Atelier 2 - Assemblée des évêques catholiques du Québec
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Atelier 2 - Assemblée des évêques catholiques du Québec
Colloque sur le catéchuménat et l’initiation chrétienne des adultes Campus Notre-Dame-de-Foy, 12-14 octobre 2011 3e temps : Ateliers de travail sur des questions pratiques Atelier 2 Personne-ressource : Marie-Josée Poiré Chargée de projets à l’Office national de liturgie DES RITES POUR « CONSTRUIRE » DES CHRÉTIENS ET DES CHRÉTIENNES Selon la logique de fonctionnement du Rituel de l’initiation chrétienne des 1 adultes, l'instauration du sympathisant comme chrétien ou chrétienne ne se fait pas instantanément mais se réalise de façon progressive de l'entrée en catéchuménat jusqu'aux sacrements de l'initiation. Dans ce parcours, les rites liturgiques jouent un rôle fondamental que nous explorerons durant cet atelier. INTRODUCTION Dans le parcours de l’initiation chrétienne des adultes, qu’est-ce qui initie ? À quoi, à qui initiet-on ? Selon les personnes à qui on poserait ces questions, les réponses seraient nombreuses. Qu’est-ce qui initie ? La catéchèse, la démarche, le catéchuménat initient. Et à quoi initie-t-on ? Aux sacrements ? Ou à la vie comme chrétienne, chrétien, à Dieu, à la recherche de Dieu, à la vie en Église ? Si nous avions posé la question aux Pères de l’Église et à une large part de la tradition chrétienne dans laquelle s’inscrit le RICA, les Pères répondraient avec vigueur : nous ne sommes pas « initiés aux sacrements » mais « par les sacrements ». Les sacrements – et les rites du parcours – sont les sujets de l’initiation : ce sont eux qui initient. Pour les Pères de l’Église, il aurait été impensable que les sacrements soient « expliqués » avant leur réception. Cette explication ne peut venir qu’après avoir reçu les mystères, après avoir été baptisé, « chrismé » et « eucharistié ». Ambroise de Milan – évêque de Milan ayant baptisé saint Augustin – le rappelle avec vigueur au début du De mysteriis : « À présent les circonstances nous invitent à parler des mystères et à vous donner l’explication même des sacrements. Si nous avions pensé y faire allusion avant le baptême, alors que vous n’étiez pas 1 Rituel de l’initiation chrétienne des adultes, nouvelle édition, Paris, Desclée-Mame, 1997, 245 p. Dorénavant cité RICA. Colloque sur le catéchuménat et l’initiation chrétienne des adultes Campus Notre-Dame de Foy, 12-14 octobre 2011 Atelier 2 Des rites pour « construire » des chrétiens et des chrétiennes Personne-ressource : Marie-Josée Poiré 3e temps : Ateliers de travail sur des questions pratiques encore initiés, on aurait estimé que c’était de notre part commettre une trahison plutôt qu’enseigner une tradition.2 » Voyons maintenant ce que le RICA peut nous apprendre… QU’EST-CE QUE LE RICA ET QU’EST-CE QU’IL VEUT FAIRE ? D’abord, une précision et une insistance théologique et pastorale : ce rituel est sans doute le rituel le moins connu de tous les rituels de l’initiation chrétienne (Rituel du baptême des petits enfants, Rituel du baptême des enfants en âge de scolarité, Rituel de la confirmation3). Avant le concile Vatican II, il n’existait tout simplement pas, sauf en abrégé à la fin du Rituel du baptême. Après le concile Vatican II, lorsqu’il a été publié en 1972 en français sous le titre Rituel du baptême des adultes par étapes, il a été très peu utilisé au Québec et au Canada français. Lorsque j’ai commencé à travailler sur l’initiation chrétienne des adultes, en 1992, un évêque québécois m’a demandé pourquoi je faisais cela en disant : « Mais nous n’aurons jamais besoin de cela chez nous…4 » En février 1998, lorsque j’ai présenté le rituel aux diocèses du Canada français, à peine une petite cinquantaine de personnes participaient au lancement organisé par l’Office national de liturgie. Ces faits ne sont anodins : ce rituel est méconnu et mal compris, entre autres par plusieurs pasteurs qui n’ont pas eu la chance d’être mis en contact et de se familiariser avec lui dans leur formation. Deux anecdotes illustrent ce fait : L’an dernier, alors que je donnais une session dans un diocèse, un curé est venu parler aux membres de l’équipe liturgique diocésaine pour les inviter à un baptême d’adulte, le dimanche suivant – en septembre ! – à la cathédrale. Il a dit : je fais le baptême, mais je ne fais pas tous les « guedis guedas » du rituel… Pendant le Carême 2011, je suis allée participer à la célébration des scrutins dans quelques paroisses où il y avait des catéchumènes appelés à vivre les sacrements de l’initiation à Pâques. J’ai pu constater que plusieurs équipes liturgiques et pasteurs ne savent pas quoi faire de ces rites dans les célébrations du 3e, du 4e ou du 5e dimanche du Carême. On les transforme en une espèce d’excroissance dans la célébration de la communauté qui se poursuit ensuite comme si de rien n’était après le renvoi du ou des catéchumènes, refaisant même parfois une prière universelle même s’il y a eu une prière litanique pendant le scrutin. Cela questionne à la fois l’intégration des catéchumènes-appelés dans la communauté chrétienne et l’implication des « vieux baptisés » (nous…) dans la démarche catéchuménale. 2 Ambroise de Milan, Des mystères, I, 2, p. 157, dans Ambroise de Milan, Des sacrements. Des mystères. Explication du symbole, texte établi, traduit et annoté par Bernard Botte, Paris, Cerf, coll. « Sources chrétiennes », no 25 bis, 1994 (19611), 225 p. 3 Rituel du baptême des petits enfants. L’initiation chrétienne, Paris, Mame-Tardy, 1984, 190 p.; Rituel du baptême des enfants en âge de scolarité. L’initiation chrétienne des enfants non baptisés en scolarité dans l’enseignement primaire, Paris, Chalet-Tardy, 1977, 64 p.; Rituel de la confirmation. Édition canadienne, Ottawa, CONCACAN, 1977, 180 p. 4 Qu’on se rassure, il a changé d’avis depuis. 2 Colloque sur le catéchuménat et l’initiation chrétienne des adultes Campus Notre-Dame de Foy, 12-14 octobre 2011 Atelier 2 Des rites pour « construire » des chrétiens et des chrétiennes Personne-ressource : Marie-Josée Poiré 3e temps : Ateliers de travail sur des questions pratiques Quelques rappels concernant le RICA5 : celui-ci se présente comme un parcours structuré et construit, intégrant trois étapes ou célébrations liturgiques et quatre temps, ces derniers comportant aussi des rites liturgiques. Ils s’articulent ainsi : Premier temps : Le temps de la première évangélisation Première étape : L’entrée en catéchuménat Deuxième temps : Le temps du catéchuménat Deuxième étape : Célébration de l’appel décisif et inscription du nom Troisième temps : Le temps de la purification et de l’illumination, et ses rites Troisième étape : Célébration des sacrements de l’initiation Quatrième temps : Le temps de la mystagogie Quelques points de synthèse à retenir de la lecture et de l’analyse du RICA : Le rituel se présente comme un ensemble organisé et structuré qui veut faire faire un parcours prolongé et comportant plusieurs étapes et temps à des candidats « en recherche » de Dieu et du Christ6. Le RICA se présente comme le processus de construction, de fabrication, d’initiation d’un chrétien que veut réaliser l’Église. Dans le RICA, ce processus se présente comme un parcours liturgique, rituel, célébrationnel; il s’inscrit cependant dans un itinéraire plus global où il est conjoint à un parcours catéchétique et spirituel, ecclésial et personnel. Le RICA – c’est-à-dire la dimension liturgico-sacramentaire de ce parcours – n’en représente donc qu’une facette; mais cette facette n’en est pas moins incontournable. Le RICA comporte une logique de fonctionnement; il construit un enchaînement organique entre chacune des étapes et des temps. Selon le RICA lui-même, les étapes et les temps qui le constituent ne font pas que se succéder; ils s’enchaînent, ils s’articulent l’un à l’autre de façon quasi organique. Ainsi, la célébration d’entrée en catéchuménat conclut le temps de la première évangélisation, elle marque qu’une première transformation du candidat s’est réalisée. Elle fait aussi entrer le candidat dans le temps du catéchuménat, avec ses rites particuliers. Chaque célébration, chaque temps a ainsi une fonction de charnière, de pivot par rapport à ce qui précède et ce qui suit. Les candidats et candidates, conduits à travers les étapes liturgiques et les temps comportant des célébrations liturgiques, vivent un processus qu’on peut qualifier de 5 Pour une présentation plus détaillée, voir Marie-Josée Poiré, « La notion d’initiation chrétienne et le Rituel d’initiation chrétienne des adultes », Liturgie, foi et culture, vol. 33, nº 160 (hiver 1999), p. 21-33. 6 Notes doctrinales et pastorales de l’Initiation chrétienne des adultes, 36/RR 1, RICA, p. 19. 3 Colloque sur le catéchuménat et l’initiation chrétienne des adultes Campus Notre-Dame de Foy, 12-14 octobre 2011 Atelier 2 Des rites pour « construire » des chrétiens et des chrétiennes Personne-ressource : Marie-Josée Poiré 3e temps : Ateliers de travail sur des questions pratiques processus de transformation puisque, à travers ces étapes et ces temps, ils passent successivement d’un état à un autre. Ce processus de transformation et ces états différents sont signifiés à travers des changements de nomination des candidates et candidats : ceuxci, de sympathisants à catéchumènes à élus et illuminés, sont conduits et construits pour devenir des néophytes et des fidèles chrétiens. Ces changements de nomination sont particulièrement importants : ils manifestent que les transformations, les passages des candidats s’opèrent tout au long du parcours rituel. - La manière dont l’Église, sujet des performances liturgiques, nomme les candidats dit que tout le processus en cours concerne la construction de leur identité, une identité en transformation dans le parcours rituel. Ces transformations et ces passages sont nommés par les rites et les prières. En fait, ils sont réalisés symboliquement par le travail conjoint des rites et des prières liturgiques : l’action et la parole liturgique font opérer et nomment les transformations, les passages. En ce sens, le fonctionnement du RICA illustre ce que je disais au départ en parlant des Pères de l’Église : ce sont les rites et les gestes rituels qui initient, qui construisent progressivement l’identité des chrétiens et des chrétiennes… Mais selon le rituel, ce rôle n’est pas limité aux sacrements de l’initiation; il s’étend à toutes ses composantes liturgiques. Selon la logique de fonctionnement du RICA, l’instauration du sympathisant comme chrétien fidèle ne se fait pas d’un seul coup, instantanément, mais se réalise de façon progressive, de l’entrée en catéchuménat jusqu’aux sacrements de l’initiation proprement dits, à travers la performance des rites liturgiques. Dans ma lecture et mon interprétation, le RICA ne pose pas les sacrements comme le terme, le terminus ad quem de l’itinéraire des néophytes. Quelques exemples dans le RICA : ce que demandent les catéchumènes, c’est de bénéficier du mystère du salut; le temps du catéchuménat est pour eux temps de découverte personnelle de ce mystère (103/RR 19/98/99/105). Ils désirent « le don de Dieu » (157/1/RR 378), ils ont soif d’une source, ils sont en recherche d’un maître, le Seigneur Jésus (158/1/RR 164). S’ils désirent recevoir les sacrements, c’est pour devenir les fils d’adoption du Père (158/2/RR 379). Dans les sacrements, ils cherchent la vie du Seigneur Jésus (172/1/RR 178) et c’est à cette vie qu’ils souhaitent accéder par le baptême (172/2/RR 387). Pourquoi est-ce important ? Je cherche à comprendre comment les sacrements et l’ensemble du parcours du RICA participent à la construction de la vie spirituelle, du rapport à Dieu du sujet chrétien (ceux-ci, je l’espère, se poursuivent après le parcours initial et les sacrements proprement dits). Dans la même perspective, le RICA n’envisage pas les sacrements de l’initiation de façon isolée mais les situe comme étapes décisives dans un parcours qui tend vers eux en tant que, parce qu’ils ouvrent eux-mêmes à un nouveau parcours, celui de la « vie chrétienne ». Ce futur parcours de la vie chrétienne est déjà posé au centre du RICA; le temps du 4 Colloque sur le catéchuménat et l’initiation chrétienne des adultes Campus Notre-Dame de Foy, 12-14 octobre 2011 Atelier 2 Des rites pour « construire » des chrétiens et des chrétiennes Personne-ressource : Marie-Josée Poiré 3e temps : Ateliers de travail sur des questions pratiques catéchuménat est présenté comme « temps de familiarisation privilégiée avec la vie chrétienne. » (103/RR 19/98/99/105) Le parcours du Rituel de l’initiation chrétienne des adultes vise la construction de sujets croyants vivant des passages et des transformations et qui, à travers ceux-ci, deviennent, adviennent. Le RICA opère, crée de nouvelles relations. Il établit le catéchumène dans de nouveaux rapports avec lui-même (identité), avec les autres chrétiens (devenir frère) et avec Dieu (devenir fils, disciple du Christ, temple de l’Esprit) que symbolise l’ensemble de son « itinéraire pascal ». UNE NOTION QUI A DES CONSÉQUENCES SUR LA COMPRÉHENSION DES SACREMENTS EUXMÊMES - Nous avons à opérer une « conversion » de nos façons de penser et de parler. Si on parle du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie comme des sacrements de l’initiation chrétienne, on ne peut plus les penser comme trois sacrements séparés ou complètement autonomes. Mais comment penser, comprendre le rapport, l’articulation, l’unité des sacrements de l’initiation ? Nous ne réglerons pas cela aujourd’hui mais j’émets quelques hypothèses : comme une action, un travail conjoint des trois sacrements pour construire un sujet ? Ou comme un enchaînement, une succession ? Ou le baptême seul permet-il à un sujet d’advenir à son identité comme chrétien ? Si tel était le cas, à quoi serviraient les autres et pourquoi parler de sacrements d’initiation ? Les trois sacrements remplissent-ils de trois manières différentes la même fonction ou sont-ils « spécialisés » ? Comment dépasser l’analogie avec la croissance et la maturation humaine qui, certes, a pu aider à comprendre leur signification lorsque les « sujets baptisés » étaient surtout des enfants mais qui ne convient plus lorsque les sujets initiés et construits au terme d’un long processus de maturation sont des adultes ? Il ne suffit pas d’utiliser l’expression « sacrements de l’initiation », d’affirmer leur unité pour « réaliser » celle-ci entre eux. Il faut s’interroger sur les enjeux, les fonctions et les significations de cette initiation, de cette construction d’un sujet croyant : à quoi, à qui initie-t-on l’enfant, l’homme, la femme ? Que réalise cette initiation ? Qu’est-ce qui « initie » ? Qui initie ? Pour répondre à ces questions, on pourrait explorer la voie de la fonction commune des trois sacrements. Cela invite à reprendre les différentes traditions théologiques sur l’effectuation des sacrements et à réfléchir comment ils travaillent ensemble et non plus séparément pour réaliser : le pardon des péchés et la recréation de l’être humain; l’actualisation et la célébration du Mystère pascal; la filiation adoptive; le devenir membre du corps du Christ; 5 Colloque sur le catéchuménat et l’initiation chrétienne des adultes Campus Notre-Dame de Foy, 12-14 octobre 2011 Atelier 2 Des rites pour « construire » des chrétiens et des chrétiennes Personne-ressource : Marie-Josée Poiré 3e temps : Ateliers de travail sur des questions pratiques le don de l’Esprit; la pleine participation à l’assemblée des fidèles. POUR CONCLURE : LITURGIE, SACREMENTS ET VIE SPIRITUELLE Selon la lecture du RICA que je vous ai proposée, l’initiation chrétienne commence dès l’entrée en catéchuménat qui fait du candidat un chrétien. S’ouvre alors devant lui ou elle un « procès d’identité » où ce qui est donné est sans cesse repris, approfondi. En cela, la liturgie dit quelque chose d’important de la vie chrétienne, de la vie du chrétien : le « une fois pour toutes », le « déjà réalisé » doit sans cesse devenir. L’eucharistie et le dimanche sont des lieux privilégiés pour expérimenter ce devenir, cette réitération. La liturgie et les sacrements ne sont pas une « sagesse », au sens où plusieurs de nos contemporains entendent aujourd’hui la spiritualité; mais ils n’en contribuent pas moins à la construction d'une identité et d'une vie spirituelles. Cependant plusieurs chrétiens ont perdu cela de vue. Pour eux, la vie liturgique et sacramentelle est désuète, périmée; au mieux, ils lui accordent le rôle de rites de passage pour les grands moments de la vie. En desserrant l’obligation séculaire du devoir dominical, l’Église n’a pas su présenter la vie liturgique autrement (ou ses propos n’ont pas été reçus). Plusieurs, même parmi les chrétiens engagés, se sont dégagés de ce qu’ils percevaient comme une contrainte, en affirmant : « On n’est pas chrétien qu’à la messe ! » Ce qui est tout à fait juste; mais il faut prendre garde d’en arriver à dire que la pratique de la vie chrétienne au quotidien rend inutiles la liturgie et les sacrements. Ou plutôt oui, ceux-ci le sont, inutiles, au même titre que le sont les chansons de Brassens, les roses en décembre, le cadeau d’un être cher, l’amitié et l’amour... Pour le RICA, les sacrements sont incontournables dans l’itinéraire des chercheuses et des chercheurs de Dieu. Mais dans notre contexte de post-chrétienté, cette évidence doit être réfléchie et resituée. QUESTIONS POUR L’ÉCHANGE EN ÉQUIPE Que vous apprend le tableau [remis aux participantes et participants de l’atelier7] présentant le parcours d’ensemble du RICA et qu’en retenez-vous pour la pratique du catéchuménat et de l’initiation chrétienne des adultes dans votre milieu ? Comment les rites du RICA et les sacrements initient-ils ? 7 Tableau adapté de Marie-Josée Poiré, Lire et interpréter un texte liturgique. Propositions théologiques et méthodologiques à partir de l’analyse du Rituel de l’initiation chrétienne des adultes, mémoire de Maîtrise et de licence canonique en théologie avec spécialisation en liturgie et en théologie sacramentaire, Institut Supérieur de Liturgie, Institut Catholique de Paris, novembre 1996, p. 72. La version du tableau remise aux participants et participantes a été publiée dans En collaboration, « Devenir chrétien / Becoming christian », Haute Fidélité, vol. 127, n° 2, 2009, p. 12-13. 6 Colloque sur le catéchuménat et l’initiation chrétienne des adultes Campus Notre-Dame de Foy, 12-14 octobre 2011 Atelier 2 Des rites pour « construire » des chrétiens et des chrétiennes Personne-ressource : Marie-Josée Poiré 3e temps : Ateliers de travail sur des questions pratiques Comment les sacrements et l’ensemble du parcours du RICA participent-ils à la construction de la vie spirituelle, du rapport à Dieu des hommes et des femmes qui vivent un parcours d’initiation chrétienne ? Dans le RICA, les rites et les sacrements jouent un rôle particulier que nous avons exploré. Qu’est-ce que cela vous apprend au sujet du rôle de ces mêmes rites et sacrements dans la vie de tous les chrétiens et chrétiennes ? « On devient chrétien par les sacrements de l’Église. On ne devient pas chrétien que par les sacrements mais on ne devient pas chrétien sans les sacrements. » Quel sens a pour vous cette affirmation ? Quels sont les obstacles, selon vous, à une mise en acte dans vos milieux de la dimension liturgique de l’initiation chrétienne, soit le RICA ? Comment pourrait-on franchir ou contourner ces obstacles ? 7