PROGRAMME DES VENTES A PARIS

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PROGRAMME DES VENTES A PARIS
PROGRAMME DES VENTES A PARIS
Galerie Charpentier
MAI & JUIN 2002
16 mai
MOBILIER, OBJETS D’ART ET DE CURIOSITE
Vente générale de meubles et d’objets d’art de diverses provenances, principalement axée
sur le bon mobilier décoratif du XIXe siècle avec une belle série de meubles des années
1880, en chêne sculpté ou de style chinois, par Fourdinois ou Viardot. On note également
deux importants cabinets du XIXe siècle, l’un de style Renaissance italienne à décor de
marbres, pierres dures et bronze doré (photo), l’autre allemand à riche décor de plaques en
porcelaine de Meissen. Des meubles du XVIIIe siècle dont une série de sièges intéressants
ainsi qu’une belle collection de bronzes du XIXème siècle par Dalou, Barye, etc complètent
l’ensemble.
24 maiVente Sotheby’s & Poulain Le Fur - Galerie Charpentier
ARTS DECORATIFS DU XXE SIECLE
Cette vente, la première de Sotheby’s à Paris dans ce domaine, présente un ensemble très homogène et
représentatif de l’évolution des styles à travers le vingtième siècle. Elle débute par une centaine de lots provenant
d’une collection privée française, constituée d’un important ensemble de meubles de Majorelle et de Gallé ornés de
bronze dorés et de pâtes de verre parmi lesquels : un bureau aux Nénuphars de Majorelle (estimation : 50.00060.000 €) ; un paravent de Charles Spindler à décor symboliste de femme et de cygnes (estimation 30.000 –
40.000 €) ; des lustres, appliques, lampes et verres de Gallé, Daum, Argy- Rousseau, Walter et Lalique. De la
même époque, une rare coupe en or et émail translucide d’André-Ferdinand Thesmar (estimation : 18.000 – 20.000
€) , des bronzes dont un éléphant de Rembrandt Bugatti.
Une importante partie de la vente est consacrée à l’Art Déco : un superbe fauteuil
en ébène de macassar et son pouf de Rulhmann (estimation 22.000 – 28.000 €) ;
quatre fauteuils et deux tables de Mallet-Stevens provenant de la villa Noailles à
Hyères (estimation : 22.000 - 28.000 €), deux somptueux chevalets en bronze faits
par Raymond Subes pour sa propre salle à manger à Paris (estimation : 12.000 –
14.000 € l’un) ; une sellette et un siège curule de Marc du Plantier ; deux lampes
sur pied de Jean-Michel Frank provenant d’une collection française et des vases
de Dunand et Linossier. La vente comprend plusieurs pièces de Jean Royère dont
une paire de fauteuils Ours Polaire et un rare modèle d’applique liane de 3,5
mètres de long, datant de 1961 (estimation : 23.000-28.000 €) ainsi qu’une exceptionnelle console de Gilbert
Poillerat de 1946 (estimation : 40.000-50.000 € - photo). On remarquera un beau mobilier de Charlotte Perriand,
réalisé pour meubler des Chalets situés à Courchevel et aux Arcs, et l’Hôtel du Doron à Méribel en 1948, en
particulier une console reposant sur deux pieds profilés en aile d’avion reliés par une traverse (estimation : 22.000 –
25.000 €).
Des objets plus précieux figurent dans la vente, en particulier un baromètre en émail
noir et corail sur argent et cristal de Louis Cartier, vers 1925 ainsi qu’une rare
collection de pièces d’argenterie de Christian Fjerdingstad provenant de sa famille.
Ce talentueux orfèvre danois s’installa à Paris et travailla pour Christofle. Il réalisa un
service à thé et à café en argent martelé et ivoire, vers 1923-1925 (estimation
15.000 – 23.000 €) ainsi une belle saucière oblongue et sa cuillère en argent et
corne vers 1938 (estimation : 4.500 – 7.500 €).
14 Juin
ORFEVRERIE ET BIJOUX
La première partie de cette vente est constituée d’environ 180 lots d’argenterie française
et italienne. Parmi les pièces les plus importantes figure une importante soupière en
argent et sa doublure réalisées par Joseph-Gabriel Genu, le présentoir et le couvercle par
Jean-Nicolas Boulanger, Paris 1798-1809 ; chaque pièce fut repoinçonnée entre 1819 et
1838. Les anses à décor de victoires ailées émergeant de feuillages et la prise du
couvercle représentant Bacchus assis sur un bouc et soutenu par un faune et une
bacchante sont d’une grande virtuosité (estimation : 60.000-80.000 €). Un rare flambeau
de la fin du XVIIe siècle possède une base en forme de couronne bombée portant le
poinçon de l’orfèvre portuguais MR, Lisbonne vers1690 alors que le bouquet, en forme de
triton tenant deux bras de lumières, est probablement italien (estimation 30.000 – 50.000 €).
Une précieuse pendulette de table en vermeil, en forme de ruche semée de fleurs et
d’arbustes en vermeil émaillé, reposant sur quatre colonnes en agate, et dont le balancier
est orné d’une abeille émaillée est l’oeuvre de l’orfèvre parisien André Falize, vers 1900.
Fils de Lucien Falize, fondateur de la maison familiale qui réalisa dans les années 1880
plusieurs pendules dans le goût néo-gothique, André reprit le flambeau naturaliste que son
père avait exploré, peu avant sa mort, dans plusieurs de ses créations (estimation: 75.000
– 100.000 € - photo). Parmi les autres pièces françaises, figurent : un rare seau à rafraîchir
en vermeil faisant partie du service de Nicolas Pavlovitch, futur Tsar Nicolas 1er, porte le
poinçon de Biennais, 1809-1819) ; une trentaine de tasses à vin provenant de la collection
d’un médecin français ; une paire de mouchettes portant le poinçon de Christophe Cordé,
Lorient, 1740, et une jatte d’époque Louis XIV par Jean Vaissière, Béziers vers 1703. Un calice du XVIIe siècle
portant le poinçon d’Angers, une crosse du XIXe siècle ainsi une importante collection d’étuis à cire, sceaux et
boîtes en or attireront les amateurs d’orfèvrerie religieuse et d’objets précieux.
Les collectionneurs d’orfèvrerie italienne seront séduits plus particulièrement par une belle cafetière de Turin vers
1780, une superbe paire de flambeaux de Gênes, 1753, une chaufferette à main aux armes des Comtes Sternberg,
vers 1780, et une lampe de bibliothèque portant le poinçon de Rome vers 1800.
L’autre partie de la vente sera consacrée aux bijoux (environ 140 lots) – et ce pour la première
fois à la Galerie Charpentier - la plupart signés de grands joailliers parmi lesquels, Van Cleef
& Arpels, Cartier, Boucheron, Chaumet, Bulgari, Verdura et Lalaounis. Plusieurs pièces de
grande qualité en rubis et diamants y figurent : un bracelet signé Boucheron - Paris
(estimation : 35.000 – 45.000 €), une broche ‘feuille’ en serti invisible (estimation : 9-12.000 €),
une exquise bague de forme géométrique (estimation 6-8.000 €), ainsi qu’un imposant collier
(estimation 23-30.000 €). Un superbe ensemble en pierres de lune, rubis, diamants et or, par
Van Cleef & Arpels et datant de 1937, comprenant une broche en forme de gerbe de fleurs
(estimation : 10-20.000 € - photo) et un bracelet en suite, rigide et semi-ouvert (estimation :
15.000-25.000 €) devrait exciter les convoitises, de même qu’un ravissant bracelet-ruban
articulé en diamants et platine de Chaumet, vers 1920 (estimation : 16.000 à 20.000 €) et
d’autres très jolis bijoux plus accessibles et datant des années 1940 à nos jours.
18 Juin
BEL AMEUBLEMENT ET OBJETS D’ART
Cette vente est constituée d’environ 200 lots provenant de divers amateurs et de collections privées parisiennes et
européennes dont certains ont des provenances prestigieuses. Un très beau serre-bijoux Second Empire
(estimation : 180.000 à 280.000 €), d’origine impériale, présente des incrustations de porcelaine de Sèvres peintes
par Guérou. Ce meuble, signé Charon et Frères, fut livré vers 1855-1860 et suivit l’Impératrice Eugénie dans son
exil en Angleterre où il orna sa résidence de Farnborough Hill. Il fut vendu aux enchères en 1927 lors de la
dispersion du contenu de la propriété.
Deux lots, de provenance royale, attireront les collectionneurs : une commode en marqueterie d’époque
Transition Louis XV - Louis XVI, estampillée Deloose, livrée pour le comte et la comtesse de Provence au château
de Marly en 1771 (estimation : 200.000 à 300.000 € - photo), faisait, à l’origine, partie d’une paire; son pendant est
récemment revenu à Marly. Une paire de chaises en bois doré, livrée pour le salon des jeux du roi Louis XVI à
Versailles complètera cet ensemble de meubles prestigieux.
Le début du XVIIIe siècle sera particulièrement bien représenté par plusieurs
meubles en marqueterie Boulle et en marqueterie de fleurs provenant d’une
collection privée. De beaux meubles et cartels à fond d’écaille et incrustation
de laiton raviront les amateurs de mobilier Louis XIV.Une table à écrire en
marqueterie d’époque Louis XVI ayant conservé toute sa fraîcheur (photo
détail), constitue un autre lot majeur de la vente (estimation : 150/250.000 €).
Une table très similaire est conservée dans la collection James de Rothschild
à Waddesdon Manor. De magnifiques objets en porcelaine à monture de
bronze doré d’époque Louis XV, illustrent le raffinement du milieu du XVIIIe siècle : une imposante fontaine à parfum
en porcelaine de Meissen ornée de carlins assis (estimation 90.000 à 120.000 €) ainsi que deux paires de
candélabres, l’un aux perdrix, l’autre aux éléments l’eau et le feu témoignent de la complicité qui unissaient les
manufactures de porcelaine de Saxe et les bronziers français.
Parmi les objets rares et de curiosité dans cette vente, citons un exceptionnel mortier en bronze
réalisé en 1697 à Strasbourg pour l’apothicaire Johan Jacob Spielmann, signé du fondeur, daté
et orné des armoiries de l’illustre commanditaire (estimé 38.000- 50.000 €). En outre,
l’automate représentant un cavalier turc en bronze doré et ciselé, réalisé en Allemagne du Sud
vers 1580 (estimation 70.000-90.000 €) devrait recevoir une place de prédilection dans un
cabinet de curiosités. La sculpture en marbre est bien représentée dans la vente par une belle
tête d’ange attribuée à Pietro Paolo Naldini (1615-1691), sculpteur ayant travaillé au XVIIe
siècle dans l’entourage du Bernin à la décoration de la chapelle Chigi à Rome (estimation
30.000- 50 000 €). De même la sculpture française par quelques terres cuites et bronzes du
XVIIIe siècle dont un vieil homme barbu par Pajou, et le buste en plâtre de l’actrice Adélaïde de
Grandménil réalisé vers 1800 par Jean-Antoine Houdon (1741-1828) (estimé 10.000- 15.000 €
- photo).
26 Juin
COLLECTION LITTERAIRE PIERRE LEROY
GRANDS ECRIVAINS SURREALISTES ET DE L’APRES-GUERRE
Pierre Leroy, secrétaire général du Groupe Lagardère, a commencé sa collection en 1978
en effectuant, au gré d’une promenade dans le quartier des libraires de la Rive Gauche à
Paris, l’achat de son premier livre. Cet homme discret à la vie professionnelle intense,
passionné par l’écriture, fut, depuis lors, happé par le monde des livres, des libraires et
des ventes aux enchères. Il a constitué une exceptionnelle collection de livres et de
manuscrits où figurent les plus grands écrivains surréalistes et de l’après-guerre tels
qu’André Breton (33 lots), Paul Eluard (24 lots), Louis Aragon (14 lots), René Char, JeanPaul Sartre, Albert Camus (43 lots), Henri Michaux, Michel Leiris, Pierre-Jean Jouve,
Georges Bataille ou encore Jean Genet. La Collection Littéraire Pierre Leroy qui
comprend 307 lots, est estimée de 2.5 à 3.5 millions € - 2.2 – 3 millions $.Communiqué de
presse séparé
27 juin
TABLEAUX ET DESSINS ANCIENS ET DU XIXE SIECLE
Dans cette première vente de tableaux et dessins de Sotheby’s à Paris,
figurent des oeuvres à majorité de goût français du XVIIe au XIXe siècle dont un
bel ensemble néo-classique par des artistes tels que Lajoue, Greuze, Danloux
ou Boilly. On remarquera particulièrement une rare et intéressante Intérieur de
la basilique Saint-Denis par Hubert Robert (estimation :80 - 120.000 €) ; deux
ravissantes scènes de genre par Marguerite Gérard qui fut l’élève favorite de
Fragonard, l’une intitulée Le Bouquet (estimation : 100.000-150.000 €) ; et une
paire de paysages pastoraux de qualité exceptionnelle, chefs-d’oeuvre de
Jean-Baptiste Le Prince (estimation : 300.000 – 400.000 € - photo).
La section des dessins comprend une magnifique gouache de Vanvitelli, Vue du Château Saint-Ange et de SaintJean des Florentins, datée 1683 (estimation : 120.000 – 150.000 €) et deux dessins de Fragonard, Vue d’un canal
(estimation : 100.000 – 150.000 €) et Personnages dans un paysage à Velletri, près de Naples, 1774 (estimation :
50.000 – 70.000 €). L’art du portrait sera illustré par un chef d’oeuvre du pastelliste Jean-Baptiste Perronneau
L’homme au trois roses, 1756 (estimation : 200 –300.000 €), et par un charmant portrait de petite fille par Mme
Vigée-Lebrun représentant sa fille Julie (estimation : 40.000 – 60.000 €).
Dans la partie XIXe de la vente figure un magnifique Portrait de la Comtesse de
Latour-Maubourg par Théodore Chassériau, exécuté en 1841, à une époque où
l’artiste était passé maître dans l’art du portrait. Dans les même années il peignit deux
autres chefs-d’oeuvre qui se trouvent aujourd’hui au Musée du Louvre : le Portrait de
Dominique Lacordaire, 1840 et le Portrait des deux soeurs de l’artiste, 1843. Le
Portrait de la Comtesse de Latour-Mauborg, femme de l’ambassadeur de France à
Rome, nous frappe par sa simplicité, la pureté classique des lignes et par-dessus tout
la sensibilité et l’émotion profonde que Chassériau sait capter avec talent
(estimation : 1.200.000 – 1.500.000 € - photo).La vente comprend également un
important tableau d’Horace Vernet Napoléon à cheval (estimation :100.000 – 150.000
€), et Olivier Bro de Comères à cheval par Henri-Emmanuel-Felix - Philippoteaux
(estimation : 90.000 –120.000 €). D’autres artistes aussi célèbres que Jean-Auguste
Dominique Ingres, Théodore Géricault, Eugène Delacroix, Théodore Rousseau et
Jean-François Millet sont représentés dans la vente.
Veuillez contacter le service de presse
MARIE-ODILE DEUTSCH OU SOPHIE DUFRESNE
TEL. 01 53 05 53 66 – FAX. 01.53.05.52.08
Sotheby’s France - Galerie Charpentier
76 rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris
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