Appareils d`imagerie médicale selon la province ou le

Transcription

Appareils d`imagerie médicale selon la province ou le
Notes techniques
Vous trouverez ci-dessous des renseignements de base sur
l’Enquête nationale sur divers équipements d’imagerie médicale.
Appareils d’imagerie médicale
selon la province ou le territoire
et l’établissement, 2011
Définition des appareils
Tomodensitométrie (TDM) : Technique diagnostique qui utilise
les rayons X et la technologie informatisée pour produire des
images transversales du corps (souvent nommées coupes),
tant horizontales que verticales. Les tomodensitogrammes
présentent des coupes détaillées de diverses parties du corps,
y compris les os, les muscles, les graisses et les organes. Ils
sont plus précis que les radiographies.
Imagerie par résonance magnétique (IRM) : Technologie
diagnostique qui utilise un gros aimant, des ondes
radioélectriques et un ordinateur pour effectuer le balayage
d’un patient et produire des images à deux ou trois dimensions
des tissus ou des organes.
Tomographie d’émission de positons (TEP) : Type de
médecine nucléaire qui mesure l’activité métabolique des
cellules lorsqu’une substance radioactive produite par un
cyclotron est injectée dans le patient.
Caméra gamma — médecine nucléaire : Dispositif utilisé en
médecine nucléaire pour examiner les patients après leur avoir
injecté de petites quantités de substances radioactives.
www.icis.ca
Page 1
Notes techniques
Tomographie d’émission à photon unique (SPECT) — médecine nucléaire : Type de médecine
nucléaire qui mesure la concentration de radionucléides introduits dans le corps d’un patient. Une ou
plusieurs caméras gamma tournent autour du patient et prennent des photos sous de nombreux
angles. Un ordinateur utilise alors ces photos pour former une image tomographique (transversale).
Appareils hybrides TEP-TDM : Appareils hybrides qui combinent l’imagerie fonctionnelle et
anatomique de la TEP et de la TDM dans la même visualisation.
Appareils hybrides SPECT-TDM : Appareils hybrides qui combinent l’imagerie fonctionnelle et
anatomique de la SPECT et de la TDM dans la même visualisation.
Autres termes
Hôpital : Établissement où les patients sont hébergés en fonction de leurs besoins en soins médicaux
et où ils reçoivent des soins médicaux continus et des services diagnostiques et thérapeutiques
connexes. Les hôpitaux sont agréés ou approuvés comme hôpitaux par un gouvernement provincial
ou territorial ou sont exploités par le gouvernement du Canada. Ils comprennent les établissements
fournissant des soins de courte durée, des soins prolongés et des soins pour malades chroniques,
des soins de réadaptation et de convalescence ainsi que des soins psychiatriques.
Clinique (ou établissement autonome d’imagerie) : Il peut s’agir de services spécialisés offerts par
des médecins, des radiologistes, des dentistes ou des chiropraticiens en clinique privée, d’établissements
d’imagerie générale qui offrent un large éventail de tests, ou de centres de mammographie.
Contenu : Les enquêtes de l’ICIS menées de 2003 à 2007 et de 2009 à 2011 (seulement les
données de l’enquête de 2011 sont présentées dans les Statistiques éclair) ont permis d’assurer
un suivi des appareils d’imagerie médicale en fonction dans les hôpitaux canadiens et dans les
établissements autonomes d’imagerie (parfois appelés établissements « non hospitaliers »,
« communautaires » ou « privés ») au 1er janvier de chaque année. L’enquête de 2011 a recueilli
de l’information sur les appareils de TDM, les appareils d’IRM, les caméras nucléaires (gamma et
SPECT), ainsi que les appareils de TEP, de TEP-TDM et de SPECT-TDM.
Historique : Pendant de nombreuses années, l’Agence canadienne des médicaments et des
technologies de la santé (ACMTS), anciennement connue sous le nom d’Office canadien de
coordination de l’évaluation des technologies de la santé (OCCETS), a réalisé une enquête sur le
nombre, la répartition et les principales caractéristiques de certains équipements d’imagerie médicale
dans les hôpitaux canadiens. À la suite de discussions avec l’OCCETS, l’ICIS a entrepris une enquête
similaire en 2003 et chaque année subséquente, sauf en 2008.
Les appareils d’imagerie médicale ayant fait l’objet d’une enquête en 2003, 2004 et 2005 (appareils
d’angiographie, laboratoires de cathétérisme, appareils de TDM, appareils d’IRM, caméras nucléaires
et appareils de TEP) correspondent à ceux étudiés par l’OCCETS en 2001. À partir de 2006,
deux types d’appareils hybrides ont également été étudiés : 1) les appareils de TEP-TDM, installés
au Canada depuis 2002, qui combinent l’imagerie fonctionnelle et anatomique de la TEP et de la
TDM dans la même visualisation; 2) les appareils de SPECT-TDM, introduits au Canada en 2005.
Page 2
Notes techniques
Processus d’enquête : L’ICIS a retenu les services de ProMed Associates Ltd. (ProMed), une
société d’experts-conseils en imagerie médicale, pour coordonner la collecte des données. La société
a communiqué avec les régions sanitaires, les hôpitaux et les établissements autonomes d’imagerie
appropriés du Canada. On a demandé à divers organismes de professionnels de la santé de même
qu’aux ministères provinciaux et territoriaux de la Santé d’encourager la participation à l’enquête. Les
répondants ont rempli le questionnaire sur un site Web bilingue. Afin de maximiser les taux de
réponse, ProMed a effectué plusieurs cycles de suivi auprès des répondants.
Validation des résultats : Afin de s’assurer que l’enquête était la plus exhaustive possible, on
a comparé les réponses aux résultats de l’enquête des années précédentes aux listes publiées
d’équipements (comme les rapports de recherche et les répertoires de santé) et aux données
soumises par les hôpitaux et les régions sanitaires à la Base de données canadienne SIG (BDCS)
de l’ICIS. On a également demandé aux ministères provinciaux et territoriaux de la Santé de valider
le nombre total des équipements. De plus, ProMed a revu l’information soumise et a communiqué
avec les participants pour assurer un suivi au besoin.
Notes techniques : 1) Les nombres d’appareils d’IRM et de TDM dans les établissements
autonomes d’imagerie ont été estimés pour les années antérieures à 2003 en fonction des données
sur les années d’installation recueillies dans l’Enquête nationale sur divers équipements d’imagerie
médicale de 2003. 2) L’âge de l’équipement est calculé à partir de l’année où l’équipement a été
installé et mis en service jusqu’au 1er janvier de l’année de l’enquête.
Estimation des examens
Les examens faits à partir des appareils de TDM et d’IRM qui n’ont pas été déclarés dans le
cadre de l’enquête de 2011 ont été estimés selon la méthode décrite ci-après.
Option A : Si les examens ont été déclarés dans la BDCS pour l’année en cours :
1. Si l’écart entre le nombre d’examens déclarés dans la BDCS et le nombre d’examens déclarés
dans l’enquête de l’année précédente est inférieur à 10 % (plus ou moins), utiliser les données de
la BDCS.
2. Si l’écart entre le nombre d’examens déclarés dans la BDCS et le nombre d’examens déclarés
dans l’enquête de l’année précédente est supérieur à 10 % (plus ou moins), utiliser les données
de celle-ci.
Page 3
Notes techniques
Option B : Si les examens ne sont pas déclarés dans la BDCS pour l’année en cours, mais qu’ils ont
été déclarés par l’établissement dans l’enquête de l’année précédente :
1. Si l’établissement possède le même nombre d’appareils, utiliser le chiffre de l’année précédente,
ajusté en fonction du nombre d’heures d’utilisation, s’il est disponible (utiliser la corrélation entre
les heures supplémentaires d’utilisation et le nombre supplémentaire d’examens, si possible).
2. Si l’établissement possède un appareil de plus, présumer que celui-ci a été utilisé dans la moitié
des cas et qu’il a réalisé le même nombre moyen d’examens que les autres appareils de
l’établissement, puis additionner les examens supplémentaires au chiffre de l’année précédente.
Option C : Si les examens ne sont pas déclarés dans la BDCS pour l’année en cours et qu’ils n’ont
pas été déclarés par l’établissement dans l’enquête des deux années précédentes :
1. Dans la province ou le territoire et le milieu concernés (établissements autonomes par rapport aux
hôpitaux), calculer le nombre moyen d’examens réalisés par appareil pour tous les établissements.
2. Utiliser ce nombre moyen pour les établissements qui possèdent un appareil, mais qui n’ont pas
déclaré d’examens.
a. Si l’appareil a été installé avant l’année en cours, utiliser le nombre moyen.
b. Si l’appareil a été installé dans l’année en cours, présumer qu’il a été utilisé la moitié du temps
et utiliser la moitié du nombre moyen.
3. Si, dans une province ou un territoire et un milieu donnés, les examens n’ont pas été déclarés par
aucun des établissements, utiliser la moyenne canadienne d’examens par appareil selon le milieu.
Remarque : L’option A ne peut être utilisée au Québec, qui ne déclare pas de données à la BDCS.
Établissement de traitement du cancer
Pour les établissements de traitement du cancer non déclarants, le nombre d’examens est d’abord
estimé en fonction des options A et B. Si les examens ne sont pas déclarés dans la BDCS pour
l’année en cours, ni dans l’enquête pour les deux années précédentes, calculer le nombre moyen
d’examens réalisés par appareil pour tous les établissements de traitement du cancer au sein de la
province ou du territoire. Si la province ou le territoire ne compte aucun autre établissement de
traitement du cancer, utiliser la moyenne canadienne pour tous les établissements de ce type.
Calcul des examens
Pour le nombre total d’examens : Inclure les examens réalisés à l’aide de tous les appareils, y
compris ceux utilisés exclusivement aux fins de recherche (cette méthode correspond à la publication
de données de 2009, mais diffère de la méthode employée dans le rapport de L’ICIS intitulé
L’imagerie médicale au Canada 2007, dans lequel on exclut du nombre total d’examens ceux qui sont
réalisés à l’aide d’appareils dont l’utilisation clinique est estimée à moins de 50 %). Ce changement
est nécessaire parce que les appareils utilisés aux fins de recherche produisent des examens dans le
contexte des essais cliniques. Les exclure occasionnerait par conséquent une sous-estimation du
nombre total d’examens.
Page 4
Notes techniques
Pour le nombre d’examens par appareil : Au numérateur, inclure les examens faits à partir de tous
les appareils, y compris ceux des appareils utilisés exclusivement aux fins de recherche. Au
dénominateur, inclure une estimation pondérée des appareils pour lesquels des examens ont été
déclarés (par exemple, un appareil dont l’utilisation clinique est estimée à 60 % = 0,6 appareil). Cette
méthode permet d’éviter une sous-estimation de cet indicateur, étant donné que les appareils utilisés
principalement aux fins de recherche produisent moins d’examens et devraient avoir moins de poids.
Cette méthode correspond à celle utilisée pour la publication de données de 2009, mais pas à celle
des publications précédentes.
Page 5

Documents pareils