3 600
francs de fermage annuel, pour neuf ann•es.
Honor• Vasselle rachƒte des terres ‚ H•tomesnil pendant tout le d•but du XIXe siƒcle, avec sa
femme Marie Jeanne Dod•. Ils en louent d’autres, agrandissant le domaine. Le 7 flor•al an VI, ils
achƒtent aux h•ritiers Fricamp le moulin de la Grippe ‚ H•tomesnil (des meules de moulin sont
encore aujourd’hui dans la cour devant la maison, peut-†tre celles du moulin de la Grippe).
Le 8 avril 1817, on d•cide de partager la ferme. Devant ma„tre Leverre, notaire ‚ Crƒvecoeur.
Furent pr•sents :
1€) monsieur Louis Honor• Vasselle, propri•taire ‚ H•tomesnil, agissant en sa qualit•
d’h•ritier pour un sixi„me de monsieur Louis Gaston Vasselle, son p„re, qui •tait
autrefois propri•taire des trois quarts de la ferme d’H•tomesnil et comme •tant aux
droits de messieurs Pierre Alexandre et Antoine Fran…ois Gaston Vasselle, ses fr„res ;
2€) monsieur Michel Carpentier, cultivateur ‚ Lihus et dame Victoire Sophie Vasselle,
sa femme ;
2
3€) monsieur Pierre Fran…ois Dod•, cultivateur au Plouy-Saint-Lucien, commune du
Thil ; monsieur Marie Honor• Dod•, gar…on majeur, demeurant ‚ Rieux, commune de
Till• ; monsieur Guillaume Floury, cultivateur ‚ la ferme de l’H†tel-Dieu, commune du
Thil, et dame Jos•phine Rosalie Dod•, sa femme. Lesdits Dod• ‚ la repr•sentation de
dame Marie-Claire F•licit• Vasselle, leur m„re ;
4€) monsieur Eloi Gaston Vivien, cultivateur ‚ Bonni„res ; monsieur Pierre Dod•,
cultivateur ‚ Rieux-Till• et dame F•licit• Vivien, sa femme ; monsieur Prosper Alexis
Leroy, cultivateur ‚ Till• et dame Sophie Vivien ;
5€) monsieur Louis Boudin, juge de paix ‚ Velennes, au nom et comme •tant au droit
par acquisition du sieur Piault qui avait acquis du sieur Louis Antoine El•onor
Vasselle et de ladite Budin, sa m„re
.
Louis Gaston Vasselle est mort il y a vingt
cinq ans. Il •tait propri•taire des trois
quarts du corps de ferme d’H•tomesnil et
du surplus du domaine corporel dudit
H•tomesnil et ladite dame Barbe Budin
•tait propri•taire de l’autre quart du corps
de ferme et du domaine, le tout par
l’acquisition qui en fut faite par lesdits
sieur et dame Vasselle et l’abb• Vasselle,
chanoine de Mello, mort avant ledit sieur
Vasselle, dont ce dernier s’est trouv•
h•ritier de monseigneur de Barentin, garde
des sceaux, devant ma„tre Boulard, notaire
‚ Paris, le 27 juillet 1784.
La mare du Courroy et la route de Conteville
Le corps de ferme n’est pas partageable ; il consiste en maison et b…timent d’exploitation, cours,
enclos et jardin y tenant, sis ‚ H•tomesnil devant la place et contenant 6 hectares, 10 ares (12
arpents, 20 verges), joignant d’un c‰t• ‚ la rue et au chemin qui conduit ‚ Rieux, d’autre c‰t• au
sieur Gratien et aux terres labourables, dont l’enclos est s•par• par une haie vive de l’essence du
fond, d’un bout au tour de ville, et d’autre bout au chemin d’Ovillers.
Le corps de ferme a donc •t• vendu au plus disant des h•ritiers :
1Š) - Carpentier : 19 000 francs ;
2Š) - Louis Honor• Vasselle : 21 000 francs ;
3Š) - Dod• pƒre : 21 300 francs ;
4Š) - Carpentier : 22 000 francs ;
5Š) - Louis Honor• Vasselle : 23 000 francs, adjug• ‚ lui.
Les terres ensuite sont partag•es en lots.
Louis Honor• Vasselle devient propri•taire de la ferme. Il est juge de paix du canton de Marseille
et membre du conseil d’agriculture de l’Oise en 1866. Il a son fils, Louis Honor• Vasselle, n• ‚ La
Houssoye en 1804, car en plus d’H•tomesnil, M. et Mme Vasselle cultivaient ‚ cette •poque la
ferme de La Houssoye, appartenant ‚ Chr•tien, de Lihus.
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Le jeune Vasselle est confi• au cur•-doyen
Couvreur, de Crƒvecoeur, au collƒge de
Beauvais, vers 1822. En 1852, Vasselle
d•cide d’abattre une vieille ferme qui •tait une
ferme ‚ pans de bois, couverte en chaume
pour en construire une nouvelle, du plus grand
modernisme, tout en briques avec •l•ments en
pierres. Il fit, para„t-il, de gros emprunts pour
r•aliser son r†ve d’une ferme •cole.
De 1854 jusqu’‚ sa mort en 1875, il est maire
d’H•tomesnil. En 1873 il se retire ‚ La
Houssoye et confie la gestion de sa ferme ‚ un
Marnais de 29 ans, Ange Th•odule Coutrot.
Les nouveaux b…timents de la ferme-•cole
Louis Gaston Vasselle, toujours c•libataire, d•cƒde en 1875.
La ferme d’H•tomesnil est un modƒle d’architecture agricole du Second Empire en Picardie. Son site
organise •curie, •tables et bergeries autour d’une cour, avec au centre une mare aliment•e par une
s•rie de canalisations qui r•cupƒrent les eaux des toits. Le premier •tage des b…timents ‚ charpentes
en ch†ne est destin• au stockage des r•coltes. Des ouvertures sont plac•es judicieusement pour
permettre la distribution par l’int•rieur du fourrage aux b†tes. La maison qui ressemble plus ‚ un petit
ch…teau combine confort et accueil. Elle est accompagn•e ‚ l’arriƒre d’un parc avec magnolia,
rhododendrons, s•quoia, h†tre pourpre et d’un potager clos de murs en briques. Les all•es sont
long•es de haies de buis taill•.
La ferrme est transform•e en ferme •cole pour la formation des bergers. On construit alors un dortoir
derriƒre les b…timents.
Entr•e de la ferme-•cole prise de la place
Elle est vendue vers les ann•es 1880 ‚
monsieur Dansette, d•put• d’Armentiƒres,
dans le Nord. Aprƒs le d•cƒs de celui-ci, elle
est vendue par ses quatre enfants, en
septembre 1922, ‚ monsieur Ren• Vernaelde
qui la fait exploiter par son fils Maurice
Vernaelde, en 1924. Elle passe ensuite aprƒs
1945 ‚ son premier fils, Claude Vernaelde,
puis ‚ son deuxiƒme fils Jean Vernaelde et
derniƒrement au fils de ce dernier, Franˆois
Vernaelde, qui avec sa femme MarieChristine Vernaelde l’exploitent aujourd’hui.
Elle est arriv•e jusqu’‚ nous dans un •tat de conservation exceptionnelle gr…ce au bon entretien
r•alis• par la famille Vernaelde.
Les b…timents du fond abritent le conservatoire de la vie agricole et rurale qui a f†t• ses 20 ans
d’existence le 9 septembre 2007.
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HISTOIRE DE L’ACHAT
DE LA FERME D’HETOMESNIL
EN 1922
(Ecrit en f•vrier 1973 par monsieur Vernaelde)
Mon p‚re •tait abonn• au “Progr€s de la Somme”, „ Amiens. J’y avais lu :
“Dans l’Oise, une ferme „ vendre, 157 hectares, lou•e 12 000 francs l’an, charges en plus.
S’adresser „ ma…tre Caulier, notaire „ Cassel.
Mon p‚re avait un ami, Albert Groysillier, cultivateur „ Saint-Pol-sur-Mer, qui s’est offert de nous y
conduire. Il avait une torp•do. Mais, apr‚s Amiens, mon p‚re voulait faire demi-tour. Il disait : c’est le
d•sert par ici. On lui a dit : on est en route, maintenant, et nous sommes arriv•s „ H•tomesnil, le
troisi‚me mardi de juillet 1922. Le dimanche avant, c’•tait la f†te du village. C’est Fernand Coutrot qui
nous a re‡u. Visite de la ferme imposante par sa construction mais en triste •tat, puis visite des terres.
Il nous a fait voir des petites parcelles : vall•e des Moines, chemin Blanc, chemin de Choqueuse... Et
non les grandes pi‚ces au chemin de Rieux.
Cela ne faisait pas les 157 hectares et nous avons demand• „ l’instituteur de l’•poque, monsieur Lebel,
de dresser le plan des terres, coˆt : 50 francs. En aoˆt, nous sommes revenus en voiture avec le plan
pour reconna…tre les terres. Nous avions emmen• une b†che pour creuser un trou au chemin des Rieux
Car Coutrot avait dit que les terres ne valaient rien. Nous les avons fait analyser : argilo-calcaire. Un
charretier „ Gratien, qui coupait du bl• pr‚s du bois du Fay nous a dit : “c’est une bonne ferme mais
Coutrot voulait l’acheter pour une belle chanson”.
Cette ferme •tait „ vendre pour permettre aux enfants de Dansette, d’Armenti‚res, d•c•d•, de sortir de
l’indivision : s’adresser au notaire cit• plus haut.
Par la suite, Gratien et Dubos nous avaient dit : “si on avait su cela, nous l’aurions achet„”. Mais ils ne
voulaient pas contrarier Coutrot qui avait l’avantage d’†tre sur les terres.
Puis, en septembre, nous sommes retourn•s „ H•tomesnil, avec le notaire cette fois, pour annoncer „
Coutrot que la ferme •tait vendue... Quelle d•ception pour eux. Coˆt : 300 000 francs, avec les frais :
318 000 francs, titre en main avec 15 000 francs de dommages de guerre pour avoir log• de la troupe
en 1914-1918, ferme libre „ la vente. Le p‚re Coutrot (Th•odule) venait de la Haute-Marne, en 1872,
quand il a repris cette ferme. Fernand Coutrot l’a reprise „ son p‚re en 1920. Il s’•tait mari•, il avait
alors 42 ans, et un bail de 3, 6, 9. En 1920, il avait •t• gr†l• „ 100 %. Coutrot n’avait pas d’argent pour
acheter cette ferme.
A l’•poque il •tait mari• ; il avait ses deux bacs, ing•nieur agronome, mais il ne travaillait pas beaucoup.
Il avait un stagiaire nomm• Tardieu qui, plus tard, a repris sa ferme „ Cempuis, o‰ il avait repris une
ferme de famille (Les Coutrot sont rest•s 50 ans dans la ferme). Il disait “Vernaelde ne va pas tenir le
coup, il cultive sans fumier, s€me de l’engrais et je retournerai … H„tomesnil”.
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Fernand Coutrot avait 30 vaches ‚ lait, 600
moutons, 5 attel•es de 4 chevaux, 6 poulains de 18
mois et 3 chevaux de voiture.
Le contrat de vente est du 12 octobre 1922,
paiement comptant. Cette ferme devait †tre libre
pour le 15 avril 1924. Il a d‹ faire vente de tout le
cheptel et du mat•riel pendant deux jours, les 6 et
15 avril 1924. La ferme •tait vide.
L’ancienne ferme-•cole
Coutrot couchait dans une alc‰ve install•e dans le bureau. Tous les mois, mon pƒre m’envoyait ‚ H•tomesnil
pour conna„tre les terres, me mettre au courant de la faˆon de cultier. J’&I log• chez madame Demachy
(aujourd’hui Lepan), puis, ‚ Crƒvecoeur, ‚ l’h‰tel du Commerce (par la suite Lafollet). Crƒvecoeur H•tomesnil, faire le chemin ‚ pied. Coutrot •tait furieuxde devoir quitter la ferme. Une seule fois il m’a invit•
‚ d•jeuner dans la salle ‚ manger, car eux mangeaient dans la cuisine, mais la maison •tait mal entretenue.
Marie-Th•rƒse est venue plusieurs fois pour nettoyer. Nous avons log• de juillet 1923 (notre mariage) chez
Dubos jusqu’au 15 avril 1924 et ensuite prendre possession de la ferme. Le 27 avril, nous pendions la
cr•maillƒre et invitions Gratien et Dubos.
Expertise de la ferme aprƒs le 15 avril : cloche, f‹ts de cidre... J’ai d‹ payer 9 000 francs d’expert : haies mal
entretenues, chiendents, luzerne que j’ai d‹ reprendre, Coutrot n’avait jamais fait aucune r•paration. J’ai d‹
par la suite en faire tous les frais. Le tout ‚ ma charge, sauf les portes ‚ coulisses que mon pƒre a pay•es...
Vo‹tes effondr•es, portes ‚ r•parer...
Mon pƒre a vendu trois piƒces de terre au bout de la route de Catheux pour aller ‚ La Houssoye. Il disait que
c’•tait trop loin pour aller cultiver, soit 9 ha 90 ares de terres vendues ‚ Joly et Ricard, ‚ La Houssoye. Soit
environ 10 000 francs.
Il ne me restait plus que 148 hectares environ. Mon pƒre a vendu aussi environ 300 arbres le long du chemin
de Grandvilliers, dans le grand herbage et 27 noyers ‚ monsieur Demachy pour 30 000 francs. Emile Blin
travaillait, et s’est charg• de l’abattage.
Les ouvriers mangeaient dans le r•fectoire. Il y a
encore les bancs. La femme de Ren• Blin •tait
bonne chez Coutrot en 1922, puis aprƒs leur
mariage, ils travaillaient chez Coutrot.
Il y avait aussi ‚ la ferme un poulailler roulant
(vendu 500 francs), que Coutrot mettait dans les
champs aprƒs la moisson, avec toutes ses poules,
pour qu’elles mandent les grains perdus ; ce
poulailler servait •galement d’abri au berger. Les
charretiers couchaient dans l’•curie. Le matin ‚ 4h,
Coutrot se levait au r•veil, puis se recouchait.
Le pigeonnier
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Les parents de Fernand Coutrot se sont retir•s en 1920,
et ont v•cu dans le presbytƒre. Ils sont enterr•s ‚
Cempuis.
Le propri•taire de la ferme avait d’abord demand•
600 000 francs ‚ Coutrot pour cette ferme qu’il voulait
vendre. Sans r•ponse de sa part, il mit cette ferme en
vente chez le notaire de Cassel;
Eric Tribout
SOURCES
- Renseignements fournis par M. et Mme Vernaelde
-
Archives notariales ‚ Beauvais. S•rie E - Etude de Crƒvecoeur
S•rie Q - Vente des biens nationaux - S•rie L. Dossier Barentin
Etat civil d’H•tomesnil
Pr•cis statistiques de l’Oise, 1833
Canton de Marseille-en-Beauvaisis
L’anienne ferme-•cole
aujourd’hui
- Les cartes postales anciennes - collection de M. Eric Tribout
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