Comment collectionner, comment exposer

Transcription

Comment collectionner, comment exposer
COMMENT
COLLECTIONNER
COMMENT
EXPOSER
Sommaire
Les différents types de collections..................................................................2
Le barème des récompenses...........................................................................3
L'élaboration d'une collection.........................................................................3
La spécialisation.............................................................................................4
Le sujet :................................................................................................4
Le mode de collection :.........................................................................4
L'accumulation................................................................................................5
La recherche des documents :...............................................................5
Les pièces à rechercher :.......................................................................5
La structuration...............................................................................................6
La présentation................................................................................................7
Le papier :..............................................................................................7
La constitution des pages :....................................................................7
La mise en place des documents :.........................................................8
Que doit-on montrer :............................................................................8
L’aspect final :.......................................................................................9
Volume de la présentation :...................................................................9
La compétition ou pas ?................................................................................10
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Les différents types de collections
● Aérophilatélie,
● Astrophilatélie,
● 1 cadre,
● Ouverte,
● Entiers postaux,
● Philatélie fiscale,
● Histoire postale,
● Collection libre,
● Marcophilie (*),
● Maximaphilie,
● Philatélie polaire,
● Thématique,
● Traditionnelle,
● Traditionnelle moderne,
● et la dernière venue : La carte postale.
(*)La marcophilie :
Indispensable complément de la philatélie et de l'histoire postale, c'est l'étude de toutes
les marques d'origine postale (ou télégraphique) qui peuvent figurer sur une lettre ou, plus
généralement, un objet postal ou un télégramme.
Elle s'intéresse donc en particulier :
–
–
–
–
–
–
–
à l'histoire postale,
et à l'histoire des télécommunications,
aux tarifs,
à l'acheminement du courrier et des télégrammes,
aux entiers postaux,
aux articles d'argent,
aux oblitérations.
et aussi :
– aux postes française et étrangères,
– aux postes ferroviaires, militaires, aériennes,
– aux postes maritimes, navales, etc.
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Le barème des récompenses
Départemental
e
Régionale
Nationale
Internationale
Diplôme
40
45
50
50
Bronze
50
55
60
60
Bronze argenté
55
60
65
65
Argent
60
65
70
70
Grand Argent
65
70
75
75
Vermeil
75
80
80
Grand vermeil
80
85
85
90
90
Or
Seuil de passage au niveau supérieur.
L'élaboration d'une collection
Elle se décompose en quatre phases principales :
●
Phase 1 : la spécialisation,
●
Phase 2 : l'accumulation,
●
Phase 3 : la structuration,
●
Phase 4 : la présentation.
Page 3
La spécialisation
Il s’agit de trouver le sujet à collectionner.
Cette recherche va devoir se faire en deux temps :
● Le sujet proprement dit,
● le mode de collection.
Le sujet :
Toute la difficulté réside dans le choix d’un thème dans lequel les objets philatéliques
soient suffisamment abondants, mais dont on puisse faire le tour relativement facilement.
Il peut s’agir :
– d’un pays, ( L’Irlande, les T.A.A.F., etc.),
– d’un type de timbre, ( La Marianne de Gandon, etc.),
– d’une période d’émission, ( Les Timbres de la Libération, etc.),
– d’une utilisation, ( les lettres surtaxées, etc.),
– d’un acheminement, (la liaison Latécoère, etc.),
– d’un événement, ( la croisière Balboa, etc.),
– d’un thème, ( la radio, les fleurs, etc.),
– Etc.
La liste n’est pas exhaustive et l’imagination des philatélistes, sans limite !
Mais attention de ne pas tomber dans le piège du sujet fleuve, car au bout d’un moment
on ne sait plus quoi garder.
Le mode de collection :
Une fois le sujet choisi, la collection va s’inscrire dans une des catégories citées avec la
possibilité d’y apporter les variantes imposées par les documents possédés.
Variantes :
– Les recommandés chargés de 1910 à 1914,
– Les changements de tarif Marianne de Gandon,
– Les fleurs auto-fertiles de Guyane,
– Les timbres perforés à sujet,
– Les variétés de carnets du type Liberté,
– Etc.
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L'accumulation
Une fois le sujet choisi commence alors la partie la plus exaltante ( à mon avis).
La recherche des documents :
Cette recherche ne doit pas être faite au hasard, quoique, quelquefois il fasse bien les
choses, dit-on.
La documentation existante :
– La bibliothèque du club,
– Les catalogues Y-T, Céres, Michel, etc.,
– La Presse parue (et archivée),
– Le bouche-à-oreille,
– Les négociants lors des expositions,
– Les sites spécialisés sur Internet : Delcampe, E-Bay, etc.
Les pièces à rechercher :
Elles dépendent bien évidemment du type de collection entrepris. Cependant on peut
dresser une liste des pièces que l’on devra s’attacher à chercher afin de voir dans quelle
mesure elles correspondent au sujet.
Tout d’abord, bien sûr :
– Les Timbres ( Neufs ou oblitérés, la polémique est vive!),
– Les Bloc-Feuillets,
– Les Bandes avec vignette,
– Les lettres,
– Dans la mesure où le cachet de la Poste apporte un plus au sujet,
– Les flammes et cachets,
– Les télégrammes,
– Les reçus de mandat-carte,
– Les cartes-Maximum,
– Les Entiers postaux.
Et, selon le type de collection choisie, les cartes postales, coupures de journaux, objets
pouvant entrer dans le cadre : dentelle, bague de cigare, boîte d’allumettes, dessous de café,
etc.
Avec tout ça, on va se trouver devant une pléthore d’objets à classer et trier qui nous
conduit tout naturellement au chapitre suivant : la structuration.
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La structuration
Dés que l’on va avoir collecté un bon nombre de pièces diverses, il faut les trier, les
agencer par idées maîtresses pour former les différents chapitres et voire paragraphes de la
présentation.
Cela conduit tout naturellement à dresser un : PLAN DE LA COLLECTION.
Ce plan s’appuie sur une ligne directrice, l’idée générale, qui d’ailleurs donne bien
souvent son titre à la collection.
Selon le type de collection choisi, le plan peut être différent, mais il est nécessaire pour
ordonner les objets trouvés, les mettre en valeur selon leur intérêt philatélique ou thématique
ou autre.
– Une Idée directrice,
– Un Titre,
– Des Chapitres,
– Des Sous-Chapitres,
– Des Paragraphes.
Ce travail étant effectué, reprendre les objets accumulés et les répartir dans les chapitres
du plan. Pour cela, on prend un classeur, ou plusieurs et on réserve un certain nombre de
pages à chaque section déterminée du plan.
C’est là qu’on peut se rendre compte de la validité du découpage initial et le remettre en
cause, soit un chapitre est trop vide, soit il faut le redécouper eu égard à la spécificité de
certaines pièces devant être groupées.
Cette action peut donner lieu à plusieurs changements successifs au cours de
l’installation des pièces tant que ça ne remet pas en cause l’idée directrice.
Au cours de cette répartition, on va devoir écarter à priori certaines pièces dont la
destination n’est pas de suite évidente.
C’est ce montage qui va donner lieu à plusieurs étapes, de fréquents retours et en fin de
compte peut-être quelques rebuts de pièces sans intérêt ou hors sujet.
Cette troisième étape doit être accomplie sans précipitation et il ne faut pas hésiter à
retourner aux sources de l’information pour vérifier la validité d’une pièce (date, mode
d’impression, type de papier, type de cachet, tarif, etc.).
Il est bien certain que cette distribution ne va pas se faire sans erreur. C’est la raison
pour laquelle la modestie doit être mise en avant et l’avis des amis et collègues philatélistes
sollicité sans fausse pudeur.
Quand on pensera avoir bien fait le tour de toutes les pièces amassées et ne plus
remettre en cause leur place dans une section de la collection, c’est qu’il est temps de passer à
la présentation.
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La présentation
Quel est le but que nous poursuivons depuis le début ? C’est bien de montrer ce que
nous avons élaboré patiemment, au fil des jours précédant cette étape !
Le papier :
Il faut d’abord savoir quel format de support utiliser pour présenter nos pièces :
●
Format dit A 4 de dimension 21 x 29,7 cm que l’on utilise le plus fréquemment
à la verticale (dit type « portrait »).
Quelquefois on serait tenté compte tenu du format de certaines pièces de les présenter à
l’horizontale (dit type « paysage »), mais il est beaucoup plus difficile à insérer dans les
cadres d’exposition.
●
Format dit A 5 de dimension 42 x 27 cm, qui doit être réservé à des pièces qui
ne peuvent pas être pliées sans altération. A utiliser avec précaution, le plus rarement
possible.
La constitution des pages :
La première page est toujours constituée du plan.
Éviter de faire un plan sur deux pages à moins que la collection soit suffisamment
importante. Ce qui va peut-être conduire à alléger des sous-paragraphes à regrouper en un
seul.
Les pages suivantes : en haut de chaque page, le titre du chapitre avec son numéro suivi
du numéro de paragraphe et de son titre :
●
Traditionnellement, les chapitres sont numérotés en chiffres romains,
●
Les subdivisions, en chiffes arabes.
Ex. :
II-. Les tirages sur Rotatives
4 -. Les rotatives à Grand Rendement (RGR)
Si le sujet développé demande plus d’une page, sur les suivantes on répète en entête :
II. 4. Les Tirages sur rotatives,
Ainsi de suite …….
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La mise en place des documents :
Chercher à équilibrer sur chaque page la forme, voire la teinte, des pièces pour que
l’effet soit harmonieux et essayer de mettre en valeur la pièce qui nous paraît importante, soit
seule en haut de page, soit au milieu avec de l’espace autour, soit si le format est imposant, en
bas de page.
Il est bon de placer les document dans les pochettes à fond noir et de les placer dans un
cadre ligné, sans que l’ensemble donne l’impression d’un faire-part de deuil. ( à utiliser pour
le timbre, à éviter pour les blocs-feuillets).
Sous chaque pièce, on doit trouver la raison de sa présence dans la collection :
●
l’indiquer par une petite phrase où le choix des mots sera très important ; on ne
visite pas une exposition pour lire les légendes, les pièces doivent parler d’elles-mêmes.
●
Si un point philatélique doit être signalé, l’indiquer dans un format différent de
celui utilisé pour la légende.
Ex . :
Rotative RGR 1 , Elstein-Grissom à classement automatique
Utilisée de 1995 à 2002 au centre de tri de Toulouse
Ici un format plus petit et l’italique ont été utilisés pour l’information philatélique.
Que doit-on montrer :
Il arrivera, assez souvent d’ailleurs, que le document trouvé comporte des indications
sans rapport avec ce que l’on veut montrer.
Il faudra alors utiliser la technique du « fenêtrage ».
Cela consiste à découper dans la feuille de présentation une fente dans laquelle on
glissera la partie que l’on veut cacher. Dessiner d’abord le cadre aux dimensions voulues, puis
entailler dans le cadre de façon à ne laisser apparaître que les données intéressantes.
A utiliser notamment pour les flammes muettes ou parlantes bien souvent trouvées sur
des enveloppes avec adresse ou des 1er jour à illustration sans rapport avec notre sujet.
Ne pas hésiter à attirer l’attention du spectateur par une flèche pointant sur l’information
que l’on veut lui faire remarquer.
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L’aspect final :
Rester critique : une fois qu’un chapitre est constitué, l’étaler sur une table, feuilles
jointives, pour avoir une vue d’ensemble.
Si un détail, un agencement, un équilibre de documents au sein d’une page ou entre
deux pages consécutives choquent, ne pas hésiter à remettre en question l’ordre prévu et
chercher à remédier au « défaut » décelé.
Volume de la présentation :
Selon le type de collection choisi, certaines contraintes vont se faire jour quant au
nombre de pages de notre présentation.
Si on doit la monter sur cadre GRINAND, c’est 12 pages A4 verticales par face en trois
bandes de quatre pages.
C’est là où la notion d’équilibre ou d’harmonie va prendre de l’importance : le fait de
passer d’une bande à la suivante en dessous ne va-t-il pas casser ce qu’on avait prévu ? Il va
peut-être falloir intervertir deux pages pour éviter d’être choqué par cette disposition.
Ensuite, il vaut mieux avoir une face pleine soit un multiple de 12 pages. On peut
admettre sur la dernière bande 3 pages au lieu de quatre mais c’est à éviter.
On est arrivé au bout : notre collection est sur les pages, les cadres sont montés et
on peut admirer le travail fourni pour aboutir à ce résultat.
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La compétition ou pas ?
On a pu élaborer cette présentation simplement pour animer une manifestation mais on
peut aussi avoir envie de savoir quel est son niveau philatélique.
On entre alors dans le domaine de la « COMPETITION »
Pour ce faire, demander par son président de club un passeport philatélique au :
GROUPEMENT PHILATELIQUE D’AQUITAINE
Dominique TALLET, responsable et président du club d’AGEN
Ce passeport portera le titre de la collection, sa classe de rattachement le niveau de
compétition, la date du concours et la note obtenue avec le diplôme correspondant.
Ce passeport va accompagner la collection tout au long de ses diverses présentations
tant qu’elle ne changera pas de titre. On pourra ainsi juger de l’amélioration de sa qualité et de
son importance au fil des présentations.
OUF !
On a bien cherché, on a bien cogité, on a bien collé, encadré, fenêtré, légendé, etc. Il
reste une seule chose, à mes yeux la plus importante, je dirai même, indispensable :
SE FAIRE PLAISIR !
En toute modestie et amitié,
François BEAUJEAN,
Trésorier du G.P.A.
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