Résistance au feu

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Résistance au feu
EXPERTISES
VOUS
DÉSIREZ
 ÉVALUER LA REACTION AU FEU DE VOS PRODUITS ACTUELS OU EN DÉVELOPPEMENT ?
 PROUVER LA CONFORMITÉ DE VOS PRODUITS AUX EXIGENCIES DE LA RÉGLEMENTATION ?
 ÉVALUER L’EFFICACITÉ DES PRODUITS IGNIFUGES UTILISES ?
LE SEREX POSSÈDE LE MATERIEL ET L’EXPERTISE POUR VOUS FOURNIR LES RÉSULTATS DONT VOUS AVEZ BESOIN.
Essais de réaction au feu
Résistance au feu
La réaction au feu d’un produit de construction exprime son aptitude à contribuer ou non au développement d’un feu. Elle est déterminée par des essais consistant à soumettre les produits à des sollicitations thermiques représentant diverses phases d’un incendie et à évaluer leur comportement au
feu au moyen de critères de performances qui portent sur l’inflammabilité, la contribution énergétique et le caractère fumigène.
L’équipement le plus utilisé en laboratoire pour évaluer le comportement d’un matériau dans les
conditions similaires à un incendie est le calorimètre à cône. Grâce à l’acquisition de cet équipement, le SEREX peut vous accompagner dans le processus d’évaluation du comportement au feu de
vos produits ou de comparaison entre les différents produits ignifuges sur le marché.
Principe du test
L’échantillon est placé dans un porte-échantillon sur une cellule de pesage puis exposé à un flux de
chaleur à l’aide d’un radiateur électrique conformément aux exigences de la norme ASTM E
1357.11b. Le flux de chaleur utilisé peut être réglé pour simuler différents scénarios de feu: sous un
flux thermique de 25 kW/m² (début d’incendie), 35 kW/m² (incendie déclaré) ou sous un flux radiatif
de 50 kW/m² (incendie largement développé et conditions de pré-flashover). L’évaluation du débit
calorifique est basée sur le fait que la chaleur dégagée lors de la combustion est proportionnelle à la
quantité d’oxygène consommé. Les fumées et les gaz de combustion de l’échantillon sont évacués
par aspiration et la quantité d’oxygène contenue dans ces gaz est mesurée. Sur base de ce résultat,
il est donc possible de calculer la quantité de chaleur qui se dégage lors de la combustion de l’échantillon. La méthode permet aussi de mesurer la quantité de fumées produites ainsi que la teneur
en CO et en CO2 dans les fumées.
L’essai enregistre en outre:
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le temps d’ignition
la tenue de la flamme
la perte de masse
la chaleur effective de combustion
le pic maximal de chaleur dégagée
la production des fumées
EXPERTISES
Description des paramètres mesurés
Le temps d’ignition est la période mise par un matériau, soumis à un flux de chaleur donnée, à
s’enflammer. Ce temps influe sur le taux de propagation du feu. Plus le matériau s’enflamme vite,
plus la propagation de la flamme sera rapide.
Le temps de tenue de la flamme est la période mise par un matériau, soumis à un flux de chaleur
donnée, à maintenir une flamme. Ce temps influe sur le potentiel de propagation de flamme. Plus
la tenue de la flamme est élevée, plus important est le risque potentiel de propagation de la flamme
et d’initiation de feux secondaires.
Résistance au feu
Le pic maximal de chaleur dégagée (PMCD) est considéré comme un paramètre représentatif
d’un feu, car il permet de définir sa capacité de propagation. Ainsi, la connaissance du PMCD est
d’un aide précieuse pour évaluer la dangerosité d’un feu. En général, un matériau avec un faible
PMCD occasionnera moins de dégâts au milieu environnant que celui avec un PMCD élevé.
La chaleur de combustion effective d’un matériau est la quantité de chaleur susceptible d’être
dégagée lors de la participation de ce matériau à la propagation du feu. Elle est exprimée en MJ/kg.
Contrairement au PMCD, cette quantité de chaleur dégagée est indépendante du flux de chaleur ou
de la ventilation. Elle est, en quelque sorte, une mesure de l’énergie contenue dans un matériau.
La toxicité des effluents gazeux est évalué à partir de la quantité de fumée totale dégagée par
unité de surface. Plus cette valeur est élevée, plus les risques de dommages sur l’humain causés
par les fumées d’un incendie sont importants. Contrairement à une croyance largement répandue,
les causes premières de décès par incendie sont dues à l’exposition aux gaz toxiques.
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Service de recherche et
d’expertise en transformation
des produits forestiers
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