Les importations de viande de volaille en très forte augmentation au

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Les importations de viande de volaille en très forte
augmentation au Niger
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Réseau National des Chambres d'Agriculture du Niger
Note d’information / Filière élevage n°2
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16 juillet / Equipe technique RECA
Pour l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest
les importations de volailles concurrencent de
plus en plus la viande rouge issue de la région.
Les découpes de volailles ont ainsi pris une part
très importante dans les importations de certains
pays, leurs prix étant plus accessibles aux
consommateurs
que
la
viande
rouge
traditionnellement consommée.
Les importations de volailles en Afrique de
l’Ouest sont ainsi passées entre 1980 et 2009 de
25.000 à plus de 200.000 tonnes par an [Faostat]. Les dernières données disponibles au niveau de
l’International Trade Statistics indiqueraient que ces importations étaient en 2011 proches des
400.000 tonnes.
Source : Comment promouvoir le commerce agricole intra-africain ? Laurent Levard et Amel Benkhala,
GRET, Décembre 2012.
Figure 1 : Augmentation des importations de volaille en Afrique de l’Ouest.
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Source : International Trade Statistics (ITC), 2012
Pour le Niger, jusqu’en 2008, les importations de volailles (viandes et abats comestibles, frais,
réfrigérés et congelés) étaient négligeables. Mais depuis 2009, on assiste à une véritable explosion
de ces importations qui sont passées de 92 tonnes à 2.171 tonnes en 2012 pour une valeur de 256
millions selon les données de l’Institut national de la statistique (INS).
Tableau 1 : Volume des importations de quelques produits alimentaires (tonnes) entre 2007 et 2012
(source : INS - Niger)
Figure 2 : Volumes d’importations de viandes, abats, volailles (tonnes) entre 2007 et 2012 (Source
INS Niger)
Nous n’avons pas d’explication à cette « explosion » des importations. Il serait intéressant de
comprendre ce phénomène et quelles sont les causes ou les déterminants qui ont provoqué cette
brusque montée des importations, pour voir comment réagir et appuyer l’aviculture nigérienne
(moderne ou fermière) afin de regagner des parts de marché et de la compétitivité.
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