rendez-vous Québec 2008 - Réseau BIBLIO du Québec
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rendez-vous Québec 2008 - Réseau BIBLIO du Québec
Janvier 2006 Rendez-vous Québec 2008 74e Congrès mondial des Bibliothèques et de l’Information 10-15 août 2008 Libraries without borders : Navigating towards global understanding / Bibliothèques sans frontières : naviguer vers une compréhension globale Un événement encore un peu lointain… mais bien amorcé. Du 10 au 15 août 2008, le Canada accueillera la 74e Conférence de l’IFLA, aussi connue sous le nom de Congrès mondial des bibliothèques et de l’information. Plus de 4 000 professionnels du domaine des bibliothèques et de l’information, de tous les pays du monde, se donneront alors rendez-vous dans la Ville de Québec, berceau de la francophonie en Amérique du Nord. Les autorités de la Ville de Québec, qui s’apprête à fêter le 400e anniversaire de sa fondation par Samuel de Champlain ont investi beaucoup de moyens et d’énergies afin que 2008 soit une année de grandes festivités. Le congrès de l’IFLA figure déjà au programme d’activités qui sont déterminantes pour la Ville. Le Canada reçoit pour la troisième fois cette réunion bibliothéconomique internationale. Déjà les spécialistes du milieu des bibliothèques du monde entier s’étaient réunis à Montréal en 1982 et à Toronto en 1967. Chaque fois, l’hospitalité et l’enthousiasme des professionnels du pays ont été au rendez-vous ! Le dynamisme du Canada au chapitre du développement des bibliothèques, de même que l’expertise mondialement reconnue de ses professionnels de l’information expliquent sans doute pourquoi notre pays s’apprête à accueillir pour la troisième fois les professionnels du monde de la bibliothéconomie. Peu de pays se sont offert un tel privilège en un si court laps de temps. Cette constatation est fort révélatrice de l’influence canadienne et de son rôle au sein de l’organisme international. La présence active du Canada dans plusieurs comités et groupes de travail de l’IFLA, incluant le Conseil d’administration, a grandement contribué à sa réputation. Il est clair aussi que l’apport de personnalités de notre milieu a permis au Canada de se tailler une place de choix et de bénéficier d’un statut de membre jouissant d’une grande créance. Cette notoriété ne s’est d’ailleurs jamais dénaturée. Les spécialistes canadiens ont vraiment conscience que les enjeux nationaux, et les dispositions à prendre pour les solutionner, ont avantage à s’insérer dans un contexte international et peuvent exercer une influence auprès des autres communautés de la planète. Perçus avec la même acuité, même sous un autre éclairage dans l’ensemble du monde, ces enjeux sont indispensables à l’édification de la société de l’information. La contribution canadienne a souvent valeur de référence en matière de droit de propriété intellectuelle qu’en ce qui a trait à la circulation de l’information, de l’accès libre aux ressources d’information et aux droits des usagers des services d’information. Une candidature de choix La proposition canadienne, conduite par l’ASTED, de tenir le congrès de l’IFLA de 2008 au Québec misait sur ces valeurs, pour ne pas dire ces forces, pour valoriser la candidature du Canada auprès des autorités de l’IFLA. Un tel événement se prépare longtemps à l’avance. Dès 2001-2002, un Comité de mise en candidature, composé de Louis Cabral (ASTED), Claude Bonnelly (Bibliothèque de l’Université Laval) et Ingrid Parent (Bibliothèque et Archives Canada) se mettait à l’œuvre pour préparer un dossier de candidature. Ce dossier étoffé, monté avec la collaboration du Centre des congrès de Québec, a reçu l’appui de nombreuses personnalités des milieux professionnels et politiques, incluant la CLA, les institutions nationales, la Ville de Québec, l’Université Laval et la Corporation des Fêtes du 400e anniversaire de Québec. Des cinq villes candidates en novembre 2002 (Dublin, Kuala Lumpur, Québec, Rome et Singapour), il n’en restera que deux après cette première étape de dépôt d’un cahier d’intention, soit Rome et Québec. Ces villes étaient par la suite invitées à démontrer d’une manière circonstanciée, l’intérêt qu’elles offraient en tant que Ville hôte à accueillir un événement d’une telle envergure. Ë l’instar des grandes villes candidates à l’obtention des jeux olympiques, Québec et Rome ont reçu la visite d’une délégation de l’IFLA sur une période de quatre jours, en mai 2003. Ce séjour devait permettre aux officiers de l’IFLA d’évaluer la capacité d’accueil de la ville candidate pour un tel congrès, la compétence de l’association qui pilotait le dossier de mener à bien un tel projet et, surtout, l’intérêt de la communauté professionnelle du pays concerné pour la venue d’une manifestation scientifique d’une telle ampleur. Le Comité de mise en candidature n’a pas ménagé ses efforts pour planifier avec soin cette visite de la délégation de l’IFLA à Québec. Ses membres ont pu apprécier la qualité des infrastructures offertes par le Centre des congrès et les hôtels de la Ville. Ils ont été reçus par le maire de la Ville, Jean-Paul L’Allier, ainsi que le vice-recteur exécutif de l’Université Laval, Claude Godbout. Ils ont rencontré les représentants de la CLA, les membres du sous-comité de la Bibliothèque de la CRÉPUQ, les représentants de la Corporation des Fêtes du 400e anniversaire et de nombreux délégués du milieu professionnel de Québec. L’implication des directeurs généraux des bibliothèques nationales du Canada et du Québec, en l’occurrence Roch Carrier et Lise Bissonnette, a permis d’ajouter une valeur incontestable à la candidature de la Ville de Québec, démontrant de ce fait l’adhésion des grandes institutions documentaires du pays au projet. les officiers et le Conseil d’administration de l’IFLA, selon un partage de responsabilités bien défini entre l’IFLA et les représentants du pays hôte. L’étape ultime consistait, en août 2003 dans le cadre du Congrès qui avait lieu cette année-là à Berlin, en une présentation formelle aux vingt-cinq membres du Conseil d’administration (Governing Board) de l’IFLA qui devaient, par la suite, déterminer officiellement le choix de la ville d’accueil du Congrès. Cette présentation a été faite par le Comité de mise en candidature le jour précédant l’ouverture officielle du Congrès. Finalement, après une semaine d’attente et de suspense, le Conseil d’administration annonçait officiellement le choix de Québec contre Rome lors de la cérémonie de clôture du Congrès, annonce largement diffusée par la suite dans les médias. Le Comité d’organisation La mise en marche d’une conférence emballante Fière de ce résultat, la délégation canadienne a amorcé dans les mois qui ont suivi la mise en œuvre même du projet. C’est à l’automne 2004 que l’ASTED a officiellement mis en place la structure d’organisation du Congrès, en s’inspirant des modèles proposés par l’IFLA. Le travail d’organisation d’un congrès de cette envergure se fait sur la base d’une interaction et d’une collaboration étroite avec Dans une volonté d’assurer un déroulement harmonieux de chacun de ses congrès, quel que soit le coin de la planète où aura lieu l’événement, et afin d’accroître les bénéfices résultant du congrès, le Conseil d’administration de l’IFLA a confié à une firme spécialisée toute la responsabilité de la logistique, des inscriptions et du volet opérationnel du Congrès. C’est la firme Congrex d’Amsterdam qui assume cette responsabilité, en lien avec les organisateurs du pays hôte. Cette firme professionnelle, qui avait coordonné le Congrès de l’IFLA à Boston en août 2001, a obtenu en effet le contrat pour la réalisation des congrès annuels jusqu’en 2009. Ce mode d’organisation a plusieurs avantages : il permet d’assurer que le congrès soit organisé dans le respect des valeurs et des traditions de l’IFLA tout en libérant les organisateurs des contraintes très accaparantes de la logistique et de l’organisation matérielle. Ces derniers peuvent ainsi mieux se concentrer sur les contenus et les véritables enjeux liés aux activités professionnelles, sociales et culturelles et s’appliquer à donner à l’événement la couleur locale et nationale attendue. Dans ce contexte, le rôle de l’ASTED est de constituer une structure d’organisation locale représentative des forces vives du milieu, et d’agir comme instance conseil auprès de l’IFLA et de la firme Congrex. La structure d’organisation est articulée en trois comités ayant chacun sa composition et ses propres responsabilités : le Comité d’organisation, le Comité consultatif national et le Comité d’honneur. Le Comité d’organisation assume les activités de première ligne : il s’occupe de l’ensemble des volets et assure les liens avec l’IFLA et la firme Congrex. Il met à contribution toutes les associations professionnelles au Québec, diverses institutions du milieu, ainsi que des représentants des deux bibliothèques nationales. Ses membres sont : Claude Bonnelly (Université Laval), Louis Cabral (ASTED), Jocelyne Dion (Association du personnel des services documentaires scolaires), Benoît Ferland (Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec), Céline Gendron (Bibliothèque et Archives Canada), Lucie Gobeil (Réseau Biblio du Québec), Judith Mercier (Association professionnelle des techniciennes et techniciens en documentation du Québec), Aline Néron (Collège François-Xavier Garneau), Suzanne Payette (Bibliothèques publiques du Québec), Jean Payeur (Institut canadien de Québec), Ghislain Roussel (Bibliothèque nationale du Québec), Philippe Sauvageau (Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec) et Réjean Savard (École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal). Le Comité consultatif national Le Comité consultatif national assume une responsabilité d’instance conseil auprès du Comité d’organisation : il donne son avis sur tous les volets gérés par le Comité d’organisation et agit comme porte-parole auprès du milieu professionnel canadien. Il est composé de représentants des associations professionnelles canadiennes et des institutions nationales. Ses membres sont : Claude Bonnelly (Université Laval), Barbara Clubb (Canadian Urban Libraries Council), Louis Cabral (ASTED), un représentant de l’Ontario Library Association, Bernard Dumouchel (Institut canadien de l’information scientifique et technique), Madeleine Lefebvre (Canadian Library Association), Laurette Mackey (Atlantic Provinces Library Association), Richard Paré (Bibliothèque du Parlement), Ingrid Parent (Bibliothèque et Archives Canada), Diane Polnicky (Association canadienne des bibliothèques de recherche), Hélène Roussel (Bibliothèque nationale du Québec), Philippe Sauvageau (Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec) et Paul Whitney (représentant les professionnels de l’Ouest canadien). Pour assurer le bon fonctionnement du Comité d’organisation en lien avec les recommandations du Comité consultatif, Claude Bonnelly, délégué de l’Université Laval, préside les deux instances. Louis Cabral, directeur général de l’ASTED, coordonne les travaux de l’ensemble des comités et voit à l’organisation des communications en lien avec les décisions et travaux des différentes instances. Le Comité d’honneur Un Comité d’honneur est en cours de formation. Comme son nom l’indique, ce Comité endosse un rôle honorifique. Il est composé des deux directeurs des bibliothèques nationales, Lise Bissonnette et Ian Wilson, auxquels s’ajoutent des personnalités de prestige des institutions politiques et de l’entreprise privée. Déjà, le président de l’Assemblée nationale du Québec et le recteur de l’Université Laval ont accepté de se joindre à ce Comité. Ë ce jour, le Comité d’organisation et le Comité consultatif national ont tenu respectivement six et quatre rencontres, dont deux réunions conjointes. En juin 2005, les deux Comités ont eu le privilège de rencontrer à Québec le président désigné de l’IFLA, Monsieur Alex Byrne, venu d’Australie pour participer au congrès de l’International Association of Technical University Libraries dont la Bibliothèque de l’Université Laval était l’hôte. Cette rencontre a permis à monsieur Byrne de constater l’avancement des travaux, de s’entretenir avec les membres des Comités afin d’échanger sur les enjeux qui concernent l’organisation du Congrès. Les deux Comités travaillent en conformité avec les échéanciers déterminés par l’IFLA et la firme Congrex, et ont réalisé dans les délais impartis toutes les étapes prévues à l’agenda. Après plusieurs séances de remue-méninges et d’échanges entre les deux Comités, les membres ont adopté un logo officiel et un thème. Ces étapes fondamentales serviront de base à la stratégie de promotion et de communication du Congrès. Le logo a été réalisé par la firme montréalaise Échelle graphic. Les couleurs* retenues sont celles choisies par la Corporation touristique du 400e anniversaire de la ville de Québec. Le choix de ces couleurs, qui seront bien affichées dans toutes les rues de la ville en 2008, nous permettra de vraiment faire corps avec les festivités qui se dérouleront à Québec. Les couleurs représentent les quatre saisons caractéristiques au Canada : bleu pour l’hiver, vert pour le printemps, rouge pour l’été et orange pour l’automne. Le bateau fait référence au symbole de la ville de Québec et est aussi un clin d’œil à la traversée de Samuel de Champlain arrivant sur les côtes de Québec, afin d’y jeter les bases d’une civilisation française en Amérique. Le livre ouvert représente la connaissance, l’information sur laquelle le navire vogue. Le mât du bateau est illustré par une fleur de lys, symbole de la maison de France. Le rouge sur fond blanc de l’IFLA représente les couleurs du drapeau canadien. Le choix du thème, par ailleurs, nécessitait une attention spéciale. Le thème d’un congrès mondial de cette nature doit être en effet suffisamment large pour rejoindre les intérêts d’une communauté internationale fort diversifiée, mais aussi fort accrocheur pour inspirer l’ensemble des sections et divisions de l’IFLA dans l’organisation des activités dont elles sont responsables. Après avoir examiné les thèmes des congrès antérieurs ainsi qu’une série de suggestions élaborées en collaboration avec le collègue consultant Gilles Deschatelets, de l’École de bibliothéconomie et de sciences de l’information de l’Université de Montréal, les membres ont finalement opté pour le thème suivant : * Voir le logo original couleur sur le site Web : www.ifla.org préparé au cours des prochains mois en collaboration avec les officiers de l’IFLA et la firme Congrex. De ce budget global découleront les stratégies de financement ainsi que le partage des responsabilités entre Congrex, l’IFLA et les organisateurs du pays hôte pour la recherche de subventions et de commandites ; Bibliothèques sans frontières : naviguer vers une compréhension globale / Libraries without borders : navigating towards global understanding Nous avons le plaisir de vous inviter au 74e Congrès international de l’information et des bibliothèques de l’IFLA, du 10 au 15 août 2008, à Québec. Pendant six jours, vous ferez une véritable « croisière » professionnelle dans l’univers de la bibliothéconomie et des sciences de l’information. Vous ferez escale dans tous les pays, aucune frontière n’est fermée. Nous vous proposerons un programme d’activités stimulant et diversifié. La bibliothèque joue un rôle extraordinaire d’éducation et d’émancipation civiques et elle contribue à développer des individus et des communautés avertis, informés, éduqués. Au cœur de la recherche d’un nouveau partage mondial, la bibliothèque transcende les disparités économiques et sociales, elle adhère aux valeurs démocratiques et égalitaires, aux libertés fondamentales, elle refuse toute discrimination. La bibliothèque est un passeport qui permet de traverser toutes les frontières et qui ouvre la porte à tous les savoirs. Véritable carrefour, elle intègre parfaitement les technologies de l’information. Sa fonction patrimoniale met en valeur ses ressources documentaires, autant textuelles qu’iconiques, sonores et multimédia. Elle se rapproche ainsi de disciplines comme l’archivistique et la muséologie. La bibliothèque ouvre aux diversités intellectuelles et culturelles. Elle est un lieu d’échange et de diffusion. La bibliothèque est le défenseur par excellence de l’accès à l’information. L’accès au savoir détermine en effet, plus que jamais, la qualité des gouvernances politiques, économiques et sociales. Tout citoyen, qu’il soit travailleur, étudiant, chercheur, parent ou enseignant peut, grâce à sa bibliothèque, se développer et développer sa propre vision d’une société juste, s’y exprimer et y agir. Le logo et le thème ont été officiellement approuvés en juillet et en décembre 2005 par le Conseil d’administration de l’IFLA. Actions à venir Parmi les autres actions déjà menées ou en cours de réalisation au sein des Comités, signalons : • La préparation du budget du Comité d’organisation pour les trois prochaines années. Cette prévision devra s’intégrer dans le budget global du Congrès, lequel sera • Une amorce de réflexion sur les thématiques spécifiques et le choix des conférenciers de la cérémonie d’ouverture et des séances plénières, toutes les autres activités du congrès étant par ailleurs définies par les sections et divisions de l’IFLA en conformité avec le thème retenu ; • Une réflexion sur les activités sociales et culturelles : un premier contact a été établi à ce sujet avec la Corporation des Fêtes du 400e anniversaire de la Ville de Québec dans le but d’arrimer les activités avec celles prévues dans le cadre de ces grandes Fêtes ; • Préparation d’une campagne de promotion et de communication au Canada et dans les principales manifestations de bibliothécaires et de spécialistes de l’information, tant au Canada qu’aux États-Unis, afin de promouvoir le congrès de 2008. La firme montréalaise Exacto a été retenue pour préparer ce plan de communication, dont les activités devraient être officiellement lancées à Ottawa en juin 2006 à l’occasion du congrès annuel de la Canadian Library Association. Parallèlement, les Comités devront travailler en collaboration étroite avec l’IFLA et Congrex pour préparer le plan de communication globale et les stratégies de promotion pour les autres parties du monde qui sont de leur compétence. D’ici 2008, beaucoup d’étapes devront être franchies et elles le seront grâce à la collaboration de l’ensemble des organismes, institutions et professionnels au pays. Des souscomités devront être mis en place pour prendre en charge divers aspects de l’organisation. Dans le cadre du congrès même, des visites professionnelles devront être offertes aux délégués et de nombreux bénévoles devront être disponibles pour assurer le bon déroulement des activités. Si vous avez des idées ou si vous voulez offrir vos services comme bénévoles, vous êtes les bienvenus ! D’ici la mise en place d’une information plus substantielle, vous pouvez visiter le site de l’IFLA (http://www.ifla.org) et pour tout complément d’information, communiquer par courriel ([email protected]) à l’intention de Louis Cabral. Claude Bonnelly Président du Comité d’organisation IFLA 2008 Janvier 2006