Bien arrivés jeudi après midi à Sidi Boulfdaïl , la petite maison de la

Bien arrivés jeudi après midi à Sidi Boulfdaïl , la petite maison de la mer, à 50 km d Agadir ; désormais, le
goud o s arrête au village, à 3km au sud de la maison. Le reste est un peu sableux, avec une voiture ordinaire,
il faudrait avoir un peu « le coup », a e la La d‘o e est u jeu d e fa t. De grandes retrouvailles avec
Jama, sa femme et son fils Jamel, 4 ans, la famille qui garde la maison des voisins, absents depuis plus d un an
et demi ; après déballage des cadeaux venus de France, Jama nous app e d u il a des a
s !! pour les
non initiés, ce sont les poissons que gilles allait attraper avec R et Noémia, style pageot mais plus fin et avec
u e t te u peu poi tue et de dis tes a u es d où so o ( o s à a ge !!!). Jama en a attrapé une demi
douzaine, pas plus tard que ce matin entre 9 et 10. Il veut nous en offrir, mais on est passés au marché au
poisson à agadir avant de partir a i i, le poisso est pas ga a ti !!
Tout ça me donne envie de tenter les cousins des marbrés pou la soi e… Jama me montre les hameçons avec
lesquels il les a attrapés, et son appât, des crevettes de roche, attrapées juste avant la pêche, à la marée basse.
Moi, je suis to
e su des outeau au a h au poisso d Agadi et j e ai p is pou la p he !! Ja a e a
ja ais u, e so t des o uillages de lagu e et da s le oi , il
e
a pas. Mais les poisso s, eu , o t l ai de
o ait e puis ue j ai assez ite p is u petit a
(taille po tio !!) ; au ou he du soleil, j ai att ap u joli
petit poulpe ue j au ais ie e is à l eau ais i i, o e igole pas a e la ou iture, la femme de Jama qui
était avec moi sur les rochers, lui a réglé son compte très rapidement. Je lui demande si elle ne s est pas mise à
la pêche : Jama ne veut pas, de plus, si elle descend de chez elle, sur les rochers, elle doit mettre le voile
jusqu aux yeux, de même si elle va au village, voire à Agadir. Elle me dit qu elle n a pas ma chance ; si elle
s éloigne de l environnement immédiat de sa maison, elle doit se voiler et ça ne lui plait pas.
On a aussi salué « Les Jubier » , u ouple d a ie s d agadi ui o t u e aiso à 50 . Chez eu , est tout
confort : groupe électrogène (le notre est en pa e, j
is à la ougie !), puits, eau « courante », TNT !!!! Du
oup, je passe leu de a de de ie ouloi ous ha ge ot e tel pe da t la soi e, u u o l a ou li a e
GPS et WiFi !!, et j e p ofite pou a oi u petit oup de BFM su la p ise d otages e alg ie. Cette a tio
te o iste fait f oid da s le dos à tout le o de et i i, o
happe pas.
une poule de roche
La aiso est p es ue e o e plus s pa u a a t, u peu plus d o e, t s p op e. Et la e , ie su , t s
bleue à notre arrivée, splendide. Là, il fait uit, o
e te d u elle,
e si elle est al e, i i, est toujou s
elatif. Et est ha ue fois pareil, j ai l i p essio , d t e à la p he a e
o p e, sur la même plateforme
rocheuse où nous avons passé des longues heures ensemble ; j ai o t so a ie e a e,
e si j ai
p f
p he a e u e plus l g e u u vieil ami de R et N, Patrice, a prêté depuis Agadi . D ailleu s,
Patrice, pêcheur ultra maniaque (ça peut sembler un pléonasme mais là, non) a p t
a es,
ouli ets,
et surtout, ses deux énormes boites à pèche qui doivent peser au bas mot, 10 kg chacune !!! rangées comme
un placard à vêtements dans les bonnes maisons !!! je suis très touchée de son geste ; je suis équipée comme
si j a ais u magasin avec moi.
Pendant ce temps, Mi hel est all flâ e su la du e, jus u à la g a de plage en direction du village ; il a
photographié la cote, toujours aussi contrastée dans les couleurs, il a vu un vol d ibis chauves, une rareté
endémique ici. Le petit Jamel ne me lâche pas pendant la pèche, même si il voit que je ne comprends rien, il
a te pas de e a o te des tas d histoi es e e
e. Il ne parle que quelques mots d arabe, (après plus
de 1300 ans de colonisation arabe au Maroc !) et oi pas e
e, ais o a pass l ap s idi e se le. Il
apprendra l arabe « comme une langue étrangère », à l école avec l anglais… Chaque fois que je remonte ma
lig e à ide, il est d çu, il l e les as e disa t oualou, est-à-dire, rien. Par o t e ua d j ai a e
es
deux modestes prises il a applaudi et est parti dans de nouveaux discours, où je ne comprends que Marina,
Michel, mama et baba. Succédant à Noémia et Raul, je e t ai e pou o futu papie de g a d-mère qui
enseigne la pèche, ais à lui je ai pas grand-chose à apprendre, et surtout pas à marcher avec de modestes
claquettes sur des rochers très découpés.
Une petite bête sur la terrasse (10 cm)
Soi e à la ougie, pa
e de g oupe le t og
e o lige, est pas plus
al.
Samedi, journée grise, un petit sar seulement et c est de ceux qui ont beaucoup d arrêtes. A midi, nous
sommes invités par les voisins Jubier, à manger un pot au feu, excellent même si on aurait préféré un
couscous... Il y a aussi un autre couple d anciens du Maroc, qui retapent une maison à coté, en espérant la
vendre 50 000 euros !!! tout ça pour une maison construite sur le domaine maritime, sans aucun droit de
propriété et susceptible d être un jour démolie selon la volonté des autorités ! (comme la notre…) Lui, porte
une grande moustache retroussée et la boule à zéro, il ressemble à un colonel de pacotille. Il sait tout sur les
bonnes affaires de la région Sud, il exploitait une portion de plage à Agadir avant d être viré par…on ne sait qui.
Les Jubiers parlent d investisseurs français, d origine marocaine, disons des binationaux originaires de France.
Ils disent qu ils sont considérés comme des étrangers et se font plumer par les affairistes du pays comme de
vulgaires infidèles, avec plusieurs exemples à l appui !! Comme en France aussi, ils sont souvent considérés
comme étrangers, c est pas de bol… On prend des nouvelles des auberges plus au sud, certaines ont été
revendues, on entend parler d un projet touristique de char à voile à Plage Blanche, qui a capoté…En
attendant, la pluie s installe, avec le vent…la mer se creuse, chacun rentre chez soi. C est bon pour les cultures
d orge, un peu plus haut sur le plateau sableux. Ici, pas de télé, pas de cheminée, Michel bouquine, demain il
devrait faire meilleur…