Quell le offre p pour le marché de l`ass surance
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Quell le offre p pour le marché de l`ass surance
Rapp port du projet S5 Octob bre 2009 - Mars M 2010 Quellle offre pour p le marché de l’asssurance ? Projet en conseiil/marketiing Filière 3B - Ingén nierie dess services et e des affa aires L Nadia LAMNIAI nadia.lamniai@telec com-bretagn ne.eu Ravnee et Kaur PHA ARWAHA ravneet..pharwaha@ @telecom-brretagne.eu Client : Jérôme DE D GALLÉ, Accenture e France jerome.d de.galle@ac ccenture.com m Encadrrant : Bern nard GOUR RVENNEC, Dépt. LUS SSI de TÉLÉ ÉCOM Brettagne bernard d.gourvenne [email protected] Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Fiche de contrôle du document Suivi des versions Version 0.1 0.2 0.3 Date 05/03/2010 07/03/2010 08/03/2010 Rédacteur Ravneet Kaur PHARWAHA Ravneet Kaur PHARWAHA Nadia LAMNIAI 0.4 09/03/2010 Ravneet Kaur PHARWAHA Nadia LAMNIAI Modification Création Rédaction Correction et regroupement Relecture avant l’envoi Validation Nom Jérôme DE GALLÉ Bernard GOURVENNEC Laurent BRISSON Signature Liste de diffusion Société / Service Accenture / Services financiers – assurance vie TÉLÉCOM Bretagne / Encadrant TÉLÉCOM Bretagne / Responsable de la filière TÉLÉCOM Bretagne / Service des études Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Nom Jérôme DE GALLÉ Bernard GOURVENNEC Laurent BRISSON Christine NEVEZ Octobre 2009 - Mars 2010 Page 2/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? (i) Remerciements Tout d’abord, nous tenons à remercier l’école et tout particulièrement les encadrants de la filière ISA qui nous ont donné l’opportunité de travailler sur un projet avec un réel client. Merci donc à M Laurent Brisson et à M Bernard Gourvennec de nous avoir proposé ce sujet très intéressant et de nous avoir permis de travailler pour un client représentant un grand acteur du conseil en France : Accenture. Merci à notre client, M Jérôme de Gallé, pour sa disponibilité et ses précieux conseils. Son expérience et sa connaissance de notre école lui ont permis de nous orienter dans notre projet. Sa qualité de client exigeant nous ont montré ce qu’était la livraison d’un projet pour une entreprise et nous a donné une première expérience du conseil. Ancien élève de l’école il nous a aussi accompagner pédagogiquement lors de notre projet. Nous tenons à remercier Bernard Gourvennec qui a toujours été disponible en cas de doute. Il a su nous éclairer et nous a proposé plusieurs pistes pour poursuivre le projet. Sa connaissance du Marketing nous a été très utile. Sans lui nous n’aurions jamais pu mettre en place notre étude terrain ! Enfin nous tenons à remercier toutes les personnes ayant répondu ànotre questionnaire. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 3/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? (ii) Glossaire des acronymes Libellé Filière 3B S5 SI Dépt. LUSSI NTIC IARDT NSK FFSA PAYD PAYS Définition Filière 3 Brest Semestre 5 Systèmes d’Information Département Logique des Usages, Sciences Sociales et de l’Information Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Incendie, Accidents, Risques Divers, Transport Fédération Française des Sociétés d’Assurances Pay As You Drive Pay As You Sail Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 4/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? (iii) Synthèse du document Résumé Ce document constitue le rapport du projet intitulé « Quelle offre pour le marché de l’assurance ? » que nous avons effectué dans le cadre de notre troisième année. Ce projet a duré pendant 4 mois et demi. Intégrées dans le département LUSSI et inscrites en filière 3, nous avons eu la chance de travailler avec Accenture - France, une société de conseil en management et technologies de l'information fortement impliquée dans l'innovation et l'évolution des NTIC. Nous avons réalisé ce rapport autour de trois axes principaux : le marché de l’assurance en France, notre objectif de répondre au besoin du client, la méthodologie que nous avons choisie pour répondre à ce sujet. La place de l’assurance dans le secteur financier, la montée en puissance de la mobilité dans le secteur des services mais aussi notre orientation en « filière ISA parcours Conseil » ont déterminé notre choix de projet. Ainsi nous expliquerons à la fois les grands principes de la mobilité en soulignant son intérêt particulier dans la stratégie de formulation de nouvelles offres de services pour le secteur d’assurance. Enfin nous nous sommes intéressées à deux problématiques auxquelles nous avons été particulièrement confrontées lors de ce projet : L’étude de l’existant - technologie, offres (assurances), marketing et la convergence entre/de ces différents domaines, La conception de nouveaux services (notamment dans le cadre de la mobilité appliquée aux assurances) Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 5/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? (iv) Table des matières (I) REMERCIEMENTS .......................................................................................................................... 3 (II) GLOSSAIRE DES ACRONYMES ......................................................................................................... 4 (III) SYNTHESE DU DOCUMENT ............................................................................................................ 5 (IV) TABLE DES MATIERES ................................................................................................................... 6 1. INTRODUCTION ............................................................................................................................. 8 2. CONTEXTE DE TRAVAIL .................................................................................................................. 9 2.1 BESOIN EXPRIME PAR LE CLIENT ......................................................................................................... 9 2.2 PRODUITS DU PROJET (OBJECTIFS CONVENUS) ......................................................................................... 9 2.3 METHODOLOGIE CHOISIE : .............................................................................................................. 10 2.4 PLANNING INITIAL ET REPARTITION DES TACHES (DIAGRAMME GANTT) : .......................................................... 10 3. L’ETUDE SECTORIELLE SUR LE MARCHE DE L’ASSURANCE .................................................................... 11 3.1 QUELQUES NOTIONS BASIQUES ......................................................................................................... 11 3.2 LES ENTREPRISES REGIES PAR LE CODE DES ASSURANCES FRANÇAIS ............................................................ 12 3.3 LE MODELE ECONOMIQUE DU MARCHE DE L’ASSURANCE ........................................................................... 13 3.4 CHAINE DE VALEUR DU MARCHE DE L’ASSURANCE ................................................................................... 14 3.5 LES CHIFFRES CLES DU MARCHE FRANÇAIS D’ASSURANCE ......................................................................... 14 3.6 LES MODES DE DISTRIBUTION DE L’ASSURANCE EN FRANCE ....................................................................... 17 3.7 LES MARCHES DE NICHE DANS LE SECTEUR DE L’ASSURANCE ..................................................................... 17 4. LA MOBILITE ET SON APPORT ......................................................................................................... 18 4.1 QU’EST-CE QUE LA MOBILITE DANS LE SENS NTIC ? ............................................................................... 18 4.2 À QUOI ÇA SERT ? ........................................................................................................................ 18 4.3 COMMENT ELLE SE SITUE ET A QUI ÇA S'ADRESSE ? ................................................................................. 19 4.4 LA MOBILITE NE RESOUT PAS TOUT … !? .............................................................................................. 19 4.5 POUR RESUMER … ....................................................................................................................... 20 5. L’ETUDE TECHNOLOGIQUE............................................................................................................ 21 6. CONVERGENCE DES DOMAINES : ASSURANCE, MOBILITE ET TECHNOLOGIE ............................................ 22 6.1 L’ETUDE DES CAMPAIGNS MARKETING EXISTANTS :.................................................................................. 22 6.2 L’INNOVATION DANS LE DOMAINE TECHNOLOGIQUE ET SON APPLICATION AU SECTEUR D’ASSURANCE : ...................... 24 6.3 SOLUTION(S) ASSURANCE « MOBILE » EXISTANTS : .................................................................................. 25 7. LISTING DES SERVICES INNOVANTS CONÇUS (ASSURANCES « MOBILE »)................................................. 29 7.1 L’ASSURANCE PAYD2.0 : .............................................................................................................. 29 7.2 L’ASSURANCE SPORT EXTREME (PAR EX : KITESURF) : .............................................................................. 29 7.3 L’ASSURANCE MARITIME AMELIOREE – « PAY AS YOU SAIL (PAYS) » : .......................................................... 30 7.4 L’ASSURANCE DES BIENS PORTABLES (PACKAGE « HANDY ») : .................................................................... 30 7.5 L’ASSURANCE IARD – APPLICATION AU MONDE INDUSTRIEL : ..................................................................... 30 Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 6/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 8. MISE EN ŒUVRE DE L’OFFRE « PAY AS YOU SAIL - PAYS » ................................................................. 31 8.1 ETUDE DE FAISABILITE ................................................................................................................... 31 8.2 ANALYSE SWOT ......................................................................................................................... 36 8.2.1 Analyse SWOT de la technologie PAYS : .................................................................................36 8.2.2 Analyse SWOT Amaguiz : .......................................................................................................37 8.3 ANALYSE 4P/ MARKETING MIX ........................................................................................................ 38 9. L’ETUDE TERRAIN ........................................................................................................................ 40 9.1 LES FRANÇAIS SONT EQUIPES EN MATIERE DE MOBILITE ............................................................................ 40 9.2 UNE MAJORITE DE SONDES SATISFAITS DE LEURS PRESTATAIRES D’ASSURANCE ................................................ 41 9.3 ASSURANCE ET MOBILITE COMPATIBLES POUR LES CONSOMMATEURS ? ......................................................... 41 9.4 L’OFFRE PAY AS YOU SAIL, UN PRINCIPE SEDUISANT Y COMPRIS POUR LES NON POSSESSEURS DE BATEAU ................ 43 9.5 IDENTIFICATION DES SONDES ........................................................................................................... 44 9.6 RECOMMANDATIONS ..................................................................................................................... 45 10. CONCLUSION ........................................................................................................................... 46 10.1 DIFFICULTES RENCONTREES .......................................................................................................... 46 10.2 L’APPORT PERSONNEL ................................................................................................................. 46 11. BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................................................... 47 ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE ............................................................................................................ 49 Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 7/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 1. Introduction Aujourd’hui les terminaux mobiles ont changé les comportements, la façon dont les gens interagissent. Ces technologies ont permis de créer de nouveaux services et de nouveaux modes de consommation. Les entreprises se tournent de plus en plus vers les innovations technologiques de type sans fil et les terminaux mobiles pour augmenter leurs revenus, réduire leurs coûts et maintenir leur avantage concurrentiel. Accenture, partenaire d’entreprises à la recherche de Haute Performance, se positionne sur le marché de la mobilité afin d’aider ses clients: à exécuter et intégrer leur stratégie mobile dans un environnement mobile en constante mutation avec une multitude de marchés verticaux, d’offres commerciales et de modèles économiques, à lancer rapidement des services mobiles à forte valeur ajoutée en réduisant les risques et les investissements de départ accompagnée d'une tarification claire et simple. Le but de l’étude que nous a confiée Accenture est essentiellement de concevoir des services innovants pour le secteur de l’assurance en appliquant la problématique de la mobilité : dans son sens strict (par ex : itinérance) technologiquement parlant les technologies sans fil et/ou les équipements mobiles (par ex : le téléphone portable). En effet, Accenture via M de Gallé nous a demandé d’accomplir cette étude afin de déceler les dernières tendances du marché de l’assurance notamment celles liées à la mobilité et ainsi de formuler un nouveau catalogue de services afin d’aider au mieux ses clients assureurs à définir, mettre en œuvre, et opérer une stratégie de mobilité réussie et efficace, se traduisant par de nouvelles sources de revenus, une diminution des coûts de gestion et une réduction du risque et de la complexité. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 8/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 2. Contexte de travail 2.1 Besoin exprimé par le client Forte de son expérience en matière de services innovants, Accenture souhaite se positionner auprès des assureurs afin de les accompagner dans l’élaboration et la mise en œuvre de leur stratégie de mobilité. Les étudiants devront dans le cadre de cette étude travailler à la mise en marché de l’offre d’assurance « mobile » dans le secteur de l’assurance. Les principaux axes de travail à accomplir sont : identifier des cas d’utilisation possibles en répondant notamment aux questions suivantes : Quelles réponses aux attentes des clients? Clientèle cible? Quels business cases pour les entreprises? Quelles applications pour quels services? à partir d’un des cas d’utilisation identifiés, définir et étudier les modalités de mise en œuvre : Quelles sont les parties prenantes dans la mise en œuvre de la solution? Quelles sont les besoins à adresser et les réponses technologiques possibles? En quoi l’offre AMOS peut aider à la mise en œuvre de la solution? 2.2 Produits du projet (objectifs convenus) A l’issue du projet, il faudra fournir au partenaire industriel un panorama des services innovants pour le secteur de l’assurance « mobile » et le cahier des charges de la mise en œuvre de l’un des services conçus. Enfin, le dernier livrable demandé est un rapport de formulation de la méthodologie (celui-ci) où seront exposées les spécifications de différentes offres présentant la fonctionnalité et les contraintes de temps observées. On peut résumer les livrables finaux : un catalogue de services innovants pour le secteur de l’assurance avec pour chaque service une description générale, un cahier des charges fonctionnel et technique de mise en œuvre d’un des services, une soutenance en présence d’Accenture permettant aux étudiants de restituer leurs travaux. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 9/55 Rapport du projet : Quelle offre e pour le marrché de l’assu urance ? 2.3 Méthodologie choisie : Pour rép pondre au mieux au besoin de no otre client, nous avonss découpé n notre étude en cinq phases (voir figure 1 ci-dessouss) qui constittuent les diffférentes parties de ce rrapport : la phase de l’analyse du u besoin (vo oir partie 2.2 2), l’étude sectorielle et tecchnologique e (voir partiess 3, 4, 5, 6),, la phase de e développe ement des business ca ases assura ance « mobiile » & réda action de c cahier des charges c pour l’un des bu usiness case es (voir parties 7, 8, 10)), l’étude terra ain pour valider nos hypothèses surr un des servvices innova ants sous forrme d’un business case (voir parttie 9), n des résulttats exploita ables par Acccenture so ous forme de recommandations présentation managériale es. M e suivie reprrésentée sou us 5 phasess Figure 1 : Méthodologie 2.4 Plan nning initial et e répartition des tâches (diagramm me Gantt) : Filière 3B B - Option Management et SI Projet Co onseil/Marketting Nadia LA AMNIAI, Ravne eet Kaur PHAR RWAHA Octobre 2009 9 - Mars 2010 Page 10/55 5 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 3. L’étude sectorielle sur le marché de l’assurance La deuxième phase du projet constitue quatre sous-parties dont le premier est celle-ci. 3.1 Quelques notions basiques Par définition, une assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d'un risque. La prestation, généralement financière, peut être destinée à un individu, une association ou une entreprise, en échange de la perception d'une cotisation ou prime. Par extension, l'assurance est le secteur économique qui regroupe les activités de conception, de production et commercialisation de ce type de service. La seule condition à ‘’l'assurabilité’’ d'une chose est le risque (ou aléa qui définit la notion de risque assurable ; l'aléa peut porter sur la survenance ou la non survenance d'un évènement (par exemple le vol), mais aussi sur la date de réalisation d'un évènement certain (par exemple en assurance décès)), c'est-à-dire l'imprévisibilité d'un événement dommageable. En conséquence, sur le principe, il est possible de souscrire une assurance pour tout événement relatif à la propriété d'un bien meuble, à celle d'un bien immeuble, à la vie, à la santé, etc. Pour qu'un assureur accepte de garantir un aléa, il doit pouvoir tarifer le risque, c'est-à-dire calculer une prime d'assurance. Cette prime doit bien entendue et ne pas être infinie, ce qui exclut certains risques pouvant amener à des pertes arbitrairement élevées à des fréquences non négligeables. Ceci implique que la perte moyenne est finie, mais également que la variabilité des pertes l'est. Un risque qui ne remplirait pas ces conditions ne serait pas assurable, mais peut toutefois aisément le redevenir si l'assureur rajoute une clause limitant sa perte maximale. Les types de contrats d'assurances les plus communs sont les contrats d'assurance vie et les contrats d'assurance dommage. On distingue les contrats d'assurance de deux différentes catégories bien que plusieurs puissent être couverts simultanément par le même contrat (« multirisque » dans ce cas) : assurance « vie » : vie, décès, épargne, retraite (par ex monosupport, multisupport et NSK) assurance « non vie » : les assurances santé (maladie, accident, invalidité) auxquelles s’ajoutent les assurances de dommages aux biens et de responsabilité qui sont, principalement, réparties en plusieurs types de contrats : Incendie, Accidents, Risques Divers, Transport (IARDT) pour les particuliers (exemple : multirisques habitation) ou bien pour les professionnels (entreprises, artisans et professions libérales, exploitations agricoles, commerces, collectivités locales, etc.) ; ces assurances professionnelles peuvent aussi couvrir des risques spécifiques tels que le "bris de machines", les "risques informatiques", les "pertes d’exploitation", la "grêle et tempête pour les récoltes", etc. ; automobile (dommages au véhicule, responsabilité civile et assurance personnelle du conducteur) ; transport (ferroviaire, maritime ou fluvial, aérien, marchandises transportées) ; construction (responsabilité civile décennale des professionnels, assurance dommages-ouvrage des propriétaires) ; responsabilité civile professionnelle pour les risques inhérents à différentes activités de production ou de services et, notamment, pour couvrir les Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 11/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? responsabilités liées à l’atteinte à l’environnement (pollution) ou aux pratiques médicales ; crédit pour les risques d’impayés ; protection juridique ; assistance. On peut ainsi résumer tous ces contrats comme ci-dessous dans la figure 2 : Figure 2 : Types de contrat d’assurances en France et au niveau européen Enfin, on peut ajouter la réassurance ou "l’assurance des assureurs". Cette activité permet, en effet, aux entreprises d’assurances d’assurer, auprès de sociétés de réassurance, tout ou partie des risques pour lesquels elles se sont engagées auprès de leurs clients assurés (ou sociétaires). Ces contrats nommés "traités" sont conclus pour une période annuelle qui s’étend du 1er janvier au 31 décembre. Le réassureur apporte une sécurité financière à l’assureur. Ce dernier y trouve une certaine garantie pour augmenter ses capacités de souscription. C’est un moyen pour respecter ses engagements d’indemnisation vis-à-vis de l’assuré lorsque survient un sinistre puisqu’il a lui-même la possibilité de se faire rembourser par le réassureur une partie ou l’intégralité des sommes versées. Cette combinaison de deux acteurs qui répartissent entre eux les risques garantis constitue donc un gage de sécurité pour l’assuré en maximisant les possibilités d’indemnisation en cas de sinistre, notamment lorsque leur fréquence d’apparition est importante ou concentrée dans le temps. On peut préciser qu’il s’agit d’une opération transparente pour l’assuré puisqu’il n’existe pas de lien contractuel entre lui et le réassureur. 3.2 Les entreprises régies par le Code des assurances français Les entreprises françaises d’assurances relevant du Code des assurances doivent être organisées sous l’une des formes suivantes : soit de société anonyme (SA) avec un statut de société commerciale ; soit de société d’assurances mutuelles (SAM) ou de société mutuelles d’assurances (SMA) relevant d’un statut non commercial. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 12/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Leur champ d’activité peut s’étendre aux assurances de biens et responsabilités (IARDT) et aux assurances de personnes, mais l’assurance "Vie" doit toujours être dissociée et confiée à une société distincte, sauf pour les SMA pour lesquelles l’activité "Vie" est interdite par la réglementation. Par ailleurs, il existe les métiers : des bancassureurs ; d’intermédiaires tels que les agents généraux d’assurances et courtiers ; des auxiliaires d’assurances représentés par les experts d’assurances. 3.3 Le modèle économique du marché de l’assurance Le modèle économique des assurances repose sur le transfert d’un risque par une personne à un organisme tiers. L’assurance accepte de prendre à sa charge ce risque en contrepartie du versement d’une prime par l’assuré. Le transfert du risque ne change rien à la probabilité de survenue d’un risque. L’assureur permet donc à l’assuré d’effectuer des activités à risque. Il est reconnu de manière générale, qu’en subventionnant un risque, l’assureur est indirectement créateur de richesse par la nouvelle activité de l’assuré relative à ce risque : création d’entreprise, construction immobilière etc. L’assurance mise sur la loi des grands nombres pour faire son chiffre d’affaire. L’assurance permet de mutualiser les risques et sous certains aspects, l’assurance est en fait assez proche du domaine du jeu de hasard (la différence est que l'assurance couvre les risques "négatifs", de perte, et la loterie au contraire des risques positifs, spéculatifs). Grâce aux statistiques, l’assurance peut avoir une visibilité de la probabilité de la survenue d’un sinistre. L’assuré paye une petite somme régulièrement afin de couvrir ce risque et sa cotisation est relative à la probabilité de survenue de ce risque. La probabilité de risque doit bien sur être un évènement plutôt rare et l’assuré ne doit pas changer ses habitudes de vie après la souscription d’un contrat d’assurance qui contribuerait à faire augmenter son risque. Pour disposer d’un bon équilibre financier, une société d’assurance doit maintenir un équilibre positif entre recettes et sinistres. Les recettes que l’assureur perçoit doivent être suffisantes pour couvrir les sinistres dont ses assurés font l’objet mais aussi ses propres frais de fonctionnement. La mutualisation du risque permet de couvrir la probabilité d’individus à qui un sinistre arrivera. L’argent des recettes perçues fait également l’objet de placements afin de pouvoir apporter une source de revenus supplémentaires et assurer dans une meilleure mesure le risque des assurés. Il peut parfois arriver que plusieurs assurés soient victime d’un même sinistre en même temps. C’est le cas notamment dans la survenue de catastrophe naturelle telle que les tempêtes ou les inondations. Même dans ces cas extrêmes, la compagnie d’assurance est, en général, en mesure de couvrir ses frais. Certains sinistres peuvent toutefois faire abaisser les perspectives financières d’une entreprise ou bien amener une révision des cotisations. Certaines entreprises d’assurance choisissent parfois de réassurer leurs propres risques dans des compagnies de réassurance afin de pouvoir faire face à tous les cas de figure possible. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 13/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 3.4 Chaîne de valeur du marché de l’assurance La figure ci-dessous résume le processus de production de la valeur sur le marché d’assurance. On note ici qu’il y a particulièrement deux zones de faiblesse : la première étant la mauvaise performance en termes de génération des idées/concevoir les nouveautés pour le secteur, la deuxième s’implique lorsque l’idée a été testée et donc c’est la phase de mise sur le marché ou le bon moment de lancement (« Time to Market »). 3.5 Les chiffres clés du marché français d’assurance La France se situe au 4ème rang mondial des assurances, derrière les Etats-Unis, le RoyaumeUni et le Japon. Les assureurs français sont présents sur tous les continents. Les assureurs français dans l’union européenne représente : La 1ère zone d’activité des sociétés d’assurances et de réassurance françaises 58,4 % du chiffre d’affaires étranger des assureurs directs 30 % du chiffre d’affaires des réassureurs Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 14/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Chiffre d’affaires étranger des assureurs français dans l’UE en 2008 (FFSA) : L’ensemble du marché français d’assurance représenté en chiffres (FFSA) : Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 15/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Segmentation Facts & Figures des marchés d’assurance en France et évaluation du poids économique correspondant en 2007 (Les Echos) : Classement Facts & Figures des 15 premiers groupes sur le marché de l’assurance en France à fin 2007 (Les Echos) : Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 16/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 3.6 Les modes de distribution de l’assurance en France Les formes de distribution de l’assurance en France reposent, principalement, sur des : réseaux de commerciaux salariés des entreprises d’assurances ; bureaux et succursales des sociétés d’assurances avec ou sans intermédiaires ; agences générales d’assurances ; cabinets de courtage d’assurances ; guichets ou agences des établissements bancaires et financiers. À côté de ces principaux modes de distribution s’organisent et se développent d’autres canaux de distribution qui s’appuient sur des : points de vente dans les hypermarchés ou magasins spécialisés ; concessions des constructeurs automobiles, agences de voyages, compagnies aériennes, agences de location de véhicules… ; la vente directe par téléphone ; la vente par correspondance (VPC) : souscription par courrier, minitel… Enfin, ces dernières années, une réflexion s’est bien entendu engagée dans les sociétés d’assurances sur le e-commerce ou l’utilisation d’Internet comme vecteur de souscription en ligne sur le Web. Or, ce moyen qui s’appuie sur les technologies informatiques semble plus se révéler, aujourd’hui encore, comme un outil d’information pour le client que de souscription. 3.7 Les marchés de niche dans le secteur de l’assurance Cela concerne principalement les secteurs de type assurance aviation, assurance moyens de paiement, assurance loyers impayés et puis avec l’application des NTIC l’assurance des biens portable, l’assurance auto/moto « Pay As You Drive », assurance responsabilité civile professionnelle ou pas et ainsi de suite. Nous nous sommes concentrées plus sur l’offre PAYD pour une étude concurrentielle en France car c’est ce type d’offre d’assurance (assurance « mobile ») qui nous intéressait dans le cadre de notre projet. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 17/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 4. La mobilité et son apport La première définition de la mobilité vient du Petit Robert qui met en avant trois caractéristiques : "ce qui peut se mouvoir ou être mû, changer de place, de position ; ce qui change rapidement d'aspect ou d'expression ; puis au sens figuratif, un caprice, une fluctuation, une inconstance, une instabilité, une variabilité, une versatilité". Elle se distingue de son contraire qui est la fixité. Dans notre société actuelle, la tendance est de dire que la mobilité est une des caractéristiques structurelles de nos sociétés modernes. Elle peut être choisie ou imposée, d’ordre professionnel ou privé. Elle existe dès lors que nous quittons un lieu considéré comme étant le point de référence et contribue à raccourcir les notions de temps et de distance. La mobilité fait apparaître deux nouvelles tendances : les temps de déplacements et l'occupation de ces moments de déplacements. Un constat qui s'impose ici est que les télécommunications ou en général les NTIC permettent de s'adapter à la mobilité. 4.1 Qu’est-ce que la mobilité dans le sens NTIC ? La mobilité est une panoplie de services de télécommunications accessibles en toute circonstance et en particulier, lors des déplacements. Elle offre la possibilité de communiquer, de maintenir une relation et d'assurer une continuité grâce aux différentes technologies mises en œuvre. Cependant, la mobilité n'est possible que dans des périmètres plus ou moins étendus et plus ou moins bien délimités suivant les technologies utilisées. Un appareil ou un terminal, généralement de taille réduite et léger, permet la connexion aux réseaux de télécommunications (téléphones mobiles, smartphones, PDA, etc.). Cette connexion se fait soit par un accès fixe, via une prise murale ou un câble d'interconnexion (ex. RTC, Numeris, ADSL, etc.), soit par un accès mobile, sans fils (ex. GSM, GPRS, UMTS, WiFi, Bluetooth, etc.). En mobilité, nous sommes acteurs, nous décidons d'un itinéraire, d'un trajet, d'un moyen de transport, d'une vitesse. Nous quittons notre domicile et nous pouvons aller ailleurs ; nous pouvons tout aussi bien rester chez nous. Suivant les appareils et les moyens d'accès, il est possible de communiquer de 3 manières : J'ai mon appareil mobile sans fil. Je peux m'en servir en continu en me connectant par les réseaux mobiles partout où ils existent. J'ai mon appareil portable. Je dois me connecter au réseau fixe par un fil de liaison. Cela ne marche qu'à certains endroits où il y a une prise réseau. Je me déplace sans appareil. J’emprunte des terminaux fixes ou mobiles que je trouve en libre service ou en location à certains endroits." 4.2 À quoi ça sert ? Les NTIC dans la mobilité permettent de conserver les acquis de chez soi, tout en étant physiquement ailleurs. Cela permet de conserver le contact, de partager, d'échanger, de Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 18/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? communiquer et d'être joignable aussi bien que de se montrer ou de faire voir, mais aussi de la spontanéité et de l'instantanéité. Divertissement, plaisir et jeu ne sont pas non plus à négliger. C'est la sensation de liberté, d'espace, de temps et d'esprit. La mobilité permet le maintien du lien affectif et le contact avec ceux qu'on aime. Ce qui assure le moyen de partir en paix, serein et rassuré. Nous pouvons accéder à nos données, continuer à travailler, s'informer, planifier, adapter ses prévisions au cours d'un voyage et se déplacer avec moins de contraintes. Tout cela se fait en se libérant du lieu et en gardant une continuité dans l'espace et le temps. Cela permet d'offrir des services adaptés aux contraintes et besoins liés à la mobilité, ainsi que de nouveaux services propres aux lieux où l'on se trouve. Par ailleurs, les NTIC permettent de mieux optimiser les temps d'attente de la journée. C'est une nouvelle ouverture vers le monde. 4.3 Comment elle se situe et à qui ça s'adresse ? Dans tous les contextes professionnels, personnels dans toutes les situations de la vie, pour toutes les activités et domaines. Il est possible d'être mobile chez soi et au bureau ; en ville dans la rue et à la campagne ; en montagne, en mer, outre-mer, en voyage ; dans les transports individuels (voiture, vélo, etc.) et collectifs (gare, aéroports, bus...) ; dans les lieux publics : salles de spectacles, de jeux, centres commerciaux, administrations et dans les écoles. Tout le monde est mobile ou peut être en mobilité. Les technologies de la mobilité s'adressent aux hommes, femmes, parents, personnes âgées, adolescents et enfants dans les domaines personnels et professionnels. Bien sûr, elle concerne aussi les voyageurs et autres nomades. Un constat qui s'impose est donc que la tendance aujourd'hui d'une certaine porosité entre les sphères professionnelles et personnelles se trouve renforcée par les technologies de la mobilité qui permettent de garder sur soi un environnement habituel de travail et de vie. 4.4 La mobilité ne résout pas tout … !? Nous avons tous à un moment ou un autre ressenti les aspects néfastes des télécommunications qui sont parfois perçus comme une intrusion dans la vie privée, la perte de la liberté, la peur d'être surveillé et d'être sollicité en permanence, une gêne vis à vis des autres. C'est la crainte d'une certaine dépendance voire un assistanat, la perte de spontanéité, un supplément de stress. De plus, cela coûte un certain prix et du temps consommé, occupé. La multiplication des techniques amène comme corollaire une accumulation de terminaux et une surabondance d'informations et de services. Tous cela avec une certaine difficulté d’utilisation. Malgré cela, même si ces technologies amènent de nouvelles contraintes, elles doivent s’attacher à faciliter la communication aujourd’hui indispensable et irremplaçable. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 19/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 4.5 Pour résumer … La mobilité peut être réelle ou virtuelle. L'internet et les autres moyens de télécommunications permettent de rencontrer et d'échanger avec des personnes et des lieux lointains, ce qui peut donner l'impression d'être en voyage tout en étant chez soi. A l'inverse, lors d'un voyage le fait d'accéder à ses données et de communiquer avec ses proches peut donner l'impression d'être chez soi. La mobilité est un facilitateur de la communication et de l'accès à l'information. Pourtant il existe des contraintes, à la fois de disponibilité et d'organisation si l'on veut en profiter pleinement. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 20/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 5. L’étude technologique C’est l’étape où nous avons effectué une étude de l’état de l’art des technologies sans fil et autres NTIC qui peuvent nous intéressées dans le cadre de la problématique de mobilité. Les technologies de l’information et de la communication répondent tous au besoin de mobilité (voir partie 4) affiché par le secteur d’assurance. Ce sont notamment les technologies de communication type réseaux télécom qui réponde à ce besoin. Viennent compléter ce besoin sont des produits technologiques par ex : les terminaux portables – téléphone portables dit « smartphones », les PDAs, les book readers, lecteur mp3 etc., les « digital pens » et ainsi de suite. Il y a aussi l’internet qui concentre aujourd’hui toute la richesse mondiale des connaissances ; de là nous pouvons procurer l’idée des réseaux sociaux qui se sont établit comme un phénomène répandu mondialement. Le monde de la réalité virtuelle ainsi que des services type « Locationbased » (comme Geo Pepper aux USA) peuvent être porteur de la valeur pour les différents marchés – pour nous ce sera le marché de l’assurance. Cela à des fins de provisionner un service client optimal et 24h sur 24h et de lancer des nouveaux produits/faire du marketing. En termes des technologies sans fil, nous avons identifié le NFC (« Near Field Communication » en anglais) qui peut être très utile au marché de l’assurance « mobile » dans le sens où elle a déjà vu le jour sous forme de carte NFC pour les transports publics (valider la montée) en France notamment à Nice et RATP de Paris. Voici une petite introduction à la technologie NFC : Le NFC est une technologie de communication RFID fonctionnant dans la bande de fréquence 13,56 Mhz. Le NFC s’appuie notamment sur la norme ISO 14443 qui régit les systèmes dits de proximité pouvant porter jusque 10cm. Trois modes de fonctionnement sont à distinguer pour le NFC : le mode lecture qui permet au mobile d’interagir avec des étiquettes (en anglais : « tags ») communicantes pour recevoir de l’information ou accéder à du contenu, le mode émulation de carte : le mobile est un objet communicant et sécurisé susceptible de remplacer les traditionnelles cartes plastiques et apporter de nouveaux services grâce à son clavier et son écran (consultation) mais aussi à sa capacité de communication (rechargement, paiement…), le mode P2P: permet l'échange local de données entre deux mobiles. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 21/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 6. Convergence des domaines : assurance, mobilité et technologie Nous avons essayé de voir une convergence des secteurs de la technologie, de l’assurance et le concept de mobilité afin de pouvoir arriver à notre but final de rendre opérationnelle le concept de mobilité pour les assurances. En effet une sous-étude de l’état de l’art était primordial/essentiel. Pour illustrer le propos, voici une liste des services bancaires qui utilisent la technologie et ainsi on peut penser leur extension et application au domaine d’assurance. 6.1 L’étude des campagnes marketing existants : Internet : plus un vecteur d’informations et de communication que de souscription... Aujourd’hui, l’internaute visiteur des sites dédiés aux sociétés d’assurance y trouve aussi bien des conseils pratiques (exemple : démarches à suivre en cas de sinistre) que des informations sur les différents produits qui aboutissent, généralement, à la possibilité d’obtenir un devis en ligne. Une façon rapide et directe pour le client de comparer les niveaux de tarification, mais qui comporte malgré tout un inconvénient, celui de ne pas pouvoir dialoguer avec un conseiller sur l’adéquation réelle du contrat à ses besoins (contenu précis du contrat en termes de garanties, exclusions éventuelles…). Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 22/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? On touche ici aux limites de l’outil Internet et du commerce électronique. C’est pourquoi, le téléconseiller qui intervient, par téléphone, pour guider et conseiller le client pendant sa visite sur le site ressemble peut-être à une expérience intéressante. Un moyen d’échapper, dans un premier temps, à l’écueil du contrat mal compris puis d’éviter lors de la survenance d’un sinistre, les désagréments qui pourraient être induits par une inadaptation des garanties souscrites aux attentes de la clientèle. Néanmoins, la prudence reste de mise. Et, un certain nombre de sociétés d’assurances semblent être encore plutôt réservées sur l’intérêt de proposer au client virtuel une souscription en ligne dans un cadre réglementaire à préciser. A ce jour, elles préfèrent plutôt utiliser leur portail Internet comme un moyen de communiquer avec le client non seulement sur leurs différents produits d’assurance ou de placement, la gestion des contrats (suivi des remboursements…), les informations pratiques en cas de sinistre (téléchargement des formulaires de déclaration…), mais aussi sur leurs services associés au contrat tels que les réseaux de partenaires (réparateurs automobile, sociétés d’assistance…). Toutefois compte tenu de l’équipement croissant des ménages en bureautique et de la sécurisation des transactions, on ne peut écarter à moyen terme la possibilité d’une progression des souscriptions par Internet pour des risques de masse. Les agences générales d’assurances Il existe environ 13 400 agences générales d’assurances en France. L’agent général, exerce ses activités dans une agence générale d’assurances soit avec un statut libéral (personne physique), soit en créant une société commerciale (personne morale). Une entreprise d’assurances le mandate pour distribuer sur un secteur géographique ou économique donné, ses produits d’assurances. Les deux parties sont liées par un "Traité de nomination". L'entreprise lui apporte, également, un appui technique et commercial avec, dans certains cas, une aide financière destinée à financer l’accès à un portefeuille. Bien que l’agent général d’assurances ne soit pas propriétaire de son portefeuille de contrats, il possède des "droits de créances" sur ses commissions qui représentent la valeur de cession du portefeuille. Ainsi, lorsqu’il cesse ses fonctions, la compagnie lui verse une "indemnité compensatrice" qui correspond au montant de ces droits de créances. Son portefeuille de clients est, généralement, composé d’une clientèle de particuliers, de PMEPMI et TNS (Travailleurs Non Salariés : artisans, commerçants, professions libérales) avec pour les produits commercialisés une dominante en assurances dommages toutes clientèles confondues. Cependant, certains réseaux d’agents généraux sont spécialisés dans les opérations d’assurances de personnes (santé, vie). Seul ou à la tête d’une petite équipe, c’est un chef d’entreprise qui dirige un centre de profits car les frais de fonctionnement et de gestion de l’agence, dont les salaires de ses collaborateurs éventuels, sont à sa charge. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 23/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Les cabinets de courtage d’assurances Le courtier est un commerçant inscrit au Registre du commerce et des sociétés. Contrairement à l’agent général, le courtier est propriétaire d’un portefeuille de clients pour lesquels il recherche auprès des sociétés d’assurances (ou parfois élabore avec celles-ci) le produit d’assurance qui apporte la réponse la plus adaptée en termes de prix et garanties. Il conclut des accords avec les entreprises d’assurances qui résultent de négociations sur les prix, mais aussi sur les conditions de souscription, de suivi et de règlement des sinistres. Ces accords peuvent varier selon les compagnies, les types d’assurances et le montant du contrat. La liste des courtiers et sociétés de courtage (environ 2800) établis sur le sol français est publiée, chaque année, au Journal Officiel de la République Française. Le monde du courtage revêt un caractère particulièrement varié, allant du courtier individuel à des sociétés à dimension internationale comptant plusieurs milliers de salariés. 6.2 L’innovation dans le domaine technologique et son application au secteur d’assurance : Une discussion quelconque sur l’innovation dans le secteur d’assurance peut faire rire car on se pose la question que les entreprises du secteur dont l’aversion au risque est dans l’ADN vontelles considérer l’innovation comme un jauge d’avancement et donc porteur de la valeur ou les économies pour le secteur ? Nous présentons quelques exemples ici des technologies NTIC qui continue à révolutionner le monde. Certaines technologies comme les téléphones mobiles qui sont déjà matures sont omniprésentes, mais leur application au monde des l'assurance est moins mature. Les mondes virtuels comme du Second Life demeurent le domaine de joueurs, mais nous pensons qu'il y a quelques idées intéressantes pour exploiter ces mondes en 3D par ex : pour faire de la publicité auprès des entreprises (de plus en plus présentes sous ce plateforme). L’adoption plus généralisée dépendra sur l'élaboration de normes à travers les plateformes comme la plateforme AMOS d’Accenture. Les médias sociaux ont déjà été mis en évidence comme une préoccupation chez certains assureurs britanniques en tant que source d'information précieuse pour les cambrioleurs. Mais le point de vue plus positif est de voir ces sites comme un moyen de marketing et donc la contribution qu’elle apporte à augmenter la notoriété d’une marque. Pour l'instant, les business cases derrière plein de ces initiatives restent flous. L'innovation requiert l’acceptation avant même que l’on obtient des preuves de la durabilité de solution, plus dans certains domaines que d'autres et le domaine d’assurance en est un. Il est difficile de savoir comment mettre à profit ou de monétiser les réseaux sociaux de travail, mais beaucoup dans le secteur ont intuitivement l'impression qu'il y a quelque chose méritent d'être explorée. La figure 8 ci-dessous un petit panorama des innovations qui peuvent impacter le secteur de l’assurance : Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 24/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Figure 8 : Les NTIC qui supportent l’innovation et donc l’impact sur le secteur de l’assurance 6.3 Solution(s) assurance « mobile » existants : Aujourd’hui, seule une offre type existe sur le marché de l’assurance – le PAYD : Pay As You Drive mais avec différents types de clients notamment les entreprises avec les flottes de véhicules et les particuliers. Nous avons effectué une sous-étude détaillée sur cette offre afin de mieux comprendre l’opérationnalité des offres d’assurance dit « mobile ». Qu’est-ce que le PAYD ? Le « Pay As You Drive »(PAYD), littéralement le “Payez comme vous conduisez”, est un système de tarification d'assurance automobile qui varie en fonction du nombre de kilomètres parcourus, de la zone de circulation, ou bien de la fréquence d'utilisation de votre véhicule. Déjà présent dans quelques pays européens (marché réussi), il est en train d'arriver en France et quelques assureurs proposent désormais ce type de contrat. Les six assureurs qui sont en lice sur le marché français sont : AXA, MAAF, Amaguiz, MMA, Allianz et Solly Azar (courtier). Voici un bilan des forces et des faiblesses des offres PAYD proposées par chacun de ces assureurs : Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 25/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? A noter qu’en France ce marché a vu un succès limité jusque là de par l’engouement qu’il suscite chez les particuliers. La principale contrainte étant la question de vie privée que la CNIL pose aux assureurs aujourd’hui en indiquant les limites du système. Le système “Pay As You Drive” fonctionne déjà très bien en Italie, au Royaume-Uni, en Espagne et en Australie maintenant. Comment ça marche ? L'assureur demande à son assuré d'installer une “boîte noire” qui collecte un certain nombre de données comme les dates et horaires d’utilisation, la vitesse ou le nombre de kilomètres parcourus. Ces informations sont ensuite envoyées, par le biais d’un réseau de télécommunication, à l’assureur qui les compile en vue de les exploiter. Le dispositif enregistre selon les cas, en permanence, au démarrage du véhicule ou lors d'un accident comme c'est le cas en Suisse avec Winterthur. En outre la technologie GPS permettrait de coupler la localisation du véhicule avec une panoplie de services dont l'assistance en cas de panne, le traçage immédiat du véhicule en cas de vol. En outre les jeunes conducteurs (18-24 ans) représentent 23% des tués sur la route, 22,4% des blessés et 22% des conducteurs impliqués dans un accident mortel avec taux d'alcoolémie positif (contre 17% pour le reste de tranches d'âges)- (Source: Observatoire National Interministériel de la Sécurité routière - Janv. 2005). Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 26/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Effectivement le graphique ci-dessous montre la hausse des sinistres corporels automobiles de l’année 1998 à 2009 en France (Source : FFSA) : A l'inverse, les jeunes conducteurs qui font l'effort de circuler en dehors des périodes “à risques” se voient gratifier d'un bonus. Au final, l'assuré recevra une facture mensuelle résumant son “consommation assurance”, comme un opérateur téléphonique vous indique votre niveau de consommation. On le voit avec ces quelques exemples, le “Pay As You Drive”, par la quantité de nouvelles informations qu'il apporte aux compagnies d'assurances, devrait sans doute permettre sur le papier de personnaliser plus encore les primes d'assurances. Les avantages du système PAYD : Baisse le prix de la cotisation d'assurance (le PAYD au Royaume Unis aurait permis à l'assureur Aviva de réduire ses primes de 30%), Permet de localiser le véhicule en cas de vol, Rend plus efficace l'assistance aux personnes et au véhicule, Inciterait à une conduite moins risquées, (Aviva annonce une réduction de 20% du nombre d'accidents pour les assurés bénéficiant du PAYD), Réduirait le nombre de sinistre dans les tranches d'âges les plus jeunes. Les inconvénients du système PAYD : Le principal reproche qui est fait au système « PAYD » c'est l'intrusion dans la vie privée. Les modalités de mise en place du système doivent être agrées par la CNIL, Le marché de l'assurance automobile français étant ultra concurrentiel, extrêmement bien segmenté, les marges de baisse des prix sont sans doute plus faibles que dans les autres pays européens, Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 27/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Sur le principe, les assurés remarquent aussi que cette proposition: « Donnez-nous des informations, on va vous faire un prix » n'est pas récente et que depuis quelques années déjà, notamment au travers de la relation client, ils ont fourni des données personnelles sans que les tarifs ne soient changés radicalement, Certains assureurs envisageaient de créer un fichier d'infractions enregistrant les dépassements de vitesses maximales autorisées. Nous remarquons ainsi que les domaines d’assurance et technologie converge dans le sens où les NTIC (avec mobilité) porte une forte valeur ajoutée au marché d’assurance tout en réduisant les risques et les investissements de départ et avec une tarification claire et simple hormis le fait d’apporter dès fois « atteinte à la vie privée ». Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 28/55 Rapport du projet : Quelle offre e pour le marrché de l’assu urance ? 7. Listting des services s innovantts conçuss (assura ances « m mobile ») Suite à la phase de d l’étude sectorielle s e technologgique (voir figure 1), n et nous nous sommes concenttrées sur la formulation f des nouvellles offres de e service pour le marché é de l’assurance. En outre c’e est la phase e qui est au cœur de nottre projet ca ar c’est de là à où nous alllons ensuite e tirer un des servvices pour la l mise en œuvre et ainsi l’étude de faisabilité – opporttunité ; évid demment avec l’acccord du clie ent. En courss de projet, nous avonss formulé prè ès de 10 offfres de services innovan nts dont 5 finalisées pour ce e rapport (en accord avvec le clien nt) tout en considérantt la faisabiliité de leur mise en marché et éventue ellement la réussite. Les L offres qui q n’ont pas été rete enues sont par ex : l’assurance « Pay As A You Fly – PAYF », l’a assurance voyage v loisir incluant la couverturre santé, n (marché de e niche), la télémédecin t ne (existant) et ainsi de ssuite. l’assurance aviation ous somme es intéressée es au march hé de l’assurance « non vie » ou IAR RDT pour A noter que nous no formuler les offres de d sévices in nnovants en n appliquant le concept de d mobilité. Présenta ation des se ervices conçus selon less « usages » : 7.1 L’asssurance PAY YD2.0 : 7.2 L’asssurance spo ort extrême (par ex : kite esurf) : Filière 3B B - Option Management et SI Projet Co onseil/Marketting Nadia LA AMNIAI, Ravne eet Kaur PHAR RWAHA Octobre 2009 9 - Mars 2010 Page 29/55 5 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 7.3 L’assurance maritime améliorée – « Pay As You Sail (PAYS) » : Le paiement de prime selon les milles marins parcourus et le forfait distance (voir partie 8) 7.4 L’assurance des biens portables (package « Handy ») : Cible : early adopters, entreprises, génération « Y » & étudiants, Seuil min. de souscription fixé à 2000€ pour les étudiants, Prime lié à la perte de plusieurs ou l’ensemble des biens de package assurés, Inclut seront les biens de type : Cell phone (smartphone pour le grand public comme iPhone et Blackberry pour les entreprises) + clé 3G ensemble : clause selon le forfait Origami etc., Laptops (accord avec les équipementiers comme DELL, HP ou IBM), baladeur mp3, iPod (produits Apple Store), Kindle book reader, mini eePC, PDA, => accord avec les opérateurs de téléphonie mobile : fidélisation en amont. 7.5 L’assurance IARD – application au monde industriel : L’offre étant basé sur la télésurveillance et donc en lien avec la technologie NFC, voici quelques points considérant un scénario particulier de bris de machine dans l’industrie énergétique ou une usine quelconque : Système d’alarme activé et envoi de l’information à SAMU automatique et notification à la compagnie d’assurance par serveur communiquant, Si coupure d’électricité et/ou de fibres/cuivre => borne NFC/RFID ; prime à rembourser selon les actifs/effectifs déclarés au moment de souscription du contrat et en plus des dommages subis sur un ou plusieurs parts Déclaration sur le portail web par internet ou application smartphone (iPhone, Blackberry etc..). Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 30/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 8. Mise en œuvre de l’offre « Pay As You Sail - PAYS » 8.1 Etude de faisabilité Aujourd’hui , le marché de l’assurance bateaux de plaisance est composé de différents types d’assurances proposées par les assureurs généralistes comme AXA par exemple qui a dédié un site spécialement à ce type d’assurances (www.plaisance.axa.fr) ou par des assureurs spécialisés dont le domaine d’expertise est l’assurance dans le domaine maritime ( par exemple le site : http://www.bateau-assurance.fr) ces derniers sont localisés sur les zones maritimes et disposent également souvent d’un site internet. Au niveau de la concurrence les offres des assureurs s’égalent. Les différences primordiales en matière de positionnement se situent au niveau de la localisation et de l’expertise. Un « gros assureur » tel qu’AXA ou MMA va disposer d’un réseau d’agences important dont certaines seront localisées en zones portuaires, le point fort de ce type d’assureurs et leur capacité à la fidélisation du client. Un client d’Axa sera plus facilement amené à assurer son bateau chez ce même assureur s’il acquiert un bateau lors de son contrat (quelque soit la nature de ce contrat). Les experts du domaine maritime disposent de leur réseau exclusivement portuaire et maritime ainsi que de leur spécialisation dans le domaine maritime. Pour tenter d’illustrer nos propos nous avons procédé à une simulation de souscription d’assurances sur deux sites ; celui d’AXA et de bateau-assurance.fr Comparaison tarifaire entre AXA (assureur généraliste) et bateau-assurance (assurance spécialisée dans le domaine maritime) Lors d’une simulation d’assurance bateau de plaisance, plusieurs critères sont pris en compte tels que sa marque, son âge, son type, les caractéristiques de son moteur. Une assurance selon son type couvre certains risques et certaines zones de navigation. Vous trouverez ci-dessous les caractéristiques du bateau et du type d’assurances pris en compte lors de la simulation. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 31/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Modèle ELAN 340; prix 110.000€, catégorie de navigation A Longueur hors tout 10.45 m Moteur 29 HP Longueur de coque 9.99 m Capacité d'eau douce 200 L Longueur flottaison 9.39 m Capacité carburant 110 L Largeur 3.48 m Surface grand voile 32.34 m² Tirant d'eau 1.95 m Surface génois 33.41 m² Poids 4500 Kg Surface spinnaker 83.82 m² Tarif simulé valable pour la zone de navigation suivante : Limite Nord : 60° Nord Limite Ouest : 30° Ouest incluant les Açores Limite Est : 35° Est sans passage du Bosphore Limite Sud : 25° Nord incluant les Canaries et Madère Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 32/55 Rapport du projet : Quelle offre e pour le marrché de l’assu urance ? Simulatiion en ligne AXA : TARIF F 715,00 euros Simulatiion en ligne bateau-assurances : TA ARIF 640,00 0 euros Æ Cette e simulation n implique la formule 2 d’AXA sa auf incendie e et échoue ement ce qu’il peut explique er la différen nce de prime e de 75euros Filière 3B B - Option Management et SI Projet Co onseil/Marketting Nadia LA AMNIAI, Ravne eet Kaur PHAR RWAHA Octobre 2009 9 - Mars 2010 Page 33/55 5 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Le monde de la plaisance en France ¾ Le macro-environnement : 4,5 Millions de plaisanciers en France pour 790.000 Bateaux. Ce chiffre a été multiplié par 5 en 20 ans. La tendance à une forte hausse a été freinée par la crise de 2008.Malgré tout le prix des bateaux devient plus abordable et de plus en plus de personnes se présentent chaque année pour passer leur permis bateau de plaisance(en 2009 plus de 100.000 personnes on obtenu leur permis côtier [navigation en mer limitée à 6 milles d'un abri.]). Les coûts engendrés par la possession d’un bateau (assurances, entretien…) représentent le frein principal à l’achat d’un tel équipement. De plus le 21eme siècle démocratise les sports maritimes et plus particulièrement les sports « extrêmes » maritimes tels que le kitesurf. Ce phénomène implique une augmentation de l’utilisation des bateaux dans le domaine sportif. Un nouvel enjeu se dessine à travers les dangers impliqués, il s’agit de la mesure du risque, la mise en place d’un boitier GPS dans les bateaux permettrait de mesurer et de minimiser les risques grâce à la localisation hors zone de navigation autorisée par exemple. La demande De manière générale on peut donc considérer que la demande augmente Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 34/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Voici les données que nous avons pu nous procurer sur l’assurance plaisance : Chiffre d’affaires de 85 millions € Croissance du CA depuis 2000 : + 5% par an (Source : Étude et stratégie Clients assurance-plaisance.fr) La clientèle Des clients aisés : 35% des clients sont des CSP ou des professionnels Des clients fidèles : ces clients détiennent souvent 4 à 5 contrats d’assurances chez leur assureur. Des clients à forte valeur : 1 client sur 2 est indice 4 ou 5 Moyenne d’âge : 52 ans (Source : Étude et stratégie Clients assurance-plaisance.fr) Aspects politico-légaux et socio-culturels L’autorisation de la CNIL en 2007 en matière de collecte de données de géo-localisation dans le cadre du lancement de l’offre PAYD en France a réglé les problèmes de protection de la vie privée et de confidentialité des données. Néanmoins comme nous le verrons plus tard, les résultats de notre questionnaire montrent que certaines personnes restent très réticentes à ce qu’ils considèrent comme une atteinte à leur vie privée. La concurrence Concernant le nombre de contrats détenus par les assureurs il est assez difficile de trouver des chiffres officiels, les chiffres les plus récents que nous avons pu nous procurer datent de 2005. En effet chaque entreprise reste très discrète concernant ses « performances ». Néanmoins les données actuelles nous permettent d’affirmer que les 6 entreprises ci-dessous restent encore les 6 leaders sur le marché en 2009. Les acteurs, en 2006, six assureurs détiennent les ¾ du marché : Generali : 25% de part de marché AXA : 12% AGF : 10% MACIF : 8% GROUPAMA : 4% GMF : 3,4% Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 35/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 8.2 Analyse SWOT Nous avons décidé de procéder à deux types d’analyse SWOT : celui de la technologie du PAYS en elle-même en se plaçant en tant qu’assureur (plus particulièrement nous avons choisi l’assureur Amaguiz) 8.2.1 Analyse SWOT de la technologie PAYS : Analyse SWOT Offre PAYS Utile Néfaste pour atteindre l'objectif pour atteindre l'objectif Interne Technologie innovante qui a fait ses preuves dans de nombreux pays et qui permet de nombreuses évolutions Innovation, technologie nouvelle ce qui implique une communication accrue, un phénomène de « buzz » Innovation qui implique la possibilité de nombreuses évolutions (ajouts de services tels que le système d’alarme en cas de tempête ou de navigation hors zone de couverture. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Le lancement d’une innovation implique toujours un risque élevé en matière de succès et des prix de lancement importants en raison de la nouveauté du produit Cette technologie se basant sur la communication GPS et la localisation l’assureur n’est pas seul acteur dans la garantie de la qualité du produit ce qui peut provoquer des problèmes ne pouvant être réglés par l’assureur lui-même et donc créer des délais supplémentaires. Technologie nouvelle, peu de statistiques disponibles sur l’efficacité de ce type d’installation (par exemple réception GPS dans zones maritimes) Octobre 2009 - Mars 2010 Page 36/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Externe Selon le ministère des Transports, il y aurait 4.5 millions de plaisanciers en France, propriétaires ou locataires (leasing..) de 789.000 bateaux disséminés dans 370 ports Coûts portuaires importants : éviter de payer « 2 fois » (une assurance élevée pour un bateau restant dans un port) La France est le second constructeur mondial de bateaux de plaisance et le 1er en Europe Utilisation occasionnelle du bateau pour la plupart des plaisanciers Succès limité du PAYD en France par rapport aux autres pays où la technologie a été lancée Système nouveau peu de statistiques disponibles sur les résultats des assureurs utilisant la technologie Arrivée nouveaux concurrents si l’offre rencontre du succès 8.2.2 Analyse SWOT Amaguiz : Analyse SWOT Amaguiz Interne Utile Néfaste pour atteindre l'objectif pour atteindre l'objectif Image de marque : assurance à la carte et économique Spécialisé en assurances Canaux de distributions : internet Déjà positionné sur le domaine du PAYD Clientèle nombreuse dont un certain pourcentage possède sans doute déjà un bateau Agences localisées dans zones portuaires Expérience en terme de lancement du PAYD : service commercial, stratégie marketing et communication Marché augmente (nombre de plaisanciers en croissance) Dynamisme commercial Bon SAV Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Clientèle visée pour PAYD auto est surtout jeune Pas de partenariat spécifique avec le monde maritime Position de leader sur le lancement d’un tel produit Octobre 2009 - Mars 2010 Page 37/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Externe Technologie innovante qui a fait ses preuves dans de nombreux pays et qui permet de nombreuses évolutions Selon le ministère des Transports, il y aurait 4.5 millions de plaisanciers en France, propriétaires ou locataires (leasing..) de 789.000 bateaux disséminés dans 370 ports Coûts portuaires importants La France est le second constructeur mondial de bateaux de plaisance et le 1er en Europe Utilisation occasionnelle du bateau pour la plupart des plaisanciers Succès limité du PAYD en France par rapport aux autres pays où la technologie a été lancée Technologie nouvelle, peu de statistiques disponibles sur les résultats des assureurs utilisant la technologie Arrivée de nouveaux concurrents notamment ceux spécialisés dans l’assurance maritime 8.3 Analyse 4P/ Marketing Mix Produit Prix Présence d’un boîtier garantissant une Prix fixe à définir afin d’éviter un manque de rentabilité localisation de qualité : relation de confiance entre assureur et assuré, paiement a la carte Etablir des prix bien jalonnés par rapport à l’échelle kilométrique des forfaits. Ne pas Forfaits au kilomètre selon utilisation inciter tous les clients à choisir un certain prévue : Bonus ou malus selon type de forfait par rapport à son prix et non dépassement. Etablir différents forfaits à son kilométrage : cela impliquera le répondant aux besoins des utilisateurs et à paiement de bonus supplémentaires pour leur utilisation l’assureur par exemple Image de Marque pour les assureurs Bonus et malus à établir selon les forfaits concernés par le PAYD proposés. Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 38/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Place Canaux de distribution : agences assurances privilégiées = agences proches zones portuaires Simulations de prix via internet Compte tenu de l’aspect mobile du produit favoriser les voies de distribution et les services mobiles pour celle-ci Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Promotion Communication sur sites spécialisés ou magazines spécialisés Affiches chez assureurs situés dans zones portuaires Partenariats avec les bateauxécoles Présence dans salons nautiques et évènements pour plaisanciers Octobre 2009 - Mars 2010 Page 39/55 Rapport du projet : Quelle offre e pour le marrché de l’assu urance ? 9. L’éttude terrrain 9.1 Les Français sont équipés en e matière de d mobilité A la que estion : Posséde ez-vous un terminal t mo obile ? 97% dess Sondés répondent ouii. De plus les Français sont pourr la plupart équipés de Smartphone es qu’ils utilisent pour naviguer sur le ne et. En effet à la questio on : Dispose ez-vous d’une e connexion n internet sur votre terminal mobile ? 55% dess sondés rép pondent oui. Néanmo oins bien que disposan nt de termiinaux mobilles, les fran nçais ne se emblent pass encore totaleme ent convain ncus par le es servicess mobiles. Comme le montre l’e extraction suivante, s seuleme ent 41% dess sondés ontt déjà eu reccours à des services mo obiles. Filière 3B B - Option Management et SI Projet Co onseil/Marketting Nadia LA AMNIAI, Ravne eet Kaur PHAR RWAHA Octobre 2009 9 - Mars 2010 Page 40/55 5 Rapport du projet : Quelle offre e pour le marrché de l’assu urance ? Avez-vou us déjà eu re ecours à dess services mobiles m ? e sondés sattisfaits de le eurs prestata aires d’assurance 9.2 Une majorité de Une majjorité de clie ents restent satisfaits de e leur assura ance. En effet les résultatts du sondagge nous ont agréableme ent surpris. En matiière d’assurance 57% des sondé és sont satisfaits par le tarif, 55% % par le niiveau de remboursement, et 59% par le niveau de protection ! errons ci-desssous les so ondés monttrent une ce ertaine réticcence à l’asssurance Comme nous le ve mobile. Nous expliq quons donc ce phénom mène par la satisfaction n des clientts, plus de 50% 5 des clients étant é globalement satiisfaits par la l prime, la a protection et le remb boursementt de leur assureur ils ne sontt pas tenté de d découvrir de nouvea au services et e préfèrent rester fidèles à leur assureur afin de dissposer de bo onus par exe emple. En effett en termes d’assurance es la notion n de fidélité est particullière car con ntracter un nouveau contrat chez c un con ncurrent équ uivaut à aban ndonner sess avantages chez son asssureur d’orrigine. Un assuré auto a qui n’a a pas eu d’a accident en 10 ans aurra du mal à trouver un nouveau co ontrat lui donnantt les mêmess avantages en année 0. 9.3 Assu urance et mobilité comp patibles pour les consom mmateurs ? Nous avvons été trè ès étonnées par les résultats de notre quesstionnaire q qui sont né éanmoins cohéren nts avec la description du marché é français de d l’assurance que nou us avons fa aite. Tout d’abord le contact humain (clie ent/prestata aire) semble e primer dans le domaine des asssurances. De plus les sondés montrent un u certain désintérêt po our la mobilité des servvices de l’asssurance. En effet il semblera ait que la mo obilité soit plus p rapproch hée aux dom maines du lo oisir et de la a rapidité (comma ande fast foo od à distancce). Contraccter une asssurance dem mande de la a réflexion ce c qui ne semble pas compattible avec un n service mo obile. Filière 3B B - Option Management et SI Projet Co onseil/Marketting Nadia LA AMNIAI, Ravne eet Kaur PHAR RWAHA Octobre 2009 9 - Mars 2010 Page 41/55 5 Rapport du projet : Quelle offre e pour le marrché de l’assu urance ? eriez-vous que votre / vos assureurr(s) vous pro opose(nt) plu us de service es type "mob bile" ? Souhaite u PAYD en Frrance : Comprendre le succcès limité du A la que estion : Seriez-vo ous intéresssé par un contrat d`asssurance typ pe "mobile" dont la factturation sera ait liée à l’utilisation du bien assuré, Seuleme ent 9% des sondés s mon ntrent leur in ntérêt pour ce c type de co ontrat ! Ce résultat nous a confirmé le e succès trè ès mitigé du u Pay as you drive en France. Nou us avons compris que le man nque cruel de d statistiques concerna ant cette offfre était san ns doute lié au faible retentisssement qu’u un tel lancem ment a eu su ur le marché é de l’assura ance en Fran nce. Filière 3B B - Option Management et SI Projet Co onseil/Marketting Nadia LA AMNIAI, Ravne eet Kaur PHAR RWAHA Octobre 2009 9 - Mars 2010 Page 42/55 5 Rapport du projet : Quelle offre e pour le marrché de l’assu urance ? 9.4 L’offfre Pay As Yo ou Sail, un principe p séduisant y com mpris pour le es non possesseurs de bateau es chiffres su ur les sondé és : Quelque 11% de es personne es interrogée es possèdent un batea au de plaisa ance, 9/10e de ces pe ersonnes possède ent une assu urance pour leur bateau u 20% dess personness ne posséda ant pas de bateau b ont un u proche en n possédantt un. 42% dess sondés so ont déjà montés à bord d d’un batea au de plaisa ance et 47% % ont déjà exercé un sport na autique. Nous po ouvons consstater grâce à ces chiffres que le domaine d de la plaisance concerne donc de près ou de loin pratiquement la a moitié des sondés. En moye enne les ba ateaux utilisé és par les sondés s sontt utilisés enttre 2 et 3 ssemaines pa ar an. Ce chiffre confirme c tout l’intérêt d’une offre du u type PAYS D’ailleurrs les sondé és semblent intéressés par p le conce ept. La questtion : Seriez-vo ous prêt à accepter qu u`un boîtierr soit installé dans votrre bateau a afin de pouvvoir vous localiserr (par exemp ple: pour vou us signaler les zones de e navigation non-autorisées) ? Remportte 77% de réponses possitives. De manière générale les personnes réticen ntes à l’insta allation de ce c boitier dé énoncent l’a atteinte à la vie prrivée. Ils y vo oient un mo oyen d’être tracés t et surveillés. Que elques perso onnes expliq quent ne pas vouloir que cettte installatio on engendre des coûts supplémenta s aires. Concern nant la com mmunication n des mille es marin navigués, n certaines pe ersonnes so ont plus réticente es. Seuleme ent 64% de es personne es sont en accord ave ec la comm munication de cette donnée.. En effett certaines personnes craignent que q la communication de cette d donnée soit plus un désavan ntage concernant le tariff de leur asssureur. Filière 3B B - Option Management et SI Projet Co onseil/Marketting Nadia LA AMNIAI, Ravne eet Kaur PHAR RWAHA Octobre 2009 9 - Mars 2010 Page 43/55 5 Rapport du projet : Quelle offre e pour le marrché de l’assu urance ? La tarificcation au forfait, elle, ra apporte néan nmoins un grand g succèss : En effet 78% des so ondés sont en e faveur de e ce type d’o offre. Concern nant l’insertion de bonus ou malus seulement 62% donnent leur acco ord. Cette sttatistique peut êtrre rapproché ée du refus de communiquer le no ombre de miles m marin. En effet less sondés refusantt ce système e considèren nt plus le sysstème de malus que du bonus. 9.5 Iden ntification de es sondés Une majjorité d’hom mmes : 57% dess sondés sont de sexe masculin m Filière 3B B - Option Management et SI Projet Co onseil/Marketting Nadia LA AMNIAI, Ravne eet Kaur PHAR RWAHA Octobre 2009 9 - Mars 2010 Page 44/55 5 Rapport du projet : Quelle offre e pour le marrché de l’assu urance ? Des son ndés plutôt je eunes La catéggorie autre occupe 40 0% du came embert. Cellle-ci corresp pont aux étudiants (ceux-ci ont détaillé leur CSP) 9.6 Reco ommandatio ons de des répo onses à ce questionnaire est le manque compatibilité Ce que nous retirons de l’étud d l’espritt des consommateurs. Il est peut ê être un peu u trop tôt entre mobilité et asssurances dans ncer de tels types t d’offre e dans l’imm médiat. pour lan Ce phén nomène est compréhen nsible toute innovation nécessite un temps d’in ntégration. Il ya tout juste 2 ans le tauxx de personnes équipée es de smarrtphones dissposant de connexions internet était trèss faible. Néanmo oins l’offre du d PAYS se emble intére esser nos sondés. La préparation p d’une telle offre et l’organissation qu’ellle engendrerait ferait qu u’elle arriverait peut êtrre sur le marché lorsque e celui-ci serait plus mature. L’assura ance mobile e sera un se ervice inconttournable da ans le futur, mais les cconsommate eurs n’en voient pas forcémen nt le besoin aujourd’hui. Filière 3B B - Option Management et SI Projet Co onseil/Marketting Nadia LA AMNIAI, Ravne eet Kaur PHAR RWAHA Octobre 2009 9 - Mars 2010 Page 45/55 5 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 10. Conclusion Ainsi malgré l’omniprésence dans la mobilité dans le secteur des services nous pouvons constater suite à notre étude terrain que la position des français est particulière. Ils souhaitent certes plus de services mobiles comme en témoigne le succès fulgurant d’une technologie telle que l’iPhone dans notre pays. Néanmoins les français ne semblent pas encore désireux d’associer mobilité et assurances. Le succès mitigé du PAYD (Pay As You Drive) chez les français est conforté par les résultats de nos questionnaires. Les français ne voient pas forcément l’intérêt des technologies mobiles dans le domaine de l’assurance. Ceci peut être expliquée par le coté risque et contrôle induit par un contrat d’assurances. Les français semblent préférer traiter avec un humain plutôt qu’avec une machine. Les technologies servant leur localisation et leur permettant de faire des économies les attirent plus, néanmoins certaines personnes préfèrent protéger leur vie privé et ne veulent pas communiquer certaines informations via des terminaux mobiles. 10.1 Difficultés rencontrées Une des difficultés majeure rencontrée lors de ce projet a été justement l’incohérence entre le succès de la mobilité des services en France et son incompatibilité perçue par certains acteurs encore nombreux malheureusement. Bien que nous connaissions la faible répercussion du PAYD en France les résultats de nos questionnaires nous ont parfois étonnées ! Ensuite au niveau de la gestion de projet, le début de projet a vu quelques soucis notamment lorsque nous étions réduits à deux en termes de ressources effectifs pour travailler sur le thème. Cette décision a été poussée partiellement pour des raisons d’essayer de fournir à notre client le travail dans les bons délais et de qualité. 10.2 L’apport personnel Grâce à ce projet, nous avons pu découvrir le domaine des assurances et les nouvelles technologies associées. Nous avons également pris connaissance du métier de consultant et ses contraintes en termes de livrables attendus par le client sous format demandé / convenu dans les délais (l’aspect gestion de projet). Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 46/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? 11. Bibliographie Rapports Accenture : 1. Here Comes Everything, par Andy Zimmerman - Accenture (2009) 2. Accenture Mobility Operated Services (AMOS): Product Offering Catalogue (2009) 3. Accenture Mobile Technology Solutions: High-Performance mobile solutions for the workforce on move (2006) 4. Accenture Technology Labs: Human Computer Interaction, Karla J. Hulett (2009) Livres : 1. Les grands principes de l'assurance, François Couibault, Constant Eliashberg et Michel Latrasse (6e édition spéciale éd. L'Argus) 2. La bancassurance : Stratégies et perspectives en France et en Europe, Alain Borderie et Michel Lafitte (éd. Revue Banque) Livres blanc : 1. Livre Blanc sur le Sans Contact Mobile, L’Association françaises des Opérateurs Mobiles (AFOM - 2006) 2. « Pay As You Drive » : Enjeux économiques et technologiques des nouveaux modèles de « Paiement à l’usage » dans l’assurance mobile, ITN (Décembre 2008) Articles : 1. Le téléphone mobile NFC au service des territoires, Forum des services mobiles sans contact (2009) 2. L’ensemble du marché français de l’assurance, Fédération Française des Sociétés d’Assurances (Conférence de presse du 26 janvier 2010) 3. A Snapshot of Innovation: Insurance Market Scan for 2009, Catherine Stagg-Macey et Nicolas Michellod – Celent (Oliver Wyman), Novembre 2009 4. Panorama et évolution du marché des solutions M2M, Devoteam Consulting (2007) Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 47/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Liens internet : Wikipédia : http://en.wikipedia.org/wiki/Near_Field_Communication fr.wikipedia.org/wiki/Plaisance http://fr.wikipedia.org/wiki/Assurance http://en.wikipedia.org/wiki/Usage_based_insurance Sites-web des institutions règlementaires : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseilconstitutionnel/root/bank_mm/Tables/tables_analytiques.pdf www.ffsa.fr www.cnil.fr www.securiteroutiere.equipement.gouv.fr http://www.mer.gouv.fr/IMG/pdf/plaisQQC2008_cle796125-1.pdf Divers : http://www.itnsa.com/itn/ITN_news_payd.htm http://www.vtpi.org/tdm/tdm79.htm http://marketing.thus.ch/loader.php?page=Dahmane-I#I_D1 http://www.buzzassurance.org/wiki/, http://insurancetech.com/businessintelligence/showArticle.jhtml;jsessionid=4NPFQYYU53OCBQE1GHPSKHWATMY32JVN?articleID= 222001959&pgno=1 http://www.gmat.unsw.edu.au/snap/publications/usman&lim2006a.pdf http://www.payasyoudrive.com.au/howitworks/paydworld.aspx http://www.bateau-assurance.fr/ ww.assurance-plaisance.fr www.plaisance.axa.fr www.industrie.gouv.fr/sessi/4pages/pdf/4p214.pdf www.franceplaisance.fr http://docs.limesurvey.org/tiki-index.php?page=Assessments#Activate_assessments Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 48/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Annexe 1 : Questionnaire http://projets.telecom-bretagne.eu/consulting/index.php?sid=97415&newtest=Y&lang=fr Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 49/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 50/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 51/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 52/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 53/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 54/55 Rapport du projet : Quelle offre pour le marché de l’assurance ? Filière 3B - Option Management et SI Projet Conseil/Marketing Nadia LAMNIAI, Ravneet Kaur PHARWAHA Octobre 2009 - Mars 2010 Page 55/55