C oncert en famille | S amedi 15 décembre 2 012
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C oncert en famille | S amedi 15 décembre 2 012
SAMEDI 15 DÉCEMBRE 2012, 11H Concert en famille Laurence Ferrari, récitante Renaud Capuçon, violon Jérôme Ducros, piano Fin du concert vers 12h10 Concert en famille | Samedi 15 décembre 2012 Francis Poulenc L’Histoire de Babar Claude Debussy La Boîte à joujoux Alan Ridout Ferdinand, le petit taureau Au royaume idéal des animaux modèles. Selon une tradition qui fait vivre ensemble les hommes et les bêtes dans une étrange complicité, les résonances du langage musical nous accueillent sur la planète des fictions animalières. Les aventures de Babar comme celles de Ferdinand, le taureau, ont valeur d’expériences vécues qui se trouvent vivifiées par la rencontre avec le paysage sonore dessiné par les compositeurs. Francis Poulenc (1899-1963) L’Histoire de Babar Le personnage attachant de Babar est né des dons de conteuse de Cécile de Brunhoff qui, pour endormir ses deux jeunes fils, Laurent 5 ans et Mathieu 4 ans, inventa, durant l’été 1930, la fable naïve et émouvante d’un petit éléphant qui fuit la forêt parce qu’un vilain chasseur tue sa maman. Il découvre fasciné la ville et ses attraits : les maisons, les autos et les autobus, des messieurs bien habillés. Par chance, il trouve refuge chez une vieille dame fortunée qui le gâte et le comble en réalisant tous ses désirs. Avec elle, il fait la gymnastique, prend son bain, se promène. Mais il n’est pas tout à fait heureux, il pense avec tristesse à sa maman, à ses amis, aux jeux dans la forêt de son enfance. Ses cousins Arthur et Céleste rencontrés par hasard en ville ainsi que leurs mamans venues à leur recherche seront l’occasion d’un retour vers le pays natal. Babar épouse Céleste et riche de son expérience parmi les hommes, est désigné roi des éléphants pour succéder au souverain mort empoisonné par un mauvais champignon. Le mariage et le couronnement de Babar sont l’occasion d’une fête grandiose à laquelle sont conviés tous les animaux de la forêt pour participer à la liesse générale. Ce récit suscita l’intérêt de Jean de Brunhoff, peintre et illustrateur, mari de la conteuse. Il publia le premier album illustré en 1931. Depuis les aventures de Babar se sont poursuivies, passionnant des générations d’enfants tant elles sont accordées au goût du jeune âge. Après sa démobilisation, Francis Poulenc se trouve en août 1940 chez des proches à Brivela-Gaillarde. Dans la maison, une petite nièce, lassée d’entendre le compositeur au piano lui dit : « Oh, oncle Francis, ce que vous jouez est tellement ennuyeux ! Pourquoi ne jouezvous pas ceci ? ». Et elle lui suggère le livre déjà célèbre de Jean de Brunhoff, L’Histoire de Babar, le petit éléphant un texte qui a le pouvoir d’inspirer le compositeur. Il improvise avec un certain bonheur et accompagne au piano les différents épisodes en une suite évocatrice d’images empreintes d’humour et de fantaisie qui allient légèreté et gravité. Quelques années plus tard, en août 1945, Poulenc reprend cette première esquisse ébauchée d’après l’album, « genre Pierre et le Loup de Prokofiev, mais avec un texte beaucoup plus drôle et imprévu », confie-t-il à Henri Sauguet. Il achève la composition de la partition pour piano accompagnée par la voix d’un récitant pour donner une œuvre considérée comme l’une de ses meilleures pièces, « plus curieux que mon piano habituel », écrit-il à Darius Milhaud. Tantôt tendres et enjouées, tantôt d’une tristesse mélancolique et rêveuse, ces pages éveillent une émotion dont le charme opère toujours. L’Histoire de Babar fut créée le 14 juin 1946 à la Radiodiffusion française par Poulenc au piano et Pierre Bernac comme récitant. Par la suite, elle fut orchestrée en 1962 par Jean Françaix. 2 samedi 15 décembre Quand la musique raconte des histoires aux enfants sages La musique offre cet espace privilégié qui éveille la sensibilité. Elle ouvre les portes du rêve lorsque les compositeurs mettent au service des enfants toute la science de leur art et empruntent la voie des contes pour les inviter à des voyages vers des mondes de sensations et de représentations où peut s’épanouir cette alchimie particulière de la vie imaginative. Car l’univers musical est par excellence l’expression de l’imaginaire, là où l’enfant explore les rivages d’un langage fabuleux d’images, d’émotions vives, un refuge où s’organise son affectivité. Composer pour les enfants a constitué jusqu’au XXe siècle un embarras. Depuis, les musiciens trouvent dans les histoires destinées au jeune âge une matière qui fertilise l’inventivité de leur propre esprit d’enfance. Ainsi les pièces de Claude Debussy (1862-1918), de Francis Poulenc (1899-1963) et d’Alan Ridout (1934-1996) douées d’une belle richesse musicale donnent à écouter des atmosphères sonores qui sont autant de moments rayonnants d’intimité authentique avec les secrets de l’âme enfantine. Claude Debussy (1862-1918) La Boîte à joujoux En février 1913, André Hellé, illustrateur de livres pour enfants, propose à Debussy de mettre en musique le livret d’un ballet pour marionnettes en quatre tableaux dont il a écrit l’argument et qu’il a accompagné de dessins en couleurs. Le compositeur se montre enthousiaste à la lecture de ce simple drame d’amour émouvant et cruel qu’il veut animer de sa musique au piano. L’imagerie charmante d’un monde profond et poétique, peuplé de jouets captive sa faculté d’émerveillement. Il renoue avec l’esprit divertissant des Children’s Corner (1906-1908), ces trésors d’un cœur d’enfant inspirés par la tendresse pour sa fille Chouchou. Dès l’été 1913, il se met à l’ouvrage, avec le projet « d’être clair et même amusant, sans poses et sans inutiles acrobaties » et d’« arracher des confidences aux vielles poupées de Chouchou » ainsi qu’il l’écrit à Durand, son éditeur. Début août, le premier tableau est achevé, mais en septembre, il confie à Hellé que « la troisième partie se fait tirer l’oreille. L’âme des poupées est plus mystérieuse que Maeterlinck lui-même ne le suppose, et supporte mal le boniment dont s’accommodent tant d’âmes humaines ». La partition de piano est néanmoins terminée en octobre. Au printemps 1914, Debussy entreprend l’orchestration de son œuvre qui sera achevée après sa mort par son ami et disciple André Caplet. Le ballet fut créé le 10 décembre 1919 au Théâtre Lyrique du Vaudeville à Paris sous la direction d’Inghelbrecht dans les décors et costumes d’Hellé et une chorégraphie de Quinault. Mais rappelons que le compositeur ne semblait guère favorable à l’idée du ballet et voulait que les marionnettes aient seules « l’intelligence du texte et l’expression de la musique ». 3 L’œuvre séduit par sa fraîcheur, ses allusions musicales pleines de fantaisie et son humour « qui fuse dans le rire aussi bien que dans les larmes », comme le note un critique de l’époque. L’écriture raffinée, tout en demi-teintes, avec ses rythmes et ses dessins mélodiques subtils, s’organise autour de leitmotive liés aux trois personnages principaux : un mouvement de valse caractérise la Poupée, un thème animé, le Polichinelle querelleur et des accents gentiment militaires‚ le Soldat. Le ballet est distribué en quatre tableaux précédés d’un prélude et suivis d’un épilogue. Après le prélude, Le Sommeil de la boîte, le premier tableau a lieu dans Le Magasin de jouets. Les jouets se réveillent et comme par magie se mettent en mouvement pour nous emporter vers le bonheur retrouvé de l’enfance et les illusions fugitives du songe. Dans le second, Le Champ de bataille présente une grande plaine verte. Le Polichinelle volage fait la cour à la Poupée aimée du Soldat, et bien vite nous assistons à l’affrontement entre soldats et polichinelles. La Poupée recueille le Soldat blessé, cependant que se prolongent les échos de la fête des polichinelles victorieux. La Bergerie à vendre ouvre le troisième tableau dans un paysage isolé. La Poupée achète deux moutons à un berger qui passe et deux oies à une gardienne d’oies. « Un pâtre qui n’est pas d’ici joue du chalumeau dans le lointain », indique Debussy. Puis, ayant acquis la bergerie pour y vivre heureux, « le Soldat et la Poupée se laissent aller à la mélancolie que verse dans leurs petites âmes en bois le chalumeau du pâtre », poursuit le compositeur. Vingt années se sont écoulées, le temps destructeur a fait son œuvre. Le dernier tableau, Après fortune faite - Vingt ans après, figure un chalet confortable, le Polichinelle est devenu garde-champêtre, le Soldat porte une grande barbe blanche et garde dans sa main la précieuse fleur désormais fanée de la Poupée qui se tient près de lui ainsi que leurs nombreux enfants. Elle a grossi et ne peut plus danser, mais essaie de chanter. Les enfants de leur côté entament une joyeuse polka. Avec l’épilogue, le cycle nostalgique de l’éternel retour nous renvoie au premier tableau. Tous les personnages sont présents, le petit Soldat de bois passe la tête et fait un salut militaire au moment même où tombe le rideau. Debussy transmet une intensité singulière à ces habitants de la terre enchantée des jouets devant les yeux éblouis de l’enfant. Comme dans un rêve éveillé, ce conte féerique interpelle la mentalité magique où le merveilleux et le réel s’interpénètrent sans heurt. L’intrusion du fantastique permet à l’être sensible de découvrir cette part cachée derrière les apparences de l’imaginaire. La musique de La Boîte à joujoux entretient ce sentiment émerveillé d’exister et la puissance d’illusion d’un ailleurs mystérieux et fascinant. 4 samedi 15 décembre Alan Ridout (1934-1996) Ferdinand, le petit taureau C’est L’Histoire de Ferdinand, livre pour enfants imaginé en 1936 par l’écrivain américain Munro Leaf et illustré par Robert Lawson, que le compositeur britannique Alan Ridout mit en musique en 1971 pour violon accompagné d’un récitant. Ce conte avait déjà inspiré à Walt Disney un dessin animé sorti en novembre 1938 qui avait rencontré un vif succès. Avec sa vision amusée de l’univers des animaux qui côtoient les hommes, la musique d’Alan Ridout renouvelle la lecture de cette fable touchante. La figure de ce petit taureau rebelle séduit petits et grands, tant elle révèle la vérité sur les correspondances qui unissent hommes et bêtes dans l’accomplissement des désirs et la revendication de soi. Ferdinand rêve d’une vie libre qui évacue toute notion de pouvoir et de domination dont seuls l’amour de la nature et la contemplation de sa beauté sont les garants. Sa résistance pacifique à toute forme de violence gratuite l’amène à s’opposer au sacrifice rituel de la corrida auquel le destine son éducation. Petit taureau solitaire, Ferdinand aime se réfugier à l’ombre d’un chêne-liège pour admirer les fleurs du pâturage et s’enivrer de leur parfum. Cette disposition à la rêverie inquiète sa maman-vache qui finit par accepter cet enfant singulier. Alors que ses semblables se livrent à des combats agressifs pour prouver leur force dans le but d’être choisis pour les spectacles de tauromachie à Madrid, Ferdinand devenu adulte est doucement songeur. Mais un jour, une piqûre de bourdon le fait réagir, il se met à caracoler et montre combien il est leste et vigoureux devant les yeux ébahis des sélectionneurs qui le recrutent pour la corrida. Le voici dans l’arène madrilène où le cérémonial spectaculaire semble se dérouler sans faille : les picadores munis de leur lance suivis des banderillos, enfin le matador beau et fier, vêtu de son habit de lumière, drapé dans sa cape rouge, l’épée au côté. Mais, en dépit de sa puissance impressionnante, Ferdinand refuse de se battre pour le plaisir cruel des hommes. Soudain, les fleurs qui ornent les cheveux des jeunes filles sur les gradins lui rappellent le temps heureux des pâturages de l’enfance. La résistance de Ferdinand inspire une émouvante compassion aux sélectionneurs qui le ramènent dans sa prairie familière où il retrouve la nature bien-aimée comme source essentielle d’harmonies qui apaisent et réconfortent. Ainsi, Ferdinand le pacifique met sa malice instinctive au service d’une existence libre face à la férocité aveugle du monde. Ne faut-il pas reconnaître dans cette volonté farouche une critique des pratiques sociales qui ne respectent pas les précieuses valeurs de la vie ? Soyons attentifs à la vertu des histoires d’animaux. Connaître les animaux est sans doute une façon exemplaire de mieux connaître les hommes. Marguerite Haladjian © 2012 EMI Records Ltd / Virgin Classics 5 Laurence Ferrari Née le 5 juillet 1966 à Aix-les-Bains en Savoie, Laurence Ferrari obtient un baccalauréat (série D) en 1984. Elle commence ses études supérieures par une première année de médecine (P.C.E.M 1) à Lyon l’année suivante. En 1987, elle intègre l’Ecole Française des Attachés de Presse de Lyon puis effectue un D.E.S.S. de Communication Politique et Sociale (troisième cycle, département de Sciences Politiques de la Sorbonne), en 1993. Elle commence sa carrière de journaliste dès 1986 comme pigiste à l’agence France Presse et au Figaro Magazine Rhône-Alpes, et comme journaliste à Europe 2 Lyon (avec des reportages, présentations flashs et revues de presse). En 1994, elle est pigiste au service politique du Point et anime la chronique « Santé » de « Studio Gabriel » (France 2) pour Michel Drucker. De 1986 à 1997, elle est journaliste à Europe 1. Là, elle est principalement chargée de la rubrique santé de 1991 à 1997, mais occupe également les postes de reporter au service société et informations générales et de présentatrice de journaux et flashs d’information. Début 1997, elle est pigiste pour L’Express, mais aussi pour service politique de M6, et pour l’émission « MODE 6 ». En septembre 1997, elle entre chez TF1. Elle s’occupe d’abord de la chronique mensuelle « Combien ça coûte ? », puis de « Mode de vie, mode d’emploi » (diffusion le samedi) et de France Info : chronique société hebdomadaire. De décembre 1997 à septembre 1999, elle présente les journaux de 6h et de 10h sur LCI, La Chaîne Info. En septembre 1999, elle présente l’émission « On en parle » avec Jean-François Rabilloud. Le 31 décembre 1999, elle présente « Millenium » en direct avec Thomas Hugues. Toujours avec ce dernier, elle est co-présentatrice et co-rédactrice en chef du nouveau magazine d’information dominical « Sept à Huit ». À partir d’avril 2001, elle co-anime avec Jean-François Rabilloud l’émission « Le Club LCI » tous les soirs du lundi au jeudi de 20h45 à 22h00. En septembre 2001, elle présente l’émission « Vis ma vie ». De juillet 2002 à juin 2006, elle est présentatrice remplaçante des Journaux du week-end sur TF1. Le 3 novembre 2003, elle reçoit le 7 d’or de la meilleure émission d’information ou de reportage pour « Sept à Huit ». En décembre 2003, elle est ambassadrice de l’association « SOS Village d’enfants ». En septembre 2004, elle présente l’émission « Questions De Famille » sur RTL le samedi à 9h15, puis enchaîne en septembre 2005 avec l’émission « Tête à Tête » sur RTL le samedi et le dimanche à 9h15. Le 3 février 2006, elle est co-présentatrice avec Thomas Hugues de l’émission « Les 60 images qui ont marqué les français » en prime-time. En septembre 2006, elle présente le « Journal Inattendu » sur RTL et « Dimanche Plus » sur Canal Plus. En août 2008, elle devient directrice adjointe de l’information de TF1 ainsi que présentatrice et rédactrice en chef du JT de 20H. En mai 2012, Laurence Ferrari annonce son départ de TF1 pour rejoindre Direct 8, elle présentera son dernier JT le 31 mai 2012. En octobre 2012, elle présente, le talk-show « Le Grand 8 » sur D8. Elle est accompagnée de chroniqueuses telles que la journaliste Audrey Pulvar, l’ancienne ministre Roselyne Bachelot, la chef d’entreprise Hapsatou Sy et la journaliste Elisabeth Bost. 6 Renaud Capuçon Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon étudie au Conservatoire de Paris (CNSMDP) avec Gérard Poulet et Veda Reynolds, puis avec Thomas Brandis à Berlin et Isaac Stern. En 1998, Claudio Abbado le choisit comme Konzertmeister du Gustav Mahler Jugendorchester, ce qui lui permet de parfaire son éducation musicale avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboïm et Franz Welser-Möst. En 2000, il est nommé « Rising Star » par le réseau européen ECHO et « nouveau talent de l’année » aux Victoires de la Musique ; en 2005, il est « soliste instrumental de l’année » aux Victoires de la Musique. En 2006, le Prix Georges Enesco lui est décerné par la Sacem. Renaud Capuçon collabore avec des chefs et orchestres renommés : les Berliner Philharmoniker avec Bernard Haitink ou David Robertson, le Los Angeles Philharmonic avec Gustavo Dudamel et Andris Nelsons, l’Orchestre de Paris avec Wolfgang Sawallisch ou Christoph Eschenbach, l’Orchestre Philharmonique de Radio France avec Myung-Whun Chung, le Chamber Orchestra of Europe avec Semyon Bychkov, le Philadelphia Orchestra avec Charles Dutoit, le Gewandhausorchester de Leipzig avec Kurt Masur, la Staatskapelle de Dresde avec Daniel Harding… Parmi les moments forts de la saison 2012/2013, on peut citer des concerts avec le Chicago Symphony Orchestra et Bernard Haitink, le Los Angeles Philharmonic et Daniel Harding, le Boston Symphony et Christoph von Dohnányi, le Philharmonia Orchestra et Juraj Valculha, le Seoul Philharmonic et Myung-Whun Chung, le Chamber Orchestra of Europe et biographies Yannick Nézet-Séguin, le WDR Cologne et Jukka-Pekka Saraste, l’Orchestre National de France et Daniele Gatti… Il donnera la création mondiale du Concerto pour violon de Pascal Dusapin avec le WDR Cologne, ainsi qu’un cycle de musique de chambre Brahms/Fauré de cinq concerts au Musikverein à Vienne. Passionné de musique de chambre, Renaud Capuçon collabore avec Martha Argerich, Nicholas Angelich, Yuri Bashmet, Frank Braley, Yefim Bronfman, Gérard Caussé, Myung-Whun Chung, Hélène Grimaud, Katia et Marielle Labèque, Mischa Maisky, Truls Mørk, Maria João Pires, Mikhaïl Pletnev, Jean-Yves Thibaudet… À l’été 2012, il est au Festival de Salzbourg sous la direction d’Ivor Bolton, ainsi qu’au Festival du Hollywood Bowl avec le Los Angeles Philharmonic et Lionel Bringuier. Il est le fondateur et directeur artistique du nouveau Festival de Pâques d’Aix-enProvence. Sa discographie comprend des trios de Haydn et Mendelssohn et le Triple Concerto de Beethoven avec Martha Argerich, un disque Berlioz/ Saint-Saëns/Milhaud/Ravel avec la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême dirigée par Daniel Harding, L’Arbre des Songes de Dutilleux avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung, les concertos de Mendelssohn et de Schumann avec le Mahler Chamber Orchestra et Daniel Harding, un disque de concertos de Mozart avec l’Orchestre de Chambre d’Écosse, Louis Langrée et l’altiste Antoine Tamestit, des œuvres de chambre de Schubert, Ravel, Saint-Saëns et Brahms avec Nicholas Angelich, son frère Gautier et Gérard Caussé, les concertos de Beethoven et Korngold avec l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam et Yannick Nézet-Seguin, l’intégrale des sonates de Beethoven avec Frank Braley et l’intégrale de la musique de chambre de Fauré avec Nicholas Angelich, Gautier Capuçon, Michel Dalberto, Gérard Caussé et le Quatuor Ébène. Vient de paraître un enregistrement des concertos de Brahms et Berg avec le Philharmonique de Vienne et Daniel Harding. Renaud Capuçon joue le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern, acheté pour lui par la Banque Suisse Italienne (BSI). Il est promu chevalier dans l’ordre national du Mérite en juin 2011. théâtre des Champs-Élysées, Salle Pleyel, à Radio-France où il fait de nombreuses apparitions, au Théâtre du Capitole, au Concertgebouw d’Amsterdam, ainsi qu’à Londres, Genève, Rome, Berlin, New York, Tokyo... On a pu l’entendre en soliste aux côtés d’Orchestres tels que le Johannesbourg Philharmonic Orchestra, la Philharmonie de Chambre de Paris, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre National de Lille, l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre Français des Jeunes ou le Rotterdam Philharmonic Orchestra, avec des chefs tels que Alain Altinoglu, Paul Meyer, James Judd, Emmanuel Jérôme Ducros Krivine, Marc Minkowsky, Christopher Né en 1974, Jérôme Ducros étudie le Hogwood…Très attaché à a musique de piano avec Françoise Thinat au chambre, il joue notamment aux côtés Conservatoire d’Orléans, puis avec d’Augustin Dumay, Michel Portal, Michel Gérard Frémy et Cyril Huvé au Dalberto, Nicholas Angelich, Paul Meyer, Conservatoire de Paris (CNSMDP), Gérard Caussé, Tabea Zimmermann, où il obtient un premier prix de piano Jean-Guihen Queyras, Henri à l’unanimité avec félicitations du jury Demarquette, Renaud et Gautier en 1993. Il poursuit ses études en Capuçon, le Quintette Moraguès, le troisième Cycle aux côtés de Gérard Quatuor Ébène, ou Jérôme Pernoo avec Frémy, et rencontre également Léon qui il forme un duo depuis 1995. En 2007, Fleisher, Gyorgy Sebök, Davitt Moroney... il joue en duo aux Victoires de la À Villarceaux, il suit les master-classes musique avec Maxim Vengerov. Il s’est de Christian Zacharias. En 1994 a lieu à produit avec la soprano Dawn Upshaw à la Scala de Milan le Premier Concours Londres, New York, Salzbourg et au International de Piano Umberto Micheli, Théâtre des Champs-Élysées où leur organisé par Maurizio Pollini qui siège au concert est enregistré par Erato. Depuis jury présidé par Luciano Berio. Jérôme 2007, il entame une collaboration Ducros y obtient le Deuxième Prix, ainsi privilégiée avec Philippe Jaroussky. Des que le Prix spécial pour la meilleure concerts de mélodies françaises sont interprétation de la pièce imposée prévus avec lui à travers le monde en (Incises, de Pierre Boulez, créée lors de 2008-2009 et au cours des saisons l’épreuve finale). Depuis lors, les suivantes. Sur France-Musique, il est concerts se succèdent : au Festival de régulièrement invité aux émissions Montpellier, à l’Orangerie de Sceaux, à la L’atelier du musicien (Jean-Pierre Roque d’Anthéron, au Festival de Pâques Derrien) et La règle du « je » (Martine de Deauville, au Théâtre du Châtelet, au Kaufmann). Parmi les œuvres qu’il donne 7 imprimeur BAF• Licences : 1-1056849, 2-1056850, 3-105851 souvent en récital, la transcription pour deux mains de la Fantaisie pour piano à quatre mains de Schubert a reçu un accueil enthousiaste du public et de la critique. Elle figure d’ailleurs sur un disque consacré aux Fantaisies de Schubert (Ligia Digital) qui a obtenu le Diapason d’Or de l’Année 2001. La partition de cette transcription est sortie en septembre 2004 aux éditions Billaudot. Le Trio pour deux violoncelles et piano qu’il a composé en 2006 a déjà été joué à de nombreuses reprises (créé à Minsk, repris au festival Les Vacances de Monsieur Haydn de Jérôme Pernoo en 2006, aux Rencontres artistiques de Bel-Air de Renaud Capuçon en 2007, en 2008 aux Rencontres de violoncelles de Beauvais, au festival Tautavel en musique de Gautier Capuçon, à Grenoble, à Londres…). Il est édité chez Billaudot dans la collection de Gautier Capuçon. Deux disques sont sortis en 2008 : l’un consacré à l’œuvre pour piano et orchestre de Fauré avec l’Orchestre de Bretagne dirigé par Moshe Atzmon (Timpani) ; l’autre consacré à un récital avec Renaud Capuçon (Virgin Classics). En 2009 sont sortis un disque consacré aux mélodies françaises, en compagnie de Philippe Jaroussky, Renaud et Gautier Capuçon et Emmanuel Pahud (Virgin Classics), et un autre consacré à l’œuvre de Beethoven pour piano et violoncelle avec Jérôme Pernoo (Ligia-Digital-JPWL). Les partenaires média de la Salle Pleyel Quand la musique raconte des histoires aux enfants sages Laurence Ferrari POULENC L’histoire de Babar POULENC L'Histoire de Babar, le petit éléphant DEBUSSY La Boîte à joujoux RIDOUT Ferdinand le taureau Jérôme Ducros & Renaud Capuçon Dédicace à l'issue du concert 9 biographies