Rapport du Directeur général sur les efforts de l`ISESCO dans le

Transcription

Rapport du Directeur général sur les efforts de l`ISESCO dans le
CIMESRS-7/2014/2.2
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Sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI - Que Dieu le préserve Septième Conférence islamique
des Ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
« Enseignement supérieur : Gouvernance, Innovation et Employabilité »
Rapport du Directeur général sur les efforts de l’ISESCO
dans le domaine de l’enseignement supérieur, la recherche
scientifique et la technologie dans l’intervalle entre les sixième
et septième sessions de la Conférence
Siège de l’ISESCO, Rabat, Royaume du Maroc
25-26 Safar 1436 H / 18-19 décembre 2014
INTRODUCTION
Conformément aux objectifs fixés dans le plan à moyen terme de l’ISESCO pour les années 20102018, en tenant compte des résolutions de la Conférence générale et les décisions du Conseil
exécutif, et en vertu des résolutions de la Conférence islamique des ministres de l’Enseignement
supérieur et la Recherche scientifique, et suite aux recommandations des réunions du Conseil
consultatif pour la mise en œuvre de la Stratégie pour les Sciences, la Technologie et l’Innovation
dans les pays islamiques, et guidée par les orientations du Programme d’action décennal
de l’OCI et la vision de l’OCI 1441 H pour la Science et la Technologie, et à la lumière des
recommandations issues de divers événements sur les questions scientifiques et technologiques
importantes, l’ISESCO poursuit ses efforts dans la mise en œuvre de ses programmes et activités
visant à améliorer les normes de l’enseignement supérieur et à promouvoir les sciences, les
technologies et l’innovation, contribuant ainsi à créer un fort impact positif sur les secteurs ciblés
ISESCO a le plaisir de présenter ce rapport qui comprend les activités mises en œuvre dans
les domaines de l’enseignement supérieur, de la science, de la technologie et de l’innovation,
dans l’intervalle entre les 6ème et 7ème sessions de la Conférence islamique des ministres de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Il est à mentionner que toutes les activités ont été mises en œuvre dans le cadre de deux principales
priorités sectorielles, à savoir (a) le renforcement de la compétitivité de l’enseignement
supérieur (b) le renforcement des capacités scientifiques et technologiques à des fins de
développement.
Au cours de la période considérée, l’ISESCO a accordé une attention accrue aux projets et
programmes inscrits dans le cadre des grands domaines prioritaires ciblant les besoins scientifiques
et technologiques essentiels en se concentrant sur la rénovation des politiques et gouvernance
des sciences, et d’encourager les décideurs politiques et les responsables gouvernementaux à
prendre des mesures efficaces pour la promotion de l’enseignement supérieur, de la science, de la
technologie et de l’innovation sur des bases réalistes.
En effet, les activités dans les domaines des sciences, des technologies et de l’innovation sont
au cœur de l’agenda de l’ISESCO pour le développement durable étant donné que la création
d’une société fondée sur le savoir scientifique pouvant jeter les bases du progrès scientifique et
technologique est d’une importance primordiale pour le développement des Etats membres.
A cet égard, l’ISESCO, s’est attelée à travers ses programmes, à renforcer les capacités
scientifiques, techniques et humaines permettant aux Etats membres de participer à la société
du savoir émergente, à mettre en œuvre divers programmes qui visent la promotion des derniers
développements scientifiques et technologiques auprès du public et l’intégration du savoir et de
la connaissance dans le processus du développement socio-économique.
Par ailleurs, l’enseignement scientifique supérieur, qui joue un rôle primordial dans la création
d’opportunités socio-économiques a été développé en encourageant la création de parcs
scientifiques et des pépinières d’entreprises ainsi que le développement des secteurs à grande
valeur ajoutée et générateurs d’emploi, d’autant plus qu’ils sont considérés comme des
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composants économiques et technologiques aptes à promouvoir les économies fondées sur le
savoir en favorisant la cohésion entre les chercheurs et les industries pour des bénéfices communs.
Aussi, l’accent a-t-il été mis sur le renforcement du partenariat université-industrie, en liant la
recherche scientifique, la connaissance et l’innovation avec le secteur industriel, à travers la
canalisation des résultats de la recherche dans la production commerciale et l’innovation. Le
but étant d’utiliser les progrès technologiques et les nouvelles connaissances pour générer le
progrès socio-économique.
Consciente de l’importance de développer des politiques et programmes scientifiques et
technologiques en stimulant la diffusion des nouvelles connaissances scientifiques, l’ISESCO
s’est efforcée d’aider les Etats membres à mettre en place des systèmes nationaux d’innovation,
compte tenu que la connaissance scientifique et l’innovation technologique étant l’approche
appropriée pour relever les défis du développement et le moteur efficace à l’avancement
économique des sociétés. Les activités mises en œuvre sont principalement axées sur la stimulation
de décision politique appropriée de sorte qu’elle soit alignée avec les objectifs de développement
tout en améliorant la gestion gouvernementale des sciences, des technologies et de l’innovation.
L’ISESCO s’est également concentrée sur le développement de technologies autochtones et
l’absorption efficace de l’importation de technologies appropriées en fonction des priorités et
des ressources afin de permettre aux Etats membres d’atteindre des compétences technologiques
et de l’autonomie, de réduire la vulnérabilité, en particulier dans les domaines stratégiques et
critiques, pour l’utilisation maximale des ressources indigènes. L’ISESCO a consenti des efforts
inlassables visant à renforcer les composantes nécessaires de l’infrastructure de l’innovation
technologique en apportant son aide aux Etats membres pour élaborer des politiques
technologiques respectueuses de l’environnement, leur permettant d’utiliser des technologies et
des métiers pour des avantages commerciaux et économiques.
Par ailleurs, l’ISESCO a poursuivi ses efforts en matière de promotion des nouvelles technologies
et pratiques dans l’agriculture visant le renforcement des capacités de production en assurant
des sessions de formation sur les meilleures pratiques dans le domaine des nouveaux outils
technologiques. Un accent particulier a été placé sur le renforcement des capacités en matière
de technologies agricoles, la gestion de l’eau et la transformation des aliments. Ainsi, l’adoption
de nouvelles technologies a été encouragée en vue d’améliorer la productivité des terres et
l’utilisation efficace des ressources naturelles.
A la lumière de la Stratégie de développement de la nanotechnologie dans le Monde islamique,
des approches adéquates ont été adoptées en vue d’encourager le développement d’une vision
intégrale de la nanotechnologie, la définition des priorités de recherche, l’ouverture des
possibilités de regroupement interdisciplinaire et la collaboration aux niveaux local, régional et
international. Grâce à un partenariat avec des institutions internationales dans la recherche en
nanotechnologie, des domaines de recherche en nanotechnologie ont été identifiés, y compris
leur développement potentiel dans le domaine de l’entreprenariat et les entreprises en stimulant
la synergie dans le renforcement des capacités, l’innovation et la recherche conjointe. De même,
des cours de formation en ligne en nanotechnologie ont été lancés pour répondre aux besoins en
ressources humaines dans ce domaine.
D’autre part, l’ISESCO a toujours accordé une attention particulière aux technologies qui
revêtent une importance cruciale dans le développement des Etats membres. Représentant un
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immense potentiel socio-économique, la biotechnologie et le génie génétique ont toujours fait
l’objet d’une grande attention de la part de l’ISESCO. Se basant sur les mécanismes de mise en
œuvre de la Stratégie de développement de la biotechnologie dans le Monde islamique, développés
en consultation avec les experts représentant les Etats membres, les experts en biotechnologie
ont bénéficié de différents séminaires, colloques et autres rencontres scientifiques, organisés par
l’ISESCO, seule ou en collaboration avec d’autres organisations internationales. L’ISESCO
a permis aux biotechnologues de profiter d’un partage d’expériences et de connaissances sur
les nouvelles avancées accomplies dans ce domaine. L’application des biotechnologies a été
également encouragée à travers l’octroi de bourses de recherche, l’organisation de stages de
formation, d’ateliers et autres forums pour l’échange d’informations et la concertation sur les
résultats de la recherche biotechnologique.
Afin d’intensifier ses efforts en vue de renforcer la culture de l’innovation scientifique et
technologique et la valorisation du rôle de la qualité dans la réalisation de l’excellence globale
dans l’enseignement supérieur, l’ISESCO poursuit la mise en œuvre du document «Indicateurs
clés de performance: Lignes Directrices pour l’évaluation et amélioration de la qualité des
universités du monde islamique » approuvé par la sixième session de la Conférence islamique
des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, afin de permettre
aux systèmes d’assurance et de la qualité de l’enseignement supérieur à apporter de l’excellence
dans l’enseignement universitaire et d’établir des liens académiques à capitaliser sur les moteurs
d’innovation scientifique et technologique, ainsi que la qualité et l’accréditation.
La présence de la femme a été consolidée dans le domaine des sciences et de la technologie en
créant des opportunités d’emploi spécifiques aux femmes dans l’ensemble des programmes
scientifiques et technologiques de l’ISESCO, outre la mise en place de chaires de femmes
savantes qui ont contribué à encourager le rôle des femmes dans le domaine des sciences et de la
technologie. Dans la même veine, de nouveaux programmes ont été réalisés en vue d’améliorer
les conditions d’accès des femmes à un enseignement de qualité, de leur assurer une formation
professionnelle et de favoriser la promotion des associations scientifiques féminines. Les efforts
se sont poursuivis en vue de renforcer l’égalité des sexes et la reconnaissance des droits sociaux
de la femme et son intégration dans le développement social, conformément aux principes
islamiques.
Dans la même veine, l’ISESCO a toujours accordé, depuis sa création, une extrême importance
à la sauvegarde des principales caractéristiques de la civilisation islamique et leur protection
contre les déviations éthiques occasionnées par les innovations scientifiques et technologiques.
A cet égard, des séminaires, des colloques et des réunions d’experts en éthique, organisés par
l’IBEST en coopération avec les commissions nationales d’éthique dans les Etats membres,
ont également aidé à ouvrir la voie vers l’établissement de normes appropriées. Un consensus
général au sein du public en général et des chercheurs en particulier a été encouragé à travers la
publication d’ouvrages sur diverses questions d’éthique. A ceci s’ajoute la tenue d’événements
internationaux en collaboration avec les organismes spécialisés et qui ont été l’occasion de traiter
nombreuses questions éthiques et de développer un consensus en la matière.
D’autre part, le Centre de l’ISESCO pour la Promotion de la Recherche scientifique (ICPSR),
qui a été crée pour promouvoir la recherche scientifique avancée, coordonner et développer les
études dans les domaines des sciences et de la technologie dans le but de réaliser le développement
économique durable dans les pays islamiques, a mis en œuvre plusieurs activités scientifiques,
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dispensé des formations en matière de recherche, mis à contribution des groupes d’experts dans
les plus importantes disciplines scientifiques et publié différents documents en la matière. Un
programme de bourses de recherche a été mis en place afin d’encourager les jeunes scientifiques
et chercheurs dans les Etats membres. Au cours de la période objet du rapport, quatre numéros
de la revue scientifique « Vision de l’ISESCO sur la science et la technologie » ont également
été publiés.
En tant qu’organe de l’ISESCO, l’ICPSR contribue à la promotion de la science, de la
technologie et de l’innovation en apportant le soutien à la recherche scientifique innovante, le
réseautage entre les Etats membres pour la diffusion et l’échange d’informations scientifiques
et la promotion des savoirs locaux, l’attribution des subventions de recherche, et des prix, entre
autres, visant à améliorer les compétences des étudiants, des chercheurs et des enseignants. Au
cours de la période du rapport, l’ICPSR a œuvré également à renforcer les capacités nationales
en science et en technologie (ingénieurs, chercheurs, enseignants, techniciens ...) à travers la
tenue de réunions d’experts portant sur les défis de l’innovation dans les économies fondées sur
le savoir, nouer des liens entre les universités et l’industrie, et sensibiliser à l’importance de la
protection de la propriété intellectuelle liés aux systèmes nationaux d’innovation.
Enfin, il convient de noter que les activités et programmes mis en œuvre au cours de la période
considérée ont été lancés soit par l’ISESCO ou en collaboration avec les organisations
internationales, régionales, nationales, des institutions non gouvernementales et les académies
scientifiques et associations. L’ISESCO a également participé activement aux conférences,
séminaires, colloques, ateliers et autres réunions scientifiques remarquables, ou a octroyé un
soutien financier ou technique.
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Octobre - décembre 2012
Division de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique
Champ d’action 2.5
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
2.5.1
L’enseignement supérieur et le développement socioéconomique
dans les Etats membres
• Colloque régional sur la création du réseau de la planification stratégique dans les domaines
de l’enseignement supérieur, Irbid, Jordanie, du 30 octobre au 1er novembre 2012. Y ont pris
part cinquante- deux (52) experts et présidents d’universités, venant des Etats suivants : Arabie
Saoudite ; Soudan ; Irak, Ouganda ; Palestine ; Yémen et Jordanie. Ce Colloque a été tenu
en coopération avec la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI), l’Université
Al-Yarmouk, et l’Université des sciences et technologies au Royaume Hachémite de Jordanie.
• Rencontre régionale sur le diagnostic et la résolution des crises dans l’enseignement
universitaire au sein des Etats africains, Niamey, Niger, du 17 au 20 décembre 2012. Ont pris
part à cet événement trente cinq (35) participants opérant dans l’enseigne-ment universitaire
du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali, du Niger et de Côte d’Ivoire.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
Dans le cadre de ses efforts dédiés au renforcement de l’enseignement universitaire, l’ISESCO
a tenu, en coopération avec la FUMI, l’Université Al-Yarmouk et l’Université des sciences et
technologies au Royaume Hachémite de Jordanie, un « Colloque régional sur la création du
réseau de la planification stratégique dans les domaines de l’enseignement supérieur ». Organisé
à Irbid en Jordanie, cet événement a bénéficié à cinquante deux (52) experts et présidents
d’universités venant de plusieurs Etats islamiques. L’ISESCO a également tenu, à Niamey au
Niger, une « rencontre régionale sur le diagnostic et la résolution des crises dans l’enseignement
universitaire au sein des Etats africains ». Y ont pris part trente-cinq (35) enseignants des
universités des Etats membres africains.
A travers ces deux activités, l’ISESCO visait les objectifs suivants : Assurer le développement et
le suivi des plans stratégiques et de mise en œuvre dans les universités ; contribuer à la promotion
des politiques de financement en coopération avec les partenaires concernés ; renforcer les
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liens entre les universités des Etats membres et les autres universités et activer le rôle de la
planification stratégique dans le développement de l’enseignement. Il s’agissait également de
concevoir les politiques futures nécessaires à la concrétisation des efforts des Etats membres dans
le développement de l’enseignement supérieur, de leur fournir l’appui technique à même de
renforcer leurs capacités universitaires en matière de planification stratégique et de développer
les systèmes de mesure et de production d’indicateurs en matière de qualité et de certification
académique. Le but était, en effet, de promouvoir les efforts nationaux pour assurer la synergie
entre les filières de formation et les exigences de développement dans les Etats membres.
Les recommandations et les avis des participants ont salué le rôle important que joue l’ISESCO
dans ses domaines de compétences, en particulier dans la réforme du système d’enseignement
supérieur et son adaptation aux besoins futurs de la Oumma islamique, d’où la nécessité
d’accorder davantage d’intérêt à ce secteur à travers la concertation des efforts avec les parties
compétentes afin de poursuivre la modernisation du système de l’enseignement supérieur dans
les Etats membres.
2.5.2
Enseignement supérieur, système éducatif, qualité et certification
dans les Etats membres
• Conférence régionale sur la gouvernance et l’assurance qualité en matière d’enseignement
supérieur dans la région MENA, siège de l’ISESCO à Rabat, 10-11décembre 2012, en
coopération avec la Banque mondiale et le British Council. Y ont pris part 100 participants.
• Participation à l’organisation de la rencontre régionale sur “l’emploi des lauréats de
l’enseignement supérieur : Approches et solutions”, Tanger (Maroc), 19-20 novembre 2012,
en coopération avec le British Council.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
Dans le cadre de ses efforts visant le développement du système de l’enseignement universitaire
et le renouvellement continu de la structure des systèmes éducatifs universitaires pour qu’ils
puissent répondre aux aspirations des Etats membres et aux exigences de leur développement,
notamment à travers la planification stratégique fondée sur les études de terrain, la satisfaction
des besoins et la conscience vis-à-vis des défis et des mutations dans ce domaine, l’ISESCO, dans
le cadre de son Plan d’action (2010-2012) et d’un large partenariat avec la Banque mondiale et
le British Council, a tenu dans son siège permanent à Rabat, une Conférence régionale sur la
gouvernance et l’assurance qualité en matière d’enseigne-ment supérieur dans la région MENA.
Les participants (100 au total) ont examiné les moyens à même de développer la gouvernance
et l’assurance qualité dans les institutions universitaires. Ces réunions avaient comme objectifs
de répondre aux besoins de développement, satisfaire les exigences du marché de l’emploi et
aller de pair avec l’évolution effrénée de la technologie et de la connaissance notamment à
travers le renforcement de la complémentarité entre l’enseignement secondaire technique et
l’enseignement universitaire technologique, la mise en lien entre l’enseignement supérieur et
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l’enseignement pré-universitaire dans les États membres, la mise en place de la qualité dans
l’enseignement supérieur et la promotion de l’innovation et de la créativité dans l’enseignement.
A la lumière des points de vue et recommandations formulés par les participants et les experts
ayant pris part à ces activités ainsi que par les parties coopérantes et les institutions bénéficiaires,
l’ISESCO entend intensifier ses efforts afin de contribuer au développement du système de
l’enseigne-ment supérieur dans les Etats membres à travers l’actualisation des cursus universitaires
et leur adaptation aux exigences de l’époque.
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Division de la Recherche Scientifique et du
Développement de la Recherche
Champ d’action 3.1
POLITIQUE SCIENTIFIQUE
3.1.1
Les politiques scientifiques, technologiques et d’innovation
• Forum interparlementaire africain sur la science, la technologie et l’innovation (le Caire,
Egypte : 16-19 octobre 2012), en collaboration avec la Commission économique des Nations
Unies pour l’Afrique (UNECA) et avec la participation de parlementaires, législateurs,
scientifiques et chercheurs d’Afrique.
• Atelier national sur des propositions de projets pour la protection des résultats de la recherche
(Dacca, Bangladesh: 6-8 novembre 2012), au profit de 30 participants appartenant à des
organisations gouvernementales et non gouvernementales du Bangladesh.
• Conférence internationale sur les politiques scientifiques et la refonte des systèmes nationaux
d’innovation (Brunei Darussalam: 3-5 octobre 2012), en présence de 25 participants
provenant des institutions scientifiques des États membres..
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), conformément
à sa charte et en application de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans
les pays islamiques, approuvée par le Sommet islamique, attache une grande importance au
développement scientifique et au renforcement des capacités d’innovation technologique en vue
de concrétiser le développement véritable et global des Etats membres. Les projets et programmes
élaborés dans le cadre de son Plan d’action 2012 répondaient aux besoins des Etats membres,
mettant l’accent notamment sur le concept d’économie verte et de développement durable.
D’autres programmes complets ont été mis en route avec des organisations internationales afin
que les résultats obtenus aient un impact évident.
La Division de la recherche scientifique et du développement de la recherche, de la Direction
des sciences, s’emploie dans le cadre de cet axe à renforcer les capacités en matière de conception
de politiques scientifiques, d’amélioration de la gouvernance, de renforcement du rôle des
parlements dans les domaines de la science et de la technologie et de développement des systèmes
nationaux d’innovation.
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L’ISESCO a également mis l’accent, dans le cadre de cet axe, sur le renforcement du rôle des
parlementaires dans le développement et la promotion des sciences et de la technologie. A la
lumière de la Déclaration conjointe ISESCO-UNESCO issue du 1er Forum Parlementaire à
Helsinki, Finlande, en 2003, l’ISESCO a organisé un certain nombre de forums parlementaires
au niveau régional, en présence de parlementaires, prix Nobel, de journalistes et de scientifiques
de différents horizons qui ont discuté des moyens d’améliorer la gouvernance des systèmes
scientifiques et technologiques à travers la promotion du dialogue entre les décideurs
publics, les parlementaires, les scientifiques et les acteurs concernés. Dans le cadre du Forum
interparlementaire africain sur la science, la technologie et l’innovation (AIPF-STI), lancé avec
l’UNESCO en 2010, l’ISESCO a organisé un Forum parlementaire de l’Union Africaine sur la
science, la technologie et l’innovation au Caire, en Egypte. Le Forum a permis une implication
accrue des parlements en tant que représentants des peuples dans le processus de développement
scientifique dans leur propre pays. Les discussions ont été axées sur les enjeux et les défis
auxquels est confronté le continent africain. Les parlementaires ont examiné divers facteurs
déterminants dans la mise en place de l’environnement favorable à l’optimisation des sciences,
de la technologie et de l’innovation (STI) pour la transformation sociale et économique du
continent. Ils ont examiné les mécanismes appropriés pour aborder et traiter les questions
émergentes en matière des STI, tels que la révision à la hausse des investissements en R & D
qui doivent représenter 1% au moins du PIB. Le Forum a recommandé le renforcement des
capacités des jeunes chercheurs afin de les impliquer dans le processus décisionnel en matière des
STI dans leur pays. Il a également examiné le projet de plan d’action (2012-2013) de l’AIPFSTI, ainsi que le programme de renforcement des nouvelles formes de gouvernance en matière
des STI à travers la coopération et le dialogue entre les parlementaires, les décideurs, les milieux
scientifiques, industriels et médiatiques, la société civile et le secteur privé.
En raison du manque de chercheurs et de scientifiques, un grand nombre de subventions et
d’aides disponibles sont inutilisées. Aussi l’ISESCO a-t-elle œuvré à tenir des ateliers pour
inculquer les compétences permettant de concevoir des projets de qualité visant à renforcer la
compétitivité et favoriser l’accès au financement. En 2012, le Bangladesh a bénéficié d’un atelier
de ce genre, où les participants ont pu développer leurs compétences afin de mieux identifier,
concevoir et développer des propositions de projets et communiquer plus efficacement avec les
bailleurs de fonds potentiels. L’atelier s’est penché ainsi sur les éléments essentiels d’un modèle
devant permettre de mieux concevoir les propositions de projets, de même qu’il a formulé divers
conseils et techniques pour la conception de propositions de projets de qualité..
Conformément à la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation, l’ISESCO
déploie des efforts soutenus pour moderniser les politiques scientifiques dans les Etats membres.
Dans ce cadre, des planificateurs scientifiques de renommée internationale ont été invités à
une conférence internationale réunissant des savants émérites, des chercheurs et les autorités
responsables de la mise en œuvre des politiques des sciences, de la technologie et de l’innovation
dans les Etats membres, notamment Brunei Darussalam, afin d’examiner les nouvelles tendances
dans les domaines des sciences, de la technologie et de l’innovation. La conférence a examiné
divers moyens et approches pour renforcer les capacités scientifiques, moderniser les systèmes
nationaux d’innovation, développer l’industrie et renforcer l’infrastructure technologique
locale. Afin de renforcer les systèmes nationaux d’innovation, la conférence a passé en revue
les outils et mécanismes qualitatifs et quantitatifs pour évaluer les besoins du secteur industriel.
À cet égard, l’accent a été mis sur le développement ou le renforcement de systèmes nationaux
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d’innovation en vue de mobiliser les ressources scientifiques et technologiques nécessaires à la
promotion de la connaissance et l’exploitation de celle-ci pour réaliser des acquis économiques.
De même, les participants ont souligné que les politiques nationales des sciences doivent
répondre non seulement aux besoins futurs de leur pays, mais aussi à leurs priorités pour impulser
les changements socio-économiques souhaités.
3.1.2
Le renforcement des infrastructures scientifiques
• Atelier sur la rédaction scientifique et l’édition (Amman, Jordanie: 23-29 novembre 2012), au
profit de plus de 20 scientifiques et chercheurs d’Egypte, de Jordanie et de Tunisie.
• Réunion des coordinateurs sur les citations et l’indexation (Shiraz, Iran: 22-24 octobre 2012),
en collaboration avec le Centre islamique des Citations et les rédacteurs-en-chef de plusieurs
pays, dont l’Égypte, la Malaisie, l’Iran, le Liban et le Pakistan.
• Réunions de consultation avec les partenaires - Représentation de l’ISESCO à des activités
scientifiques régionales et internationales.
• 4ème Conférence internationale sur la gestion du capital intellectuel (Zanjan, Iran, 3-4 octobre
2012), avec la participation de professeurs universitaires, intellectuels, experts et étudiants
concernés par la propriété intellectuelle et le capital intellectuel et avec le concours scientifique
et financier de 31 organisations nationales et internationales.
• Réunion consultative environnementale du Programme des Nations Unies pour l’Environnement
(Dubaï, Émirats arabes unis : 21 novembre 2012).
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
Le succès de toute réalisation scientifique et technologique est tributaire de la bonne qualité
de l’infrastructure scientifique. Dans le cadre de cet axe, l’ISESCO a mobilisé ses moyens pour
mettre en place un environnement propice au développement scientifique et technologique des
Etats membres.
Divers forums et rapports internationaux indiquent que très peu d’articles scientifiques sont
publiés par les Etats membres de l’ISESCO dans des revues spécialisées de renom couvertes par
l’Indice des citations. Cet état de choses est probablement dû au fait que les jeunes scientifiques
et chercheurs manquent de compétences leur permettant de présenter leurs travaux de recherche
de manière appropriée et selon les normes et procédures internationalement reconnues. Afin de
remédier à cette lacune, l’ISESCO a tenu un atelier sur la rédaction et la publication scientifique
au profit d’un groupe de jeunes chercheurs. L’atelier a été l’occasion pour expliquer les mesures et
les normes à suivre afin de favoriser la publication des recherches dans les revues internationales.
Les participants ont reçu une formation pratique sur la rédaction scientifique et les approches
d’élaboration de projets de recherche. L’atelier s’est également penché sur les erreurs courantes
en matière de rédaction scientifique et la bonne manière de présenter les résultats scientifiques.
L’atelier a par ailleurs abordé le plagiat et autres thèmes liés à la rédaction scientifique, de même
qu’il a fait la lumière sur l’éthique de la rédaction scientifique et les aspects légaux y afférents.
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L’atelier a pu améliorer les compétences en matière de rédaction et de publication des articles
scientifiques, qui sont au coeur de la démarche scientifique. L’amélioration quantitative et
qualitative des recherches publiées aura certainement un impact sur la qualité des chercheurs au
niveau individuel, mais aussi au niveau des organisations et des régions.
D’autre part, la Réunion des coordinateurs sur les citations et l’indexation était exclusivement
réservée aux rédacteurs en chef des revues scientifiques les plus influentes dans les pays
islamiques. Ces revues sont systématiquement et régulièrement analysées au niveau des citations
et de l’indexation. Dans cette réunion, ont été analysées les questions et critères relatifs à la
publication des articles, ainsi que les outils de citation et d’évaluation scientifique afin de rester en
phase avec les revues les plus accréditées dans le monde. Diverses suggestions visant à améliorer
les méthodes de publication et de révision des articles ont été discutées en détail, et la réunion
a recommandé aux Etats membres de renforcer leur collaboration avec le Centre islamique des
citations afin d’améliorer le niveau des publications scientifiques.
L’ISESCO s’est toujours attachée à faire de la coopération avec les partenaires internationaux
et régionaux en vue d’atteindre les objectifs communs en matière de science et de technologie
l’un des piliers de sa politique. C’est ainsi qu’en 2012, l’ISESCO a poursuivi activement sa
coopération avec les organisations internationales, régionales et nationales, les organisations non
gouvernementales, les académies des sciences et les associations scientifiques. Cette coopération
s’est concrétisée par des actions conjointes ou de participation à des conférences, séminaires,
symposiums, ateliers et autres réunions scientifiques.
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Division de l’Ingénierie et de la Technologie
Champ d’action 3.2
LE DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE
3.2.2
Technologie d’importance cruciale pour atteindre l’autonomies
• Stage international de formation sur l’utilisation des technologies de l’information dans la
gestion de l’irrigation au profit des petits fermiers (Islamabad, Pakistan : 25-27 décembre
2012), en collaboration avec le Réseau islamique des technologies de l’information et
COMSTECH et la participation de représentants des pays suivants : Bangladesh, Iran,
Indonésie, Jordanie, Mauritanie, Malaisie, Palestine, Soudan, Emirats Arabes Unis et Yémen.
• Troisième conférence internationale sur la nanotechnologie - le potentiel de la nanotechnologie
dans les pays islamiques (Kuala Lumpur, Malaisie: 5-7 décembre 2012), avec la participation
de 160 spécialistes en nanotechnologie représentant les Etats suivants: Iran, Egypte, Pakistan,
Indonésie, Bahreïn, Bangladesh, Palestine, Jordanie et Malaisie.
• Élaboration d’un cursus électronique au profit des Etats membres sous la supervision d’experts
internationaux des États-Unis, de Malaisie, du Pakistan et d’autres régions du monde.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
La technologie façonne désormais notre paysage sociétal et le rythme d’intégration des nouvelles
technologies avancées transforme tout autant les peuples et leurs économies mais aussi les
nations et leur mode d’interaction au niveau international. Ses transformations sont, en effet,
prometteuses de plus grandes richesses et de niveaux de vie améliorés. Aussi l’ISESCO apportet-elle son soutien, dans le cadre de cet axe, aux Etats membres en vue de favoriser l’intégration
des nouvelles technologies dans les récentes tendances de la gestion technologique destinée à
renforcer les capacités locales. Il s’agit de renforcer leur capacité d’assimilation des technologies
ainsi que leurs potentialités d’innovation en vue d’accroître leurs avantages économiques et
relever les défis au moyen de leurs propres ressources.
L’agriculture étant la pierre angulaire de bon nombre d’Etats membres, il était normal que
l’ISESCO mette l’accent sur l’amélioration des capacités dans le secteur agricole. Au cours de la
période objet du présent rapport, l’ISESCO a apporté son soutien à des petits projets agricoles,
en coopération avec COMSTECH, afin de promouvoir la production végétale et animale. Ces
projets contribuent directement à l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales
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et reculées, où souvent les services et installations de base font défaut. L’aide apportée aux projets
viables contribue à éliminer le chômage et la pauvreté, à favoriser la révolution verte, à améliorer
la durabilité environnementale et à réduire l’impact du changement climatique.
Sur un autre registre, et compte tenu du potentiel gigantesque de la nanotechnologie, la Division
de l’ingénierie et de la technologie a plaidé en faveur de cette science multidisciplinaire, soulignant
ses applications commerciales et économiques et encourageant son exploitation industrielle
dans les Etats membres. C’est dans cette perspective que la Division a mis en oeuvre plusieurs
projets qui s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie adoptée par la 5ème Conférence islamique des
ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui s’est tenue en octobre
2010 à Kuala Lumpur, en Malaisie. Le but de cette action était de renouveler l’engagement des
instances concernées dans les Etats membres et de promouvoir l’investissement et la coopération
entre ces Etats. L’ISESCO a par ailleurs convoqué la 3ème Conférence internationale sur la
nanotechnologie (IWCN 2012) qui s’est penchée sur les fondements, les outils et l’industrie
de la nanotechnologie et ses applications potentielles en tant que futur moteur économique. Au
cours de cette conférence, lus de 150 spécialistes en nanotechnologie ont présenté leurs travaux
dans le cadre de 4 ateliers thématiques et sessions plénières. De même, l’ISESCO a convoqué
la réunion de son Réseau de nanotechnologie en marge du IWCN 2012. Cette réunion a
examiné la promotion de la nanotechnologie dans le cadre de la Stratégie de promotion de la
nanotechnologie, élaborée par l’ISESCO et approuvée par la 5ème Conférence islamique des
ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Par ailleurs, les experts
ont approuvé le plan stratégique pour 2013 à travers la tenue de la conférence internationale de
l’ISESCO sur la nanotechnologie et l’atelier sur les nanomatériaux.
En raison de la tendance croissante à l’enseignement virtuel des sciences, l’ISESCO a entamé
l’élaboration de programmes d’enseignement virtuel des sciences, avec l’accent mis sur la
nanotechnologie. Dans ce cadre, il sera procédé à la conception de cursus de haute qualité au
profit des étudiants afin de leur permettre d’acquérir facilement les nouvelles connaissances.
De tels programmes devront permettre de combler le vide enregistré au niveau des cursus
traditionnels. Etant donné que l’enseignement traditionnel est coûteux et que de nombreuses
écoles ont du mal à fournir les services en raison du manque de financement, ce programme
d’enseignement virtuel des sciences permettra de fournir des solutions rentables et efficaces et se
positionnera ainsi comme une alternative à l’enseignement traditionnel.
- 17 -
3.2.3
Développement des capacités biotechnologiques
• Séminaire international sur la production alimentaire et les technologies de transformation
(Islamabad, Pakistan: 6- 8 novembre 2012), en collaboration avec le COMSTECH et en
présence de chercheurs dans le domaine de la production et la transformation alimentaires
et de décideurs, professionnels et techniciens de l’agroindustrie et de la sécurité alimentaire.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
Les Etats membres de l’ISESCO ont une économie agraire qui joue un rôle vital dans la réalisation
de la sécurité alimentaire. Or celle-ci ne peut être effective que si la population dispose de la
nourriture suffisante pour pouvoir mener une vie saine et active. Dans ce contexte, le séminaire
international organisé en collaboration avec le COMSTECH a été axé sur deux aspects à savoir,
la production alimentaire et sa transformation en aval. Il s’est avéré que de grandes quantités
de nourriture se dégradent soit pendant le stockage, soit au cours de leur transport, ce qui
affecte négativement la disponibilité de la nourriture et engendre parfois les pénuries, et partant
l’augmentation des prix des denrées alimentaires. Le séminaire a ainsi insisté sur l’importance
de l’industrie agroalimentaire en tant que condition importante de la sécurité alimentaire et de
la croissance économique. Le séminaire a examiné divers axes, notamment la production des
cultures destinées à la transformation (blé, riz, maïs, orge, pommes de terre, tomates, légumes),
les technologies de traitement de ces cultures et autres, le bétail, la volaille, les produits laitiers, la
transformation et la sécurité alimentaire du point de vue des consommateurs.
- 18 -
Division de l’Enseignement Scientifique
et Technologique
Champ d’action 3.3
ENSEIGNEMENT DES SCIENCES
ET DE LA TECHNOLOGIE
3.3.1
Développement scientifique fondé sur le savoir
• Atelier régional sur la vulgarisation des sciences en Asie et dans le Pacifique (Bakou, Azerbaïdjan:
1-3 octobre 2012), au profit de participants des pays membres asiatiques suivants : Pakistan,
Bangladesh, Iran et Azerbaïdjan.
• Camp d’excellence pour filles dans le domaine des sciences, des mathématiques et de la physique
(Banjul, Gambie : 27- 30 décembre 2012), avec la participation de 30 jeunes filles gambiennes
ayant excellé dans les domaines des sciences, de la physique et des mathématiques..
• Forum scientifique de la jeunesse arabe sur le renforcement du rôle des jeunes dans le
développement des sciences (Sharjah, Emirats Arabes Unis: 8-10 octobre 2012), avec la
participation de jeunes représentant les Etats membres suivants : Émirats Arabes Unis,
Jordanie, Irak, Oman, Palestine, Qatar, Koweït, Egypte, Liban et Yémen.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
L’économie mondiale s’appuie de plus en plus sur la connaissance et l’information. La connaissance
est désormais reconnue comme étant le moteur de la productivité et de la croissance économique,
l’accent étant mis sur le rôle de l’information, de la technologie et de l’apprentissage dans la
performance économique. L’ISESCO a œuvré, dans ses différents plans d’action scientifique, à la
mise en place d’une économie de la connaissance, où la production, la distribution et l’utilisation
de la connaissance sont les principaux facteurs de croissance et de création de richesses et d’emploi
dans l’industrie. La Division de l’enseignement scientifique et technologique de l’ISESCO a
déployé des efforts considérables, dans ses précédents plans d’action triennaux, à attirer l’attention
des Etats membres aux multiples aspects de cette transformation et à promouvoir les connaissances
scientifiques de base du public en suscitant, à cet effet, la curiosité des populations envers la science
et leur l’intérêt pour le développement scientifique.
Outre le fait qu’elle stimule la curiosité du grand public sur les idées scientifiques, la vulgarisation
de la science joue un rôle central dans le développement socio-économique, culturel et
- 19 -
environnemental. L’ISESCO œuvre à favoriser l’accès des citoyens de ses États membres aux
informations à même de leur permettre d’assimiler les développements scientifiques. Dans ce
contexte, l’atelier régional sur la vulgarisation de la science en Asie et Pacifique a permis de
présenter différents modèles pour la mise en place des fondements de la connaissance scientifique
au profit du grand public. Divers programmes de vulgarisation des sciences et de la technologie
ont été examinés et ce, dans le but de combler le fossé qui ne cesse de se creuser entre les progrès
de la science et de la technologie et les besoins de la société, renforcer le développement humain
et développer les différents secteurs de la vie humaine.
Par ailleurs, et dans le cadre de ses efforts pour vulgariser les sciences, l’ISESCO organise
annuellement des camps scientifiques. Cette année, le camp d’excellence pour jeunes filles en
sciences, en physique et en mathématiques a été organisé à Banjul. Pour les différents collèges et
écoles participants, le camp a été, à la fois, un outil pédagogique pour comparer leurs cursus et
discuter des leçons apprises en matière d’éducation et un instrument d’intégration du fait qu’il
a permis de réunir jeunes filles, enseignants, formateurs et étudiantes talentueuses dans le même
endroit. Il a également permis l’autonomisation des filles qui ne bénéficient pas des mêmes
opportunités que les garçons, notamment en matière des sciences et technologies, de même
qu’il a permis d’accroître les connaissances scientifiques et l’échange entre les étudiantes venues
des différentes provinces de la Gambie. L’atelier a été encadré par des enseignants spécialisés
(mathématiques, physique, biologie et TIC). Le programme a porté sur des aspects pratiques,
en plus de supports vidéo, en particulier en matière de santé reproductive, en mettant l’accent
sur l’éducation sexuelle des adolescents et leur sensibilisation aux effets néfastes des MST et du
SIDA. Le cours principal a été dispensé lors d’un séminaire qui a duré une journée entière. Le
camp a également été l’occasion pour passer en revue quelques expériences réussies et modèles en
matière d’autonomisation des jeunes filles et de développement de leur carrière professionnelle
en tant que futures savantes susceptibles de participer au bien-être de leur communauté et nation.
Etant donné le rôle vital que jouent les jeunes dans le développement scientifique, il convient de
reconnaître la contribution des jeunes scientifiques et ingénieurs et de leur assurer l’environnement
propice au développement de leurs capacités intellectuelles. D’est dans ce contexte que s’inscrit
le Forum scientifique de la jeunesse arabe, qui avait pour objectif de renforcer le rôle des jeunes
dans le développement des sciences. Le Forum, qui s’est étalé sur trois jours, a vu la participation
de jeunes qui ont débattu de divers modèles pour encourager les jeunes à participer au processus
de développement national. Le Forum a souligné la nécessité d’écouter les jeunes et de les inciter
à exposer leurs initiatives, projets, ambitions et talents et à exprimer leurs problèmes et attentes
pour les aider à y apporter les solutions appropriées. Les représentants des jeunes des États
membres ont présenté les programmes dédiés aux jeunes dans leur pays, en soulignant que les
jeunes armés d’intelligence, de créativité et d’esprit d’innovation sont capables de matérialiser
leurs pensées et d’apporter le progrès à leur pays. Le Forum a recommandé aux gouvernements
de créer des canaux de collaboration entre les autorités compétentes et les leaders politiques d’un
côté, et les jeunes de l’autre côté, afin d’identifier les préoccupations et les défis auxquels font
face les jeunes scientifiques et ingénieurs et de trouver les solutions appropriées aux problèmes
auxquels ils sont confrontés dans le développement de leur carrière. L’accent a également été mis
sur l’importance d’impliquer les jeunes et de prendre en compte leurs points de vue dans les
programmes gouvernementaux et les plans de développement et de soutenir et aider les jeunes
talents à promouvoir le processus de développement scientifique. Par ailleurs, le Forum a examiné
les moyens de favoriser la participation positive et active des jeunes au processus de développement
- 20 -
scientifique et la préparation et la formation des jeunes leaders pour aller de l’avant dans le
processus de développement. Il convient de signaler que l’ISESCO déploie des efforts soutenus
pour assurer le lancement de l’Académie des sciences de la jeunesse islamique, qui servira de
plateforme pour les jeunes et favorisera la coordination avec les organismes gouvernementaux en
vue de surmonter les défis et les obstacles auxquels est confrontée cette catégorie.
3.3.2
Politiques d’enseignement scientifique et développement des ressources
humaines
• Atelier de formation de formateurs sur l’utilisation des expériences de microscience (l’atelier devait
se tenir en décembre 2012 mais a finalement été reporté à janvier 2013 à la demande de la partie
coopérante, l’UNESCO), tenu en collaboration avec l’UNESCO, la Commission nationale du
Niger et la fondation « Guri Vie Meilleure », présidée par la Première Dame du Niger. L’atelier a
bénéficié à 31enseignants des sciences et 100 étudiants d’écoles supérieures des sciences..
• Réunion de consultation pour la création de la Faculté d’ingénierie à Djibouti (Djibouti: 9-18
octobre 2012).
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
L’enseignement des sciences est le pilier sur lequel reposent l’ensemble de l’infrastructure du
système S&T ainsi que les bases industrielles et technologiques. Mais pour attirer les talents,
il faut susciter un intérêt accru pour l’enseignement scientifique. Il faut rehausser, à cet effet, le
niveau d’enseignement dans les écoles, les lycées et les universités pour atteindre les meilleures
normes internationales et demeurer compétitifs sur le plan mondial. L’ISESCO s’applique, dans
le cadre de cet axe, à introduire des politiques adéquates en matière d’enseignement scientifique
et à améliorer la qualité de l’enseignement dans les secteurs clés.
En vue de renforcer les capacités pratiques des écoles de sciences, l’ISESCO a oeuvré durant les
12 dernières années à tenir, en collaboration avec l’UNESCO, des ateliers sur les expériences
de microsciences. Au cours de l’année 2013, l’atelier scientifique de formation des formateurs
sur l’utilisation des expériences de microscience, tenu par l’SESCO, a permis aux participants
de s’initier aux méthodologies de la microscience et de se familiariser avec les mallettes et kits
utilisés dans ce domaine. Au cours de l’atelier, plusieurs expériences ont été menées, y compris
l’électrolyse de l’eau, le calibrage et les tests d’électricité. Les enseignants formés ont assisté à
une séance de travail avec les inspecteurs, les planificateurs, les concepteurs de programmes
éducatifs et les autorités, durant laquelle ils ont examiné l’intégration des kits des sciences dans
l’enseignement secondaire et supérieur et la formation d’autres enseignants. Ils ont également
examiné la possibilité de reproduire lesdits kits au Niger et l’adaptation des matières pédagogiques
préparées par l’UNESCO et l’ISESCO. Il convient de noter que 100 étudiants de sciences
d’écoles supérieures ont bénéficié de l’atelier qui leur a permis de se familiariser avec les kits et de
mener plusieurs expériences en chimie, en biologie et en physique.
D’autre part, l’ISESCO a fourni une subvention au gouvernement de Djibouti pour la création
d’une faculté de génie à Djibouti. Un consultant international a préparé l’étude de faisabilité
- 21 -
concernant la création d’une faculté de génie, conformément aux normes internationales en
vigueur, qui puisse répondre aux besoins de développement de l’enseignement à Djibouti. L’expert
consultant a travaillé en étroite collaboration avec les autorités djiboutiennes compétentes pour
préparer le projet de plan (avec l’appui technique de la Direction des Projets à Djibouti) et les
documents juridiques afin de les soumettre aux autorités nationales pour approbation. L’étude de
faisabilité a également porté sur les infrastructures de la faculté, le corps enseignant, le personnel,
la superficie nécessaire pour une telle faculté, le coût estimatif du projet, l’évaluation de l’impact
économique du projet et le planning des travaux en termes de durée et de coût.
3.3.4
L’enseignement supérieur des sciences
• 6ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Scientifique (Khartoum, République du Soudan: 20-21 novembre 2012), tenue sous le
patronage du Maréchal Omar Hassan Ahmad Al-Bashir, Président de la République du
Soudan, et avec la participation des délégations ministérielles des États membres de l’OCI et
des représentants d’organisations islamiques et internationales.
• Réunion de haut niveau d’experts de la qualité et de l’accréditation dans le cadre du suivi de la
mise en œuvre du document « les Indicateurs clés de performance des universités du monde
islamique » ( Jeddah, Arabie Saoudite : 4-5 octobre 2012), organisée en collaboration avec
le ministère de l’Enseignement supérieur dans le Royaume d’Arabie Saoudite, la Fédération
des Universités du monde islamique et l’OCI, et avec la participation de 15 experts des États
membres dans le domaine de l’assurance qualité.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
Les instituts d’enseignement supérieur assument un rôle fondamental dans la transmission de
l’éducation et la réalisation du changement socioéconomique d’une société. D’où la nécessité
pour l’enseignement supérieur d’atteindre l’excellence et permettre au monde islamique
de retrouver la place qui lui revient sur la scène mondiale et, d’autre part, de satisfaire aux
conditions du développement économique durable. La Division de l’enseignement scientifique
et technologique contribue sans cesse à l’amélioration de la qualité et de la performance de
l’enseignement supérieur, aidant ainsi les Etats membres dans leur processus d’édification
nationale et de réalisation des conditions de développement économique.
Dans ce cadre, la 6ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique a adopté la « Déclaration de Khartoum sur le rôle de l’enseignement
supérieur dans le développement des sciences et de la technologie pour un avenir prospère ».
La Déclaration a appelé les hautes autorités compétentes dans les États membres à accorder
davantage d’intérêt à la promotion et l’orientation de la recherche scientifique, de manière
à favoriser le règlement des problèmes de développement rencontrés par les pays du monde
islamique. Elle a exhorté les instances législatives dans ces Etats à prendre les mesures nécessaires
afin de fournir davantage de soutien financier et d’incitations pour développer. Elle a également
recommandé de renforcer le partenariat et la coopération efficaces entre les instances concernées
par l’enseignement et la recherche scientifique dans les États membres afin de favoriser l’échange
- 22 -
d’expériences à travers les nouveaux réseaux de communication dans les domaines académiques
et de la recherche et d’accélérer l’adhésion au Réseau panislamique de Recherche et d’Education
(PIREN) pour valoriser la recherche conjointe et l’enseignement de qualité.
La Déclaration a par ailleurs exhorté les États membres à renforcer et élargir les capacités des
systèmes d’enseignement supérieur pour répondre aux nouvelles exigences en la matière, à
rehausser la qualité de l’enseignement pour atteindre l’excellence en matière d’enseignement
supérieur, à accorder l’intérêt nécessaire à l’application des « Indicateurs clés de performance »
et veiller à en élaborer les mécanismes de mise en œuvre et en assurer le suivi et à mettre à profit
le « Guide pour l’évaluation et l’amélioration de la qualité des universités du monde islamique
», adopté par la Conférence, pour évaluer la performance de ces institutions et résoudre les
problèmes et aplanir les obstacles qui entravent l’amélioration de la qualité de l’éducation, de
façon à leur permettre d’occuper de meilleures positions sur le plan international.
D’autre part, la Déclaration a recommandé aux États membres d’accorder une attention
particulière aux questions relatives à l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur, de
manière à fournir les cadres répondant aux besoins des entreprises, des sociétés, des administrations
publiques et privées et de l’industrie et atteindre les objectifs de développement économique
des États membres, et veiller à leur prodiguer les connaissances et les compétences techniques et
professionnelles nécessaires afin de leur permettre de fournir des services de haute qualité et d’être
compétitifs à l’échelle mondiale.
De plus, la Déclaration a exhorté les États membres à se mettre au diapason des changements qui
s’opèrent dans le monde des jeunes et qui se traduisent par l’apparition d’attitudes et de comportements
nouveaux, d’où la nécessité d’accorder une plus grande attention à évaluer les défis auxquels sont
confrontés les jeunes dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la technologie et d’œuvrer
à leur trouver des solutions idoines, notamment à travers la création d’académies de sciences et
d’associations éducatives pour jeunes afin de leur permettre de relever les défis et de surmonter les
obstacles qu’ils rencontrent, suivant leur vision, leur approche et leurs propres choix.
En outre, la Déclaration a recommandé d’élargir le programme de création des Chaires ISESCO
des femmes scientifiques dans les Etats membres, de fournir les facilités et les ressources à même de
favoriser la coopération et l’action commune en matière d’autonomisation de la femme dans les
domaines scientifique et technologique, d’éliminer la marginalisation dont la femme est victime
et de réorienter son statut socioéconomique afin de réaliser l’égalité des sexes en droits et en
devoirs socioéconomiques dans les États membres.
Au cours de la conférence, s’est tenue une table ronde sous le thème : « le rôle de l’enseignement
supérieur dans le développement des sciences et de la technologie pour un avenir prospère
», laquelle a mis l’accent sur le rôle vital de l’enseignement supérieur dans la promotion du
développement scientifique.
De plus, l’ISESCO a tenu la réunion de haut niveau d’experts de la qualité et de l’accréditation
pour suivre la mise en application du document « Indicateurs clés de performance : Guide pour
l’évaluation et l’amélioration de la qualité des universités du monde islamique ». La réunion
a examiné les moyens de mettre en œuvre le contenu de ce document, de même qu’il a adopté
la version finale du Guide pour l’évaluation et l’amélioration de la qualité des universités du
monde islamique. Par ailleurs, la réunion a adopté les mécanismes de suivi de la mise en œuvre des
Indicateurs clés de performance pour l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur.
- 23 -
Division de l’Environnement durable et des
Ressources Naturelles
Champ d’action 3.4
GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET
DÉVELOPPEMENT DURABLE
3.4.2
Les technologies en matière d’énergies nouvelles et renouvelables
• Congrès régional de l’énergie renouvelable (Beyrouth, Liban : 7-8 décembre 2012), organisé
en collaboration avec l’Académie arabe des sciences et le Réseau mondial des énergies
renouvelables, avec la participation de 50 spécialistes de l’énergie renouvelable des États
membres et d’autres pays.
• Réunion nationale des différents acteurs en vue de ratifier la « Politique nationale de l’énergie
renouvelable » (Lomé, Togo: 19-22 novembre 2012), sous le parrainage de l’Agence de
coopération Allemande (GIZ), du PNUE, de la Banque ouest-africaine de développement
(BOAD), de l’Agence française de coopération, de la Banque d’investissement et de
développement de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (BIDC) et du Fonds
Africain des Biocarburants et des Energies Renouvelables (FABER). La réunion a été suivie
par 45 participants issus des ministères de l’énergie, de l’environnement, de l’agriculture, de
l’enseignement supérieur, des finances, de l’industrie, de l’eau et des ressources hydrauliques,
de la santé, du commerce, de la planification, des ONG et du secteur privé.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
L’énergie est un élément essentiel à notre vie quotidienne tout autant qu’au progrès économique
et social. A cet égard, l’utilisation des sources d’énergie renouvelable s’avère être l’unique
moyen permettant d’assurer un avenir durable et sûr, tant pour nous que pour nos générations
futures. Soucieuse d’apporter son soutien aux priorités des Nations unies sur le plan de l’énergie
renouvelable pour satisfaire la croissance exponentielle de la demande en énergie, l’ISESCO
a entrepris un nombre d’activités nationales et internationales, inscrites à son plan d’action, en
vue de promouvoir l’utilisation de l’énergie renouvelable et le recours accru aux nouvelles sources
d’énergie.
Les Etats membres de l’ISESCO de la région arabe ont besoin d’accompagner les développements
que connait le domaine de l’énergie renouvelable permettant de renforcer la valeur de la propriété
intellectuelle et de fournir des sources d’énergie efficaces sur le plan du coût. A cette fin, il convient
- 24 -
d’élaborer des politiques nationales et internationales et de sensibiliser quant à l’importance de
l’exploitation des nouvelles technologies. C’est ainsi que la Conférence régionale sur l’énergie
renouvelable tenue au Liban s’est axée essentiellement sur l’approche relative aux capacités humaines.
A cet égard, la Conférence s’est penchée sur le rapport des Nations Unies sur le développement
humain ainsi que les rapports internationaux et régionaux pertinents (tels que la série en dix volumes
du Rapport arabe sur le développement humain), outre les rapports nationaux, en tenant compte
de l’indice d’inégalité du genre et l’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM). De même, la
Conférence s’est penchée sur les solutions scientifiques, techniques et technologiques pertinentes
pour la région et ses peuples. La conférence a souligné l’importance que la région arabe tire profit
de la disponibilité des sources d’énergie renouvelables, des compétences de son capital humain et
de la mise en place de stratégies d’exploitation de la sécurité énergétique au profit des intérêts de
ses peuples. De même, les exposés présentés ont souligné que les apports des savants arabes, des
ingénieurs et des technologues demeurent en deçà de la compétitivité internationale sur le plan
de la propriété intellectuelle et du rendement financier. Partant, les participants ont souligné la
nécessité d’œuvrer dans le cadre de réseaux de scientifiques et d’industriels en tant que nécessité
urgente pour la promotion de l’innovation et l’optimisation de l’utilisation des installations de
recherche et des compétences scientifiques existantes.
Le projet sur la politique nationale sur l’énergie renouvelable au Togo a été longuement discuté
au cours de la première réunion consultative tenue au Togo en octobre 2011, pendant laquelle
le consultant international mandaté par l’ISESCO a supervisé, en collaboration avec les parties
concernées par les énergies renouvelables au Togo, l’élaboration des grandes lignes de la stratégie et
les dernières études y afférentes. De même, l’ensemble des données relatives à l’élaboration d’une
stratégie globale ont été collectées et ce document a été longuement débattu lors de la réunion
nationale tenue cette année avec les représentants des différents secteurs concernés au Togo.
Quatre groupes de travail ont été créés pour l’élaboration d’une stratégie qui prend en compte
la situation actuelle et les capacités humaines et financières disponibles. Cette réunion a permis
d’élaborer la version finale de la stratégie qui a été soumise ultérieurement au ministère et aux
autorités compétentes du Togo pour adoption.
- 25 -
3.4.3
La gestion intégrée des ressources en eau
• Atelier régional sur le dessalement de l’eau pour le développement durable dans la région
arabe (Tunis, Tunisie : 21-23 novembre 2012), avec la participation de professionnels dans le
domaine du dessalement de l’eau d’Egypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
L’eau est indispensable à la vie humaine, car elle est indissociable de la santé et du bien-être.
Elle est aussi au centre de tout processus de développement durable, y compris l’intégrité de
l’environnement, la sécurité alimentaire, l’éradication de la pauvreté et la transformation à
l’économie verte. Aussi la gestion efficace et durable des ressources s’inscrit-elle parmi les principales
priorités du Plan d’action 2010- 2012 de l’ISESCO. C’est aussi dans cette optique que la Division
de l’environnement durable et des ressources naturelles de l’ISESCO met en œuvre la Stratégie de
gestion intégrée des ressources en eau, qui a été adoptée par le Sommet islamique de Malaisie en
2003. Au cours de la période objet du présent rapport, la Direction des sciences a pu enregistrer
certains résultats à travers l’organisation de programmes, conformément aux mécanismes de mise
en œuvre de la Stratégie de gestion des ressources en eau.
Dans le cadre de la mise en valeur de la technique de dessalement de l’eau fortement demandée,
l’atelier régional tenu sur le dessalement de l’eau pour le développement durable dans la région arabe
s’est penché sur les mécanismes et les procédures à même de renforcer les capacités du personnel
exerçant dans le domaine de l’eau, en particulier le dessalement. L’atelier a été une occasion pour
encourager le dialogue, la concertation et l’échange d’expériences au niveau régional pour une
meilleure compréhension des pratiques. A cet égard, l’atelier a permis d’évaluer les meilleures
techniques disponibles en matière de dessalement de l’eau pour répondre aux besoins des zones
rurales et promouvoir les zones les plus arides dans le monde. Les participants ont évalué les résultats
des récentes recherches, études, rapports et autres travaux réalisés dans le domaine du dessalement
de l’eau, outre le débat sur les nouvelles méthodologies pour favoriser le dessalement de l’eau dans
les zones rurales, tant dans les zones internes que côtières, tout en mettant l’accent sur la promotion
de l’utilisation des sources d’énergie renouvelable. L’atelier a recommandé l’adoption de mesures
d’ordre pratique pour motiver les acteurs de la région afin d’adopter des méthodes plus durables
pour le dessalement de l’eau, tout en mettant l’accent sur la nécessité de réaliser l’intégration et
l’harmonie avec les initiatives et autres projets régionaux réalisés dans ce domaine afin d’élargir le
champ de travail.
- 26 -
Division de l’Environnement et gestion des
Catastrophes
Champ d’action 3.5
GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
ET DESCATASTROPHES
3.5.1
Protection de l’environnement
• Atelier régional sur « les moyens de favoriser l’interaction entre les différents acteurs » (Le
Caire, Egypte : 1-6 octobre 2012), organisé en collaboration avec l’Union Internationale pour
la Conservation de la Nature et le Centre pour l’Environnement et le Développement pour
la Région Arabe et l’Europe (CEDARE). L’atelier a bénéficié à 30 participants d’Egypte, du
Liban, de Palestine, de Jordanie, des Pays-Bas, d’Irlande et du Maroc.
• Atelier national sur « les stratégies innovantes pour l’adaptation au changement climatique »
(Jénine, Palestine : 9-10 décembre 2012), organisé en collaboration avec l’Union Internationale
pour la Conservation de la Nature, l’Association des Hydrologues Palestiniens et l’Union des
comités de travail agricole, et en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, le Ministère
des Eaux et l’Autorité palestinienne de l’Eau à Jénine, Lac de Marj Sanur, en présence de 37
participants et de représentants de nombre d’organisations concernées.
• Atelier sur la stratégie d’adaptation au changement climatique et de protection de
l’environnement en Egypte (Le Caire, Egypte: 22-24 décembre 2012), avec la participation
d’experts et d’acteurs environnementaux d’Égypte, de Jordanie et de Palestine.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) s’est attachée,
depuis sa création, à sa vision de préservation de la nature et de protection de la vie sur la planète,
attentives aux préoccupations en matière de développement durable et à la promotion de la
solidarité internationale pour aider les pays à réaliser leur développement et assurer la prospérité
de leurs peuples. La Division de l’environnement durable et des ressources naturelles de l’ISESCO
a mis en œuvre un certain nombre de programmes destinés à protéger l’environnement et à faire
face aux défis que la gestion de l’environnement pose aux pays islamiques. Ces activités s’inscrivent
dans le cadre du Plan d’action du Monde islamique pour l’environnement et à la lumière de la
Déclaration islamique sur le développement durable et l’Agenda islamique pour le développement
durable adopté par la Conférence islamique des Ministres de l’environnement.
- 27 -
L’ISESCO accorde toujours un intérêt particulier aux impacts du changement climatique dans
les différentes régions du monde islamique. Reconnue comme étant une zone aride, la région
arabe est marquée par la recrudescence des phénomènes climatiques extrêmes, des tempêtes de
sable et de poussière, outre l’intensification de la sécheresse avec toutes ses conséquences sur la
sécurité alimentaire. Consciente de ces enjeux, l’ISESCO a accordé une attention particulière
à l’adaptation aux changements climatiques en organisant, en République arabe d’Egypte, un
atelier de travail sur la stratégie d’adaptation aux changements climatiques et à la protection
de l’environnement pour contribuer à aux efforts consentis dans ce sens. A cet égard, l’Egypte
a mis au point un plan d’action pour l’adaptation aux changements climatiques, un programme
national de communication relatif aux changements climatiques, une Stratégie nationale pour la
promotion de l’efficacité énergétique, une Stratégie nationale pour la gestion des déchets solides
lesquels s’inscrivent dans le cadre de la feuille de route adoptée par l’Egypte pour la gestion de ses
activités liées à l’adaptation aux changements climatiques. Une analyse des différentes questions
liées au climat dans la région a été effectuée et leurs impacts sur différents secteurs. De même, les
participants ont présenté leurs expériences pour identifier les risques dans ce domaine afin d’en
tirer profit et prendre les mesures qui s’imposent pour la protection de l’environnement au présent
et à l’avenir. Les débats et les séances de travail qui ont eu lieu, ont aidé à mieux comprendre les
divers impacts y compris sur la hausse du niveau de la mer, sur les cultures agricoles et la rareté de
l’eau.
Au cours de la période couverte par le rapport, l’ISESCO a poursuivi sa coopération avec l’Union
internationale pour la conservation de la nature (ICUN), dans le cadre du projet Résilience
Sociale,Ecologique et Agricole face au changement climatique (SEARCH). Il s’agit d’un projet de
3 ans de travail qui sera mis en œuvre dans la région avec 13 partenaires pour l’utilisation des moyens
d’adaptation aux changements climatiques susceptibles de renforcer la capacité des communautés
locales à la résilience face à ce phénomène. Le projet financé par l’Union européenne est mis en
œuvre dans cinq pays (Liban, Jordanie, Egypte, Maroc et Palestine). A ce jour, une étude a été
menée dans le cadre de ce projet, sur les conditions sociales, agricoles et écologiques dans le bassin
méditerranéen. De même, le projet a permis d’associer les communautés aux décideurs afin de
parvenir à une vision commune visant la gestion durable des ressources naturelles en 2025.
Par ailleurs, l’atelier de formation sur «les moyens de favoriser l’interaction entre les différents
acteurs», tenu au Caire (Egypte) a permis de développer les compétences requises pour assurer le
succès des projets liés à l’eau dans la région. L’atelier a adopté une approche dynamique et active
dans la formation des participants de même qu’il a contribué au renforcement des connaissances
des participants à travers l’échange d’expériences, d’idées et d’opinions relatives à la mise en oeuvre
du projet de résilience sociale, écologique et agricole face au changement climatique (SEARCH).
Cette technique a permis aux participants de renforcer leurs connaissances et savoir-faire et
connaitre les différentes opinions à cet égard. Cette technique a permis également aux différentes
équipes nationales concernées par le projet d’échanger les informations et les savoir-faire
concernant les activités réalisées. Par ailleurs, cet atelier a permis aux participants d’exprimer leurs
opinions à travers des fiches d’information, des tableaux et d’autres supports. Afin de permettre
aux participants d’échanger leurs savoir-faire et opinions, de petits groupes ont été constitués pour
débattre les idées et nouveaux concepts y afférents. Les missions de chaque groupe ont été fixées
pour aider les participants à renforcer leur savoir faire et atteindre les objectifs escomptés. Cette
méthodologie a permis aux participants de développer leurs capacités en matière de négociation et
de communication, tout en accordant un intérêt particulier aux connaissances et aux savoir-faire
- 28 -
et assurer un maximum d’interaction et de participation en se concentrant davantage sur le côté
pratique au lieu de la connaissance théorique.
Par ailleurs, l’ISESCO a tenu en collaboration avec l’ICUN un atelier sur : «les stratégies
innovantes pour l’adaptation au changement climatique », dans le cadre du Projet de Résilience
Sociale, écologique et agricole face au changement climatique (SEARCH). Ce projet a été réalisé
en Palestine, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, le Ministère des Eaux et l’Autorité
palestinienne de l’Eau à Jénine, Lac de Marj Sanur, lequel a été affecté par les changements
climatiques, en particulier les inondations, la sécheresse et la gelée. A cet égard, l’atelier a permis
d’asseoir un partenariat national entre les différents acteurs concernés pour l’élaboration de
politiques nationales et d’un plan d’action en matière d’adaptation aux changements climatiques en
Palestine. L’atelier a constitué une plateforme pour l’échange des expériences et des connaissances y
afférentes de même qu’il a permis de rehausser le niveau d’assimilation des impacts du changement
climatique en Palestine et l’échange des connaissances à cet égard, aux fins de tisser de meilleures
relations entre les différents acteurs et promouvoir la coopération pour l’échange de connaissances
et de politiques nationales pertinentes.
3.5.2
Lutte contre les désastres naturels
• Stage de formation sur les premiers secours dans les zones exposées aux catastrophes (Dacca,
Bangladesh 20-22 décembre 2012), au profit de 40 fonctionnaires dans les autorités
compétentes chargées de la gestion des catastrophes en Afghanistan, Pakistan, Indonésie,
Maldives et Bangladesh.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
Les catastrophes naturelles, à l’image des inondations, des ouragans, des éruptions volcaniques
et des tremblements de terre, causent des millions de morts, détruisent les infrastructures,
déplacent les populations en grandes masses et provoquent tous les ans des pertes économiques
incommensurables. Les pays en développement, en particulier les régions africaines qui se
caractérisent par leurs faibles économies, l’insuffisance de leurs infrastructures et leur manque
d’information, de compétences et de capacités, demeurent les plus vulnérables. Dans le cadre des
ses différents plans d’action à court et moyen terme, l’ISESCO s’emploie à mobiliser les ressources
permettant de les doter des installations et technologies récentes en vue de sauver les vies et la
propriété, protéger les infrastructures et éviter les pertes économiques considérables résultants que
provoque chaque désastre naturel. A cet effet, une Stratégie d’atténuation et de gestion des risques
de catastrophes dans les pays islamiques a été adoptée précédemment, l’objectif central étant
d’atténuer l’impact et les conséquences des désastres et d’instaurer une bonne gestion compatible
avec le développement durable et en coordination avec les programmes, projets et initiatives de
l’ISESCO. La priorité est accordée, dans ce contexte, au partenariat, à la formation continue et à
l’amélioration de la qualité de la vie.
Dans le cadre du Projet du Plan d’action exécutif de la Stratégie d’atténuation et de gestion des
risques des catastrophes naturelles dans les pays islamiques, adoptée par la 5ème Conférence
- 29 -
islamique des ministres de l’Environnement, tenue en mai 2012, à Astana, Kazakhstan, l’ISESCO
a organisé un stage de formation sur les premiers secours dans les zones exposées aux catastrophes
pour assurer la formation adéquate en matière d’aide et de mesures de premiers secours de manière
à renforcer les capacités de la société dans la lutte contre les catastrophes. Ce stage a exhorté les
Etats membres à accorder un intérêt extrême à l’atténuation des risques des catastrophes dans leurs
politiques nationales, d’activer et de construire des institutions de référence pour la coordination
de la mise en œuvre de ces politiques, à travers l’élaboration de plans et d’études de diagnostic
nécessaires et la réalisation d’évaluations appropriées. Au cours de ce stage, des informations
détaillées ont été fournies sur les moyens et les procédures de secours immédiates, en particulier
sous forme de nourriture, d’eau potable, d’abris, de fournitures médicales, etc. pour secourir les
victimes et alléger leurs souffrances. La formation a concerné également la réhabilitation à long
terme pour la reconstruction des différents services ayant été le plus touchés par les catastrophes
(y compris les maisons, les moyens de transport, les hôpitaux, les écoles, les magasins, les fermes,
les biens immobiliers et les pertes financières personnelles). Ce stage a permis aux participants de
renforcer leurs capacités en matière de premiers secours et de faire face aux catastrophes sur les
plans national et régional.
- 30 -
Division des Sciences Sociales et Humains
Champ d’action 3.6
SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES
3.6.1
Politiques des sciences sociales et humaines
• Séminaire régional sur le Waqf et la Zakat et leur rôle dans la résolution des problèmes sociaux
(Sharjah, Emirats arabes unis, 14 - 15 janvier 2013),
• Séminaire régional sur la protection de la propriété intellectuelle et des savoirs endogènes,
Saint Louis, Sénégal, 18-20 décembre 2012 zn présence de 24 participants du Mali, de la
Guinée et du Sénégal,
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
L’ISESCO s’emploie à promouvoir la recherche dans les sciences sociales et humaines afin d’analyser
les principales transformations sociales, économiques, technologiques et environnementales
dues au processus de mondialisation, le but étant d’améliorer l’élaboration des politiques de
développement socioéconomique et de s’attaquer aux problèmes sociaux auxquels la société est
actuellement confrontée.
La Zakat et le Waqf constituent les pratiques économiques les plus importantes pour assurer
l’autonomisation de la communauté locale et améliorer le niveau de vie. Consciente de leur rôle vital,
l’ISESCO a veillé à renforcer ces deux pratiques pour contribuer efficacement au développement
durable et à la réduction de la pauvreté. A cet égard, le séminaire régional sur «la Zakat et le
Waqf et leur rôle dans la résolution des problèmes sociaux» a contribué à la sensibilisation et
à la mobilisation des décideurs en vue de structurer l’action des institutions stratégiques pour la
collecte de la Zakat. Le séminaire a été l’occasion de promouvoir les rencontres, les échanges des
meilleures pratiques et l’analyse de l’impact de la Zakat et des Waqf sur les questions sociales entre
les savants musulmans, les acteurs de la société civile et les dirigeants des institutions financières.
Le séminaire a émis des propositions concrètes pour l’adoption d’une stratégie pratique de collecte
et d’utilisation de la Zakat ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres
dans les Etats membres.
Compte tenu des difficultés rencontrés par les catégories sociales en matière de couverture maladie
et d’indépendance alimentaire, le séminaire a recommandé aux Etats membres de prendre des
initiatives pratiques pour s’acquitter de la Zakat. Le séminaire a suggéré de développer un système
de gestion rationnelle des fonds de la Zakat, d’encourager les entreprises leaders dans le secteur
public et privé afin d’orienter les fonds Zakat pour traiter les impacts négatifs générés par le
- 31 -
chômage dans les milieux de la jeunesse. Le séminaire a souligné la nécessité de tenir davantage de
réunions d’experts et de sessions de formation afin de proposer des solutions adéquates à la lumière
des défis engendrés par les inégalités sociales qui ont ressurgi dans le contexte de la mondialisation,
en particulier dans le domaine de l’éducation, de la santé, du logement, de l’alimentation et de
l’emploi.
Par ailleurs, la relation entre les savoirs endogènes ou traditionnels et le droit à la propriété
intellectuelle constitue un problème juridique actuel très complexe. A cet égard, le séminaire sur la
protection de la propriété intellectuelle et des savoirs endogènes a défini les moyens de sécuriser les
systèmes des savoirs traditionnels que ce soit dans le cadre du régime de propriété intellectuelle ou
dans le cadre de certaines législations ou politiques y afférentes. Les participants se sont penchés sur
les craintes exprimées par les peuples autochtones, en particulier s’agissant des questions juridiques
couvrant les droits d’auteur, les brevets d’invention, les marques déposées, les conceptions et/ou
les informations secrètes. Outre leurs aspects juridiques et commerciaux, ces questions ont parfois
des aspects éthiques, culturels, historiques, politiques, religieuses et spirituels. Le séminaire a
souligné la nécessité d’impliquer les populations autochtones dans l’élaboration de cadres adéquats
pour renforcer la vision des populations autochtones concernant les méthodologies existantes
et émergentes relatives à la gestion du savoir. De même, le séminaire a recommandé de ne plus
considérer les savoirs endogènes en tant que matière première dont les autres bénéficient.
Le séminaire s’est penché sur les revendications des peuples autochtones concernant la
reconnaissance de leurs systèmes culturels et la gestion de l’accès et de l’utilisation des savoirs,
outre la reconnaissance de ces peuples en tant que détenteurs et protecteurs de ces savoirs lesquels
acquièrent leurs valeurs dans leurs contextes originaux.
- 32 -
3.6.2
3.3.2
Promotion des droits de l’homme et de la paix
• Séminaire national sur la réforme sociale et la protection contre les comportements malsains,
Yaoundé, Cameroun, 26-29 novembre 2012, en collaboration avec Munazzamat Al-Dawa AlIslamiya en présence de 30 participants des secteurs gouvernementaux chargés de la jeunesse.).
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
La paix est synonyme d’absence d’injustice et d’hostilité. La paix et la tranquillité sont plus que
jamais requises par nos sociétés, surtout à un moment où la plupart des nations sont en proie aux
crises et aux guerres. C’est à cet effet que l’ISESCO s’intéresse à différentes questions d’ordre social
et humain dans le but de consolider la compréhension entre les peuples musulmans et contribuer
à l’instauration de la paix et de la sécurité. Il s’agit de trouver les moyens de composer avec ces
questions et orienter les contributions vers l’institution d’une société islamique idéale. L’ISESCO
s’emploie, dans cette perspective, à traiter par divers moyens les problèmes sociaux qui freinent
la paix et la tranquillité sociale. Elle oeuvre, à cet effet, à la promotion des droits humains, civils,
économiques et sociaux, étant donné que la valorisation de ces droits renforce les bases de la paix et
de la justice et permet aux individus de vivre ensemble dans la dignité et la liberté.
Le sentiment de frustration augmente chez les jeunes pour nombreuses raisons, notamment le
chômage, l’instabilité politique, le climat défavorable à l’investissement, le manque de croissance
et l’augmentation de la pauvreté. Ces facteurs réunis contribuent à rendre cette catégorie plus
vulnérable aux maladies endémiques, à la criminalité, l’alcoolisme, la toxicomanie, la violence, le
manque de civisme et le comportement agressif.
C’est pour cette raison que l’ISESCO accorde un intérêt particulier à l’encadrement des jeunes
et ne ménage aucun effort pour traiter les questions des jeunes et améliorer leurs conditions
de vie de telle sorte à exploiter leurs potentialités de manière positive dans le processus de
construction de la nation. À cet égard, l’ISESCO a tenu au Cameroun, un séminaire national
sur «la réforme sociale et la protection contre les comportements malsains, (comprendre les
problèmes engendrés par les comportements déviants des jeunes)».
Ce séminaire a permis aux leaders jeunes y compris les superviseurs d’associations et
d’organisations de jeunesse de débattre des solutions les plus efficaces pour réduire les difficultés
et dissiper les sentiments de frustration. De même, les participants se sont informés des outils à
même de réduire de façon significative, les comportements hostiles aux valeurs de la société dans
les milieux des jeunes.
- 33 -
Champ d’action 3.7
SOUTIEN DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
3.7.1
La politique de la recherche et soutien aux technologies
• Renforcement du Réseau scientifique du Monde islamique (www.icpsr.org.ma), Siège de
l’ISESCO, Rabat, Maroc, toute l’année ; universités, instituts et centres nationaux de
recherche scientifique et/ou technique. COMSATS,
• Soutien à la Conférence internationale pour la «Célébration du 800ème anniversaire de la
naissance de l’illustre médecin et savant iranien, Hakim Ghotbuddin Shirazi», Shiraz, Iran,
19-20 décembre 2012. Health Policy Research Center, Université médicale de Shiraz.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
L’ISESCO accorde une grande importance au renforcement des capacités et des compétences dans
le domaine de la recherche scientifique et technologique, afin d’appuyer les efforts des Etats membres
dans ces domaines et, par voie de conséquence, contribuer à leur développement socio-économique.
Dans le cadre de cet axe, des efforts soutenus et constants sont fournis par le Centre ISESCO pour
la promotion de la recherche scientifique (ICPSR), en étroite collaboration avec la Commission
pour la Science et la Technologie pour un Développement durable dans le Sud (COMSATS),
pour un réseautage en ligne des instituts scientifiques, des chercheurs, des ingénieurs et du corps
enseignant. Les bases de données des instituts de recherche et développement, des académies des
sciences, des universités et des experts sont régulièrement mises à jour. Les informations au sujet
des activités conjointes ISESCO-COMSATS (conférences, ateliers…), pour 2012, sont mises à
la disposition des chercheurs, dans le but de faire participer ceux qui le souhaitent. Par ailleurs,
ICPSR poursuit la mise en ligne, et en libre accès, de la nouvelle version électronique du «Journal
de l’ISESCO des Sciences et de la Technologie» afin de faciliter la recherche d’informations,
permettre le partage d’expériences et d’expertises entre chercheurs, tout en contribuant à une
collaboration internationale. De même, et pour simplifier l’accès aux conditions d’octroi des
bourses de recherche ISESCO-COMSTECH, au profit des jeunes chercheurs, les formulaires
de demande de bourse, dans les 3 langues, sont également mis en ligne. Enfin, l’annonce pour la
soumission des candidatures aux Prix ISESCO 2012, attribués dans les sciences fondamentales
et la technologie, ainsi que les formulaires à remplir ont aussi été diffusés à travers ce portail afin
d’offrir l’opportunité d’être éligible au plus grand nombre de chercheurs de haut niveau, faisant
preuve de créativité et d’esprit d’innovation.
En vue d’examiner une amélioration du portail web http://www.icpsr.org.ma qui soit mieux
adaptée aux évolutions récentes de la technologie et des nouveaux outils/environnements de
programmation, le Centre ISESCO pour la promotion de la recherche scientifique (ICPSR) a
- 34 -
lancé une réflexion sur sa mise à jour, pour contribuer au renforcement des échanges d’informations,
d’expériences et d’expertises scientifiques entre chercheurs, enseignants, ingénieurs et étudiants.
En effet, pour rester attractif et répondre aux besoins évolutifs des internautes, tout site ou portail
sur Internet doit s’adapter régulièrement aux nouvelles tendances technologiques. Des discussions
et des consultations ont donc commencé en décembre 2012 entre l’ISESCO et son partenaire
la Commission pour la Science et la Technologie pour un Développement durable dans le Sud
(COMSATS) pour aboutir à des propositions de revalorisation du portail, qui devront répondre
aux nouveaux critères et nouvelles exigences de qualité.
Une évaluation du portail a donc conduit aux recommandations suivantes pour 2013 : développer
une nouvelle interface graphique ; réactiver les différents groupes thématiques en demandant aux
Coordinateurs plus de réactivité entre eux et les membres de chaque groupe ; concevoir une nouvelle
présentation de la rubrique qui donne l’accès en ligne à la «revue de l’ISESCO des sciences et
de la technologie» pour que les agences d’indexation telles que Google Scholar, Scopus, ISIS…
acceptent de l’indexer de manière à la rendre plus visible et plus largement lue ; mettre à jour les
données des autres fenêtres du portail en intégrant du contenu multilingue (anglais, français).
Par ailleurs, le «Centre de recherche en politique de santé» de l’université médicale de Shiraz,
République islamique d’Iran, a adressé à l’ISESCO une demande de soutien pour célébrer le
800ème anniversaire de la naissance de l’illustre médecin et savant iranien, Hakim Ghotbuddin
Shirazi. Etant donné le rôle important que joue l’ISESCO pour valoriser la civilisation islamique et
combattre les préjugés de notre époque au sujet de l’Islam et des musulmans, une réponse favorable
a été accordée pour l’organisation de cette importante conférence.
En effet, parmi les résultats escomptés de ce genre de manifestations, l’ISESCO souhaite, d’une
part, contribuer à la correction de l’image de l’Islam et des musulmans, et ce, en rappelant que la
recherche du savoir est une qualité prônée par l’Islam puisqu’Allah s’est adressé aux hommes, dans
plusieurs versets du Coran, dans ces termes « ô gens doués d’intelligence …», ce qui a donné lieu
à une intense activité intellectuelle chez les musulmans, qui s’est particulièrement développée du
7ème au 15ème siècle. Cet élan a conduit à des découvertes capitales en mathématiques, astronomie,
physique, chimie, médecine, etc. D’autre part, prenant en considération le fait que 30 à 40% de
la population musulmane est formée de jeunes de moins de 25 ans, l’ISESCO oeuvre de manière
pédagogique afin d’encourager et de motiver cette jeunesse à s’intéresser et participer activement
à la recherche scientifique, en s’appropriant cet héritage légué par des savants musulmans, pour un
retour vers le progrès et la prospérité des Etats membres. Ceci dans le but, sans nul doute, de rétablir
une coopération fructueuse et novatrice avec le reste du monde pour construire, avec les autres
nations, une société de l’information et du savoir basée sur le respect mutuel et par conséquent sur
le dialogue et la paix.
Pour cette conférence, 30 articles et 50 communications sur la biographie et les travaux de l’illustre
médecin iranien Hakim Ghotbuddin Shirazi ont été choisis et présentés parmi les 200 reçus. Les
différents intervenants étaient du Pakistan, du Tajikistan, d’Iraq et d’Iran.
- 35 -
3.7.2
Installations de la recherche scientifique
• Atelier national sur «La Réparation et la Maintenance des équipements d’ingénierie dans les
universités, les instituts de recherche et les petites industries». Institut Supérieur des Etudes
Technologiques - ISET- de Nabeul, Tunisie, 10-14 décembre 2012 ; 30 enseignants de 5
instituts supérieurs tunisiens. COMSATS
• Publication de la revue “ISESCO Journal of Science and Technology”, vol. 8, n°14, Siège
ISESCO, Rabat, Maroc, novembre 2012 ; Chercheurs d’institutions scientifiques et
techniques.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
Conformément à ses attributions, l’ICPSR est tenu de publier la revue scientifique multidisciplinaire
«ISESCO Journal of Science and Technology» deux fois par an. Avec un comité de lecture
(peer-reviewed journal) dont la mission est de veiller au choix d’articles de qualité, basés sur
une méthodologie de recherche rigoureuse, cette revue est dédiée à l’approfondissement des
connaissances à travers les différentes disciplines dans le but de répandre et d’échanger le savoir
scientifique et technique de haut niveau. La mise en ligne de cette revue, via le site web de l’ICPSR,
permet d’augmenter la visibilité des auteurs et l’impact de leurs articles. Un nombre de plus en plus
important d’articles de recherche scientifique parviennent à l’ISESCO, ce qui pousse l’ICPSR
à redoubler d’efforts pour continuer à soutenir les chercheurs en sciences des Etats membres en
maintenant la publication de cette revue.
Par ailleurs, que ce soit au sein des facultés des sciences, des centres de recherches ou dans les unités
industrielles, entretenir et garder les équipements scientifiques en bon état de fonctionnement est
essentiel pour l’avancement de la recherche et l’accroissement de la productivité. L’importance du
matériel scientifique nécessite donc un personnel hautement qualifié pour le réparer rapidement et,
par conséquent, optimiser son fonctionnement.
D’importants investissements sont consentis par les Etats membres pour l’acquisition des
équipements scientifiques, alors que la formation pour l’entretien et la réparation est souvent
remise à plus tard, puis négligée soit en raison de l’indisponibilité de formateurs spécialisés, soit à
cause des coûts jugés trop élevés. Pour cette raison, un grand nombre de ces appareils coûteux sont
inutilisés en cas de panne.
Face à cette situation, l’ISESCO, en coopération avec la COMSATS, a lancé, depuis 2004, une
série d’ateliers nationaux de formation sur la réparation et l’entretien des équipements scientifiques
dans les Etats membres. L’objectif principal de ces ateliers sera donc de dispenser une formation
pratique aux participants afin d’améliorer leurs compétences pour entretenir et réparer les
équipements scientifiques de façon autonome.
Jusqu’à présent, 180 scientifiques, ingénieurs et techniciens ont bénéficié de cette formation, ce
qui a permis de réduire leur dépendance à l’égard des prestataires de services onéreux. Etant donné
le grand succès des précédentes éditions, l’ISESCO et la COMSATS ont conjointement organisé
cette année, en collaboration avec la Commission nationale tunisienne pour l’Education, la
Science et la Culture, un atelier sur ce thème afin d’aborder les problèmes auxquels sont confrontés
- 36 -
les laboratoires de recherche tunisiens dans le domaine de l’entretien et de la maintenance. C’est
au sein des différents laboratoires de l’Institut Supérieur des Etudes Technologiques -ISET- de
Nabeul, que 30 participants (membres du corps professoral) venant de 5 villes ont pris part à
l’atelier.
Encadrés par deux (2) experts pakistanais du « Conseil Pakistanais pour la Recherche scientifique
et industrielle »(PCSIR) et un expert tunisien, les bénéficiaires de cet atelier ont assisté à 10
séances techniques, de cours théoriques et pratiques, durant lesquelles plusieurs spécialités ont
été abordées. Le passage dans les différents laboratoires de l’ISET a permis de réparer et rendre
de nouveau opérationnels certains équipements, alors que d’autres appareils défectueux ont été
diagnostiqués par les experts. Ces derniers ont proposé des solutions pour résoudre ce genre de
problèmes localement et réduire ainsi les frais de réparation de manière avantageuse. L’impact
immédiat de cet atelier a été la remise en marche de 22 appareils scientifiques à des fins éducatives,
qui avaient des défaillances électriques, mécaniques ou électroniques.
En conclusion, les participants ont exprimé leur totale satisfaction pour cet atelier qui a atteint
en grande partie ses objectifs, puisqu’il va leur permettre d’appliquer, dans leur travail quotidien,
les connaissances nouvellement acquises. Ils ont aussi mis l’accent sur l’importance du transfert
de compétences Sud-Sud (le professionnalisme des experts pakistanais ayant été très apprécié), et
invité l’ISESCO et la COMSATS à renouveler ce genre d’atelier dans les laboratoires des autres
ISET de Tunisie. L’impact global au niveau du pays sera le renforcement des compétences des
scientifiques et technologues.
Dans le but de mettre en synergie les différents moyens de la communauté scientifique au service
du développement durable dans les Etats membres, l’ICPSR a publié, comme prévu au mois
de novembre 2012, le numéro 14 de la revue scientifique « ISESCO Journal of Science and
Technology ». Les articles, provenant de plusieurs pays, ont concerné les disciplines suivantes:
énergies renouvelables ; systèmes électriques et de télécommunications ; biologie ; génie
mécanique ; TIC ; environnement et agriculture.
L’ISESCO continue de recevoir un grand nombre d’encouragements pour la poursuite de la
publication de cette revue qui a pour rôle de diffuser des travaux de recherche inédits et de qualité,
afin de contribuer au partage du savoir scientifique et technique entre les chercheurs, enseignants
et étudiants.
- 37 -
3.7.3
Synergie de la recherche scientifique et technique
• Soutien au Festival International Farabi (6ème édition), Téhéran, Iran, 27 octobre 2012.
Chercheurs en sciences islamiques et sciences humaines. Ministère de la Science, de la
Recherche et de la Technologie.
Résultats de l’analyse et de l’évaluation
La recherche scientifique fait partie des secteurs stratégiques que l’ISESCO encourage, du fait
qu’elle est porteuse de croissance et de développement, créatrice d’emplois et de richesses ce qui
contribue à la stabilité et à la cohésion sociale suite à l’amélioration du niveau de vie des citoyens.
Pour la 6ème édition du Festival international Farabi, l’ISESCO a répondu favorablement, comme
les années précédentes, à la requête de soutien du ministère iranien de la Science, de la Recherche
et de la Technologie.
Ce festival est organisé annuellement en collaboration avec des organisations scientifiques
nationales et internationales, afin de promouvoir les sciences humaines et les études islamiques,
d’encourager les chercheurs à développer la recherche avancée en sciences appliquées en intégrant
le savoir endogène, et de distinguer les meilleurs jeunes chercheurs. Sont appelés à concourir
aussi bien les Iraniens que les étrangers dont les travaux de recherche ont pour objet la civilisation
islamique et la culture iranienne, et qui proposent des solutions innovantes, dans le respect des
valeurs et principes islamiques, en réponse aux questionnements de notre époque.
Un total de 2998 articles de recherche ont été soumis (2686 par des nationaux et 312 par des
étrangers) dans 12 catégories (Arts et Esthétique ; Economie, Gestion et Comptabilité ; Sciences
de l’Education ; Psychologie ; Sciences du Comportement et Education physique ; Fiqh, Usul
Al Fiqh, Sciences coraniques et Hadith ; Histoire, Géographie et Archéologie ; Technologie de
l’Information et Bibliothéconomie ; Etudes sur la Révolution islamique et l’Imam Khomeini ;
Langue et Littérature ; Droit ; Philosophie, Théologie, Ethique, Religion et Mysticisme ; Sciences
politiques, Relations internationales et Etudes régionales ; Sciences sociales et Communication).
43 lauréats (40 Iraniens et 3 Etrangers) ont été choisis par un Conseil scientifique composé
d’éminents universitaires et d’experts en sciences humaines et islamiques. Des prix et des certificats
de mérite ont été distribués lors d’une cérémonie spécialement organisée à cet effet, et rehaussée
par la présence effective de S. E. Dr. Ahmadinejad, le Président de la République islamique d’Iran,
le Ministre de la Science, la Recherche et la Technologie, ainsi que de nombreuses personnalités
politiques et universitaires.
Dans un monde en perpétuel changement, ce festival contribue à la revalorisation des sciences
humaines et des études islamiques, afin d’offrir des alternatives pour construire et renforcer
l’établissement de la paix et de la sécurité sur la planète, grâce au développement du savoir. Etant
donné le succès des éditions passées, un appel à candidature pour la 7ème édition a été lancé à travers
le site web : http://www.farabiaward.ir/en/et par courrier électronique.
- 38 -
Janvier - décembre 2013
Axe 3 :
RENFORCEMENT DE LA COMPÉTITIVITÉ DANS
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Résultat escompté 2.3.1 : Encourager les institutions de l’enseignement
supérieur à coopérer et à contribuer au développement de la société en
dispensant un enseignement de qualité et en apportant des solutions
appropriées aux problèmes de développement
Réalisations :
• 2ème Forum des présidents des universités du monde islamique sur la thématique « Les
universités dans le monde islamique : Les enjeux mondiaux », Islamabad, Pakistan, 23-24
septembre 2013, avec la participation de 111 personnes, dont des présidents d’universités,
de doyens et de présidents d’établissements de l’enseignement supérieur d’Afghanistan,
Arabie Saoudite, Bengladesh, Cameroun, Egypte, Gambie, Guinée, Indonésie, Iran, Jordanie,
Kirghizstan, Libye, Maroc, Malaisie, Niger, Nigeria, Oman, Pakistan, Palestine, Soudan,
Sénégal, Syrie, Tadjikistan, Turquie, Tunisie, Ouganda, Comores, et Yémen, en coopération
avec la FUMI, l’Institut de la COMSATS pour les technologies de l’information (CIIT), le
ministère des Sciences et de la technologie, et la Commission des études supérieures (HEC)
de la République islamique du Pakistan.
•Conférence sur l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur dans la région MENA,
Rabat, 12-13 mars 2013, avec la participation de cent responsables, experts et chercheurs de
la région MENA et du Royaume Uni, en coopération avec le British Council, le ministère
marocain de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des
Cadres, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale et le Centre de
Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI).
•Réunion d’experts régionale sur les méthodes de développement de l’enseignement
supérieur et de la recherche scientifique dans les universités virtuelles, Sabratha, Libye, 2122 août 2013, avec la participation de 24 personnes parmi les présidents des universités et
les experts de l’enseignement électronique d’Ouganda, Italie, Tchad, Tunisie, Soudan, Oman,
Palestine, Finlande, Libye, Egypte, Nigeria, et Pays-Bas, en coopération avec la Fédération des
universités du monde islamique (FUMI) et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique et l’Université ouverte de Libye.
• Session nationale de formation en faveur des cadres de l’enseignement supérieur dans les
domaines de la planification, de l’élaboration des programmes, de la gestion et diversification
des ressources, et de la gouvernance universitaire, Bakou, Azerbaïdjan, 22-24 avril 2013,
- 41 -
avec la participation de 23 responsables du ministère azéri de l’Enseignement Supérieur et de
l’Education Nationale et des institutions de la recherche scientifique d’Azerbaïdjan.
• Session de formation régionale pour la modernisation des programmes et méthodes
d’enseignement et de gestion dans les universités asiatiques, Douchanbé, 28-31 mai 2013,
avec la participation de 57 stagiaires parmi les enseignants universitaires des universités de
Tadjikistan, Tatarstan et Kazakhstan, en coopération avec la Fédération des universités du
monde islamique (FUMI).
• Participation au Forum arabe de la recherche scientifique universitaire et du développement
durable, Tunis, 20-22 décembre 2013, en coopération avec l’Organisation arabe pour
l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO).
• Soutien à trois chercheurs universitaires de Kazakhstan dans le domaine des études araboislamiques, Almaty, Kazakhstan, mars 2013, en coordination avec l’Université égyptienne de
la culture islamique (Nur).
• Soutien à l’Université Roi Fayçal du Tchad aux fins d’acquisition des ouvrages de référence
modernes, N’djamena, Tchad, juillet 2013.
- 42 -
Bilan des réalisations relatives à la Première
Priorité sectorielle :
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS SCIENTIFIQUES
ET TECHNOLOGIQUES À DES FINS DE
DÉVELOPPEMENT
Les capacités scientifiques et technologiques représentent la pierre angulaire du succès dans
une économie mondiale compétitive. En 2013, quarante-sept activités ont été réalisées dans le
cadre de cette priorité. A cette fin, une approche globale et catalytique a été adoptée, intégrant
des matrices à perspectives multiples qui indiquent les progrès atteints. Dix-sept programmes
ont contribué à l’intégration des politiques scientifiques dynamiques et l’amélioration des
systèmes scientifiques, de la gouvernance scientifique et des bonnes pratiques. L’implication
des parlementaires a également permis de mobiliser les ressources et le soutien nécessaires à
l’activation des politiques et cadres juridiques indispensables à la promotion de la science,
de la technologie et de l’innovation (STI). L’amélioration de la gestion des technopoles et
pépinières d’entreprises, qui constituent une composante économique et technologique à
même de favoriser l’économie de la connaissance, a permis de promouvoir l’entreprenariat et de
créer des partenariats plus solides et fiables entre les chercheurs et la communauté des affaires,
les amenant à travailler ensemble dans leur intérêt mutuel. Le renforcement du système national
d’innovation a permis de canaliser différentes composantes importantes de l’économie vers
des réalisations globales en matière d’innovation. De même, l’autonomisation des femmes
et l’instauration de la confiance chez les jeunes scientifiques et chercheurs ont contribué à la
réalisation des objectifs globaux. La formation de jeunes journalistes, reporters et radiodiffuseurs
et l’organisation de camps scientifiques ont contribué, pour leur part, à la vulgarisation des
sciences. L’ISESCO s’est engagée, par ailleurs, dans une coopération active avec les acteurs
scientifiques internationaux, tout en assurant une plus grande visibilité au niveau international.
Treize programmes ont été mis en œuvre en vue d’intégrer les nouvelles technologies
transversales et l’entreprenariat afin d’assurer des gains économiques. L’instrument de
prospective technologique a contribué au partage des idées sur le travail synergétique et en
réseau entre les institutions innovantes, ainsi que l’identification d’un ensemble de technologies
futuristes. Une carte routière technologique a été utilisée comme processus d’établissement de
consensus. Les programmes relatifs aux technologies agricoles et alimentaires ont contribué
à la protection des systèmes agricoles et l’introduction de techniques spécialisées. Par ailleurs,
l’introduction des nouvelles tendances en biotechnologie ouvre de vastes perspectives aux Etats
membres en tant que technologie d’avant-garde cruciale à leur développement socioéconomique.
Les programmes de nanoscience et de nanotechnologie proposent une approche intégrée à
l’assimilation des nanotechnologies, définissant les actions vitales et les priorités de recherche, ainsi
que les opportunités qu’ils offrent sur le plan des réalisations de pointe. L’accent a été également
mis sur le facteur de sensibilisation en matière d’éthique scientifique et technologique et la
- 43 -
nécessité d’aboutir à un consensus sur les différentes questions sensibles d’éthique considérées
du point de vue de l’Islam et de la Charia islamique.
Dix-sept programmes ont été mis en œuvre sur la culture de la qualité dans l’enseignement
supérieur. Des progrès notables ont été enregistrés en matière de promotion de l’économie de la
connaissance. En effet, les rapports sur l’économie de la connaissance soulignent l’introduction
d’un nouveau modèle de développement et d’une feuille de route en la matière qui abordent
la question du chômage. La culture de la qualité dans l’enseignement des sciences a été
accompagnée d’une plus grande sensibilisation sur un enseignement des sciences axé sur
l’investigation, introduisant à cet effet l’expérience en microscience dans les écoles, tout en
renforçant les capacités dans les nouvelles méthodes d’enseignement électronique et techniques
d’affichage. Des efforts ont été également déployés pour le perfectionnement du système
d’enseignement supérieur à travers l’amélioration de la gouvernance universitaire et l’adaptation
des extrants des universités aux besoins du marché national de l’emploi. Le soutien a été apporté
au développement et à la réforme des systèmes et procédés afin qu’ils facilitent le transfert des
compétences factuelles, assurant ainsi l’emploi et l’employabilité des diplômés, mais grâce
aussi au partage des meilleures pratiques en termes d’orientation professionnelle. Le Réseau
panislamique de recherche et d’éducation (PIREN) a adopté, quant à lui, un plan visant à
améliorer la connectivité entre les réseaux de chercheurs et d’éducation dans les Etats membres.
- 44 -
Axe 3.1 :
RÉNOVATION ET GESTION DES POLITIQUES
SCIENTIFIQUES
Résultat escompté 3.1.1 : Rénover les politiques scientifiques et
technologiques des Etats membres et en dynamiser les mécanismes
nationaux, régionaux et internationaux pour le développement
Réalisations :
• Atelier de formation sur le renforcement des capacités des systèmes nationaux de recherche, de
développement et d’innovation, Abidjan, Côte d’Ivoire, 15-17 avril 2013, organisé en coopération
avec l’Observatoire africain des sciences, de la technologie et de l’innovation (AOSTI) ; a bénéficié
à plus de 40 participants de différents ministères concernés et institutions nationales.
• Promotion du Programme des chaires scientifiques des femmes, Islamabad, Pakistan, 20
août 2013 ; Prof. Dr Bushra Mirza, de l’Université Quaid-e-Azam, Islamabad, Pakistan a été
nommée à la tête de la Chaire scientifique des femmes, au cours d’une cérémonie à laquelle ont
participé des professeurs, chercheurs et étudiants universitaires.
•Promotion du Programme des chaires scientifiques des femmes, Alger, Algérie, 28 octobre 2013
; Prof. Farida Khammar, de l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene
(USTHB) d’Alger, a été nommée à la tête de la Chaire scientifique des femmes, au cours d’une
cérémonie à laquelle ont participé le corps professoral et les étudiants universitaires.
• Séminaire régional sur « L’administration et la gestion des parcs scientifiques et technologiques
dans la région MENA », Casablanca, Maroc, 4-6 novembre 2013, organisé en coopération avec
la Banque européenne d’Investissement (BEI) et l’Université Mundiapolis de Casablanca, avec
la participation de plus de 50 experts et gérants de parcs scientifiques de la région MENA, ainsi
que du Royaume-Uni, de France, de Pologne, de Turquie, du Luxembourg et d’Italie.
•Programme de formation en science, technologie et innovation pour les décideurs de haut
niveau, Séoul, Corée du Sud, 11-15 novembre 2013, organisé en coopération avec l’Institut
coréen des sciences et technologie - Evaluation et planification (KISTEP) et le Centre
international des sciences, de la technologie et de l’innovation (ISTIC) pour la coopération SudSud. Y ont pris part 24 décideurs de haut niveau du Brésil, du Burkina Faso, du Costa Rica, de
l’Equateur, d’Indonésie, d’Iran, de Jamaïque, du Kazakhstan, du Laos, du Malawi, de Malaisie,
de Trinidad-et-Tobago, d’Ouganda, d’Ouzbékistan et du Vietnam.
•Forum régional sur « Le rôle des parlementaires dans l’élaboration des politiques et la
législation des STI », Abidjan, Côte d’Ivoire, 3-5 décembre 2013, en coopération avec
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l’UNESCO et l’Observatoire africain des sciences, de la technologie et de l’innovation
(AOSTI), et avec la participation des parlementaires d’une sélection de pays de la CEDEAO
(Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Benin, Togo, Guinée et Mali), ainsi que d’une quarantaine de
scientifiques, technologues et d’experts en innovation.
•Séminairenationalsur«Lerôledespépinièresd’entreprisesdansledéveloppementsocioéconomique
», Niamey, République du Niger, 23-25 décembre 2013 ; a bénéficié à 30 participants parmi les
enseignants universitaires, les fonctionnaires de gouvernements et les entreprises locales.
Résultat escompté 3.1.2 : Promouvoir l’interaction entre l’université
et le secteur industriel
Réalisations :
• 6ème Congrès arabe pour la technologie de l’information - Un moyen d’accompagner le
développement et la créativité, siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, 29-31 octobre 2013, organisé
en collaboration avec l’Organisation arabe pour le Développement industriel et les Mines
(AIDMO), le Fonds qatarien pour la promotion de la recherche scientifique et le ministère
marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique ; y ont
pris part 300 participants et experts des secteurs public et privé, des universités, des chambres de
commerce et d’industrie, d’unions et d’organisations arabes et internationales.
• Représentation de l’ISESCO à des activités scientifiques régionales et internationales et tenue
de réunions de coordination avec les partenaires :
• 1ère Conférence sur les sciences et technologies marines et océanographiques, Khoramshar, Iran, 2324 janvier 2013 ;
• Réunion du Groupe consultatif d’experts pour examiner le document de l’OCI-SHPA 20132022, Ankara, Turquie, 18-19 février 2013 ;
• Lancement du Centre saoudien d’excellence dans le secteur de l’eau, Al-Madinah Al-Munawwarah,
Arabie Saoudite, 22 mars 2013 ;
• 2ème Conférence internationale sur la santé des femmes, Chiraz, Iran, 1er-2 mai 2013 ;
• Conférence internationale sur l’enseignement électronique dans les sciences médicales, Chiraz, Iran,
23-25 octobre 2013 ;
• Conférence de la Journée de l’alimentation sous le thème : « Système d’alimentation durable
pour la sécurité alimentaire et la nutrition », Machhad, Iran, 14 octobre 2013 ;
• 4ème session de la Conférence islamique des ministres de la Santé, Jakarta, Indonésie, 22-24
octobre 2013 ;
• 5ème Conférence internationale sur la gestion intellectuelle, Zanjān, Iran, 11 septembre 2013.
•Atelier régional pour renforcer les capacités des jeunes journalistes en matière de reportage
scientifique, Sanaa, Yémen, 12-14 mai 2013 ; organisé en coopération avec la Commission
nationale yéménite pour l’ISESCO, en faveur de 43 jeunes journalistes du Yémen, de Bahreïn,
d’Egypte, du Soudan, d’Oman, de Jordanie et du Liban.
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Axe 3.2 :
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
TECHNOLOGIQUES
Résultat escompté 3.2.1 : Renforcer les capacités technologiques des
Etats membres, notamment en matière de nouvelles technologies et
d’innovation
Réalisations :
• Remise de prix et de médailles aux étudiants scientifiques talentueux, Téhéran, Iran, 6 février 2013 ;
l’ISESCO a décerné trois prix à des jeunes chercheurs et technologues dans le cadre du Prix international
Khawarizmi, tenu par l’Organisation iranienne pour les Sciences et la Technologie (IROST) ;
•Atelier régional sur la prospective technologique, Jakarta, Indonésie, 19-21 novembre 2013 ;
organisé en coopération avec l’Association mondiale des organisations de recherche industrielle et
technologique (WAITRO) et le ministère des Affaires religieuses de la République d’Indonésie,
avec la participation de 35 spécialistes en prospective et planification technologiques de Malaisie,
d’Indonésie, du Maroc, d’Egypte, du Pakistan et du Nigeria.
•Renforcement des capacités des systèmes nationaux de Recherche et développement (R&D)
et d’innovation au Tchad, N’djamena, Tchad, 24-26 juin 2013, réalisé en collaboration avec
le ministère tchadien de l’Enseignement supérieur, au profit de 25 participants des ministères
concernés par la science, la technologie et l’innovation (science, recherche, industrie,
agriculture, santé, commerce, environnement, etc.).
•Atelier national pour le renforcement des capacités scientifiques et technologiques, Ramallah,
Palestine, 26-28 décembre 2013.
Résultat escompté 3.2.2 : Soutenir les efforts des Etats membres visant
la mise à profit des applications des nouvelles technologies dans le
domaine du développement
Réalisations :
• Atelier international sur l’élaboration d’un programme sur les Systèmes ingénieux du
patrimoine agricole d’importance mondiale (GIAHS), Siwa, Egypte, 14-17 janvier 2013.
•Conférence internationale sur l’usage durable de l’eau et la sécurité alimentaire dans la
région méditerranéenne sous l’effet des changements climatiques, Agadir, Maroc, 10-15
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mars 2013 ; organisée en coopération avec l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II et
la Commission européenne, et avec la participation de 200 participants et 75 intervenants et
experts venus d’Europe, d’Asie et des pays islamiques.
•Réunion de coordination entre l’ISESCO et la FAO sur la réalisation du projet GIAHS,
Rome, Italie, 2-4 mai 2013 ; tenue conjointement par la FAO et l’ISESCO, avec la participation de
l’ensemble des intervenants impliqués dans la mise en œuvre du projet GIAHS ISESCO-FAO.
• Colloque international sur la sécurité alimentaire et le développement durable: Les défis de
la recherche agronomique, Tunis, Tunisie, 26-28 novembre 2013, organisé en collaboration
avec l’Institut national tunisien de la recherche agronomique (INRAT), le Bureau régional
de la FAO en Tunisie et le Centre international de recherche agricole dans les zones arides
(ICARDA) ; y ont pris part 70 experts des pays suivants : Maroc ; Algérie ; Libye ; Jordanie ;
Egypte, ainsi que des centres internationaux de recherche d’Italie, des USA, de Belgique, du
Canada et d’Australie.
• Conférence internationale sur «les nouvelles tendances en biotechnologie», Selangor,
Malaisie, 12-13 décembre 2013; en coopération avec le Centre malaisien d’information sur
la biotechnologie et l’Université Monash de Selangor, Malaisie ; avec la participation de 66
biotechnologues de Malaisie, d’Egypte, du Maroc, d’Iran, de Tunisie, du Koweït et d’Indonésie.
• Atelier international sur les applications innovantes de la nanotechnologie et
nanobiotechnologie dans l’économie verte durable et l’atténuation des changements
climatiques, Serpong, Indonésie, 16-18 décembre 2013, en coopération avec la Commission
sur la science et la technologie pour un développement durable dans le Sud (COMSATS) et
l’Agence nationale indonésienne de l’énergie nucléaire (BATAN), avec la participation de 65
personnes des milieux scientifique et académiques d’Indonésie et 30 experts d’Australie, du
Bangladesh, de Chine, d’Egypte, d’Indonésie, d’Iran, du Japon, de Malaisie, du Maroc, du
Pakistan et d’Arabie Saoudite.
• Programmes de formation en ligne en nanotechnologie à l’intention des jeunes étudiants
et chercheurs, siège de l’ISESCO, mai 2013 ; le cours de formation a été lancé sur le site
Internet de nanotechnologie pour permettre à tous d’en bénéficier.
Résultat escompté 3.2.3 : Activer le rôle de l’Instance islamique
d’éthique pour les Sciences et Technologies (IBEST)
Réalisations :
• Réunion préparatoire régionale de l’IBEST pour l’examen de questions de bioéthique, Amman,
Jordanie, 30 juin-2 juillet 2013, avec la participation de spécialistes de bioéthique d’Egypte, du
Maroc, de Tunisie, de Jordanie, du Soudan, de Palestine, de Libye, du Koweït et d’Oman.
•Renforcement du portail Internet sur l’éthique scientifique et technologique, siège de
l’ISESCO, juillet 2013 ; un forum a été créé sur le portail pour permettre aux experts en la
matière d’examiner et de débattre régulièrement les questions d’éthique.
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Axe 3.3 :
CONSÉCRATION DE LA CULTURE DE LA QUALITÉ
DANS L’ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE
Résultat escompté 3.3.1 : Renforcer les politiques nationales visant à
améliorer la qualité de l’enseignement scientifique
Réalisations :
• Atelier national de consultation sur le rapport ISESCO-CMI sur l’économie de la
connaissance : Un nouveau modèle de développement pour le Maroc ; Quelle feuille de
route pour l’économie fondée sur la connaissance, siège de l’ISESCO, Rabat, 10 avril 2013
; organisé en coopération avec le CMI et le ministère marocain des Finances, y ont pris part
quelque 60 décideurs, universitaires et économistes.
• Atelier national de consultation sur le rapport ISESCO-CMI sur l’économie de la
connaissance : L’économie de la connaissance et l’innovation, un nouveau modèle de
développement pour la Tunisie, Tunis, Tunisie, 12 avril 2013, organisé en coopération avec le
CMI, accueilli par l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).
Y ont pris part environ 75 participants.
•Traduction vers l’arabe du rapport sur « L’économie de la connaissance et l’emploi »,
siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, avril 2013.
•Traduction vers le français du rapport sur «L’économie de la connaissance et l’emploi»,
siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, avril 2013 ; le rapport a été diffusé aux Etats membres francophones.
•Impression et publication des versions anglaise, française et arabe du rapport sur l’économie
de la connaissance et l’emploi, siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, mai 2013.
•Organisation d’une « Journée portes ouvertes sur l’économie de la connaissance », Banjul,
Gambie, 14 mai 2013 ; a bénéficié à quelque 50 participants.
•Conférence de haut niveau sur la diffusion du rapport sur l’économie de la connaissance,
intitulé : « Transformer les économies arabes : Avancer sur la voie de la connaissance et de
l’innovation », siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, 4-5 juin 2013 ; organisé en coopération avec
la Banque mondiale et la Banque européenne d’Investissement (BEI), dans le cadre du CMI. Y
ont pris part 150 participants de haut niveau dont des décideurs, universitaires et représentants
du secteur privé et de la société civile du monde arabe, (Algérie, Djibouti, Egypte, Irak, Libye,
Liban, Jordanie, Mauritanie, Maroc, Oman, Arabie Saoudite, Tunisie et Emirats Arabes Unis),
ainsi que de la France et du Pakistan, et les représentants des organisations suivantes : Banque
africaine de Développement (BAD) ; British Council; BEI ; UE ; FAO ; FEMISE ; GIZ ;
IEMED (Espagne) ; FMI ; OMI ; BID; PNUD ; ONUDI, etc.
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•Camp national d’excellence en sciences et mathématiques pour jeunes filles, Ouagadougou,
Burkina Faso, 26 août-1er septembre 2013, organisé par l’ISESCO en faveur de 60 jeunes filles.
•2ème Forum des vice-présidents, Islamabad, Pakistan, 24-29 septembre 2013, organisé par
l’Institut des technologies de l’information de la COMSATS (CIIT), en collaboration
avec la Commission de l’enseignement supérieur (HEC) de l’ISESCO au Pakistan, le
ministère pakistanais des Sciences et de la Technologie, et la Fédération des Universités du
Monde islamique (FUMI). Y ont pris part plus de 130 présidents/recteurs/vice-présidents
des universités et instituts de l’enseignement supérieur du monde islamique ainsi que des
institutions académiques des pays suivants : Afghanistan ; Bangladesh ; Brunei Darussalam;
Cameroun ; Comores ; Egypte ; Guinée ; Indonésie ; Iran ; Jordanie ; Kirghizstan ; Libye ;
Liban ; Malaisie ; Maroc; Nigéria ; Pakistan ; Palestine ; Soudan ; Syrie; Tadjikistan ; Tunisie ;
Turquie ; Ouganda ; Royaume-Uni et Yémen, de même que les représentants des gouvernements
d’Oman et d’Arabie Saoudite.
•Organisation de la « Journée portes ouvertes sur l’économie de la connaissance »,
Islamabad, Pakistan, 1er octobre 2013 ; organisée par le Conseil pakistanais pour la science et
la technologie, 200 participants y ont pris part.
•Organisation de la « Journée portes ouvertes sur l’économie de la connaissance», Sharjah,
Emirats Arabes Unis, novembre 2013 ; à l’intention d’environ 80 participants.
Résultat escompté 3.3.2 : Poursuivre la mise en œuvre du contenu
du document intitulé: «Indicateurs-clés de performance» pour
améliorer la qualité de l’enseignement universi-taire conformément
aux normes internationales
Réalisations :
• Atelier régional de formation sur les expériences en microscience dans le domaine des
sciences fondamentales, Niamey, Niger, 3-5 janvier 2013, organisé en collaboration avec
la Fondation Guri Vie Meilleure, fondée par la Première dame du Niger et l’UNESCO. A
bénéficié à 31 enseignants des sciences des différentes régions du Niger.
•Programme de table ronde internationale et atelier de formation sur l’enseignement des
sciences basé sur l’investigation (IBSE) à l’intention des éducateurs en sciences des pays
africains, Khartoum, Soudan, 14-18 avril 2013 ; organisés en coopération avec la Future
University, l’ISTIC et l’Académie des sciences du tiers monde (TWAS), avec la participation
de 20 experts et des éducateurs en sciences des USA, de France, de Malaisie et des pays africains.
•Conférence régionale sur l’emploi et l’employabilité des diplômés dans la région MENA,
siège de l’ISESCO, 12-13 mars 2013 ; organisée en collaboration avec le British Council, la
BAD et le ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de
la Formation des cadres, a bénéficié à plus de 100 participants et experts d’Egypte, d’Indonésie,
du Liban, de Libye, du Maroc, de Palestine, du Pakistan, de Tunisie et du Yémen.
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• Atelier sur l’utilisation des nouvelles méthodes d’enseignement électronique et des
techniques d’affichage à l’intention des enseignants des sciences, Manama, Bahreïn, 20-22
octobre 2013 ; avec la participation de 14 personnes du Bahreïn, d’Oman et du Qatar.
•Atelier international ISESCO-COMSATS-INIT sur la sécurité Internet : Renforcement
des mesures de protection en matière d’échange de l’information, Nabeul, Tunisie, 9-13
décembre 2013 ; organisé en coopération avec la Commission sur la science et la technologie
pour un développement durable dans le Sud (COMSATS) et le Réseau inter-islamique pour
les technologies de l’information (INIT), avec la participation de 35 experts en TIC d’Iran,
d’Arabie Saoudite, du Soudan, d’Oman, du Pakistan, du Maroc, de Tunisie et d’Algérie.
•2ème réunion des coordinateurs nationaux pour la création du Réseau panislamique de
recherche et d’éducation (PIREN), Amman, Jordanie, 26-28 mars 2013 ; suivie par des
experts de Tunisie, d’Egypte, du Maroc, de Palestine, de Jordanie et du Pakistan.
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Bilan des réalisations relatives à la Deuxième Priorité
sectorielle :
PRÉSERVATION DE LA BIOSPHÈRE
L’ISESCO applique l’approche islamique prônant la préservation de la dignité humaine et
la mise en œuvre d’actions bonnes et constructives à même d’assurer la lieutenance sur terre,
dans le respect des valeurs et la recherche du bien-être des générations actuelles et futures.
S’appuyant sur son profond sens de responsabilité envers l’environnement, l’ISESCO a mis en
œuvre, en 2013, un total de 21 activités portant sur la préservation de la nature et la protection
de l’environnement, qui répondent aux préoccupations en matière de développement durable.
Ces activités visaient également à promouvoir la solidarité internationale pour aider les Etats
membres à réaliser les aspirations de leurs peuples en matière de développement et de prospérité.
Le renforcement des capacités était orienté vers la protection et l’exploitation durable des
ressources naturelles et environnementales. C’est dans cet esprit que de nouvelles connaissances
et compétences ont été inculquées sur la télédétection, les outils spatiaux et les systèmes
d’observation de la terre, le but étant d’apporter une contribution vitale aux différents problèmes
engendrés par l’environnement, l’utilisation des sols, l’exploitation des ressources naturelles et
la prévention des catastrophes naturelles. Six programmes sur la conservation de l’énergie et la
promotion des sources d’énergie renouvelable ont également obtenus des résultats satisfaisants.
Les décideurs et les corps universitaires et professionnels impliqués dans des programmes doivent
prendre des mesures concrètes pour promouvoir les technologies durables, telles que l’énergie
solaire et éolienne, la biomasse, les piles à combustibles et l’hydrogène. La présentation de
techniques sur l’énergie renouvelable, compte tenu des différents obstacles qui entravent l’accès
des communautés rurales et reculées aux services d’énergie, permettra également de développer
des systèmes d’énergie propre et de services éco-efficaces. Par ailleurs, les sept programmes
consacrés à la gestion de l’eau ont permis d’englober la gestion intégrée des ressources hydriques
sur des bases économiquement avantageuses, socialement acceptables et écologiquement viables.
La bonne organisation des réseaux hydriques intégrés contribuera à l’échange et la diffusion de la
connaissance et de l’expérience. Dans une autre veine, le dialogue politique avec les groupes clés
a fourni les mécanismes pratiques nécessaires à la résolution des problèmes futurs liés à l’eau. Les
réflexions et les mesures relatives à la coopération en matière d’eaux transfrontalières devront
contribuer, quant à elles, à la résolution des disputes, à l’amélioration des connaissances et au
renforcement des capacités en matière de gestion des ressources en eaux transfrontalières. Des
programmes ont été également mis en œuvre en vue d’améliorer les compétences de gestion des
ressources océaniques. L’ISESCO a fourni des données sur l’impact de la montée des eaux de
mer et œuvré au développement des compétences relatives à l’utilisation des nouveaux outils et
méthodes. Ces dernières visent à évaluer la vulnérabilité côtière, appréhender la vulnérabilité
prévisible de la région, identifier les déficiences en matière de connaissances et de capacités et
proposer des options pour leur correction.
- 53 -
La compréhension de l’économie verte et le renforcement des capacités en la matière ont été
évalués en ligne avec les opportunités, défis et risques associés à ce concept ainsi qu’avec les moyens
permettant de la matérialiser. L’ISESCO a porté son attention sur des questions intéressant
l’économie verte et présenté des projets d’investissement dans ce domaine, susceptibles de créer
des emplois aux jeunes et de promouvoir l’écotourisme. Soucieuse, par ailleurs, de faire face
à l’impact du changement climatique, l’ISESCO a identifié les contraintes et obstacles, en
fonction de leurs priorités, et établi différents scénarios applicables pour assurer une meilleure
résilience au changement climatique. Elle s’est employée également à promouvoir la culture
de la sécurité et de la résilience aux risques de catastrophe, en s’attelant au renforcement des
capacités en matière de gestion et réduction des risques de catastrophe, de bonne gouvernance
et de renforcement des mesures sur la gestion de ces risques dans les plans nationaux de
développement. Dans ce sens, l’accent a été mis sur la nécessité de prévoir le partenariat, la
formation continue, le renforcement des capacités en matière d’intervention d’urgence et de
sensibilisation du grand public pour se tenir prêt à faire face aux situations d’urgence.
- 54 -
Axe 3.4 :
PRÉSERVATION ET UTILISATION DURABLES DES
RESSOURCES NATURELLES
Résultat escompté 3.4.1 : Améliorer les méthodes de préservation, de
gestion et d’utilisation de la biodiversité et des ressources naturelles
Réalisations :
• Atelier scientifique sur «L’intégration et l’exploitation des données sur l’observation de la
terre dans la gestion des projets du développement durable», Conakry, Guinée, 18-22 mars
2013, organisé en coopération avec le Centre régional africain des sciences et technologies
de l’espace (CRASTE-LF). Y ont pris part 80 participants exerçant dans le domaine de
l’environnement, de l’agriculture, des ressources en eau et de l’enseignement supérieur, ainsi que
dans les centres nationaux de recherche et les universités.
• Conférence régionale sur le rôle de l’observation de la terre dans le développement économique
en Afrique centrale sous le thème : « Sciences et technologies de l’espace au XXIe siècle:
Défis, contraintes et perspectives », Yaoundé, Cameroun, 11-14 novembre 2013; organisée en
coopération avec le Centre régional africain des sciences et technologies de l’espace (CRASTELF) et le Comité national de développement des technologies (CNDT) du Cameroun, avec la
participation de 53 ingénieurs et experts du Cameroun, du Gabon et du Congo.
Résultat escompté 3.4.2 : Appuyer les efforts des Etats membres pour
l’utilisation des énergies nouvelles et renouvelables et renforcer les
compétences y afférentes
Réalisations :
• Congrès mondial de l’énergie renouvelable - Forum méditerranéen de l’énergie verte 2013
(MGEF-13), Fès, Royaume du Maroc, 16-20 juin 2013 ; organisé en coopération avec le Réseau
mondial de l’énergie renouvelable (WREN), le Knowledge Engineering Systems International
(KES) et le Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes (LSIS), Marseille, France,
accueilli par l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah à Fès ; avec la participation de 119
scientifiques, technologues et chercheurs en énergie renouvelable de différents pays.
•6ème Ecole asiatique de l’énergie renouvelable : Systèmes avancés de microcentrales, Puri
Pujangga, UKM Bangi, Selangor, Malaisie, 1er-5 juillet 2013; organisée en coopération avec
l’UNESCO et l’Agence turque pour la coopération et le développement internationaux
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(TIKA), accueillie par l’Institut de l’énergie solaire - Universiti Kebangsaan Malaysia - avec
des participants d’Azerbaïdjan, du Bangladesh, de Brunei Darussalam, du Kazakhstan, du
Kirghizstan, de Malaisie, des Maldives et du Pakistan.
• Séminaire international sur l’énergie renouvelable et le développement durable dans les
pays en développement, Brighton, Royaume-Uni, 25-31 août 2013 ; organisé en coopération
avec le WREN, et avec la participation de 18 experts en énergie renouvelable d’Iran, de
Malaisie, d’Irak, du Maroc, des Emirats, d’Indonésie, d’Algérie, de Bahreïn, d’Oman, ainsi
que d’Europe.
• Atelier de formation sur l’utilisation de l’énergie renouvelable dans les milieux ruraux et
reculés, Lomé, Togo, 25-27 novembre 2013 ; organisé en coopération avec le ministère togolais
des Mines et de l’Energie, suivi par 28 participants du ministère des Mines et de l’Energie, des
agences de développement rural et de l’Université de Lomé.
• Atelier international sur l’énergie renou-velable et le développement durable, Manama,
Bahreïn, 25-28 novembre 2013 ; organisés en coopération avec le WREN, avec la participants
de 25 personnes de Bahreïn et de 16 experts du Royaume-Uni, d’Italie, du Portugal, d’Inde,
du Pakistan, du Soudan, d’Irak, d’Egypte, d’Indonésie, de Malaisie, de Palestine et du Yémen.
• 4ème Ecole africaine annuelle d’été sur l’énergie solaire, Dakar, Sénégal, 9-13 décembre 2013
; organisée en coopération avec l’UNESCO et la TIKA, et abritée par le Centre international
de formation et de recherche en énergie solaire (CIFRES) de l’Ecole Polytechnique, Université
de Dakar. Y ont pris part 21 participants du Togo, du Bénin, du Cameroun, du Sénégal, de
Côte d’Ivoire, de Madagascar, de Mauritanie, de la République démocratique du Congo, de la
République du Congo et du Niger.
Résultat escompté 3.4.3 : Renforcer les capacités nationales en matière
d’exploitation rationnelle des ressources hydriques et marines
Réalisations :
• Atelier régional sur la gestion des ressources en eau dans les constitutions arabes, Tunis,
Tunisie, 27-28 mai 2013, en coopération avec le Bureau de l’UNESCO au Caire et l’ALECSO,
avec 30 participants, dont des experts, des décideurs et des autorités chargées de l’eau du Liban,
de Jordanie, d’Egypte, d’Oman, du Yémen, du Soudan et du Maroc.
• Atelier national sur les campagnes de sensibilisation et de renforcement des capacités à
l’intention des législateurs et autres acteurs du secteur de l’eau sur l’utilisation, la gestion
et la protection du bassin du fleuve Gambie, Gambie, 28-30 mai 2013, en coopération avec
la Commission nationale gambienne pour l’ISESCO et le Département des ressources en eau
de Gambie. Cet atelier a été suivi par 45 participants des différents secteurs du ministère de la
Pêche et des ressources halieutiques.
• Atelier régional sur « Le réseau régional de connaissance sur les approches systémiques des
projets de gestion des ressources en eau », Amman, Jordanie, 7-9 octobre 2013 ; organisé
en coopération avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). A
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bénéficié à 20 participants du Liban, de Jordanie, de Suisse, de France, d’Egypte, de Palestine
et du Maroc.
• Réunion régionale des comités nationaux arabes du PHI sur la coopération arabe
transfrontalière : Visions, défis et actions, siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, 9-10 octobre
2013, en coopération avec le Bureau régional de l’UNESCO au Caire. Y ont pris part 20
participants, dont des experts en eau, des représentants d’organisations internationales
concernés par la gestion de l’eau, et les représentants des comités nationaux du PHI d’Egypte,
du Soudan, de Jordanie, d’Oman, du Liban, de Libye, d’Algérie et du Maroc.
• Atelier national sur la gestion intégrée des ressources en eau en Irak, Bagdad, Irak, 19-21
septembre 2013, avec la participation de 25 experts et décideurs d’Irak.
• Atelier régional sur « La politique du dialogue avec les groupes majeurs sur la mise en œuvre
de la Stratégie arabe pour la sécurité de l’eau et son Plan d’action », Amman, Jordanie,
26-28 novembre 2013; organisé en coopération avec le PNUE (ROWA), la Coopération
allemande (GIZ) et le Partenariat mondial de l’eau (GWP-Med), suivi par 53 représentants
des groupes majeurs du monde arabe et des organisations régionales.
• Atelier régional sur l’impact de l’élévation du niveau de la mer et l’adaptation basée sur
l’écosystème côtier, Jeddah, Royaume d’Arabie Saoudite, 6-8 janvier 2014 ; organisé en
collaboration entre la PERSGA et le PNUE. Y ont pris part 25 participants d’Egypte, d’Arabie
Saoudite, de Jordanie, de Djibouti, du Yémen, Soudan, de Bahreïn et des Emirats Arabes Unis.
- 57 -
Axe 3.5 :
ATTÉNUATION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX
ET GESTION DES CATASTROPHES
Résultat escompté 3.5.1 : Appuyer les efforts des Etats membres pour
favoriser la transition vers l’économie verte
Réalisations :
• 12ème Conférence annuelle arabe sur l’environnement, Hurghada, Egypte, 12-14 mai
2013 ; l’ISESCO a collaboré avec l’Union arabe de la jeunesse et de l’environnement dans
l’organisation de cette Conférence qui a été suivie par 112 participants, dont des enseignants
universitaires et des experts dans les domaines de l’environnement, du changement climatique
et de la gestion de l’eau, venant d’Egypte, de Jordanie, d’Arabie Saoudite, du Soudan, du
Koweït, du Qatar, de Palestine, du Liban et de Somalie.
Résultat escompté 3.5.2 : Promouvoir l’action islamique environnementale commune afin de développer les politiques nationales en
matière de préservation de l’environnement, de lutte contre les effets
du changement climatique et de mise à profit des Fonds d’adaptation
Réalisations :
• Atelier régional sur « Les processus de changement institutionnel et les leçons retenues
en matière de résilience au changement climatique », Marrakech, Maroc, 27-29 avril 2013 ;
suivi par 30 participants de Palestine, du Liban, du Maroc, d’Egypte et de Jordanie.
•Atelier sur la planification des mesures à prendre face aux effets du changement climatique
et l’élaboration d’une politique nationale de gestion des catastrophes, Nouakchott,
Mauritanie, 6-8 mai 2013 ; suivi par les instituts et autorités gouvernementales concernés.
• Etude pour l’élaboration d’une politique nationale de gestion des catastrophes en
Mauritanie et les actions à prévoir contre les effets du changement climatique, siège de
l’ISESCO, Rabat, novembre 2013.
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Résultat escompté 3.5.3 : Atténuer les risques de catastrophes et les
dégâts occasionnés par celles-ci et améliorer les capacités des Etats à
les gérer
Réalisations :
•Réunion d’experts sur « Le renforcement des synergies entre la gestion de la réduction
des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique », Sharm Al-Sheikh,
Egypte, 25-28 février 2013 ; organisé en collaboration avec l’Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN) et le ROWA et suivi par 43 participants des Etats membres
de la région MENA.
•2ème réunion d’experts sur la gestion des catastrophes naturelles et l’atténuation de leur
impact, Moroni, Comores, 25-28 novembre 2013, avec la participation de 20 experts des
Comores et de la sous-région
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Bilan des réalisations relatives à la Troisième Priorité
sectorielle :
MISE À PROFIT DES SCIENCES HUMAINES ET
SOCIALES POUR PROMOUVOIR LA PAIX SOCIALE
L’ISESCO s’emploie à promouvoir la cohésion sociale et les valeurs de fraternité dans la
résolution des conflits et l’instauration de la paix au sein de la société. Avec cet objectif en vue,
l’ISESCO a réalisé, en 2013, dix-huit programmes axés sur l’édification des sociétés pacifiques,
le renforcement du respect des droits humains, la promotion du rôle de la femme et des jeunes,
ainsi que sur la résolution des conflits et des menaces sociales.
Des bourses ont été octroyées à la recherche dans le domaine des sciences sociales et humaines
afin d’améliorer, lors du traitement des question sociétales, les performances en matière d’examen,
d’analyse et d’assimilation des nouveaux modèles de comportement, des tendances sociales et
culturelles et des transformations économiques. L’ISESCO s’est également penchée sur l’état
actuel de la recherche en sciences sociales et humaines dans la région africaine, la manière dont
l’information et le système de connaissances humaines sont exploités et l’orientation qu’il convient
de prendre pour résoudre les problèmes qu’ils génèrent. Des analyses approfondies des problèmes
sociaux et humains qui compromettent la paix et la tranquillité mondiales ont été effectuées et des
solutions et stratégies diverses ont été proposées aux gouvernements et décideurs en vue de prendre
les décisions nécessaires à l’instauration de la paix. La perfection de la connaissance en matière de
politique innovante et le succès des mesures prises ont contribué à l’amélioration des performances
des centres de services sociaux et, partant, à la réalisation des objectifs du développement durable.
L’ISESCO a également œuvré en faveur de l’autonomisation de la femme dans la perspective
d’une société économiquement stable et socialement cohérente, tout en combattant la
discrimination, sous toutes ses formes, à l’égard de la femme et en protégeant ses droits civils,
sociaux et économiques. Les femmes des zones rurales ont fait, quant à elles, l’objet d’actions
de sensibilisation sur l’éducation, la santé, les droits des femmes et l’entreprenariat. Les outils
et techniques adaptés à la communauté ont permis d’autonomiser les jeunes filles rurales. Par
ailleurs, des mesures ont été proposées aux autorités locales pour faire face aux violences, risques
sanitaires et discrimination dont les femmes font l’objet, ainsi que des solutions au problème
relatif au manque de ressources. L’accent a été également mis sur le rôle que les jeunes peuvent
jouer dans le développement social, grâce à leur implication, tout en tenant compte de leur
vision des priorités du processus de développement social. De même, les questions clés affectant
la vie des jeunes ont été prises en considération, en leur offrant, notamment, les possibilités
d’améliorer leurs compétences et leur développement professionnel.
L’ISESCO a mis en œuvre neuf programmes visant l’éradication, ou du moins l’atténuation
de la pauvreté, qui ont contribué à l’amélioration de la qualité de la vie, à la prévention des
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maladies et à la résolution des problèmes sociaux de nature cruciale. Les activités réalisées
avec les organisations non gouvernementales ont permis de réduire la misère des populations
nécessiteuses et marginalisées. Le soutien a été accordé, par ailleurs, à des projets vitaux qui
s’attaquaient aux besoins et problèmes réels des communautés pauvres, le but étant d’atténuer les
souffrances des familles pauvres. De nouvelles modalités de microcrédits ont été conçues en vue
de renforcer les microprojets générateurs de revenus. Les possibilités d’échange des meilleures
pratiques en matière de microcrédit a permis de mieux comprendre les aspects financiers des
modèles d’activités, leur réglementation et supervision, le financement des microprojets, les
canaux de distribution des microcrédits et autres services financiers.
L’ISESCO s’est employée à renforcer les stratégies et programmes nationaux relatifs à la santé,
soutenant les mécanismes de bonne gouvernance en la matière, tout en contribuant à lutte
contre la malnutrition et la prévention des maladies transmissibles et non transmissibles.
Les dernières techniques et connaissances en matière de prévention des maladies infectieuses,
les bonnes pratiques d’hygiène et la surveillance épidémiologique ont permis de renforcer les
programmes nationaux en la matière. De même, l’amélioration des informations dispensées par
les autorités éducatives a facilité l’élaboration de mécanismes d’intervention rapide pour faire
face aux risques majeurs de santé dans les écoles et sensibiliser aux facteurs déterminants de santé
scolaire, en particulier ceux relatifs aux modes hygiéniques de vie.
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Axe 3.6 :
RENFORCEMENT DE LA COHÉSION SOCIALE
Résultat escompté 3.6.1 : Favoriser une meilleure compréhension des
modèles sociaux et des transformations économiques et promouvoir
les droits de l’homme, y compris ceux des femmes
Réalisations :
• Forum régional sur le renforcement du rôle de la jeunesse dans le développement social en Afrique de
l’Ouest, Lomé, Togo, 22-25 avril 2013, organisé en collaboration avec le ministère togolais de la Jeunesse,
de la Formation professionnelle et de l’Emploi, et suivi par 43 jeunes militants et chefs de différentes
associations, organisations et conseils de jeunesse du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Mali,
du Niger et du Togo.
• Colloque régional sur l’importance de la recherche sociale dans le développement durable,
Dakar, Sénégal, 27-29 mai 2013, organisé en coopération avec la Commission nationale
sénégalaise pour l’UNESCO. Y ont pris part 25 experts et chercheurs en sciences sociales et
humaines de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Togo et du Sénégal.
• Séminaire sur « Les problèmes sociaux et humains compromettant la paix et la tranquillité
dans le monde », Amman, Jordanie, 2-4 septembre 2013 ; avec la participation de 16 experts
et chercheurs en sciences sociales et humaines d’Arabie Saoudite, de Jordanie, du Liban, de
Palestine, d’Oman et du Yémen.
• Octroi de bourses de recherche de l’ISESCO en sciences sociales et humaines, siège de
l’ISESCO, novembre 2013 ; le soutien étant apporté aux projets de recherche suivants :
•Projet de recherche intitulé : « Elaboration de guides techniques sur la lutte contre la
dégradation du sol et ses conséquences sociales en Afrique de l’Ouest » ;
•Projet de recherche intitulé : « Mobilité sociale arabe : approche socio-communicative »,
•Projet de recherche intitulé : « L’apiculture et sa contribution à la lutte contre l’appauvrissement
des agriculteurs dans la région centrale du Togo » ;
•Projet de recherche intitulé : « Impacts des établissements humains non contrôlés dans les
régions rurales de Mauritanie » ;
•Projet de recherche intitulé : « Elaboration d’un catalogue des femmes pionnières (mères de
l’indépendance) en Afrique de l’Ouest » ;
• Quatre ateliers d’une journée sur « L’autonomisation des jeunes filles au moyen de l’éducation,
de la santé et du développement économique des zones rurales », Rawalpindi, Chakwal, Harīpur
et Rawalakot, Pakistan, 23-26 décembre 2013 ; organisés en collaboration avec l’Organisation de
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développement des ressources nationales (NRDO), au profit de 160 jeunes filles pakistanaises de
collèges ruraux.
Résultat escompté 3.6.2 : Mettre en valeur le rôle de la civilisation
islamique dans le développement des sciences et savoirs humains afin
de présenter l’image correcte de l’Islam et des Musulmans
Réalisations :
• Séminaire sous-régional sur « L’autono-misation des femmes dans la perspective d’une
société économiquement stable et socialement cohérente », Yaoundé, Cameroun, 23-25
avril 2013 ; y ont pris part 40 participants et experts du Togo, du Burkina Faso et du Cameroun.
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Axe 3.7 :
AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE LA VIE
Résultat escompté 3.7.1 : Améliorer la qualité de la vie à travers la
mise en œuvre des politiques et programmes relatifs à l’éradication de
la pauvreté et à la prévention sanitaire
Réalisations :
• Atelier de formation national sur les techniques apicoles et la production du miel naturel à
l’intention des jeunes chômeurs en milieu rural, Kara, Togo, 26-29 août 2013, a bénéficié à
40 jeunes chômeurs de différentes communautés rurales de la région centrale du Togo.
• Colloque sous-régional sur les défis environnementaux et leur impact sur le développement
et la santé dans la région arabe, Rabat, Maroc, 13-14 décembre 2013, en coopération
avec l’Organisation islamique des sciences médicales (IOMS), la Faculté de médecine et
de pharmacie de l’Université Mohammed V de Rabat, et l’Association marocaine de la
communication sanitaire. Ce colloque a été suivi par 25 experts en santé et environnement
d’Algérie, de Mauritanie, du Maroc, d’Oman et de Palestine.
• Soutien aux activités des ONG traitant des problèmes critiques des jeunes dans les Etats
membres, siège de l’ISESCO, avril-août 2013 ; ’ISESCO a accordé un soutien aux trois ONG
suivantes œuvrant à l’amélioration de la qualité de vie des populations :
• L’ONG FADAMA, du Niger, pour la mise en œuvre d’un projet intitulé : « Atelier de formation
en faveur des producteurs maraîchers dans les communautés rurales de Magaria, Dantchiao,
Bandee et Sassaoumbroum », Niger, avril 2013,
•L’Association pour la pisciculture et le développement du secteur bovin (APCD) au Bangladesh,
pour la mise en œuvre d’un projet intitulé : « Atelier de formation national en faveur des
femmes rurales sur les techniques de couture et de broderie », Bangladesh, juin 2013,
•La Coopérative des transformateurs des produits agricoles du Togo (COTPAT) pour la
mise en œuvre du projet intitulé : « Atelier de formation national pour le renforcement
des capacités en matière de gestion des microentreprises et des microcrédits en faveur de
50 femmes travaillant dans la transformation des produits agricoles », Togo, septembre
2013 ;
• Séminaire sous-régional sur le renfor-cement des capacités du personnel opérant dans
le domaine des micro-crédits, Cotonou, Bénin, 24-26 septembre 2013. Y ont pris part 40
responsables gouvernementaux er représentants du secteur des microcrédits, y compris les
banques de développement, les fédération des crédits, les coopératives et les spécialistes en la
matière.
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• Séminaire régional sur le renforcement des politiques nationales en matière de contrôle
des maladies en Afrique de l’Ouest, Ouagadougou, Burkina Faso, 24-27 juin 2013, soutien
à l’Université de Ouagadougou. Y ont pris part 26 experts de santé, médecins, infirmières
d’Etat, et gestionnaires des programmes de santé du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Mali,
Niger, du Sénégal, et du Togo.
• Atelier national sur les techniques de prévention des maladies transmissibles dans les
zones défavorisées, Islamabad, Pakistan, 23-25 septembre 2013 ; soutenu par la Commission
nationale pakistanaise pour l’UNESCO. Y ont pris part 36 participants et 8 médecins et
agents de santé.
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Bilan des réalisations relatives à la priorité sectorielle :
PROMOTION DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INNOVANTE
Dans le cadre de la priorité sectorielle relative à la Promotion de la recherche scientifique
innovante, neuf (9) réalisations ont été exécutées, réparties en 2 axes : Promotion des
publications scientifiques répondant aux normes de qualité et Valorisation des résultats de la
recherche scientifique.
Afin de réaliser les résultats escomptés du premier axe, notamment l’Amélioration de la qualité
de la revue «ISESCO Journal of Science and Technology » et La mise à jour du portail
(www.icpsr.org.ma) dédié à la communauté scientifique du Monde islamique, 2 réalisations
ont été exécutées dont la publication de 2 numéros de la Revue avec la prise en charge, par
l’ISESCO, de services qui améliorent sa qualité et sa fiabilité. Cette revue valorise la recherche
et l’innovation pour faire avancer l’état du savoir en S&T dans les universités et les centres de
recherche du Monde islamique. Le portail est, quant à lui, une plate-forme de partage du savoir,
d’échanges d’expériences et de réseautage en ligne de la communauté scientifique pour faciliter
une collaboration internationale (Sud-Sud et Nord-Sud).
En ce qui concerne l’Octroi de plus de bourses de recherche au profit des jeunes femmes et
hommes dans des domaines prioritaires de la recherche scientifique et l’Attribution de prix
scientifiques qui encouragent l’excellence et l’innovation, l’ISESCO a accordé des bourses
à 8 chercheurs des Etats Membres pour les aider à concrétiser leurs projets de recherche dans
de bonnes conditions. De même, et en partenariat avec le ministère iranien de la santé et de
l’enseignement médical, 34 lauréats et 20 institutions œuvrant dans le domaine médical ont été
honorés lors du « Festival Razi de Recherche en Sciences Médicales».
Dans le cadre du second axe, et pour parvenir aux résultats escomptés qui stipulent la nécessité
d’Améliorer l’adéquation entre le monde universitaire et le monde industriel, l’Enrichissement de
la base de données des scientifiques du Monde islamique et l’Organisation de formations/réunions
sur la sensibilisation aux droits de la propriété intellectuelle, l’ISESCO a exécuté 3 réalisations. Elle
a notamment organisé, pour les pays arabes, une rencontre régionale d’experts sur « La créativité et
l’innovation : un gage pour la compétitivité industrielle », en coopération avec l’OADIM, le Public
Authority for Industry (PAI, Koweit) et l’ESCWA. Les différentes communications ont mis en relief
les enjeux de la créativité et de l’innovation, moteurs d’une économie durable et compétitive. Pour les
pays de la région asiatique, l’ISESCO a organisé, au Pakistan, un atelier sur « Les système nationaux
d’innovation et la propriété intellectuelle » conjointement avec la COMSATS, INIT et CIIT.
Une fois encore, les participants ont insisté sur l’adéquation et l’interaction entre les universités, les
institutions de recherche, les entreprises et les gouvernements pour stimuler la croissance et la création
de richesses, tout en protégeant la propriété intellectuelle.
- 67 -
Pour atteindre le dernier résultat escompté du 2ème axe, à savoir, l’Organisation d’ateliers de
formation sur la maintenance et la réparation du matériel de laboratoires scientifiques , à
raison d’un atelier par an et avec une participation significative des femmes et des jeunes,
le Centre a exécuté 2 réalisations. Il s’agit de la tenue d’un atelier national sur « La réparation
et la maintenance des équipements d’ingénierie dans les universités, les instituts de recherche
et les petites industries », organisé en coopération avec la COMSATS, suite à la demande de
l’IRCC à Khartoum, et qui a bénéficié à 36 ingénieurs de 10 institutions publiques et privées
soudanaises.
Par ailleurs, l’ISESCO a participé à la première réunion du Sommet Mondial sur la Société de
l’Information, SMSI+10 « Vers des sociétés du savoir pour la paix et le développement durable
» qui s’est tenue au siège de l’UNESCO, et organisée conjointement avec l’UIT, le PNUD et
la CNUCED. Le but était de suivre l’évolution et les nouvelles tendances des TIC et d’anticiper
les besoins futurs des Etats membres.
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Axe 3.8 :
AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE LA VIE
Résultat escompté 3.8.1 : Augmentation qualitative de la publication
de la revue ISESCO Journal of Science and Technology et mise à jour
du portail dédié à la communauté scientifique du Monde islamique :
www.icpsr.org.ma
• Publication de la revue “ISESCO Journal of Science and Technology”, vol. 9, n°15, Siège
de l’ISESCO, Rabat, Maroc, mai 2013 ; diffusée aux auteurs et chercheurs d’institutions
scientifiques et techniques des Etats membres.
• Publication de la revue “ISESCO Journal of Science and Technology”, vol. 9, n°16, Siège de
l’ISESCO, Rabat, Maroc, novembre 2013 ; diffusée aux auteurs et chercheurs d’institutions
scientifiques et techniques des Etats membres.
• Renforcement et mise à jour du portail du Réseau scientifique du Monde islamique (www.
icpsr.org.ma), Siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, toute l’année ; à l’intention des universités,
instituts et centres nationaux de recherche scientifique et/ou technique des Etats membres ;
en collaboration avec la COMSATS (Commission pour la Science et la Technologie pour un
Développement durable dans le Sud).
Résultat escompté 3.8.2 : Octroi de plus de bourses de recherche au
profit des jeunes femmes et hommes dans des domaines prioritaires
de la recherche scientifique
• Soutien à 8 projets de recherche scientifique dans les domaines de la nanotechnologie, de
la biotechnologie agricole, de la biotechnologie de la santé, des sciences de l’ingénieur, des
plantes médicinales, etc. Siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, toute l’année 2013 ; au profit de 8
jeunes chercheurs de l’Azerbaijan, de la Jordanie, de l’Iran, du Pakistan, du Togo, de la Tunisie
et de la Malaisie.
Résultat escompté 3.8.3 : Attribution de prix scientifiques qui
encouragent l’excellence et l’innovation
• Soutien au 18ème « Festival Razi de recherche en sciences médicales », Téhéran, Iran, 14
janvier 2013, en faveur des spécialistes et chercheurs dans les sciences médicales ; organisé en
coopération avec le ministère de la santé et de l’enseignement médical.
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Axe 3.9 :
VALORISATION DES RÉSULTATS DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
Résultat escompté 3.9.1 : Améliorer l’adéquation entre le monde
universitaire et le monde industriel
• Rencontre régionale d’experts sur « La créativité et l’innovation : un gage pour la compétitivité
industrielle », Koweït, 11-12 novembre 2013 ; avec la participation d’un certain nombre de
fonctionnaires, de personnalités scientifiques et des entrepreneurs des pays arabes suivants : Jordanie,
Emirats Arabes Unis, Algérie, Arabie Saoudite, Soudan, Palestine, Qatar, Koweit, Liban, Egypte,
Maroc et Mauritanie, représentant des institutions gouvernementales, des universités et le monde de
l’industrie ; en coopération avec l’AIDMO, la PAI, et l’ESCWA ; en faveur des Etats arabes.
Résultat escompté 3.9.3 : Organisation de formations/réunions sur
la sensibilisation aux droits de la propriété intellectuelle
• Atelier régional de 3 jours sur « Les systèmes nationaux d’innovation et la propriété
intellectuelle », Islamabad, Pakistan, 7-9 octobre 2013 ; avec la participation de 70 experts en
la matière et des représentants d’organisations internationales des pays suivants : Bangladesh,
Chine, Iran, Kazakhstan, Malaisie, Népal, Pakistan, Corée du Sud, Sri Lanka, Etats-Unis
et Suisse, organisé conjointement avec la COMSATS, INIT et CIIT ; au profit des Etats
membres de la région asiatique.
Résultat escompté 3.9.4 : Organisation d’ateliers de formation sur la
maintenance et la réparation du matériel de laboratoires scientifiques,
à raison de 1 atelier par an et avec une participation significative des
femmes et des jeunes
• Atelier national sur « La réparation et la maintenance des équipements d’ingénierie dans les
universités, les instituts de recherche et les petites industries », Centre de conseil et de recherche
industrielle (IRCC), Khartoum, Soudan, 18-22 août 2013, organisé conjointement avec la
COMSATS ; au profit de 36 ingénieurs de 10 institutions publiques et privées soudanaises.
• Participation aux réunions sur les sciences et la technologie : Première réunion d’examen
SMSI+10 « Vers des sociétés du savoir pour la paix et le développement durable, Siège de
l’UNESCO, Paris, France, 25-27 février 2013, organisée par l’UNESCO conjointement avec
l’UIT, le PNUD et la CNUCED, au profit des Etats membres de l’ONU.
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Janvier - septembre 2014
Première priorité sectorielle :
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS SCIENTIFIQUES
ET TECHNOLOGIQUES À DES FINS DE
DÉVELOPPEMENT
Axe 3.1 :
RÉNOVATION ET GESTION DES POLITIQUES
SCIENTIFIQUES
Résultatescompté1:Rénoverlespolitiquesscientifiquesettechnologiques
des Etats membres et en dynamiser les mécanismes de gestion nationaux,
régionaux et internationaux pour le développement
Réalisations :
• Atelier de formation ISESCO-ISTIC sur la science, la technologie et l’innovation (STI),
élaboration des politiques : Kuala Lumpur, Malaisie, 8-15 septembre 2014, organisé en
collaboration avec le Centre international pour la coopération Sud-Sud dans le domaine
des sciences, de la technologie et de l’innovation (ISTIC) pour la coopération Sud-Sud,
ministère de la Science, de la Technologie et de l’Innovation. La Malaisie a pris part à cet
atelier avec une équipe de 30 participants du Groupe des 77.
• Atelier sur le programme de promotion des chaires pour femmes en sciences intitulé :
« Femmes, sciences et technologies», Alger, Algérie 15-16 juin 2014. Organisé en
collaboration avec les Chaires pour femmes en sciences de l’ISESCO, à l’Université des
Sciences et de la Technologie Houari Boumediene à Alger. Cet atelier a vu la présence
d’environ 50 femmes scientifiques et chercheurs.
• Première réunion des jeunes scientifiques pour le lancement de l’Académie des sciences
de la Jeunesse et pour la promotion de la participation de la jeunesse et de la femme
dans les sciences, Khartoum, Soudan, 27-28 avril 2014, organisée en collaboration avec
l’Université du futur, Khartoum, Soudan, Académie du Tiers-monde des sciences (TWAS)
et l’Académie des sciences du Soudan, avec la participation de 25 jeunes scientifiques du
Soudan, Jordanie, Oman, Egypte, Turquie, Sénégal, Pakistan, Bangladesh, Iran, Tunisie
et Maroc.
•Séminaire régional sur les parcs scientifiques et technologiques (STP) intitulé : «Création
du droit des écosystèmes à la valorisation du savoir, une étude de cas ODTÜ Teknokent »,
Ankara, Turquie, 16-18 juin 2014, organisé en coopération avec la Banque européenne
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d’investissement (BEI) à travers le Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée
(CMI), le Centre des technologies de la CESAO et ODTU, le Centre de technologie de
la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (UN-ESCWA), avec la
participation d’ODTU Teknokent. Y ont pris part également des experts et chercheurs
turcs en matière d’innovation, des experts européens de l’Association internationale
des parcs scientifiques (IASP) ainsi que le Fonds européen d’investissement (FEI) et
des responsables des parcs scientifiques et technologiques, des universités du Bahreïn,
d’Egypte, d’Irak, de Jordanie, du Liban, de la Libye, du Maroc, d’Oman, de Palestine et
de Tunisie et d’autres experts de haut niveau venus d’Europe.
Résultat escompté 3.1.2 : Promouvoir l’interaction entre l’université
et le secteur industriel
Réalisations :
• Forum sur « Les groupes thématiques scientifiques pour le renforcement du partenariat
université-industrie», Karachi, Pakistan, mai-décembre 2014, organisé en collaboration
avec le Conseil Pakistanais pour la science et la technologie, l’innovation distinguée, la
collaboration et l’esprit d’entreprise (DICE). Dans le cadre de ce forum, ont été tenus
douze ateliers d’une journée dans plusieurs universités du Pakistan. Le but de ces ateliers
étalés sur plusieurs mois est d’assurer la formation de plus de 6000 étudiants dans les
domaines de l’entreprenariat et des affaires, et ce, à travers les ateliers suivants :
• Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain organisé par l’Université du
Balochistan des Technologies de l’Information, l’ingénierie et les Sciences du Management
(BUITEMS) et l’Université du Balochistan Quetta, Pakistan, 5 mai 2014 ;
•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Institut Sukkur
d’Administration des Entreprises, Sukkur, Pakistan, 8 mai 2014;
•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Université de l’Agriculture
de Faisalabad, Pakistan, 12 mai 2014 ;
•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Université de
Management et de Technologie (UMT) de Lahore, Pakistan, 13 mai 2014 ;
•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Université de Sargodha,
Sargodha, Pakistan, 14 mai 2014 ;
•Ateliers sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisés à 3 Universités d’Islamabad :
Air University, COMSATS et Riphah University, 19 mai 2014 ;
•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à GIKI, Swabi 20 mai 2014 ;
•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Institut Ghulam Khan
pour les Sciences de l’ingénierie et la Technologie, Swabi, Pakistan, 20 mai 2014 ;
•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Institut d’administration
des Entreprises (IBA), City Campus, Karachi, Pakistan, 24 mai 2014 ;
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•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Université de l’ingénierie
et de la Technologie (UET), Peshawar, Pakistan, 26 mai 2014 ;
•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui : l’entreprise de demain, organisé à l’Université Malakand,
Chakdara, Pakistan, 27 mai 2014 ;
•Atelier sur la start-up d’aujourd’hui : l’entreprise de demain, organisé à l’Université de l’ingénierie
et de la Technologie (NED), Karashi, Pakistan, 3 juin 2014 ;
•2ème Conférence internationale sur l’entrepreneuriat (SICE), Téhéran, Iran, 23-24 février 2014,
organisée en collaboration avec l’Université de Téhéran. Ont pris part à cette Conférence, 35
éminents professeurs universitaires en entrepreneuriat et plus de 400 chercheurs et praticiens de
l’entrepreneuriat.
• Représenter l’ISESCO à des événements scientifiques régionaux et internationaux et tenir de
réunions de collaboration avec des partenaires communs :
• Journée de la Santé et de l’environnement, organisée par le Collège scientifique Abboud, Rabat,
Royaume du Maroc, 15 mars 2014, en coopération avec les ministères marocains de la Santé et de
l’Education nationale. Ont assisté à cet événement près de 500 personnes parmi les étudiants, les
familles et les professeurs.
•Forum sur la réforme du système de santé au Maghreb, Rabat, Royaume du Maroc, 25-26 mars
2014, organisé par l’Union du Maghreb arabe et le ministère marocain de la Santé. Y ont pris
part des représentants des cinq pays du Maghreb, l’OMS, la BID et d’autres organisations
internationales ainsi que des universitaires.
•Troisième conférence internationale sur l’utilisation des technologies spatiales dans la gestion des
ressources en eau, 1-4 avril 2014, Skhirat, Royaume du Maroc, organisé par le Centre Royal de
télédétection spatiale à Rabat, l’Agence spatiale européenne, l’Inter Réseau islamique sur l’espace
science et la technologie et d’autres organisations concernées avec la participation de plus d’une
centaine d’experts.
•2ème Conférence arabe sur l’eau et la 6ème Réunion du Conseil des ministres arabes de l’eau,
Doha, Qatar, 27-29 mai 2014, organisée par la Ligue des Etats arabes et la Société Qatarie de
distribution d’eau et d’électricité Kahrama, en présence des ministres arabes de l’Eau et de plus de
200 représentants d’organisations nationales et internationales.
•Atelier sur « L’alignement et la mise en œuvre des programmes d’action nationaux de
lutte contre la désertification à la Stratégie décennale de la Convention de lutte contre la
désertification (UNCCD) » dans la région arabe, Dubaï, Emirats Arabes Unis, 18-20 juin,
organisé par la Ligue des Etats arabes et la FAO. Y ont pris part 73 participants venus de pays
arabes et africains et des représentants des points focaux nationaux de l’UNCCD.
• 2ème édition de la Journée du Consortium académique, Rabat, Maroc, 6 juin 2014, organisée
par l’Université Internationale de Rabat (UIR), avec la participation de plus de 20 partenaires
académiques des Etats-Unis et d’Europe afin de présenter le rapport annuel d’activités et les
partenariats futurs de l’université.
•Atelier sur la mise en œuvre de la planification nationale de lutte contre la désertification, 10ème
plan stratégique des Nations Unies pour la lutte contre la désertification de l’UNCCD dans la
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région arabe, Dubaï, Émirats arabes unis, 18-20 juin 2014, en présence de représentants de Centre
arabe pour les études des Zones Arides et des Terres Sèches (ACSAD), la Convention des Nations
Unies sur la Lutte contre la Désertification (UNCCD), la Commission économique et sociale des
Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO), le Centre de Recherche sur le Désert (CRD),
le Fonds pour l’Environnement mondial (FEM), le Mécanisme mondial (MM), l’Organisation
des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Conseil des ministres arabes
chargés de l’environnement (CMAE), l’Union internationale pour la Conservation de la Nature
(UICN) et l’UNESCO.
• Compétition nationale Enactus Morocco, Casablanca, Maroc, 8 juillet 2014. Il s’agit d’une
compétition mondiale qui réunit 36 pays à travers le monde, Enactus Morocco a réuni des
centaines d’étudiants de grandes écoles de commerce et d’universités marocaines spécialisées
dans la gestion des entreprises.
• L’Initiative régionale de la FAO « Atelier national sur la raréfaction de l’eau au Proche-Orient
et en Afrique du Nord », Rabat, Royaume du Maroc, 22 juillet 2014. Cet atelier était l’occasion
d’engager un débat sur les besoins en eau, les coûts financiers nécessaires pour augmenter
durablement la productivité agricole et améliorer la sécurité alimentaire dans des conditions de
pénurie d’eau.
- 76 -
Axe 3.2 :
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
TECHNOLOGIQUES
Résultat escompté 3.2.1 : Renforcer les capacités technologiques des Etats
membres, notamment en matière de nouvelles technologies et d’innovation
Réalisations :
• Programme WAITRO-ISESCO de bourses de recherche 2014: session de formation en
matière de technologies et de recherche, Shah Alam Malaisie, 19 mai-27 juin 2014, organisé
en coopération avec l’Association mondiale des organisations de recherche industrielle
et technologique (WAITRO), en présence de 8 jeunes scientifiques en provenance de
Jordanie, Egypte, Irak, Nigeria, Ouganda, Yémen, Thaïlande et Sri Lanka, choisis parmi
40 candidats provenant de douze pays d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient.
• Atelier régional sur la prospective technologique pour les Etats membres de l’ISESCO,
Amman, Jordanie, 13-15 mai 2014, organisé en coopération avec la Royal Scientific
Society de Jordanie, en présence de 25 spécialistes en technologie de Jordanie, Soudan,
Egypte, Liban, Nigeria, Malaisie et Palestine.
• Session de formation pour l’adoption des technologies de base au profit des jeunes leaders
parmi les jeunes des régions éloignées, Nunukan/Sumatra/Kalimantan (Indonésie), maiseptembre 2014, organisé en coopération avec l’Association mondiale des organisations de
recherche industrielle et technologique (WAITRO). La formation a profité aux étudiants
et communautés se trouvant dans les alentours de l’Ecole de l’environnement naturel et
l’internat de l’Ecole islamique de Java occidental.
• Remise de prix et d’une médaille aux étudiants scientifiques talentueux, Téhéran, République
islamique d’Iran, 6 février 2014. L’ISESCO a décerné trois prix à des jeunes chercheurs
et techniciens lors de la remise du Prix international Khawarizmi (KIA), décerné par
l’Organisation des Recherches Scientifiques et Technologiques en Iran (IROST).
Résultat escompté 3.2.2 : Soutenir les efforts des Etats membres visant
la mise à profit des applications des nouvelles technologies dans le
domaine du développement
Réalisations :
• 1er atelier scientifique national de biotechnologie sur « La biotechnologie dans le secteur de
l’agriculture », Bichkek, Kirghizistan, 8-9 septembre 2014, organisé en coopération avec
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l’Institut de biotechnologie de l’Académie nationale des sciences, Bichkek, Kirghizistan.
Y ont pris part 30 biotechnologues de Russie, du Kazakhstan et du Kirghizistan.
• Atelier international sur les nouvelles tendances en matière de diagnostic génétique de
la déficience intellectuelle, Rabat, Royaume du Maroc, 16-17 septembre 2014 organisé
en coopération avec la Fondation marocaine des sciences avancées, l’innovation et la
recherche (MASCIR), Allama Iqbal Medical College Jinnah Hospital de Lahore (AIMC
& JH) et les Réseaux génétiques ou épigénétiques des dysfonctionnements cognitives
(GENCODYS). Ont participé à cet atelier 50 scientifiques de Jordanie, Tunisie, Egypte,
Soudan, Oman, Liban et Maroc.
• Programme de formation en ligne sur la nanotechnologie au profit de l’étudiant et des
jeunes chercheurs, siège de l’ISESCO, mai 2014. Le programme a été lancé sur le site
électronique dédié à la nanotechnologie et dont l’accès est gratuit.
Résultat escompté 3.2.3 : Activer le rôle de l’Instance islamique d’éthique
pour les Sciences et Technologies (IBEST)
Réalisations:
• Développer le portail web dédié à l’éthique des sciences et de la technologie, siège de
l’ISESCO, juillet 2014. Un forum de discussion a été créé sur le portail pour les experts
en éthique afin de discuter régulièrement des questions relatives à l’éthique.
- 78 -
Axe 3.3 :
CONSÉCRATION DE LA CULTURE DE LA QUALITÉ
DANS L’ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE
Résultat escompté 3.3.1 : Renforcer les politiques nationales visant à
améliorer la qualité de l’enseignement scientifique
Réalisations :
• Organisation de la « Journée portes ouvertes sur l’économie du savoir : rôle central du savoir
dans l’économie », Kampala, Ouganda, 31 mars 2014, organisée en coopération avec la
Commission nationale Ougandaise de l’UNESCO. Cette journée a réuni tous les acteurs
concernés par le savoir, notamment, les professeurs, les chercheurs, les universitaires, les
étudiants, les think-tank, les décideurs de haut niveau et les représentants des médias.
• Production d’un documentaire sur la gouvernance de l’Université et l’économie du savoir
dans la région MENA: « Histoires de réussite innovantes dans la région MENA, cas de
l’Université Internationale de Rabat (UIR) », août 2014. Cette activité a été organisée en
collaboration avec la Banque mondiale à travers le Centre Marseille pour l’Intégration en
Méditerranée (CMI). Ce projet présente les quatre piliers fondateurs de l’économie du
savoir (TIC, bonne gouvernance, innovation et enseignement supérieur).
Résultat escompté 3.3.2 : Poursuivre la mise en œuvre du contenu
du document intitulé : «Indicateurs-clés de performance» pour
améliorer la qualité de l’enseignement universitaire conformément
aux normes internationales
Réalisations :
• Réunion d’experts de haut niveau en qualité et accréditation pour le suivi de la mise en
œuvre des indicateurs clés de performance, Djeddah, Arabie Saoudite 6-7 mai 2014.
Organisée en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur du Royaume
d’Arabie Saoudite, avec la présence de représentants des Etats membres suivants: Jordanie,
Indonésie, Ouganda, Pakistan, Bangladesh, Arabie Saoudite, Sénégal, Liban, Maldives,
Nigeria, outre l’OCI, la BID, le COMSTECH, le SESRIC et l’Université islamique de
technologie du Bangladesh.
• Séminaire régional intitulé : « De la gestion à la Gouvernance dans la région MENA »,
Rabat, Maroc 4-5 février 2014. Organisé en coopération avec le British Council, la Banque
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africaine de développement (BAD), le Centre Marseille pour l’intégration en Méditerranée
(CMI) et le ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique
et la Formation des cadres, ce séminaire a réuni plus de 100 participants et experts de la
région de la Méditerranée.
• Conférence régionale sur l’employabilité des lauréats de l’enseignement supérieur dans
la région MENA, siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, 12-14 mars 2014, organisée en
collaboration avec le British Council, la Banque africaine de développement (BAD), le
Centre Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI) et avec la participation des
pays suivants : Egypte, Indonésie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Pakistan, Tunisie et
Yémen.
• 3ème Réunion des coordonnateurs nationaux pour la mise en place du Réseau panislamique
de recherche et d’éducation (PIREN), Islamabad, Pakistan, 27-28 août 2014, avec la
participation d’experts du Liban, de Tunisie, de Malaisie, de Jordanie et du Pakistan.
- 80 -
Deuxième priorité sectorielle : Préservation de la
biosphère :
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS SCIENTIFIQUES ET
TECHNOLOGIQUES À DES FINS DE DÉVELOPPEMENT
Axe 3.4 :
PRÉSERVATION ET UTILISATION DURABLES DES
RESSOURCES NATURELLES
Résultat escompté 3.4.1 : Améliorer les méthodes de préservation, de
gestion et d’utilisation de la biodiversité et des ressources naturelles
Réalisations :
• Atelier sur l’écosystème intitulé : « Rôle prometteur des Hima dans la restauration des
terres arides en Asie occidentale », Amman, Jordanie, 5 - 6 mai, 2014, organisé sous le
Haut Patronage de Son Altesse Royale le Prince Hassan Bin Talal, en coopération avec
l’Union internationale pour la conservation de la nature de l’UICN, en présence de 80
participants.
Résultat escompté 3.4.2 : Appuyer les efforts des Etats membres pour
l’utilisation des énergies nouvelles et renouvelables et renforcer les
compétences y afférentes
Réalisations :
• 13ème Congrès mondial de l’énergie renouvelable sous le thème : « Energies renouvelables au
service de l’humanité », Université de Kingston, Londres, Royaume-Uni, 3-8 août 2014.
Organisé en coopération avec le Réseau mondial de l’énergie renouvelable (WREN), ce
congrès a été parrainé par 18 autres organisations et a vu la participation de 550 délégués,
experts et intervenants de 95 pays.
• 7ème session de l’École asiatique de l’énergie solaire sur les énergies renouvelables, Kuala
Lumpur, Malaisie, 16-20 juin 2014, organisée en coopération avec l’UNESCO et le
Centre de recherche en énergie solaire à l’Université UKM-SERI, Malaisie, en présence
de 50 participants de 11 pays asiatiques.
- 81 -
Résultat escompté 3.4.3 : Renforcer les capacités nationales en matière
d’exploitation rationnelle des ressources hydriques et marines
Réalisations :
• Atelier régional sur les impacts de l’élévation du niveau de la mer et l’écosystème littoral
basé sur les adaptations, Djeddah, Royaume d’Arabie Saoudite 6-8 janvier 2014, organisé
en collaboration avec l’Organisation régionale de la Conservation de l’environnement de
la Mer rouge et du Golfe d’Aden (PERSGA) et le PNUE, en présence de 25 participants en
provenance d’Égypte, d’Arabie saoudite, de Jordanie, de Djibouti, du Yémen, du Soudan,
du Bahreïn et des Emirats Arabes Unis, dont 4 experts principaux.
• Atelier sur la gouvernance de l’eau - outils et méthodologie, Amman, Jordanie,16-17 avril
2014, organisé en coopération avec l’Union internationale pour la conservation de la
nature (UICN), en présence de 40 participants.
• 7ème Congrès arabe sur l’environnement côtier, Sharm El Sheikh, Egypte, 24-26 septembre
2014, organisé avec la Fédération arabe pour la jeunesse et l’environnement (AFFYE), le
PERSGA et la Ligue des Etats arabes. L’ouverture a eu lieu au siège de la Ligue des Etats
arabes au Caire ; la Conférence s’est déroulée à Sharm El Sheikh en présence de 100 jeunes
et 20 intervenants principaux.
- 82 -
Axe 3.5 :
ATTÉNUATION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX
ET GESTION DES CATASTROPHES
Résultat escompté 3.5.1 : Appuyer les efforts des Etats membres pour
favoriser la transition vers l’économie verte
Réalisations :
• Conférence régionale sur « L’utilisation de l’observation de la Terre au profit du
développement économique en Afrique de l’Ouest », Abidjan, Côte d’Ivoire, 3-6 mars
2014, organisée à l’Université d’Abidjan, en collaboration avec le Centre régional africain
des Sciences et Technologies de l’espace en langue française Craste-LF. Ont été présents
30 participants venant de neuf pays à savoir : Bénin, Côte d’Ivoire, Niger, Mauritanie,
Mali, Guinée Conakry, Sénégal, Nigeria et Togo dans le domaine de l’environnement,
l’agriculture, les ressources en eau, l’enseignement supérieur, les centres nationaux de
recherche et les universités.
Résultat escompté 3.5.3 : Atténuer les risques des catastrophes et les dégâts
occasionnés par celles-ci et améliorer les capacités des Etats à les gérer
Réalisations :
• Atelier national sur la gestion et l’atténuation des risques et des dommages des catastrophes
naturelles, Conakry, Guinée, 26 - 28 mai 2014, organisé par la Commission nationale
guinéenne pour l’Education, la Science et la Culture, en présence de 20 participants
provenant de différents ministères et institutions de Guinée.
• Atelier national pour l’adoption de la Stratégie nationale pour la gestion et l’atténuation des
risques des catastrophes naturelles, Nouakchott, Mauritanie, 23 - 24 septembre 2014, organisé
avec la Commission nationale mauritanienne pour l’éducation, la science et la culture, en
présence de 30 experts et représentants de différents ministères et institutions de Mauritanie.
• Remise des Prix ISESCO en sciences sociales et humaines. Siège de l’ISESCO, septembre
2014, Etats membres (Mauritanie, Togo, Sénégal, Pakistan et Guinée).
• Projet de recherche intitulé «L’apiculture et sa contribution à la lutte contre l’appauvrissement
des agriculteurs dans la région centrale du Togo» ;
•Projet de recherche intitulé «Impacts de l’aménagement anarchique du territoire dans les zones
rurales en Mauritanie» ;
- 83 -
•Projet de recherche intitulé «Développement d’un catalogue des femmes pionnières (mères de
l’indépendance) en Afrique de l’Ouest ».
•Projet de recherche intitulé « La gouvernance des services d’eau en milieu urbain: une étude de
cas », Guinée ;
•Projet de recherche intitulé « Le rôle des médias sociaux dans le renforcement de la citoyenneté:
attitude envers la violence à l’université et le travail des enfants », Pakistan.
• Atelier national sur les techniques de consultation populaire et les mécanismes de prévention des
conflits, Kurdufan, Soudan, 17-19 juillet 2014, organisée en collaboration avec Munazzamat
Al-Da’wa al Islamiyya, en présence d’une équipe de 50 cadres techniques et planificateurs
représentant toutes les régions du Soudan.
• Projet d’autonomisation économique des femmes (MENA) sur la technologie rurale,
Islamabad, Pakistan, avril-septembre 2014, lancé en coopération avec l’association mondiale
des organisations de recherche industrielle et technologique (WAITRO), menée par
l’Organisation nationale de développement des ressources. Ont profité de ce projet 60 veuves
de diverses provinces du pays.
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Axe 3.6 :
RENFORCEMENT DE LA COHÉSION SOCIALE
Résultat escompté 3.6.2 : Mettre en valeur le rôle de la civilisation
islamique dans le développement des sciences et savoirs humains afin
de présenter l’image correcte de l’Islam et des Musulmans
Réalisations :
• Elaboration et publication d’une étude sur la contribution des musulmans dans les sciences
sociales et la paix, siège de l’ISESCO, avril 2014, en collaboration avec Munazzamat AlDa’wa al Islamiyya.
• Atelier national sur le rôle des leaders religieux dans la promotion de la paix sociale,
Bamako, Mali, 19 - 22 mai 2014, organisé en collaboration avec Munazzamat Al-Da’wa
al Islamiyya et le Haut Conseil islamique du Mali, en présence de 50 participants (40 de
Bamako et 10 d’autres régions du pays).
- 85 -
Axe 3.7 :
AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE LA VIE
Résultat escompté 3.7.1 : Améliorer la qualité de la vie à travers la
mise en œuvre des politiques et programmes relatifs à l’éradication de
la pauvreté et à la prévention sanitaire
Réalisations :
• Séminaire régional sur le développement de la micro-finance islamique dans les pays
africains, Abidjan, Côte d’Ivoire, 1-3 avril 2014, organisé en coopération avec le ministère
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’institution Raouda
Finance en Côte d’Ivoire, avec la participation de quelques 40 participants et experts de
Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Niger et Sénégal.
• Séminaire national sur « le renforcement des capacités des acteurs de la micro-finance »,
Cotonou, Bénin, 28-30 avril 2014, organisé en collaboration avec la Commission nationale
du Bénin et le Cabinet de Conseil HGA Conseil . Ont profité du séminaire plus de 40
responsables béninois, outre des représentants du secteur de la micro-finance (banques,
banques de développement, coopératives d’épargne et de crédit, banques coopératives)
ainsi que des spécialistes en micro-finance.
• Atelier national sur les mécanismes d’amélioration de la sécurité alimentaire, Nouakchott,
Mauritanie, 21-23 avril 2014, organisée en collaboration avec Munazzamat Al-Da’wa
Al-Islamiyya, des instituts de gestion des catastrophes en Mauritanie, en présence de 20
participants venus de cinq régions différentes de Mauritanie.
• Atelier régional sur les aspects médicaux du SIDA (causes, modes de transmission et
gravité) au profit des journalistes radio, Casablanca, Maroc, 26-28 juin 2014, organisé
en collaboration avec l’Organisation islamique pour les chercheurs en sciences médicales
et les institutions médicales, en présence de 23 participants (14 du Maroc, 12 d’Egypte,
Mauritanie, Algérie, Tunisie, Soudan, Irak, Somalie et Liban).
• Atelier régional sur le renforcement des politiques nationales en matière de contrôle des
maladies transmissibles, Kampala, Ouganda, septembre 2014. Organisé en collaboration
avec Munazzamat Al-Da’wa Al-Islamiyya, les ministères de la Santé et les parties
compétentes dans les Etats membres africains, l’atelier a vu la participation de 30 personnes
représentant les pays suivants : Ouganda, Burundi, Rwanda, Kenya, Soudan et Congo.
- 86 -
RAPPORT
DE LA SEPTIÈME RÉUNION DU CONSEIL
CONSULTATIF POUR LA MISE EN ŒUVRE
DE LA STRATÉGIE POUR LES SCIENCES,
LA TECHNOLOGIE ET L’INNOVATION
DANS LES PAYS ISLAMIQUES
Siège de l’ISESCO, Rabat, Royaume du Maroc
14-15 Zul Hijja 1435 H (9-10 octobre 2014)
Le Conseil consultatif pour la mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la technologie
et l’innovation dans les pays islamiques s’est tenu conformément à la Résolution ICMHESR6/2012/R.3.1 de la 6ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche scientifique, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 6 et 7 muharram 1434
de l’hégire (20-21 novembre 2012), sous le thème : « Rôle de l’enseignement supérieur dans le
développement des sciences et de la technologie pour un avenir prospère ». La 7ème Session du
Conseil, objet du présent rapport, s’est tenue sous le patronage de Son Excellence le Maréchal
Omar Hassan Ahmed Al-Bachir, Président de la République du Soudan, au siège de l’ISESCO
à Rabat, Royaume du Maroc, les 9 et 10 octobre 2014 (14-15 Zul Hijja 1435 H), sur invitation
de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO).
Ont pris part à la 7ème Réunion du Conseil consultatif les membres/observateurs suivants dudit Conseil :
Des Etats membres arabes
Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, représentant de l’Etat des Emirats Arabes Unis ;
Prof. Dr Mohamed Nejib Alazhari, représentant de la République Tunisienne ; et
Prof. Dr Feraih Owayed Alenezi, représentant de l’Etat du Koweït.
Des Etats membres asiatiques
Prof. Dato’ Dr Asma Ismail, représentante de la Malaisie ; et
Mme Maira Iskakova, représentante de la République du Kazakhstan.
Des Etats membres africains
Dr Abdel Aziz Angaba Achair, représentant de la République du Tchad ;
Prof. Aminata Sall Diallo, représentante de la République du Sénégal ; et
M. Saico Djibril Balde, représentant de la République de Guinée-Bissau.
Les organisations membres parties du Conseil consultatif étaient représentées par :
S.E. Dr Shaukat Hameed Khan, du Comité permanent pour la Coopération scientifique et
technologique (COMSTECH) relevant de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) ;
Dr Razley Mohd Nordin, de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) ; et
Mr. Abderrahmane El Medkouri, de la Banque islamique de Développement (BID).
Présidence de la Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique :
Prof. Dr Migdam Elsheikh Abd Elgani, représentant de la République du Soudan
Du Royaume du Maroc, pays abritant la 7ème Conférence islamique des ministres de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique :
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S.E. Dr Abdelhafid Debbarh, représentant du Royaume du Maroc ;
Dr Abdelhaq Mouradi, représentant du Royaume du Maroc ; et
Dr Slimane Mehdad, représentant du Royaume du Maroc, en qualité d’observateur.
Prof. Dr Mohammad Osman Babury, représentant de la République islamique d’Afghanistan
n’a pas pu assister à la réunion.
La liste des participants figure en Annexe 1.
La cérémonie d’ouverture de la 7ème Réunion du Conseil consultatif était présidée par Son
Excellence Dr Amina Obaid Ramadhan Al-Hajri, Directrice générale adjointe de l’ISESCO.
La réunion a commencé le 9 octobre 2014 à 09h30, au siège de l’ISESCO à Rabat, Royaume du
Maroc, par la récitation de versets du Saint Coran. Son Excellence Dr Amina Obaid Ramadhan
Al-Hajri a, au nom de Son Excellence Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, Directeur général de
l’ISESCO, souhaité la bienvenue aux membres de cette 7ème session du Conseil consultatif et
leur a transmis ses meilleurs vœux de succès de ladite Réunion.
Dans son allocution, Son Excellence Dr Amina Obaid Ramadhan Al-Hajri a souligné la
nécessité évidente de s’investir davantage en matière de science, de technologie, d’innovation et
d’enseignement supérieur en raison du rôle croissant qu’ils jouent actuellement dans l’économie.
Et d’ajouter que la différence entre les pays avancés et les pays en développement réside dans la
priorité que les premiers accordent à la science, à la technologie et à l’enseignement supérieur dans
leurs plans nationaux. Les Etats membres de l’OCI continuent, malheureusement, à n’accorder
qu’un minimum d’intérêt à ces secteurs. Le changement doit émaner du sommet de l’échelle
dirigeante du pays, a-t-elle dit, tout en précisant que la seule alternative est d’attirer l’attention
des hautes autorités, des décideurs et de tous les intervenants dans le processus de planification
nationale sur la nécessité de placer la science et la technologie en tête des priorités nationales
et d’en faire le moteur essentiel du développement socioéconomique. Elle a indiqué qu’il faut
consentir davantage d’efforts pour atteindre l’excellence, et que l’investissement doit porter sur
la mise en place d’infrastructures, sur le développement humain, ainsi que sur l’élaboration de
politiques et d’institutions de gouvernance efficaces.
Dans son allocution, Son Excellence Dr Al-Hajri a affirmé que les Etats membres doivent
accélérer leur transition vers l’économie de la connaissance, diversifier innover leurs économies
et innover en créant de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois. Elle a mis l’accent sur la
nécessité d’étendre l’enseignement supérieur et d’en améliorer la qualité afin d’assurer un impact
positif, appelant fermement les Etats membres à faire en sorte que leurs instituts d’enseignement
supérieur et de recherche atteignent l’excellence en vue de devenir compétitifs sur le plan
international. Elle a insisté sur la nécessité que les Etats membres engagent des dialogues aux fins
de mise en œuvre de projets de sensibilisation concrets permettant de renforcer l’interaction
et l’échange parmi les étudiants, les chercheurs et les enseignants. Le but, a-t-elle ajouté, est de
combler les écarts, susciter une meilleure compréhension des valeurs, sociétés et cultures de
l’Autre et assurer, ce faisant, l’harmonie, la paix et la quiétude dans le monde.
Son Excellence Dr Shaukat Hameed Khan, Coordinateur général du Comité permanent pour
la Coopération scientifique et technologique (COMSTECH) relevant de l’Organisation
- 90 -
de la Coopération islamique (OCI), a pris la parole pour saluer la décision de l’ISESCO de
convoquer la réunion du Conseil consultatif en ce moment précis, en raison de la contribution
qu’elle apporte à la tenue du Sommet des Etats membres de l’OCI sur la S&T, prévu dans la
première semaine d’avril 2015. Il a indiqué que l’objectif majeur est de construire l’économie
de la connaissance dans les Etats membres de l’OCI, quoiqu’il s’agisse d’un processus difficile
et complexe en raison des très grandes variations qui caractérisent les pays concernés sur le plan
des capacités. Il a affirmé que les STI ne constituent pas, à elles seules, la solution magique,
car leur impact ne sera possible ni applicable que dans la mesure où certains seuils sociaux et
technologiques aient été atteints. Le développement économique, a-t-il ajouté, est un processus
extrêmement complexe, englobant une pléthore de facteurs sociaux, politiques et institutionnels
déterminants qui tiennent compte, d’une part, de la qualité de la main d’œuvre, du volume
des capitaux et des ressources naturelles et, d’autre part, du niveau technologique, de l’esprit
d’entreprenariat, des infrastructures, etc. Il a rappelé qu’en matière de développement, de
nombreuses études ont été réalisées au cours des deux dernières décennies afin de décomposer
l’expérience des économies à croissance rapide en sous-composantes fondamentales, y compris
les ingrédients sociétaux essentiels permettant d’atteindre un régime de forte croissance, ou les
processus en vertu duquel les économies nationales peuvent « rattraper » celle des pays avancés
et comment les nations peuvent passer d’un état de pauvreté à celui de prospérité relative.
Son Excellence Dr Abdelhafid Debbarh, Secrétaire général du ministère de l’Enseignement
supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des Cadres au Royaume du Maroc, a
souligné, dans son intervention, que la recherche scientifique de qualité joue un rôle stratégique
en raison de son indépendance relative par rapport aux autres secteurs sociaux, comme c’est le
cas dans les pays avancés où elle constitue un système ayant ses propres structures, mécanismes
et procédures qui la relient directement aux autres secteurs, en dépit des relations et interactions
réciproques qui s’exercent entre eux. Il a précisé que les systèmes de recherche et d’innovation
islamiques continuent de souffrir de deux défis, à savoir, le financement et la valorisation et
commercialisation des résultats de la recherche scientifique. Il a indiqué que le financement
dans la plupart des pays islamiques est encore très insuffisant, atteignant à peine le seuil de
1% recommandé par les organisations internationales. Quant à la valorisation, elle est encore
embryonnaire et exige maints efforts tant sur le plan organisationnel que légal et matériel.
Il a insisté sur la coopération entre les pays du monde islamique en matière de recherche
scientifique et de développement technologique, qui partagent le même destin sur le plan du
développement socioéconomique. A cet égard, a-t-il précisé, il est nécessaire de relever les défis
de la mondialisation et de la préservation de l’identité et des ressources naturelles du monde
islamique.
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Point 1 de l’Ordre du jour
Election du Bureau du 7ème Conseil consultatif
La première séance a été ouverte par Son Excellence Dr Amina Obaid Ramadhan Al-Hajri,
Directrice générale adjointe de l’ISESCO, qui a invité les membres du Conseil consultatif à
élire un nouveau Bureau du Conseil. Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, représentant de l’Etat
des Emirats Arabes Unis, a été recommandé au poste de Président, Prof. Dato’ Dr Asma Ismail,
représentante de la Malaisie, a été recommandée en tant que Vice-président et Dr Abdel Aziz
Angaba Achair, représentant du Tchad, comme Rapporteur de la 7ème réunion du Conseil
consultatif. La composition du Bureau, proposée par le Conseil consultatif, a été approuvée à
l’unanimité.
Point 2 de l’Ordre du jour
Adoption des projets d’Ordre du jour et de Programme de travail
PAprès l’élection du Bureau de la 7ème Session du Conseil consultatif, Prof. Dr Husam Sultan AlUlama, représentant des Emirats Arabes Unis, a présidé la première séance. Après la présentation
des membres du Conseil consultatif, le Président a remercié les membres et apprécié la qualité
des différents documents préparés à l’intention de la réunion du Conseil consultatif, tout
en souhaitant aux membres le succès dans leurs débats. Dr Faiq Billal a exposé aux membres
du Conseil consultatif les tâches et objectifs de la réunion et rendu compte des différents
développements survenus depuis la dernière réunion du Conseil consultatif, qui s’était tenu en
mai 2012 à Rabat, Royaume du Maroc. Dr Faiq Billal a souligné que le rapport de l’actuelle
réunion sera soumis à la 7ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique (CIMESRS), prévue les 18 et 19 décembre 2014 à Rabat, au
Royaume du Maroc.
Après cet exposé, le Président a présenté le projet d’Ordre du jour et de Programme de travail
de la réunion, qui ont été adopté par le Conseil consultatif (copie de l’Ordre du jour et du
Programme de travail, tels qu’ils ont été adoptés, est jointe comme Annexe-II).
Point 3 de l’Ordre du jour
Rapport du Directeur général sur les efforts de l’ISESCO dans la
mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la technologie et
l’innovation dans les pays islamiques dans l’intervalle entre les 6ème et
7ème CIMESRS
Le Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama a invité Dr Faiq Billal à présenter le rapport du
Directeur général. Dr Billal a informé le Conseil consultatif des mesures prises par l’ISESCO
- 92 -
depuis la 6ème CIMESRS en matière de sciences et de technologie. Il a indiqué que dans les
domaines de la science, de la technologie et de l’innovation, l’ISESCO s’est concentrée sur
l’introduction de politiques scientifiques dynamiques, le renforcement et la création de parcs
scientifiques et de technopoles et la mise en œuvre des stratégies relatives à la nanotechnologie
et la biotechnologie. Il a précisé, en outre, que les programmes de prospective technologique
ont contribué au développement des capacités innovatrices. Il a souligné également que les
programmes de l’ISESCO se sont également intéressés à l’autonomisation des femmes. De
même, il a informé le Conseil des efforts entrepris pour la création de l’Académie des Jeunes
scientifiques. Il a signalé que le Centre de l’ISESCO pour la Promotion de la Recherche
scientifique (ICPSR) a poursuivi l’octroi des bourses de recherche dans les différents domaines
scientifiques, la publication de la revue scientifique et l’attribution des prix aux chercheurs et
scientifiques. Il a indiqué, par ailleurs, que l’ISESCO s’est également attaquée à d’importantes
questions traitant de l’éthique scientifique et technologique.
Dr Billal a précisé que la question de transition vers l’économie de la connaissance a été lancée
au moyen d’un rapport sur les économies arabes. Dans le secteur de l’enseignement supérieur,
il a noté que des programmes spéciaux ont été lancés en vue de renforcer les indicateurs clés
de performance (ICP), relatifs à la gouvernance universitaire, l’employabilité des diplômés, et
l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur. Dr Faiq Billal a également informé les
membres du Conseil consultatif sur les progrès réalisés dans le lancement du Réseau panislamique
de Recherche et d’Education (PIREN). Il a résumé que dans le domaine de la protection de la
biosphère, des congrès mondiaux sont organisés en vue de promouvoir de nouvelles technologies
d’énergie renouvelable. Et d’ajouter que des formations sur l’utilisation des outils de gestion de
l’eau sont également entreprises afin d’améliorer la gestion intégrée des ressources hydriques,
de même que des programmes sont réalisés dans le but d’améliorer la gestion des catastrophes
et d’en atténuer les risques. Il a déclaré, en outre, que des efforts sont déployés afin de renforcer
la cohésion sociale et de sonder les différents problèmes qui entravent la paix et la tranquillité,
précisant à cet effet que les questions de pauvreté sont abordées et que différents plans de micro
financement sont introduits. Quant au secteur de la santé, a-t-il conclu, une attention particulière
a été accordée aux maladies transmissibles.
Les membres du Conseil consultatif ont exprimé leur appréciation pour les efforts que l’ISESCO
déploie dans la mise en œuvre de programmes qualitatifs utiles dans le cadre de la Stratégie
pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques. Ils ont recommandé
à l’ISESCO de poursuivre ses efforts aux fins de mise en œuvre de ladite Stratégie, et que le
COMSTECH et l’ISESCO collaborent pour attirer l’attention des dirigeants prenant part au
Sommet S&T, prévu en avril 2015 à Islamabad, sur les principaux éléments de la Stratégie pour
les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques. Le Conseil consultatif a
approuvé le rapport du Directeur général et recommandé qu’il soit soumis à la 7ème CIMESRS
pour examen.
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Point 4 de l’Ordre du jour
Rapport sur la mise en œuvre du document intitulé : « Indicateurs
clés de performance des Universités du Monde islamique »
Sur invitation du Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, Dr Faiq Billal a renseigné les
membres du Conseil sur le processus d’élaboration du document intitulé : « Indicateurs clés de
performance ». Il a indiqué que la session extraordinaire de la Conférence islamique des ministres
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (CIMESRS), tenue en octobre 2011
à Riyad, au Royaume d’Arabie Saoudite , a adopté le document intitulé : « Indicateurs clés de
performance (ICP) : Guide pour l’évaluation et l’amélioration de la qualité dans les universités
du monde islamique (KPI) ». Il a rappelé, par ailleurs, que la 6ème Conférence islamique des
ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, tenue en novembre 2012
à Khartoum, en République du Soudan, a mis en place un Comité de haut niveau sur l’assurance
qualité et l’accréditation, sous la présidence du Royaume d’Arabie Saoudite, afin d’assurer le
suivi de la mise en œuvre des ICP dans les Etats membres de l’OCI. Il a précisé que la 1ère réunion
dudit Comité s’était tenue les 7 et 8 mai 2014 à Jeddah, au Royaume d’Arabie Saoudite. La
réunion a adopté un ensemble de recommandations, de même qu’elle a établi les Termes de
référence dudit Comité, qui sont soumis à l’examen de la présente réunion pour examen.
Les membres du Conseil consultatif ont débattu des divers moyens susceptibles d’améliorer
les performances des universités des Etats membres en matière d’enseignement supérieur. Les
membres du Conseil estiment préférable de mettre l’accent sur l’amélioration des performances
dans les universités des Etats membres, en facilitant l’introduction d’un processus d’assurance
qualité et d’accréditation conforme aux normes. Il a été suggéré que les universités des pays
islamiques devront tirer profit de ce qu’il y a de mieux dans les modèles d’universités européennes
ou d’autres pays avancés, plutôt que d’établir des comparaisons, d’autant que les classifications
varient, même au sein d’un même pays, tout en les amenant à adopter, individuellement, des
lignes directrices à même d’assurer le succès à l’avenir.
Les membres du Conseil consultatif ont souligné que l’Afrique se distingue par la diversité de ses
indicateurs, et qu’il était nécessaire d’interagir avec le Document ICP tout en tirant profit des
procédures internationales et de l’expérience d’autres organisations, telles l’UNESCO, l’Union
africaine, la Banque mondiale, etc. Ils ont insisté à nouveau sur la nécessité de créer un « Fonds
de soutien pour la recherche scientifique » et d’exercer des efforts supplémentaires en matière
de recherche scientifique, tant au niveau national qu’international. Ils ont indiqué qu’il serait
possible, à l’avenir, d’ajouter à la liste des indicateurs celui relatif au soutien accordé aux thèses
doctorales ainsi que celui sur le nombre de projets de recherche réalisés en partenariat avec les
entreprises. Les membres du Conseil consultatif ont approuvé le rapport ainsi que les Termes de
référence du Comité de haut niveau sur l’assurance qualité et l’accréditation, en recommandant
que ledit rapport soit adopté par la 7ème CIMESRS.
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Point 5 de l’Ordre du jour
Rapport sur le projet de « L’Atlas des sciences et de l’innovation dans
le Monde islamique »
Le Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama a invité Dr Faiq Billal à présenter aux membres
du Conseil consultatif un exposé sur ledit projet. Dr Billal a informé les participants que le
projet d’Atlas des sciences et de l’innovation dans le monde islamique a été lancé en 2008,
essentiellement dans le but de cartographier les principales tendances et orientations des Etats
membres en matière d’innovation axée sur la science et la technologie. Il a indiqué que la gestion
du projet est assurée par le SESRIC et la Royal Society du Royaume-Uni, avec la coopération
du Secrétariat général de l’OCI et en partenariat avec le COMSTECH, la BID, l’ISESCO,
le British Council, la célèbre revue scientifique Nature, le Centre canadien de recherche pour
le développement international (CRDI), la Qatar Foundation et le Centre espagnol pour le
Développement de la Technologie industrielle. Et d’expliquer que le projet d’Atlas prévoyait
l’élaboration d’un certain nombre d’études de cas par pays, que le projet est à présent achevé et
qu’un rapport final a été préparé à la lumière desdites études et soumis aux fins d’examen. Ledit
rapport détermine les capacités et insuffisances des Etats membres et comprend un ensemble de
recommandations.
Les membres du Conseil consultatif ont exprimé leur appréciation des efforts déployés pour
la réalisation de ces études remarquables, soulignant que les rapports par pays déterminent les
capacités actuelles de ces pays en matière de sciences et de technologie, lesquels constituent un
échantillon géographique et économique diversifié d’une sélection de pays OCI, et fournissent
une évaluation indépendante de l’évolution de leurs capacités d’innovation, tout en décrivant
les possibilités et difficultés liées à leur développement.
Les membres du Conseil ont également indiqué que la capitalisation et le partage d’expériences
doivent bénéficier d’une plus grande attention. Ils ont rappelé que la dernière Conférence
ministérielle africaine du Congo avait décidé de créer un Observatoire africain. A cet égard, ils
ont recommandé que le monde islamique dispose également de son « Observatoire islamique des
sciences et de la technologie », tout en encourageant la création d’un tel Observatoire au niveau
de chaque Etat membre. Et d’ajouter qu’il serait plus utile que l’Atlas soit reflète le nombre total
de citations que celui des publications. Ils ont indiqué que ces études sont importantes pour
les Etats membres à des fins décisionnelles, car elles permettront la mise en œuvre de stratégies
appropriées pour la promotion de la science et de la technologie. Ils ont recommandé, en outre,
que chaque pays dispose de son propre point nodal d’excellence. Etant donné que le projet
d’Atlas, mis en œuvre avec les partenaires internationaux, a été achevé, il est recommandé de
poursuivre l’élaboration de ces études de cas pour chaque Etat membre de l’OCI. Dans cette
veine, le Conseil consultatif a invité les organisations et agences spécialisées de l’OCI à entamer
ce processus et à annoncer le lancement du nouveau projet d’Atlas des sciences, de la technologie
et de l’innovation.
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Les membres du Conseil ont souligné que ces études doivent servir d’élément clé pour la
planification des mesures politiques et la mise en œuvre des plans nationaux et internationaux,
ainsi que pour l’évaluation de la demande future. Ils ont approuvé le rapport final sur le projet de
« L’Atlas des sciences et de l’innovation dans le monde islamique » et recommandé que leurs
commentaires soient pris en compte et que ledit projet soit soumis à la 7ème CIMESRS pour
adoption.
Point 6 de l’Ordre du jour
Projet de document d’orientation intitulé : « Vers une construction des
économies de la connaissance dans les Etats membres de l’ISESCO »
Répondant à l’invitation du Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, Dr Faiq Billal a
résumé le projet aux membres du Conseil consultatif. Il a souligné que les Etats membres, pour
retrouver la place qui leur revient au sein de la communauté internationale, doivent accélérer
leur transition vers l’économie de la connaissance, diversifier leurs économies et innover en
créant de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois. Il a indiqué que l’ISESCO, la Banque
mondiale et le CMI ont collaboré pour l’élaboration d’un rapport intitulé : « Transformer les
économies arabes : La voie de la connaissance et de l’innovation », qui a été lancé au cours d’une
Conférence internationale de haut niveau, tenue en juin 2013 au siège de l’ISESCO. Ce rapport
indique la manière dont une économie axée sur l’innovation et la connaissance peut contribuer à
la promotion de la croissance économique et de la compétitivité, encourager l’investissement et
surmonter les défis de l’emploi dont souffrent la plupart des pays de la région. Dr Billal a souligné
que la feuille de route établie par l’ISESCO pour la transition des Etats membres arabes vers
l’économie de la connaissance et le modèle tourné vers l’innovation qu’elle propose peuvent être
appliqués par l’ensemble des Etats membres en fonction de leurs spécificités respectives. Et de
conclure que ce rapport peut être soumis à l’ensemble des Etats membres en raison des avantages
qu’il comporte.
Les membres du Conseil consultatif ont examiné en détail le processus de transition vers l’économie
de la connaissance. Ils ont recommandé, à cet égard, que les Etats membres instaurent un climat
propice à l’innovation, et que les mesures politiques et culturelles nécessaires soient prises dans
ce sens. Ils ont proposé que les gouvernements conçoivent un environnement d’innovation, à
l’instar de la Silicon Valley aux USA, et à tirer profit des résultats de la recherche. Et de noter
que si l’éducation STEM (du berceau à la carrière) n’est pas forcée, la transition vers l’économie
de la connaissance risquerait de ne pas être atteinte. Les membres du Conseil ont également
recommandé que l’économie de la connaissance exige une vision, associée à une coordination
rigoureuse au plus haut niveau des gouvernements, ainsi qu’une approche participative à la
mobilisation de la population en vue de soutenir les réformes nécessaires. Ils ont affirmé que
le premier pas à faire dans cette direction serait de préparer le terrain pour le développement
scientifique et technologique, stimuler l’innovation et la créativité dans tous les domaines de la
recherche scientifique, explorer de nouvelles voies et construire des infrastructures solides. Ils
- 96 -
ont recommandé que les grandes organisations et les autorités gouvernementales s’impliquent
dans la transition vers l’économie de la connaissance, car les universités ne peuvent suffire à ellesseules dans cette transition. Au terme de leurs débats, les membres du Conseil consultatif ont
approuvé le projet de document d’orientation intitulé : « Vers la mise en place d’une économie
de la connaissance dans les Etats membres de l’ISESCO », en recommandant qu’il soit adopté
par la 7ème CIMESRS.
Point 7 de l’Ordre du jour
Projet de programme « TAFAHUM » d’échanges d’étudiants,
d’enseignants et de chercheurs entre les universités des Etats membres
Le Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, a invité Dr Faiq Billal à exposer brièvement
le projet aux membres du Conseil consultatif. Dr Billal a indiqué qu’il était nécessaire de
promouvoir les liens entre les Etats membres, renforçant ainsi le concept de la Oumma islamique.
Il a noté que les secteurs de l’enseignement supérieur ont le potentiel de surmonter les différences
et d’améliorer la compréhension des valeurs, sociétés et cultures réciproques. Il a expliqué que
le programme « TAFAHUM », proposé à l’attention des membres du Conseil consultatif,
s’appuie sur les concepts dominants au niveau international, à l’instar des modèles américain,
européen et autres. Il s’agit également d’un projet de sensibilisation tourné vers le dialogue, en
particulier dans les domaines scientifique, éducationnel et culturel, dont l’utilité est évidente
pour le rapprochement entre les communautés universitaires des Etats membres et, par voie de
conséquence, le partage de l’expérience et l’amélioration de la connaissance mutuelle. Il a indiqué
que le projet contribuera à promouvoir l’interaction et l’échange entre étudiants, chercheurs et
enseignants et à renforcer le rapprochement des peuples et le dialogue interculturel. Le but final,
a-t-il dit, est d’édifier une société cohérente où règnent la paix, la compréhension et le respect
mutuel, conformément aux valeurs communes, voire universelles, du monde islamique.
Les membres du Conseil consultatif ont grandement apprécié le projet proposé. Selon ce
projet, le programme « TAFAHUM » contribuerait à renforcer la mobilité des étudiants, des
enseignants et des chercheurs, à promouvoir l’échange et la coopération et, partant, à améliorer
les systèmes d’enseignement et de formation. L’accent a été mis sur la nécessité d’instaurer une
meilleure compatibilité culturelle et de promouvoir l’échange de délégations et de dialogues
culturels entre les civilisations. Le projet devra assurer une meilleure compréhension entre
les jeunes et les enseignants, toutes diversités culturelles confondues, en permettant aux
jeunes d’acquérir les compétences et aptitudes de base nécessaires au développement de leur
personnalité, de leur employabilité et de leur esprit citoyen. L’on a également insisté sur la
nécessité d’unifier les procédures entre universités, ainsi que la possibilité de transfert des crédits
entre elles. Il a été proposé aussi de promouvoir l’harmonisation, plutôt que la standardisation,
des systèmes de qualité entre universités. Les membres du Conseil ont recommandé la mise en
œuvre de projets de recherche communs, conjointement supervisés par les pays concernés, ainsi
que le transfert d’enseignants et de chercheurs universitaires entre les Etats membres, assorti de
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procédures spécifiques permettant d’activer cette mobilité. De même, ils ont recommandé de
réduire les écarts entre les Etats membres, à l’exemple du processus de Bologne, ayant suggéré
que l’accent soit mis sur la création de clusters (groupement scientifiques et technologiques dans
les Etats membres, à commencer par des clusters de 15 à 20 universités, sous réserve qu’ils soient
soumis au contrôle qualité. Les membres du Conseil consultatif ont approuvé le programme
TAFAHUM, le considérant comme étant hautement avantageux pour les Etats membres. Ils
ont également recommandé son adoption par la 7ème CIMESRS.
Point 8 de l’Ordre du jour
Autres questions à la lumière des résolutions de la 6ème session de la
CIMESRS et des suggestions des Etats membres
Compte tenu du fait que les Etats membres étaient invités à soumettre leurs suggestions
et recommandations sur la mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la technologie et
l’innovation dans les pays islamiques, les membres du Conseil consultatif ont été informés
des propositions reçues des Etats membres suivants : (a) Royaume d’Arabie Saoudite, sur les
centres d’excellence en recherche et les initiatives d’innovation en matière de connaissance ; (b)
République Algérienne Démocratique et Populaire, sur la diffusion de la culture de la propriété
intellectuelle, l’innovation et les brevets et leur intégration dans les programmes scolaires ; (c) Etat
de Palestine, sur le soutien au Conseil palestinien de la Recherche scientifique ; (d) République
de Turquie, sur le Programme de formation en addiction de la Turquie ; et (e) Malaisie, sur la
collaboration avec l’OCI en matière de commercialisation et d’éducation entrepreneuriale.
Les membres du Conseil consultatif ont débattu des propositions soumises par les Etats membres
pour la mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les
pays islamiques, considérant qu’elles constituent d’importantes recommandations, notamment
en ce qui concerne le renforcement des capacités STI des Etats membres et la promotion de la
créativité, de l’innovation et de la R&D dans l’enseignement supérieur. Ils ont déclaré que ces
propositions devraient être prises en compte pour la mise en œuvre de ladite Stratégie.
Etant donné que la proposition sur collaboration avec l’OCI en matière de commercialisation
et d’éducation entrepreneuriale (OCI-CECE), soumise par la Malaisie, était un élément
exhaustif, le Président Dr Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama a invité Prof. Dato’ Dr Asma Ismail,
représentante de la Malaisie, à présenter ladite proposition.
Prof. Dato’ Dr Asma Ismail a présenté un compte rendu aux membres du Conseil consultatif sur
les démarches entreprises par la Malaisie sur le plan de la collaboration avec l’OCI en matière de
commercialisation et d’éducation entrepreneuriale (OCI-CECE), dont le but est de réformer
et d’améliorer efficacement les institutions et les programmes scolaires à tous les niveaux, et
de relier les études postuniversitaires aux plans de développement d’ensemble dans le monde
islamique. Elle a indiqué que la CECE fournira l’éducation entrepreneuriale et identifiera les
meilleures pratiques en matière d’éducation entrepreneuriale. Elle veillera également au bon
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fonctionnement du transfert de la connaissance, à l’établissement de liens entre la recherche et
le marché, et à l’identification d’histoires à succès portant sur le transfert de la technologie et les
activités de commercialisation. Dr Asma a présenté différents modèles de développement ainsi
que les principaux domaines d’intérêt pour la réalisation des objectifs, en précisant que la CECE
compte entreprendre des projets de coopération en matière de commercialisation et d’éducation
entrepreneuriale à même de valoriser les Etats membres.
Les membres du Conseil consultatif ont apprécié la proposition de mise en place de l’OCICECE. Il a été noté que pour réussir dans les sciences, la technologie et l’innovation, ainsi
que dans la transition vers l’économie de la connaissance, il serait stratégiquement important
pour les Etats membres d’introduire la commercialisation et l’éducation entrepreneuriale afin
d’acquérir les compétences nécessaires à l’entrepreneur. Il a été également énoncé que les systèmes
d’éducation dans les pays OCI devraient tirer profit de l’exemple malaisien, et qu’il faudrait
que les programmes de formation en entreprenariat et d’enseignement supérieur disposent
des modules de formation y afférents. Il a été suggéré également que la politique scientifique,
technologique et d’innovation prenne en compte le rôle des différents types d’intervenants
(dirigeants, conseillers, planificateurs, vulgarisateurs, éducateurs et praticiens), et ce, afin de
s’assurer que la politique STI soit convenablement appliquée par les Etats membres.
Les membres du Conseil ont noté aussi que si les universités ignorent comment inculquer les
compétences entrepreneuriales et ne disposent pas de modèles spécifiques pour entreprendre
des recherches sur le marché, jamais la société ne pourra tirer profit des résultats de la recherche.
Ils ont souligné le besoin de traduire les découvertes en innovations bénéfiques pour la société.
Dans ce cas de figure, la collaboration dans l’industrie peut s’effectuer par la mise en place de
licenciations technologiques et universitaires (100% détenues par les universités) régissant
leurs propres entreprises, en collaboration avec le secteur industriel, d’où la nécessité de créer
des pépinières d’entreprises. L’accent a été également mis sur le fait que les partenaires de la
technologie et de l’innovation œuvrent harmonie afin que la recherche passe du laboratoire à
l’industrie. La meilleure approche pour y parvenir serait de s’appuyer sur le modèle pyramidal,
présenté à la réunion dans le document de travail relatif à l’économie de la connaissance et
grâce auquel les meilleurs résultats de recherche peuvent être commercialisés. Dans ce contexte,
de nombreux efforts ont été déployés en vue de promouvoir les relations entre l’université et
l’industrie. D’où le besoin pressant d’entreprendre les recherches scientifiques requises par la
société. Il a été suggéré, par ailleurs, que l’ISESCO assume un rôle élargi et que la CECE et
l’ISESCO collaborent à la réalisation dudit projet.
Les membres du Conseil consultatif ont approuvé la proposition soumise par la Malaisie relative
à la mise en œuvre de la première phase de la CECE, en recommandant son adoption par la 7ème
CIMESRS.
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Point 9 de l’Ordre du jour
Présentation du Rapport du Rapporteur
La deuxième séance de travail a commencé le vendredi 10 octobre 2014 à 09h30. Dr Razley
Mohd Nordin, de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), qui n’a pu assister aux
débats du premier jour de la réunion en raison du retard de son vol, s’est adressé au Conseil
consultatif en précisant que le Secrétariat général de l’OCI appelle la 7ème réunion du Conseil
consultatif pour la mise en œuvre de la Stratégie pour la science, la technologie et l’innovation
dans le monde islamique à tirer profit des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs fixés
par la Vision 1441 H sur la S&T, adoptée par le 10ème Sommet de l’OCI tenu à Putrajaya en
2003, ainsi que des résolutions du 3ème Sommet extraordinaire tenu à Makkah Al-Mukarramah
en 2005. La Vision 1441 H sur la S&T prévoyait, comme objectifs, la réalisation de 14% de la
production scientifique mondiale d’ici 1441 H, une main d’œuvre compétente d’au moins 1441
chercheurs, scientifiques et ingénieurs et un investissement en R&D d’au moins 1,4% du PIB. Le
3ème Sommet extraordinaire, tenu à Makkah Al-Mukarramah en 2005, appelait à l’amélioration
et la réforme des institutions et des programmes éducatifs à tous les niveaux, et exhortait les Etats
membres à œuvrer en faveur d’une éducation qualitative destinée à promouvoir la créativité,
l’innovation et la R&D. Dix (10) ans sont passés depuis que les dirigeants des Etats membres de
l’OCI ont formulé ces recommandations aux deux Sommets.
Dr Razley a souligné que les progrès réalisés ne sont pas très encourageants et qu’il reste encore
beaucoup à faire pour atteindre ces objectifs. Aussi le Conseil consultatif doit-il soumettre à
l’intention de la 7ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche scientifique, prévue en décembre 2014 au siège de l’ISESCO à Rabat, des
recommandations visant les objectifs à fixer et les décisions à prendre par les dirigeants. Ces
recommandations devront être incluses dans le document, en cours de préparation par le
COMSTECH, qui sera soumis à l’examen du Sommet S&T prévu début avril 2015 à Islamabad,
au Pakistan. Les Etats membres et les institutions de l’OCI sont invités à coopérer avec le
COMSTECH en vue d’assurer le succès de ce Sommet S&T.
Le projet de rapport de la 7ème réunion du Conseil consultatif a été présenté aux membres, et les
points de l’Ordre du jour et recommandations que ledit rapport comporte ont été finalisés après
discussion.
Point 10 de l’Ordre du jour
Discussion et adoption de la version finale des recommandations
Les membres du Conseil consultatif ont approuvé le rapport final, y compris les amendements
proposés, et demandé que la version définitive du rapport adopté à la réunion soit diffusée à
l’ensemble des membres du Conseil consultatif dans les trois langues de travail.
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Au terme de la réunion, de courts exposés sur les initiatives en matière de «science, technologie
et innovation» ont été présentés par Son Excellence Dr Shaukat Hameed Khan et Prof. Dato’
Dr Asma Ismail.
A la séance de clôture, le Président de la 7ème réunion du Conseil consultatif a remercié
l’ISESCO, au nom de tous les membres du Conseil, pour les excellentes dispositions prises pour
l’organisation de ladite réunion. De sa part, Dr Faiq Billal a remercié les membres du Conseil
consultatif pour leur participation active et leur contribution à la finalisation des documents.
La 7ème réunion du Conseil consultatif pour la mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la
technologie et l’innovation dans les pays islamiques a ainsi conclu ses travaux avec succès.
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