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stratégies planétaires
L'idéologie des Maîtres du Monde
Les Maîtres du Monde ont en commun des valeurs et des principes fondamentaux qui sont le ciment de leur unité, et leur dénominateur commun. L'adhésion à ces
principes est obligatoire pour être admis dans le cercle des Maîtres du Monde et de leurs organisations les plus centrales: Groupe de Bilderberg, Skull & Bones, ou
Illuminati. Ces principes étaient ceux des Nazis comme ils sont ceux de leurs héritiers: les idéologues du nouvel ordre mondial.
Les principes-clé des Maîtres du Monde
1 - La fin justifie les moyens
2 - Le fort doit dominer le faible. Le fort est fait pour être un prédateur, et le faible une proie.
3 - L'élimination des faibles est conforme au principe de la sélection naturelle (cf. Darwin)
4 - La vie de tous les individus n'a pas la même valeur. Ceux qui ont une valeur négative peuvent être éliminés, dans l'intérêt supérieur de l'ensemble.
5 - Le monde doit être gouverné par une élite.
Les prédateurs - extraits du livre "Les nouveaux Maîtres du Monde" de Jean Ziegler
"Au coeur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de
société transnationale, opérateur du commerce mondial. Il accumule l'argent,
détruit l'état, dévaste la nature et les êtres humains, et pourrit par la
corruption les agents dont il s'assure les services au sein des peuples qu'il
domine.
Pour les forts, mais aussi pour les faibles qui rêvent de les rejoindre, le
bonheur réside désormais dans la solitaire jouissance d'une richesse gagnée
par l'écrasement d'autrui, par la manipulation boursière, par la fusion
d'entreprises toujours plus gigantesques et l'accumulation accélérée de plusvalues d'origines les plus diverses. Dernière invention en date de la société de
la cupidité: breveter le vivant.
La rationalité marchande ravage les consciences, elle aliène l'homme et
détourne la multitude d'un destin librement débattu, démocratiquement
choisi. La logique de la marchandise étouffe la liberté irréductible,
imprévisible, à jamais énigmatique de l'individu. L'être humain est réduit à sa
pure fonctionnalité marchande."
Le nouvel esclavage, vu par les Maîtres du Monde
extrait de "1984" de George Orwell
"Nous ne cherchons pas le pouvoir en vue de nos propres fins, mais pour le bien de la majorité tel que nous le définissons. Les hommes, ces créatures frêles et
lâches, ne peuvent endurer la liberté ni faire face à la vérité. Ils doivent être dirigés par ceux qui sont plus forts qu'eux. L'espèce humaine a le choix entre la liberté
et le bonheur, or le bonheur vaut mieux.
Le bien des autres ne nous intéresse pas, nous ne recherchons que le pouvoir, le pur pouvoir. Les nazis et les communistes se rapprochent beaucoup de nous par
leurs méthodes, mais ils n'eurent jamais le courage de reconnaître leurs propres motifs. Ils prétendaient s'être emparés du pouvoir pour une période limitée; passé
le point critique, il y aurait un paradis où les hommes seraient libres et égaux. Nous ne sommes pas ainsi, nous savons que jamais personne ne s'empare du
pouvoir avec l'intention d'y renoncer. On n'établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La
persécution a pour objet la persécution. La torture a pour objet la torture. Le pouvoir a pour objet le pouvoir.
L'esclavage c'est la liberté. Seul, libre, l'être humain est toujours vaincu. Mais s'il renonce à son identité, s'il se soumet entièrement et totalement, il se fond dans le
pouvoir collectif, il est alors tout-puissant et immortel.
Ce pouvoir est aussi le pouvoir sur d'autres êtres humains, sur les corps mais surtout sur les esprits. Le pouvoir sur la matière n'est pas important, notre maîtrise
de la matière est déjà absolue. Ce qui importe c'est de commander à l'esprit. La réalité est à l'intérieur du crâne... Le réel pouvoir, le pouvoir pour lequel nous
devons lutter jour et nuit, est le pouvoir non sur les choses, mais sur les hommes. Comment assure-t-on le pouvoir sur un autre? En le faisant souffrir.
L'obéissance ne suffit pas. Comment, s'il ne souffre pas, peut-on être certain qu'il obéit, non à sa volonté, mais à la nôtre?
Le pouvoir est d'infliger des souffrances et des humiliations. Le pouvoir est de déchirer l'esprit humain en morceaux que l'on rassemble ensuite sous de nouvelles
formes que l'on a choisies. Commencez-vous à voir quel sorte de monde nous créons? Un monde de crainte, de trahison, de tourment. Un monde d'écraseurs et
d'écrasés, un monde qui au fur et à mesure qu'il s'affinera deviendra plus impitoyable. Le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance. Notre
civilisation est fondée sur la haine; il n'y aura pas d'autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l'humiliation. Nous détruirons tout le reste.
Nous avons coupé les liens entre l'enfant et les parents, entre l'homme et l'homme, entre l'homme et la femme. Mais plus tard, il n'y aura ni femme ni ami. Les
enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève leurs oeufs aux poules. La procréation sera une formalité annuelle, comme le renouvellement
de la carte d'alimentation. Il n'y aura plus de loyauté que pour le pouvoir. Tous les plaisirs de l'émulation seront détruits remplacés par l'ivresse toujours croissante
du pouvoir, qui s'affinera de plus en plus. Il y aura à chaque instant, le frisson de la victoire, la sensation de piétiner un ennemi impuissant... Autant qu'un monde
de triomphe ce sera un monde de terreur... Nous commanderons à la vie à tous ses niveaux.
Vous imaginez qu'il y a quelque chose qui s'appelle la nature humaine qui sera outragée par ce que nous faisons et se retournera contre nous. Mais nous créons la
nature humaine. L'homme est infiniment malléable.
Tel est le monde que nous préparons. Un monde où les victoires succèderont aux victoires et les triomphes aux triomphes, un monde d'éternelle pression, toujours
renouvelée, sur la fibre de la puissance. Vous commencez à réaliser ce que sera ce monde. À la fin vous ferez plus que le comprendre, vous l'accepterez, vous
l'accueillerez avec joie, vous en demanderez votre part en idolâtrant vos propres bourreaux."
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