Lire - Institut d`histoire du temps présent

Transcription

Lire - Institut d`histoire du temps présent
P. Garcia
Notice Furet Dictionnaire Maitron
1
FURET, François1
Né le 27 mars 1927 à Paris ; mort le 12 juillet 1997 à Toulouse (Haute-Garonne) ; président de
l’EHESS (1977-1985), historien
François Furet naquit à Paris le 27 mars 1927 dans un milieu bourgeois – son père exerçait la profession de
banquier – ouvert aux idéaux de gauche. Son grand-père paternel avait été dreyfusard, son grand père
maternel sénateur républicain et son oncle – Georges Monnet – député socialiste et ministre de l’agriculture
dans le premier gouvernement Blum. Après des études au lycée Janson-de-Sailly et des activités dans la
Résistance (à Paris puis à la suite de l’arrestation de l’un de ses camarades dans le Cher, dans les rangs du
Front national étudiant puis des FFI) – dont il fit parfois état –, puis des ennuis de santé qui le conduisirent
au sanatorium de Saint-Hilaire du Touvet, François Furet obtint l’agrégation d’histoire en 1954. En 1956 il
devint attaché de recherches au CNRS. Il n’a jamais achevé son doctorat sur la bourgeoisie parisienne au
temps des Lumières (intitulé de facture très “labroussienne”) dont le sujet le conduisit notamment à
travailler avec Adeline Daumard (Structures et relations sociales à Paris au milieu du XVIIIe siècle, Paris, Colin,
1961). En 1961 il entra comme sous-directeur d’études à la VIe section de l’École pratique des hautes
études. Il fut élu directeur d’études en 1966, puis présida cet organisme (devenu en 1975 École des hautes
études en sciences sociales) de 1977 à 1985. Son itinéraire intellectuel s’identifia donc, dans un premier
temps, avec la revue les Annales, dont il défendit la rupture avec l’histoire événementielle (“Problèmes des
sciences contemporaines”, 1975) et le recours aux procédures quantitatives (“L’histoire quantitative et la
construction du fait historique”, 1971) considérant l’histoire sérielle comme “une révolution de la
conscience historiographique”. Il se repositionna pourtant, dès le début des années 1980, dans la
dynamique de ses travaux sur la Révolution, “en marge des Annales” (“Histoire et sciences sociales”, 1981
repris en préface de L’atelier de l’histoire), critiquant à la fois l’histoire “qui s’appelle elle-même nouvelle” –
dont il déplorait “l’épistémologie de l’émiettement” – et l’histoire économique et sociale inspirée des
problématiques d’Ernest Labrousse : il entendait, pour sa part, promouvoir une nouvelle histoire politique
qui affirmait l’autonomie du politique par rapport au social – voire envisageait le politique comme l’entrée
la plus englobante pour étudier les sociétés. C’est dans cette optique qu’il créa l’Institut Raymond-Aron qui
rassemblait des chercheurs désireux de refonder les études politiques en France – dont Marcel Gauchet,
Pierre Manent ou Pierre Rosanvallon. Il le dirigea jusqu’en 1992.
1
Notice rédigée pour Le Maitron, Dictionnaire biographique. Mouvement ouvrier. Mouvement social, publiée dans le t. 5, p. 322-325, 2009.
P. Garcia
Notice Furet Dictionnaire Maitron
2
Parallèlement à cette carrière universitaire et non sans interaction avec les problématiques qu’il a adoptées
et les sujets auxquels il se consacra, François Furet fut un homme d’engagement politique. Il adhéra au Parti
communiste français en février 1949, où il suivit aussitôt une école de section, rejoignit en mars l’UJRF – la
Jeunesse communiste – et en février les Combattants de la paix. Sur cet engagement, comme du reste sur
l’ensemble de sa vie, il resta toujours discret sinon pour dire qu’il s’était inscrit au Parti communiste
“comme les autres” – son frère Jean et sa sœur Hélène suivirent le même parcours – et expliquer que, pour
l’intellectuel qu’il était, l’engagement communiste permettait de “retrouver un lien mythique avec le peuple,
avec la classe ouvrière” avec “en prime, une explication globale et exhaustive de la société” (Le Nouvel
Observateur, 20 novembre 1978 repris dans Un itinéraire intellectuel, 1999). Après sa rupture (qu’il date, selon
des indications contradictoires, tantôt de 1954 tantôt de 1956 mais qui est vraisemblablement un peu plus
tardive) cette adhésion, qu’il qualifia rétrospectivement d’“adolescence tardive dans les rangs du PC” (ibid.),
est restée valorisée comme un puissant ciment générationnel. Cette appréciation rétrospective ne doit
cependant pas conduire à conclure à une quelconque tiédeur – son zèle à faire adhérer ses proches est
attesté par plusieurs témoignages. Au reste les deux fiches biographiques qu’il remplit en 1949 et 1952,
conservées dans les archives du PCF, dressent le portait d’un militant déterminé bien que n’ayant occupé
que des fonctions de direction peu importantes. En 1949 il y apparaît comme “secrétaire de la cellule de
Droit ; membre du secrétariat de rédaction de Clarté – le journal de l’Union des étudiants communistes – et
membre de la sous-commission étudiante à la fédération” de la Seine du PCF. En 1952 sa fiche
biographique indique qu’il fut membre du bureau de section de Saint-Hilaire du Touvet (Isère) en 1950,
responsable à l’éducation ; secrétaire de l’association des étudiants de Saint-Hilaire-du-Touvet en août
1950 puis vice-président de l’association générale des étudiants en sana” – UNEF – et qu’il devînt
membre du Conseil d’administration de cette dernière organisation. Y ayant accompli un “très bon travail”
il fut même proposé comme secrétaire de la délégation [d’étudiants] qui se rendit trois semaines en URSS
en 1952 (décision approuvée par le secrétariat du Comité central en août 1952). Son dossier comporte aussi
un compte rendu de discussion sine die établi par Paul Chareton, qui occupa différentes responsabilités dans
le suivi des intellectuels communistes parisiens et des questions universitaires dans les années 1957-58,
atteste qu’il fit alors amende honorable d’être entré en contact avec le Club de la gauche, qui rassemblait des
intellectuels proches des milieux mendésistes et de la revue Les Temps modernes et qui participa à la fondation
du PSA (1958) puis du PSU (1960). Ce contact, qui valut à Henri Lefebvre, notamment, l’exclusion en 1958
pour “activité fractionnelle caractérisée”, ne semble pas avoir été retenu à charge. Le rapport que l’on peut
vraisemblablement daté de la fin 1957 ou du début 1958 – le Club de la gauche est officiellement créé au
P. Garcia
Notice Furet Dictionnaire Maitron
3
printemps 1958 – ne signale, en effet, qu’un seul point de divergence assumé : “certaines positions
idéologiques concernant une discipline ‘l’Histoire’”. Il poursuit : “Le camarade Furet demanda que les
historiens puissent se réunir, pour examiner avec des représentants de la direction du Parti certaines
questions qui méritent discussion, par exemple : le fait historique, l’objectivité en histoire, etc… ” .
Après son départ du PCF – au terme d’un désengagement sans doute plus lent et plus complexe que
François Furet n’a voulu par la suite le reconnaître publiquement – il fut proche du PSU et resta
durablement dans la mouvance de cette “deuxième gauche” anti-totalitaire qui redécouvrait
progressivement les mérites du libéralisme. Il devint dès 1958 (d’abord sous le pseudonyme d’André
Delcroix), un collaborateur régulier de France-Observateur puis, jusqu’à sa mort, du Nouvel Observateur. Ce goût
affirmé pour le journalisme – somme toute singulier dans sa génération – ne s’est jamais démenti puisqu’il
a, en outre, collaboré par la suite tant au Débat qu’à Commentaires. Après mai 1968 il fut conseiller d’Edgar
Faure quand celui-ci entreprit la réforme du système universitaire français. La création, en 1982, avec Pierre
Rosanvallon, de la Fondation Saint-Simon, lieu de rencontre où des universitaires, des hommes politiques
et des responsables économiques envisageaient les problèmes contemporains dans une optique libérale,
participa de l’effort de refondation idéologique de la gauche non-communiste. En 1988, avec Jacques
Julliard et Pierre Rosanvallon, il tira les conséquences politiques de ses positions historiographiques sur
l’achèvement de la Révolution française en publiant, sous l’égide de cette fondation, La République du centre.
La fin de l’exception française : y était prônée une rupture assumée avec l’imaginaire de la conflictualité à
l’œuvre, selon lui, depuis la Révolution, ceci afin de dégager les voies d’une vie politique nouvelle conforme
au “droit commun” des démocraties libérales qui privilégierait, contre les cultures de la radicalité, la
recherche du consensus. Cette préoccupation constante des questions politiques contemporaines – qui
conjuguait après la rupture avec le parti communiste “un intérêt intellectuel profond [et] un
désinvestissement affectif” (Nouvel Observateur, Entretien du 20 novembre 1978) – s’inscrivait en résonnance
avec son travail d’historien qui le conduisit des Lumières et de la Révolution française à la Révolution russe
et au communisme.
C’est en 1965 que François Furet consacra son premier ouvrage à la Révolution française. Cette synthèse
écrite avec Denis Richet, richement illustrée et destinée au grand public, n’en fit pas moins date dans le
milieu des historiens. En effet, à rebours de l’historiographie économique et sociale qui dominait en
Sorbonne, contre la tradition qui, de Jean Jaurès à Albert Soboul en passant par Ernest Labrousse, lisait
1793 et la dictature de Salut public comme un approfondissement de la Révolution, une “anticipation”
(Labrousse) des revendications et des conquêtes du mouvement ouvrier et socialiste, Furet et Richet
analysaient le processus qui avait conduit de l’échec du compromis constitutionnel à la Terreur comme un
P. Garcia
Notice Furet Dictionnaire Maitron
4
“dérapage” de la Révolution du fait de “l’irruption violente des masses”. Ils qualifiaient l’année 1790, quand
la révolution libérale parut s’imposer, d’“année heureuse”. L’ouvrage provoqua une violente polémique. Il
fut qualifié de “révisionniste” par les tenants de l’histoire économique et sociale et notamment Claude
Mazauric qui se posa en défenseur de l’interprétation sociale de la Révolution et, à travers elle, d’une lecture
marxiste de l’histoire (Sur la Révolution française. Contributions à l’histoire de la révolution bourgeoise, Éditions
sociales, 1970).
Ce furent précisément cette interprétation et cette lecture de l’histoire qui furent la cible des articles que
François Furet publia à partir de 1971 et qui furent réunis (assortis d’un long article introductif intitulé “La
Révolution française est terminée”) sous le titre Penser la Révolution française en 1978. Cette fois l’historien ne
proposait pas de récit de la Révolution, il se livrait à une critique de l’historiographie classique qualifiée de
“vulgate marxiste” ou de “catéchisme révolutionnaire”. En réponse à ceux qui avaient critiqué la notion de
“dérapage” il réfutait ce qu’il dénommait “l’excuse débile des circonstances”, interprétant la Terreur non
comme une réponse conjoncturelle à une situation exceptionnelle mais comme un système. Ancrant sa
réflexion dans l’actualité immédiate il invoquait l’œuvre de Soljenitsyne et, retournant la filiation entre
jacobins et bolcheviks, il soutenait : “le Goulag conduit à repenser la Terreur en vertu d’une identité de
projet”. La Révolution étant terminée il proposait de rompre avec l’“historiographie commémorative” et de
mettre cet événement à distance, comme un “objet froid”. Il envisageait celle-ci d’abord comme un
phénomène politique, une “perpétuelle surenchère de l’idée sur l’histoire réelle” et prônait une histoire
délaissant le point de vue des acteurs trop marqué, selon lui, par l’“illusion” de la rupture. À rebours de la
tradition historienne en pareil cas, il ne proposait pas un retour à l’archive mais une relecture des
interprétations auxquelles la Révolution avait donné lieu – particulièrement celles qui sont antérieures à la
Révolution russe. Le détour historiographique inauguré par l’étude des œuvres de Tocqueville et de Cochin
resta une marque du travail de Furet sur la Révolution ainsi que la posture “critique” qu’il adopta alors.
Entre Penser la Révolution française et le Bicentenaire (1989) Furet poursuivit son travail critique en montrant
que la Révolution et l’appréciation portée sur la Terreur ne formaient pas seulement frontière entre la
gauche et la droite mais aussi à l’intérieur même de la gauche. Il étudia ainsi la polémique soulevée par La
Révolution d’Edgar Quinet (1865) quand celui-ci avait proposé de dissocier 1789 et 1793 considérant que « la
Terreur a été le legs fatal de l’histoire de France » et la négation de la Révolution. En 1988 il dirigea avec
Mona Ozouf un Dictionnaire critique de la Révolution française qui apparut comme l’expression d’une nouvelle
école tandis qu’il publiait en son nom propre une Révolution française de Turgot à Ferry qui s’étendait de 1770 à
1880 soit, dans une perspective tocquevillienne, une révolution qui éclatait après que les principaux
P. Garcia
Notice Furet Dictionnaire Maitron
5
changements sociaux furent advenus et qui ne parvint au port que lorsque les questions de l’égalité devant
la loi et de l’égalité sociale furent disjointes.
L’après 1989 ouvrit un nouveau chantier dont il est raisonnable de penser qu’il fut une préoccupation
personnelle constante de l’historien : celui du communisme. L’URSS ayant disparu, il se proposa de faire
histoire de l’imaginaire communiste. Le passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle (1995) lui
permit de livrer sa lecture du XXe siècle. “Son” XXe siècle est dominé par l’affrontement de deux idéologies,
le nazisme et le bolchevisme, qui prennent racine dans le même événement matriciel – la Première Guerre
mondiale – et partagent la même haine du libéralisme. Phénomènes religieux, leur face à face a comme
dévoré le siècle. Sous sa plume, l’antifascisme apparait comme un leurre puisque totalement instrumentalisé
par le communisme. Pire encore, intellectuellement, la posture antifasciste interdit de comprendre le siècle
en disqualifiant d’avance la comparaison entre nazisme et communisme et en invalidant le recours au
concept de totalitarisme. Poursuivant sur ce chantier il aurait dû être le préfacier du Livre noir du communisme
(S. Courtois et alii, Robert Laffont, 1997) – livre au demeurant dédié, à sa mémoire. À la suite de la
publication du Passé d’une illusion il engagea un échange épistolaire avec Ernst Nolte dans lequel il salua
l’importance de l’œuvre tout en récusant la thèse de l’historien allemand selon laquelle le nazisme ne fut
qu’une réaction de défense face au communisme et le goulag la matrice d’Auschwitz. Il entreprit, dans le
même temps, la rédaction avec Paul Ricœur d’un livre à deux voix autour du Passé d’une illusion qui ne sera
pas achevé en raison de son décès.
Professeur permanent à l’université de Chicago à partir de 1985, sacré par les médias “roi” d’un
Bicentenaire dans lequel il refusa tout investissement institutionnel, élu à l’Académie française en 1997,
François Furet a été reconnu de son vivant comme l’une des grandes figures de l’historiographie française
contemporaine. La notion d’“énigme”, qu’il a utilisée aussi bien pour rendre compte du déroulement de la
Révolution française, de la vie politique française ou encore du succès de l’idéologie communiste comme de
sa désagrégation, traduit la singularité de cette approche à la fois attentive à la puissance de l’événement et
pétrie d’inquiétude – voire peut-être désarmée sur le plan conceptuel – face aux surprises de l’histoire.
Envisagée de la sorte la centralité dans son travail d’interprétation de l’histoire des notions d’énigme et
d’illusion n’est-elle pas aussi le contre-point à la lisibilité d’une histoire téléologique à laquelle il avait adhéré
dans sa jeunesse ? À distance sa marque reste forte même si on a peine à discerner les contours d’une école
qu’il aurait fondée. Il ressort de ses écrits une vision mélancolique de l’histoire que semble accentuer le
sentiment que les combats qu’il a livrés ont été victorieux, voire une nostalgie des débats politiques dont il a
P. Garcia
Notice Furet Dictionnaire Maitron
6
lui-même annoncé la forclusion. “Telle est la toile de fond mélancolique de cette fin de siècle. Nous
voici enfermés dans un horizon unique de l’Histoire, entraînés vers l’uniformisation du monde et
l’aliénation des individus à l’économie, condamnés à en ralentir les effets sans avoir de prise sur leurs
causes” écrivait-il ainsi à Ernst Nolte le 5 janvier 1997.
Patrick Garcia
Œuvres
“Structures et relations sociales à Paris au XVIIIe siècle”, avec A. Daumard, Cahiers des Annales, Armand
Colin, no 18, Paris, 1961. ; - Le mouvement du profit en France au XIXe siècle, avec J. Bouvier et M. Gillet,
Mouton, 1965 ; - La Révolution française, avec D. Richet, Hachette-Réalités, Paris, 1965-1966, rééd. Pluriel,
1986. ; - Livre et société dans la France du XVIIIe siècle (en collaboration), Mouton, 1977. ; - Lire et écrire,
l’alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry, 2 vol. avec J. Ozouf, Minuit, 1978. ; - Penser la Révolution
française, Gallimard, 1978, 2e éd. revue, 1983. ; - L’atelier de l’histoire, Flammarion, 1982. ; - Terrorisme et
démocratie, avec A. Liniers et P. Raynaud, Fayard, 1985. ; - Marx et la Révolution française, avec L. Calvié,
Flammarion, 1986. ; - La gauche et la Révolution française au milieu du XIXe siècle, Hachette, 1986. ; - La
Révolution de Turgot à Jules Ferry, 1770-1880, Hachette, 1988. ; - La République du Centre, la fin de l’exception
française, avec P. Rosanvallon et J. Julliard, Calmann-Lévy, 1988. ; - Dictionnaire critique de la Révolution française,
en co-direction avec M. Ozouf, Flammarion, 1988. ; - The Transformation of Political Culture, 1789-1848 (vol.
III : The French Revolution and the Creation of Modern Political Culture), en co-direction avec M. Ozouf,
Pergamon Press, Londres, 1989. ; - Les orateurs de la Révolution, t. I : Les Constituants, avec R. Halévi,
Gallimard, 1989. ; - L’héritage de la Révolution française, Hachette, 1989. ; - Le siècle de l’avènement républicain,
Gallimard, Paris, 1993. ; - La Gironde et les Girondins, en co-direction avec M. Ozouf, Payot, 1993. ; - Le passé
d’une illusion essai sur l’idée communiste au XXe siècle, Robert Laffont / Calmann-Lévy, 1995. ; - La monarchie
républicaine. La Constitution de 1791, avec R. Halévy, Fayard, 1996. ; - Fascisme et communisme avec E. Nolte,
Plon, 1998. ; - Un itinéraire intellectuel. L’historien journaliste de France-Observateur au Nouvel-Observateur (19581997), édition établie et préfacée par M. Ozouf, Calmann-Lévy, 1999. ; - La Révolution française, réunion
d’ouvrages et d’articles de François Furet avec une préface de M. Ozouf, Quarto Gallimard, 2007 ; - Penser
le XXe siècle, réunion d’ouvrages et d’articles de François Furet, édition établie par M. Ozouf, préfacée par P.
Hassner, Bouquins, Laffont, 2007.