Présentation du spectacle
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Présentation du spectacle
finalisation avec les enfants des écoles partenaires Studio/Kelemenis, Marseille 21-25 octobre 2008 diffusion Théâtre Jean Vilar Suresnes, 9 avril (2 représentations) Pavillon Noir Aix-en-Provence 4-5 mai 2009 (5 représentations) Maison de la Danse de Lyon 26-29 mai 2009 (7 représentations) À la recherche d'un mi-chemin entre petite enfance, pédagogie et danse, Michel Kelemenis s’interroge : Quel serait le thème idéal d'un spectacle de danse contemporaine pour les enfants? Évidemment le corps et son mouvement ! L’Amoureuse de Monsieur Muscle est une fantaisie ludo-anatomique sur la découverte du corps et de son mouvement, un spectacle chorégraphique spécifiquement destiné au jeune public de primaire. conception générale et chorégraphie Michel Kelemenis L'Amoureuse Caroline Blanc Monsieur Muscle Olivier Clargé Anatom En cours conception musicale André Serré costumes Agatha Ruiz de la Prada réalisation Philippe Combeau durée 40 minutes avec le soutien du Théâtre des Bernardines, Marseille Kelemenis & Cie - 5 place du général de Gaulle – F 13001 Marseille 04 96 11 11 20 – [email protected] note d'intention La danse parle aux enfants… … Peut-être parce qu'ils sont habitués à interpréter un ouragan d'informations hors de portée pour eux, et que flotter dans l'incompréhensible leur est naturel… … Peut-être parce que le bouillonnement de leurs propres développements intellectuel et émotionnel s'appréhende pour eux d’abord physiquement… … Peut-être parce que la porosité caractéristique du métier de la danse, cette empathie kinesthésique dont la présence et le mouvement sont l'instrument premier, résonne avec leur instinct… Les parcours et les histoires que les enfants inventent en tout cas nous échappent. Les protagonistes Le personnage de Monsieur Muscle est un point d'entrée dans l'anatomie. Les membres, leurs segments, les articulations, la peau, son élasticité, la tête et le poids des idées… sont autant de guides dans les séquences dansées d'un spectacle qui compose une lecture du corps basée sur une approche dansée, ludique, vive et poétique. Dans ce spectacle, l'Amoureuse découvre le corps de son Monsieur Muscle. Le troisième personnage, danseur, musicien ou maître de cérémonie, tire les fils de l'amour sous le nom mystérieux… d'Anatom. André Serré conception musicale La valise d’André Serré contient bien plus les trésors qu’il a déployés pour "Cités citées", "Chère amour", "Traduction simultanée", "Index" ou encore "Réversibilité" pour le Ballet de l’Opéra national de Paris. Dans une apparente spontanéité, mais aussi avec la détermination du metteur en scène qu’il est aussi, il propose à la danse ces sons qui lui sont si chers, du plus abstrait au très concret, avec lesquels il aime tourner autour d’obstacles imposés pour les emmener dans une perception quasinaturelle… ou nous surprendre résolument. Agatha Ruiz de la Prada costumes La collaboration du chorégraphe avec Agatha Ruiz de la Prada pour Besame mucho et Pasodoble trouve son prolongement naturel dans cette pièce à destination des enfants. La styliste madrilène se joue des notions de symbole et d’emblème par l’utilisation de couleurs lumineuses et de motifs directs et simples. Son refus du noir trahit un désir incommensurable d’optimisme et témoigne de la force d’une vie qu’elle ne peut imaginer que belle. Philippe Combeau réalisation costumes Philippe Combeau est un haut-couturier du spectacle. Ancien danseur, sa première robe prend pour thème la spirale propre à cet art. Lui-même créateur de costumes, il ne rechigne pas à donner vie aux dessins d’autres stylistes, ni à se mettre au service d’esthétiques surprenantes. Des orientations d'investigation pédagogique seront suggérées aux alentours de la finalisation en octobre 2008 (bonhomme articulé, écoute musicale, abécédaire du corps et du geste…). Michel Kelemenis et la sensibilisation à la danse contemporaine du très jeune public 9 ans d'expérience et de partage avec les classes du 1er degré PROJET DES CLASSES-COUSINES Eveil du jeune spectateur Pour la compagnie Kelemenis, cultiver une approche de la danse contemporaine, c’est ouvrir une voie à de futures sensibilités artistiques, à de futurs spectateurs. En collaboration avec l’Education Nationale, dès 2000, le projet des « Classes-cousines » guide les enfants dans la danse durant 3 ans, de la grande section de maternelle au CE1 : à ces âges, l’observation, la compréhension de l’espace et la découverte du corps favorisent l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Notre partenaire : l’école Oddo (boulevard Oddo, 15e ardt), voisine du Studio/Kelemenis. Les enfants sont ACTEURS. Ils découvrent avec Michel Kelemenis, sa compagnie et les compagnies accueillies dans le Studio, une pratique artistique et la création chorégraphique. Les enfants sont SPECTATEURS. Ils découvrent une compagnie de danse professionnelle dans son quotidien, des répétitions au spectacle fini : la composition de l’équipe, les corps de métiers, le fonctionnement de la compagnie, le processus de création chorégraphique, les répétitions, les sorties au spectacle. Les échanges verbaux avec les artistes mettent les enfants en confiance et en connaissance face à l’inconnu et à la nouveauté : les danses d’aujourd’hui, les musiques (classique, contemporaine, instrumentale, électroacoustique) font partie de leur vie. Le projet se compose de 5 semaines chorégraphiques réparties sur l’année. Les 4 premiers semaines s’organisent pour chaque classe autour d’un atelier de danse quotidien avec Claudine Zimmer (artiste interprète et intervenante diplômée, danseuse de la compagnie Kelemenis). Ce principe de stage, d’immersion dans la danse, permet de renforcer le travail d’écoute, de prise en charge, de responsabilité et de créativité de l’enfant. D’un jour à l’autre, il garde en mémoire le travail effectué la veille. La 5e semaine permet de rassembler les gestes et les inspirations explorés pendant l’année pour les présenter à tous les élèves de l’école et aux parents. Certaines danses restent improvisées, d’autres sont composées : les enfants expérimentent la construction d’une chorégraphie, la gestion de l’espace, du temps, du rythme, et se confrontent au regard des spectateurs. Les objectifs techniques plus resserrés sont : éveil de l’imaginaire et expression des impressions personnelles, prise de conscience de sa créativité, découverte de son corps et de celui de l’autre, placement dans l’espace, recherche de l’équilibre et d’une aisance physique, structuration physique et mentale par la découverte d’une technique. Une évolution très marquée des comportements des enfants est constatée à divers niveaux : les rapports entre enfants, l’écoute et l’attention, la concentration, l’expression orale, corporelle et la musicalité. Une étape singulière est programmée pour amner le spectacle à maturité : L'Amoureuse de Monsieur Muscle est finalisé au long d'une dizaine de présentations, au Studio/Kelemenis. Les enfants des écoles partenaires participent par leurs réactions et commentaires au processus de création. Michel Kelemenis une danse fluide, volubile et expressive Originaire du Sud de la France, il ne le quitte guère car il sera interprète de Dominique Bagouet à Montpellier où il signe ses premières chorégraphies dès 1984. Pourtant ses incursions hors du Midi sont plutôt éloignées : Japon, Chine, Etats-Unis, Afrique du Sud. À chaque voyage, il rapporte une sorte de carnet chorégraphique, né de ses rencontres avec les danseurs, qui engendre des créations teintées d’une culture composite dont il restitue l’essence. Sortes de Prétexte à danser comme l’indique le titre de l’une de ses créations, d’autres récits naîtront de ces escapades lointaines comme Traduction simultanée, ou 3 poèmes inédits. Ces notes ou croquis de voyage procèdent par petites touches, bribes, esquisses : il ne s’agit pas d’épuiser le sujet. C’est pourquoi l’on a le sentiment que ses chorégraphies sont toujours une sorte d’après-coup de la lecture. Comme si les parcelles d’enfance, les souvenirs qui affleurent, les couleurs qui surgissent, donnaient au final tout bon sens à l’ensemble. Sa danse est fine et légère. Assez debussyste, ses chorégraphies naviguent entre abstraction et intention, leurs combinaisons évoquant de claires lignes mélodiques. Son écriture ciselée et musicale est très appréciée. Sa gestuelle à la fois sensible et vigoureuse est spiralée, étirée, et pousse à son paroxysme un savant déséquilibre des corps. Son univers est celui d’un matin calme traversé d’accélérations soudaines, d’étreintes esquissées, de détentes hâtives. En ce sens, ses œuvres sont d’essence picturale : elles sont la matière et les déchirements d’une toile véhémente, même si le fond sait rester fort discret. Les titres de ses pièces signalent un humour un peu nonchalant. Jamais appuyé, de l’ordre du sourire plein d’une tendresse amusée pour ses congénères : Clins de lune, Paradoxe de la femme-poisson, L’homme, la femme et George, Besame mucho. À chaque fois, le mouvement sert de révélateur. Solos, duos, trios, se succèdent comme cherchant à redéfinir plus précisément un seul et même propos. La douceur de gestes qui partent en nuages fait ressortir des mouvements tranchés et robustes, qui, du coup, semblent jaillir irrépressiblement. De la vivacité à l’effleurement le plus ténu, ce sont les rapports du corps à l’âme compris dans des cultures fort différentes qui se déclinent sous nos yeux. Mesurée, complexe, la chorégraphie vient inscrire ses volutes en filigrane, la symétrie est déjouée, quelques éléments d’une danse apparaissent pour s’évanouir aussitôt. Fragmentaires et poétiques, toutes ses pièces comportent toujours un principe d’antagonisme qui déjoue la rigueur de la composition et laisse entrevoir une imperceptible émotion qui colore ses pièces comme une rougeur légère. Ses mises en scène sont toujours très réfléchies et s’appuient sur des éléments simples qui, pourtant, font vibrer ses chorégraphies d’une extrême pudeur. Agnès Izrine Besame mucho mucho un spectacle pour les adolescents, collégiens et lycéens Depuis octobre 2006, le spectacle Besame mucho mucho connaît une diffusion jeune public. Le sextet se développe avec beaucoup d’humour à partir des thèmes de la dissymétrie du désir amoureux, du dépit et de la solitude. En parallèle à la populaire et très célèbre chanson Besame mucho, déclinée suivant 12 versions, la danse oscille entre pulsion et refus, tantôt fondue dans la musique, tantôt en résistance au message simple et éternel qu’elle véhicule. Les nombreuses versions du standard musical sont arrangées, torturées et orchestrées à plaisir par le musicien collecteur Jean-Jacques Palix. La signature (très) colorée de la styliste madrilène Agatha Ruiz de la Prada participe de la constitution d’un environnement de douceur joyeuse pour les 6 danseurs, que le chorégraphe baigne dans une délicieuse et obsessionnelle rengaine. À la recherche d’un dialogue équilibré et expressif entre l’immense finesse des interprètes et des traits d’écritures plus épais, Kelemenis exalte la singularité dans le discours de groupe, et multiplie les avatars des danseurs par l’alternance de séquences narratives ou dynamiques. Les accompagnement proposés - discussion avec les artistes après le spectacle (et/ou en amont de la représentation) - ateliers de pratique pour partager quelques notions de danse contemporaine : les chemins de découverte du corps mis en mouvement (coordination, dissociation, mémorisation, moteur et chemin du geste... ); le thème du baiser, celui de la caresse. Apprentissage d’une danse simple et ludique du spectacle (mambo). Les pistes de réflexion conseillées - la relation danse/musique, - la chanson Besame mucho (textes en espagnol, anglais et français) - le thème désir/amour/solitude - l’expressivité des mains, du visage… durée 45 minutes vidéo sur demande