Rapport du Directeur général sur les efforts de l`ISESCO dans le
Transcription
Rapport du Directeur général sur les efforts de l`ISESCO dans le
CIMESRS-7/2014/2.2 ✵ e 20 1 18-19 déce mbr ✵ m of M orocc o ✵ 20 14 u oya t, R -R a ba aba 4, R t-K in g do ✵ b er me du M a ro c ✵ á« ✵ Hô¨ŸG 9-18 áµ∏ªŸG -• ÉHôdG - 2014 Ȫ°ùjO 1 18 - 19 De ce m Sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI - Que Dieu le préserve Septième Conférence islamique des Ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique « Enseignement supérieur : Gouvernance, Innovation et Employabilité » Rapport du Directeur général sur les efforts de l’ISESCO dans le domaine de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et la technologie dans l’intervalle entre les sixième et septième sessions de la Conférence Siège de l’ISESCO, Rabat, Royaume du Maroc 25-26 Safar 1436 H / 18-19 décembre 2014 INTRODUCTION Conformément aux objectifs fixés dans le plan à moyen terme de l’ISESCO pour les années 20102018, en tenant compte des résolutions de la Conférence générale et les décisions du Conseil exécutif, et en vertu des résolutions de la Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, et suite aux recommandations des réunions du Conseil consultatif pour la mise en œuvre de la Stratégie pour les Sciences, la Technologie et l’Innovation dans les pays islamiques, et guidée par les orientations du Programme d’action décennal de l’OCI et la vision de l’OCI 1441 H pour la Science et la Technologie, et à la lumière des recommandations issues de divers événements sur les questions scientifiques et technologiques importantes, l’ISESCO poursuit ses efforts dans la mise en œuvre de ses programmes et activités visant à améliorer les normes de l’enseignement supérieur et à promouvoir les sciences, les technologies et l’innovation, contribuant ainsi à créer un fort impact positif sur les secteurs ciblés ISESCO a le plaisir de présenter ce rapport qui comprend les activités mises en œuvre dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la science, de la technologie et de l’innovation, dans l’intervalle entre les 6ème et 7ème sessions de la Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est à mentionner que toutes les activités ont été mises en œuvre dans le cadre de deux principales priorités sectorielles, à savoir (a) le renforcement de la compétitivité de l’enseignement supérieur (b) le renforcement des capacités scientifiques et technologiques à des fins de développement. Au cours de la période considérée, l’ISESCO a accordé une attention accrue aux projets et programmes inscrits dans le cadre des grands domaines prioritaires ciblant les besoins scientifiques et technologiques essentiels en se concentrant sur la rénovation des politiques et gouvernance des sciences, et d’encourager les décideurs politiques et les responsables gouvernementaux à prendre des mesures efficaces pour la promotion de l’enseignement supérieur, de la science, de la technologie et de l’innovation sur des bases réalistes. En effet, les activités dans les domaines des sciences, des technologies et de l’innovation sont au cœur de l’agenda de l’ISESCO pour le développement durable étant donné que la création d’une société fondée sur le savoir scientifique pouvant jeter les bases du progrès scientifique et technologique est d’une importance primordiale pour le développement des Etats membres. A cet égard, l’ISESCO, s’est attelée à travers ses programmes, à renforcer les capacités scientifiques, techniques et humaines permettant aux Etats membres de participer à la société du savoir émergente, à mettre en œuvre divers programmes qui visent la promotion des derniers développements scientifiques et technologiques auprès du public et l’intégration du savoir et de la connaissance dans le processus du développement socio-économique. Par ailleurs, l’enseignement scientifique supérieur, qui joue un rôle primordial dans la création d’opportunités socio-économiques a été développé en encourageant la création de parcs scientifiques et des pépinières d’entreprises ainsi que le développement des secteurs à grande valeur ajoutée et générateurs d’emploi, d’autant plus qu’ils sont considérés comme des -3- composants économiques et technologiques aptes à promouvoir les économies fondées sur le savoir en favorisant la cohésion entre les chercheurs et les industries pour des bénéfices communs. Aussi, l’accent a-t-il été mis sur le renforcement du partenariat université-industrie, en liant la recherche scientifique, la connaissance et l’innovation avec le secteur industriel, à travers la canalisation des résultats de la recherche dans la production commerciale et l’innovation. Le but étant d’utiliser les progrès technologiques et les nouvelles connaissances pour générer le progrès socio-économique. Consciente de l’importance de développer des politiques et programmes scientifiques et technologiques en stimulant la diffusion des nouvelles connaissances scientifiques, l’ISESCO s’est efforcée d’aider les Etats membres à mettre en place des systèmes nationaux d’innovation, compte tenu que la connaissance scientifique et l’innovation technologique étant l’approche appropriée pour relever les défis du développement et le moteur efficace à l’avancement économique des sociétés. Les activités mises en œuvre sont principalement axées sur la stimulation de décision politique appropriée de sorte qu’elle soit alignée avec les objectifs de développement tout en améliorant la gestion gouvernementale des sciences, des technologies et de l’innovation. L’ISESCO s’est également concentrée sur le développement de technologies autochtones et l’absorption efficace de l’importation de technologies appropriées en fonction des priorités et des ressources afin de permettre aux Etats membres d’atteindre des compétences technologiques et de l’autonomie, de réduire la vulnérabilité, en particulier dans les domaines stratégiques et critiques, pour l’utilisation maximale des ressources indigènes. L’ISESCO a consenti des efforts inlassables visant à renforcer les composantes nécessaires de l’infrastructure de l’innovation technologique en apportant son aide aux Etats membres pour élaborer des politiques technologiques respectueuses de l’environnement, leur permettant d’utiliser des technologies et des métiers pour des avantages commerciaux et économiques. Par ailleurs, l’ISESCO a poursuivi ses efforts en matière de promotion des nouvelles technologies et pratiques dans l’agriculture visant le renforcement des capacités de production en assurant des sessions de formation sur les meilleures pratiques dans le domaine des nouveaux outils technologiques. Un accent particulier a été placé sur le renforcement des capacités en matière de technologies agricoles, la gestion de l’eau et la transformation des aliments. Ainsi, l’adoption de nouvelles technologies a été encouragée en vue d’améliorer la productivité des terres et l’utilisation efficace des ressources naturelles. A la lumière de la Stratégie de développement de la nanotechnologie dans le Monde islamique, des approches adéquates ont été adoptées en vue d’encourager le développement d’une vision intégrale de la nanotechnologie, la définition des priorités de recherche, l’ouverture des possibilités de regroupement interdisciplinaire et la collaboration aux niveaux local, régional et international. Grâce à un partenariat avec des institutions internationales dans la recherche en nanotechnologie, des domaines de recherche en nanotechnologie ont été identifiés, y compris leur développement potentiel dans le domaine de l’entreprenariat et les entreprises en stimulant la synergie dans le renforcement des capacités, l’innovation et la recherche conjointe. De même, des cours de formation en ligne en nanotechnologie ont été lancés pour répondre aux besoins en ressources humaines dans ce domaine. D’autre part, l’ISESCO a toujours accordé une attention particulière aux technologies qui revêtent une importance cruciale dans le développement des Etats membres. Représentant un -4- immense potentiel socio-économique, la biotechnologie et le génie génétique ont toujours fait l’objet d’une grande attention de la part de l’ISESCO. Se basant sur les mécanismes de mise en œuvre de la Stratégie de développement de la biotechnologie dans le Monde islamique, développés en consultation avec les experts représentant les Etats membres, les experts en biotechnologie ont bénéficié de différents séminaires, colloques et autres rencontres scientifiques, organisés par l’ISESCO, seule ou en collaboration avec d’autres organisations internationales. L’ISESCO a permis aux biotechnologues de profiter d’un partage d’expériences et de connaissances sur les nouvelles avancées accomplies dans ce domaine. L’application des biotechnologies a été également encouragée à travers l’octroi de bourses de recherche, l’organisation de stages de formation, d’ateliers et autres forums pour l’échange d’informations et la concertation sur les résultats de la recherche biotechnologique. Afin d’intensifier ses efforts en vue de renforcer la culture de l’innovation scientifique et technologique et la valorisation du rôle de la qualité dans la réalisation de l’excellence globale dans l’enseignement supérieur, l’ISESCO poursuit la mise en œuvre du document «Indicateurs clés de performance: Lignes Directrices pour l’évaluation et amélioration de la qualité des universités du monde islamique » approuvé par la sixième session de la Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, afin de permettre aux systèmes d’assurance et de la qualité de l’enseignement supérieur à apporter de l’excellence dans l’enseignement universitaire et d’établir des liens académiques à capitaliser sur les moteurs d’innovation scientifique et technologique, ainsi que la qualité et l’accréditation. La présence de la femme a été consolidée dans le domaine des sciences et de la technologie en créant des opportunités d’emploi spécifiques aux femmes dans l’ensemble des programmes scientifiques et technologiques de l’ISESCO, outre la mise en place de chaires de femmes savantes qui ont contribué à encourager le rôle des femmes dans le domaine des sciences et de la technologie. Dans la même veine, de nouveaux programmes ont été réalisés en vue d’améliorer les conditions d’accès des femmes à un enseignement de qualité, de leur assurer une formation professionnelle et de favoriser la promotion des associations scientifiques féminines. Les efforts se sont poursuivis en vue de renforcer l’égalité des sexes et la reconnaissance des droits sociaux de la femme et son intégration dans le développement social, conformément aux principes islamiques. Dans la même veine, l’ISESCO a toujours accordé, depuis sa création, une extrême importance à la sauvegarde des principales caractéristiques de la civilisation islamique et leur protection contre les déviations éthiques occasionnées par les innovations scientifiques et technologiques. A cet égard, des séminaires, des colloques et des réunions d’experts en éthique, organisés par l’IBEST en coopération avec les commissions nationales d’éthique dans les Etats membres, ont également aidé à ouvrir la voie vers l’établissement de normes appropriées. Un consensus général au sein du public en général et des chercheurs en particulier a été encouragé à travers la publication d’ouvrages sur diverses questions d’éthique. A ceci s’ajoute la tenue d’événements internationaux en collaboration avec les organismes spécialisés et qui ont été l’occasion de traiter nombreuses questions éthiques et de développer un consensus en la matière. D’autre part, le Centre de l’ISESCO pour la Promotion de la Recherche scientifique (ICPSR), qui a été crée pour promouvoir la recherche scientifique avancée, coordonner et développer les études dans les domaines des sciences et de la technologie dans le but de réaliser le développement économique durable dans les pays islamiques, a mis en œuvre plusieurs activités scientifiques, -5- dispensé des formations en matière de recherche, mis à contribution des groupes d’experts dans les plus importantes disciplines scientifiques et publié différents documents en la matière. Un programme de bourses de recherche a été mis en place afin d’encourager les jeunes scientifiques et chercheurs dans les Etats membres. Au cours de la période objet du rapport, quatre numéros de la revue scientifique « Vision de l’ISESCO sur la science et la technologie » ont également été publiés. En tant qu’organe de l’ISESCO, l’ICPSR contribue à la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation en apportant le soutien à la recherche scientifique innovante, le réseautage entre les Etats membres pour la diffusion et l’échange d’informations scientifiques et la promotion des savoirs locaux, l’attribution des subventions de recherche, et des prix, entre autres, visant à améliorer les compétences des étudiants, des chercheurs et des enseignants. Au cours de la période du rapport, l’ICPSR a œuvré également à renforcer les capacités nationales en science et en technologie (ingénieurs, chercheurs, enseignants, techniciens ...) à travers la tenue de réunions d’experts portant sur les défis de l’innovation dans les économies fondées sur le savoir, nouer des liens entre les universités et l’industrie, et sensibiliser à l’importance de la protection de la propriété intellectuelle liés aux systèmes nationaux d’innovation. Enfin, il convient de noter que les activités et programmes mis en œuvre au cours de la période considérée ont été lancés soit par l’ISESCO ou en collaboration avec les organisations internationales, régionales, nationales, des institutions non gouvernementales et les académies scientifiques et associations. L’ISESCO a également participé activement aux conférences, séminaires, colloques, ateliers et autres réunions scientifiques remarquables, ou a octroyé un soutien financier ou technique. -6- Octobre - décembre 2012 Division de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Champ d’action 2.5 L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 2.5.1 L’enseignement supérieur et le développement socioéconomique dans les Etats membres • Colloque régional sur la création du réseau de la planification stratégique dans les domaines de l’enseignement supérieur, Irbid, Jordanie, du 30 octobre au 1er novembre 2012. Y ont pris part cinquante- deux (52) experts et présidents d’universités, venant des Etats suivants : Arabie Saoudite ; Soudan ; Irak, Ouganda ; Palestine ; Yémen et Jordanie. Ce Colloque a été tenu en coopération avec la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI), l’Université Al-Yarmouk, et l’Université des sciences et technologies au Royaume Hachémite de Jordanie. • Rencontre régionale sur le diagnostic et la résolution des crises dans l’enseignement universitaire au sein des Etats africains, Niamey, Niger, du 17 au 20 décembre 2012. Ont pris part à cet événement trente cinq (35) participants opérant dans l’enseigne-ment universitaire du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali, du Niger et de Côte d’Ivoire. Résultats de l’analyse et de l’évaluation Dans le cadre de ses efforts dédiés au renforcement de l’enseignement universitaire, l’ISESCO a tenu, en coopération avec la FUMI, l’Université Al-Yarmouk et l’Université des sciences et technologies au Royaume Hachémite de Jordanie, un « Colloque régional sur la création du réseau de la planification stratégique dans les domaines de l’enseignement supérieur ». Organisé à Irbid en Jordanie, cet événement a bénéficié à cinquante deux (52) experts et présidents d’universités venant de plusieurs Etats islamiques. L’ISESCO a également tenu, à Niamey au Niger, une « rencontre régionale sur le diagnostic et la résolution des crises dans l’enseignement universitaire au sein des Etats africains ». Y ont pris part trente-cinq (35) enseignants des universités des Etats membres africains. A travers ces deux activités, l’ISESCO visait les objectifs suivants : Assurer le développement et le suivi des plans stratégiques et de mise en œuvre dans les universités ; contribuer à la promotion des politiques de financement en coopération avec les partenaires concernés ; renforcer les -9- liens entre les universités des Etats membres et les autres universités et activer le rôle de la planification stratégique dans le développement de l’enseignement. Il s’agissait également de concevoir les politiques futures nécessaires à la concrétisation des efforts des Etats membres dans le développement de l’enseignement supérieur, de leur fournir l’appui technique à même de renforcer leurs capacités universitaires en matière de planification stratégique et de développer les systèmes de mesure et de production d’indicateurs en matière de qualité et de certification académique. Le but était, en effet, de promouvoir les efforts nationaux pour assurer la synergie entre les filières de formation et les exigences de développement dans les Etats membres. Les recommandations et les avis des participants ont salué le rôle important que joue l’ISESCO dans ses domaines de compétences, en particulier dans la réforme du système d’enseignement supérieur et son adaptation aux besoins futurs de la Oumma islamique, d’où la nécessité d’accorder davantage d’intérêt à ce secteur à travers la concertation des efforts avec les parties compétentes afin de poursuivre la modernisation du système de l’enseignement supérieur dans les Etats membres. 2.5.2 Enseignement supérieur, système éducatif, qualité et certification dans les Etats membres • Conférence régionale sur la gouvernance et l’assurance qualité en matière d’enseignement supérieur dans la région MENA, siège de l’ISESCO à Rabat, 10-11décembre 2012, en coopération avec la Banque mondiale et le British Council. Y ont pris part 100 participants. • Participation à l’organisation de la rencontre régionale sur “l’emploi des lauréats de l’enseignement supérieur : Approches et solutions”, Tanger (Maroc), 19-20 novembre 2012, en coopération avec le British Council. Résultats de l’analyse et de l’évaluation Dans le cadre de ses efforts visant le développement du système de l’enseignement universitaire et le renouvellement continu de la structure des systèmes éducatifs universitaires pour qu’ils puissent répondre aux aspirations des Etats membres et aux exigences de leur développement, notamment à travers la planification stratégique fondée sur les études de terrain, la satisfaction des besoins et la conscience vis-à-vis des défis et des mutations dans ce domaine, l’ISESCO, dans le cadre de son Plan d’action (2010-2012) et d’un large partenariat avec la Banque mondiale et le British Council, a tenu dans son siège permanent à Rabat, une Conférence régionale sur la gouvernance et l’assurance qualité en matière d’enseigne-ment supérieur dans la région MENA. Les participants (100 au total) ont examiné les moyens à même de développer la gouvernance et l’assurance qualité dans les institutions universitaires. Ces réunions avaient comme objectifs de répondre aux besoins de développement, satisfaire les exigences du marché de l’emploi et aller de pair avec l’évolution effrénée de la technologie et de la connaissance notamment à travers le renforcement de la complémentarité entre l’enseignement secondaire technique et l’enseignement universitaire technologique, la mise en lien entre l’enseignement supérieur et - 10 - l’enseignement pré-universitaire dans les États membres, la mise en place de la qualité dans l’enseignement supérieur et la promotion de l’innovation et de la créativité dans l’enseignement. A la lumière des points de vue et recommandations formulés par les participants et les experts ayant pris part à ces activités ainsi que par les parties coopérantes et les institutions bénéficiaires, l’ISESCO entend intensifier ses efforts afin de contribuer au développement du système de l’enseigne-ment supérieur dans les Etats membres à travers l’actualisation des cursus universitaires et leur adaptation aux exigences de l’époque. - 11 - Division de la Recherche Scientifique et du Développement de la Recherche Champ d’action 3.1 POLITIQUE SCIENTIFIQUE 3.1.1 Les politiques scientifiques, technologiques et d’innovation • Forum interparlementaire africain sur la science, la technologie et l’innovation (le Caire, Egypte : 16-19 octobre 2012), en collaboration avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) et avec la participation de parlementaires, législateurs, scientifiques et chercheurs d’Afrique. • Atelier national sur des propositions de projets pour la protection des résultats de la recherche (Dacca, Bangladesh: 6-8 novembre 2012), au profit de 30 participants appartenant à des organisations gouvernementales et non gouvernementales du Bangladesh. • Conférence internationale sur les politiques scientifiques et la refonte des systèmes nationaux d’innovation (Brunei Darussalam: 3-5 octobre 2012), en présence de 25 participants provenant des institutions scientifiques des États membres.. Résultats de l’analyse et de l’évaluation L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), conformément à sa charte et en application de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques, approuvée par le Sommet islamique, attache une grande importance au développement scientifique et au renforcement des capacités d’innovation technologique en vue de concrétiser le développement véritable et global des Etats membres. Les projets et programmes élaborés dans le cadre de son Plan d’action 2012 répondaient aux besoins des Etats membres, mettant l’accent notamment sur le concept d’économie verte et de développement durable. D’autres programmes complets ont été mis en route avec des organisations internationales afin que les résultats obtenus aient un impact évident. La Division de la recherche scientifique et du développement de la recherche, de la Direction des sciences, s’emploie dans le cadre de cet axe à renforcer les capacités en matière de conception de politiques scientifiques, d’amélioration de la gouvernance, de renforcement du rôle des parlements dans les domaines de la science et de la technologie et de développement des systèmes nationaux d’innovation. - 12 - L’ISESCO a également mis l’accent, dans le cadre de cet axe, sur le renforcement du rôle des parlementaires dans le développement et la promotion des sciences et de la technologie. A la lumière de la Déclaration conjointe ISESCO-UNESCO issue du 1er Forum Parlementaire à Helsinki, Finlande, en 2003, l’ISESCO a organisé un certain nombre de forums parlementaires au niveau régional, en présence de parlementaires, prix Nobel, de journalistes et de scientifiques de différents horizons qui ont discuté des moyens d’améliorer la gouvernance des systèmes scientifiques et technologiques à travers la promotion du dialogue entre les décideurs publics, les parlementaires, les scientifiques et les acteurs concernés. Dans le cadre du Forum interparlementaire africain sur la science, la technologie et l’innovation (AIPF-STI), lancé avec l’UNESCO en 2010, l’ISESCO a organisé un Forum parlementaire de l’Union Africaine sur la science, la technologie et l’innovation au Caire, en Egypte. Le Forum a permis une implication accrue des parlements en tant que représentants des peuples dans le processus de développement scientifique dans leur propre pays. Les discussions ont été axées sur les enjeux et les défis auxquels est confronté le continent africain. Les parlementaires ont examiné divers facteurs déterminants dans la mise en place de l’environnement favorable à l’optimisation des sciences, de la technologie et de l’innovation (STI) pour la transformation sociale et économique du continent. Ils ont examiné les mécanismes appropriés pour aborder et traiter les questions émergentes en matière des STI, tels que la révision à la hausse des investissements en R & D qui doivent représenter 1% au moins du PIB. Le Forum a recommandé le renforcement des capacités des jeunes chercheurs afin de les impliquer dans le processus décisionnel en matière des STI dans leur pays. Il a également examiné le projet de plan d’action (2012-2013) de l’AIPFSTI, ainsi que le programme de renforcement des nouvelles formes de gouvernance en matière des STI à travers la coopération et le dialogue entre les parlementaires, les décideurs, les milieux scientifiques, industriels et médiatiques, la société civile et le secteur privé. En raison du manque de chercheurs et de scientifiques, un grand nombre de subventions et d’aides disponibles sont inutilisées. Aussi l’ISESCO a-t-elle œuvré à tenir des ateliers pour inculquer les compétences permettant de concevoir des projets de qualité visant à renforcer la compétitivité et favoriser l’accès au financement. En 2012, le Bangladesh a bénéficié d’un atelier de ce genre, où les participants ont pu développer leurs compétences afin de mieux identifier, concevoir et développer des propositions de projets et communiquer plus efficacement avec les bailleurs de fonds potentiels. L’atelier s’est penché ainsi sur les éléments essentiels d’un modèle devant permettre de mieux concevoir les propositions de projets, de même qu’il a formulé divers conseils et techniques pour la conception de propositions de projets de qualité.. Conformément à la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation, l’ISESCO déploie des efforts soutenus pour moderniser les politiques scientifiques dans les Etats membres. Dans ce cadre, des planificateurs scientifiques de renommée internationale ont été invités à une conférence internationale réunissant des savants émérites, des chercheurs et les autorités responsables de la mise en œuvre des politiques des sciences, de la technologie et de l’innovation dans les Etats membres, notamment Brunei Darussalam, afin d’examiner les nouvelles tendances dans les domaines des sciences, de la technologie et de l’innovation. La conférence a examiné divers moyens et approches pour renforcer les capacités scientifiques, moderniser les systèmes nationaux d’innovation, développer l’industrie et renforcer l’infrastructure technologique locale. Afin de renforcer les systèmes nationaux d’innovation, la conférence a passé en revue les outils et mécanismes qualitatifs et quantitatifs pour évaluer les besoins du secteur industriel. À cet égard, l’accent a été mis sur le développement ou le renforcement de systèmes nationaux - 13 - d’innovation en vue de mobiliser les ressources scientifiques et technologiques nécessaires à la promotion de la connaissance et l’exploitation de celle-ci pour réaliser des acquis économiques. De même, les participants ont souligné que les politiques nationales des sciences doivent répondre non seulement aux besoins futurs de leur pays, mais aussi à leurs priorités pour impulser les changements socio-économiques souhaités. 3.1.2 Le renforcement des infrastructures scientifiques • Atelier sur la rédaction scientifique et l’édition (Amman, Jordanie: 23-29 novembre 2012), au profit de plus de 20 scientifiques et chercheurs d’Egypte, de Jordanie et de Tunisie. • Réunion des coordinateurs sur les citations et l’indexation (Shiraz, Iran: 22-24 octobre 2012), en collaboration avec le Centre islamique des Citations et les rédacteurs-en-chef de plusieurs pays, dont l’Égypte, la Malaisie, l’Iran, le Liban et le Pakistan. • Réunions de consultation avec les partenaires - Représentation de l’ISESCO à des activités scientifiques régionales et internationales. • 4ème Conférence internationale sur la gestion du capital intellectuel (Zanjan, Iran, 3-4 octobre 2012), avec la participation de professeurs universitaires, intellectuels, experts et étudiants concernés par la propriété intellectuelle et le capital intellectuel et avec le concours scientifique et financier de 31 organisations nationales et internationales. • Réunion consultative environnementale du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (Dubaï, Émirats arabes unis : 21 novembre 2012). Résultats de l’analyse et de l’évaluation Le succès de toute réalisation scientifique et technologique est tributaire de la bonne qualité de l’infrastructure scientifique. Dans le cadre de cet axe, l’ISESCO a mobilisé ses moyens pour mettre en place un environnement propice au développement scientifique et technologique des Etats membres. Divers forums et rapports internationaux indiquent que très peu d’articles scientifiques sont publiés par les Etats membres de l’ISESCO dans des revues spécialisées de renom couvertes par l’Indice des citations. Cet état de choses est probablement dû au fait que les jeunes scientifiques et chercheurs manquent de compétences leur permettant de présenter leurs travaux de recherche de manière appropriée et selon les normes et procédures internationalement reconnues. Afin de remédier à cette lacune, l’ISESCO a tenu un atelier sur la rédaction et la publication scientifique au profit d’un groupe de jeunes chercheurs. L’atelier a été l’occasion pour expliquer les mesures et les normes à suivre afin de favoriser la publication des recherches dans les revues internationales. Les participants ont reçu une formation pratique sur la rédaction scientifique et les approches d’élaboration de projets de recherche. L’atelier s’est également penché sur les erreurs courantes en matière de rédaction scientifique et la bonne manière de présenter les résultats scientifiques. L’atelier a par ailleurs abordé le plagiat et autres thèmes liés à la rédaction scientifique, de même qu’il a fait la lumière sur l’éthique de la rédaction scientifique et les aspects légaux y afférents. - 14 - L’atelier a pu améliorer les compétences en matière de rédaction et de publication des articles scientifiques, qui sont au coeur de la démarche scientifique. L’amélioration quantitative et qualitative des recherches publiées aura certainement un impact sur la qualité des chercheurs au niveau individuel, mais aussi au niveau des organisations et des régions. D’autre part, la Réunion des coordinateurs sur les citations et l’indexation était exclusivement réservée aux rédacteurs en chef des revues scientifiques les plus influentes dans les pays islamiques. Ces revues sont systématiquement et régulièrement analysées au niveau des citations et de l’indexation. Dans cette réunion, ont été analysées les questions et critères relatifs à la publication des articles, ainsi que les outils de citation et d’évaluation scientifique afin de rester en phase avec les revues les plus accréditées dans le monde. Diverses suggestions visant à améliorer les méthodes de publication et de révision des articles ont été discutées en détail, et la réunion a recommandé aux Etats membres de renforcer leur collaboration avec le Centre islamique des citations afin d’améliorer le niveau des publications scientifiques. L’ISESCO s’est toujours attachée à faire de la coopération avec les partenaires internationaux et régionaux en vue d’atteindre les objectifs communs en matière de science et de technologie l’un des piliers de sa politique. C’est ainsi qu’en 2012, l’ISESCO a poursuivi activement sa coopération avec les organisations internationales, régionales et nationales, les organisations non gouvernementales, les académies des sciences et les associations scientifiques. Cette coopération s’est concrétisée par des actions conjointes ou de participation à des conférences, séminaires, symposiums, ateliers et autres réunions scientifiques. - 15 - Division de l’Ingénierie et de la Technologie Champ d’action 3.2 LE DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE 3.2.2 Technologie d’importance cruciale pour atteindre l’autonomies • Stage international de formation sur l’utilisation des technologies de l’information dans la gestion de l’irrigation au profit des petits fermiers (Islamabad, Pakistan : 25-27 décembre 2012), en collaboration avec le Réseau islamique des technologies de l’information et COMSTECH et la participation de représentants des pays suivants : Bangladesh, Iran, Indonésie, Jordanie, Mauritanie, Malaisie, Palestine, Soudan, Emirats Arabes Unis et Yémen. • Troisième conférence internationale sur la nanotechnologie - le potentiel de la nanotechnologie dans les pays islamiques (Kuala Lumpur, Malaisie: 5-7 décembre 2012), avec la participation de 160 spécialistes en nanotechnologie représentant les Etats suivants: Iran, Egypte, Pakistan, Indonésie, Bahreïn, Bangladesh, Palestine, Jordanie et Malaisie. • Élaboration d’un cursus électronique au profit des Etats membres sous la supervision d’experts internationaux des États-Unis, de Malaisie, du Pakistan et d’autres régions du monde. Résultats de l’analyse et de l’évaluation La technologie façonne désormais notre paysage sociétal et le rythme d’intégration des nouvelles technologies avancées transforme tout autant les peuples et leurs économies mais aussi les nations et leur mode d’interaction au niveau international. Ses transformations sont, en effet, prometteuses de plus grandes richesses et de niveaux de vie améliorés. Aussi l’ISESCO apportet-elle son soutien, dans le cadre de cet axe, aux Etats membres en vue de favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans les récentes tendances de la gestion technologique destinée à renforcer les capacités locales. Il s’agit de renforcer leur capacité d’assimilation des technologies ainsi que leurs potentialités d’innovation en vue d’accroître leurs avantages économiques et relever les défis au moyen de leurs propres ressources. L’agriculture étant la pierre angulaire de bon nombre d’Etats membres, il était normal que l’ISESCO mette l’accent sur l’amélioration des capacités dans le secteur agricole. Au cours de la période objet du présent rapport, l’ISESCO a apporté son soutien à des petits projets agricoles, en coopération avec COMSTECH, afin de promouvoir la production végétale et animale. Ces projets contribuent directement à l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales - 16 - et reculées, où souvent les services et installations de base font défaut. L’aide apportée aux projets viables contribue à éliminer le chômage et la pauvreté, à favoriser la révolution verte, à améliorer la durabilité environnementale et à réduire l’impact du changement climatique. Sur un autre registre, et compte tenu du potentiel gigantesque de la nanotechnologie, la Division de l’ingénierie et de la technologie a plaidé en faveur de cette science multidisciplinaire, soulignant ses applications commerciales et économiques et encourageant son exploitation industrielle dans les Etats membres. C’est dans cette perspective que la Division a mis en oeuvre plusieurs projets qui s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie adoptée par la 5ème Conférence islamique des ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui s’est tenue en octobre 2010 à Kuala Lumpur, en Malaisie. Le but de cette action était de renouveler l’engagement des instances concernées dans les Etats membres et de promouvoir l’investissement et la coopération entre ces Etats. L’ISESCO a par ailleurs convoqué la 3ème Conférence internationale sur la nanotechnologie (IWCN 2012) qui s’est penchée sur les fondements, les outils et l’industrie de la nanotechnologie et ses applications potentielles en tant que futur moteur économique. Au cours de cette conférence, lus de 150 spécialistes en nanotechnologie ont présenté leurs travaux dans le cadre de 4 ateliers thématiques et sessions plénières. De même, l’ISESCO a convoqué la réunion de son Réseau de nanotechnologie en marge du IWCN 2012. Cette réunion a examiné la promotion de la nanotechnologie dans le cadre de la Stratégie de promotion de la nanotechnologie, élaborée par l’ISESCO et approuvée par la 5ème Conférence islamique des ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Par ailleurs, les experts ont approuvé le plan stratégique pour 2013 à travers la tenue de la conférence internationale de l’ISESCO sur la nanotechnologie et l’atelier sur les nanomatériaux. En raison de la tendance croissante à l’enseignement virtuel des sciences, l’ISESCO a entamé l’élaboration de programmes d’enseignement virtuel des sciences, avec l’accent mis sur la nanotechnologie. Dans ce cadre, il sera procédé à la conception de cursus de haute qualité au profit des étudiants afin de leur permettre d’acquérir facilement les nouvelles connaissances. De tels programmes devront permettre de combler le vide enregistré au niveau des cursus traditionnels. Etant donné que l’enseignement traditionnel est coûteux et que de nombreuses écoles ont du mal à fournir les services en raison du manque de financement, ce programme d’enseignement virtuel des sciences permettra de fournir des solutions rentables et efficaces et se positionnera ainsi comme une alternative à l’enseignement traditionnel. - 17 - 3.2.3 Développement des capacités biotechnologiques • Séminaire international sur la production alimentaire et les technologies de transformation (Islamabad, Pakistan: 6- 8 novembre 2012), en collaboration avec le COMSTECH et en présence de chercheurs dans le domaine de la production et la transformation alimentaires et de décideurs, professionnels et techniciens de l’agroindustrie et de la sécurité alimentaire. Résultats de l’analyse et de l’évaluation Les Etats membres de l’ISESCO ont une économie agraire qui joue un rôle vital dans la réalisation de la sécurité alimentaire. Or celle-ci ne peut être effective que si la population dispose de la nourriture suffisante pour pouvoir mener une vie saine et active. Dans ce contexte, le séminaire international organisé en collaboration avec le COMSTECH a été axé sur deux aspects à savoir, la production alimentaire et sa transformation en aval. Il s’est avéré que de grandes quantités de nourriture se dégradent soit pendant le stockage, soit au cours de leur transport, ce qui affecte négativement la disponibilité de la nourriture et engendre parfois les pénuries, et partant l’augmentation des prix des denrées alimentaires. Le séminaire a ainsi insisté sur l’importance de l’industrie agroalimentaire en tant que condition importante de la sécurité alimentaire et de la croissance économique. Le séminaire a examiné divers axes, notamment la production des cultures destinées à la transformation (blé, riz, maïs, orge, pommes de terre, tomates, légumes), les technologies de traitement de ces cultures et autres, le bétail, la volaille, les produits laitiers, la transformation et la sécurité alimentaire du point de vue des consommateurs. - 18 - Division de l’Enseignement Scientifique et Technologique Champ d’action 3.3 ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE 3.3.1 Développement scientifique fondé sur le savoir • Atelier régional sur la vulgarisation des sciences en Asie et dans le Pacifique (Bakou, Azerbaïdjan: 1-3 octobre 2012), au profit de participants des pays membres asiatiques suivants : Pakistan, Bangladesh, Iran et Azerbaïdjan. • Camp d’excellence pour filles dans le domaine des sciences, des mathématiques et de la physique (Banjul, Gambie : 27- 30 décembre 2012), avec la participation de 30 jeunes filles gambiennes ayant excellé dans les domaines des sciences, de la physique et des mathématiques.. • Forum scientifique de la jeunesse arabe sur le renforcement du rôle des jeunes dans le développement des sciences (Sharjah, Emirats Arabes Unis: 8-10 octobre 2012), avec la participation de jeunes représentant les Etats membres suivants : Émirats Arabes Unis, Jordanie, Irak, Oman, Palestine, Qatar, Koweït, Egypte, Liban et Yémen. Résultats de l’analyse et de l’évaluation L’économie mondiale s’appuie de plus en plus sur la connaissance et l’information. La connaissance est désormais reconnue comme étant le moteur de la productivité et de la croissance économique, l’accent étant mis sur le rôle de l’information, de la technologie et de l’apprentissage dans la performance économique. L’ISESCO a œuvré, dans ses différents plans d’action scientifique, à la mise en place d’une économie de la connaissance, où la production, la distribution et l’utilisation de la connaissance sont les principaux facteurs de croissance et de création de richesses et d’emploi dans l’industrie. La Division de l’enseignement scientifique et technologique de l’ISESCO a déployé des efforts considérables, dans ses précédents plans d’action triennaux, à attirer l’attention des Etats membres aux multiples aspects de cette transformation et à promouvoir les connaissances scientifiques de base du public en suscitant, à cet effet, la curiosité des populations envers la science et leur l’intérêt pour le développement scientifique. Outre le fait qu’elle stimule la curiosité du grand public sur les idées scientifiques, la vulgarisation de la science joue un rôle central dans le développement socio-économique, culturel et - 19 - environnemental. L’ISESCO œuvre à favoriser l’accès des citoyens de ses États membres aux informations à même de leur permettre d’assimiler les développements scientifiques. Dans ce contexte, l’atelier régional sur la vulgarisation de la science en Asie et Pacifique a permis de présenter différents modèles pour la mise en place des fondements de la connaissance scientifique au profit du grand public. Divers programmes de vulgarisation des sciences et de la technologie ont été examinés et ce, dans le but de combler le fossé qui ne cesse de se creuser entre les progrès de la science et de la technologie et les besoins de la société, renforcer le développement humain et développer les différents secteurs de la vie humaine. Par ailleurs, et dans le cadre de ses efforts pour vulgariser les sciences, l’ISESCO organise annuellement des camps scientifiques. Cette année, le camp d’excellence pour jeunes filles en sciences, en physique et en mathématiques a été organisé à Banjul. Pour les différents collèges et écoles participants, le camp a été, à la fois, un outil pédagogique pour comparer leurs cursus et discuter des leçons apprises en matière d’éducation et un instrument d’intégration du fait qu’il a permis de réunir jeunes filles, enseignants, formateurs et étudiantes talentueuses dans le même endroit. Il a également permis l’autonomisation des filles qui ne bénéficient pas des mêmes opportunités que les garçons, notamment en matière des sciences et technologies, de même qu’il a permis d’accroître les connaissances scientifiques et l’échange entre les étudiantes venues des différentes provinces de la Gambie. L’atelier a été encadré par des enseignants spécialisés (mathématiques, physique, biologie et TIC). Le programme a porté sur des aspects pratiques, en plus de supports vidéo, en particulier en matière de santé reproductive, en mettant l’accent sur l’éducation sexuelle des adolescents et leur sensibilisation aux effets néfastes des MST et du SIDA. Le cours principal a été dispensé lors d’un séminaire qui a duré une journée entière. Le camp a également été l’occasion pour passer en revue quelques expériences réussies et modèles en matière d’autonomisation des jeunes filles et de développement de leur carrière professionnelle en tant que futures savantes susceptibles de participer au bien-être de leur communauté et nation. Etant donné le rôle vital que jouent les jeunes dans le développement scientifique, il convient de reconnaître la contribution des jeunes scientifiques et ingénieurs et de leur assurer l’environnement propice au développement de leurs capacités intellectuelles. D’est dans ce contexte que s’inscrit le Forum scientifique de la jeunesse arabe, qui avait pour objectif de renforcer le rôle des jeunes dans le développement des sciences. Le Forum, qui s’est étalé sur trois jours, a vu la participation de jeunes qui ont débattu de divers modèles pour encourager les jeunes à participer au processus de développement national. Le Forum a souligné la nécessité d’écouter les jeunes et de les inciter à exposer leurs initiatives, projets, ambitions et talents et à exprimer leurs problèmes et attentes pour les aider à y apporter les solutions appropriées. Les représentants des jeunes des États membres ont présenté les programmes dédiés aux jeunes dans leur pays, en soulignant que les jeunes armés d’intelligence, de créativité et d’esprit d’innovation sont capables de matérialiser leurs pensées et d’apporter le progrès à leur pays. Le Forum a recommandé aux gouvernements de créer des canaux de collaboration entre les autorités compétentes et les leaders politiques d’un côté, et les jeunes de l’autre côté, afin d’identifier les préoccupations et les défis auxquels font face les jeunes scientifiques et ingénieurs et de trouver les solutions appropriées aux problèmes auxquels ils sont confrontés dans le développement de leur carrière. L’accent a également été mis sur l’importance d’impliquer les jeunes et de prendre en compte leurs points de vue dans les programmes gouvernementaux et les plans de développement et de soutenir et aider les jeunes talents à promouvoir le processus de développement scientifique. Par ailleurs, le Forum a examiné les moyens de favoriser la participation positive et active des jeunes au processus de développement - 20 - scientifique et la préparation et la formation des jeunes leaders pour aller de l’avant dans le processus de développement. Il convient de signaler que l’ISESCO déploie des efforts soutenus pour assurer le lancement de l’Académie des sciences de la jeunesse islamique, qui servira de plateforme pour les jeunes et favorisera la coordination avec les organismes gouvernementaux en vue de surmonter les défis et les obstacles auxquels est confrontée cette catégorie. 3.3.2 Politiques d’enseignement scientifique et développement des ressources humaines • Atelier de formation de formateurs sur l’utilisation des expériences de microscience (l’atelier devait se tenir en décembre 2012 mais a finalement été reporté à janvier 2013 à la demande de la partie coopérante, l’UNESCO), tenu en collaboration avec l’UNESCO, la Commission nationale du Niger et la fondation « Guri Vie Meilleure », présidée par la Première Dame du Niger. L’atelier a bénéficié à 31enseignants des sciences et 100 étudiants d’écoles supérieures des sciences.. • Réunion de consultation pour la création de la Faculté d’ingénierie à Djibouti (Djibouti: 9-18 octobre 2012). Résultats de l’analyse et de l’évaluation L’enseignement des sciences est le pilier sur lequel reposent l’ensemble de l’infrastructure du système S&T ainsi que les bases industrielles et technologiques. Mais pour attirer les talents, il faut susciter un intérêt accru pour l’enseignement scientifique. Il faut rehausser, à cet effet, le niveau d’enseignement dans les écoles, les lycées et les universités pour atteindre les meilleures normes internationales et demeurer compétitifs sur le plan mondial. L’ISESCO s’applique, dans le cadre de cet axe, à introduire des politiques adéquates en matière d’enseignement scientifique et à améliorer la qualité de l’enseignement dans les secteurs clés. En vue de renforcer les capacités pratiques des écoles de sciences, l’ISESCO a oeuvré durant les 12 dernières années à tenir, en collaboration avec l’UNESCO, des ateliers sur les expériences de microsciences. Au cours de l’année 2013, l’atelier scientifique de formation des formateurs sur l’utilisation des expériences de microscience, tenu par l’SESCO, a permis aux participants de s’initier aux méthodologies de la microscience et de se familiariser avec les mallettes et kits utilisés dans ce domaine. Au cours de l’atelier, plusieurs expériences ont été menées, y compris l’électrolyse de l’eau, le calibrage et les tests d’électricité. Les enseignants formés ont assisté à une séance de travail avec les inspecteurs, les planificateurs, les concepteurs de programmes éducatifs et les autorités, durant laquelle ils ont examiné l’intégration des kits des sciences dans l’enseignement secondaire et supérieur et la formation d’autres enseignants. Ils ont également examiné la possibilité de reproduire lesdits kits au Niger et l’adaptation des matières pédagogiques préparées par l’UNESCO et l’ISESCO. Il convient de noter que 100 étudiants de sciences d’écoles supérieures ont bénéficié de l’atelier qui leur a permis de se familiariser avec les kits et de mener plusieurs expériences en chimie, en biologie et en physique. D’autre part, l’ISESCO a fourni une subvention au gouvernement de Djibouti pour la création d’une faculté de génie à Djibouti. Un consultant international a préparé l’étude de faisabilité - 21 - concernant la création d’une faculté de génie, conformément aux normes internationales en vigueur, qui puisse répondre aux besoins de développement de l’enseignement à Djibouti. L’expert consultant a travaillé en étroite collaboration avec les autorités djiboutiennes compétentes pour préparer le projet de plan (avec l’appui technique de la Direction des Projets à Djibouti) et les documents juridiques afin de les soumettre aux autorités nationales pour approbation. L’étude de faisabilité a également porté sur les infrastructures de la faculté, le corps enseignant, le personnel, la superficie nécessaire pour une telle faculté, le coût estimatif du projet, l’évaluation de l’impact économique du projet et le planning des travaux en termes de durée et de coût. 3.3.4 L’enseignement supérieur des sciences • 6ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique (Khartoum, République du Soudan: 20-21 novembre 2012), tenue sous le patronage du Maréchal Omar Hassan Ahmad Al-Bashir, Président de la République du Soudan, et avec la participation des délégations ministérielles des États membres de l’OCI et des représentants d’organisations islamiques et internationales. • Réunion de haut niveau d’experts de la qualité et de l’accréditation dans le cadre du suivi de la mise en œuvre du document « les Indicateurs clés de performance des universités du monde islamique » ( Jeddah, Arabie Saoudite : 4-5 octobre 2012), organisée en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur dans le Royaume d’Arabie Saoudite, la Fédération des Universités du monde islamique et l’OCI, et avec la participation de 15 experts des États membres dans le domaine de l’assurance qualité. Résultats de l’analyse et de l’évaluation Les instituts d’enseignement supérieur assument un rôle fondamental dans la transmission de l’éducation et la réalisation du changement socioéconomique d’une société. D’où la nécessité pour l’enseignement supérieur d’atteindre l’excellence et permettre au monde islamique de retrouver la place qui lui revient sur la scène mondiale et, d’autre part, de satisfaire aux conditions du développement économique durable. La Division de l’enseignement scientifique et technologique contribue sans cesse à l’amélioration de la qualité et de la performance de l’enseignement supérieur, aidant ainsi les Etats membres dans leur processus d’édification nationale et de réalisation des conditions de développement économique. Dans ce cadre, la 6ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a adopté la « Déclaration de Khartoum sur le rôle de l’enseignement supérieur dans le développement des sciences et de la technologie pour un avenir prospère ». La Déclaration a appelé les hautes autorités compétentes dans les États membres à accorder davantage d’intérêt à la promotion et l’orientation de la recherche scientifique, de manière à favoriser le règlement des problèmes de développement rencontrés par les pays du monde islamique. Elle a exhorté les instances législatives dans ces Etats à prendre les mesures nécessaires afin de fournir davantage de soutien financier et d’incitations pour développer. Elle a également recommandé de renforcer le partenariat et la coopération efficaces entre les instances concernées par l’enseignement et la recherche scientifique dans les États membres afin de favoriser l’échange - 22 - d’expériences à travers les nouveaux réseaux de communication dans les domaines académiques et de la recherche et d’accélérer l’adhésion au Réseau panislamique de Recherche et d’Education (PIREN) pour valoriser la recherche conjointe et l’enseignement de qualité. La Déclaration a par ailleurs exhorté les États membres à renforcer et élargir les capacités des systèmes d’enseignement supérieur pour répondre aux nouvelles exigences en la matière, à rehausser la qualité de l’enseignement pour atteindre l’excellence en matière d’enseignement supérieur, à accorder l’intérêt nécessaire à l’application des « Indicateurs clés de performance » et veiller à en élaborer les mécanismes de mise en œuvre et en assurer le suivi et à mettre à profit le « Guide pour l’évaluation et l’amélioration de la qualité des universités du monde islamique », adopté par la Conférence, pour évaluer la performance de ces institutions et résoudre les problèmes et aplanir les obstacles qui entravent l’amélioration de la qualité de l’éducation, de façon à leur permettre d’occuper de meilleures positions sur le plan international. D’autre part, la Déclaration a recommandé aux États membres d’accorder une attention particulière aux questions relatives à l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur, de manière à fournir les cadres répondant aux besoins des entreprises, des sociétés, des administrations publiques et privées et de l’industrie et atteindre les objectifs de développement économique des États membres, et veiller à leur prodiguer les connaissances et les compétences techniques et professionnelles nécessaires afin de leur permettre de fournir des services de haute qualité et d’être compétitifs à l’échelle mondiale. De plus, la Déclaration a exhorté les États membres à se mettre au diapason des changements qui s’opèrent dans le monde des jeunes et qui se traduisent par l’apparition d’attitudes et de comportements nouveaux, d’où la nécessité d’accorder une plus grande attention à évaluer les défis auxquels sont confrontés les jeunes dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la technologie et d’œuvrer à leur trouver des solutions idoines, notamment à travers la création d’académies de sciences et d’associations éducatives pour jeunes afin de leur permettre de relever les défis et de surmonter les obstacles qu’ils rencontrent, suivant leur vision, leur approche et leurs propres choix. En outre, la Déclaration a recommandé d’élargir le programme de création des Chaires ISESCO des femmes scientifiques dans les Etats membres, de fournir les facilités et les ressources à même de favoriser la coopération et l’action commune en matière d’autonomisation de la femme dans les domaines scientifique et technologique, d’éliminer la marginalisation dont la femme est victime et de réorienter son statut socioéconomique afin de réaliser l’égalité des sexes en droits et en devoirs socioéconomiques dans les États membres. Au cours de la conférence, s’est tenue une table ronde sous le thème : « le rôle de l’enseignement supérieur dans le développement des sciences et de la technologie pour un avenir prospère », laquelle a mis l’accent sur le rôle vital de l’enseignement supérieur dans la promotion du développement scientifique. De plus, l’ISESCO a tenu la réunion de haut niveau d’experts de la qualité et de l’accréditation pour suivre la mise en application du document « Indicateurs clés de performance : Guide pour l’évaluation et l’amélioration de la qualité des universités du monde islamique ». La réunion a examiné les moyens de mettre en œuvre le contenu de ce document, de même qu’il a adopté la version finale du Guide pour l’évaluation et l’amélioration de la qualité des universités du monde islamique. Par ailleurs, la réunion a adopté les mécanismes de suivi de la mise en œuvre des Indicateurs clés de performance pour l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur. - 23 - Division de l’Environnement durable et des Ressources Naturelles Champ d’action 3.4 GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET DÉVELOPPEMENT DURABLE 3.4.2 Les technologies en matière d’énergies nouvelles et renouvelables • Congrès régional de l’énergie renouvelable (Beyrouth, Liban : 7-8 décembre 2012), organisé en collaboration avec l’Académie arabe des sciences et le Réseau mondial des énergies renouvelables, avec la participation de 50 spécialistes de l’énergie renouvelable des États membres et d’autres pays. • Réunion nationale des différents acteurs en vue de ratifier la « Politique nationale de l’énergie renouvelable » (Lomé, Togo: 19-22 novembre 2012), sous le parrainage de l’Agence de coopération Allemande (GIZ), du PNUE, de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), de l’Agence française de coopération, de la Banque d’investissement et de développement de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (BIDC) et du Fonds Africain des Biocarburants et des Energies Renouvelables (FABER). La réunion a été suivie par 45 participants issus des ministères de l’énergie, de l’environnement, de l’agriculture, de l’enseignement supérieur, des finances, de l’industrie, de l’eau et des ressources hydrauliques, de la santé, du commerce, de la planification, des ONG et du secteur privé. Résultats de l’analyse et de l’évaluation L’énergie est un élément essentiel à notre vie quotidienne tout autant qu’au progrès économique et social. A cet égard, l’utilisation des sources d’énergie renouvelable s’avère être l’unique moyen permettant d’assurer un avenir durable et sûr, tant pour nous que pour nos générations futures. Soucieuse d’apporter son soutien aux priorités des Nations unies sur le plan de l’énergie renouvelable pour satisfaire la croissance exponentielle de la demande en énergie, l’ISESCO a entrepris un nombre d’activités nationales et internationales, inscrites à son plan d’action, en vue de promouvoir l’utilisation de l’énergie renouvelable et le recours accru aux nouvelles sources d’énergie. Les Etats membres de l’ISESCO de la région arabe ont besoin d’accompagner les développements que connait le domaine de l’énergie renouvelable permettant de renforcer la valeur de la propriété intellectuelle et de fournir des sources d’énergie efficaces sur le plan du coût. A cette fin, il convient - 24 - d’élaborer des politiques nationales et internationales et de sensibiliser quant à l’importance de l’exploitation des nouvelles technologies. C’est ainsi que la Conférence régionale sur l’énergie renouvelable tenue au Liban s’est axée essentiellement sur l’approche relative aux capacités humaines. A cet égard, la Conférence s’est penchée sur le rapport des Nations Unies sur le développement humain ainsi que les rapports internationaux et régionaux pertinents (tels que la série en dix volumes du Rapport arabe sur le développement humain), outre les rapports nationaux, en tenant compte de l’indice d’inégalité du genre et l’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM). De même, la Conférence s’est penchée sur les solutions scientifiques, techniques et technologiques pertinentes pour la région et ses peuples. La conférence a souligné l’importance que la région arabe tire profit de la disponibilité des sources d’énergie renouvelables, des compétences de son capital humain et de la mise en place de stratégies d’exploitation de la sécurité énergétique au profit des intérêts de ses peuples. De même, les exposés présentés ont souligné que les apports des savants arabes, des ingénieurs et des technologues demeurent en deçà de la compétitivité internationale sur le plan de la propriété intellectuelle et du rendement financier. Partant, les participants ont souligné la nécessité d’œuvrer dans le cadre de réseaux de scientifiques et d’industriels en tant que nécessité urgente pour la promotion de l’innovation et l’optimisation de l’utilisation des installations de recherche et des compétences scientifiques existantes. Le projet sur la politique nationale sur l’énergie renouvelable au Togo a été longuement discuté au cours de la première réunion consultative tenue au Togo en octobre 2011, pendant laquelle le consultant international mandaté par l’ISESCO a supervisé, en collaboration avec les parties concernées par les énergies renouvelables au Togo, l’élaboration des grandes lignes de la stratégie et les dernières études y afférentes. De même, l’ensemble des données relatives à l’élaboration d’une stratégie globale ont été collectées et ce document a été longuement débattu lors de la réunion nationale tenue cette année avec les représentants des différents secteurs concernés au Togo. Quatre groupes de travail ont été créés pour l’élaboration d’une stratégie qui prend en compte la situation actuelle et les capacités humaines et financières disponibles. Cette réunion a permis d’élaborer la version finale de la stratégie qui a été soumise ultérieurement au ministère et aux autorités compétentes du Togo pour adoption. - 25 - 3.4.3 La gestion intégrée des ressources en eau • Atelier régional sur le dessalement de l’eau pour le développement durable dans la région arabe (Tunis, Tunisie : 21-23 novembre 2012), avec la participation de professionnels dans le domaine du dessalement de l’eau d’Egypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc. Résultats de l’analyse et de l’évaluation L’eau est indispensable à la vie humaine, car elle est indissociable de la santé et du bien-être. Elle est aussi au centre de tout processus de développement durable, y compris l’intégrité de l’environnement, la sécurité alimentaire, l’éradication de la pauvreté et la transformation à l’économie verte. Aussi la gestion efficace et durable des ressources s’inscrit-elle parmi les principales priorités du Plan d’action 2010- 2012 de l’ISESCO. C’est aussi dans cette optique que la Division de l’environnement durable et des ressources naturelles de l’ISESCO met en œuvre la Stratégie de gestion intégrée des ressources en eau, qui a été adoptée par le Sommet islamique de Malaisie en 2003. Au cours de la période objet du présent rapport, la Direction des sciences a pu enregistrer certains résultats à travers l’organisation de programmes, conformément aux mécanismes de mise en œuvre de la Stratégie de gestion des ressources en eau. Dans le cadre de la mise en valeur de la technique de dessalement de l’eau fortement demandée, l’atelier régional tenu sur le dessalement de l’eau pour le développement durable dans la région arabe s’est penché sur les mécanismes et les procédures à même de renforcer les capacités du personnel exerçant dans le domaine de l’eau, en particulier le dessalement. L’atelier a été une occasion pour encourager le dialogue, la concertation et l’échange d’expériences au niveau régional pour une meilleure compréhension des pratiques. A cet égard, l’atelier a permis d’évaluer les meilleures techniques disponibles en matière de dessalement de l’eau pour répondre aux besoins des zones rurales et promouvoir les zones les plus arides dans le monde. Les participants ont évalué les résultats des récentes recherches, études, rapports et autres travaux réalisés dans le domaine du dessalement de l’eau, outre le débat sur les nouvelles méthodologies pour favoriser le dessalement de l’eau dans les zones rurales, tant dans les zones internes que côtières, tout en mettant l’accent sur la promotion de l’utilisation des sources d’énergie renouvelable. L’atelier a recommandé l’adoption de mesures d’ordre pratique pour motiver les acteurs de la région afin d’adopter des méthodes plus durables pour le dessalement de l’eau, tout en mettant l’accent sur la nécessité de réaliser l’intégration et l’harmonie avec les initiatives et autres projets régionaux réalisés dans ce domaine afin d’élargir le champ de travail. - 26 - Division de l’Environnement et gestion des Catastrophes Champ d’action 3.5 GESTION DE L’ENVIRONNEMENT ET DESCATASTROPHES 3.5.1 Protection de l’environnement • Atelier régional sur « les moyens de favoriser l’interaction entre les différents acteurs » (Le Caire, Egypte : 1-6 octobre 2012), organisé en collaboration avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature et le Centre pour l’Environnement et le Développement pour la Région Arabe et l’Europe (CEDARE). L’atelier a bénéficié à 30 participants d’Egypte, du Liban, de Palestine, de Jordanie, des Pays-Bas, d’Irlande et du Maroc. • Atelier national sur « les stratégies innovantes pour l’adaptation au changement climatique » (Jénine, Palestine : 9-10 décembre 2012), organisé en collaboration avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, l’Association des Hydrologues Palestiniens et l’Union des comités de travail agricole, et en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, le Ministère des Eaux et l’Autorité palestinienne de l’Eau à Jénine, Lac de Marj Sanur, en présence de 37 participants et de représentants de nombre d’organisations concernées. • Atelier sur la stratégie d’adaptation au changement climatique et de protection de l’environnement en Egypte (Le Caire, Egypte: 22-24 décembre 2012), avec la participation d’experts et d’acteurs environnementaux d’Égypte, de Jordanie et de Palestine. Résultats de l’analyse et de l’évaluation L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) s’est attachée, depuis sa création, à sa vision de préservation de la nature et de protection de la vie sur la planète, attentives aux préoccupations en matière de développement durable et à la promotion de la solidarité internationale pour aider les pays à réaliser leur développement et assurer la prospérité de leurs peuples. La Division de l’environnement durable et des ressources naturelles de l’ISESCO a mis en œuvre un certain nombre de programmes destinés à protéger l’environnement et à faire face aux défis que la gestion de l’environnement pose aux pays islamiques. Ces activités s’inscrivent dans le cadre du Plan d’action du Monde islamique pour l’environnement et à la lumière de la Déclaration islamique sur le développement durable et l’Agenda islamique pour le développement durable adopté par la Conférence islamique des Ministres de l’environnement. - 27 - L’ISESCO accorde toujours un intérêt particulier aux impacts du changement climatique dans les différentes régions du monde islamique. Reconnue comme étant une zone aride, la région arabe est marquée par la recrudescence des phénomènes climatiques extrêmes, des tempêtes de sable et de poussière, outre l’intensification de la sécheresse avec toutes ses conséquences sur la sécurité alimentaire. Consciente de ces enjeux, l’ISESCO a accordé une attention particulière à l’adaptation aux changements climatiques en organisant, en République arabe d’Egypte, un atelier de travail sur la stratégie d’adaptation aux changements climatiques et à la protection de l’environnement pour contribuer à aux efforts consentis dans ce sens. A cet égard, l’Egypte a mis au point un plan d’action pour l’adaptation aux changements climatiques, un programme national de communication relatif aux changements climatiques, une Stratégie nationale pour la promotion de l’efficacité énergétique, une Stratégie nationale pour la gestion des déchets solides lesquels s’inscrivent dans le cadre de la feuille de route adoptée par l’Egypte pour la gestion de ses activités liées à l’adaptation aux changements climatiques. Une analyse des différentes questions liées au climat dans la région a été effectuée et leurs impacts sur différents secteurs. De même, les participants ont présenté leurs expériences pour identifier les risques dans ce domaine afin d’en tirer profit et prendre les mesures qui s’imposent pour la protection de l’environnement au présent et à l’avenir. Les débats et les séances de travail qui ont eu lieu, ont aidé à mieux comprendre les divers impacts y compris sur la hausse du niveau de la mer, sur les cultures agricoles et la rareté de l’eau. Au cours de la période couverte par le rapport, l’ISESCO a poursuivi sa coopération avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (ICUN), dans le cadre du projet Résilience Sociale,Ecologique et Agricole face au changement climatique (SEARCH). Il s’agit d’un projet de 3 ans de travail qui sera mis en œuvre dans la région avec 13 partenaires pour l’utilisation des moyens d’adaptation aux changements climatiques susceptibles de renforcer la capacité des communautés locales à la résilience face à ce phénomène. Le projet financé par l’Union européenne est mis en œuvre dans cinq pays (Liban, Jordanie, Egypte, Maroc et Palestine). A ce jour, une étude a été menée dans le cadre de ce projet, sur les conditions sociales, agricoles et écologiques dans le bassin méditerranéen. De même, le projet a permis d’associer les communautés aux décideurs afin de parvenir à une vision commune visant la gestion durable des ressources naturelles en 2025. Par ailleurs, l’atelier de formation sur «les moyens de favoriser l’interaction entre les différents acteurs», tenu au Caire (Egypte) a permis de développer les compétences requises pour assurer le succès des projets liés à l’eau dans la région. L’atelier a adopté une approche dynamique et active dans la formation des participants de même qu’il a contribué au renforcement des connaissances des participants à travers l’échange d’expériences, d’idées et d’opinions relatives à la mise en oeuvre du projet de résilience sociale, écologique et agricole face au changement climatique (SEARCH). Cette technique a permis aux participants de renforcer leurs connaissances et savoir-faire et connaitre les différentes opinions à cet égard. Cette technique a permis également aux différentes équipes nationales concernées par le projet d’échanger les informations et les savoir-faire concernant les activités réalisées. Par ailleurs, cet atelier a permis aux participants d’exprimer leurs opinions à travers des fiches d’information, des tableaux et d’autres supports. Afin de permettre aux participants d’échanger leurs savoir-faire et opinions, de petits groupes ont été constitués pour débattre les idées et nouveaux concepts y afférents. Les missions de chaque groupe ont été fixées pour aider les participants à renforcer leur savoir faire et atteindre les objectifs escomptés. Cette méthodologie a permis aux participants de développer leurs capacités en matière de négociation et de communication, tout en accordant un intérêt particulier aux connaissances et aux savoir-faire - 28 - et assurer un maximum d’interaction et de participation en se concentrant davantage sur le côté pratique au lieu de la connaissance théorique. Par ailleurs, l’ISESCO a tenu en collaboration avec l’ICUN un atelier sur : «les stratégies innovantes pour l’adaptation au changement climatique », dans le cadre du Projet de Résilience Sociale, écologique et agricole face au changement climatique (SEARCH). Ce projet a été réalisé en Palestine, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, le Ministère des Eaux et l’Autorité palestinienne de l’Eau à Jénine, Lac de Marj Sanur, lequel a été affecté par les changements climatiques, en particulier les inondations, la sécheresse et la gelée. A cet égard, l’atelier a permis d’asseoir un partenariat national entre les différents acteurs concernés pour l’élaboration de politiques nationales et d’un plan d’action en matière d’adaptation aux changements climatiques en Palestine. L’atelier a constitué une plateforme pour l’échange des expériences et des connaissances y afférentes de même qu’il a permis de rehausser le niveau d’assimilation des impacts du changement climatique en Palestine et l’échange des connaissances à cet égard, aux fins de tisser de meilleures relations entre les différents acteurs et promouvoir la coopération pour l’échange de connaissances et de politiques nationales pertinentes. 3.5.2 Lutte contre les désastres naturels • Stage de formation sur les premiers secours dans les zones exposées aux catastrophes (Dacca, Bangladesh 20-22 décembre 2012), au profit de 40 fonctionnaires dans les autorités compétentes chargées de la gestion des catastrophes en Afghanistan, Pakistan, Indonésie, Maldives et Bangladesh. Résultats de l’analyse et de l’évaluation Les catastrophes naturelles, à l’image des inondations, des ouragans, des éruptions volcaniques et des tremblements de terre, causent des millions de morts, détruisent les infrastructures, déplacent les populations en grandes masses et provoquent tous les ans des pertes économiques incommensurables. Les pays en développement, en particulier les régions africaines qui se caractérisent par leurs faibles économies, l’insuffisance de leurs infrastructures et leur manque d’information, de compétences et de capacités, demeurent les plus vulnérables. Dans le cadre des ses différents plans d’action à court et moyen terme, l’ISESCO s’emploie à mobiliser les ressources permettant de les doter des installations et technologies récentes en vue de sauver les vies et la propriété, protéger les infrastructures et éviter les pertes économiques considérables résultants que provoque chaque désastre naturel. A cet effet, une Stratégie d’atténuation et de gestion des risques de catastrophes dans les pays islamiques a été adoptée précédemment, l’objectif central étant d’atténuer l’impact et les conséquences des désastres et d’instaurer une bonne gestion compatible avec le développement durable et en coordination avec les programmes, projets et initiatives de l’ISESCO. La priorité est accordée, dans ce contexte, au partenariat, à la formation continue et à l’amélioration de la qualité de la vie. Dans le cadre du Projet du Plan d’action exécutif de la Stratégie d’atténuation et de gestion des risques des catastrophes naturelles dans les pays islamiques, adoptée par la 5ème Conférence - 29 - islamique des ministres de l’Environnement, tenue en mai 2012, à Astana, Kazakhstan, l’ISESCO a organisé un stage de formation sur les premiers secours dans les zones exposées aux catastrophes pour assurer la formation adéquate en matière d’aide et de mesures de premiers secours de manière à renforcer les capacités de la société dans la lutte contre les catastrophes. Ce stage a exhorté les Etats membres à accorder un intérêt extrême à l’atténuation des risques des catastrophes dans leurs politiques nationales, d’activer et de construire des institutions de référence pour la coordination de la mise en œuvre de ces politiques, à travers l’élaboration de plans et d’études de diagnostic nécessaires et la réalisation d’évaluations appropriées. Au cours de ce stage, des informations détaillées ont été fournies sur les moyens et les procédures de secours immédiates, en particulier sous forme de nourriture, d’eau potable, d’abris, de fournitures médicales, etc. pour secourir les victimes et alléger leurs souffrances. La formation a concerné également la réhabilitation à long terme pour la reconstruction des différents services ayant été le plus touchés par les catastrophes (y compris les maisons, les moyens de transport, les hôpitaux, les écoles, les magasins, les fermes, les biens immobiliers et les pertes financières personnelles). Ce stage a permis aux participants de renforcer leurs capacités en matière de premiers secours et de faire face aux catastrophes sur les plans national et régional. - 30 - Division des Sciences Sociales et Humains Champ d’action 3.6 SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES 3.6.1 Politiques des sciences sociales et humaines • Séminaire régional sur le Waqf et la Zakat et leur rôle dans la résolution des problèmes sociaux (Sharjah, Emirats arabes unis, 14 - 15 janvier 2013), • Séminaire régional sur la protection de la propriété intellectuelle et des savoirs endogènes, Saint Louis, Sénégal, 18-20 décembre 2012 zn présence de 24 participants du Mali, de la Guinée et du Sénégal, Résultats de l’analyse et de l’évaluation L’ISESCO s’emploie à promouvoir la recherche dans les sciences sociales et humaines afin d’analyser les principales transformations sociales, économiques, technologiques et environnementales dues au processus de mondialisation, le but étant d’améliorer l’élaboration des politiques de développement socioéconomique et de s’attaquer aux problèmes sociaux auxquels la société est actuellement confrontée. La Zakat et le Waqf constituent les pratiques économiques les plus importantes pour assurer l’autonomisation de la communauté locale et améliorer le niveau de vie. Consciente de leur rôle vital, l’ISESCO a veillé à renforcer ces deux pratiques pour contribuer efficacement au développement durable et à la réduction de la pauvreté. A cet égard, le séminaire régional sur «la Zakat et le Waqf et leur rôle dans la résolution des problèmes sociaux» a contribué à la sensibilisation et à la mobilisation des décideurs en vue de structurer l’action des institutions stratégiques pour la collecte de la Zakat. Le séminaire a été l’occasion de promouvoir les rencontres, les échanges des meilleures pratiques et l’analyse de l’impact de la Zakat et des Waqf sur les questions sociales entre les savants musulmans, les acteurs de la société civile et les dirigeants des institutions financières. Le séminaire a émis des propositions concrètes pour l’adoption d’une stratégie pratique de collecte et d’utilisation de la Zakat ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres dans les Etats membres. Compte tenu des difficultés rencontrés par les catégories sociales en matière de couverture maladie et d’indépendance alimentaire, le séminaire a recommandé aux Etats membres de prendre des initiatives pratiques pour s’acquitter de la Zakat. Le séminaire a suggéré de développer un système de gestion rationnelle des fonds de la Zakat, d’encourager les entreprises leaders dans le secteur public et privé afin d’orienter les fonds Zakat pour traiter les impacts négatifs générés par le - 31 - chômage dans les milieux de la jeunesse. Le séminaire a souligné la nécessité de tenir davantage de réunions d’experts et de sessions de formation afin de proposer des solutions adéquates à la lumière des défis engendrés par les inégalités sociales qui ont ressurgi dans le contexte de la mondialisation, en particulier dans le domaine de l’éducation, de la santé, du logement, de l’alimentation et de l’emploi. Par ailleurs, la relation entre les savoirs endogènes ou traditionnels et le droit à la propriété intellectuelle constitue un problème juridique actuel très complexe. A cet égard, le séminaire sur la protection de la propriété intellectuelle et des savoirs endogènes a défini les moyens de sécuriser les systèmes des savoirs traditionnels que ce soit dans le cadre du régime de propriété intellectuelle ou dans le cadre de certaines législations ou politiques y afférentes. Les participants se sont penchés sur les craintes exprimées par les peuples autochtones, en particulier s’agissant des questions juridiques couvrant les droits d’auteur, les brevets d’invention, les marques déposées, les conceptions et/ou les informations secrètes. Outre leurs aspects juridiques et commerciaux, ces questions ont parfois des aspects éthiques, culturels, historiques, politiques, religieuses et spirituels. Le séminaire a souligné la nécessité d’impliquer les populations autochtones dans l’élaboration de cadres adéquats pour renforcer la vision des populations autochtones concernant les méthodologies existantes et émergentes relatives à la gestion du savoir. De même, le séminaire a recommandé de ne plus considérer les savoirs endogènes en tant que matière première dont les autres bénéficient. Le séminaire s’est penché sur les revendications des peuples autochtones concernant la reconnaissance de leurs systèmes culturels et la gestion de l’accès et de l’utilisation des savoirs, outre la reconnaissance de ces peuples en tant que détenteurs et protecteurs de ces savoirs lesquels acquièrent leurs valeurs dans leurs contextes originaux. - 32 - 3.6.2 3.3.2 Promotion des droits de l’homme et de la paix • Séminaire national sur la réforme sociale et la protection contre les comportements malsains, Yaoundé, Cameroun, 26-29 novembre 2012, en collaboration avec Munazzamat Al-Dawa AlIslamiya en présence de 30 participants des secteurs gouvernementaux chargés de la jeunesse.). Résultats de l’analyse et de l’évaluation La paix est synonyme d’absence d’injustice et d’hostilité. La paix et la tranquillité sont plus que jamais requises par nos sociétés, surtout à un moment où la plupart des nations sont en proie aux crises et aux guerres. C’est à cet effet que l’ISESCO s’intéresse à différentes questions d’ordre social et humain dans le but de consolider la compréhension entre les peuples musulmans et contribuer à l’instauration de la paix et de la sécurité. Il s’agit de trouver les moyens de composer avec ces questions et orienter les contributions vers l’institution d’une société islamique idéale. L’ISESCO s’emploie, dans cette perspective, à traiter par divers moyens les problèmes sociaux qui freinent la paix et la tranquillité sociale. Elle oeuvre, à cet effet, à la promotion des droits humains, civils, économiques et sociaux, étant donné que la valorisation de ces droits renforce les bases de la paix et de la justice et permet aux individus de vivre ensemble dans la dignité et la liberté. Le sentiment de frustration augmente chez les jeunes pour nombreuses raisons, notamment le chômage, l’instabilité politique, le climat défavorable à l’investissement, le manque de croissance et l’augmentation de la pauvreté. Ces facteurs réunis contribuent à rendre cette catégorie plus vulnérable aux maladies endémiques, à la criminalité, l’alcoolisme, la toxicomanie, la violence, le manque de civisme et le comportement agressif. C’est pour cette raison que l’ISESCO accorde un intérêt particulier à l’encadrement des jeunes et ne ménage aucun effort pour traiter les questions des jeunes et améliorer leurs conditions de vie de telle sorte à exploiter leurs potentialités de manière positive dans le processus de construction de la nation. À cet égard, l’ISESCO a tenu au Cameroun, un séminaire national sur «la réforme sociale et la protection contre les comportements malsains, (comprendre les problèmes engendrés par les comportements déviants des jeunes)». Ce séminaire a permis aux leaders jeunes y compris les superviseurs d’associations et d’organisations de jeunesse de débattre des solutions les plus efficaces pour réduire les difficultés et dissiper les sentiments de frustration. De même, les participants se sont informés des outils à même de réduire de façon significative, les comportements hostiles aux valeurs de la société dans les milieux des jeunes. - 33 - Champ d’action 3.7 SOUTIEN DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 3.7.1 La politique de la recherche et soutien aux technologies • Renforcement du Réseau scientifique du Monde islamique (www.icpsr.org.ma), Siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, toute l’année ; universités, instituts et centres nationaux de recherche scientifique et/ou technique. COMSATS, • Soutien à la Conférence internationale pour la «Célébration du 800ème anniversaire de la naissance de l’illustre médecin et savant iranien, Hakim Ghotbuddin Shirazi», Shiraz, Iran, 19-20 décembre 2012. Health Policy Research Center, Université médicale de Shiraz. Résultats de l’analyse et de l’évaluation L’ISESCO accorde une grande importance au renforcement des capacités et des compétences dans le domaine de la recherche scientifique et technologique, afin d’appuyer les efforts des Etats membres dans ces domaines et, par voie de conséquence, contribuer à leur développement socio-économique. Dans le cadre de cet axe, des efforts soutenus et constants sont fournis par le Centre ISESCO pour la promotion de la recherche scientifique (ICPSR), en étroite collaboration avec la Commission pour la Science et la Technologie pour un Développement durable dans le Sud (COMSATS), pour un réseautage en ligne des instituts scientifiques, des chercheurs, des ingénieurs et du corps enseignant. Les bases de données des instituts de recherche et développement, des académies des sciences, des universités et des experts sont régulièrement mises à jour. Les informations au sujet des activités conjointes ISESCO-COMSATS (conférences, ateliers…), pour 2012, sont mises à la disposition des chercheurs, dans le but de faire participer ceux qui le souhaitent. Par ailleurs, ICPSR poursuit la mise en ligne, et en libre accès, de la nouvelle version électronique du «Journal de l’ISESCO des Sciences et de la Technologie» afin de faciliter la recherche d’informations, permettre le partage d’expériences et d’expertises entre chercheurs, tout en contribuant à une collaboration internationale. De même, et pour simplifier l’accès aux conditions d’octroi des bourses de recherche ISESCO-COMSTECH, au profit des jeunes chercheurs, les formulaires de demande de bourse, dans les 3 langues, sont également mis en ligne. Enfin, l’annonce pour la soumission des candidatures aux Prix ISESCO 2012, attribués dans les sciences fondamentales et la technologie, ainsi que les formulaires à remplir ont aussi été diffusés à travers ce portail afin d’offrir l’opportunité d’être éligible au plus grand nombre de chercheurs de haut niveau, faisant preuve de créativité et d’esprit d’innovation. En vue d’examiner une amélioration du portail web http://www.icpsr.org.ma qui soit mieux adaptée aux évolutions récentes de la technologie et des nouveaux outils/environnements de programmation, le Centre ISESCO pour la promotion de la recherche scientifique (ICPSR) a - 34 - lancé une réflexion sur sa mise à jour, pour contribuer au renforcement des échanges d’informations, d’expériences et d’expertises scientifiques entre chercheurs, enseignants, ingénieurs et étudiants. En effet, pour rester attractif et répondre aux besoins évolutifs des internautes, tout site ou portail sur Internet doit s’adapter régulièrement aux nouvelles tendances technologiques. Des discussions et des consultations ont donc commencé en décembre 2012 entre l’ISESCO et son partenaire la Commission pour la Science et la Technologie pour un Développement durable dans le Sud (COMSATS) pour aboutir à des propositions de revalorisation du portail, qui devront répondre aux nouveaux critères et nouvelles exigences de qualité. Une évaluation du portail a donc conduit aux recommandations suivantes pour 2013 : développer une nouvelle interface graphique ; réactiver les différents groupes thématiques en demandant aux Coordinateurs plus de réactivité entre eux et les membres de chaque groupe ; concevoir une nouvelle présentation de la rubrique qui donne l’accès en ligne à la «revue de l’ISESCO des sciences et de la technologie» pour que les agences d’indexation telles que Google Scholar, Scopus, ISIS… acceptent de l’indexer de manière à la rendre plus visible et plus largement lue ; mettre à jour les données des autres fenêtres du portail en intégrant du contenu multilingue (anglais, français). Par ailleurs, le «Centre de recherche en politique de santé» de l’université médicale de Shiraz, République islamique d’Iran, a adressé à l’ISESCO une demande de soutien pour célébrer le 800ème anniversaire de la naissance de l’illustre médecin et savant iranien, Hakim Ghotbuddin Shirazi. Etant donné le rôle important que joue l’ISESCO pour valoriser la civilisation islamique et combattre les préjugés de notre époque au sujet de l’Islam et des musulmans, une réponse favorable a été accordée pour l’organisation de cette importante conférence. En effet, parmi les résultats escomptés de ce genre de manifestations, l’ISESCO souhaite, d’une part, contribuer à la correction de l’image de l’Islam et des musulmans, et ce, en rappelant que la recherche du savoir est une qualité prônée par l’Islam puisqu’Allah s’est adressé aux hommes, dans plusieurs versets du Coran, dans ces termes « ô gens doués d’intelligence …», ce qui a donné lieu à une intense activité intellectuelle chez les musulmans, qui s’est particulièrement développée du 7ème au 15ème siècle. Cet élan a conduit à des découvertes capitales en mathématiques, astronomie, physique, chimie, médecine, etc. D’autre part, prenant en considération le fait que 30 à 40% de la population musulmane est formée de jeunes de moins de 25 ans, l’ISESCO oeuvre de manière pédagogique afin d’encourager et de motiver cette jeunesse à s’intéresser et participer activement à la recherche scientifique, en s’appropriant cet héritage légué par des savants musulmans, pour un retour vers le progrès et la prospérité des Etats membres. Ceci dans le but, sans nul doute, de rétablir une coopération fructueuse et novatrice avec le reste du monde pour construire, avec les autres nations, une société de l’information et du savoir basée sur le respect mutuel et par conséquent sur le dialogue et la paix. Pour cette conférence, 30 articles et 50 communications sur la biographie et les travaux de l’illustre médecin iranien Hakim Ghotbuddin Shirazi ont été choisis et présentés parmi les 200 reçus. Les différents intervenants étaient du Pakistan, du Tajikistan, d’Iraq et d’Iran. - 35 - 3.7.2 Installations de la recherche scientifique • Atelier national sur «La Réparation et la Maintenance des équipements d’ingénierie dans les universités, les instituts de recherche et les petites industries». Institut Supérieur des Etudes Technologiques - ISET- de Nabeul, Tunisie, 10-14 décembre 2012 ; 30 enseignants de 5 instituts supérieurs tunisiens. COMSATS • Publication de la revue “ISESCO Journal of Science and Technology”, vol. 8, n°14, Siège ISESCO, Rabat, Maroc, novembre 2012 ; Chercheurs d’institutions scientifiques et techniques. Résultats de l’analyse et de l’évaluation Conformément à ses attributions, l’ICPSR est tenu de publier la revue scientifique multidisciplinaire «ISESCO Journal of Science and Technology» deux fois par an. Avec un comité de lecture (peer-reviewed journal) dont la mission est de veiller au choix d’articles de qualité, basés sur une méthodologie de recherche rigoureuse, cette revue est dédiée à l’approfondissement des connaissances à travers les différentes disciplines dans le but de répandre et d’échanger le savoir scientifique et technique de haut niveau. La mise en ligne de cette revue, via le site web de l’ICPSR, permet d’augmenter la visibilité des auteurs et l’impact de leurs articles. Un nombre de plus en plus important d’articles de recherche scientifique parviennent à l’ISESCO, ce qui pousse l’ICPSR à redoubler d’efforts pour continuer à soutenir les chercheurs en sciences des Etats membres en maintenant la publication de cette revue. Par ailleurs, que ce soit au sein des facultés des sciences, des centres de recherches ou dans les unités industrielles, entretenir et garder les équipements scientifiques en bon état de fonctionnement est essentiel pour l’avancement de la recherche et l’accroissement de la productivité. L’importance du matériel scientifique nécessite donc un personnel hautement qualifié pour le réparer rapidement et, par conséquent, optimiser son fonctionnement. D’importants investissements sont consentis par les Etats membres pour l’acquisition des équipements scientifiques, alors que la formation pour l’entretien et la réparation est souvent remise à plus tard, puis négligée soit en raison de l’indisponibilité de formateurs spécialisés, soit à cause des coûts jugés trop élevés. Pour cette raison, un grand nombre de ces appareils coûteux sont inutilisés en cas de panne. Face à cette situation, l’ISESCO, en coopération avec la COMSATS, a lancé, depuis 2004, une série d’ateliers nationaux de formation sur la réparation et l’entretien des équipements scientifiques dans les Etats membres. L’objectif principal de ces ateliers sera donc de dispenser une formation pratique aux participants afin d’améliorer leurs compétences pour entretenir et réparer les équipements scientifiques de façon autonome. Jusqu’à présent, 180 scientifiques, ingénieurs et techniciens ont bénéficié de cette formation, ce qui a permis de réduire leur dépendance à l’égard des prestataires de services onéreux. Etant donné le grand succès des précédentes éditions, l’ISESCO et la COMSATS ont conjointement organisé cette année, en collaboration avec la Commission nationale tunisienne pour l’Education, la Science et la Culture, un atelier sur ce thème afin d’aborder les problèmes auxquels sont confrontés - 36 - les laboratoires de recherche tunisiens dans le domaine de l’entretien et de la maintenance. C’est au sein des différents laboratoires de l’Institut Supérieur des Etudes Technologiques -ISET- de Nabeul, que 30 participants (membres du corps professoral) venant de 5 villes ont pris part à l’atelier. Encadrés par deux (2) experts pakistanais du « Conseil Pakistanais pour la Recherche scientifique et industrielle »(PCSIR) et un expert tunisien, les bénéficiaires de cet atelier ont assisté à 10 séances techniques, de cours théoriques et pratiques, durant lesquelles plusieurs spécialités ont été abordées. Le passage dans les différents laboratoires de l’ISET a permis de réparer et rendre de nouveau opérationnels certains équipements, alors que d’autres appareils défectueux ont été diagnostiqués par les experts. Ces derniers ont proposé des solutions pour résoudre ce genre de problèmes localement et réduire ainsi les frais de réparation de manière avantageuse. L’impact immédiat de cet atelier a été la remise en marche de 22 appareils scientifiques à des fins éducatives, qui avaient des défaillances électriques, mécaniques ou électroniques. En conclusion, les participants ont exprimé leur totale satisfaction pour cet atelier qui a atteint en grande partie ses objectifs, puisqu’il va leur permettre d’appliquer, dans leur travail quotidien, les connaissances nouvellement acquises. Ils ont aussi mis l’accent sur l’importance du transfert de compétences Sud-Sud (le professionnalisme des experts pakistanais ayant été très apprécié), et invité l’ISESCO et la COMSATS à renouveler ce genre d’atelier dans les laboratoires des autres ISET de Tunisie. L’impact global au niveau du pays sera le renforcement des compétences des scientifiques et technologues. Dans le but de mettre en synergie les différents moyens de la communauté scientifique au service du développement durable dans les Etats membres, l’ICPSR a publié, comme prévu au mois de novembre 2012, le numéro 14 de la revue scientifique « ISESCO Journal of Science and Technology ». Les articles, provenant de plusieurs pays, ont concerné les disciplines suivantes: énergies renouvelables ; systèmes électriques et de télécommunications ; biologie ; génie mécanique ; TIC ; environnement et agriculture. L’ISESCO continue de recevoir un grand nombre d’encouragements pour la poursuite de la publication de cette revue qui a pour rôle de diffuser des travaux de recherche inédits et de qualité, afin de contribuer au partage du savoir scientifique et technique entre les chercheurs, enseignants et étudiants. - 37 - 3.7.3 Synergie de la recherche scientifique et technique • Soutien au Festival International Farabi (6ème édition), Téhéran, Iran, 27 octobre 2012. Chercheurs en sciences islamiques et sciences humaines. Ministère de la Science, de la Recherche et de la Technologie. Résultats de l’analyse et de l’évaluation La recherche scientifique fait partie des secteurs stratégiques que l’ISESCO encourage, du fait qu’elle est porteuse de croissance et de développement, créatrice d’emplois et de richesses ce qui contribue à la stabilité et à la cohésion sociale suite à l’amélioration du niveau de vie des citoyens. Pour la 6ème édition du Festival international Farabi, l’ISESCO a répondu favorablement, comme les années précédentes, à la requête de soutien du ministère iranien de la Science, de la Recherche et de la Technologie. Ce festival est organisé annuellement en collaboration avec des organisations scientifiques nationales et internationales, afin de promouvoir les sciences humaines et les études islamiques, d’encourager les chercheurs à développer la recherche avancée en sciences appliquées en intégrant le savoir endogène, et de distinguer les meilleurs jeunes chercheurs. Sont appelés à concourir aussi bien les Iraniens que les étrangers dont les travaux de recherche ont pour objet la civilisation islamique et la culture iranienne, et qui proposent des solutions innovantes, dans le respect des valeurs et principes islamiques, en réponse aux questionnements de notre époque. Un total de 2998 articles de recherche ont été soumis (2686 par des nationaux et 312 par des étrangers) dans 12 catégories (Arts et Esthétique ; Economie, Gestion et Comptabilité ; Sciences de l’Education ; Psychologie ; Sciences du Comportement et Education physique ; Fiqh, Usul Al Fiqh, Sciences coraniques et Hadith ; Histoire, Géographie et Archéologie ; Technologie de l’Information et Bibliothéconomie ; Etudes sur la Révolution islamique et l’Imam Khomeini ; Langue et Littérature ; Droit ; Philosophie, Théologie, Ethique, Religion et Mysticisme ; Sciences politiques, Relations internationales et Etudes régionales ; Sciences sociales et Communication). 43 lauréats (40 Iraniens et 3 Etrangers) ont été choisis par un Conseil scientifique composé d’éminents universitaires et d’experts en sciences humaines et islamiques. Des prix et des certificats de mérite ont été distribués lors d’une cérémonie spécialement organisée à cet effet, et rehaussée par la présence effective de S. E. Dr. Ahmadinejad, le Président de la République islamique d’Iran, le Ministre de la Science, la Recherche et la Technologie, ainsi que de nombreuses personnalités politiques et universitaires. Dans un monde en perpétuel changement, ce festival contribue à la revalorisation des sciences humaines et des études islamiques, afin d’offrir des alternatives pour construire et renforcer l’établissement de la paix et de la sécurité sur la planète, grâce au développement du savoir. Etant donné le succès des éditions passées, un appel à candidature pour la 7ème édition a été lancé à travers le site web : http://www.farabiaward.ir/en/et par courrier électronique. - 38 - Janvier - décembre 2013 Axe 3 : RENFORCEMENT DE LA COMPÉTITIVITÉ DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Résultat escompté 2.3.1 : Encourager les institutions de l’enseignement supérieur à coopérer et à contribuer au développement de la société en dispensant un enseignement de qualité et en apportant des solutions appropriées aux problèmes de développement Réalisations : • 2ème Forum des présidents des universités du monde islamique sur la thématique « Les universités dans le monde islamique : Les enjeux mondiaux », Islamabad, Pakistan, 23-24 septembre 2013, avec la participation de 111 personnes, dont des présidents d’universités, de doyens et de présidents d’établissements de l’enseignement supérieur d’Afghanistan, Arabie Saoudite, Bengladesh, Cameroun, Egypte, Gambie, Guinée, Indonésie, Iran, Jordanie, Kirghizstan, Libye, Maroc, Malaisie, Niger, Nigeria, Oman, Pakistan, Palestine, Soudan, Sénégal, Syrie, Tadjikistan, Turquie, Tunisie, Ouganda, Comores, et Yémen, en coopération avec la FUMI, l’Institut de la COMSATS pour les technologies de l’information (CIIT), le ministère des Sciences et de la technologie, et la Commission des études supérieures (HEC) de la République islamique du Pakistan. •Conférence sur l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur dans la région MENA, Rabat, 12-13 mars 2013, avec la participation de cent responsables, experts et chercheurs de la région MENA et du Royaume Uni, en coopération avec le British Council, le ministère marocain de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale et le Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI). •Réunion d’experts régionale sur les méthodes de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans les universités virtuelles, Sabratha, Libye, 2122 août 2013, avec la participation de 24 personnes parmi les présidents des universités et les experts de l’enseignement électronique d’Ouganda, Italie, Tchad, Tunisie, Soudan, Oman, Palestine, Finlande, Libye, Egypte, Nigeria, et Pays-Bas, en coopération avec la Fédération des universités du monde islamique (FUMI) et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et l’Université ouverte de Libye. • Session nationale de formation en faveur des cadres de l’enseignement supérieur dans les domaines de la planification, de l’élaboration des programmes, de la gestion et diversification des ressources, et de la gouvernance universitaire, Bakou, Azerbaïdjan, 22-24 avril 2013, - 41 - avec la participation de 23 responsables du ministère azéri de l’Enseignement Supérieur et de l’Education Nationale et des institutions de la recherche scientifique d’Azerbaïdjan. • Session de formation régionale pour la modernisation des programmes et méthodes d’enseignement et de gestion dans les universités asiatiques, Douchanbé, 28-31 mai 2013, avec la participation de 57 stagiaires parmi les enseignants universitaires des universités de Tadjikistan, Tatarstan et Kazakhstan, en coopération avec la Fédération des universités du monde islamique (FUMI). • Participation au Forum arabe de la recherche scientifique universitaire et du développement durable, Tunis, 20-22 décembre 2013, en coopération avec l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO). • Soutien à trois chercheurs universitaires de Kazakhstan dans le domaine des études araboislamiques, Almaty, Kazakhstan, mars 2013, en coordination avec l’Université égyptienne de la culture islamique (Nur). • Soutien à l’Université Roi Fayçal du Tchad aux fins d’acquisition des ouvrages de référence modernes, N’djamena, Tchad, juillet 2013. - 42 - Bilan des réalisations relatives à la Première Priorité sectorielle : RENFORCEMENT DES CAPACITÉS SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES À DES FINS DE DÉVELOPPEMENT Les capacités scientifiques et technologiques représentent la pierre angulaire du succès dans une économie mondiale compétitive. En 2013, quarante-sept activités ont été réalisées dans le cadre de cette priorité. A cette fin, une approche globale et catalytique a été adoptée, intégrant des matrices à perspectives multiples qui indiquent les progrès atteints. Dix-sept programmes ont contribué à l’intégration des politiques scientifiques dynamiques et l’amélioration des systèmes scientifiques, de la gouvernance scientifique et des bonnes pratiques. L’implication des parlementaires a également permis de mobiliser les ressources et le soutien nécessaires à l’activation des politiques et cadres juridiques indispensables à la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation (STI). L’amélioration de la gestion des technopoles et pépinières d’entreprises, qui constituent une composante économique et technologique à même de favoriser l’économie de la connaissance, a permis de promouvoir l’entreprenariat et de créer des partenariats plus solides et fiables entre les chercheurs et la communauté des affaires, les amenant à travailler ensemble dans leur intérêt mutuel. Le renforcement du système national d’innovation a permis de canaliser différentes composantes importantes de l’économie vers des réalisations globales en matière d’innovation. De même, l’autonomisation des femmes et l’instauration de la confiance chez les jeunes scientifiques et chercheurs ont contribué à la réalisation des objectifs globaux. La formation de jeunes journalistes, reporters et radiodiffuseurs et l’organisation de camps scientifiques ont contribué, pour leur part, à la vulgarisation des sciences. L’ISESCO s’est engagée, par ailleurs, dans une coopération active avec les acteurs scientifiques internationaux, tout en assurant une plus grande visibilité au niveau international. Treize programmes ont été mis en œuvre en vue d’intégrer les nouvelles technologies transversales et l’entreprenariat afin d’assurer des gains économiques. L’instrument de prospective technologique a contribué au partage des idées sur le travail synergétique et en réseau entre les institutions innovantes, ainsi que l’identification d’un ensemble de technologies futuristes. Une carte routière technologique a été utilisée comme processus d’établissement de consensus. Les programmes relatifs aux technologies agricoles et alimentaires ont contribué à la protection des systèmes agricoles et l’introduction de techniques spécialisées. Par ailleurs, l’introduction des nouvelles tendances en biotechnologie ouvre de vastes perspectives aux Etats membres en tant que technologie d’avant-garde cruciale à leur développement socioéconomique. Les programmes de nanoscience et de nanotechnologie proposent une approche intégrée à l’assimilation des nanotechnologies, définissant les actions vitales et les priorités de recherche, ainsi que les opportunités qu’ils offrent sur le plan des réalisations de pointe. L’accent a été également mis sur le facteur de sensibilisation en matière d’éthique scientifique et technologique et la - 43 - nécessité d’aboutir à un consensus sur les différentes questions sensibles d’éthique considérées du point de vue de l’Islam et de la Charia islamique. Dix-sept programmes ont été mis en œuvre sur la culture de la qualité dans l’enseignement supérieur. Des progrès notables ont été enregistrés en matière de promotion de l’économie de la connaissance. En effet, les rapports sur l’économie de la connaissance soulignent l’introduction d’un nouveau modèle de développement et d’une feuille de route en la matière qui abordent la question du chômage. La culture de la qualité dans l’enseignement des sciences a été accompagnée d’une plus grande sensibilisation sur un enseignement des sciences axé sur l’investigation, introduisant à cet effet l’expérience en microscience dans les écoles, tout en renforçant les capacités dans les nouvelles méthodes d’enseignement électronique et techniques d’affichage. Des efforts ont été également déployés pour le perfectionnement du système d’enseignement supérieur à travers l’amélioration de la gouvernance universitaire et l’adaptation des extrants des universités aux besoins du marché national de l’emploi. Le soutien a été apporté au développement et à la réforme des systèmes et procédés afin qu’ils facilitent le transfert des compétences factuelles, assurant ainsi l’emploi et l’employabilité des diplômés, mais grâce aussi au partage des meilleures pratiques en termes d’orientation professionnelle. Le Réseau panislamique de recherche et d’éducation (PIREN) a adopté, quant à lui, un plan visant à améliorer la connectivité entre les réseaux de chercheurs et d’éducation dans les Etats membres. - 44 - Axe 3.1 : RÉNOVATION ET GESTION DES POLITIQUES SCIENTIFIQUES Résultat escompté 3.1.1 : Rénover les politiques scientifiques et technologiques des Etats membres et en dynamiser les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux pour le développement Réalisations : • Atelier de formation sur le renforcement des capacités des systèmes nationaux de recherche, de développement et d’innovation, Abidjan, Côte d’Ivoire, 15-17 avril 2013, organisé en coopération avec l’Observatoire africain des sciences, de la technologie et de l’innovation (AOSTI) ; a bénéficié à plus de 40 participants de différents ministères concernés et institutions nationales. • Promotion du Programme des chaires scientifiques des femmes, Islamabad, Pakistan, 20 août 2013 ; Prof. Dr Bushra Mirza, de l’Université Quaid-e-Azam, Islamabad, Pakistan a été nommée à la tête de la Chaire scientifique des femmes, au cours d’une cérémonie à laquelle ont participé des professeurs, chercheurs et étudiants universitaires. •Promotion du Programme des chaires scientifiques des femmes, Alger, Algérie, 28 octobre 2013 ; Prof. Farida Khammar, de l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) d’Alger, a été nommée à la tête de la Chaire scientifique des femmes, au cours d’une cérémonie à laquelle ont participé le corps professoral et les étudiants universitaires. • Séminaire régional sur « L’administration et la gestion des parcs scientifiques et technologiques dans la région MENA », Casablanca, Maroc, 4-6 novembre 2013, organisé en coopération avec la Banque européenne d’Investissement (BEI) et l’Université Mundiapolis de Casablanca, avec la participation de plus de 50 experts et gérants de parcs scientifiques de la région MENA, ainsi que du Royaume-Uni, de France, de Pologne, de Turquie, du Luxembourg et d’Italie. •Programme de formation en science, technologie et innovation pour les décideurs de haut niveau, Séoul, Corée du Sud, 11-15 novembre 2013, organisé en coopération avec l’Institut coréen des sciences et technologie - Evaluation et planification (KISTEP) et le Centre international des sciences, de la technologie et de l’innovation (ISTIC) pour la coopération SudSud. Y ont pris part 24 décideurs de haut niveau du Brésil, du Burkina Faso, du Costa Rica, de l’Equateur, d’Indonésie, d’Iran, de Jamaïque, du Kazakhstan, du Laos, du Malawi, de Malaisie, de Trinidad-et-Tobago, d’Ouganda, d’Ouzbékistan et du Vietnam. •Forum régional sur « Le rôle des parlementaires dans l’élaboration des politiques et la législation des STI », Abidjan, Côte d’Ivoire, 3-5 décembre 2013, en coopération avec - 45 - l’UNESCO et l’Observatoire africain des sciences, de la technologie et de l’innovation (AOSTI), et avec la participation des parlementaires d’une sélection de pays de la CEDEAO (Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Benin, Togo, Guinée et Mali), ainsi que d’une quarantaine de scientifiques, technologues et d’experts en innovation. •Séminairenationalsur«Lerôledespépinièresd’entreprisesdansledéveloppementsocioéconomique », Niamey, République du Niger, 23-25 décembre 2013 ; a bénéficié à 30 participants parmi les enseignants universitaires, les fonctionnaires de gouvernements et les entreprises locales. Résultat escompté 3.1.2 : Promouvoir l’interaction entre l’université et le secteur industriel Réalisations : • 6ème Congrès arabe pour la technologie de l’information - Un moyen d’accompagner le développement et la créativité, siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, 29-31 octobre 2013, organisé en collaboration avec l’Organisation arabe pour le Développement industriel et les Mines (AIDMO), le Fonds qatarien pour la promotion de la recherche scientifique et le ministère marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique ; y ont pris part 300 participants et experts des secteurs public et privé, des universités, des chambres de commerce et d’industrie, d’unions et d’organisations arabes et internationales. • Représentation de l’ISESCO à des activités scientifiques régionales et internationales et tenue de réunions de coordination avec les partenaires : • 1ère Conférence sur les sciences et technologies marines et océanographiques, Khoramshar, Iran, 2324 janvier 2013 ; • Réunion du Groupe consultatif d’experts pour examiner le document de l’OCI-SHPA 20132022, Ankara, Turquie, 18-19 février 2013 ; • Lancement du Centre saoudien d’excellence dans le secteur de l’eau, Al-Madinah Al-Munawwarah, Arabie Saoudite, 22 mars 2013 ; • 2ème Conférence internationale sur la santé des femmes, Chiraz, Iran, 1er-2 mai 2013 ; • Conférence internationale sur l’enseignement électronique dans les sciences médicales, Chiraz, Iran, 23-25 octobre 2013 ; • Conférence de la Journée de l’alimentation sous le thème : « Système d’alimentation durable pour la sécurité alimentaire et la nutrition », Machhad, Iran, 14 octobre 2013 ; • 4ème session de la Conférence islamique des ministres de la Santé, Jakarta, Indonésie, 22-24 octobre 2013 ; • 5ème Conférence internationale sur la gestion intellectuelle, Zanjān, Iran, 11 septembre 2013. •Atelier régional pour renforcer les capacités des jeunes journalistes en matière de reportage scientifique, Sanaa, Yémen, 12-14 mai 2013 ; organisé en coopération avec la Commission nationale yéménite pour l’ISESCO, en faveur de 43 jeunes journalistes du Yémen, de Bahreïn, d’Egypte, du Soudan, d’Oman, de Jordanie et du Liban. - 46 - Axe 3.2 : RENFORCEMENT DES CAPACITÉS TECHNOLOGIQUES Résultat escompté 3.2.1 : Renforcer les capacités technologiques des Etats membres, notamment en matière de nouvelles technologies et d’innovation Réalisations : • Remise de prix et de médailles aux étudiants scientifiques talentueux, Téhéran, Iran, 6 février 2013 ; l’ISESCO a décerné trois prix à des jeunes chercheurs et technologues dans le cadre du Prix international Khawarizmi, tenu par l’Organisation iranienne pour les Sciences et la Technologie (IROST) ; •Atelier régional sur la prospective technologique, Jakarta, Indonésie, 19-21 novembre 2013 ; organisé en coopération avec l’Association mondiale des organisations de recherche industrielle et technologique (WAITRO) et le ministère des Affaires religieuses de la République d’Indonésie, avec la participation de 35 spécialistes en prospective et planification technologiques de Malaisie, d’Indonésie, du Maroc, d’Egypte, du Pakistan et du Nigeria. •Renforcement des capacités des systèmes nationaux de Recherche et développement (R&D) et d’innovation au Tchad, N’djamena, Tchad, 24-26 juin 2013, réalisé en collaboration avec le ministère tchadien de l’Enseignement supérieur, au profit de 25 participants des ministères concernés par la science, la technologie et l’innovation (science, recherche, industrie, agriculture, santé, commerce, environnement, etc.). •Atelier national pour le renforcement des capacités scientifiques et technologiques, Ramallah, Palestine, 26-28 décembre 2013. Résultat escompté 3.2.2 : Soutenir les efforts des Etats membres visant la mise à profit des applications des nouvelles technologies dans le domaine du développement Réalisations : • Atelier international sur l’élaboration d’un programme sur les Systèmes ingénieux du patrimoine agricole d’importance mondiale (GIAHS), Siwa, Egypte, 14-17 janvier 2013. •Conférence internationale sur l’usage durable de l’eau et la sécurité alimentaire dans la région méditerranéenne sous l’effet des changements climatiques, Agadir, Maroc, 10-15 - 47 - mars 2013 ; organisée en coopération avec l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II et la Commission européenne, et avec la participation de 200 participants et 75 intervenants et experts venus d’Europe, d’Asie et des pays islamiques. •Réunion de coordination entre l’ISESCO et la FAO sur la réalisation du projet GIAHS, Rome, Italie, 2-4 mai 2013 ; tenue conjointement par la FAO et l’ISESCO, avec la participation de l’ensemble des intervenants impliqués dans la mise en œuvre du projet GIAHS ISESCO-FAO. • Colloque international sur la sécurité alimentaire et le développement durable: Les défis de la recherche agronomique, Tunis, Tunisie, 26-28 novembre 2013, organisé en collaboration avec l’Institut national tunisien de la recherche agronomique (INRAT), le Bureau régional de la FAO en Tunisie et le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA) ; y ont pris part 70 experts des pays suivants : Maroc ; Algérie ; Libye ; Jordanie ; Egypte, ainsi que des centres internationaux de recherche d’Italie, des USA, de Belgique, du Canada et d’Australie. • Conférence internationale sur «les nouvelles tendances en biotechnologie», Selangor, Malaisie, 12-13 décembre 2013; en coopération avec le Centre malaisien d’information sur la biotechnologie et l’Université Monash de Selangor, Malaisie ; avec la participation de 66 biotechnologues de Malaisie, d’Egypte, du Maroc, d’Iran, de Tunisie, du Koweït et d’Indonésie. • Atelier international sur les applications innovantes de la nanotechnologie et nanobiotechnologie dans l’économie verte durable et l’atténuation des changements climatiques, Serpong, Indonésie, 16-18 décembre 2013, en coopération avec la Commission sur la science et la technologie pour un développement durable dans le Sud (COMSATS) et l’Agence nationale indonésienne de l’énergie nucléaire (BATAN), avec la participation de 65 personnes des milieux scientifique et académiques d’Indonésie et 30 experts d’Australie, du Bangladesh, de Chine, d’Egypte, d’Indonésie, d’Iran, du Japon, de Malaisie, du Maroc, du Pakistan et d’Arabie Saoudite. • Programmes de formation en ligne en nanotechnologie à l’intention des jeunes étudiants et chercheurs, siège de l’ISESCO, mai 2013 ; le cours de formation a été lancé sur le site Internet de nanotechnologie pour permettre à tous d’en bénéficier. Résultat escompté 3.2.3 : Activer le rôle de l’Instance islamique d’éthique pour les Sciences et Technologies (IBEST) Réalisations : • Réunion préparatoire régionale de l’IBEST pour l’examen de questions de bioéthique, Amman, Jordanie, 30 juin-2 juillet 2013, avec la participation de spécialistes de bioéthique d’Egypte, du Maroc, de Tunisie, de Jordanie, du Soudan, de Palestine, de Libye, du Koweït et d’Oman. •Renforcement du portail Internet sur l’éthique scientifique et technologique, siège de l’ISESCO, juillet 2013 ; un forum a été créé sur le portail pour permettre aux experts en la matière d’examiner et de débattre régulièrement les questions d’éthique. - 48 - Axe 3.3 : CONSÉCRATION DE LA CULTURE DE LA QUALITÉ DANS L’ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE Résultat escompté 3.3.1 : Renforcer les politiques nationales visant à améliorer la qualité de l’enseignement scientifique Réalisations : • Atelier national de consultation sur le rapport ISESCO-CMI sur l’économie de la connaissance : Un nouveau modèle de développement pour le Maroc ; Quelle feuille de route pour l’économie fondée sur la connaissance, siège de l’ISESCO, Rabat, 10 avril 2013 ; organisé en coopération avec le CMI et le ministère marocain des Finances, y ont pris part quelque 60 décideurs, universitaires et économistes. • Atelier national de consultation sur le rapport ISESCO-CMI sur l’économie de la connaissance : L’économie de la connaissance et l’innovation, un nouveau modèle de développement pour la Tunisie, Tunis, Tunisie, 12 avril 2013, organisé en coopération avec le CMI, accueilli par l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Y ont pris part environ 75 participants. •Traduction vers l’arabe du rapport sur « L’économie de la connaissance et l’emploi », siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, avril 2013. •Traduction vers le français du rapport sur «L’économie de la connaissance et l’emploi», siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, avril 2013 ; le rapport a été diffusé aux Etats membres francophones. •Impression et publication des versions anglaise, française et arabe du rapport sur l’économie de la connaissance et l’emploi, siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, mai 2013. •Organisation d’une « Journée portes ouvertes sur l’économie de la connaissance », Banjul, Gambie, 14 mai 2013 ; a bénéficié à quelque 50 participants. •Conférence de haut niveau sur la diffusion du rapport sur l’économie de la connaissance, intitulé : « Transformer les économies arabes : Avancer sur la voie de la connaissance et de l’innovation », siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, 4-5 juin 2013 ; organisé en coopération avec la Banque mondiale et la Banque européenne d’Investissement (BEI), dans le cadre du CMI. Y ont pris part 150 participants de haut niveau dont des décideurs, universitaires et représentants du secteur privé et de la société civile du monde arabe, (Algérie, Djibouti, Egypte, Irak, Libye, Liban, Jordanie, Mauritanie, Maroc, Oman, Arabie Saoudite, Tunisie et Emirats Arabes Unis), ainsi que de la France et du Pakistan, et les représentants des organisations suivantes : Banque africaine de Développement (BAD) ; British Council; BEI ; UE ; FAO ; FEMISE ; GIZ ; IEMED (Espagne) ; FMI ; OMI ; BID; PNUD ; ONUDI, etc. - 49 - •Camp national d’excellence en sciences et mathématiques pour jeunes filles, Ouagadougou, Burkina Faso, 26 août-1er septembre 2013, organisé par l’ISESCO en faveur de 60 jeunes filles. •2ème Forum des vice-présidents, Islamabad, Pakistan, 24-29 septembre 2013, organisé par l’Institut des technologies de l’information de la COMSATS (CIIT), en collaboration avec la Commission de l’enseignement supérieur (HEC) de l’ISESCO au Pakistan, le ministère pakistanais des Sciences et de la Technologie, et la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI). Y ont pris part plus de 130 présidents/recteurs/vice-présidents des universités et instituts de l’enseignement supérieur du monde islamique ainsi que des institutions académiques des pays suivants : Afghanistan ; Bangladesh ; Brunei Darussalam; Cameroun ; Comores ; Egypte ; Guinée ; Indonésie ; Iran ; Jordanie ; Kirghizstan ; Libye ; Liban ; Malaisie ; Maroc; Nigéria ; Pakistan ; Palestine ; Soudan ; Syrie; Tadjikistan ; Tunisie ; Turquie ; Ouganda ; Royaume-Uni et Yémen, de même que les représentants des gouvernements d’Oman et d’Arabie Saoudite. •Organisation de la « Journée portes ouvertes sur l’économie de la connaissance », Islamabad, Pakistan, 1er octobre 2013 ; organisée par le Conseil pakistanais pour la science et la technologie, 200 participants y ont pris part. •Organisation de la « Journée portes ouvertes sur l’économie de la connaissance», Sharjah, Emirats Arabes Unis, novembre 2013 ; à l’intention d’environ 80 participants. Résultat escompté 3.3.2 : Poursuivre la mise en œuvre du contenu du document intitulé: «Indicateurs-clés de performance» pour améliorer la qualité de l’enseignement universi-taire conformément aux normes internationales Réalisations : • Atelier régional de formation sur les expériences en microscience dans le domaine des sciences fondamentales, Niamey, Niger, 3-5 janvier 2013, organisé en collaboration avec la Fondation Guri Vie Meilleure, fondée par la Première dame du Niger et l’UNESCO. A bénéficié à 31 enseignants des sciences des différentes régions du Niger. •Programme de table ronde internationale et atelier de formation sur l’enseignement des sciences basé sur l’investigation (IBSE) à l’intention des éducateurs en sciences des pays africains, Khartoum, Soudan, 14-18 avril 2013 ; organisés en coopération avec la Future University, l’ISTIC et l’Académie des sciences du tiers monde (TWAS), avec la participation de 20 experts et des éducateurs en sciences des USA, de France, de Malaisie et des pays africains. •Conférence régionale sur l’emploi et l’employabilité des diplômés dans la région MENA, siège de l’ISESCO, 12-13 mars 2013 ; organisée en collaboration avec le British Council, la BAD et le ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, a bénéficié à plus de 100 participants et experts d’Egypte, d’Indonésie, du Liban, de Libye, du Maroc, de Palestine, du Pakistan, de Tunisie et du Yémen. - 50 - • Atelier sur l’utilisation des nouvelles méthodes d’enseignement électronique et des techniques d’affichage à l’intention des enseignants des sciences, Manama, Bahreïn, 20-22 octobre 2013 ; avec la participation de 14 personnes du Bahreïn, d’Oman et du Qatar. •Atelier international ISESCO-COMSATS-INIT sur la sécurité Internet : Renforcement des mesures de protection en matière d’échange de l’information, Nabeul, Tunisie, 9-13 décembre 2013 ; organisé en coopération avec la Commission sur la science et la technologie pour un développement durable dans le Sud (COMSATS) et le Réseau inter-islamique pour les technologies de l’information (INIT), avec la participation de 35 experts en TIC d’Iran, d’Arabie Saoudite, du Soudan, d’Oman, du Pakistan, du Maroc, de Tunisie et d’Algérie. •2ème réunion des coordinateurs nationaux pour la création du Réseau panislamique de recherche et d’éducation (PIREN), Amman, Jordanie, 26-28 mars 2013 ; suivie par des experts de Tunisie, d’Egypte, du Maroc, de Palestine, de Jordanie et du Pakistan. - 51 - Bilan des réalisations relatives à la Deuxième Priorité sectorielle : PRÉSERVATION DE LA BIOSPHÈRE L’ISESCO applique l’approche islamique prônant la préservation de la dignité humaine et la mise en œuvre d’actions bonnes et constructives à même d’assurer la lieutenance sur terre, dans le respect des valeurs et la recherche du bien-être des générations actuelles et futures. S’appuyant sur son profond sens de responsabilité envers l’environnement, l’ISESCO a mis en œuvre, en 2013, un total de 21 activités portant sur la préservation de la nature et la protection de l’environnement, qui répondent aux préoccupations en matière de développement durable. Ces activités visaient également à promouvoir la solidarité internationale pour aider les Etats membres à réaliser les aspirations de leurs peuples en matière de développement et de prospérité. Le renforcement des capacités était orienté vers la protection et l’exploitation durable des ressources naturelles et environnementales. C’est dans cet esprit que de nouvelles connaissances et compétences ont été inculquées sur la télédétection, les outils spatiaux et les systèmes d’observation de la terre, le but étant d’apporter une contribution vitale aux différents problèmes engendrés par l’environnement, l’utilisation des sols, l’exploitation des ressources naturelles et la prévention des catastrophes naturelles. Six programmes sur la conservation de l’énergie et la promotion des sources d’énergie renouvelable ont également obtenus des résultats satisfaisants. Les décideurs et les corps universitaires et professionnels impliqués dans des programmes doivent prendre des mesures concrètes pour promouvoir les technologies durables, telles que l’énergie solaire et éolienne, la biomasse, les piles à combustibles et l’hydrogène. La présentation de techniques sur l’énergie renouvelable, compte tenu des différents obstacles qui entravent l’accès des communautés rurales et reculées aux services d’énergie, permettra également de développer des systèmes d’énergie propre et de services éco-efficaces. Par ailleurs, les sept programmes consacrés à la gestion de l’eau ont permis d’englober la gestion intégrée des ressources hydriques sur des bases économiquement avantageuses, socialement acceptables et écologiquement viables. La bonne organisation des réseaux hydriques intégrés contribuera à l’échange et la diffusion de la connaissance et de l’expérience. Dans une autre veine, le dialogue politique avec les groupes clés a fourni les mécanismes pratiques nécessaires à la résolution des problèmes futurs liés à l’eau. Les réflexions et les mesures relatives à la coopération en matière d’eaux transfrontalières devront contribuer, quant à elles, à la résolution des disputes, à l’amélioration des connaissances et au renforcement des capacités en matière de gestion des ressources en eaux transfrontalières. Des programmes ont été également mis en œuvre en vue d’améliorer les compétences de gestion des ressources océaniques. L’ISESCO a fourni des données sur l’impact de la montée des eaux de mer et œuvré au développement des compétences relatives à l’utilisation des nouveaux outils et méthodes. Ces dernières visent à évaluer la vulnérabilité côtière, appréhender la vulnérabilité prévisible de la région, identifier les déficiences en matière de connaissances et de capacités et proposer des options pour leur correction. - 53 - La compréhension de l’économie verte et le renforcement des capacités en la matière ont été évalués en ligne avec les opportunités, défis et risques associés à ce concept ainsi qu’avec les moyens permettant de la matérialiser. L’ISESCO a porté son attention sur des questions intéressant l’économie verte et présenté des projets d’investissement dans ce domaine, susceptibles de créer des emplois aux jeunes et de promouvoir l’écotourisme. Soucieuse, par ailleurs, de faire face à l’impact du changement climatique, l’ISESCO a identifié les contraintes et obstacles, en fonction de leurs priorités, et établi différents scénarios applicables pour assurer une meilleure résilience au changement climatique. Elle s’est employée également à promouvoir la culture de la sécurité et de la résilience aux risques de catastrophe, en s’attelant au renforcement des capacités en matière de gestion et réduction des risques de catastrophe, de bonne gouvernance et de renforcement des mesures sur la gestion de ces risques dans les plans nationaux de développement. Dans ce sens, l’accent a été mis sur la nécessité de prévoir le partenariat, la formation continue, le renforcement des capacités en matière d’intervention d’urgence et de sensibilisation du grand public pour se tenir prêt à faire face aux situations d’urgence. - 54 - Axe 3.4 : PRÉSERVATION ET UTILISATION DURABLES DES RESSOURCES NATURELLES Résultat escompté 3.4.1 : Améliorer les méthodes de préservation, de gestion et d’utilisation de la biodiversité et des ressources naturelles Réalisations : • Atelier scientifique sur «L’intégration et l’exploitation des données sur l’observation de la terre dans la gestion des projets du développement durable», Conakry, Guinée, 18-22 mars 2013, organisé en coopération avec le Centre régional africain des sciences et technologies de l’espace (CRASTE-LF). Y ont pris part 80 participants exerçant dans le domaine de l’environnement, de l’agriculture, des ressources en eau et de l’enseignement supérieur, ainsi que dans les centres nationaux de recherche et les universités. • Conférence régionale sur le rôle de l’observation de la terre dans le développement économique en Afrique centrale sous le thème : « Sciences et technologies de l’espace au XXIe siècle: Défis, contraintes et perspectives », Yaoundé, Cameroun, 11-14 novembre 2013; organisée en coopération avec le Centre régional africain des sciences et technologies de l’espace (CRASTELF) et le Comité national de développement des technologies (CNDT) du Cameroun, avec la participation de 53 ingénieurs et experts du Cameroun, du Gabon et du Congo. Résultat escompté 3.4.2 : Appuyer les efforts des Etats membres pour l’utilisation des énergies nouvelles et renouvelables et renforcer les compétences y afférentes Réalisations : • Congrès mondial de l’énergie renouvelable - Forum méditerranéen de l’énergie verte 2013 (MGEF-13), Fès, Royaume du Maroc, 16-20 juin 2013 ; organisé en coopération avec le Réseau mondial de l’énergie renouvelable (WREN), le Knowledge Engineering Systems International (KES) et le Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes (LSIS), Marseille, France, accueilli par l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah à Fès ; avec la participation de 119 scientifiques, technologues et chercheurs en énergie renouvelable de différents pays. •6ème Ecole asiatique de l’énergie renouvelable : Systèmes avancés de microcentrales, Puri Pujangga, UKM Bangi, Selangor, Malaisie, 1er-5 juillet 2013; organisée en coopération avec l’UNESCO et l’Agence turque pour la coopération et le développement internationaux - 55 - (TIKA), accueillie par l’Institut de l’énergie solaire - Universiti Kebangsaan Malaysia - avec des participants d’Azerbaïdjan, du Bangladesh, de Brunei Darussalam, du Kazakhstan, du Kirghizstan, de Malaisie, des Maldives et du Pakistan. • Séminaire international sur l’énergie renouvelable et le développement durable dans les pays en développement, Brighton, Royaume-Uni, 25-31 août 2013 ; organisé en coopération avec le WREN, et avec la participation de 18 experts en énergie renouvelable d’Iran, de Malaisie, d’Irak, du Maroc, des Emirats, d’Indonésie, d’Algérie, de Bahreïn, d’Oman, ainsi que d’Europe. • Atelier de formation sur l’utilisation de l’énergie renouvelable dans les milieux ruraux et reculés, Lomé, Togo, 25-27 novembre 2013 ; organisé en coopération avec le ministère togolais des Mines et de l’Energie, suivi par 28 participants du ministère des Mines et de l’Energie, des agences de développement rural et de l’Université de Lomé. • Atelier international sur l’énergie renou-velable et le développement durable, Manama, Bahreïn, 25-28 novembre 2013 ; organisés en coopération avec le WREN, avec la participants de 25 personnes de Bahreïn et de 16 experts du Royaume-Uni, d’Italie, du Portugal, d’Inde, du Pakistan, du Soudan, d’Irak, d’Egypte, d’Indonésie, de Malaisie, de Palestine et du Yémen. • 4ème Ecole africaine annuelle d’été sur l’énergie solaire, Dakar, Sénégal, 9-13 décembre 2013 ; organisée en coopération avec l’UNESCO et la TIKA, et abritée par le Centre international de formation et de recherche en énergie solaire (CIFRES) de l’Ecole Polytechnique, Université de Dakar. Y ont pris part 21 participants du Togo, du Bénin, du Cameroun, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, de Madagascar, de Mauritanie, de la République démocratique du Congo, de la République du Congo et du Niger. Résultat escompté 3.4.3 : Renforcer les capacités nationales en matière d’exploitation rationnelle des ressources hydriques et marines Réalisations : • Atelier régional sur la gestion des ressources en eau dans les constitutions arabes, Tunis, Tunisie, 27-28 mai 2013, en coopération avec le Bureau de l’UNESCO au Caire et l’ALECSO, avec 30 participants, dont des experts, des décideurs et des autorités chargées de l’eau du Liban, de Jordanie, d’Egypte, d’Oman, du Yémen, du Soudan et du Maroc. • Atelier national sur les campagnes de sensibilisation et de renforcement des capacités à l’intention des législateurs et autres acteurs du secteur de l’eau sur l’utilisation, la gestion et la protection du bassin du fleuve Gambie, Gambie, 28-30 mai 2013, en coopération avec la Commission nationale gambienne pour l’ISESCO et le Département des ressources en eau de Gambie. Cet atelier a été suivi par 45 participants des différents secteurs du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques. • Atelier régional sur « Le réseau régional de connaissance sur les approches systémiques des projets de gestion des ressources en eau », Amman, Jordanie, 7-9 octobre 2013 ; organisé en coopération avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). A - 56 - bénéficié à 20 participants du Liban, de Jordanie, de Suisse, de France, d’Egypte, de Palestine et du Maroc. • Réunion régionale des comités nationaux arabes du PHI sur la coopération arabe transfrontalière : Visions, défis et actions, siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, 9-10 octobre 2013, en coopération avec le Bureau régional de l’UNESCO au Caire. Y ont pris part 20 participants, dont des experts en eau, des représentants d’organisations internationales concernés par la gestion de l’eau, et les représentants des comités nationaux du PHI d’Egypte, du Soudan, de Jordanie, d’Oman, du Liban, de Libye, d’Algérie et du Maroc. • Atelier national sur la gestion intégrée des ressources en eau en Irak, Bagdad, Irak, 19-21 septembre 2013, avec la participation de 25 experts et décideurs d’Irak. • Atelier régional sur « La politique du dialogue avec les groupes majeurs sur la mise en œuvre de la Stratégie arabe pour la sécurité de l’eau et son Plan d’action », Amman, Jordanie, 26-28 novembre 2013; organisé en coopération avec le PNUE (ROWA), la Coopération allemande (GIZ) et le Partenariat mondial de l’eau (GWP-Med), suivi par 53 représentants des groupes majeurs du monde arabe et des organisations régionales. • Atelier régional sur l’impact de l’élévation du niveau de la mer et l’adaptation basée sur l’écosystème côtier, Jeddah, Royaume d’Arabie Saoudite, 6-8 janvier 2014 ; organisé en collaboration entre la PERSGA et le PNUE. Y ont pris part 25 participants d’Egypte, d’Arabie Saoudite, de Jordanie, de Djibouti, du Yémen, Soudan, de Bahreïn et des Emirats Arabes Unis. - 57 - Axe 3.5 : ATTÉNUATION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET GESTION DES CATASTROPHES Résultat escompté 3.5.1 : Appuyer les efforts des Etats membres pour favoriser la transition vers l’économie verte Réalisations : • 12ème Conférence annuelle arabe sur l’environnement, Hurghada, Egypte, 12-14 mai 2013 ; l’ISESCO a collaboré avec l’Union arabe de la jeunesse et de l’environnement dans l’organisation de cette Conférence qui a été suivie par 112 participants, dont des enseignants universitaires et des experts dans les domaines de l’environnement, du changement climatique et de la gestion de l’eau, venant d’Egypte, de Jordanie, d’Arabie Saoudite, du Soudan, du Koweït, du Qatar, de Palestine, du Liban et de Somalie. Résultat escompté 3.5.2 : Promouvoir l’action islamique environnementale commune afin de développer les politiques nationales en matière de préservation de l’environnement, de lutte contre les effets du changement climatique et de mise à profit des Fonds d’adaptation Réalisations : • Atelier régional sur « Les processus de changement institutionnel et les leçons retenues en matière de résilience au changement climatique », Marrakech, Maroc, 27-29 avril 2013 ; suivi par 30 participants de Palestine, du Liban, du Maroc, d’Egypte et de Jordanie. •Atelier sur la planification des mesures à prendre face aux effets du changement climatique et l’élaboration d’une politique nationale de gestion des catastrophes, Nouakchott, Mauritanie, 6-8 mai 2013 ; suivi par les instituts et autorités gouvernementales concernés. • Etude pour l’élaboration d’une politique nationale de gestion des catastrophes en Mauritanie et les actions à prévoir contre les effets du changement climatique, siège de l’ISESCO, Rabat, novembre 2013. - 58 - Résultat escompté 3.5.3 : Atténuer les risques de catastrophes et les dégâts occasionnés par celles-ci et améliorer les capacités des Etats à les gérer Réalisations : •Réunion d’experts sur « Le renforcement des synergies entre la gestion de la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique », Sharm Al-Sheikh, Egypte, 25-28 février 2013 ; organisé en collaboration avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le ROWA et suivi par 43 participants des Etats membres de la région MENA. •2ème réunion d’experts sur la gestion des catastrophes naturelles et l’atténuation de leur impact, Moroni, Comores, 25-28 novembre 2013, avec la participation de 20 experts des Comores et de la sous-région - 59 - Bilan des réalisations relatives à la Troisième Priorité sectorielle : MISE À PROFIT DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES POUR PROMOUVOIR LA PAIX SOCIALE L’ISESCO s’emploie à promouvoir la cohésion sociale et les valeurs de fraternité dans la résolution des conflits et l’instauration de la paix au sein de la société. Avec cet objectif en vue, l’ISESCO a réalisé, en 2013, dix-huit programmes axés sur l’édification des sociétés pacifiques, le renforcement du respect des droits humains, la promotion du rôle de la femme et des jeunes, ainsi que sur la résolution des conflits et des menaces sociales. Des bourses ont été octroyées à la recherche dans le domaine des sciences sociales et humaines afin d’améliorer, lors du traitement des question sociétales, les performances en matière d’examen, d’analyse et d’assimilation des nouveaux modèles de comportement, des tendances sociales et culturelles et des transformations économiques. L’ISESCO s’est également penchée sur l’état actuel de la recherche en sciences sociales et humaines dans la région africaine, la manière dont l’information et le système de connaissances humaines sont exploités et l’orientation qu’il convient de prendre pour résoudre les problèmes qu’ils génèrent. Des analyses approfondies des problèmes sociaux et humains qui compromettent la paix et la tranquillité mondiales ont été effectuées et des solutions et stratégies diverses ont été proposées aux gouvernements et décideurs en vue de prendre les décisions nécessaires à l’instauration de la paix. La perfection de la connaissance en matière de politique innovante et le succès des mesures prises ont contribué à l’amélioration des performances des centres de services sociaux et, partant, à la réalisation des objectifs du développement durable. L’ISESCO a également œuvré en faveur de l’autonomisation de la femme dans la perspective d’une société économiquement stable et socialement cohérente, tout en combattant la discrimination, sous toutes ses formes, à l’égard de la femme et en protégeant ses droits civils, sociaux et économiques. Les femmes des zones rurales ont fait, quant à elles, l’objet d’actions de sensibilisation sur l’éducation, la santé, les droits des femmes et l’entreprenariat. Les outils et techniques adaptés à la communauté ont permis d’autonomiser les jeunes filles rurales. Par ailleurs, des mesures ont été proposées aux autorités locales pour faire face aux violences, risques sanitaires et discrimination dont les femmes font l’objet, ainsi que des solutions au problème relatif au manque de ressources. L’accent a été également mis sur le rôle que les jeunes peuvent jouer dans le développement social, grâce à leur implication, tout en tenant compte de leur vision des priorités du processus de développement social. De même, les questions clés affectant la vie des jeunes ont été prises en considération, en leur offrant, notamment, les possibilités d’améliorer leurs compétences et leur développement professionnel. L’ISESCO a mis en œuvre neuf programmes visant l’éradication, ou du moins l’atténuation de la pauvreté, qui ont contribué à l’amélioration de la qualité de la vie, à la prévention des - 61 - maladies et à la résolution des problèmes sociaux de nature cruciale. Les activités réalisées avec les organisations non gouvernementales ont permis de réduire la misère des populations nécessiteuses et marginalisées. Le soutien a été accordé, par ailleurs, à des projets vitaux qui s’attaquaient aux besoins et problèmes réels des communautés pauvres, le but étant d’atténuer les souffrances des familles pauvres. De nouvelles modalités de microcrédits ont été conçues en vue de renforcer les microprojets générateurs de revenus. Les possibilités d’échange des meilleures pratiques en matière de microcrédit a permis de mieux comprendre les aspects financiers des modèles d’activités, leur réglementation et supervision, le financement des microprojets, les canaux de distribution des microcrédits et autres services financiers. L’ISESCO s’est employée à renforcer les stratégies et programmes nationaux relatifs à la santé, soutenant les mécanismes de bonne gouvernance en la matière, tout en contribuant à lutte contre la malnutrition et la prévention des maladies transmissibles et non transmissibles. Les dernières techniques et connaissances en matière de prévention des maladies infectieuses, les bonnes pratiques d’hygiène et la surveillance épidémiologique ont permis de renforcer les programmes nationaux en la matière. De même, l’amélioration des informations dispensées par les autorités éducatives a facilité l’élaboration de mécanismes d’intervention rapide pour faire face aux risques majeurs de santé dans les écoles et sensibiliser aux facteurs déterminants de santé scolaire, en particulier ceux relatifs aux modes hygiéniques de vie. - 62 - Axe 3.6 : RENFORCEMENT DE LA COHÉSION SOCIALE Résultat escompté 3.6.1 : Favoriser une meilleure compréhension des modèles sociaux et des transformations économiques et promouvoir les droits de l’homme, y compris ceux des femmes Réalisations : • Forum régional sur le renforcement du rôle de la jeunesse dans le développement social en Afrique de l’Ouest, Lomé, Togo, 22-25 avril 2013, organisé en collaboration avec le ministère togolais de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, et suivi par 43 jeunes militants et chefs de différentes associations, organisations et conseils de jeunesse du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Togo. • Colloque régional sur l’importance de la recherche sociale dans le développement durable, Dakar, Sénégal, 27-29 mai 2013, organisé en coopération avec la Commission nationale sénégalaise pour l’UNESCO. Y ont pris part 25 experts et chercheurs en sciences sociales et humaines de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Togo et du Sénégal. • Séminaire sur « Les problèmes sociaux et humains compromettant la paix et la tranquillité dans le monde », Amman, Jordanie, 2-4 septembre 2013 ; avec la participation de 16 experts et chercheurs en sciences sociales et humaines d’Arabie Saoudite, de Jordanie, du Liban, de Palestine, d’Oman et du Yémen. • Octroi de bourses de recherche de l’ISESCO en sciences sociales et humaines, siège de l’ISESCO, novembre 2013 ; le soutien étant apporté aux projets de recherche suivants : •Projet de recherche intitulé : « Elaboration de guides techniques sur la lutte contre la dégradation du sol et ses conséquences sociales en Afrique de l’Ouest » ; •Projet de recherche intitulé : « Mobilité sociale arabe : approche socio-communicative », •Projet de recherche intitulé : « L’apiculture et sa contribution à la lutte contre l’appauvrissement des agriculteurs dans la région centrale du Togo » ; •Projet de recherche intitulé : « Impacts des établissements humains non contrôlés dans les régions rurales de Mauritanie » ; •Projet de recherche intitulé : « Elaboration d’un catalogue des femmes pionnières (mères de l’indépendance) en Afrique de l’Ouest » ; • Quatre ateliers d’une journée sur « L’autonomisation des jeunes filles au moyen de l’éducation, de la santé et du développement économique des zones rurales », Rawalpindi, Chakwal, Harīpur et Rawalakot, Pakistan, 23-26 décembre 2013 ; organisés en collaboration avec l’Organisation de - 63 - développement des ressources nationales (NRDO), au profit de 160 jeunes filles pakistanaises de collèges ruraux. Résultat escompté 3.6.2 : Mettre en valeur le rôle de la civilisation islamique dans le développement des sciences et savoirs humains afin de présenter l’image correcte de l’Islam et des Musulmans Réalisations : • Séminaire sous-régional sur « L’autono-misation des femmes dans la perspective d’une société économiquement stable et socialement cohérente », Yaoundé, Cameroun, 23-25 avril 2013 ; y ont pris part 40 participants et experts du Togo, du Burkina Faso et du Cameroun. - 64 - Axe 3.7 : AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE LA VIE Résultat escompté 3.7.1 : Améliorer la qualité de la vie à travers la mise en œuvre des politiques et programmes relatifs à l’éradication de la pauvreté et à la prévention sanitaire Réalisations : • Atelier de formation national sur les techniques apicoles et la production du miel naturel à l’intention des jeunes chômeurs en milieu rural, Kara, Togo, 26-29 août 2013, a bénéficié à 40 jeunes chômeurs de différentes communautés rurales de la région centrale du Togo. • Colloque sous-régional sur les défis environnementaux et leur impact sur le développement et la santé dans la région arabe, Rabat, Maroc, 13-14 décembre 2013, en coopération avec l’Organisation islamique des sciences médicales (IOMS), la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Mohammed V de Rabat, et l’Association marocaine de la communication sanitaire. Ce colloque a été suivi par 25 experts en santé et environnement d’Algérie, de Mauritanie, du Maroc, d’Oman et de Palestine. • Soutien aux activités des ONG traitant des problèmes critiques des jeunes dans les Etats membres, siège de l’ISESCO, avril-août 2013 ; ’ISESCO a accordé un soutien aux trois ONG suivantes œuvrant à l’amélioration de la qualité de vie des populations : • L’ONG FADAMA, du Niger, pour la mise en œuvre d’un projet intitulé : « Atelier de formation en faveur des producteurs maraîchers dans les communautés rurales de Magaria, Dantchiao, Bandee et Sassaoumbroum », Niger, avril 2013, •L’Association pour la pisciculture et le développement du secteur bovin (APCD) au Bangladesh, pour la mise en œuvre d’un projet intitulé : « Atelier de formation national en faveur des femmes rurales sur les techniques de couture et de broderie », Bangladesh, juin 2013, •La Coopérative des transformateurs des produits agricoles du Togo (COTPAT) pour la mise en œuvre du projet intitulé : « Atelier de formation national pour le renforcement des capacités en matière de gestion des microentreprises et des microcrédits en faveur de 50 femmes travaillant dans la transformation des produits agricoles », Togo, septembre 2013 ; • Séminaire sous-régional sur le renfor-cement des capacités du personnel opérant dans le domaine des micro-crédits, Cotonou, Bénin, 24-26 septembre 2013. Y ont pris part 40 responsables gouvernementaux er représentants du secteur des microcrédits, y compris les banques de développement, les fédération des crédits, les coopératives et les spécialistes en la matière. - 65 - • Séminaire régional sur le renforcement des politiques nationales en matière de contrôle des maladies en Afrique de l’Ouest, Ouagadougou, Burkina Faso, 24-27 juin 2013, soutien à l’Université de Ouagadougou. Y ont pris part 26 experts de santé, médecins, infirmières d’Etat, et gestionnaires des programmes de santé du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Mali, Niger, du Sénégal, et du Togo. • Atelier national sur les techniques de prévention des maladies transmissibles dans les zones défavorisées, Islamabad, Pakistan, 23-25 septembre 2013 ; soutenu par la Commission nationale pakistanaise pour l’UNESCO. Y ont pris part 36 participants et 8 médecins et agents de santé. - 66 - Bilan des réalisations relatives à la priorité sectorielle : PROMOTION DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE INNOVANTE Dans le cadre de la priorité sectorielle relative à la Promotion de la recherche scientifique innovante, neuf (9) réalisations ont été exécutées, réparties en 2 axes : Promotion des publications scientifiques répondant aux normes de qualité et Valorisation des résultats de la recherche scientifique. Afin de réaliser les résultats escomptés du premier axe, notamment l’Amélioration de la qualité de la revue «ISESCO Journal of Science and Technology » et La mise à jour du portail (www.icpsr.org.ma) dédié à la communauté scientifique du Monde islamique, 2 réalisations ont été exécutées dont la publication de 2 numéros de la Revue avec la prise en charge, par l’ISESCO, de services qui améliorent sa qualité et sa fiabilité. Cette revue valorise la recherche et l’innovation pour faire avancer l’état du savoir en S&T dans les universités et les centres de recherche du Monde islamique. Le portail est, quant à lui, une plate-forme de partage du savoir, d’échanges d’expériences et de réseautage en ligne de la communauté scientifique pour faciliter une collaboration internationale (Sud-Sud et Nord-Sud). En ce qui concerne l’Octroi de plus de bourses de recherche au profit des jeunes femmes et hommes dans des domaines prioritaires de la recherche scientifique et l’Attribution de prix scientifiques qui encouragent l’excellence et l’innovation, l’ISESCO a accordé des bourses à 8 chercheurs des Etats Membres pour les aider à concrétiser leurs projets de recherche dans de bonnes conditions. De même, et en partenariat avec le ministère iranien de la santé et de l’enseignement médical, 34 lauréats et 20 institutions œuvrant dans le domaine médical ont été honorés lors du « Festival Razi de Recherche en Sciences Médicales». Dans le cadre du second axe, et pour parvenir aux résultats escomptés qui stipulent la nécessité d’Améliorer l’adéquation entre le monde universitaire et le monde industriel, l’Enrichissement de la base de données des scientifiques du Monde islamique et l’Organisation de formations/réunions sur la sensibilisation aux droits de la propriété intellectuelle, l’ISESCO a exécuté 3 réalisations. Elle a notamment organisé, pour les pays arabes, une rencontre régionale d’experts sur « La créativité et l’innovation : un gage pour la compétitivité industrielle », en coopération avec l’OADIM, le Public Authority for Industry (PAI, Koweit) et l’ESCWA. Les différentes communications ont mis en relief les enjeux de la créativité et de l’innovation, moteurs d’une économie durable et compétitive. Pour les pays de la région asiatique, l’ISESCO a organisé, au Pakistan, un atelier sur « Les système nationaux d’innovation et la propriété intellectuelle » conjointement avec la COMSATS, INIT et CIIT. Une fois encore, les participants ont insisté sur l’adéquation et l’interaction entre les universités, les institutions de recherche, les entreprises et les gouvernements pour stimuler la croissance et la création de richesses, tout en protégeant la propriété intellectuelle. - 67 - Pour atteindre le dernier résultat escompté du 2ème axe, à savoir, l’Organisation d’ateliers de formation sur la maintenance et la réparation du matériel de laboratoires scientifiques , à raison d’un atelier par an et avec une participation significative des femmes et des jeunes, le Centre a exécuté 2 réalisations. Il s’agit de la tenue d’un atelier national sur « La réparation et la maintenance des équipements d’ingénierie dans les universités, les instituts de recherche et les petites industries », organisé en coopération avec la COMSATS, suite à la demande de l’IRCC à Khartoum, et qui a bénéficié à 36 ingénieurs de 10 institutions publiques et privées soudanaises. Par ailleurs, l’ISESCO a participé à la première réunion du Sommet Mondial sur la Société de l’Information, SMSI+10 « Vers des sociétés du savoir pour la paix et le développement durable » qui s’est tenue au siège de l’UNESCO, et organisée conjointement avec l’UIT, le PNUD et la CNUCED. Le but était de suivre l’évolution et les nouvelles tendances des TIC et d’anticiper les besoins futurs des Etats membres. - 68 - Axe 3.8 : AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE LA VIE Résultat escompté 3.8.1 : Augmentation qualitative de la publication de la revue ISESCO Journal of Science and Technology et mise à jour du portail dédié à la communauté scientifique du Monde islamique : www.icpsr.org.ma • Publication de la revue “ISESCO Journal of Science and Technology”, vol. 9, n°15, Siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, mai 2013 ; diffusée aux auteurs et chercheurs d’institutions scientifiques et techniques des Etats membres. • Publication de la revue “ISESCO Journal of Science and Technology”, vol. 9, n°16, Siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, novembre 2013 ; diffusée aux auteurs et chercheurs d’institutions scientifiques et techniques des Etats membres. • Renforcement et mise à jour du portail du Réseau scientifique du Monde islamique (www. icpsr.org.ma), Siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, toute l’année ; à l’intention des universités, instituts et centres nationaux de recherche scientifique et/ou technique des Etats membres ; en collaboration avec la COMSATS (Commission pour la Science et la Technologie pour un Développement durable dans le Sud). Résultat escompté 3.8.2 : Octroi de plus de bourses de recherche au profit des jeunes femmes et hommes dans des domaines prioritaires de la recherche scientifique • Soutien à 8 projets de recherche scientifique dans les domaines de la nanotechnologie, de la biotechnologie agricole, de la biotechnologie de la santé, des sciences de l’ingénieur, des plantes médicinales, etc. Siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, toute l’année 2013 ; au profit de 8 jeunes chercheurs de l’Azerbaijan, de la Jordanie, de l’Iran, du Pakistan, du Togo, de la Tunisie et de la Malaisie. Résultat escompté 3.8.3 : Attribution de prix scientifiques qui encouragent l’excellence et l’innovation • Soutien au 18ème « Festival Razi de recherche en sciences médicales », Téhéran, Iran, 14 janvier 2013, en faveur des spécialistes et chercheurs dans les sciences médicales ; organisé en coopération avec le ministère de la santé et de l’enseignement médical. - 69 - Axe 3.9 : VALORISATION DES RÉSULTATS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Résultat escompté 3.9.1 : Améliorer l’adéquation entre le monde universitaire et le monde industriel • Rencontre régionale d’experts sur « La créativité et l’innovation : un gage pour la compétitivité industrielle », Koweït, 11-12 novembre 2013 ; avec la participation d’un certain nombre de fonctionnaires, de personnalités scientifiques et des entrepreneurs des pays arabes suivants : Jordanie, Emirats Arabes Unis, Algérie, Arabie Saoudite, Soudan, Palestine, Qatar, Koweit, Liban, Egypte, Maroc et Mauritanie, représentant des institutions gouvernementales, des universités et le monde de l’industrie ; en coopération avec l’AIDMO, la PAI, et l’ESCWA ; en faveur des Etats arabes. Résultat escompté 3.9.3 : Organisation de formations/réunions sur la sensibilisation aux droits de la propriété intellectuelle • Atelier régional de 3 jours sur « Les systèmes nationaux d’innovation et la propriété intellectuelle », Islamabad, Pakistan, 7-9 octobre 2013 ; avec la participation de 70 experts en la matière et des représentants d’organisations internationales des pays suivants : Bangladesh, Chine, Iran, Kazakhstan, Malaisie, Népal, Pakistan, Corée du Sud, Sri Lanka, Etats-Unis et Suisse, organisé conjointement avec la COMSATS, INIT et CIIT ; au profit des Etats membres de la région asiatique. Résultat escompté 3.9.4 : Organisation d’ateliers de formation sur la maintenance et la réparation du matériel de laboratoires scientifiques, à raison de 1 atelier par an et avec une participation significative des femmes et des jeunes • Atelier national sur « La réparation et la maintenance des équipements d’ingénierie dans les universités, les instituts de recherche et les petites industries », Centre de conseil et de recherche industrielle (IRCC), Khartoum, Soudan, 18-22 août 2013, organisé conjointement avec la COMSATS ; au profit de 36 ingénieurs de 10 institutions publiques et privées soudanaises. • Participation aux réunions sur les sciences et la technologie : Première réunion d’examen SMSI+10 « Vers des sociétés du savoir pour la paix et le développement durable, Siège de l’UNESCO, Paris, France, 25-27 février 2013, organisée par l’UNESCO conjointement avec l’UIT, le PNUD et la CNUCED, au profit des Etats membres de l’ONU. - 70 - Janvier - septembre 2014 Première priorité sectorielle : RENFORCEMENT DES CAPACITÉS SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES À DES FINS DE DÉVELOPPEMENT Axe 3.1 : RÉNOVATION ET GESTION DES POLITIQUES SCIENTIFIQUES Résultatescompté1:Rénoverlespolitiquesscientifiquesettechnologiques des Etats membres et en dynamiser les mécanismes de gestion nationaux, régionaux et internationaux pour le développement Réalisations : • Atelier de formation ISESCO-ISTIC sur la science, la technologie et l’innovation (STI), élaboration des politiques : Kuala Lumpur, Malaisie, 8-15 septembre 2014, organisé en collaboration avec le Centre international pour la coopération Sud-Sud dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation (ISTIC) pour la coopération Sud-Sud, ministère de la Science, de la Technologie et de l’Innovation. La Malaisie a pris part à cet atelier avec une équipe de 30 participants du Groupe des 77. • Atelier sur le programme de promotion des chaires pour femmes en sciences intitulé : « Femmes, sciences et technologies», Alger, Algérie 15-16 juin 2014. Organisé en collaboration avec les Chaires pour femmes en sciences de l’ISESCO, à l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene à Alger. Cet atelier a vu la présence d’environ 50 femmes scientifiques et chercheurs. • Première réunion des jeunes scientifiques pour le lancement de l’Académie des sciences de la Jeunesse et pour la promotion de la participation de la jeunesse et de la femme dans les sciences, Khartoum, Soudan, 27-28 avril 2014, organisée en collaboration avec l’Université du futur, Khartoum, Soudan, Académie du Tiers-monde des sciences (TWAS) et l’Académie des sciences du Soudan, avec la participation de 25 jeunes scientifiques du Soudan, Jordanie, Oman, Egypte, Turquie, Sénégal, Pakistan, Bangladesh, Iran, Tunisie et Maroc. •Séminaire régional sur les parcs scientifiques et technologiques (STP) intitulé : «Création du droit des écosystèmes à la valorisation du savoir, une étude de cas ODTÜ Teknokent », Ankara, Turquie, 16-18 juin 2014, organisé en coopération avec la Banque européenne - 73 - d’investissement (BEI) à travers le Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée (CMI), le Centre des technologies de la CESAO et ODTU, le Centre de technologie de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (UN-ESCWA), avec la participation d’ODTU Teknokent. Y ont pris part également des experts et chercheurs turcs en matière d’innovation, des experts européens de l’Association internationale des parcs scientifiques (IASP) ainsi que le Fonds européen d’investissement (FEI) et des responsables des parcs scientifiques et technologiques, des universités du Bahreïn, d’Egypte, d’Irak, de Jordanie, du Liban, de la Libye, du Maroc, d’Oman, de Palestine et de Tunisie et d’autres experts de haut niveau venus d’Europe. Résultat escompté 3.1.2 : Promouvoir l’interaction entre l’université et le secteur industriel Réalisations : • Forum sur « Les groupes thématiques scientifiques pour le renforcement du partenariat université-industrie», Karachi, Pakistan, mai-décembre 2014, organisé en collaboration avec le Conseil Pakistanais pour la science et la technologie, l’innovation distinguée, la collaboration et l’esprit d’entreprise (DICE). Dans le cadre de ce forum, ont été tenus douze ateliers d’une journée dans plusieurs universités du Pakistan. Le but de ces ateliers étalés sur plusieurs mois est d’assurer la formation de plus de 6000 étudiants dans les domaines de l’entreprenariat et des affaires, et ce, à travers les ateliers suivants : • Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain organisé par l’Université du Balochistan des Technologies de l’Information, l’ingénierie et les Sciences du Management (BUITEMS) et l’Université du Balochistan Quetta, Pakistan, 5 mai 2014 ; •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Institut Sukkur d’Administration des Entreprises, Sukkur, Pakistan, 8 mai 2014; •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Université de l’Agriculture de Faisalabad, Pakistan, 12 mai 2014 ; •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Université de Management et de Technologie (UMT) de Lahore, Pakistan, 13 mai 2014 ; •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Université de Sargodha, Sargodha, Pakistan, 14 mai 2014 ; •Ateliers sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisés à 3 Universités d’Islamabad : Air University, COMSATS et Riphah University, 19 mai 2014 ; •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à GIKI, Swabi 20 mai 2014 ; •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Institut Ghulam Khan pour les Sciences de l’ingénierie et la Technologie, Swabi, Pakistan, 20 mai 2014 ; •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Institut d’administration des Entreprises (IBA), City Campus, Karachi, Pakistan, 24 mai 2014 ; - 74 - •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui: l’entreprise de demain, organisé à l’Université de l’ingénierie et de la Technologie (UET), Peshawar, Pakistan, 26 mai 2014 ; •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui : l’entreprise de demain, organisé à l’Université Malakand, Chakdara, Pakistan, 27 mai 2014 ; •Atelier sur la start-up d’aujourd’hui : l’entreprise de demain, organisé à l’Université de l’ingénierie et de la Technologie (NED), Karashi, Pakistan, 3 juin 2014 ; •2ème Conférence internationale sur l’entrepreneuriat (SICE), Téhéran, Iran, 23-24 février 2014, organisée en collaboration avec l’Université de Téhéran. Ont pris part à cette Conférence, 35 éminents professeurs universitaires en entrepreneuriat et plus de 400 chercheurs et praticiens de l’entrepreneuriat. • Représenter l’ISESCO à des événements scientifiques régionaux et internationaux et tenir de réunions de collaboration avec des partenaires communs : • Journée de la Santé et de l’environnement, organisée par le Collège scientifique Abboud, Rabat, Royaume du Maroc, 15 mars 2014, en coopération avec les ministères marocains de la Santé et de l’Education nationale. Ont assisté à cet événement près de 500 personnes parmi les étudiants, les familles et les professeurs. •Forum sur la réforme du système de santé au Maghreb, Rabat, Royaume du Maroc, 25-26 mars 2014, organisé par l’Union du Maghreb arabe et le ministère marocain de la Santé. Y ont pris part des représentants des cinq pays du Maghreb, l’OMS, la BID et d’autres organisations internationales ainsi que des universitaires. •Troisième conférence internationale sur l’utilisation des technologies spatiales dans la gestion des ressources en eau, 1-4 avril 2014, Skhirat, Royaume du Maroc, organisé par le Centre Royal de télédétection spatiale à Rabat, l’Agence spatiale européenne, l’Inter Réseau islamique sur l’espace science et la technologie et d’autres organisations concernées avec la participation de plus d’une centaine d’experts. •2ème Conférence arabe sur l’eau et la 6ème Réunion du Conseil des ministres arabes de l’eau, Doha, Qatar, 27-29 mai 2014, organisée par la Ligue des Etats arabes et la Société Qatarie de distribution d’eau et d’électricité Kahrama, en présence des ministres arabes de l’Eau et de plus de 200 représentants d’organisations nationales et internationales. •Atelier sur « L’alignement et la mise en œuvre des programmes d’action nationaux de lutte contre la désertification à la Stratégie décennale de la Convention de lutte contre la désertification (UNCCD) » dans la région arabe, Dubaï, Emirats Arabes Unis, 18-20 juin, organisé par la Ligue des Etats arabes et la FAO. Y ont pris part 73 participants venus de pays arabes et africains et des représentants des points focaux nationaux de l’UNCCD. • 2ème édition de la Journée du Consortium académique, Rabat, Maroc, 6 juin 2014, organisée par l’Université Internationale de Rabat (UIR), avec la participation de plus de 20 partenaires académiques des Etats-Unis et d’Europe afin de présenter le rapport annuel d’activités et les partenariats futurs de l’université. •Atelier sur la mise en œuvre de la planification nationale de lutte contre la désertification, 10ème plan stratégique des Nations Unies pour la lutte contre la désertification de l’UNCCD dans la - 75 - région arabe, Dubaï, Émirats arabes unis, 18-20 juin 2014, en présence de représentants de Centre arabe pour les études des Zones Arides et des Terres Sèches (ACSAD), la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (UNCCD), la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO), le Centre de Recherche sur le Désert (CRD), le Fonds pour l’Environnement mondial (FEM), le Mécanisme mondial (MM), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Conseil des ministres arabes chargés de l’environnement (CMAE), l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et l’UNESCO. • Compétition nationale Enactus Morocco, Casablanca, Maroc, 8 juillet 2014. Il s’agit d’une compétition mondiale qui réunit 36 pays à travers le monde, Enactus Morocco a réuni des centaines d’étudiants de grandes écoles de commerce et d’universités marocaines spécialisées dans la gestion des entreprises. • L’Initiative régionale de la FAO « Atelier national sur la raréfaction de l’eau au Proche-Orient et en Afrique du Nord », Rabat, Royaume du Maroc, 22 juillet 2014. Cet atelier était l’occasion d’engager un débat sur les besoins en eau, les coûts financiers nécessaires pour augmenter durablement la productivité agricole et améliorer la sécurité alimentaire dans des conditions de pénurie d’eau. - 76 - Axe 3.2 : RENFORCEMENT DES CAPACITÉS TECHNOLOGIQUES Résultat escompté 3.2.1 : Renforcer les capacités technologiques des Etats membres, notamment en matière de nouvelles technologies et d’innovation Réalisations : • Programme WAITRO-ISESCO de bourses de recherche 2014: session de formation en matière de technologies et de recherche, Shah Alam Malaisie, 19 mai-27 juin 2014, organisé en coopération avec l’Association mondiale des organisations de recherche industrielle et technologique (WAITRO), en présence de 8 jeunes scientifiques en provenance de Jordanie, Egypte, Irak, Nigeria, Ouganda, Yémen, Thaïlande et Sri Lanka, choisis parmi 40 candidats provenant de douze pays d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient. • Atelier régional sur la prospective technologique pour les Etats membres de l’ISESCO, Amman, Jordanie, 13-15 mai 2014, organisé en coopération avec la Royal Scientific Society de Jordanie, en présence de 25 spécialistes en technologie de Jordanie, Soudan, Egypte, Liban, Nigeria, Malaisie et Palestine. • Session de formation pour l’adoption des technologies de base au profit des jeunes leaders parmi les jeunes des régions éloignées, Nunukan/Sumatra/Kalimantan (Indonésie), maiseptembre 2014, organisé en coopération avec l’Association mondiale des organisations de recherche industrielle et technologique (WAITRO). La formation a profité aux étudiants et communautés se trouvant dans les alentours de l’Ecole de l’environnement naturel et l’internat de l’Ecole islamique de Java occidental. • Remise de prix et d’une médaille aux étudiants scientifiques talentueux, Téhéran, République islamique d’Iran, 6 février 2014. L’ISESCO a décerné trois prix à des jeunes chercheurs et techniciens lors de la remise du Prix international Khawarizmi (KIA), décerné par l’Organisation des Recherches Scientifiques et Technologiques en Iran (IROST). Résultat escompté 3.2.2 : Soutenir les efforts des Etats membres visant la mise à profit des applications des nouvelles technologies dans le domaine du développement Réalisations : • 1er atelier scientifique national de biotechnologie sur « La biotechnologie dans le secteur de l’agriculture », Bichkek, Kirghizistan, 8-9 septembre 2014, organisé en coopération avec - 77 - l’Institut de biotechnologie de l’Académie nationale des sciences, Bichkek, Kirghizistan. Y ont pris part 30 biotechnologues de Russie, du Kazakhstan et du Kirghizistan. • Atelier international sur les nouvelles tendances en matière de diagnostic génétique de la déficience intellectuelle, Rabat, Royaume du Maroc, 16-17 septembre 2014 organisé en coopération avec la Fondation marocaine des sciences avancées, l’innovation et la recherche (MASCIR), Allama Iqbal Medical College Jinnah Hospital de Lahore (AIMC & JH) et les Réseaux génétiques ou épigénétiques des dysfonctionnements cognitives (GENCODYS). Ont participé à cet atelier 50 scientifiques de Jordanie, Tunisie, Egypte, Soudan, Oman, Liban et Maroc. • Programme de formation en ligne sur la nanotechnologie au profit de l’étudiant et des jeunes chercheurs, siège de l’ISESCO, mai 2014. Le programme a été lancé sur le site électronique dédié à la nanotechnologie et dont l’accès est gratuit. Résultat escompté 3.2.3 : Activer le rôle de l’Instance islamique d’éthique pour les Sciences et Technologies (IBEST) Réalisations: • Développer le portail web dédié à l’éthique des sciences et de la technologie, siège de l’ISESCO, juillet 2014. Un forum de discussion a été créé sur le portail pour les experts en éthique afin de discuter régulièrement des questions relatives à l’éthique. - 78 - Axe 3.3 : CONSÉCRATION DE LA CULTURE DE LA QUALITÉ DANS L’ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE Résultat escompté 3.3.1 : Renforcer les politiques nationales visant à améliorer la qualité de l’enseignement scientifique Réalisations : • Organisation de la « Journée portes ouvertes sur l’économie du savoir : rôle central du savoir dans l’économie », Kampala, Ouganda, 31 mars 2014, organisée en coopération avec la Commission nationale Ougandaise de l’UNESCO. Cette journée a réuni tous les acteurs concernés par le savoir, notamment, les professeurs, les chercheurs, les universitaires, les étudiants, les think-tank, les décideurs de haut niveau et les représentants des médias. • Production d’un documentaire sur la gouvernance de l’Université et l’économie du savoir dans la région MENA: « Histoires de réussite innovantes dans la région MENA, cas de l’Université Internationale de Rabat (UIR) », août 2014. Cette activité a été organisée en collaboration avec la Banque mondiale à travers le Centre Marseille pour l’Intégration en Méditerranée (CMI). Ce projet présente les quatre piliers fondateurs de l’économie du savoir (TIC, bonne gouvernance, innovation et enseignement supérieur). Résultat escompté 3.3.2 : Poursuivre la mise en œuvre du contenu du document intitulé : «Indicateurs-clés de performance» pour améliorer la qualité de l’enseignement universitaire conformément aux normes internationales Réalisations : • Réunion d’experts de haut niveau en qualité et accréditation pour le suivi de la mise en œuvre des indicateurs clés de performance, Djeddah, Arabie Saoudite 6-7 mai 2014. Organisée en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur du Royaume d’Arabie Saoudite, avec la présence de représentants des Etats membres suivants: Jordanie, Indonésie, Ouganda, Pakistan, Bangladesh, Arabie Saoudite, Sénégal, Liban, Maldives, Nigeria, outre l’OCI, la BID, le COMSTECH, le SESRIC et l’Université islamique de technologie du Bangladesh. • Séminaire régional intitulé : « De la gestion à la Gouvernance dans la région MENA », Rabat, Maroc 4-5 février 2014. Organisé en coopération avec le British Council, la Banque - 79 - africaine de développement (BAD), le Centre Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI) et le ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et la Formation des cadres, ce séminaire a réuni plus de 100 participants et experts de la région de la Méditerranée. • Conférence régionale sur l’employabilité des lauréats de l’enseignement supérieur dans la région MENA, siège de l’ISESCO, Rabat, Maroc, 12-14 mars 2014, organisée en collaboration avec le British Council, la Banque africaine de développement (BAD), le Centre Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI) et avec la participation des pays suivants : Egypte, Indonésie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Pakistan, Tunisie et Yémen. • 3ème Réunion des coordonnateurs nationaux pour la mise en place du Réseau panislamique de recherche et d’éducation (PIREN), Islamabad, Pakistan, 27-28 août 2014, avec la participation d’experts du Liban, de Tunisie, de Malaisie, de Jordanie et du Pakistan. - 80 - Deuxième priorité sectorielle : Préservation de la biosphère : RENFORCEMENT DES CAPACITÉS SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES À DES FINS DE DÉVELOPPEMENT Axe 3.4 : PRÉSERVATION ET UTILISATION DURABLES DES RESSOURCES NATURELLES Résultat escompté 3.4.1 : Améliorer les méthodes de préservation, de gestion et d’utilisation de la biodiversité et des ressources naturelles Réalisations : • Atelier sur l’écosystème intitulé : « Rôle prometteur des Hima dans la restauration des terres arides en Asie occidentale », Amman, Jordanie, 5 - 6 mai, 2014, organisé sous le Haut Patronage de Son Altesse Royale le Prince Hassan Bin Talal, en coopération avec l’Union internationale pour la conservation de la nature de l’UICN, en présence de 80 participants. Résultat escompté 3.4.2 : Appuyer les efforts des Etats membres pour l’utilisation des énergies nouvelles et renouvelables et renforcer les compétences y afférentes Réalisations : • 13ème Congrès mondial de l’énergie renouvelable sous le thème : « Energies renouvelables au service de l’humanité », Université de Kingston, Londres, Royaume-Uni, 3-8 août 2014. Organisé en coopération avec le Réseau mondial de l’énergie renouvelable (WREN), ce congrès a été parrainé par 18 autres organisations et a vu la participation de 550 délégués, experts et intervenants de 95 pays. • 7ème session de l’École asiatique de l’énergie solaire sur les énergies renouvelables, Kuala Lumpur, Malaisie, 16-20 juin 2014, organisée en coopération avec l’UNESCO et le Centre de recherche en énergie solaire à l’Université UKM-SERI, Malaisie, en présence de 50 participants de 11 pays asiatiques. - 81 - Résultat escompté 3.4.3 : Renforcer les capacités nationales en matière d’exploitation rationnelle des ressources hydriques et marines Réalisations : • Atelier régional sur les impacts de l’élévation du niveau de la mer et l’écosystème littoral basé sur les adaptations, Djeddah, Royaume d’Arabie Saoudite 6-8 janvier 2014, organisé en collaboration avec l’Organisation régionale de la Conservation de l’environnement de la Mer rouge et du Golfe d’Aden (PERSGA) et le PNUE, en présence de 25 participants en provenance d’Égypte, d’Arabie saoudite, de Jordanie, de Djibouti, du Yémen, du Soudan, du Bahreïn et des Emirats Arabes Unis, dont 4 experts principaux. • Atelier sur la gouvernance de l’eau - outils et méthodologie, Amman, Jordanie,16-17 avril 2014, organisé en coopération avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), en présence de 40 participants. • 7ème Congrès arabe sur l’environnement côtier, Sharm El Sheikh, Egypte, 24-26 septembre 2014, organisé avec la Fédération arabe pour la jeunesse et l’environnement (AFFYE), le PERSGA et la Ligue des Etats arabes. L’ouverture a eu lieu au siège de la Ligue des Etats arabes au Caire ; la Conférence s’est déroulée à Sharm El Sheikh en présence de 100 jeunes et 20 intervenants principaux. - 82 - Axe 3.5 : ATTÉNUATION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET GESTION DES CATASTROPHES Résultat escompté 3.5.1 : Appuyer les efforts des Etats membres pour favoriser la transition vers l’économie verte Réalisations : • Conférence régionale sur « L’utilisation de l’observation de la Terre au profit du développement économique en Afrique de l’Ouest », Abidjan, Côte d’Ivoire, 3-6 mars 2014, organisée à l’Université d’Abidjan, en collaboration avec le Centre régional africain des Sciences et Technologies de l’espace en langue française Craste-LF. Ont été présents 30 participants venant de neuf pays à savoir : Bénin, Côte d’Ivoire, Niger, Mauritanie, Mali, Guinée Conakry, Sénégal, Nigeria et Togo dans le domaine de l’environnement, l’agriculture, les ressources en eau, l’enseignement supérieur, les centres nationaux de recherche et les universités. Résultat escompté 3.5.3 : Atténuer les risques des catastrophes et les dégâts occasionnés par celles-ci et améliorer les capacités des Etats à les gérer Réalisations : • Atelier national sur la gestion et l’atténuation des risques et des dommages des catastrophes naturelles, Conakry, Guinée, 26 - 28 mai 2014, organisé par la Commission nationale guinéenne pour l’Education, la Science et la Culture, en présence de 20 participants provenant de différents ministères et institutions de Guinée. • Atelier national pour l’adoption de la Stratégie nationale pour la gestion et l’atténuation des risques des catastrophes naturelles, Nouakchott, Mauritanie, 23 - 24 septembre 2014, organisé avec la Commission nationale mauritanienne pour l’éducation, la science et la culture, en présence de 30 experts et représentants de différents ministères et institutions de Mauritanie. • Remise des Prix ISESCO en sciences sociales et humaines. Siège de l’ISESCO, septembre 2014, Etats membres (Mauritanie, Togo, Sénégal, Pakistan et Guinée). • Projet de recherche intitulé «L’apiculture et sa contribution à la lutte contre l’appauvrissement des agriculteurs dans la région centrale du Togo» ; •Projet de recherche intitulé «Impacts de l’aménagement anarchique du territoire dans les zones rurales en Mauritanie» ; - 83 - •Projet de recherche intitulé «Développement d’un catalogue des femmes pionnières (mères de l’indépendance) en Afrique de l’Ouest ». •Projet de recherche intitulé « La gouvernance des services d’eau en milieu urbain: une étude de cas », Guinée ; •Projet de recherche intitulé « Le rôle des médias sociaux dans le renforcement de la citoyenneté: attitude envers la violence à l’université et le travail des enfants », Pakistan. • Atelier national sur les techniques de consultation populaire et les mécanismes de prévention des conflits, Kurdufan, Soudan, 17-19 juillet 2014, organisée en collaboration avec Munazzamat Al-Da’wa al Islamiyya, en présence d’une équipe de 50 cadres techniques et planificateurs représentant toutes les régions du Soudan. • Projet d’autonomisation économique des femmes (MENA) sur la technologie rurale, Islamabad, Pakistan, avril-septembre 2014, lancé en coopération avec l’association mondiale des organisations de recherche industrielle et technologique (WAITRO), menée par l’Organisation nationale de développement des ressources. Ont profité de ce projet 60 veuves de diverses provinces du pays. - 84 - Axe 3.6 : RENFORCEMENT DE LA COHÉSION SOCIALE Résultat escompté 3.6.2 : Mettre en valeur le rôle de la civilisation islamique dans le développement des sciences et savoirs humains afin de présenter l’image correcte de l’Islam et des Musulmans Réalisations : • Elaboration et publication d’une étude sur la contribution des musulmans dans les sciences sociales et la paix, siège de l’ISESCO, avril 2014, en collaboration avec Munazzamat AlDa’wa al Islamiyya. • Atelier national sur le rôle des leaders religieux dans la promotion de la paix sociale, Bamako, Mali, 19 - 22 mai 2014, organisé en collaboration avec Munazzamat Al-Da’wa al Islamiyya et le Haut Conseil islamique du Mali, en présence de 50 participants (40 de Bamako et 10 d’autres régions du pays). - 85 - Axe 3.7 : AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE LA VIE Résultat escompté 3.7.1 : Améliorer la qualité de la vie à travers la mise en œuvre des politiques et programmes relatifs à l’éradication de la pauvreté et à la prévention sanitaire Réalisations : • Séminaire régional sur le développement de la micro-finance islamique dans les pays africains, Abidjan, Côte d’Ivoire, 1-3 avril 2014, organisé en coopération avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’institution Raouda Finance en Côte d’Ivoire, avec la participation de quelques 40 participants et experts de Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Niger et Sénégal. • Séminaire national sur « le renforcement des capacités des acteurs de la micro-finance », Cotonou, Bénin, 28-30 avril 2014, organisé en collaboration avec la Commission nationale du Bénin et le Cabinet de Conseil HGA Conseil . Ont profité du séminaire plus de 40 responsables béninois, outre des représentants du secteur de la micro-finance (banques, banques de développement, coopératives d’épargne et de crédit, banques coopératives) ainsi que des spécialistes en micro-finance. • Atelier national sur les mécanismes d’amélioration de la sécurité alimentaire, Nouakchott, Mauritanie, 21-23 avril 2014, organisée en collaboration avec Munazzamat Al-Da’wa Al-Islamiyya, des instituts de gestion des catastrophes en Mauritanie, en présence de 20 participants venus de cinq régions différentes de Mauritanie. • Atelier régional sur les aspects médicaux du SIDA (causes, modes de transmission et gravité) au profit des journalistes radio, Casablanca, Maroc, 26-28 juin 2014, organisé en collaboration avec l’Organisation islamique pour les chercheurs en sciences médicales et les institutions médicales, en présence de 23 participants (14 du Maroc, 12 d’Egypte, Mauritanie, Algérie, Tunisie, Soudan, Irak, Somalie et Liban). • Atelier régional sur le renforcement des politiques nationales en matière de contrôle des maladies transmissibles, Kampala, Ouganda, septembre 2014. Organisé en collaboration avec Munazzamat Al-Da’wa Al-Islamiyya, les ministères de la Santé et les parties compétentes dans les Etats membres africains, l’atelier a vu la participation de 30 personnes représentant les pays suivants : Ouganda, Burundi, Rwanda, Kenya, Soudan et Congo. - 86 - RAPPORT DE LA SEPTIÈME RÉUNION DU CONSEIL CONSULTATIF POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE POUR LES SCIENCES, LA TECHNOLOGIE ET L’INNOVATION DANS LES PAYS ISLAMIQUES Siège de l’ISESCO, Rabat, Royaume du Maroc 14-15 Zul Hijja 1435 H (9-10 octobre 2014) Le Conseil consultatif pour la mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques s’est tenu conformément à la Résolution ICMHESR6/2012/R.3.1 de la 6ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 6 et 7 muharram 1434 de l’hégire (20-21 novembre 2012), sous le thème : « Rôle de l’enseignement supérieur dans le développement des sciences et de la technologie pour un avenir prospère ». La 7ème Session du Conseil, objet du présent rapport, s’est tenue sous le patronage de Son Excellence le Maréchal Omar Hassan Ahmed Al-Bachir, Président de la République du Soudan, au siège de l’ISESCO à Rabat, Royaume du Maroc, les 9 et 10 octobre 2014 (14-15 Zul Hijja 1435 H), sur invitation de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO). Ont pris part à la 7ème Réunion du Conseil consultatif les membres/observateurs suivants dudit Conseil : Des Etats membres arabes Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, représentant de l’Etat des Emirats Arabes Unis ; Prof. Dr Mohamed Nejib Alazhari, représentant de la République Tunisienne ; et Prof. Dr Feraih Owayed Alenezi, représentant de l’Etat du Koweït. Des Etats membres asiatiques Prof. Dato’ Dr Asma Ismail, représentante de la Malaisie ; et Mme Maira Iskakova, représentante de la République du Kazakhstan. Des Etats membres africains Dr Abdel Aziz Angaba Achair, représentant de la République du Tchad ; Prof. Aminata Sall Diallo, représentante de la République du Sénégal ; et M. Saico Djibril Balde, représentant de la République de Guinée-Bissau. Les organisations membres parties du Conseil consultatif étaient représentées par : S.E. Dr Shaukat Hameed Khan, du Comité permanent pour la Coopération scientifique et technologique (COMSTECH) relevant de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) ; Dr Razley Mohd Nordin, de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) ; et Mr. Abderrahmane El Medkouri, de la Banque islamique de Développement (BID). Présidence de la Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Prof. Dr Migdam Elsheikh Abd Elgani, représentant de la République du Soudan Du Royaume du Maroc, pays abritant la 7ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : - 89 - S.E. Dr Abdelhafid Debbarh, représentant du Royaume du Maroc ; Dr Abdelhaq Mouradi, représentant du Royaume du Maroc ; et Dr Slimane Mehdad, représentant du Royaume du Maroc, en qualité d’observateur. Prof. Dr Mohammad Osman Babury, représentant de la République islamique d’Afghanistan n’a pas pu assister à la réunion. La liste des participants figure en Annexe 1. La cérémonie d’ouverture de la 7ème Réunion du Conseil consultatif était présidée par Son Excellence Dr Amina Obaid Ramadhan Al-Hajri, Directrice générale adjointe de l’ISESCO. La réunion a commencé le 9 octobre 2014 à 09h30, au siège de l’ISESCO à Rabat, Royaume du Maroc, par la récitation de versets du Saint Coran. Son Excellence Dr Amina Obaid Ramadhan Al-Hajri a, au nom de Son Excellence Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, Directeur général de l’ISESCO, souhaité la bienvenue aux membres de cette 7ème session du Conseil consultatif et leur a transmis ses meilleurs vœux de succès de ladite Réunion. Dans son allocution, Son Excellence Dr Amina Obaid Ramadhan Al-Hajri a souligné la nécessité évidente de s’investir davantage en matière de science, de technologie, d’innovation et d’enseignement supérieur en raison du rôle croissant qu’ils jouent actuellement dans l’économie. Et d’ajouter que la différence entre les pays avancés et les pays en développement réside dans la priorité que les premiers accordent à la science, à la technologie et à l’enseignement supérieur dans leurs plans nationaux. Les Etats membres de l’OCI continuent, malheureusement, à n’accorder qu’un minimum d’intérêt à ces secteurs. Le changement doit émaner du sommet de l’échelle dirigeante du pays, a-t-elle dit, tout en précisant que la seule alternative est d’attirer l’attention des hautes autorités, des décideurs et de tous les intervenants dans le processus de planification nationale sur la nécessité de placer la science et la technologie en tête des priorités nationales et d’en faire le moteur essentiel du développement socioéconomique. Elle a indiqué qu’il faut consentir davantage d’efforts pour atteindre l’excellence, et que l’investissement doit porter sur la mise en place d’infrastructures, sur le développement humain, ainsi que sur l’élaboration de politiques et d’institutions de gouvernance efficaces. Dans son allocution, Son Excellence Dr Al-Hajri a affirmé que les Etats membres doivent accélérer leur transition vers l’économie de la connaissance, diversifier innover leurs économies et innover en créant de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois. Elle a mis l’accent sur la nécessité d’étendre l’enseignement supérieur et d’en améliorer la qualité afin d’assurer un impact positif, appelant fermement les Etats membres à faire en sorte que leurs instituts d’enseignement supérieur et de recherche atteignent l’excellence en vue de devenir compétitifs sur le plan international. Elle a insisté sur la nécessité que les Etats membres engagent des dialogues aux fins de mise en œuvre de projets de sensibilisation concrets permettant de renforcer l’interaction et l’échange parmi les étudiants, les chercheurs et les enseignants. Le but, a-t-elle ajouté, est de combler les écarts, susciter une meilleure compréhension des valeurs, sociétés et cultures de l’Autre et assurer, ce faisant, l’harmonie, la paix et la quiétude dans le monde. Son Excellence Dr Shaukat Hameed Khan, Coordinateur général du Comité permanent pour la Coopération scientifique et technologique (COMSTECH) relevant de l’Organisation - 90 - de la Coopération islamique (OCI), a pris la parole pour saluer la décision de l’ISESCO de convoquer la réunion du Conseil consultatif en ce moment précis, en raison de la contribution qu’elle apporte à la tenue du Sommet des Etats membres de l’OCI sur la S&T, prévu dans la première semaine d’avril 2015. Il a indiqué que l’objectif majeur est de construire l’économie de la connaissance dans les Etats membres de l’OCI, quoiqu’il s’agisse d’un processus difficile et complexe en raison des très grandes variations qui caractérisent les pays concernés sur le plan des capacités. Il a affirmé que les STI ne constituent pas, à elles seules, la solution magique, car leur impact ne sera possible ni applicable que dans la mesure où certains seuils sociaux et technologiques aient été atteints. Le développement économique, a-t-il ajouté, est un processus extrêmement complexe, englobant une pléthore de facteurs sociaux, politiques et institutionnels déterminants qui tiennent compte, d’une part, de la qualité de la main d’œuvre, du volume des capitaux et des ressources naturelles et, d’autre part, du niveau technologique, de l’esprit d’entreprenariat, des infrastructures, etc. Il a rappelé qu’en matière de développement, de nombreuses études ont été réalisées au cours des deux dernières décennies afin de décomposer l’expérience des économies à croissance rapide en sous-composantes fondamentales, y compris les ingrédients sociétaux essentiels permettant d’atteindre un régime de forte croissance, ou les processus en vertu duquel les économies nationales peuvent « rattraper » celle des pays avancés et comment les nations peuvent passer d’un état de pauvreté à celui de prospérité relative. Son Excellence Dr Abdelhafid Debbarh, Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des Cadres au Royaume du Maroc, a souligné, dans son intervention, que la recherche scientifique de qualité joue un rôle stratégique en raison de son indépendance relative par rapport aux autres secteurs sociaux, comme c’est le cas dans les pays avancés où elle constitue un système ayant ses propres structures, mécanismes et procédures qui la relient directement aux autres secteurs, en dépit des relations et interactions réciproques qui s’exercent entre eux. Il a précisé que les systèmes de recherche et d’innovation islamiques continuent de souffrir de deux défis, à savoir, le financement et la valorisation et commercialisation des résultats de la recherche scientifique. Il a indiqué que le financement dans la plupart des pays islamiques est encore très insuffisant, atteignant à peine le seuil de 1% recommandé par les organisations internationales. Quant à la valorisation, elle est encore embryonnaire et exige maints efforts tant sur le plan organisationnel que légal et matériel. Il a insisté sur la coopération entre les pays du monde islamique en matière de recherche scientifique et de développement technologique, qui partagent le même destin sur le plan du développement socioéconomique. A cet égard, a-t-il précisé, il est nécessaire de relever les défis de la mondialisation et de la préservation de l’identité et des ressources naturelles du monde islamique. - 91 - Point 1 de l’Ordre du jour Election du Bureau du 7ème Conseil consultatif La première séance a été ouverte par Son Excellence Dr Amina Obaid Ramadhan Al-Hajri, Directrice générale adjointe de l’ISESCO, qui a invité les membres du Conseil consultatif à élire un nouveau Bureau du Conseil. Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, représentant de l’Etat des Emirats Arabes Unis, a été recommandé au poste de Président, Prof. Dato’ Dr Asma Ismail, représentante de la Malaisie, a été recommandée en tant que Vice-président et Dr Abdel Aziz Angaba Achair, représentant du Tchad, comme Rapporteur de la 7ème réunion du Conseil consultatif. La composition du Bureau, proposée par le Conseil consultatif, a été approuvée à l’unanimité. Point 2 de l’Ordre du jour Adoption des projets d’Ordre du jour et de Programme de travail PAprès l’élection du Bureau de la 7ème Session du Conseil consultatif, Prof. Dr Husam Sultan AlUlama, représentant des Emirats Arabes Unis, a présidé la première séance. Après la présentation des membres du Conseil consultatif, le Président a remercié les membres et apprécié la qualité des différents documents préparés à l’intention de la réunion du Conseil consultatif, tout en souhaitant aux membres le succès dans leurs débats. Dr Faiq Billal a exposé aux membres du Conseil consultatif les tâches et objectifs de la réunion et rendu compte des différents développements survenus depuis la dernière réunion du Conseil consultatif, qui s’était tenu en mai 2012 à Rabat, Royaume du Maroc. Dr Faiq Billal a souligné que le rapport de l’actuelle réunion sera soumis à la 7ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (CIMESRS), prévue les 18 et 19 décembre 2014 à Rabat, au Royaume du Maroc. Après cet exposé, le Président a présenté le projet d’Ordre du jour et de Programme de travail de la réunion, qui ont été adopté par le Conseil consultatif (copie de l’Ordre du jour et du Programme de travail, tels qu’ils ont été adoptés, est jointe comme Annexe-II). Point 3 de l’Ordre du jour Rapport du Directeur général sur les efforts de l’ISESCO dans la mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques dans l’intervalle entre les 6ème et 7ème CIMESRS Le Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama a invité Dr Faiq Billal à présenter le rapport du Directeur général. Dr Billal a informé le Conseil consultatif des mesures prises par l’ISESCO - 92 - depuis la 6ème CIMESRS en matière de sciences et de technologie. Il a indiqué que dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation, l’ISESCO s’est concentrée sur l’introduction de politiques scientifiques dynamiques, le renforcement et la création de parcs scientifiques et de technopoles et la mise en œuvre des stratégies relatives à la nanotechnologie et la biotechnologie. Il a précisé, en outre, que les programmes de prospective technologique ont contribué au développement des capacités innovatrices. Il a souligné également que les programmes de l’ISESCO se sont également intéressés à l’autonomisation des femmes. De même, il a informé le Conseil des efforts entrepris pour la création de l’Académie des Jeunes scientifiques. Il a signalé que le Centre de l’ISESCO pour la Promotion de la Recherche scientifique (ICPSR) a poursuivi l’octroi des bourses de recherche dans les différents domaines scientifiques, la publication de la revue scientifique et l’attribution des prix aux chercheurs et scientifiques. Il a indiqué, par ailleurs, que l’ISESCO s’est également attaquée à d’importantes questions traitant de l’éthique scientifique et technologique. Dr Billal a précisé que la question de transition vers l’économie de la connaissance a été lancée au moyen d’un rapport sur les économies arabes. Dans le secteur de l’enseignement supérieur, il a noté que des programmes spéciaux ont été lancés en vue de renforcer les indicateurs clés de performance (ICP), relatifs à la gouvernance universitaire, l’employabilité des diplômés, et l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur. Dr Faiq Billal a également informé les membres du Conseil consultatif sur les progrès réalisés dans le lancement du Réseau panislamique de Recherche et d’Education (PIREN). Il a résumé que dans le domaine de la protection de la biosphère, des congrès mondiaux sont organisés en vue de promouvoir de nouvelles technologies d’énergie renouvelable. Et d’ajouter que des formations sur l’utilisation des outils de gestion de l’eau sont également entreprises afin d’améliorer la gestion intégrée des ressources hydriques, de même que des programmes sont réalisés dans le but d’améliorer la gestion des catastrophes et d’en atténuer les risques. Il a déclaré, en outre, que des efforts sont déployés afin de renforcer la cohésion sociale et de sonder les différents problèmes qui entravent la paix et la tranquillité, précisant à cet effet que les questions de pauvreté sont abordées et que différents plans de micro financement sont introduits. Quant au secteur de la santé, a-t-il conclu, une attention particulière a été accordée aux maladies transmissibles. Les membres du Conseil consultatif ont exprimé leur appréciation pour les efforts que l’ISESCO déploie dans la mise en œuvre de programmes qualitatifs utiles dans le cadre de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques. Ils ont recommandé à l’ISESCO de poursuivre ses efforts aux fins de mise en œuvre de ladite Stratégie, et que le COMSTECH et l’ISESCO collaborent pour attirer l’attention des dirigeants prenant part au Sommet S&T, prévu en avril 2015 à Islamabad, sur les principaux éléments de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques. Le Conseil consultatif a approuvé le rapport du Directeur général et recommandé qu’il soit soumis à la 7ème CIMESRS pour examen. - 93 - Point 4 de l’Ordre du jour Rapport sur la mise en œuvre du document intitulé : « Indicateurs clés de performance des Universités du Monde islamique » Sur invitation du Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, Dr Faiq Billal a renseigné les membres du Conseil sur le processus d’élaboration du document intitulé : « Indicateurs clés de performance ». Il a indiqué que la session extraordinaire de la Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (CIMESRS), tenue en octobre 2011 à Riyad, au Royaume d’Arabie Saoudite , a adopté le document intitulé : « Indicateurs clés de performance (ICP) : Guide pour l’évaluation et l’amélioration de la qualité dans les universités du monde islamique (KPI) ». Il a rappelé, par ailleurs, que la 6ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, tenue en novembre 2012 à Khartoum, en République du Soudan, a mis en place un Comité de haut niveau sur l’assurance qualité et l’accréditation, sous la présidence du Royaume d’Arabie Saoudite, afin d’assurer le suivi de la mise en œuvre des ICP dans les Etats membres de l’OCI. Il a précisé que la 1ère réunion dudit Comité s’était tenue les 7 et 8 mai 2014 à Jeddah, au Royaume d’Arabie Saoudite. La réunion a adopté un ensemble de recommandations, de même qu’elle a établi les Termes de référence dudit Comité, qui sont soumis à l’examen de la présente réunion pour examen. Les membres du Conseil consultatif ont débattu des divers moyens susceptibles d’améliorer les performances des universités des Etats membres en matière d’enseignement supérieur. Les membres du Conseil estiment préférable de mettre l’accent sur l’amélioration des performances dans les universités des Etats membres, en facilitant l’introduction d’un processus d’assurance qualité et d’accréditation conforme aux normes. Il a été suggéré que les universités des pays islamiques devront tirer profit de ce qu’il y a de mieux dans les modèles d’universités européennes ou d’autres pays avancés, plutôt que d’établir des comparaisons, d’autant que les classifications varient, même au sein d’un même pays, tout en les amenant à adopter, individuellement, des lignes directrices à même d’assurer le succès à l’avenir. Les membres du Conseil consultatif ont souligné que l’Afrique se distingue par la diversité de ses indicateurs, et qu’il était nécessaire d’interagir avec le Document ICP tout en tirant profit des procédures internationales et de l’expérience d’autres organisations, telles l’UNESCO, l’Union africaine, la Banque mondiale, etc. Ils ont insisté à nouveau sur la nécessité de créer un « Fonds de soutien pour la recherche scientifique » et d’exercer des efforts supplémentaires en matière de recherche scientifique, tant au niveau national qu’international. Ils ont indiqué qu’il serait possible, à l’avenir, d’ajouter à la liste des indicateurs celui relatif au soutien accordé aux thèses doctorales ainsi que celui sur le nombre de projets de recherche réalisés en partenariat avec les entreprises. Les membres du Conseil consultatif ont approuvé le rapport ainsi que les Termes de référence du Comité de haut niveau sur l’assurance qualité et l’accréditation, en recommandant que ledit rapport soit adopté par la 7ème CIMESRS. - 94 - Point 5 de l’Ordre du jour Rapport sur le projet de « L’Atlas des sciences et de l’innovation dans le Monde islamique » Le Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama a invité Dr Faiq Billal à présenter aux membres du Conseil consultatif un exposé sur ledit projet. Dr Billal a informé les participants que le projet d’Atlas des sciences et de l’innovation dans le monde islamique a été lancé en 2008, essentiellement dans le but de cartographier les principales tendances et orientations des Etats membres en matière d’innovation axée sur la science et la technologie. Il a indiqué que la gestion du projet est assurée par le SESRIC et la Royal Society du Royaume-Uni, avec la coopération du Secrétariat général de l’OCI et en partenariat avec le COMSTECH, la BID, l’ISESCO, le British Council, la célèbre revue scientifique Nature, le Centre canadien de recherche pour le développement international (CRDI), la Qatar Foundation et le Centre espagnol pour le Développement de la Technologie industrielle. Et d’expliquer que le projet d’Atlas prévoyait l’élaboration d’un certain nombre d’études de cas par pays, que le projet est à présent achevé et qu’un rapport final a été préparé à la lumière desdites études et soumis aux fins d’examen. Ledit rapport détermine les capacités et insuffisances des Etats membres et comprend un ensemble de recommandations. Les membres du Conseil consultatif ont exprimé leur appréciation des efforts déployés pour la réalisation de ces études remarquables, soulignant que les rapports par pays déterminent les capacités actuelles de ces pays en matière de sciences et de technologie, lesquels constituent un échantillon géographique et économique diversifié d’une sélection de pays OCI, et fournissent une évaluation indépendante de l’évolution de leurs capacités d’innovation, tout en décrivant les possibilités et difficultés liées à leur développement. Les membres du Conseil ont également indiqué que la capitalisation et le partage d’expériences doivent bénéficier d’une plus grande attention. Ils ont rappelé que la dernière Conférence ministérielle africaine du Congo avait décidé de créer un Observatoire africain. A cet égard, ils ont recommandé que le monde islamique dispose également de son « Observatoire islamique des sciences et de la technologie », tout en encourageant la création d’un tel Observatoire au niveau de chaque Etat membre. Et d’ajouter qu’il serait plus utile que l’Atlas soit reflète le nombre total de citations que celui des publications. Ils ont indiqué que ces études sont importantes pour les Etats membres à des fins décisionnelles, car elles permettront la mise en œuvre de stratégies appropriées pour la promotion de la science et de la technologie. Ils ont recommandé, en outre, que chaque pays dispose de son propre point nodal d’excellence. Etant donné que le projet d’Atlas, mis en œuvre avec les partenaires internationaux, a été achevé, il est recommandé de poursuivre l’élaboration de ces études de cas pour chaque Etat membre de l’OCI. Dans cette veine, le Conseil consultatif a invité les organisations et agences spécialisées de l’OCI à entamer ce processus et à annoncer le lancement du nouveau projet d’Atlas des sciences, de la technologie et de l’innovation. - 95 - Les membres du Conseil ont souligné que ces études doivent servir d’élément clé pour la planification des mesures politiques et la mise en œuvre des plans nationaux et internationaux, ainsi que pour l’évaluation de la demande future. Ils ont approuvé le rapport final sur le projet de « L’Atlas des sciences et de l’innovation dans le monde islamique » et recommandé que leurs commentaires soient pris en compte et que ledit projet soit soumis à la 7ème CIMESRS pour adoption. Point 6 de l’Ordre du jour Projet de document d’orientation intitulé : « Vers une construction des économies de la connaissance dans les Etats membres de l’ISESCO » Répondant à l’invitation du Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, Dr Faiq Billal a résumé le projet aux membres du Conseil consultatif. Il a souligné que les Etats membres, pour retrouver la place qui leur revient au sein de la communauté internationale, doivent accélérer leur transition vers l’économie de la connaissance, diversifier leurs économies et innover en créant de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois. Il a indiqué que l’ISESCO, la Banque mondiale et le CMI ont collaboré pour l’élaboration d’un rapport intitulé : « Transformer les économies arabes : La voie de la connaissance et de l’innovation », qui a été lancé au cours d’une Conférence internationale de haut niveau, tenue en juin 2013 au siège de l’ISESCO. Ce rapport indique la manière dont une économie axée sur l’innovation et la connaissance peut contribuer à la promotion de la croissance économique et de la compétitivité, encourager l’investissement et surmonter les défis de l’emploi dont souffrent la plupart des pays de la région. Dr Billal a souligné que la feuille de route établie par l’ISESCO pour la transition des Etats membres arabes vers l’économie de la connaissance et le modèle tourné vers l’innovation qu’elle propose peuvent être appliqués par l’ensemble des Etats membres en fonction de leurs spécificités respectives. Et de conclure que ce rapport peut être soumis à l’ensemble des Etats membres en raison des avantages qu’il comporte. Les membres du Conseil consultatif ont examiné en détail le processus de transition vers l’économie de la connaissance. Ils ont recommandé, à cet égard, que les Etats membres instaurent un climat propice à l’innovation, et que les mesures politiques et culturelles nécessaires soient prises dans ce sens. Ils ont proposé que les gouvernements conçoivent un environnement d’innovation, à l’instar de la Silicon Valley aux USA, et à tirer profit des résultats de la recherche. Et de noter que si l’éducation STEM (du berceau à la carrière) n’est pas forcée, la transition vers l’économie de la connaissance risquerait de ne pas être atteinte. Les membres du Conseil ont également recommandé que l’économie de la connaissance exige une vision, associée à une coordination rigoureuse au plus haut niveau des gouvernements, ainsi qu’une approche participative à la mobilisation de la population en vue de soutenir les réformes nécessaires. Ils ont affirmé que le premier pas à faire dans cette direction serait de préparer le terrain pour le développement scientifique et technologique, stimuler l’innovation et la créativité dans tous les domaines de la recherche scientifique, explorer de nouvelles voies et construire des infrastructures solides. Ils - 96 - ont recommandé que les grandes organisations et les autorités gouvernementales s’impliquent dans la transition vers l’économie de la connaissance, car les universités ne peuvent suffire à ellesseules dans cette transition. Au terme de leurs débats, les membres du Conseil consultatif ont approuvé le projet de document d’orientation intitulé : « Vers la mise en place d’une économie de la connaissance dans les Etats membres de l’ISESCO », en recommandant qu’il soit adopté par la 7ème CIMESRS. Point 7 de l’Ordre du jour Projet de programme « TAFAHUM » d’échanges d’étudiants, d’enseignants et de chercheurs entre les universités des Etats membres Le Président Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama, a invité Dr Faiq Billal à exposer brièvement le projet aux membres du Conseil consultatif. Dr Billal a indiqué qu’il était nécessaire de promouvoir les liens entre les Etats membres, renforçant ainsi le concept de la Oumma islamique. Il a noté que les secteurs de l’enseignement supérieur ont le potentiel de surmonter les différences et d’améliorer la compréhension des valeurs, sociétés et cultures réciproques. Il a expliqué que le programme « TAFAHUM », proposé à l’attention des membres du Conseil consultatif, s’appuie sur les concepts dominants au niveau international, à l’instar des modèles américain, européen et autres. Il s’agit également d’un projet de sensibilisation tourné vers le dialogue, en particulier dans les domaines scientifique, éducationnel et culturel, dont l’utilité est évidente pour le rapprochement entre les communautés universitaires des Etats membres et, par voie de conséquence, le partage de l’expérience et l’amélioration de la connaissance mutuelle. Il a indiqué que le projet contribuera à promouvoir l’interaction et l’échange entre étudiants, chercheurs et enseignants et à renforcer le rapprochement des peuples et le dialogue interculturel. Le but final, a-t-il dit, est d’édifier une société cohérente où règnent la paix, la compréhension et le respect mutuel, conformément aux valeurs communes, voire universelles, du monde islamique. Les membres du Conseil consultatif ont grandement apprécié le projet proposé. Selon ce projet, le programme « TAFAHUM » contribuerait à renforcer la mobilité des étudiants, des enseignants et des chercheurs, à promouvoir l’échange et la coopération et, partant, à améliorer les systèmes d’enseignement et de formation. L’accent a été mis sur la nécessité d’instaurer une meilleure compatibilité culturelle et de promouvoir l’échange de délégations et de dialogues culturels entre les civilisations. Le projet devra assurer une meilleure compréhension entre les jeunes et les enseignants, toutes diversités culturelles confondues, en permettant aux jeunes d’acquérir les compétences et aptitudes de base nécessaires au développement de leur personnalité, de leur employabilité et de leur esprit citoyen. L’on a également insisté sur la nécessité d’unifier les procédures entre universités, ainsi que la possibilité de transfert des crédits entre elles. Il a été proposé aussi de promouvoir l’harmonisation, plutôt que la standardisation, des systèmes de qualité entre universités. Les membres du Conseil ont recommandé la mise en œuvre de projets de recherche communs, conjointement supervisés par les pays concernés, ainsi que le transfert d’enseignants et de chercheurs universitaires entre les Etats membres, assorti de - 97 - procédures spécifiques permettant d’activer cette mobilité. De même, ils ont recommandé de réduire les écarts entre les Etats membres, à l’exemple du processus de Bologne, ayant suggéré que l’accent soit mis sur la création de clusters (groupement scientifiques et technologiques dans les Etats membres, à commencer par des clusters de 15 à 20 universités, sous réserve qu’ils soient soumis au contrôle qualité. Les membres du Conseil consultatif ont approuvé le programme TAFAHUM, le considérant comme étant hautement avantageux pour les Etats membres. Ils ont également recommandé son adoption par la 7ème CIMESRS. Point 8 de l’Ordre du jour Autres questions à la lumière des résolutions de la 6ème session de la CIMESRS et des suggestions des Etats membres Compte tenu du fait que les Etats membres étaient invités à soumettre leurs suggestions et recommandations sur la mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques, les membres du Conseil consultatif ont été informés des propositions reçues des Etats membres suivants : (a) Royaume d’Arabie Saoudite, sur les centres d’excellence en recherche et les initiatives d’innovation en matière de connaissance ; (b) République Algérienne Démocratique et Populaire, sur la diffusion de la culture de la propriété intellectuelle, l’innovation et les brevets et leur intégration dans les programmes scolaires ; (c) Etat de Palestine, sur le soutien au Conseil palestinien de la Recherche scientifique ; (d) République de Turquie, sur le Programme de formation en addiction de la Turquie ; et (e) Malaisie, sur la collaboration avec l’OCI en matière de commercialisation et d’éducation entrepreneuriale. Les membres du Conseil consultatif ont débattu des propositions soumises par les Etats membres pour la mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques, considérant qu’elles constituent d’importantes recommandations, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités STI des Etats membres et la promotion de la créativité, de l’innovation et de la R&D dans l’enseignement supérieur. Ils ont déclaré que ces propositions devraient être prises en compte pour la mise en œuvre de ladite Stratégie. Etant donné que la proposition sur collaboration avec l’OCI en matière de commercialisation et d’éducation entrepreneuriale (OCI-CECE), soumise par la Malaisie, était un élément exhaustif, le Président Dr Prof. Dr Husam Sultan Al-Ulama a invité Prof. Dato’ Dr Asma Ismail, représentante de la Malaisie, à présenter ladite proposition. Prof. Dato’ Dr Asma Ismail a présenté un compte rendu aux membres du Conseil consultatif sur les démarches entreprises par la Malaisie sur le plan de la collaboration avec l’OCI en matière de commercialisation et d’éducation entrepreneuriale (OCI-CECE), dont le but est de réformer et d’améliorer efficacement les institutions et les programmes scolaires à tous les niveaux, et de relier les études postuniversitaires aux plans de développement d’ensemble dans le monde islamique. Elle a indiqué que la CECE fournira l’éducation entrepreneuriale et identifiera les meilleures pratiques en matière d’éducation entrepreneuriale. Elle veillera également au bon - 98 - fonctionnement du transfert de la connaissance, à l’établissement de liens entre la recherche et le marché, et à l’identification d’histoires à succès portant sur le transfert de la technologie et les activités de commercialisation. Dr Asma a présenté différents modèles de développement ainsi que les principaux domaines d’intérêt pour la réalisation des objectifs, en précisant que la CECE compte entreprendre des projets de coopération en matière de commercialisation et d’éducation entrepreneuriale à même de valoriser les Etats membres. Les membres du Conseil consultatif ont apprécié la proposition de mise en place de l’OCICECE. Il a été noté que pour réussir dans les sciences, la technologie et l’innovation, ainsi que dans la transition vers l’économie de la connaissance, il serait stratégiquement important pour les Etats membres d’introduire la commercialisation et l’éducation entrepreneuriale afin d’acquérir les compétences nécessaires à l’entrepreneur. Il a été également énoncé que les systèmes d’éducation dans les pays OCI devraient tirer profit de l’exemple malaisien, et qu’il faudrait que les programmes de formation en entreprenariat et d’enseignement supérieur disposent des modules de formation y afférents. Il a été suggéré également que la politique scientifique, technologique et d’innovation prenne en compte le rôle des différents types d’intervenants (dirigeants, conseillers, planificateurs, vulgarisateurs, éducateurs et praticiens), et ce, afin de s’assurer que la politique STI soit convenablement appliquée par les Etats membres. Les membres du Conseil ont noté aussi que si les universités ignorent comment inculquer les compétences entrepreneuriales et ne disposent pas de modèles spécifiques pour entreprendre des recherches sur le marché, jamais la société ne pourra tirer profit des résultats de la recherche. Ils ont souligné le besoin de traduire les découvertes en innovations bénéfiques pour la société. Dans ce cas de figure, la collaboration dans l’industrie peut s’effectuer par la mise en place de licenciations technologiques et universitaires (100% détenues par les universités) régissant leurs propres entreprises, en collaboration avec le secteur industriel, d’où la nécessité de créer des pépinières d’entreprises. L’accent a été également mis sur le fait que les partenaires de la technologie et de l’innovation œuvrent harmonie afin que la recherche passe du laboratoire à l’industrie. La meilleure approche pour y parvenir serait de s’appuyer sur le modèle pyramidal, présenté à la réunion dans le document de travail relatif à l’économie de la connaissance et grâce auquel les meilleurs résultats de recherche peuvent être commercialisés. Dans ce contexte, de nombreux efforts ont été déployés en vue de promouvoir les relations entre l’université et l’industrie. D’où le besoin pressant d’entreprendre les recherches scientifiques requises par la société. Il a été suggéré, par ailleurs, que l’ISESCO assume un rôle élargi et que la CECE et l’ISESCO collaborent à la réalisation dudit projet. Les membres du Conseil consultatif ont approuvé la proposition soumise par la Malaisie relative à la mise en œuvre de la première phase de la CECE, en recommandant son adoption par la 7ème CIMESRS. - 99 - Point 9 de l’Ordre du jour Présentation du Rapport du Rapporteur La deuxième séance de travail a commencé le vendredi 10 octobre 2014 à 09h30. Dr Razley Mohd Nordin, de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), qui n’a pu assister aux débats du premier jour de la réunion en raison du retard de son vol, s’est adressé au Conseil consultatif en précisant que le Secrétariat général de l’OCI appelle la 7ème réunion du Conseil consultatif pour la mise en œuvre de la Stratégie pour la science, la technologie et l’innovation dans le monde islamique à tirer profit des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs fixés par la Vision 1441 H sur la S&T, adoptée par le 10ème Sommet de l’OCI tenu à Putrajaya en 2003, ainsi que des résolutions du 3ème Sommet extraordinaire tenu à Makkah Al-Mukarramah en 2005. La Vision 1441 H sur la S&T prévoyait, comme objectifs, la réalisation de 14% de la production scientifique mondiale d’ici 1441 H, une main d’œuvre compétente d’au moins 1441 chercheurs, scientifiques et ingénieurs et un investissement en R&D d’au moins 1,4% du PIB. Le 3ème Sommet extraordinaire, tenu à Makkah Al-Mukarramah en 2005, appelait à l’amélioration et la réforme des institutions et des programmes éducatifs à tous les niveaux, et exhortait les Etats membres à œuvrer en faveur d’une éducation qualitative destinée à promouvoir la créativité, l’innovation et la R&D. Dix (10) ans sont passés depuis que les dirigeants des Etats membres de l’OCI ont formulé ces recommandations aux deux Sommets. Dr Razley a souligné que les progrès réalisés ne sont pas très encourageants et qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre ces objectifs. Aussi le Conseil consultatif doit-il soumettre à l’intention de la 7ème Conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, prévue en décembre 2014 au siège de l’ISESCO à Rabat, des recommandations visant les objectifs à fixer et les décisions à prendre par les dirigeants. Ces recommandations devront être incluses dans le document, en cours de préparation par le COMSTECH, qui sera soumis à l’examen du Sommet S&T prévu début avril 2015 à Islamabad, au Pakistan. Les Etats membres et les institutions de l’OCI sont invités à coopérer avec le COMSTECH en vue d’assurer le succès de ce Sommet S&T. Le projet de rapport de la 7ème réunion du Conseil consultatif a été présenté aux membres, et les points de l’Ordre du jour et recommandations que ledit rapport comporte ont été finalisés après discussion. Point 10 de l’Ordre du jour Discussion et adoption de la version finale des recommandations Les membres du Conseil consultatif ont approuvé le rapport final, y compris les amendements proposés, et demandé que la version définitive du rapport adopté à la réunion soit diffusée à l’ensemble des membres du Conseil consultatif dans les trois langues de travail. - 100 - Au terme de la réunion, de courts exposés sur les initiatives en matière de «science, technologie et innovation» ont été présentés par Son Excellence Dr Shaukat Hameed Khan et Prof. Dato’ Dr Asma Ismail. A la séance de clôture, le Président de la 7ème réunion du Conseil consultatif a remercié l’ISESCO, au nom de tous les membres du Conseil, pour les excellentes dispositions prises pour l’organisation de ladite réunion. De sa part, Dr Faiq Billal a remercié les membres du Conseil consultatif pour leur participation active et leur contribution à la finalisation des documents. La 7ème réunion du Conseil consultatif pour la mise en œuvre de la Stratégie pour les sciences, la technologie et l’innovation dans les pays islamiques a ainsi conclu ses travaux avec succès. - 101 -