Ouvrir l`accès aux programmes d`éducation thérapeutique (ETP)

Transcription

Ouvrir l`accès aux programmes d`éducation thérapeutique (ETP)
Paris, le 11 juin 2014
COMMUNIQUE
OUVRIR L’ACCES AUX PROGRAMMES D’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE (ETP)
AUX PATIENTS EN VILLE
Partant d’un historique hospitalier, les modèles et les programmes d‘éducation thérapeutique
restent peu opérationnels pour le travail en équipe des professionnels de santé libéraux. En Ilede-France les services hospitaliers réalisent ainsi 85 % des actions d’ETP dits « programmes
autorisés » par l’Agence régionale de santé (ARS). Rappelons que sur 1000 habitants exposés à un
problème de santé seuls 9 sont admis à l’hôpital.
Conscients que les professionnels de santé libéraux en ville peuvent et doivent jouer un rôle de
premier plan dans l’éducation thérapeutique de leurs patients, huit URPS franciliennes se sont
mobilisées pour engager la profession dans ce domaine thérapeutique.
Les URPS ont donc proposé à l’ARS Ile-de-France un programme visant à construire une ETP
reposant sur les principes suivants :



Modéliser un modèle ETP pour les patients en ville
Développer l’offre d’ETP par des équipes pluri-professionnelles de proximité
Permettre une montée en compétence en ETP des professionnels de santé libéraux
Depuis deux ans les URPS travaillent avec les services de l’ARS pour définir les contours de ce
programme qui consisterait pour cette phase de faisabilité à :



Former 110 professionnels de santé, soit 20 équipes pluri-professionnelles à l’ETP
Éduquer 1 000 patients à risque cardio-vasculaire, soit 50 patients par équipe
Évaluer les usages et organisations de ce programme
L’objectif de cette expérimentation s’inscrit dans les objectifs de réduction des inégalités
territoriales d’accès à l’éducation thérapeutique en permettant au plus grand nombre de
bénéficier de ces prises en charge. L’expérimentation permettrait plus largement l’appropriation
de la culture ETP au sein des professions de santé libérales.
Deux ans après, les discussions avec l’ARS n’aboutissent toujours pas avec à chaque fois de
nouvelles raisons pour ne pas faire. Les URPS constatent donc l’échec de cette mise en œuvre et
interpellent l’ARS à propos des motivations réelles du département de santé publique d’ouvrir
ces pratiques au plus grand nombre.
Jean-Pierre Clavel
URPS Biologistes
Jean-François Chabenat
URPS ChirurgiensDentistes
Jean-Jules Mortéo
URPS Infirmiers
Philippe Cochard
URPS MasseursKinésithérapeutes
Bruno Silberman
URPS Médecins
Sylviane Lewik-Deraison
URPS Orthophonistes
Véronique Dissat
URPS Orthoptistes
Paul-Arnaud Salentey
URPS PédicuresPodologues
CONTACT PRESSE: Sylvie Courboulay – 01 40 64 56 91 / 06 86 80 88 56 – [email protected]