Benjamin Rivard, un de nos étudiants gagnants du concours D

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Benjamin Rivard, un de nos étudiants gagnants du concours D
Benjamin Rivard, un de nos étudiants gagnants du concours D’Archimède à
Zola, a été reconnu par Forces Avenir, alors qu’il était étudiant au Collège
Regina Assumpta.
Voici le résumé de son engagement, tel qu’il a été décrit dans La Presse.
Lors de sa 3e année du secondaire, une attrayante possibilité s’est présentée à
Benjamin Rivard : celle de passer du siège de passager à celui de conducteur
pour ainsi transformer ses implications parascolaires en un véritable
engagement social. L’élève du collège Regina Assumpta acceptait alors de
devenir le principal ambassadeur étudiant de Carrément rose, un projet
hautement mobilisateur consacré à la sensibilisation au cancer du sein. Après
avoir, durant deux ans, organisé des visites, animé des conférences et donné
des entrevues, l’adolescent poursuit aujourd’hui son travail de mobilisation,
mais cette fois du côté de Casque noir, un projet de coopération qui réunit des
jeunes de Montréal et de Port-au-Prince.
L’élève de 5e secondaire ne sait trop comment expliquer ce qui l’a poussé à
relever le défi de devenir l’ambassadeur étudiant de Carrément rose. Il n’y
avait pourtant aucune femme de son entourage qui avait été touchée par cette
maladie. « Quand j’ai vu ce projet se dessiner devant moi, il y a eu comme un
déclic dans ma tête. Je me suis justement dit qu’avant que ce cancer touche
un membre de ma famille, il serait bien que je m’engage concrètement pour
sensibiliser et mobiliser les gens autour de la lutte contre ce cancer. C’est
comme ça que j’ai découvert la différence entre implication et engagement »,
explique Benjamin.
Curieux de nature, très porté sur les sciences, ouvert d’esprit et surtout
excellent communicateur doté d’un sens de l’humour et de la répartie très
aiguisé, le jeune garçon alors âgé de 14 ans a convaincu l’enseignante à
l’origine du projet, qui lui a confié le rôle d’ambassadeur. Il a ainsi pu
organiser pour les élèves de 3e secondaire une visite au Centre du sein de
l’Hôpital général juif de Montréal, partenaire du projet, faire un stage
d’observation à ce même centre, participer à l’organisation de deux
expositions des œuvres produites dans le cadre du projet, animer une
conférence, entretenir des liens avec la Fondation de l’Hôpital, faire des
conférences devant des gens d’affaires et des donateurs, et surtout multiplier
les passages dans différents médias.
« Benjamin se démarque par sa maturité, son sérieux, sa rigueur et son sens
critique. C’est un jeune qui va bien au-delà de la simple réflexion. Il est un
moteur dans un projet, puisque souvent, d’autres élèves impliqués
s’identifient à lui et le désignent comme une référence », dit avec
enthousiasme Nathalie Claude, l’enseignante derrière Carrément rose.
Fort de son expérience inoubliable, Benjamin se consacre maintenant à Casque
noir qui, en unissant des élèves de Montréal et de Port-au-Prince, propose de
mettre l’art au centre de la reconstruction sociale dans les zones urbaines de
la capitale haïtienne. Une fois de plus, l’adolescent se servira de sa capacité
de persuasion pour mobiliser les jeunes et les moins jeunes autour de ce
projet, qui s’étirera sur trois ans.
Bien qu’il privilégie la qualité plutôt que la quantité quand vient le temps de
s’engager, Benjamin n’en demeure pas moins un jeune toujours volontaire
pour aider au bon fonctionnement de la vie étudiante au collège Regina
Assumpta. Il a entre autres fait partie de la brigade Anges Gardiens qui veille
à la saine intégration des nouveaux élèves en début d’année, agi comme
tuteur auprès d’élèves éprouvant certaines difficultés scolaires, et offert son
aide lors de l’organisation de différents événements comme le spectacle des
finissants qui aura lieu à la fin de cette année.
« Je crois qu’en nous engageant à long terme dans un projet, nous devenons de
véritables acteurs consciencieux dans la société. Pour cela, il faut parfois
prendre des risques et c’est comme ça que nous pouvons inciter d’autres
personnes à suivre nos traces, et ce, peu importe la discipline ou le projet »,
conclut Benjamin.
Le Collège est très heureux d’accueillir Benjamin en ses murs comme étudiant
en Sciences de la nature et nous sommes persuadés qu’il continuera à
s’engager dans de nombreux projets.
Florence Perreault, une de nos étudiantes gagnantes du concours D’Archimède à Zola,
a été reconnue par Forces Avenir, alors qu’elle était étudiante à l’école secondaire
Pierre-Laporte.
Voici le résumé de son engagement, tel qu’il a été décrit par Forces Avenir.
Depuis sa 1re secondaire, Florence Perreault joue un rôle de premier plan dans
l’engagement étudiant à l’école Pierre-Laporte. Membre du conseil des élèves chaque
année, bénévole pour toutes les activités d’accueil, de rencontre et de festivités,
instigatrice d’un projet d’embellissement de la cour d’école, capitaine de l’équipe de
natation, animatrice du gala sportif et principale responsable du projet
d’implantation de l’uniforme, la jeune fille de 17 ans a terminé ses études
secondaires en ayant le sentiment du devoir accompli. Elle qui souhaitait stimuler
l’engagement étudiant et développer chez autrui un meilleur sentiment
d’appartenance à l’école, elle a relevé le défi avec brio!
L’élève de 5e secondaire s’étonne elle-même, avec humilité et une certaine fierté, du
chemin parcouru depuis son arrivée à l’école Pierre-Laporte il y a cinq ans. Florence,
qui était déjà très impliquée à son école primaire, se rappelle qu’à son arrivée au
secondaire, bien peu de jeunes prenaient part aux activités ou offraient de leur
temps pour la bonne marche de celles-ci. Aujourd’hui, après tous les projets
stimulants qu’elle et d’autres ont mis sur pied, elle constate que l’engagement
étudiant est devenu contagieux et que les bénévoles se présentent par dizaines pour
donner un coup de main.
« Le milieu scolaire est axé sur le développement de l’élève. Je peux donc
difficilement concevoir comment les jeunes peuvent se tenir loin des projets ou
même ne pas prendre part aux décisions. En fin de compte, comme c’est toujours de
nous qu’il est question, il faut être présents ! » lance énergiquement Florence.
Sa vision du milieu scolaire l’a conduite dès sa première secondaire vers le conseil des
élèves, qu’elle n’a jamais abandonné par la suite et dont elle a été présidente en 5e
secondaire. Cette implication l’a amenée à se joindre au conseil d’établissement, où
se réunissent des représentants de la direction, des enseignants et des parents. Cette
année, elle est aussi devenue membre de la Table unifiée des conseils étudiants de la
commission scolaire. Elle y a défendu ses idées et différents projets, en plus d’avoir
largement contribué à la réalisation d’un plan stratégique jeunesse qui vise à
améliorer le milieu de vie des élèves et à favoriser une meilleure intégration des
élèves dont la langue première est autre que le français.
Ayant toujours en tête le souci d’améliorer le milieu de vie, Florence a élaboré de
toutes pièces un projet d’embellissement de la cour d’école : l’aménagement d’une
aire de repos avec des bancs, des arbustes et des fleurs. C’est aussi elle qui a porté
et défendu, durant deux ans, le projet d’implantation du port de l’uniforme scolaire.
Ce projet, qu’elle a présenté à la direction, puis aux enseignants et enfin aux
parents, est maintenant effectif.
« Ce projet n’a pas toujours été facile à défendre, mais nous avons fait tous nos
devoirs, nous avons travaillé en collaboration avec une firme spécialisée
pour designer la collection et nous y sommes arrivés. Je suis convaincue qu’avoir
notre propre collection de vêtements renforcera le sentiment d’appartenance à
l’école », soutient Florence.
Bénévole infatigable pour toutes les activités de la rentrée, les rencontres de parents
ou les galas, Florence a aussi lutté très fort pour le retour d’une soirée dansante à
l’école. Cette activité avait disparu depuis de nombreuses années. Florence et ses
collègues l’ont ramenée et elle a connu un vif succès.
« Je crois avoir donné le goût à d’autres élèves de s’impliquer. J’espère surtout avoir
prouvé que lorsqu’on a en tête un projet ou un rêve, il est possible, si on travaille
fort, de le réaliser », conclut Florence qui, forte de sa moyenne générale de 95 %,
aspire à des études universitaires en médecine.
Le Collège est très heureux d’accueillir Florence au sein de ses étudiants en Sciences
de la nature et nous sommes persuadés qu’il continuera à réaliser ses 1001 rêves !
Gaëlle Thomas-Lehrhaupt, une de nos étudiantes en Sciences humaines Plus,
profil L’international et le monde contemporain, a été reconnue par Forces
Avenir, alors qu’elle était étudiante au Collège international Marie-de-France.
Voici le résumé de son engagement, tel qu’il a été décrit par Forces Avenir.
Autres temps, autres mœurs, se plaît-on à dire pour expliquer les différences
entre les générations. Mais qui dit différence ne dit pas nécessairement
opposition. C’est pour amener les élèves du Collège international Marie-deFrance à se rapprocher des aînés et à tisser des liens avec eux que Gaëlle
Thomas-Lehrhaupt et Kamil Lahrichi, son complice tous deux maintenant au
collégial, ont fondé en 2012 Généraction Montréal. Ainsi, une fois par mois,
une quarantaine de jeunes allaient rencontrer un groupe de personnes âgées
vivant à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM) pour faire des
jeux, de la poterie, du bricolage, des chants et, bien sûr, discuter longuement.
« C’est après une visite à l’Institut dans le cadre d’une activité artistique que
l’idée de créer des rencontres plus fréquentes avec les résidents m’est venue.
Ces aînés m’avaient émue et je me suis dit que je pouvais faire plus pour eux
et briser leur isolement. J’en ai parlé à Kamil, et nous avons élaboré le projet
ensemble. Nous en avons parlé à des gens, puis nous avons approché les
responsables de l’IUGM, recruté nos premiers bénévoles et réalisé notre
première visite en janvier 2013 », raconte Gaëlle.
Généraction Montréal est ainsi parvenue à regrouper une quinzaine de jeunes
et à faire cinq visites avant la fin de l’année scolaire 2012-2013. Rapidement,
les participants ont pris goût à ces rencontres, trouvant plaisir à écouter les
personnes visitées raconter leur vie. Pas étonnant que le nombre de bénévoles
ait plus que doublé pour la série de visites organisées durant l’année scolaire
suivante.
Chaque rencontre regroupe plus de 70 personnes, aînés et élèves. Pour les
résidents de l’IUGM, il s’agit d’un moment unique durant le mois, qu’ils
savourent et apprécient considérablement. Les adolescents de 4 e et 5e
secondaire, pour leur part, ont pris conscience du milieu de vie des aînés et
ont grandement appris de cette expérience de partage culturel et social. Pour
plusieurs d’entre eux qui n’ont plus de grands-parents ou ne peuvent plus les
voir en raison de la distance, cela représente une occasion en or pour tisser
des liens avec des aînés.
« L’organisation d’un concert mélangeant deux générations qui n’écoutent pas
du tout le même genre de musique, voilà une expérience hors du commun! À la
suite du concert, tout le monde était heureux. On dit souvent que l’amour n’a
pas d’âge, mais on peut dire aussi que les bons moments non plus », fait valoir
Léa Poitout, une bénévole de 15 ans.
Les deux fondateurs de Généraction Montréal se montrent très optimistes
quant à la pérennité de leur projet. Ils rêvent même de voir d’autres écoles
leur emboîter le pas et reproduire ce modèle d’engagement dans leur
communauté.
« Nous avons mis par écrit tout le processus de développement de notre
projet. Nous sommes prêts à transférer nos connaissances et notre expérience.
Ce serait très bien de voir d’autres écoles s’approprier ce projet et briser
l’isolement de nos aînés », indique Kamil, qui soutient avoir personnellement
appris beaucoup à travers la mise sur pied du projet.
Au sein même de l’IUGM, Généraction Montréal est perçue comme une
véritable initiative du cœur pilotée par des jeunes matures, sérieux et dont le
haut niveau d’empathie est perceptible.
« En plus de la beauté du geste, ce projet représente une immersion dans le
milieu gériatrique, avec toutes les réalités et complexités que cela impose.
Nous avons pu observer la qualité de la présence des jeunes et leur réelle
volonté de faire une différence dans le quotidien de nos aînés. Les jeunes se
sont donné la peine de s’approcher des aînés, de les écouter et de se soucier
d’eux, pour ainsi partager leur temps, leurs talents, leurs sourires et leur
amour », témoigne Andrée Méthot, chef des activités récréatives à l’IUGM, qui
avoue avec humilité se féliciter d’avoir ouvert les portes de l’Institut aux
élèves du Collège international Marie-de-France.
Le Collège André-Grasset est très heureux d’accueillir cette jeune femme qui,
vous vous en doutez, s’est inscrite au Club bénévolat. Merci Gaëlle !