C oncert en famille | S amedi 15 décembre 2 012

Transcription

C oncert en famille | S amedi 15 décembre 2 012
SAMEDI 15 DÉCEMBRE 2012, 11H
Concert en famille
Laurence Ferrari, récitante
Renaud Capuçon, violon
Jérôme Ducros, piano
Fin du concert vers 12h10
Concert en famille | Samedi 15 décembre 2012
Francis Poulenc
L’Histoire de Babar
Claude Debussy
La Boîte à joujoux
Alan Ridout
Ferdinand, le petit taureau
Au royaume idéal des animaux modèles.
Selon une tradition qui fait vivre ensemble les hommes et les bêtes dans une étrange
complicité, les résonances du langage musical nous accueillent sur la planète des fictions
animalières. Les aventures de Babar comme celles de Ferdinand, le taureau, ont valeur
d’expériences vécues qui se trouvent vivifiées par la rencontre avec le paysage sonore
dessiné par les compositeurs.
Francis Poulenc (1899-1963)
L’Histoire de Babar
Le personnage attachant de Babar est né des dons de conteuse de Cécile de Brunhoff
qui, pour endormir ses deux jeunes fils, Laurent 5 ans et Mathieu 4 ans, inventa, durant
l’été 1930, la fable naïve et émouvante d’un petit éléphant qui fuit la forêt parce qu’un
vilain chasseur tue sa maman. Il découvre fasciné la ville et ses attraits : les maisons,
les autos et les autobus, des messieurs bien habillés. Par chance, il trouve refuge chez
une vieille dame fortunée qui le gâte et le comble en réalisant tous ses désirs. Avec elle,
il fait la gymnastique, prend son bain, se promène. Mais il n’est pas tout à fait heureux,
il pense avec tristesse à sa maman, à ses amis, aux jeux dans la forêt de son enfance.
Ses cousins Arthur et Céleste rencontrés par hasard en ville ainsi que leurs mamans
venues à leur recherche seront l’occasion d’un retour vers le pays natal. Babar épouse
Céleste et riche de son expérience parmi les hommes, est désigné roi des éléphants pour
succéder au souverain mort empoisonné par un mauvais champignon. Le mariage et le
couronnement de Babar sont l’occasion d’une fête grandiose à laquelle sont conviés tous
les animaux de la forêt pour participer à la liesse générale.
Ce récit suscita l’intérêt de Jean de Brunhoff, peintre et illustrateur, mari de la conteuse.
Il publia le premier album illustré en 1931. Depuis les aventures de Babar se sont poursuivies,
passionnant des générations d’enfants tant elles sont accordées au goût du jeune âge.
Après sa démobilisation, Francis Poulenc se trouve en août 1940 chez des proches à Brivela-Gaillarde. Dans la maison, une petite nièce, lassée d’entendre le compositeur au piano
lui dit : « Oh, oncle Francis, ce que vous jouez est tellement ennuyeux ! Pourquoi ne jouezvous pas ceci ? ». Et elle lui suggère le livre déjà célèbre de Jean de Brunhoff, L’Histoire de
Babar, le petit éléphant un texte qui a le pouvoir d’inspirer le compositeur. Il improvise avec
un certain bonheur et accompagne au piano les différents épisodes en une suite évocatrice
d’images empreintes d’humour et de fantaisie qui allient légèreté et gravité. Quelques
années plus tard, en août 1945, Poulenc reprend cette première esquisse ébauchée d’après
l’album, « genre Pierre et le Loup de Prokofiev, mais avec un texte beaucoup plus drôle et
imprévu », confie-t-il à Henri Sauguet. Il achève la composition de la partition pour piano
accompagnée par la voix d’un récitant pour donner une œuvre considérée comme l’une
de ses meilleures pièces, « plus curieux que mon piano habituel », écrit-il à Darius Milhaud.
Tantôt tendres et enjouées, tantôt d’une tristesse mélancolique et rêveuse, ces pages
éveillent une émotion dont le charme opère toujours. L’Histoire de Babar fut créée le 14 juin
1946 à la Radiodiffusion française par Poulenc au piano et Pierre Bernac comme récitant.
Par la suite, elle fut orchestrée en 1962 par Jean Françaix.
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samedi 15 décembre
Quand la musique raconte des histoires aux enfants sages
La musique offre cet espace privilégié qui éveille la sensibilité. Elle ouvre les portes
du rêve lorsque les compositeurs mettent au service des enfants toute la science de
leur art et empruntent la voie des contes pour les inviter à des voyages vers des mondes
de sensations et de représentations où peut s’épanouir cette alchimie particulière de la vie
imaginative. Car l’univers musical est par excellence l’expression de l’imaginaire, là où
l’enfant explore les rivages d’un langage fabuleux d’images, d’émotions vives, un refuge
où s’organise son affectivité. Composer pour les enfants a constitué jusqu’au XXe siècle
un embarras. Depuis, les musiciens trouvent dans les histoires destinées au jeune âge une
matière qui fertilise l’inventivité de leur propre esprit d’enfance. Ainsi les pièces de Claude
Debussy (1862-1918), de Francis Poulenc (1899-1963) et d’Alan Ridout (1934-1996) douées
d’une belle richesse musicale donnent à écouter des atmosphères sonores qui sont autant
de moments rayonnants d’intimité authentique avec les secrets de l’âme enfantine.
Claude Debussy (1862-1918)
La Boîte à joujoux
En février 1913, André Hellé, illustrateur de livres pour enfants, propose à Debussy de
mettre en musique le livret d’un ballet pour marionnettes en quatre tableaux dont il a écrit
l’argument et qu’il a accompagné de dessins en couleurs.
Le compositeur se montre enthousiaste à la lecture de ce simple drame d’amour émouvant
et cruel qu’il veut animer de sa musique au piano. L’imagerie charmante d’un monde
profond et poétique, peuplé de jouets captive sa faculté d’émerveillement. Il renoue avec
l’esprit divertissant des Children’s Corner (1906-1908), ces trésors d’un cœur d’enfant
inspirés par la tendresse pour sa fille Chouchou. Dès l’été 1913, il se met à l’ouvrage, avec
le projet « d’être clair et même amusant, sans poses et sans inutiles acrobaties » et
d’« arracher des confidences aux vielles poupées de Chouchou » ainsi qu’il l’écrit à Durand,
son éditeur. Début août, le premier tableau est achevé, mais en septembre, il confie à Hellé
que « la troisième partie se fait tirer l’oreille. L’âme des poupées est plus mystérieuse que
Maeterlinck lui-même ne le suppose, et supporte mal le boniment dont s’accommodent
tant d’âmes humaines ». La partition de piano est néanmoins terminée en octobre.
Au printemps 1914, Debussy entreprend l’orchestration de son œuvre qui sera achevée
après sa mort par son ami et disciple André Caplet. Le ballet fut créé le 10 décembre 1919
au Théâtre Lyrique du Vaudeville à Paris sous la direction d’Inghelbrecht dans les décors
et costumes d’Hellé et une chorégraphie de Quinault. Mais rappelons que le compositeur
ne semblait guère favorable à l’idée du ballet et voulait que les marionnettes aient seules
« l’intelligence du texte et l’expression de la musique ».
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L’œuvre séduit par sa fraîcheur, ses allusions musicales pleines de fantaisie et son humour
« qui fuse dans le rire aussi bien que dans les larmes », comme le note un critique de
l’époque. L’écriture raffinée, tout en demi-teintes, avec ses rythmes et ses dessins
mélodiques subtils, s’organise autour de leitmotive liés aux trois personnages principaux :
un mouvement de valse caractérise la Poupée, un thème animé, le Polichinelle querelleur
et des accents gentiment militaires‚ le Soldat.
Le ballet est distribué en quatre tableaux précédés d’un prélude et suivis d’un épilogue.
Après le prélude, Le Sommeil de la boîte, le premier tableau a lieu dans Le Magasin de
jouets. Les jouets se réveillent et comme par magie se mettent en mouvement pour nous
emporter vers le bonheur retrouvé de l’enfance et les illusions fugitives du songe. Dans le
second, Le Champ de bataille présente une grande plaine verte. Le Polichinelle volage
fait la cour à la Poupée aimée du Soldat, et bien vite nous assistons à l’affrontement
entre soldats et polichinelles. La Poupée recueille le Soldat blessé, cependant que
se prolongent les échos de la fête des polichinelles victorieux.
La Bergerie à vendre ouvre le troisième tableau dans un paysage isolé. La Poupée achète
deux moutons à un berger qui passe et deux oies à une gardienne d’oies. « Un pâtre qui
n’est pas d’ici joue du chalumeau dans le lointain », indique Debussy. Puis, ayant acquis la
bergerie pour y vivre heureux, « le Soldat et la Poupée se laissent aller à la mélancolie
que verse dans leurs petites âmes en bois le chalumeau du pâtre », poursuit le compositeur.
Vingt années se sont écoulées, le temps destructeur a fait son œuvre. Le dernier tableau,
Après fortune faite - Vingt ans après, figure un chalet confortable, le Polichinelle est
devenu garde-champêtre, le Soldat porte une grande barbe blanche et garde dans sa main
la précieuse fleur désormais fanée de la Poupée qui se tient près de lui ainsi que leurs
nombreux enfants. Elle a grossi et ne peut plus danser, mais essaie de chanter. Les enfants
de leur côté entament une joyeuse polka. Avec l’épilogue, le cycle nostalgique de l’éternel
retour nous renvoie au premier tableau. Tous les personnages sont présents, le petit Soldat
de bois passe la tête et fait un salut militaire au moment même où tombe le rideau.
Debussy transmet une intensité singulière à ces habitants de la terre enchantée des jouets
devant les yeux éblouis de l’enfant. Comme dans un rêve éveillé, ce conte féerique
interpelle la mentalité magique où le merveilleux et le réel s’interpénètrent sans heurt.
L’intrusion du fantastique permet à l’être sensible de découvrir cette part cachée derrière
les apparences de l’imaginaire. La musique de La Boîte à joujoux entretient ce sentiment
émerveillé d’exister et la puissance d’illusion d’un ailleurs mystérieux et fascinant.
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samedi 15 décembre
Alan Ridout (1934-1996)
Ferdinand, le petit taureau
C’est L’Histoire de Ferdinand, livre pour enfants imaginé en 1936 par l’écrivain américain
Munro Leaf et illustré par Robert Lawson, que le compositeur britannique Alan Ridout
mit en musique en 1971 pour violon accompagné d’un récitant. Ce conte avait déjà inspiré
à Walt Disney un dessin animé sorti en novembre 1938 qui avait rencontré un vif succès.
Avec sa vision amusée de l’univers des animaux qui côtoient les hommes, la musique
d’Alan Ridout renouvelle la lecture de cette fable touchante. La figure de ce petit taureau
rebelle séduit petits et grands, tant elle révèle la vérité sur les correspondances qui
unissent hommes et bêtes dans l’accomplissement des désirs et la revendication de soi.
Ferdinand rêve d’une vie libre qui évacue toute notion de pouvoir et de domination dont
seuls l’amour de la nature et la contemplation de sa beauté sont les garants. Sa résistance
pacifique à toute forme de violence gratuite l’amène à s’opposer au sacrifice rituel de
la corrida auquel le destine son éducation.
Petit taureau solitaire, Ferdinand aime se réfugier à l’ombre d’un chêne-liège pour admirer
les fleurs du pâturage et s’enivrer de leur parfum. Cette disposition à la rêverie inquiète sa
maman-vache qui finit par accepter cet enfant singulier. Alors que ses semblables se livrent
à des combats agressifs pour prouver leur force dans le but d’être choisis pour les
spectacles de tauromachie à Madrid, Ferdinand devenu adulte est doucement songeur.
Mais un jour, une piqûre de bourdon le fait réagir, il se met à caracoler et montre combien
il est leste et vigoureux devant les yeux ébahis des sélectionneurs qui le recrutent pour
la corrida. Le voici dans l’arène madrilène où le cérémonial spectaculaire semble se
dérouler sans faille : les picadores munis de leur lance suivis des banderillos, enfin le
matador beau et fier, vêtu de son habit de lumière, drapé dans sa cape rouge, l’épée au
côté. Mais, en dépit de sa puissance impressionnante, Ferdinand refuse de se battre pour
le plaisir cruel des hommes. Soudain, les fleurs qui ornent les cheveux des jeunes filles
sur les gradins lui rappellent le temps heureux des pâturages de l’enfance. La résistance
de Ferdinand inspire une émouvante compassion aux sélectionneurs qui le ramènent
dans sa prairie familière où il retrouve la nature bien-aimée comme source essentielle
d’harmonies qui apaisent et réconfortent.
Ainsi, Ferdinand le pacifique met sa malice instinctive au service d’une existence libre face
à la férocité aveugle du monde. Ne faut-il pas reconnaître dans cette volonté farouche
une critique des pratiques sociales qui ne respectent pas les précieuses valeurs de la vie ?
Soyons attentifs à la vertu des histoires d’animaux. Connaître les animaux est sans doute
une façon exemplaire de mieux connaître les hommes.
Marguerite Haladjian
© 2012 EMI Records Ltd / Virgin Classics
5
Laurence Ferrari
Née le 5 juillet 1966 à Aix-les-Bains en
Savoie, Laurence Ferrari obtient un
baccalauréat (série D) en 1984. Elle
commence ses études supérieures par
une première année de médecine
(P.C.E.M 1) à Lyon l’année suivante. En
1987, elle intègre l’Ecole Française des
Attachés de Presse de Lyon puis effectue
un D.E.S.S. de Communication Politique
et Sociale (troisième cycle, département
de Sciences Politiques de la Sorbonne),
en 1993. Elle commence sa carrière de
journaliste dès 1986 comme pigiste à
l’agence France Presse et au Figaro
Magazine Rhône-Alpes, et comme
journaliste à Europe 2 Lyon (avec des
reportages, présentations flashs et
revues de presse). En 1994, elle est
pigiste au service politique du Point et
anime la chronique « Santé » de « Studio
Gabriel » (France 2) pour Michel Drucker.
De 1986 à 1997, elle est journaliste à
Europe 1. Là, elle est principalement
chargée de la rubrique santé de 1991 à
1997, mais occupe également les postes
de reporter au service société et
informations générales et de
présentatrice de journaux et flashs
d’information. Début 1997, elle est pigiste
pour L’Express, mais aussi pour service
politique de M6, et pour l’émission
« MODE 6 ». En septembre 1997, elle
entre chez TF1. Elle s’occupe d’abord de
la chronique mensuelle « Combien ça
coûte ? », puis de « Mode de vie, mode
d’emploi » (diffusion le samedi) et de
France Info : chronique société
hebdomadaire. De décembre 1997 à
septembre 1999, elle présente les
journaux de 6h et de 10h sur LCI, La
Chaîne Info. En septembre 1999, elle
présente l’émission « On en parle » avec
Jean-François Rabilloud. Le 31 décembre
1999, elle présente « Millenium » en
direct avec Thomas Hugues. Toujours
avec ce dernier, elle est co-présentatrice
et co-rédactrice en chef du nouveau
magazine d’information dominical « Sept
à Huit ». À partir d’avril 2001, elle
co-anime avec Jean-François Rabilloud
l’émission « Le Club LCI » tous les soirs
du lundi au jeudi de 20h45 à 22h00. En
septembre 2001, elle présente l’émission
« Vis ma vie ». De juillet 2002 à juin
2006, elle est présentatrice remplaçante
des Journaux du week-end sur TF1. Le 3
novembre 2003, elle reçoit le 7 d’or de la
meilleure émission d’information ou de
reportage pour « Sept à Huit ». En
décembre 2003, elle est ambassadrice
de l’association « SOS Village
d’enfants ». En septembre 2004, elle
présente l’émission « Questions De
Famille » sur RTL le samedi à 9h15, puis
enchaîne en septembre 2005 avec
l’émission « Tête à Tête » sur RTL le
samedi et le dimanche à 9h15. Le 3 février
2006, elle est co-présentatrice avec
Thomas Hugues de l’émission « Les 60
images qui ont marqué les français » en
prime-time. En septembre 2006, elle
présente le « Journal Inattendu » sur
RTL et « Dimanche Plus » sur Canal Plus.
En août 2008, elle devient directrice
adjointe de l’information de TF1 ainsi que
présentatrice et rédactrice en chef du JT
de 20H. En mai 2012, Laurence Ferrari
annonce son départ de TF1 pour
rejoindre Direct 8, elle présentera son
dernier JT le 31 mai 2012. En octobre
2012, elle présente, le talk-show « Le
Grand 8 » sur D8. Elle est accompagnée
de chroniqueuses telles que la
journaliste Audrey Pulvar, l’ancienne
ministre Roselyne Bachelot, la chef
d’entreprise Hapsatou Sy et la journaliste
Elisabeth Bost.
6
Renaud Capuçon
Né à Chambéry en 1976, Renaud
Capuçon étudie au Conservatoire de
Paris (CNSMDP) avec Gérard Poulet et
Veda Reynolds, puis avec Thomas
Brandis à Berlin et Isaac Stern. En 1998,
Claudio Abbado le choisit comme
Konzertmeister du Gustav Mahler
Jugendorchester, ce qui lui permet de
parfaire son éducation musicale avec
Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel
Barenboïm et Franz Welser-Möst. En
2000, il est nommé « Rising Star »
par le réseau européen ECHO et
« nouveau talent de l’année » aux
Victoires de la Musique ; en 2005, il est
« soliste instrumental de l’année » aux
Victoires de la Musique. En 2006, le Prix
Georges Enesco lui est décerné par la
Sacem. Renaud Capuçon collabore avec
des chefs et orchestres renommés : les
Berliner Philharmoniker avec Bernard
Haitink ou David Robertson, le Los
Angeles Philharmonic avec Gustavo
Dudamel et Andris Nelsons, l’Orchestre
de Paris avec Wolfgang Sawallisch ou
Christoph Eschenbach, l’Orchestre
Philharmonique de Radio France avec
Myung-Whun Chung, le Chamber
Orchestra of Europe avec Semyon
Bychkov, le Philadelphia Orchestra avec
Charles Dutoit, le Gewandhausorchester
de Leipzig avec Kurt Masur, la
Staatskapelle de Dresde avec Daniel
Harding… Parmi les moments forts de la
saison 2012/2013, on peut citer des
concerts avec le Chicago Symphony
Orchestra et Bernard Haitink, le Los
Angeles Philharmonic et Daniel Harding,
le Boston Symphony et Christoph von
Dohnányi, le Philharmonia Orchestra et
Juraj Valculha, le Seoul Philharmonic
et Myung-Whun Chung, le Chamber
Orchestra of Europe et
biographies
Yannick Nézet-Séguin, le WDR Cologne
et Jukka-Pekka Saraste, l’Orchestre
National de France et Daniele Gatti…
Il donnera la création mondiale du
Concerto pour violon de Pascal Dusapin
avec le WDR Cologne, ainsi qu’un cycle
de musique de chambre Brahms/Fauré
de cinq concerts au Musikverein à
Vienne. Passionné de musique de
chambre, Renaud Capuçon collabore
avec Martha Argerich, Nicholas Angelich,
Yuri Bashmet, Frank Braley, Yefim
Bronfman, Gérard Caussé, Myung-Whun
Chung, Hélène Grimaud, Katia et Marielle
Labèque, Mischa Maisky, Truls Mørk,
Maria João Pires, Mikhaïl Pletnev,
Jean-Yves Thibaudet… À l’été 2012, il est
au Festival de Salzbourg sous la direction
d’Ivor Bolton, ainsi qu’au Festival du
Hollywood Bowl avec le Los Angeles
Philharmonic et Lionel Bringuier. Il est le
fondateur et directeur artistique du
nouveau Festival de Pâques d’Aix-enProvence. Sa discographie comprend
des trios de Haydn et Mendelssohn et le
Triple Concerto de Beethoven avec
Martha Argerich, un disque Berlioz/
Saint-Saëns/Milhaud/Ravel avec la
Deutsche Kammerphilharmonie de
Brême dirigée par Daniel Harding,
L’Arbre des Songes de Dutilleux avec
l’Orchestre Philharmonique de Radio
France dirigé par Myung-Whun Chung,
les concertos de Mendelssohn et de
Schumann avec le Mahler Chamber
Orchestra et Daniel Harding, un disque
de concertos de Mozart avec l’Orchestre
de Chambre d’Écosse, Louis Langrée et
l’altiste Antoine Tamestit, des œuvres de
chambre de Schubert, Ravel, Saint-Saëns
et Brahms avec Nicholas Angelich, son
frère Gautier et Gérard Caussé, les
concertos de Beethoven et Korngold
avec l’Orchestre Philharmonique de
Rotterdam et Yannick Nézet-Seguin,
l’intégrale des sonates de Beethoven
avec Frank Braley et l’intégrale de la
musique de chambre de Fauré avec
Nicholas Angelich, Gautier Capuçon,
Michel Dalberto, Gérard Caussé et le
Quatuor Ébène. Vient de paraître un
enregistrement des concertos de Brahms
et Berg avec le Philharmonique de
Vienne et Daniel Harding. Renaud
Capuçon joue le Guarneri del Gesù
« Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac
Stern, acheté pour lui par la Banque
Suisse Italienne (BSI). Il est promu
chevalier dans l’ordre national du Mérite
en juin 2011.
théâtre des Champs-Élysées, Salle
Pleyel, à Radio-France où il fait de
nombreuses apparitions, au Théâtre du
Capitole, au Concertgebouw
d’Amsterdam, ainsi qu’à Londres,
Genève, Rome, Berlin, New York, Tokyo...
On a pu l’entendre en soliste aux côtés
d’Orchestres tels que le Johannesbourg
Philharmonic Orchestra, la Philharmonie
de Chambre de Paris, l’Orchestre
National de Lyon, l’Orchestre de
Chambre de Lausanne, l’Orchestre
National de Lille, l’Ensemble Orchestral
de Paris, l’Orchestre Français des Jeunes
ou le Rotterdam Philharmonic Orchestra,
avec des chefs tels que Alain Altinoglu,
Paul Meyer, James Judd, Emmanuel
Jérôme Ducros
Krivine, Marc Minkowsky, Christopher
Né en 1974, Jérôme Ducros étudie le
Hogwood…Très attaché à a musique de
piano avec Françoise Thinat au
chambre, il joue notamment aux côtés
Conservatoire d’Orléans, puis avec
d’Augustin Dumay, Michel Portal, Michel
Gérard Frémy et Cyril Huvé au
Dalberto, Nicholas Angelich, Paul Meyer,
Conservatoire de Paris (CNSMDP),
Gérard Caussé, Tabea Zimmermann,
où il obtient un premier prix de piano
Jean-Guihen Queyras, Henri
à l’unanimité avec félicitations du jury
Demarquette, Renaud et Gautier
en 1993. Il poursuit ses études en
Capuçon, le Quintette Moraguès, le
troisième Cycle aux côtés de Gérard
Quatuor Ébène, ou Jérôme Pernoo avec
Frémy, et rencontre également Léon
qui il forme un duo depuis 1995. En 2007,
Fleisher, Gyorgy Sebök, Davitt Moroney... il joue en duo aux Victoires de la
À Villarceaux, il suit les master-classes
musique avec Maxim Vengerov. Il s’est
de Christian Zacharias. En 1994 a lieu à
produit avec la soprano Dawn Upshaw à
la Scala de Milan le Premier Concours
Londres, New York, Salzbourg et au
International de Piano Umberto Micheli, Théâtre des Champs-Élysées où leur
organisé par Maurizio Pollini qui siège au concert est enregistré par Erato. Depuis
jury présidé par Luciano Berio. Jérôme
2007, il entame une collaboration
Ducros y obtient le Deuxième Prix, ainsi privilégiée avec Philippe Jaroussky. Des
que le Prix spécial pour la meilleure
concerts de mélodies françaises sont
interprétation de la pièce imposée
prévus avec lui à travers le monde en
(Incises, de Pierre Boulez, créée lors de
2008-2009 et au cours des saisons
l’épreuve finale). Depuis lors, les
suivantes. Sur France-Musique, il est
concerts se succèdent : au Festival de
régulièrement invité aux émissions
Montpellier, à l’Orangerie de Sceaux, à la L’atelier du musicien (Jean-Pierre
Roque d’Anthéron, au Festival de Pâques Derrien) et La règle du « je » (Martine
de Deauville, au Théâtre du Châtelet, au Kaufmann). Parmi les œuvres qu’il donne
7
imprimeur BAF• Licences : 1-1056849, 2-1056850, 3-105851
souvent en récital, la transcription pour
deux mains de la Fantaisie pour piano à
quatre mains de Schubert a reçu un
accueil enthousiaste du public et de la
critique. Elle figure d’ailleurs sur un
disque consacré aux Fantaisies de
Schubert (Ligia Digital) qui a obtenu le
Diapason d’Or de l’Année 2001. La
partition de cette transcription est sortie
en septembre 2004 aux éditions
Billaudot. Le Trio pour deux violoncelles
et piano qu’il a composé en 2006 a déjà
été joué à de nombreuses reprises (créé
à Minsk, repris au festival Les Vacances
de Monsieur Haydn de Jérôme Pernoo
en 2006, aux Rencontres artistiques de
Bel-Air de Renaud Capuçon en 2007, en
2008 aux Rencontres de violoncelles de
Beauvais, au festival Tautavel en
musique de Gautier Capuçon, à
Grenoble, à Londres…). Il est édité chez
Billaudot dans la collection de Gautier
Capuçon. Deux disques sont sortis en
2008 : l’un consacré à l’œuvre pour
piano et orchestre de Fauré avec
l’Orchestre de Bretagne dirigé par Moshe
Atzmon (Timpani) ; l’autre consacré à un
récital avec Renaud Capuçon (Virgin
Classics). En 2009 sont sortis un disque
consacré aux mélodies françaises, en
compagnie de Philippe Jaroussky,
Renaud et Gautier Capuçon et
Emmanuel Pahud (Virgin Classics),
et un autre consacré à l’œuvre de
Beethoven pour piano et violoncelle
avec Jérôme Pernoo
(Ligia-Digital-JPWL).
Les partenaires média de la Salle Pleyel
Quand la musique raconte des histoires aux enfants sages
Laurence Ferrari
POULENC
L’histoire de Babar
POULENC
L'Histoire de Babar,
le petit éléphant
DEBUSSY
La Boîte à joujoux
RIDOUT
Ferdinand le taureau
Jérôme Ducros
& Renaud Capuçon
Dédicace
à l'issue du concert
9
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