Lire dans le noir décerne son prix 2010
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Lire dans le noir décerne son prix 2010
Lire dans le noir décerne son prix 2010 Vive le livre audio ! Lire dans le noir est une association en faveur du livre audio. Et qui adhère à la cause des malvoyants. L'association s'est créée en 2002, après la mort du journaliste Julien Prunet, non-voyant. Ce sont ses amis qui en sont à l'origine. L'idée est de permettre l'accès audio aux livres récents, à une époque où le livre audio ne s'était pas démocratisé. Depuis, l'association a aussi créé un prix annuel. Le deuxième du nom, le prix 2010, a été décerné jeudi dernier. Les lauréats sont donc « D'autres vies que la mienne » d'Emmanuel Carrère (Gallimard), « Le Joueur d'échecs » de Stefan Zweig (Thélème), « Léon, témoignage de Léon Walter Tillage » retranscrit par Susan Roth (École des Loisirs) et « Il faut sauver le prince Victor » de Christine Beigel (Benjamins Media). Le jury était présidé par Daniel Pennac, et comptait parmi ses membres Philippe Delerm. Mais l'association ne s'arrête pas à son prix. Elle a ainsi enregistré 17 romans. « Depuis un an, nous avons arrêté l'activité d'édition, car le secteur a beaucoup évolué avec la création de départements audio chez les éditeurs ou l'arrivée d'éditeurs dédiés » déclare la présidente Aurélie Kieffer à 20 minutes. « Nous nous concentrons sur les rencontres et la création d'un prix littéraire. » Parmi les rencontres, l'association trimballe son « parasol ». Samedi dernier (non, pas dimanche), il était à la bibliothèque Marguerite Duras. L'idée est simple. Deux comédiennes de la compagnie Eulalie, Séverine Battier et Vanessa Koutseff, proposent aux visiteurs de faire l'expérience de la lecture dans le noir. Lire dans le Noir a aussi organisé, avec Radio France, un parcours dans le noir pour appréhender le handicap visuel. On ne peut qu'encourager de telles entreprises. Raphaël Tillet « D'autres vies que la mienne » d'Emmanuel Carrère (Gallimard) A partir du récit du tsunami que l'écrivain a vécu directement au Sri Lanka avec sa compagne, l'histoire d'amitié entre un homme et une femme, tous deux juges et rescapés d'un cancer, qui s'occupaient avec ferveur d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne, dans l'Isère. Prix des lecteurs de l'Express 2009, Prix Marie Claire du roman d'émotion 2009. Emmanuel Carrère est écrivain, scénariste et réalisateur français né le 9 décembre 1957 à Paris. Diplômé de Bibliothèque publique centrale de la Communauté française (Brabant wallon) Place Albert 1er, 1 1400 - Nivelles Tél. : 067/89.35.89 - Fax : 067/21.35.03 Courriel : [email protected] 1 l'Institut d'études politiques de Paris, il est le fils de Louis Édouard Carrère et de la soviétologue et académicienne Hélène Carrère d'Encausse. Il commence comme critique de cinéma pour Positif et Télérama. Son premier livre, « Werner Herzog », paraît en 1982. Son premier roman sort en 1983 chez Flammarion : « L'amie du jaguar ». Le suivant, « Bravoure », sort un an après chez POL, éditeur à qui il confiera tous ses autres ouvrages par la suite. Éric Caravaca interprète l’œuvre puissante d'Emmanuel Carrère. Sobrement, il déroule le cheminement de personnes meurtries par la perte d'un être cher et restitue avec justesse leur victoire, celle de la vie sur la mort. « Le Joueur d'échecs » de Stefan Zweig (Thélème) A l'occasion d'un voyage en bateau, Czentowicz, champion du monde d'échecs, se trouve confronté à un inconnu, qui semble capable de le battre. Celui-ci a appris les échecs dans un manuel pendant un long séjour dans les geôles nazies. Publié en 1943, un an près le suicide de son auteur, ce titre fait figure de testament dans l’œuvre de Zweig. Stefan Zweig est né à Vienne en 1881. Il s'est essayé dans les genres littéraires les plus divers, mais ce sont ses nouvelles qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier. Profondément marqué par la montée et les victoires du nazisme, Stefan Zweig a émigré au Brésil. Il s'est suicidé en même temps que sa seconde femme à Pétropolis, en février 1942. Texte lu par Jacques Weber (acteur, réalisateur et scénariste français ) « Léon, témoignage de Léon Walter Tillage » retranscrit par Susan Roth (École des Loisirs) Récit de la jeunesse de l'auteur, né en 1936 en Caroline du Nord. Son arrière-grand-père était esclave, son père métayer. Le jeune garçon vit la ségrégation au quotidien, puis il y a Martin Luther King, ses marches pacifiques et les premières victoires. Prix Bernard Versele 2001 La voix profonde de la comédienne Dominique Reymond et l'élégance du jazz s'accordent pour nous raconter l'histoire édifiante d'un jeune garçon noir américain dans les années cinquante Bibliothèque publique centrale de la Communauté française (Brabant wallon) Place Albert 1er, 1 1400 - Nivelles Tél. : 067/89.35.89 - Fax : 067/21.35.03 Courriel : [email protected] 2 « Il faut sauver le prince Victor » de Christine Beigel (Benjamins Media) Le roi Padchance de Chépadpo de Chépadbol vient d'avoir un garçon, après avoir eu 21 filles. Une bande d'affreux renverse le trône et le prince Victor est fait prisonnier. Zoé, une va-nu-pieds, veut sauver le prince. Une transcription en braille et en gros caractères est disponible en complément du livre-CD. Christine Beigel, née à Paris, où elle vit actuellement, après un détour de quelques années par l'Espagne, a longtemps rêvé de voyages lointains. Maintenant quand elle vadrouille à travers le monde, elle en rapporte des histoires. Sources : ActuaLitté et Electre - 29 novembre 2010 Bibliothèque publique centrale de la Communauté française (Brabant wallon) Place Albert 1er, 1 1400 - Nivelles Tél. : 067/89.35.89 - Fax : 067/21.35.03 Courriel : [email protected] 3