Jean-Moulin de Poitiers - centre

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Jean-Moulin de Poitiers - centre
58
h
collège à la une | jean-moulin de poitiers
agriculture
langage
Histoire de miel
XD twa ki flip en scoot !
Centre Presse
Mardi 1 juin 2010
Créé il y a treize ans, le Rucher chauvinois de Philippe Roy
est installé à Lavoux depuis 2007.
L
e Rucher chauvinois
compte 250 ruches. Chacu ne pe u t co n t e ni r
60.000 abeilles et produire
40 kg de miel. Cette entreprise
créée par Philippe Roy est familiale car Martine, sa femme,
fait les marchés, fabrique les
pains d’épices et les confitures.
Les produits sont principalement commercialisés sur les
marchés et dans les dépôtsvente (au Futuroscope, à Loudun…). Les objets sont fabriqués à partir de la cire, ce sont
des bougies et de l’encaustique. Les denrées alimentaires
fabriquées à partir du miel
sont les confitures, des pains
d’épices et des biscuits.
La force centrifuge
La fabrication du miel et de
tout ce qui est vendu est artisanal. Il n’y a pas de réelle saison
pour le miel mais on peut dire
que le printemps est plus favorable. Les fleurs utilisées sont
les premières fleurs de printemps, celles de tournesols, de
colza, des acacias et des aubépines.
L’api cul teur récupère les
hausses des ruches grâce à un
système d’enfumage qui anesthésie les abeilles. Il retire les
dix cadres des hausses pour les
désoperculer à l’aide d’un couteau plat. Le miel est récupéré
grâce à l’extracteur par la force
centrifuge. Il récupère à l’aide
Un langage pour initiés qui fonf fi de l’orthographe.
L
Philippe Roy sait que les abeilles sont en danger.
d’un petit robinet situé en bas
de la citerne de l’extracteur.
Ensuite il y a la mise en fût. Ils
peu ven t contenir ju squ’ à
300 litres de miel.
Au repos
Il faut le laisser reposer durant
plusieurs semaines pour que
les impuretés remontent à la
surface, Il met le fût de son
ch oix dan s un e chambre
chaude. Quand le miel est revenu à une consistance adéquate, il fait la mise en pot,
puis il les met en vente.
La fabrication du miel est faite
à partir du pollen de diverses
fleurs, le miel est récupéré par
l’apiculteur et il est filtré. Les
abeilles ne produisent pas que
du miel, elles fabriquent également de la propolice qui sert
pour faire de la cire.
Les abeilles en danger
Chaque année des milliers
d’abeilles meurent empoisonnées. Sachant qu’il y en a de
moins en moins, ceci est un véritable fléau. De plus, avec l’arrivée en France du frelon asiatique, très grand prédateur des
abeilles, les apiculteurs ont de
quoi s’inquiéter sérieusement.
Marion Duvart
et Pauline Vivier
Le Rucher chauvinois, 1, rue du
Taupinet à Lavoux, est ouvert du
lundi au samedi, de 14 à 18 heures.
Visites et démonstrations
possibles. Rens au 05.49.45.77.80.
es jeunes ont une façon
d’écrire et de parler très
particulière. Les profs s’arrachent les cheveux en corrigeant leurs copies débordant
de fautes d’orthographe. La
preuve avec ce dialogue en
SMS et sa traduction simultanée.
- Kikou ma chéry tva bien ?
Mwa nan chui en frensé g tro le
seum c tro soulan. E jté pa di l
gadjo ki t kiffé la dernièr foi, il é
vnu mvoir é ma demandé ton
06 ! (Bonjour, ma chérie ça va
bien ? Moi je suis en français
c’est vraiment très énervant, on
s’ennuie. Tu sais, le garçon qui
t’a fait la cour la dernière fois, il
est venu me voir et m’a demandé ton numéro de téléphone)
- C vré mdr, Mwa jfiff grav c ye
(C’est vrai ? Epatant ! J’adore
ses yeux)
- Franchment javou c tro 1 BG
(Sincèrement, je le trouve
charmant, moi aussi).
- Ouai grav tfason jle voi dm1
mat1 (Oui absolument, de toute
façon, je le vois demain matin).
- Enparlan 2 dm1 mat1 on srjoin
ou ? (En parlant de demain matin, où nous rejoignons-nous ?)
- Ba dvan lbahu on diskutra avc
lui jtarengrai 1 cou. Il sramene
en scoot nan ? (Devant le collège. Nous parlerons avec lui,
je ferai en sorte qu’il s’intéresse
à toi. Il arrive en scooter, n’estce pas ?)
- Ouai et sa srai tro frai 2 fair 1
tour derièr lui ! (Oui, et ce serait formidable qu’il m’emmène avec lui.)
- XD twa ki flip en scoot a ba
tva etre belle. (Toi qui as peur
en deux-roues, ma pauvre, tu
vas avoir vraiment peur.)
- lol ouai mé avc lui sa sra pa
idem. jserai derrier lui lé main
sr c pek, é dan l rétro jle véré m
maté avc c bo ye vert. (Oui,
mais avec lui, ce sera différent.
Je serai derrière lui, les mains
autour de son torse et il me regardera dans son rétroviseur
avec ses jolis yeux verts.)
- Mdr’ rev tro pa la. Sa strouv il
voudra pa. (Ne rêve pas trop :
si ça se trouve, il ne voudra
pas.)
- A ba la ! jorai tro l seum.
(Alors là, je serai vraiment
triste.)
- Mai tkt Poulèt il va tkifé
P.Q.T. (N’aie crainte, il va t’aimer plus que tout.)
Laura Merceron,
Océane Lochon et Leila Bélal
rencontre
Reconversion réussie
L
Cette semaine, c’est au tour des élèves de 4e F du collège Jean-Moulin de Poitiers de se frotter
aux joies et au stress du journalisme. D’autres articles à lire sur www.centre-presse.fr.
uc et Patricia Boniver sont
producteurs laitiers à
Saint-Julien-l’Ars. Ils sont installés depuis deux ans. Ils possèdent une centaine de vaches
laitières et deux taureaux pour
la reproduction. Les veaux
mâles sont vendus mais les femelles conservées afin d’assurer le renouvellement des
vaches laitières.
Ils possèdent cent vingt hectares de terre et cultivent principalement du maïs pour nourr i r l e u r s va c h e s . M . e t
Mme Boniver travaillent sept
jours sur sept. Ils effectuent la
traite de leurs vaches au robot
le matin vers 6 h 30 et le soir
vers 17 heures. Ils produisent
en moyenne 800 mille litres de
lait par an.
Par rapport à leur vie de famille, comme ils viennent de
s’installer, ils n’ont pas beaucoup de temps à eux. Ils ont effectué leur première installation il y a deux ans. M. Boniver,
commercial de métier, a voulu
Luc Boniver.
devenir agriculteur. « J’ai le virus ! » dit-il. Ce métier est
comme un « rêve d’enfance »
car son père le pratiquait. Ils
ont récemment embauché un
salarié et espèrent avoir plus
de temps libre dans les années
à venir.
Alyson Brissonnet, Estelle
Deshoulières et Emilie Châtel

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