Concert de clôture

Transcription

Concert de clôture
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Le Nouvel Ensemble Moderne présente :
1898
Concert de clôture
Dimanche 3 mai, 17 h
Salle Claude-Champagne
220, avenue Vincent-d'Indy - Métro Édouard-Montpetit
À la rencontre du NEM
Autour de la musique de Bertrand Dubedout
Samedi 18 avril, 14 h
Chapelle historique du Bon-Pasteur
Entrée libre
Billets pour le concert de clôture :
Par téléphone : Réseau Admission 1-855-790-1245
En personne :
À l’accueil de la Faculté de musique de l’Université de Montréal,
200, avenue Vincent d’Indy,
Du lundi au vendredi, entre 9h30 et 16h (fermé de 12h à 13h30)
Le jour du concert à la billetterie de la salle Claude-Champagne, à partir de 16 h.
37,50 $ / 30 $ Aîné / 18,75 $ étudiant *Taxes incluses, frais de service en sus.
lenem.ca
Montréal, 10 avril 2015 – Le Nouvel Ensemble Moderne terminera sa saison 2014-2015 en célébrant la
diversité le dimanche 3 mai prochain, 17 h, à la salle Claude-Champagne.
Au programme, une œuvre incontournable du compositeur argentin Mauricio Kagel, 1898, ainsi que
deux premières montréalaises : la pièce Zazpiak Z du compositeur français Bertrand Dubedout et un
concerto de percussion composé par Robin de Raaff qui mettra en vedette le percussionniste Julien
Grégoire.
Kagel, Dubedout et de Raaff ont, chacun à leur manière, puisé leur inspiration dans leur passé musical.
Ainsi, dans 1898, pour souligner en 1973 les 75 ans de la compagnie de disques Deutsche Grammophon,
Mauricio Kagel s’est « efforcé, dit-il, de donner comme une radiographie musicale de la fin du XIXe
siècle, tout en essayant de reconstruire cette impression de fragilité du son qui se dégage des premiers
enregistrements ». Pour Zazpiak Z, Bertrand Dubedout dit avoir renoué avec la « txalaparta », une
tradition musicale de sa région natale, le Pays basque. Quant à Robin de Raaff, dans son Concerto pour
percussion comme dans l’ensemble de son œuvre, il considère que le principal moteur de son inspiration
est l’intérêt pour les genres musicaux les plus divers cultivé depuis l’enfance. (Source : Guy Marchand)
PROGRAMME :
Mauricio Kagel (Argentine)
1898 - Symphonie de chambre pour 14 solistes en 2 parties (1972-1973)
Bertrand Dubedout (France)
Zazpiak Z (2014)
Première montréalaise
Robin de Raff (Hollande)
Percussion Concerto (2014), soliste : Julien Grégoire
Première montréalaise
À la rencontre du NEM : Autour de la musique de Bertrand Dubebout
Samedi 18 avril, 14 h
Chapelle historique du Bon-Pasteur – Entrée libre
À la rencontre du NEM est un évènement invitant le public à découvrir dans un contexte intimiste et
d’échanges, en avant-première ou en reprise, des œuvres commandées par le NEM, en présence du
compositeur ou d’un musicologue. La rencontre du 18 avril portera sur l’œuvre Zazpiak Z de
Bertrand Dubedout, animée par le compositeur Philippe Leroux.
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Nouvel Ensemble Moderne
Fondé en 1989 par la chef d’orchestre et pianiste Lorraine Vaillancourt, le Nouvel Ensemble Moderne
(NEM) est un orchestre de chambre de 15 musiciens qui propose une interprétation convaincante des
musiques d’aujourd’hui, en leur accordant le temps et l’attention qu’elles méritent. Son répertoire,
nourri aux classiques du XXe siècle, reflète la variété des esthétiques actuelles, s’ouvre à la musique de
tous les continents et consacre une place importante à la création. Ses concerts, ses répétitions ouvertes
au public et ses rencontres avec les créateurs sont des moments privilégiés d’échange et de réflexion.
Ensemble en résidence à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, le NEM a joué au Canada,
aux États-Unis, au Mexique, au Japon, en Australie, en Chine, à Singapour et dans sept pays d’Europe
(Allemagne, Angleterre, Belgique, Espagne, France, Italie et Pays-Bas). Depuis ses débuts, plus de 180
pièces ont été écrites spécialement pour le NEM. Le Nouvel Ensemble Moderne est subventionné par le
Conseil des Arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts de
Montréal.
-30Promotion : Katherine Fournier, relationniste de presse
(514) 588.5711 [email protected]
BIOGRAPHIES
Mauricio Kagel (1931 – 2008)
Né en Argentine en 1931, Mauricio Kagel fit l’essentiel de sa carrière en Allemagne, où il s’établit dès
1957 et y vécut jusqu’à sa mort en 2008. Considéré comme l’un des plus importants compositeurs de la
seconde moitié du XXe siècle, il se distingue de ses contemporains par l’ironie iconoclaste avec laquelle il
s’est évertué à déconstruire systèmes de pensées et institutions, artistiques, culturels ou sociopolitiques,
afin de faire ressortir les contradictions, les paradoxes ou, mieux encore, les aspects tragi-comiques de
certaines de leurs idées ou de leurs façons de faire préconçues. Il le fit, entre autres, dans un genre
nouveau qualifié de « théâtre instrumental ». Tenant compte de la présence physique des interprètes
sur scène, Kagel imagina des œuvres dans lesquelles les musiciens sont invités à « interpréter » les sons
qu’ils produisent par des gestes ou bruits vocaux qui deviennent une sorte de contre-discours critique
théâtral, souvent comique, sur ce qu’est l’œuvre musicale ou le concert en soi. Mais dans d’autres
œuvres, la réflexion critique est inhérente au discours musical et, comme Kagel l’a lui-même décrit dans
une lumineuse note de présentation dont l’essentiel est reproduit ci-joint, c’est le cas de 1898.
Bertrand Dubedout (1958 - )
Né en 1958 à Bayonne, où il a commencé dès l’enfance ses études musicales, Bertrand Dubedout les a
achevées dans la classe d’électroacoustique et de recherche musicale de Pierre Shaeffer et Guy Reibel,
au Conservatoire National Supérieur de Paris, dont il obtint en 1981 un Prix de Composition. Professeur
titulaire de composition électroacoustique au Conservatoire de Toulouse, membre fondateur de
l’Ensemble Pythagore, co-directeur artistique du collectif éOle et du festival Novelum, Bertrand
Dubedout a composé plusieurs dizaines d’œuvres en tout genre qui ont été créées et reprises un peu
partout en Europe. En 1997, la SACEM lui décernait le Prix Claude Arrieu pour l’ensemble de ce qu’il avait
accompli jusque-là. Au cours de ses premiers vingt ans de carrière, la musique traditionnelle asiatique, et
plus particulièrement japonaise, fut une importante source d’inspiration, ce qui lui valut d’être invité
plus d’une fois au Japon et d’être nommé en 1999 compositeur en résidence à la Villa Kujoyama de
Kyôto. Mais, depuis quelques années, comme en témoigne la note ci-jointe qu’il a rédigée au sujet de
l’œuvre au programme de ce concert, Bertrand Dubedout a entrepris un véritable retour aux sources en
puisant à même les traditions musicales de sa région natale, le Pays basque.
Robin de Raaff (1968 - )
Né à Breda en 1968, le compositeur hollandais Robin de Raaff vient d’une famille où la musique, tant
classique que populaire, occupe une place centrale. Enfant, il a travaillé quotidiennement le piano sous
la supervision de son père. Adolescent, il s’est tourné vers la basse électrique et la musique populaire et
c’est en composant des chansons qu’il a commencé à développer son propre univers musical. Le Jazz
s’est ensuite ajouté sous l’influence du légendaire Jaco Pastorius, qui ouvrit de nouveaux horizons
sonores avec la basse dite fretless dont il fut l’un des pionniers. Mais un intérêt grandissant pour les
richesses qu’offre l’orchestre symphonique devait mener Robin de Raaff à entreprendre de véritables
études de composition avec Geert van Keulen et Theo Loevendie, au Conservatoire Sweelinck
d’Amsterdam d’où il sortit en 1997 avec un diplôme cum laude. Deux ans plus tard, il eut le privilège
d’être invité au Royal College of Music de Londres où, en plus de travailler avec Julian Anderson, il fut le
seul étudiant de George Benjamin. Depuis, les commandes ou reprises de ses œuvres ne cessent de se
multiplier un peu partout dans le monde. Robin de Raaff est actuellement le coordonnateur du
département de composition au Conservatoire de Rotterdam où il enseigne depuis 2001. Selon le
compositeur lui-même, si l’esthétique de son écriture est résolument contemporaine, elle se nourrit de
la diversité de ses intérêts musicaux cultivés depuis l’enfance.