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Lettre d’information N°46 - février 2011
http://conseil-dev-loire.angers.fr
Conseil de développement de la région d’Angers
Edito
Les Angevins appelés à dévoiler
leurs atouts
Le 25 janvier, à l’occasion d’une Assemblée Plénière du Conseil de
développement, la commission « Identité » a rendu sa copie.
Le constat est unanime : il faut renforcer l’identité angevine, facteur à la fois
de développement économique et de cohésion sociale. Et bonne nouvelle,
des fondements identitaires existent sur notre territoire ! A commencer par
le végétal, « LA » spécificité angevine. Qualifié d’axe identitaire majeur, le
végétal est assorti d’un axe complémentaire : le patrimoine et la culture.
Améliorer la qualité de vie pour renforcer l’attachement
Mais disposer d’atouts ne suffit pas. Tout au moins, porter ces atouts
vers l’extérieur ne se fait pas sans un allier incontournable: les habitants !
Véritables ambassadeurs de leur territoire, c’est à eux de s’approprier ces
fondements identitaires et de les dévoiler à l’extérieur. Un rôle peu évident
à jouer pour des Angevins reconnus comme discrets, timides, voire même
peu enthousiastes. Pour les encourager et surtout leur faciliter la tâche,
la commission insiste sur un facteur clef : l’amélioration constante de leur
qualité de vie. L’accès pour tous aux soins, à l’emploi, à la culture, à un
logement de qualité, à un environnement préservé ou encore à l’éducation
et au sport, contribue à renforcer l’attachement au territoire, à s’y sentir bien
et, justement, à en être fiers !
Ce rapport vient clore la participation du Conseil de développement à la
démarche d’audit identitaire et de positionnement marketing engagée par
Angers Loire Métropole en 2009. Lors de l’Assemblée du 21 février dernier,
Daniel Loiseau, Vice-Président en charge du développement économique,
est venu présenter aux membres le code de marque Angers Loire Valley,
La vie en grand.
Après plusieurs mois
d’absence, voici le nouveau numéro de la lettre
du Conseil de développement. Il s’agit encore une
fois d’un numéro transitoire et la toute nouvelle maquette vous sera
dévoilée au printemps prochain.
Lors de notre Assemblée du 25 janvier dernier,
j’ai eu le plaisir de vous présenter notre nouveau
nom et notre logotype. Cette nouvelle identité
graphique est le fruit d’un travail que nous avons
mené au sein de notre instance depuis 2009 et
qui avait été initié par notre ami Jean-Paul Carnet,
alors Vice-Président.
La réfléxion sur la façon dont nous vous informons sur nos travaux et sur l’actualité du Conseil
devrait nous conduire à de nouveaux résultats
au cours de l’année. Pour la Lettre, nous essaierons de reprendre une parution plus régulière,
à raison de 4 numéros par an. A votre demande,
une newsletter sera également créée dans les
prochains mois et l’architecture de notre site Internet devrait être repensée.
2011 est par ailleurs une année importante
pour le Conseil de développement, puisqu’elle
se clora par la célébration de notre dixième
anniversaire, le 17 octobre prochain. J’aurai
l’occasion de vous en reparler. Au fil du temps,
les conseils de développement se sont enracinés. Michel Piron, député, ne disait-il pas, que
s’ils n’existaient pas, il faudrait les inventer.
« Porter et promouvoir l’identité de la région angevine », rapport
téléchargeable sur notre site. www.conseil-dev-loire.angers.fr
Le Président,
Louis-Marie RIVIÈRE
) l’actualité du Conseil(
Rencontres et débats
Le Conseil de développement vous donne un rendez-vous annuel !
Aller à la rencontre des acteurs du territoire et susciter le dialogue, telles sont les intentions du Conseil de développement
à travers deux nouveaux rendez-vous, Les Rencontres et Les Débats.
Rencontrer une personnalité du territoire
Le Conseil s’est fixé comme objectif d’organiser annuellement une
rencontre avec une personnalité, un lieu important ou une structure
incontournables sur le territoire angevin et de les interroger sur
leurs actions et leur vision du territoire.
La première édition des Rencontres s’est tenue à Terra Botanica à
l’automne 2010. 80 membres ont ainsi goûté à l’ambiance du Parc
à travers une visite du « végétal convoité », commentée par JeanPierre Chavassieux, Président de Terra Botanica. Guidés ensuite
par Nicolas Moulin, le Directeur, sur les aspects techniques du
parc, les membres ont eu l’opportunité de découvrir la chaufferie
bois. Les membres ont ensuite dialogué avec Christophe Béchu,
qui est revenu sur les étapes de construction du Parc avant de
dresser un premier bilan d’activité positif. Pour autant, le Président
du Conseil général a insisté sur les enjeux à venir pour Terra
Botanica. « Le Parc ne doit pas constituer une aire d’autoroute »,
insiste-t-il. « Il faut mettre en tourisme le végétal et l’Anjou à partir
de Terra Botanica ».
Les Rencontres du Conseil de développement, le 25 octobre 2010, à Terra Botanica.
Mettre en débat nos contributions
En dehors du travail des commissions qui fonctionnent en
groupe restreint, le Conseil essaiera désormais de proposer
ponctuellement des rendez-vous, élargis à tous les membres du
Conseil et ouverts à tous les acteurs concernés, afin de mettre en
débat les contributions du Conseil.
Pour la 1ère édition des Débats du Conseil de développement,
ce sont près de 100 participants qui se sont donnés rendez-vous
au Centre des Congrès d’Angers en novembre dernier, sur les
économies d’énergie dans les bâtiments existants - sujet issu du
rapport sur les « éco-activités » (2010).
Après un propos introductif de Joëlle Kergreïs, déléguée régionale
de l’ADEME, une table ronde a été menée autour d’exemples
concrets de performance énergétique. « Le marché est frémissant »,
a souligné Isabelle Morel de la Fédération Française du Bâtiment
Pays de la Loire. « Les entreprises du bâtiment ont compris
l’intérêt de se former ». Toutefois, les particuliers restent réticents
à engager des travaux pour lesquels le retour sur investissement
n’est pas évident. Il n’empêche, « les habitants sont conscients
et inquiets de l’augmentation des coûts énergétiques », a confié
Gilles Mahé, Vice-président d’Angers Loire Métropole, qui compte
sur la mise en place imminente du Plan Climat Energie Territorial
pour apporter une dynamique auprès des habitants.
Compte rendu de la table ronde disponible sur le site Internet
www.conseil-dev-loire.angers.fr
Le Débat d’après le rapport du Conseil sur les éco-activités, le 16 novembre 2010, au Centre des Congrès.
Commission Plan Climat Energie Territorial
le Conseil de développement apporte sa pierre à l’édifice
Le travail de la commission PCET vient de s’achever et a été
débattu à l’Assemblée de ce 21 février. Répondant à une double
saisine d’Angers Loire Métropole et du Pays Loire Angers, il
comporte deux volets : la maîtrise de l’énergie et l’implication des
Angevins dans la mise en oeuvre du PCET.
Partie du constat que « la bonne énergie est celle qu’on ne
consomme plus », la commission estime qu’il faut encourager les
comportements moins énergivores dans les bâtiments publics et
privés, sensibiliser aux diagnostics énergétiques et thermiques
puis aux travaux de rénovation et créer une agence locale de
l’énergie. Autre sujet de réflexion : développer les énergies
renouvelables (solaire, bois, biogaz…) en systématisant, par
exemple, la production d’énergie solaire pour la production d’eau
chaude sanitaire, dans l’habitat collectif dans un premier temps.
Sensibiliser les Angevins sur le terrain
La commission affiche également des idées pour une mobilisation
efficace, par catégorie d’acteurs. A commencer par les élus
et services à qui revient le rôle de l’exemplarité. « En servant
de modèle, son activité peut faire ‘tâche d’huile’ auprès de la
population et des acteurs institutionnels », confirme la commission
dans ses conclusions. Du côté des acteurs économiques, l’idée
est d’instaurer une démarche proactive, en allant à leur rencontre,
au cœur de leur activité économique. Pour les citoyens, même
topo : « il faut aller là où les gens sont et vivent le quotidien ! »
Comme par exemple, les inciter, dans les supermarchés, à acheter
des produits éco-responsables. Dans tous les cas, plutôt qu’une
énième injonction éco-citoyenne, mieux vaut sensibiliser sur
l’économie financière réalisée.
Rencontre avec Jean-Charles PRONO,
Maire de Saint Mathurin sur Loire
Notre rencontre est l’occasion pour ce « pur produit ligérien » comme il se surnomme lui-même, de dévoiler sa
perception du Conseil de développement et de préciser son action sur le Pays Loire Angers.
Que représente pour vous le Conseil de
Développement ?
Ma connaissance du Conseil de
développement s’est faite à travers le
regard d’un de ses membres, Antoine
Guihaumé. J’ai en effet eu la chance de
siéger à ses côtés au Conseil municipal
de Saint-Mathurin, lorsque j’étais adjoint.
Aujourd’hui, c’est à travers les interventions
du Conseil de développement au Conseil
d’Administration du Pays que j’apprends à
mieux cerner ses travaux. S’il fallait trouver
une image, je le qualifierais de « Conseil
des Sages ». Contrairement à nous, élus,
il n’est pas dans l’opérationnel. Il permet
ainsi d’enrichir l’approche politique par une
vision à la fois prospective et transversale
sur l’ensemble du Pays Loire Angers.
En 2005, le Conseil rendait son rapport
Le Pays Loire Angers demain : pôle
touristique international. Où en est
aujourd’hui la commission Tourisme
que vous co-présidez au Pays ?
Dès 2005 en effet, le Conseil de
développement avait imaginé le Pays
Loire Angers comme un pôle touristique
majeur. C’est l’orientation prise
par la commission Tourisme
qui finalise aujourd’hui ses
travaux. Un véritable chantier
qui a nécessité une implication
très forte des communautés
de communes : Vallée Loire
Authion a dû abandonner
son appartenance à Saumur
tandis que le Loir s’est
désengagé de l’Association de
Développement de la Vallée
du Loir. Concrètement, les premiers
outils seront prêts très prochainement,
à commencer par une carte et un guide
touristique regroupant l’essentiel des
points d’attraction du Pays. Rapidement,
un site Internet unique viendra renforcer
ces premiers outils et confirmer la création
de ce pôle touristique.
Les préconisations du Conseil de
développement ne sont pas toujours
faciles à mettre en œuvre au niveau du
Pays…
C’est par exemple le cas pour la vie
associative. Dans ce secteur, le Conseil
de développement est trop en avance
Maire de St Mathurin / Loire
Vice-Président de la Communauté de Communes Vallée
Loire Authion, en charge du
tourisme,
Jean-Charles Prono
co-préside également la
commission «tourisme» du
Pays Loire Angers.
alors que les gens attendent encore une
réponse locale et que la proximité reste
essentielle. Les mentalités évoluent
cependant doucement. Les écoles de
musique, par exemple, sont devenues
pour la plupart intercommunales, et au
niveau sportif, les clubs de foot évoluent
dans ce sens. D’une manière générale,
les sujets abordés par le Conseil de
développement sont pertinents et les
sujets qui touchent à la démographie
m’intéressent particulièrement. J’attends
d’ailleurs avec impatience le rapport sur
le vieillissement. C’est un sujet qui nous
préoccupe tous. La place des personnes
âgées dans la société est à étudier ; je ne
suis pas sûr qu’on mette suffisamment à
profit leur potentiel et leur expérience.
) l’actualité du Conseil(
Brèves
Commission Vieillissement
Reçu par la commission en fin d’année, Christian Gillet, Viceprésident du Conseil général du Maine et Loire, a présenté en
« avant-première » le schéma unique d’organisation sociale
et médico-sociale. Parmi les axes : améliorer la structuration
de l’accompagnement des personnes vieillissantes ou encore
maintenir et développer leur lien social. Des pistes que le Conseil
général, « chef de file » de l’action sociale sur le département,
entend mener malgré un contexte de rigueur budgétaire lié
au désengagement de l’État, que Christian Gillet qualifie de
regrettable. Avec la participation également de Martine BarbierPrieur, directrice des Solidarités et Laurent Colobert, chef du
service Habitat et Cohésion Sociale, cette rencontre a par ailleurs
permis aux membres de la commission, d’interroger le Conseil
général sur la prise en compte du vieillissement dans les politiques
départementales de l’habitat (aides à l’adaptation des logements…)
et des déplacements (« transport à la demande »).
Crise économique : des munitions pour réduire les impacts de la crise
Favoriser les entreprises locales dans la conduite des grands
chantiers urbains (tramway, biopôle, etc.), renforcer les mesures
d’aides au développement économique ou encore aménager des
zones d’activités. Ces actions menées par Angers Loire Métropole
pour réduire les impacts de la crise sur le territoire ont été
présentées par son Vice-président, Daniel Loiseau au groupe de
travail « crise économique ». L’occasion aussi pour lui de rappeler
la nécessité d’innover et de développer des filières d’avenir.
Depuis cette rencontre, les membres du groupe de travail animé
par Thierry Mouchard et Eric Jemin, ont encore progressé. Ils ont
ainsi dressé une liste d’actions par thème (formation/recrutement,
aménagement du territoire, etc.), chacune étant assortie d’un
niveau de priorité. Cet exercice devrait permettre d’aborder de
façon structurée et concrète, la phase de rédaction du rapport
attendu pour 2011.
Rencontre avec
Thierry Mouchard - CFDT
Élu fin 2010 pour un 2nd mandat de Secrétaire Adjoint de l’Union Départementale (49) de la CFDT, Thierry Mouchard
revient sur son action syndicale et son implication au Conseil de développement.
Améliorer la situation de l’emploi, agir en
faveur de la protection sociale et de la santé
au travail, voici quelques uns des grands
chantiers menés par l’union départementale
de la CFDT. Secrétaire adjoint de cette
organisation, Thierry Mouchard y mène une
double mission : développer le nombre
d’adhérents CFDT sur le Maine-et-Loire et
assurer la communication. « Nous mettons
par exemple en place des ‘mini-formations’
qui aident les adhérents à proposer aux
salariés de rejoindre la CFDT », explique-t-il.
« En France, le taux de syndicalisation est
de seulement 8% dans le public et de 2%
dans le privé. La marge de progression
est considérable ! » En matière de
communication, Thierry Mouchard n’est
pas en reste. « En 2008, en plus de la
création d’un site Internet pour l’union
départementale », poursuit-il, « j’ai mis en
place une newsletter pour les adhérents
qui rassemble toute l’actualité CFDT du
département ».
« La force du Conseil de
développement est de traiter les
sujets en profondeur ».
Entré au Conseil de développement en
2009 et membre du Bureau, il dresse un
premier bilan positif de son investissement :
«J’y fais des connaissances très
enrichissantes.
Eric
Jemin,
chef
d’entreprise, a par exemple apporté un
regard complémentaire à la commission
‘crise économique’ que nous co-animons ».
Thierry Mouchard avoue néanmoins deux
regrets : un manque de temps évident
face à l’activité intense du Conseil de
développement et un écho difficile à mener
au sein de son propre organisme. « Les
préconisations faites par le Conseil ne se
traduisent pas en actions immédiates pour
l’actualité de notre newsletter », justifie-t-il.
Faut-il pour autant réduire la durée
des commissions ? « Je n’en suis pas
persuadé car c’est cette manière de traiter
les sujets en profondeur qui fait la force du
Conseil de développement ».
Thierry Mouchard
Membre du Conseil depuis 2009
50 ans, vie à Angers
adhère à la CFDT en 1981
Secrétaire Adjoint de l’Union Départemental (49) de la CFDT
La CFDT sur le Maine-et-Loire :
- 13 000 adhérents
- une vingtaine de secteurs professionnels représentés
(services, métallurgie, agroalimentaire, santé & social, etc.)
http://udcfdt49.free.fr
la Lettre d’information
du Conseil de Développement
Directeur de la publication : Louis-Marie RIVIÈRE
Rédactrice en chef : Sandrine CASTEL-BIDERRE
Rédaction et Mise en page: Hélène AGUESSE et S. ROBINEAU
Crédits photos : Conseil de Développement, ©Albert
Février 2011