les premières pages - No-IP

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les premières pages - No-IP
VOYAGE DANS L’OUEST CANADIEN ET L’ALASKA
Jeudi, 30 juin 2011
Kilométrage au départ d’Asbestos : 103 632.
Chef de file : Marcel.
Départ à 7 h 30.
Malgré la bruine et le temps incertain, nous partons avec nos habits de pluie.
Au départ, la température indique 13o.
Mais quelle chance, le temps s’éclaircit à Ste-Julie.
Durant la journée la température atteint 23o.
Le trajet se déroule bien pour traverser Montréal; circulation fluide.
Après Montréal roulons sur la 40, puis sur la 417 jusqu’à 100 km après Ottawa et, par la suite,
sur la 17.
Pique-niquons à Casselman (3275 hab.) en Ontario.
Arrivons à North Bay (50 170 hab.) à 19 h où nous ferons notre premier dodo, soit à l’hôtel Super 8.
Pour souper, pique-niquons sur le terrain de l’hôtel.
Après souper allons marcher et photographier le coucher de soleil sur le lac Nipissing qui est de l’autre côté de la rue.
Partageons chambre avec Monique et Jean.
Avons parcouru 763 km.
ASBESTOS – North Bay (Ontario)
Vendredi, 1er juillet
Chef de file : Julo.
Départ de North Bay à 8 h; belle journée ensoleillée.
Petit problème : la carte Visa de Lily est refusée, mais tout s’est rétabli suite à un appel au centre visa. Lily a eu très très chaud…
Roulons encore sur la 17; route assez ordinaire jusqu’à Sault Ste-Marie.
Après Sault-Ste-Marie, toujours sur la 17, sommes dans les montagnes. Très belle route sinueuse avec vue sur le lac Supérieur.
Température d’environ 23o, confortable.
Arrivons à Wawa (2970 hab.) vers 19 h.
Louons en banlieue de Wawa, au Motel Mystic situé au haut d’une falaise.
Wawa, qui est à 220 km de Sault Ste-Marie, se situe entre la côte nord du lac Supérieur (le plus grand
lac d’eau douce au monde) et le lac Wawa.
Le nom de la ville est dérivé du mot Ojibway pour « Oie Sauvage » représenté par la statue célèbre de
l’oie de Wawa qui se trouve à l’entrée de la ville.
Que de maringouins au motel et en ville. On n’avait vraiment pas le goût de flâner dehors.
Faisons une petite tournée dans le village et en profitons pour photographier la célèbre Oie Sauvage qui est à l’entrée du village; oie
avec des dimensions impressionnantes, soit 9 mètres de haut par 8 mètres de large.
Soupons au Viking Tavern.
Par la suite, faisons 3 km de gravier pour aller prendre des photos de la chute Scénic High Falls;
chute de 75 pieds de hauteur par 125 pieds de largeur.
En revenant, n’avons pas le goût de nous asseoir dehors car maringouins en quantité.
Dans la nuit, il y a des orages.
Partageons chambre avec Lily et Julo.
Avons parcouru 730 km.
North Bay (Ontario) – Wawa (Ontario)
Samedi, 2 juillet
Chef de file : Jean.
o
Départ de Wawa à 8 h 45 avec 13 , très brumeux.
Avant de quitter Wawa, mettons essence et en profitons pour photographier d’autres statues
d’oies blanches dans le village.
Avons dû nous habiller très chaudement car température froide avec du brouillard.
Sommes encore sur la 17; encore de très beaux paysages; paysages qui ressemblent à ceux de la
Gaspésie.
En après-midi, arrêt à Nipigon (1752 hab.) où la température atteint 29o.
Arrivons à Thunder Bay (109 140 hab.) à 16 h 30.
Louons au Travelodge où la fenêtre était trop haute pour voir dehors.
Chose surprenante, en revenant de notre marche à 22 h, il faisait encore clair comme s’il était 19 h.
Étant donné qu’on n’a pu avoir de chariot pour les bagages et que le standardiste ne savait pas où il était, j’ai donc confisqué un chariot
en revenant de souper et l’ai apporté dans la chambre pour la nuit.
Couchons seuls.
Avons parcouru 500 km.
Wawa (Ontario) – Thunder Bay (Ontario)
Dimanche, 3 juillet
Chef de file : Marcel.
Je me suis levée à 4 heures du matin parce que mon « chum » avait mis le cadran à 4 h par
erreur.
Donc, blague à part, le départ de Thunder Bay se fait à 7 h 30 avec une température de 14o.
Aujourd’hui terminons la traversée de l’Ontario et arrivons au Manitoba vers 15 h.
Nous quittons le bord du lac Supérieur et le paysage est très monotone; du bois, du bois et de la
route planche. Heureusement qu’il y a quelques lacs.
Pique-niquons à Dryden (8195 hab.); petite ville située sur le lac Wabigoon qui est considérée
comme étant la plus petite communauté de la province de l’Ontario désignée comme « City ».
Avons de la compagnie pendant l’heure du lunch; un petit écureuil vient manger les morceaux
de pain que je lui donne.
Changeons de fuseau horaire; donc, reculons nos montres d’une heure.
Sommes encore sur la 17 nommée la 1 au Manitoba.
Dans l’après-midi, la température atteint 29o.
Arrêtons au kiosque touristique à l’entrée du Manitoba à 18 h 45 (heure du Manitoba) et décidons de
faire une pause dans un restaurant où des photographies sont prises avec des animaux en peluche.
Réservons deux soirs à Winnipeg (759 100 hab.), au Quality Inn.
Demain prévoyons visiter et surtout mettre l’accent à St-Boniface.
Partageons chambre avec Monique et Jean.
Avons parcouru 720 km.
Thunder Bay (Ontario) – Winnipeg (Manitoba)
Lundi, 4 juillet
Aujourd'hui, lundi, nous sommes à Winnipeg.
Belle température ce matin avec 21o.
Prenons l’autobus de ville à 9 h pour faire un petit tour de ville dans Winnipeg.
Nous nous arrêtons au train « Sugar Mountain » pour y acheter des bonbons. Monique ne peut
s’en empêcher car elle raffole des bonbons. Mais à notre grande surprise, on y retrouve une
variété très inusitée, entre autres des crickets et des larves assaisonnés de toutes les saveurs.
Nous nous rendons sur le pont piétonnier de l'Esplanade
Riel qui relie St-Boniface au quartier "La Fourche" dans
Winnipeg.
Il y a six mille ans, « La Fourche » était un lieu privilégié de rencontres et d’échanges. A l’issue
des derniers siècles, l’endroit a conservé cette mission de rassembler les gens. Située au cœur
de la ville, au confluent des rivières Rouge et Assiniboine, « La Fourche » est aujourd’hui un
grand parc riverain fourmillant d’activités et invitant les visiteurs à venir découvrir ses espaces
verts luxuriants, boutiques, restaurants et divertissements.
Dinons dans un petit restaurant, le Salisbury House, sur le pont piétonnier.
La ville de Saint-Boniface fusionne avec Winnipeg en 1972 pour en devenir le quartier francophone par
excellence. Sa population est évaluée à 65 000 habitants. Ce quartier est le foyer principal de la communauté
franco-manitobaine qui rayonne et soutient les autres communautés francophones de la province du Manitoba.
C’est un quartier majoritairement francophone de Winnipeg où ont vécu Louis Ruel (défenseur des droits des
Métis et de la langue française) et l'écrivaine Gabrielle Roy; nous nous sommes aussi
rendus sur le tombeau de Louis Riel et à la maison de Gabrielle Roy. Nous nous
arrêtons à l’école Provencher qui a été construite en 1906 et où Gabrielle Roy a
enseigné aux immigrants dans une classe de première année ainsi qu’à la cathédrale StBoniface qui a été bâtie dans les ruines de la précédente pour former un ensemble
architectural inusité; il s’agit de la cinquième église érigée sur ce site depuis 1818.
En équilibre sur son dôme, l’édifice législatif arbore le Golden Boy, symbole de la réussite aux portes de
l’ouest.
Le Golden Boy, une magnifique statue d'adolescent recouverte d’une feuille de 24 carats, de cinq mètres
et quart (17,2 pieds) de haut et pesant 1650 kilos, est sans doute le symbole du Manitoba le plus connu.
Personnifiant l'esprit d'initiative et la jeunesse éternelle, il s'élance du dôme du Palais. La statue est
orientée dans la direction du nord du Manitoba, pointant vers la région pour
symboliser son importance en tant que fournisseur de ressources naturelles
importantes et des débouchés économiques. Le Golden Boy est un coureur, comme les messagers de la
mythologie grecque. Il serre une gerbe de blé doré de la main gauche représentant le fruit du travail et, de la
main droite, il élève bien haut un flambeau invitant la jeunesse à se joindre à son éternelle poursuite d’un avenir
prospère. Le sommet du flambeau est à 76 mètres (255 pieds) du sol et, avant l'avènement des gratte-ciel qui se
dressent aujourd'hui sur l'horizon de Winnipeg, c'était le point le plus élevé de la ville. La statue a été sculptée
par Charles Gardet, de Paris, et coulée dans la fonderie de Barbidienne. Celle-ci fut en partie détruite par les
bombes durant la Première Guerre Mondiale, mais le Golden Boy émergea intact des ruines. La statue fut expédiée en hâte vers un port
et mise à bord d'un navire français chargé de blé. Mais avant même que le navire puisse prendre la mer, il fut réquisitionné pour le
transport des troupes. Pendant deux longues années, le Golden Boy reposa dans les flancs du navire, parcourant d'innombrables lieues,
constamment en danger de sombrer. À la fin de la guerre, la statue fut débarquée à Halifax, puis acheminée à Winnipeg et enfin hissée
au sommet du Palais législatif du Manitoba, nouvellement achevé. Le Golden Boy était posé sur son socle lorsque le Palais fut
officiellement inauguré en 1920. En 1966, centenaire du Manitoba, son flambeau s'éclaira d'une lumière électrique et depuis, il rappelle
constamment aux citoyens de Winnipeg, la nuit, que le Golden Boy est là, à l'avant-garde de sa province. Dans le cadre d’une
rénovation, on a découvert que le câble d’alimentation servant à éclairer le flambeau contribuait à l’érosion de la station, ce qui fait que
le Golden Boy est maintenant éclairé par des projecteurs.
Nous devons écourter notre visite à cause de l'orage qui débute.
A 16 h 30, il recommence à faire beau. Très belle soirée.
Marcel a eu un problème dans la soirée en voulant souffler les pneus avec le compresseur à Julo; impossible de connecter le GPS.
Problème de fusible.
Nous couchons une autre nuit à Winnipeg et demain nous nous dirigerons vers Saskatoon.
Partageons chambre avec Lily et Julo.
Aucun kilométrage.
Winnipeg (Manitoba) – Winnipeg (Manitoba)
Mardi, 5 juillet
Chef de file : Julo.
Départ de Winnipeg à 7 h 30 avec température de 21o.
Prenons la 1 jusqu’à Portage de la Prairie et, par la suite, la 16 (Yellowhead Hwy).
La route Yellowhead a été désignée comme l’autoroute 16. C’est une importante autoroute est-ouest reliant les
quatre provinces canadiennes, soit le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique. En effet, au
milieu des années 1820, la traite des fourrures a gagné l’ouest des Rocheuses. Le gouverneur de la Compagnie de
la Baie d’Hudson apprend l’existence d’un col situé à basse altitude sur la Ligne de partage des eaux et il donne à
James Macmillan l’ordre d’en faire l’arpentage; il se fait donc accompagner par un commerçant iroquois-métis du
nom de Pierre Bostonais dont la chevelure blonde lui vaut le sobriquet de Tête Jaune. Devenant rapidement la
route de prédilection des commerçants qui approvisionnent en cuir le district de la Nouvelle Calédonie, en Colombie-Britannique, le col
en vient à prendre le nom de piste du Cuir ou de Col du Cuir. Cependant, à la longue, seul subsistera le nom de Yellowhead (Tête
Jaune). Pendant des siècles, le col Yellowhead est demeuré un important corridor de déplacement pour les Autochtones qui
traversaient les montagnes à pied. Les commerçants de fourrures y ont introduit le cheval et, de nos jours, les voyageurs traversent le
col en train, en voiture et en camion. Aujourd’hui comme hier, le col Yellowhead est un important axe de communication qui permet de
franchir la barrière des Rocheuses. Le col Yellowhead a été classé lieu historique national en 1971. La route 16 traverse les Rocheuses
par le col Yellowhead à 25 km à l’ouest de la ville de Jasper. La plaque se trouve dans une voie d’arrêt à 9,5 km à l’ouest de
l’intersection entre la route 16 et la route 93.
Faisons arrêt à Russell (1400 hab.), située au sud-ouest du Manitoba, pour essence et prises de photos
de l’œuvre d'art public de huit ensembles d'arches en bois qui enjambent les principales intersections
de la rue Main et contribue à définir le centre de la ville.
Russell est le foyer du bœuf au Manitoba et le festival d’orge qui est organisé chaque année en octobre
pour célébrer une forte tradition de la région agricole.
A 13 h, nous arrivons en Saskatchewan. On s’arrête au kiosque
touristique à une vingtaine de kilomètres de la frontière.
Pique-niquons à Langenburg (1048 hab.) qui est à une quinzaine de kilomètres de la frontière de la
Saskatchewan.
Changement de fuseau horaire; donc, une heure en moins; ce qui fait deux heures en moins qu’au
Québec.
Continuons sur la 16 et faisons arrêt pour café à Foam Lake (1123 hab.). En profitons pour aller au kiosque touristique et prendre
photos avec des panneaux illustrant gendarmerie royale et femme en bikini; c’est notre petit côté enfant, Hi!Hi!
Comme on le sait tous, deux fois par année on joue avec le temps. À l'automne, on recule les horloges d'une heure; au printemps, on les
avance. Un rituel suivi par tous les canadiens... enfin presque tous. Une irréductible province refuse encore de changer d'heure : la
Saskatchewan.
Continuons sur la 16; route monotone et pas beaucoup d’endroit pour arrêter mettre de l’essence ni pour réserver pour le dodo.
Arrivons à Dafoé, à environ 130 km de Saskatoon, où nous
réservons au 24 Seven Inn pour la nuit. Quel beau motel!
avec de la terre tout autour, le truck stop à côté et l’entrepôt à
grain à l’arrière; mais c’est quand même mieux que de coucher
dans une tente.
Impossible de trouver la population de Dafoé; recherche faite
sur internet et dans les livres.
Trop cher pour les services (99$ plus taxes); pas d’internet, pas de réfrigérateur, pas assez de chaise (1 chaise pour motel de 4
personnes), pas de glace, pas de déjeuner, etc.
La température a atteint 26o.
Couchons seuls.
Avons parcouru 650 km.
Winnipeg (Manitoba) – Dafoé (Saskatchewan)
Mercredi, 6 juillet
Chef de file : Jean.
Départ de Dafoé à 7 h 10 avec 21o; en route vers Saskatoon; 25o au courant de l'après-midi.
Roulons toujours sur la 16 (Yellowhead Hwy).
Voyons beaucoup de silos, des stations de forage. Les champs de canola sont
fleuris et d’un jaune lumineux qui s’étendent à perte de vue.
Pique-niquons au kiosque touristique à Battleford (3685 hab.).
Lavons notre vaisselle dans la salle de bain du kiosque touristique; avons
beaucoup ri; photos comme preuves à l’appui.
Autres photos prises près d’un bison fait de broches piquantes et près d’un
cheval géant de la gendarmerie royale.
A Lloydminster, traversons en Alberta vers 14 h 10. Étant donné que la ville chevauche sur deux provinces
(Alberta et Saskatchewan), on y voit donc des marqueurs de frontière d’une hauteur d’environ 75 pieds
(poteaux en fer rouge). La frontière interprovinciale traverse la ville qui n'a toutefois qu'un seul conseil
municipal, lequel siège du côté albertain. Lloydminster est une des rares villes au Canada qui a la particularité
d'être chevauchée par une frontière interprovinciale. Il ne s'agit pas de villes jumelles mais bien d'une seule
entité municipale.
Étant donné cette situation bien particulière, toute la ville est exemptée de la taxe de vente provinciale de
Saskatchewan et elle se situe entièrement dans le fuseau horaire
albertain (Heure des montagnes). Les deux tiers environ des
habitants de Lloydminster vivent du côté albertain (15 910), un tiers
du côté saskatchewanais (8118), pour un total de 24 028 habitants.
Au niveau de l'éducation et des élections municipales, Lloydminster suit le cursus et les lois en
vigueur en Saskatchewan.
Les routes secondaires sont toutes sur la « gravel »; il y en a de la poussière!
Au kiosque touristique, faisons nos réservations pour 2 jours à Jasper et 2 autres jours à Banff.
Arrivons à Vegreville (5519 hab.) à 18 h 30, ce qui veut dire 20 h 30 au Québec.
Coucherons au motel Vista. Ouf! Encore beaucoup de maringouins.
Demain nous coucherons à Jasper (Youppi!)
Il fait beau depuis que nous sommes partis.
Il est présentement 10 h et il fait encore clair.
Partageons chambre avec Monique et Jean.
Avons parcouru 650 km.
Dafoé (Saskatchewan) – Vegreville (Alberta)
Jeudi, 7 juillet
Chef de file : Marcel.
Départ de Vegreville à 7 h 30 avec 17o.
Il y a eu de la pluie dans la nuit. Au lever, brumeux et nuageux.
Nous reprenons la 16 Ouest (Yellowhead).
Passons photographier l’Oeuf à l’entrée de la ville.
Une importante partie de la population de Vegreville est d'ascendance ukrainienne. Le plus
grand Pysanka (Œuf de Pâques Ukrainien) du monde a été créé pour commémorer le 100e
anniversaire de la Gendarmerie Royale du Canada en 1974 et pour célébrer l'héritage
ukrainien de la ville. Cet œuf a été confectionné de 3500 pièces d’aluminium avec des dessins
et des techniques traditionnelles de l’Ukraine. Le Festival du Pysanka ukrainien est une
tradition récente; la ville se glorifie de son pysanka géant (Oeuf de Pâques) inauguré en 1978.
Entrons dans Edmonton (1 034 945 hab.) à 8 h 40 ; ville avec la plus importante minorité
francophone.
Route très bien indiquée pour traverser Edmonton (toujours la 16 Ouest- Yellowhead) avec circulation fluide ; sortie d’Edmonton à 9 h.
La température indique 23o.
Arrêtons dîner à Edson (8098 hab.), ville qui est à mi-chemin entre Edmonton et Jasper.
Étant donné qu’il y a trop de maringouins, préférons dîner à l’intérieur, soit au Mc Donald.
Au fur et à mesure qu’on s’approche de Jasper, nous sommes
éblouis par la beauté des paysages.
Entrons dans le Parc des Rocheuses vers 14 h 30, coût de 78 $
pour 6 personnes, 4 jours.
Arrivons à Jasper, à l’Hôtel Athabasca à 14 h 15. Très bel
hôtel, style antique. Logeons au 3e
étage et pas d’ascenseur; Ouf!, on
se tient en forme.
Souper-buffet dans la chambre servi par nous-mêmes.
C’est dommage, pluie abondante à l’heure du souper et dans la soirée.
Irons faire dodo tôt car fatigués.
Partageons chambre avec Lily et Julo.
Avons parcouru 493 km.
Vegreville (Alberta) – Jasper (Alberta)
Vendredi, 8 juillet
Chef de file : Jean.
Départ de Jasper à 8 h 45 avec 8o et de la pluie.
Jasper, localité pittoresque avec une population de 4254 habitants, est le cœur du parc national
Jasper. Jasper est à 290 km au nord de Banff avec la Promenade des Glaciers reliant la ville de
Jasper à Lac Louise dans le parc national de Banff. La ville de Jasper, moins commerciale et plus
tranquille que sa cousine Banff, doit une partie de son charme particulier à son emplacement aux
confluents des rivières Athabasca et Miette.
Nous nous dirigeons vers les sources thermales Miette, à 61 km de
Jasper, qui sont les sources les plus chaudes des Rocheuses
Canadiennes. Cette installation spacieuse compte deux piscines
relaxantes ainsi que deux piscines d’eau froide rafraîchissantes.
Décidons de ne pas nous baigner car trop froid, mais il y avait quand même plusieurs personnes dans les
piscines. Décidons d’attendre à Banff pour nous baigner dans les eaux thermales.
Non loin de là, Punch Bowl Falls. On y retrouve un sentier pédestre boisé
menant à certains points de vue et à une passerelle en bois. Au fil du temps, un ruisseau a creusé un canal
étroit dans la roche créant des formations rocheuses uniques en forme de bols ou bassins.
Très belle route avec très beaux paysages, mais la pluie et le brouillard nous empêchent de bien voir les
montagnes.
Revenons à l’hôtel pour dîner et, surtout, pour se mettre une autre petite laine.
Prenons la route Maligne pour nous rendre au Canyon Maligne à 11,5 km de
Jasper. Ce canyon est l’une des gorges les plus spectaculaires des Rocheuses
Canadiennes avec ses murs calcaires abruptes qui plongent profondément
dans les profondeurs de plus de 50 mètres (165 pieds).
Toujours sur cette route, en profitons pour nous rendre au lac
Maligne qui est à 44 km de Jasper; lac, dit-on, qui est d’une beauté
légendaire. Décevant, car impossible de voir toute la beauté du
lac avec la pluie abondante et toujours le brouillard qui voile les
montagnes. Ce lac est célèbre pour la couleur de son eau, les
sommets environnants et les trois glaciers qui sont visibles depuis
ce lac.
Le lac Maligne est le site de la photographie le plus célèbre des Rocheuses Canadiennes;
aucun autre endroit n’incarne si parfaitement les Rocheuses Canadiennes que l’Ile Spirit du lac Maligne.
Arrêtons prendre un café au restaurant du Lac Maligne.
Il faut dire qu’on a roulé presque toute la journée avec une température qui se tenait aux
environs de 5 à 10 degrés et sous une pluie abondante et froide, tellement qu’on avait
l’impression que c’était presque du grésil; il a neigé sur les montagnes.
Dans l’après-midi, mon appareil-photo s’est brisé; incapable d’entrer le zoom. Je ne peux
donc plus prendre de photos et ce, à mon grand désarroi.
De retour vers 17 h; soupons dans un bon restaurant italien, le Cassio’s, et faisons un peu de magasinage.
Avons eu beaucoup de plaisir et avons passé une très belle journée malgré la température.
Couchons une deuxième nuit à l’hôtel Athabasca.
Partageons chambre avec Lily et Julo.
Appareil photo brisé
Avons parcouru 243 km.
Jasper (Alberta) – Jasper (Alberta)
Samedi, 9 juillet
Chef de file : Jean.
Départ à 8 h 15 avec 8o et de la pluie.
Débutons notre journée par Athabasca Falls situé à environ 30 km de Jasper, sur la Promenade
des Glaciers (route 93-A). Les chutes Athabasca sont une œuvre d’art naturelle qui a été sculptée
par la glace des glaciers et l’eau de la rivière. Comme les pics et les forêts qui nous entourent, le
canyon ombragé et les eaux glaciales recèlent bien des
secrets. C’est une puissante cascade pittoresque qui n’est
pas connue tant pour la hauteur de sa chute de 25 mètres
(80 pieds) comme elle est connue pour sa force en raison
de la grande quantité d’eau tombant dans la gorge; elle
est l’une des chutes les plus puissantes se trouvant dans
les parcs nationaux des montagnes. C’est aussi une des
cascades des plus rapides des Montagnes Rocheuses.
Découlant des glaciers du Columbia Icefield, la rivière Athabasca est le plus grand système fluvial
à Jasper. Il y avait une cinquantaine de marches pour se rendre au bas du canyon; on s’y croirait
comme dans un entonnoir.
La pluie s’est arrêtée et le paysage est à couper le souffle.
Sommes sur la Promenade des Glaciers.
Nous nous dirigeons vers le Columbia Icefield qui est un
impressionnant ensemble de 8 grands glaciers. Nous
avons foulé et touché, et ceci preuve à l’appui, l’un des
plus importants, l’Athabasca.
Le Champ de Glace Columbia réside en partie dans la
pointe nord-ouest de Banff et de l’extrémité sud du parc
national Jasper. Il a une superficie de 325 km2, une
profondeur de 100 à 365 mètres (328 à 1197 pieds) et reçoit jusqu’à 7 mètres (275 pouces) de
neige par année.
Il y a des bornes montrant la fonte graduelle du glacier Depuis 1870, le glacier a reculé de
1500 mètres; très impressionnant. Le glacier est recouvert de crevasses qui peuvent
atteindre jusqu’à 30 mètres. Il faut bien regarder où on met les pieds, car si nous tombons
dans une de ces crevasses, il faut dire adieu… Pique-niquons face à ce beau glacier malgré
une température qui indique encore 8 o et ce, avec nos tuques.
Reprenons la route et voyons deux ours noirs et une chèvre de montagne qui était vraiment
à flanc de montagne.
Passons à une douzaine de pieds d’un ours noir qui est sur le bord de la route. En arrivant
vis-à-vis de l’ours, un camion de la faune est arrivé avec ses sirènes pour que l’ours quitte la
route. Moi qui ai une peur bleue des ours!!! Et en plus, il y a des cyclistes sur cette route.
Toujours sur la Promenade des Glaciers, nous nous arrêtons sur le bord du lac Bow qui a une
superficie de 3,21 km2 et est à environ 30 km au nord du Lac Louise. Très beau lac avec
montagnes et glaciers tout autour; je ne pourrai jamais trouver les paroles pour déclamer la
beauté du paysage.
Traversons en Colombie-Britannique le
temps d’aller voir Kicking Horse Pass
National Historic Site (Tunnels-en-Spirale).
La forte inclinaison du chemin de fer qui
passait par le col Kicking Horse causait beaucoup d’accidents et nécessitait des
locomotives coûteuses. En 1909, le Canadien Pacifique aménagea alors une autre
route. Il s’agissait de tunnels en spirale qui consistaient en une succession de trois
quart de cercles à flanc de montagne, un exploit d’ingénierie incomparable encore
aujourd’hui. A une altitude de 1627 mètres, le col Kicking Horse est encore
aujourd’hui le point le plus élevé du chemin de fer du Canadien Pacifique.
L’usage que l’on faisait du col changea au gré de l’évolution des modes de transport. Construite en 1962, la Transcanadienne suit le
parcours initial de la voie ferrée qui était utilisée dans les années 1880. Le belvédère des Tunnels-en-Spirale est une destination très
fréquentée en bordure de la route où les touristes ont l’occasion d’observer les trains qui décrivent des boucles pour franchir le col et
s’imaginer le labeur requis pour aménager ce couloir de transport.
Tout au long de la route, il nous manque des yeux pour tout voir. Nous sommes entourés
par les Rocheuses aux sommets enneigés. Nous n’avons jamais vu de si beaux paysages,
c’est inimaginable!
Par après, nous sommes revenus en Alberta pour nous diriger vers Banff.
Arrivons à Banff à 19 h, à l’hôtel Brewster’s Mountain.
Soupons au Tony Roma’s.
Couchons seuls.
Avons parcouru 345 km.
Jasper (Alberta) – Banff (Alberta)
Dimanche, 10 juillet
Chef de file : Jean.
Départ de l’hôtel à 9 h avec 14o et nuageux.
Banff, avec une population de 7000 habitants, est la plus grande ville dans le parc national
Banff, dans les Rocheuses de l’Alberta. Nichée au cœur du parc national Banff, à 1384
mètres (4540 pieds) d’altitude, Banff est la plus haute ville du Canada Chaque année elle
accueille quatre millions de visiteurs. Banff est entourée de montagnes, notamment le
mont Rundle, le mont Sulphur, le mont Norgay et le Cascade Mountain et est située audessus des chutes Bow. Banff est située à 126 km à l’ouest de Calgary et à 58 km à l’est du
lac Louise, sur la transcanadienne. C’est une destination majeure pour les sports de plein
air.
En direction vers le lac Louise, situé à environ 67 km de Banff.
Passages d’animaux entre le lac Louise et Banff. En effet, face à l’accroissement de la
circulation, au nombre de collisions et au taux de mortalité faunique sur la route, Parcs
Canada a entrepris d’élargir, en 1981, le tronçon de 83 km de la Transcanadienne qui passe
dans le Parc pour en faire une route à quatre voies à chaussées séparées. A l’heure actuelle,
le long de ce tronçon, on y retrouve 24 passages souterrains et 4 passerelles pour les
animaux. En juillet 2010, ces passages pour animaux avaient été empruntés plus de 220 000
fois par 11 espèces de gros mammifères depuis 1996. Ces espèces sont le grizzli, l’ours noir,
le loup, le coyotte, le cougar, l’orignal, le wapiti, le chevreuil, le mouflon d’Amérique et, plus
récemment, le carcajou et le lynx du Canada. Là où les clôtures et les passages ont été
installés pour la faune, le nombre d’animaux tués sur la route a baissé de 80 %. La « courbe
d’apprentissage » est raide pour les animaux qui doivent commencer à emprunter les passages une fois qu’ils sont en place. Les
animaux méfiants, comme les grizzlis et les loups, mettent parfois jusqu’à cinq ans avant de se sentir suffisamment à l’aise pour circuler
dans les nouveaux passages. Les wapitis ont été les premiers gros animaux à le faire; ils ont même commencé à en utiliser certains
avant que leur construction ne soit terminée.
Les grizzlis, les loups, les wapitis, les orignaux et les cerfs préfèrent les passages qui sont hauts, larges et courts comme les passerelles.
Les ours noirs et les cougars préfèrent des passages longs, bas et étroits. Nulle part ailleurs dans le monde ne trouve-t-on autant de
passages fauniques différents que dans le Parc national Banff. C’est là également que l’on mène le programme de surveillance à l’année
le plus long au monde et que l’on recueille le plus de données au sujet de l’utilisation de passages pour animaux sauvages.
Lac Louise, quelle splendeur! Le lac nous apparaît avec son glacier Victoria tout au fond et son
eau couleur turquoise.
D’ailleurs, ce secteur du Parc national Banff est considéré, à juste titre, comme le « Joyau du
Canada ».
En 1882, des guides autochtones y conduisent Tom Wilson, un ouvrier du Canadien Pacifique,
qui le nomme lac Emerald. En 1884, il prit le nom de Lac Louise en référence à la princesse
Louise qui est la quatrième fille de la reine Victoria.
Le lac Louise est un lac glaciaire de par son origine, sa température et sa couleur. Il est
alimenté par les eaux de fonte qui s’écoulent de six glaciers. Long de 2,4 km et large de 1,2
km, il se déverse dans la rivière Bow. Comme il faut s’y attendre, son eau est froide; elle
o
atteint moins de 10 C l’été. Le lac peut geler de novembre à juin. Au cœur de l’hiver, la couche de glace peut mesurer plus d’un mètre
d’épaisseur; le lac a 70 mètres d’épaisseur. Les glaciers broient la roche en dessous et la pulvérisent pour en faire une fine poudre que
l’on appelle farine de roche. Les eaux de fonte entrainent cette poudre dans le lac. L’eau vaseuse qui en résulte absorbe toutes les
couleurs de la lumière qui y pénètre sauf le turquoise saisissant et le bleu éclatant qui reflètent de la surface de l’eau. Au cours de
l’été, des filets d’eau de couleur blanchâtre jettent de la nouvelle farine de roche dans le lac. Sous l’effet de la densification des
particules en suspension, l’eau du lac passe du bleu au vert.
Sur sa berge, se trouve le Château Lake Louise dont la construction remonte à 1890 et
restauré en 1990. Le Fairmont Château Lake Louise est un hôtel de luxe appartenant au groupe
canadien Fairmont Hôtel.
Au tout début, le Château Lake Louise n’était qu’un simple chalet en bois rond sans fioriture qui
vit le jour grâce à la vision du Canadien Pacifique. Construit en 1890, le premier chalet offrait à
une poignée de clients un hébergement rustique. Ce premier chalet fut rasé par les flammes
en 1893. Vers 1910, construction de l’aile Rattenbury et de l’aile Painter (qui est l’aile à
gauche) qui est la section la plus ancienne du château. En juillet 1924, le feu ravage l’aile
Rattenbury. En 1925, l’aile droite et la piscine furent aménagées et le chalet devint Château
Lake Louise.
Jean, notre photographe attitré, est monté sur le rocher pour prendre de belles photos.
Par la suite, direction pour le lac Moraine qui est un lac glaciaire situé à 14 km du village de
Lac Louise. Il est situé dans la Ten Peaks Valley, à une altitude d’à peu près 1885 mètres
(6183 pieds). Belle route étroite et sinueuse. C’est
tellement beau que j’en ai le cœur gros. Merveille
panoramique, il est niché dans la vallée des dix pics.
Ce lac est l’une des raisons pour lesquelles le parc a
été classé patrimoine mondial par l’UNESCO. C’est
ce lac que nous apercevions sur le dos des 20 $ de
1969 à 1979. Un employé du lac Louise nous dit
que le lac Moraine est plus beau, mais je dois dire
que les deux sont beaux à chacun leur façon. Une autre beauté de la nature. Lac tout entouré de
montagnes et de glaciers.
Le lac Moraine est nommé d’après les moraines déposées par le glacier Wenkchemna. Les moraines sont des débris (roches, cailloux,
galets, sable) déposés au cours de la fonte des glaciers. Le lac a une surface de 0,5 km2. Ce lac, rempli par la glace, n’atteint son
sommet qu’entre la mi et la fin juin. Quant il est plein, il reflète une teinte distincte de bleu; cette couleur vient de la réfraction de la
lumière sur la poussière de roche qui se dépose en permanence sur les parois du lac.
Revenons à Banff et dinons au Tim Horton.
Discussion pour décider si nous retournons sur nos pas et faire 160 km pour aller à Radium Hot Springs.
Optons plutôt pour Upper Hot Springs, à 5 km de Banff, où nous irons pendant la soirée.
Dans l’après-midi, décidons plutôt de nous rendre à Sulphur Mountain Gondola. La
gondole nous conduit, en 8 minutes, à une altitude de 2451 mètres (8041 pieds). La
montagne a été nommée en 1916 pour les sources d’eau chaude sur ses pentes
inférieures. Magnifique, époustouflant, voyons Banff et les environs; il faut dire que nous
apercevons aussi le Fairmont Banff Springs Hotel.
Il fait très beau avec température de 18o.
En retournant à notre hôtel, passons
devant le Fairmont Banff Springs Hotel que
nous avons aperçu du haut de Sulphur Mountain. Le Fairmont Banff Springs Hotel se
trouve dans un cadre exceptionnel, au cœur des Montagnes Rocheuses. Depuis l’hôtel,
on peut rejoindre la ville de Banff à pied. Sa construction remonte à plus d’un siècle et
l’architecte s’est inspiré des manoirs écossais. Cet hôtel fut pris en charge par la
compagnie du Canadien Pacifique et de son président qui désiraient offrir à leurs
passagers des hôtels de qualité tout au long de la route vers l’Ouest. Détruit par un
incendie dans les années 1920, il fut reconstruit.
En 1968, l’hôtel fut aménagé pour pouvoir accueillir des clients en hiver, et depuis, il est
ouvert toute l’année. Peu d’hôtels peuvent rivaliser avec la majesté, l’hospitalisé et la grandeur du Fairmont Banff Springs.
C’est dommage que Julo et Lily nous aient perdus en chemin, mais Monique et moi sommes entrées
dans cet hôtel. Quel luxe, mais quel labyrinthe, il y avait des corridors partout; un GPS aurait été
apprécié, Ah! Ah!
Soupons à Banff au Boston Pizza.
Retour à l’hôtel pour prendre les costumes de bain et repartons dans la soirée pour un bain thermal à
Upper Hot Springs (de 10 h à 11 h). Quelle bonne décision que de profiter de ce bain thermal en
soirée; sommes presque seuls et bonne ambiance.
Upper Hot Springs (sources chaudes) sont commercialement développées et situées près de la ville de Banff. C’est aussi l’une des neuf
différentes sources d’eau chaude dans la région de Banff. La piscine d’eau chaude est à l’extérieur et les visiteurs ont droit à un paysage
alpin spectaculaire.
L’eau sulfureuse est à 39o; on doit sortir de l’eau de temps en temps car ça devient trop chaud, mais tellement apaisant.
On a fait un beau dodo, le premier vrai dodo; serait-ci dû à ce bain d’eau sulfureuse?
Couchons seuls.
Avons parcouru 280 km.
Banff (Alberta) – Banff (Alberta)
Lundi, 11 juillet
Chef de file : Jean.
Départ de Banff à 10 h avec 14o et nuageux.
On ne sait pas si ça dépend du bain dans les eaux thermales la veille, mais tout le monde a dormi comme des marmottes. Nous prenons
cela relax ce matin.
Étant donné qu’on annonce de la pluie, on s’habille donc en conséquence.
Départ de Banff; je suis triste de quitter cette belle région avec ses décors magnifiques.
Donc, en sortant de Banff, les paysages ressemblent davantage à ceux de chez nous.
Oups!, vingt minutes après notre départ, à la sortie de Canmore, un petit incident; Jean a une
crevaison sur sa remorque. Heureusement pas trop de trafic et nos gars ont tout ce qu’il faut
pour réparer.
Arrivons à Calgary à 12 h, à l’hôtel Days Inn.
Calgary, avec une population de 1 352 200 habitants, est une ville
attrayante et dynamique située sur les rives de la rivière Bow et proche des majestueuses Montagnes
Rocheuses. Le Stampede de Calgary est, sans aucun doute, l’attraction de Calgary la plus connue.
A peine sommes-nous arrivés, qu’une pluie abondante se met à tomber. Heureusement, le soleil est de
retour une heure plus tard. Avons la permission de nous stationner sous la marquise de l’hôtel.
Petit magasinage au Canadien Tire pour que Jean s’achète des pneus pour la remorque et nous nous
procurons tous de petits bancs pliables.
Marcel et moi achetons un appareil photo au Wal-Mart car notre appareil est brisé depuis le 8 juillet.
Je m’achète aussi des verres fumés car j’ai cassé les miens hier.
Dinons au Smitty’s à 15 h, tout près du Wal-Mart.
Retour à la chambre que nous avions réservée en février. Quelle déception; nos chambres sont situées à l’étage supérieur, au bout d’un
long corridor et pas d’ascenseur. Mais, consolation, belle chambre avec beaucoup d’espace et de commodités.
Les gars changent le pneu de Jean.
Dans la soirée, vérifions les activités pour demain au Stampede en prenant une petite coupe de vin. Quelle belle vie!
Couchons seuls.
Avons parcouru 150 km.
Banff (Alberta) – Calgary (Alberta)
Mardi, 12 juillet
Déjeunons à 8 h; nuageux avec percées de soleil.
Départ à 10 h pour le Stampede. Prenons le train dont la station est à deux minutes de marche de notre hôtel; le trajet se fait en 10
minutes. Faisons tournée de reconnaissance sur le terrain : visite au kiosque agricole, écuries, bœufs, kiosques de souvenirs,…
Le Stampede de Calgary est sans aucun doute l’attraction la plus connue de Calgary. Cet
événement, mettant en vedette un grand défilé et du rodéo de classe mondiale, attire
plus d’un million de personnes chaque année.
Dinons avec notre lunch.
Allons voir le spectacle « Ice Show » à 13 h
avec Jamie Salé et David Pelletier (champions
olympiques). Très beau spectacle avec
partenaires artistiques, trapézistes et un bon
band.
Visitons le village indien; plusieurs tipis sont ouverts au public. Spectacle de danse en costumes
traditionnels, très colorés. Achetons quelques souvenirs. Je me fais photographier dans un tipi avec
une dame indienne très âgée.
Soupons au bœuf fumé cuit sur place.
A 8 h, nous nous dirigeons au Grand Stand pour le
spectacle des courses de chuckwagon. Belles courses;
les chevaux se donnent à fond.
Par la suite, un spectacle intitulé « Volte » nous est
présenté. Quel spectacle!!! Haut en couleur et qui
pourrait rivaliser avec le Cirque du Soleil. Il nous
faudrait des yeux tout le tour de la tête pour tout
voir, tellement les scènes nous arrivent de partout.
Il doit y avoir au moins 200 artistes : danseurs, gymnastes, chanteurs, acrobates, etc. Il ne faut
pas oublier les feux d’artifices qui couronnent le tout.
Petit bémol! A la mi-spectacle, la pluie se met de la partie. Mais quelle chance, nous sommes
placés sous le rebord du toit. Ce qui m’impressionne c’est que les gens assis sous la pluie
restent sur place tellement le spectacle est captivant.
Retour au motel en train avec nos capes de pluie.
Arrivons à notre hôtel à 11 h 30, fatigués, mais tellement heureux de notre belle journée.
Tous au dodo, sauf Monique et Jean qui ont été obligés de faire du nettoyage à cause d’une canette de pepsi gelée qui a sauté. Il y en
avait partout; sur les murs, les deux lits avec couvertures blanches, par terre et même sur Monique.
Seul Jean a été épargné. Maintenant Monique ne s’avisera plus d’augmenter la température du réfrigérateur.
Couchons seuls.
Aucun kilomètre; voyage en train dans Calgary.
Calgary (Alberta) – Calgary (Alberta)
Mercredi, 13 juillet
Chef de file : Jean.
A 7 h, pluie battante avec 14o.
Déjeunons à 8 h 30.
Jean et Monique partent pour le Canadian Tire pendant l’orage pour récupérer leurs pneus. Ils ont été obligés de faire l’achat
d’ensembles de pluie car ils étaient détrempés.
La pluie ayant cessé, nous quittons Calgary à 11 h 40 en direction de Drumheller, le pays des
« Dinosaures ».
Nous roulons sur une route avec des plaines nous rappelant la Saskatchewan avec ses champs
garnis de fleurs jaunes à perte de vue (fleurs de canola).
Par la suite, roulons sur une route en construction sur environ 4 à 5 km; c’est vaseux et glissant.
Tout est sale; les motos, les remorques et nous… Le tout passe au « car wash » en arrivant à
Drumheller.
Changement de décor à l’entrée de Drumheller. Cette région appelée, « les Badlands »,
est une étrange vallée quasi lunaire, comme une cicatrice de plusieurs centaines de
kilomètres qui creuse la plaine. En fait, les arides roches sédimentaires ont été créées par
plusieurs millions d’années d’érosion. Au fond de cette vallée désertique aux flancs rocheux
coule la rivière Red Deer. Les premiers explorateurs français avaient nommé le lieu « les
MauvaisesTerres » d’où le nom « les Badlands ».
La ville de Drumheller, dotée d’une population de
7932 habitants, est le foyer de plus beaux paysages
Badlands au Canada et on y retrouve le célèbre
Royal Tyrrell Museum et les plus riches gisements de fossiles et d’os de dinosaures en Amérique
du Nord.
Réservons au Super 8. On nous offre une suite pour les 6 personnes ; super beau et super grand
(2 chambres, 2 salles de bain, un salon avec foyer, une cuisinette); le grand luxe.
Dinons au resto.
Trop fatigués et ayant le goût de relaxer, décidons de réserver une autre nuit pour avoir
l’occasion de faire les visites demain.
Pour le souper, faisons petite épicerie et profitons de nos commodités pour souper à notre motel; le
tout accompagné d’une petite coupe de vin. Je crois que notre ami Jean avait un appétit d’ogre…
Monique ce soir a décidé de sabler le Coca-Cola; elle commence à être une experte pour faire sauter
les bouchons. Hi! Hi!
Dans la soirée, planifions la suite de notre périple.
Partageons chambre avec Monique et Jean.
Avons parcouru 160 km.
Calgary (Alberta) – Drumheller (Alberta)
Jeudi, 14 juillet
Chef de file : Jean.
Départ à 9 h 30 avec 20o pour atteindre 25o au cours de la journée.
Nous nous arrêtons au kiosque d’information où il y a le plus
grand dinosaure au monde, le Tyrannosaurus rex. Cette bête
en fibre de verre et en acier mesure 25 mètres (86 pieds) de
haut et 46 mètres (185 pieds) de long, soit cinq fois plus grande
que sa taille réelle. Montons les 106 marches à l’intérieur du
dinosaure pour nous rendre jusque dans sa gueule. De là
pouvons photographier la ville et les badlands (mauvaises
terres) environnants. Tout l’intérieur est entièrement peint avec
des scènes de dinosaures.
Avons pris des photos du groupe dans la gueule du dinosaure.
En route pour la Trail des Dinosaures. Le Parc provincial des Dinosaures fut établi en 1955 pour y
protéger les vestiges et les fossiles de dinosaures qui s’y trouvent. Nous nous arrêtons au Royal
Tyrrel Museum qui est un musée de paléontologie situé dans les Badlands, près de Drumheller.
Fondé en 1985, plus de 600 000 personnes le visitèrent dès sa première année d’activité. On y
compte dix galeries d’exposition. Le gigantesque musée Tyrrell renferme plus de 80 000
spécimens, y compris une quarantaine de squelettes complets de dinosaures dont un
Tyrannosaurus rex et un Albertosaurus. Très impressionnant avec tous ces dinosaures dans des
décors comme dans Jurassic Park, des sons de dinosaures, des fossiles et même des empreintes de
dinosaures. On y retrouve des éléments d’exposition à interaction tactile, des ordinateurs et des
projections audiovisuelles. Important centre de recherche, le musée Tyrrell offre également à ses
visiteurs la possibilité d'observer le travail des scientifiques occupés à nettoyer des os et à
préparer divers spécimens destinés à être exposés. À cela s'ajoutent plusieurs sentiers de randonnées et des aires de pique-nique pour
ceux et celles qui souhaiteraient explorer les paysages uniques des Badlands.
Ce ne sont pas les paléontologues qui ont mis à nu le plus de fossiles dans la région. C'est la
rivière Red Deer. Il y a 15 000 ans, l'endroit était recouvert par un immense glacier. En se
déplaçant, ce glacier a décapé des roches sédimentaires accumulées pendant plusieurs millions
d'années. Lorsqu'il s'est retiré, le glacier a laissé à découvert une couche sédimentaire datant
d'environ 65 millions d'années et une rivière pour évacuer l'eau de fonte. Cette rivière a creusé
les sédiments fragiles pour créer les Badlands d'aujourd'hui. Au cours des millénaires, la rivière
Red Deer a déterré des dépouilles de dinosaures qui reposaient là depuis des dizaines de
millions d'années. Et elle continue de le faire en arrachant chaque année aux Badlands deux
millions de tonnes de sédiments.
Pique-niquons dans le parc du musée.
A 14 h 30, reprenons la Trail des Dinosaures
en route vers Horsethief Canyon qui est à 16
km de Drumheller, juste après le Royal Tyrrel
Museum. Horsethief Canyon est ainsi
nommé parce qu’il était utilisé par les voleurs
de chevaux américains pour cacher les
chevaux volés en route vers les marchés
acheteurs en Alberta.
Vues spectaculaires sur les badlands et les murs multicolores des canyons.
Surprise!, on a dû traverser la rivière Red Deer, rivière étroite à cet endroit, sur le ferry Blériot
muni de câbles à contrepoids. Ce traversier qui est à environ 25 km de Drumheller ne
fonctionne que l’été pour le tourisme.
Devons revenir dans la ville de Drumheller pour nous rendre dans les Hoodoos, ¸mais faisons
un arrêt au Wal-Mart pour échanger notre appareil photo qu’on a acheté à Calgary car il ne
fonctionne pas bien. Quelle saga!!! Nous avons une écoeurantite aiguë des appareils photos.
En route pour voir les Cheminées de Fées ou Hoodoos vers 15 h 40.
Pour nous rendre au Last Chance Saloon, dans la petite municipalité de Wayne, nous devons traverser 11 ponts de bois. La petite ville
de Wayne, dans les Badlands, n’est pas exactement une ville fantôme, mais ce n’est pas loin. En effet, avec l’extraction du charbon, la
ville était très active et comptait environ 2500 personnes en 1912, puis après quelques dizaines d’années, avec la fermeture de la mine,
soit en 1957, la population se chiffre à 27.
Wayne, petit hameau situé dans une poussiéreuse coulée au sud de Drummheller, est effectivement
dans le livre des records pour ce nombre de ponts sur un
parcours de 6 km.
Grand dépaysement; on se croirait dans les années du Far
West. Last Saloon est un endroit magique et pittoresque où on
a l’impression que le temps s’est arrêté. Au cours des 30
dernières années, le Rosedeer Saloon de la Dernière Chance a
été la relance de cette ville fantôme.
On peut donc y trouver boissons, nourriture et logis. L’hôtel dispose de trois étages, mais le
troisième étage est fermé; la légende dit qu’un fantôme y vivrait.
Autre petit arrêt à un pont suspendu qui autrefois menait à la mine de charbon.
Enfin arrivés aux Cheminées de Fées; beau, mais petite déception car on s’attendait à voir
plus de cheminées de fées. Un pamphlet nous expliquait que beaucoup de cheminées de
fées sont disparues car, tout comme le sable, le vent et la pluie les ont formées, ces mêmes
éléments les ont détruites.
Une cheminée de fée (aussi appelée, selon les régions, demoiselle coiffée, pyramide ou
hoodoo) est une sorte de grande colonne naturelle faite de roches friables, le plus souvent
sédimentaires, et dont le sommet est constitué d'une roche plus résistante aux effets de
l'érosion. Ces formes parfois étranges, présentes un peu partout sur la planète, sont à
l'origine de nombreuses croyances ou légendes.
L'érosion par l'eau de la rivière et par les pluies a aussi créé des paysages fabuleux, comme
les hoodoos, les cheminées de fées. Sur chaque hoodoo se trouve un bloc de pierre, laissé par le glacier. Comme un parapluie, cette
pierre protège des averses la roche sédimentaire. Moins sujette à l'érosion, la roche demeure presque intacte alors qu'autour d'elle
l'érosion fait son œuvre. Mais les hoodoos ne sont pas éternels. Ils finissent par perdre leur pierre protectrice et succombent à leur tour
au pouvoir érosif des pluies.
Retour en ville; petite épicerie pour notre menu de ce soir qui sera composé de pâtés de campagne, fromages, biscottes, pain baguette,
trempette de légumes, raisins et pour couronner le tout, une petite coupe de vin.
Yeh!! repos bien mérité.
Faisons réservations pour vendredi à Canmore et samedi à Hinton étant donné que beaucoup d’hôtels sont déjà remplis.
Décidons de nous rendre en Alaska en faisant à nouveau la route dans les Rocheuses et non par Edmonton car nous voulons revoir une
autre fois ce paysage fantastique.
Partageons chambre avec Monique et Jean.
Avons parcouru 150 km.
Drumheller (Alberta) – Drumheller (Alberta)
Vendredi, 15 juillet
Chef de file : Jean.
o
o
Départ de Drumheller à 9 h 30 avec 19 ; ciel bleu mur à mur pour atteindre 25 .
Destination : Canmore.
Roulons sur la route 9 et, par la suite, sur la 21. A l’intersection de ces deux routes, nous apercevons des champs bleus, mais nous ne
savons pas ce que sont ces cultures.
Nous apercevons toujours des beaux champs jaunes à perte de vue.
Reprenons la route 1.
Passons sur la route qui contourne Calgary et, à l’ouest de Calgary, apercevons les tremplins
de ski qui ont servi pour les jeux olympiques et les coupes du monde. Ouvert au public, le
Parc olympique Canada a été construit pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver de 1988. Le
tremplin qui surplombe le site constitue probablement l’élément le plus visible des jeux.
Contrairement aux sites olympiques d’autres villes-hôtes, celui-ci continue à servir de centre
d’entraînement et de compétitions pour le saut à ski, la descente, la planche à neige et le
bobsleigh. Ses services ont été étendus pour inclure un centre de loisirs ouvert à l’année.
A environ une trentaine de kilomètres avant d’arriver à Canmore, nous commençons à revoir
nos belles montagnes, mais il y a aussi de grands vents, à tel point que les motos tassent sur la
route et qu’il faut tenir nos casques.
Arrivons à Canmore vers 13 h 30. Repérons notre hôtel, le Quality Resort.
Canmore, petite ville entre les montagnes. Que c’est beau, c’est beau, c’est beau….
Avec sa population de 12 320 habitants, Canmore est située à environ 80 km à l’ouest de la
ville de Calgary, à proximité de la frontière sud-est du Parc national de Banff. Elle est située
dans la vallée Bow, au sein des Rocheuses de l’Alberta.
Trouvons un petit parc près d’une rivière pour pique-niquer.
Prenons possession de notre chambre vers 15 h 30 d’où nous pouvons apercevoir les
montagnes.
Partageons chambre avec tous nos amis.
Rencontrons trois personnes du Québec qui sont venues s’établir ici.
Faisons un petit tour en ville et allons souper au Tim Horton.
*Les photos du 15 se retrouveront dans la journée du 14 sur l’appareil-photo.
Avons parcouru 270 km.
Drumheller (Alberta) – Canmore (Alberta)
Samedi, 16 juillet
Chef de file : Marcel.
Départ de Canmore à 8 h 30 avec 12o; ciel dégagé pour atteindre 24o dans la journée.
Destination Hinton, à la sortie du Parc des Rocheuses.
Nous admirons une dernière fois les beaux décors de Canmore.
Roulons sur la route 1, puis sur la 93.
Étant donné que nous avons décidé de nous rendre en Alaska en faisant le chemin dans l’autre sens dans les Rocheuses, nous en
profitons pour arrêter au lac Louise (référer au 10 juillet) car Monique et Lily veulent s’acheter un bijou fait avec une pierre appelée
Ammolite.
L’Ammolite est la pierre précieuse du Canada; c’est une gemme reconnue par la CIBJO depuis 1981 et
est, depuis 2004, la pierre emblème de l’Alberta. Les couleurs irisées de l’Ammolite, pierre précieuse
rare, scintillent comme celles d’un arc-en-ciel. L’Ammolite est une des gemmes les plus rares du monde;
c’est une gemme créée par la métamorphose du coquillage de deux espèces d’Ammonites :
Placentieceras Meeki et Placenticeras Intercalare. Des
millions d’années de pressions tectoniques ont créé ce
magnifique joyau des restes fossilisés de la coquille
d’ammonite. On retrouve des Ammonites fossiles sur tous
les continents et, à l’occasion, les coquillages montrent une vive iridescence (iridescent :
qualifie un reflet vif, bleu ou vert, changeant suivant l’angle sous lequel on l’observe).
Mais c’est seulement en Alberta que nous trouvons des Ammonites uniques aux couleurs
très vives, lesquelles deviennent les gemmes Ammolite. De nombreuses conditions
géologiques ont dû converger dans un même endroit pour créer une gemme à partir des
coquillages. Elle a tout d’abord été découverte par les Pieds-Noirs, dans une région
longeant les Montagnes Rocheuses; ils l’utilisaient comme ornement sacré pour des rites
précédant la chasse au bison, ainsi qu’à des buts médicaux. Seule une quantité limitée d’Ammolite est disponible, augmentant ainsi la
valeur de cette pierre unique de l’Amérique du Nord.
Les montagnes et glaciers sont encore plus beaux et plus clairs car le temps est dégagé
comparativement au 10 juillet.
Sur notre parcours nous avons eu la chance de croiser
plusieurs chèvres de montagnes sur la route, un
wapiti et encore un ours. Beaucoup de gens
s’arrêtent pour prendre des photos.
Pique-niquons au lac Bow (référer au 9 juillet).
Rencontrons quelques québécois.
Petit pincement au cœur à la sortie des Montagnes
Rocheuses. C’était aussi beau que la première fois.
Prenons la route 16 pour nous rendre à Hinton (9825 hab.) où nous avons réservé au motel Econolodge.
Soupons au restaurant Huskie.
Faisons petite épicerie pour le diner de demain.
Couchons seuls.
Avons parcouru 435 km.
Canmore (Alberta) – Hinton (Alberta)

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