Orion et le ciel d`hiver

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Orion et le ciel d`hiver
Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand
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Mots croisés : Orion et le ciel d'hiver par Jacques Zufferey
Horizontalement
1.1 - 5 districts : Arlesheim, Laufen, Liestal, Sissach et
Waldenburg.
1.2 – Nom donné au bel alignement formé, dans la constellation d'Orion par les étoiles Alnitak (Zeta), Alnilam
(Epsilon) et Mintaka (Delta). Ces étoiles sont triplement
remarquables : parfaitement alignées, équidistantes et de
magnitude proche (2, 1.7 et 2.2).
1.3 – N'était pas un oui franc.
2.1 – Ce sont nos aïeux, mais pas tous nos aïeux.
2.2 – Soumises à un balayage chimique.
3.1 – (trois mots) Aussi connue sous l'appellation de Barnard 33, cette célèbre nébuleuse sombre est située juste au
Sud de Alnitak, une des étoile du Baudrier d'Orion. Elle
se détache sur un fond rouge, produit par l'hydrogène ionisé de la nébuleuse en émission IC 434. Sise à 1500 années-lumière elle fut découverte en 1888 par Williamina
Fleming à l'observatoire du Harvard College. Elle doit
son nom à sa forme caractéristique. Même avec un bon
instrument d'amateur, il n'est pas possible de la distinguer
à l'oculaire, seule une pose photographique peut en dévoiler les merveilles. On murmure toutefois, parmi les savariens avertis, qu'on l'a entendu hennir, un soir, du coté de
Brentjong…
4.1 – Prudent.
4.2 – Cavalier débutant.
4.3 – Deux œufs avec deux ailes.
5.1 – La rage avant Pasteur.
5.2 – Etoile Alpha de la constellation d'Orion, même si
elle n'en est pas la plus lumineuse, dépassée sur ce point
par Rigel. Il s'agit d'une supergéante rouge, dont la magnitude varie de +0,3 à +1,2 en l'espace de 5,7 années. Distante de 640 al, elle est 1000 fois plus
grosse que le Soleil et rayonne comme 100'000 soleils réunis. De récentes observations montrent que
l'étoile est en phase de contraction et qu'elle éjecte
énormément de matière dans l'espace. On pense
qu'elle arrive en fin de vie et va
"prochainement" (à l'échelle astronomique) exploser en supernova. Un tel phénomène serait visible
en plein jour depuis la Terre.
6.1 – Utilisé quand on a déjà doublé.
6.2 – On y chercherait en vain quelque inégalité.
6.3 – Pas loin de la.
7.1 – L'étoile la plus brillante du ciel après le Soleil, magnitude apparente -1,46. Située dans la
constellation du Grand Chien, elle n'est éloignée
de nous que de 8,6 al. C'est une étoile blanche, de
la séquence principale, dont la masse atteint de 2,1
masses solaires, le diamètre 1,7 fois le diamètre solaire et la température de surface 9'900 K. On estime son âge à 250 millions d'années. Elle possède
pour compagne une naine blanche qui orbite autour d'elle avec une période de 50,1 ans.
7.2 – A réussi sa sortie.
7.3 – Abréviation d'une unité utilisée en astronomie. Elle est basée sur la longueur du demi-grand
axe de l'orbite terrestre soit approximativement 150 millions de km. En 1976, elle a été définie comme la distance
au Soleil d'une particule de masse négligeable sur une orbite non perturbée, qui aurait une période orbitale de
365,256 898 3 jours.
8.1 – Faisait le roi.
8.2 – Poème moyenâgeux et même rétrograde.
9.1 – LA constellation du ciel d'hiver, remarquable en tous
points. Un quadrilatère presque parfait, marqué au NordEst par la supergéante rouge Bételgeuse et au Sud-Est par
la supergéante bleue Rigel. Une barre médiane transversale,
le baudrier, formé de trois étoiles alignées, brillantes et
équidistantes. Plusieurs nébuleuses intéressantes, dont M
42, visible à l'œil nu, et dans laquelle de nombreuses étoiles
sont en cours de formation. C'est la partie principale d'un
vaste nuage de gaz et de poussière qui s'étend sur presque
la moitié de la constellation et qui comprend des objets
connus comme la Boucle de Barnard ou la nébuleuse de la
Tête de Cheval. La constellation porte le nom d'un chasseur
de la mythologie grecque, amoureux éconduit de Mérope, la
fille du roi Œnopion et tué par la flèche d'Artémis ou par le
scorpion d'Héra, selon les versions.
9.2 – Couverte d'honneurs.
10.1 – C'est de la m...., doublé, c'est pareil.
10.2 – Etoile principale de la constellation du Cocher et la
sixième plus brillante du ciel. Il s'agit d'une étoile double,
composée de deux géantes jaunes en rotation l'une autour
de l'autre avec une période orbitale de 104 jours. Chacune
de ces deux étoiles est environ 10 fois plus grosse que le
Soleil et 50 à 80 fois plus lumineuse. Elles ne sont séparées
l'une de l'autre que par 90 millions de kilomètres (environ
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0,0001 ua).
11.1 – Argent en gage.
11.2 – Homme dont on parle.
11.3 – Lourd symbole.
12.1 – Une des neuf étoiles les plus brillantes d'un amas ouvert, sis dans la constellation du Taureau, qui portent le
nom du Titan Atlas et de son épouse Pléioné ainsi que ceux
de leur 7 filles, les Pléiades. Celle dont il est ici question
est homonyme de la fille du roi Œnopion que son père avait
promise à Orion, s'il débarrassait Chios de tous les fauves
qui s'attaquaient aux hommes et aux troupeaux. Promesse
non tenue au grand dam d'Orion.
12.2 – Constellation du ciel d'hiver, entourée au Nord par
le Lynx et la Girafe, à l'Est par les Gémaux, à l'Ouest par
Persée et au Sud par Orion et le Taureau. Son étoile principale est Capella. On y trouve aussi les amas ouverts M36,
M37 et M 38.
13.1 – Nostoc ou varech.
13.2 – Reconnaissance de paternité.
13.3 – Côte qui ne se monte pas.
14.1 – (deux mots) Si cette constellation parait bien modeste, son étoile principale, Procyon, ne l'est pas du tout.
C'est la huitième étoile la plus brillante du ciel nocturne.
Elle est répertoriée comme sous-géante car elle vient de terminer la fusion de son hydrogène dans sa région centrale et
elle commence à se dilater. En grec, Procyon signifie
"avant le chien", car elle se lève juste avant Sirius, qui fait
partie de la constellation du Grand Chien.
Vertical
1.1 – Installait un dispositif entre deux longues oreilles et
une queue.
1.2 – Certains y rêvent de fusion.
2.1 – Installée juste au Sud d'Orion, cette petite constellation abrite, outre les étoiles Arneb et Nihal, l'amas globulaire M 79, découvert par Pierre Méchain en 1870. Deux
étoiles de magnitude 4,3 marquent les oreilles de l'animal
qui lui a donné son nom.
2.2 – "Le pied gauche du géant". C'est cette expression
arabe qui est à l'origine du nom donné à la supergéante
bleue, 55 mille fois plus lumineuse que le Soleil, qui marque le coté Sud-Ouest du quadrilatère formant la constellation d'Orion. Sa distance est trop élevée pour en permettre
une mesure précise par la méthode de la parallaxe. On l'estime à environ 800 al. L'étoile principale possède deux
compagnons de magnitude 10,4.
3.1 – Des passages particulièrement salés.
3.2 – Reste vert jusqu'à un âge avancé.
3.3 – Espionne dans l'hexagone.
4.1 – Eclusées.
4.2 – Travaille dans la norme.
4.3 – Gros gnon.
5.1 – L'œil du Taureau. Cette étoile géante rouge possède
un diamètre 38 fois plus grand que celui du Soleil dont elle
est éloignée de 65 al. Après avoir consommé tout l'hydrogène de sa partie centrale, elle brûle actuellement son hélium. Sa localisation, à mi chemin entre Orion et les Pléiades, est facilitée par sa forte luminosité (magnitude 0,86).
5.2 – Instrument à touches.
6.1 – Va sûrement perdre son emploi.
6.2 – Prénom imperméable s'il est mis à l'envers.
6.3 – De drôles d'oiseaux lui préfèrent le rossignol.
7.1 – Constellation sise sur l'écliptique et traversée par le
Soleil du 14 mai au 22 juin. Voisine, entre autre, d'Orion,
des Gémeaux et du Cocher, elle se repère rapidement
grâce à son étoile principale, Aldébaran. Elle contient
plusieurs objets intéressants dont les Hyades et les Pléiades, amas ouverts bien connus. Citons aussi Messier 1, la
nébuleuse du Crabe, rémanent de la supernova de 1054.
7.2 – Réduit de moitié tout ce qui suit.
8.1 – Vider de son eau par le dessous.
8.2 – La hantise des poissons plats.
9.1 – Relative à un organe digestif.
9.2 – Du "laisser-aller" chez les intégristes.
9.3 – Jamais comme avant.
10.1 – C'est un sens, dans le bon sens.
10.2 – Etranger devenu fréquentable avec le temps.
11.1 – Augmente le diamètre.
11.2 – Pour Dimitri Ivanovitch, c'est le No 81.
11.3 – Pas cher du tout.
12.1 – Rivière congolaise remontant vers sa source.
12.2 – Nom donné, en raison de son aspect, à un amas
ouvert sis au cœur de M 42, la nébuleuse d'Orion et qui
illumine le gaz environnant. Au télescope, il est facilement reconnaissable grâce à l'astérisme formé par ses
quatre étoiles principales.
13.1 – Restes à table.
13.2 – Sèche.
13.3 – Puce alors.
14.1 – Superbe amas ouvert situé dans le Taureau et classé, sous le numéro 45 dans le catalogue de Charles Messier. Il est facilement visible à l'œil nu. On distingue rapidement 5 à 6 étoiles. Si le ciel est bien noir, ce qui, hélas,
n'est plus qu'un souvenir dans la plaine du Rhône, un œil
exercé peut en distinguer une dizaine. Au télescope, on
peut observer les traces de la nébuleuse d'origine qui se
révèle, dans toute sa splendeur sur les poses photographiques. L'amas est relativement jeune, 100 millions d'années, et on estime que dans quelques centaines de millions d'années il aura disparu car sa masse, trop faible, ne
pourra pas empêcher la dispersion de ses étoiles. Astérope, Mérope, Électre, Maïa, Taygète, Célaéno et Alcyone sont les sept sœurs qui ont donné leur nom à l'amas
et à ses principales étoiles.