Lecture et décodage du code à barres
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Lecture et décodage du code à barres
Techno Te nologie e Lecture et décodage du code à barres UNE FOIS IMPRIMÉ, LE CODE DOIT ÊTRE SAISI AUTOMATIQUEMENT AFIN D’ÊTRE STOCKÉ DANS LA BASE DE DONNÉES DE L’ENTREPRISE. CE SONT LES LECTEURS OPTIQUES QUI S’EN CHARGENT. LA PHASE DE LECTURE DU CODE EST SUIVIE PAR CELLE DE SON INTERPRÉTATION, LAQUELLE EST EFFECTUÉE PAR LE DÉCODEUR. L a lecture consiste à transformer une information optique en information électrique. Chaque lecteur doit ainsi disposer d’une source lumineuse (laser ou lampe à diodes électroluminescentes) laquelle éclaire le code; un dispositif de conversion électro-optique (à Scanner portable de codes à barres DataMan Serie 8000 de Cognex, avec lecture 2D. laissant passer le courant uniquement lorsqu’elles sont frappées par la /HOHFWHXU&&' lumière); un système de focalisation (capable de faire converger le faisceau Entièrement électronique, c’est-à-dire sans aucune pièce mécanique en lumineux dans une aire inférieure à la dimension minimum occupée par le mouvement, le lecteur CCD s’est affirmé grâce au développement de la code à lire). La focalisation peut s’effectuer selon deux principes : dans le technologie CCD (Charge Coupled Device), largement utilisée désormais premier cas, elle se fait sur le code à inspecter (Emitter Resolver Optics) ; pour les caméras et appareils photos numériques. Un ensemble de lampes dans le deuxième, sur le capteur de conversion (Detector Resolver Optics). à diode électroluminescentes éclairent le code qui, reflété sur le capteur Les dispositifs de lecture, de nos jours sont presque toujours équipés de CCD est ainsi “photographié“ par celui-ci, c’est-à-dire stocké dans la décodeurs intégrés et sont en mesure d’interpréter tous les principaux mémoire optique interne. La mémoire est ensuite balayée et libérée pour codes cités précédemment. Pour les codes bidimensionnels, il est presque l’opération suivante, avec une fréquence typique de 40 scan/s. toujours nécessaire d’utiliser des systèmes optiques et de décodage La lecture s’effectue par contact direct avec le code ou à une distance spéciaux, capables de lire aussi les codes unidimensionnels. rapprochée, à travers des lentilles de focalisation. Son coût réduit, sa Dans tous les systèmes, la lecture peut être déclenchée à la main, par fiabilité (il n’y a aucune pièce en mouvement) et sa légèreté sont à l’origine pression d’une “ gâchette “, ou de façon automatique, grâce au capteur de sa diffusion rapide, en particulier dans le commerce et la grande distri- qui détecte, de lui-même, la présence du code. bution comme dispositif de saisie associé aux caisses enregistreuses où La lecture des codes à barres s’effectue à travers différents dispositifs: il tend à remplacer les crayons optiques utilisés précédemment. Avec des crayon optique, lecteur CCD, lecteur laser ou caméra CCD. caractéristiques assez voisines, les capteurs utilisant la technologie CMOS /HFUD\RQRSWLTXH (Complementary Metal Oxide Semiconductor) sont caractérisés par une photodiodes, c’est-à-dire équipé de diodes qui deviennent actives en consommation, des dimensions et un prix inférieurs aux capteurs CCD. du code. C’est un lecteur économique, fabriqué selon différentes techno- /HOHFWHXUODVHU logies dont la plus courante utilise une fibre optique Une source laser (Light Amplification Stimulated Emission Radiation) comme élément de transmission de la lumière vers le capteur photosen- émet généralement une lumière monochromatique cohérente à haute sible. Utilisé dans des situations très différentes, il est particulièrement concentration. Le lecteur laser comprend donc une source laser, un mi- indiqué pour capturer les codes imprimés dans de très petits formats roir vibrant ou polygonal pivotant qui fait suivre au rayon un parcours de ou très proches les uns des autres et qui demandent une extrêmement balayage linéaire, et enfin un système de concentration et de focalisation précision de positionnement pendant la lecture. du rayon réfléchi par le code sur le capteur photosensible. Grâce à la La lecture s’effectue en passant la pointe du crayon sur toute la longueur 14 DATACollection 1<033,; MS-4Xi de Microscan, le scanner 2D haute performance le plus petit au monde. focalisation de l’énergie lumineuse, le lecteur laser permet de lire à de grandes distances avec une profondeur de champ importante. Il est utilisé soit en postes fixes (dans les “top scanners“ ou scanners de terminaux points de ventes, mais aussi sur les chaînes de production industrielle), soit en versions manuelles, sous forme de pistolets de pointage. Dans ce dernier cas, il est particulièrement bien adapté à la saisie des données sur des articles difficiles à atteindre. Le Granit 1280i, un lecteur de code-barres industriel Full range, de Honeywell. La vitesse, ou mieux la fréquence du balayage est, en général, de 40 de gris, il peut également décoder des images et en particulier les signa- scan/s, mais, dans certaines applications industrielles, elle peut atteindre tures apposées à côté sur les reçus de commission. voire dépasser les 500 scan/s. Ces mêmes balayages peuvent suivre un Capturant les images des codes à barres, il n’a pas besoin d’être orienté, tracé linéaire, qui parcourt le code du début à la fin, ou un tracé multiple contrairement aux lecteurs traditionnels, et rend ainsi la lecture beaucoup matriciel en étoile, ce qui permet d’effectuer le balayage du code dans plus facile tout en conservant une profondeur de champ comparable à toutes les positions (lecture omnidirectionnelle), ou bien encore un celle des lecteurs laser. La lecture par niveaux de gris permet de lire des tracé matriciel selon des lignes de balayage parallèles et étagées (pour codes à faible contraste, comme les codes matriciels gravés directement les codes bidimensionnels à étages). Ces dispositifs particulièrement dans le métal, comme le prévoit par exemple le standard HIBCC pour le évolués, utilisés sur les convoyeurs de tri, permettent une évaluation marquage des instruments chirurgicaux. Une autre caractéristique posi- dimensionnelle des colis explorés. tive est que ne possédant pas de composants mobiles, il est beaucoup /HOHFWHXUjFDPpUD&&',PDJHXU moins sensible aux chocs et aux vibrations, ce qui est le fait de nombreux Il s’agit d’un véritable système de vision qui fonctionne selon le principe 480 lignes de balayage, mais avec le développement progressif des CPU, des appareils photo numérique à capteurs CCD. Réservé, il y a encore 10 ces vitesses sont certainement destinées à augmenter. ans, aux systèmes de lecture fixes, étant donné ses dimensions et les coûts, Le principal inconvénient par rapport aux lecteurs à rayon laser dérive il a atteint, grâce à l’évolution des technologies de vision, des degrés de d’une certaine limitation de l’ouverture, miniaturisation et des coûts capables désormais d’en faire une alternative ce qui limite la longueur maximum intéressante aux lecteurs à rayon laser, par rapport auxquels il présente du code barre lisible. Cet aspect des avantages mais pourrait être limitatif lors de aussi, pour le moment la lecture de codes à barres encore, certains incon- MITL, pour la logistique, vénients. Il peut non comme l’EAN128, qui seulement capturer et tendent à être parti- décoder des codes à culièrement longs. scanners laser. Un imageur ordinaire capture 30 images par seconde sur barres linéaires, multilignes et matriciels, mais étant donné qu’il reconnaît 256 niveaux Lecteur hybride Budgie développé et fabriqué par ID Services: capture de codes à barres et d'étiquettes RFID en toute liberté. Le nouveau Code Reader™ 3600 Direct Part Mark (CR3600 DPM). DATACollection 1<033,; 15