Téléchargez Maghreb Digital n°6

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Téléchargez Maghreb Digital n°6
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013 / www.maghreb-digital.com / 20 DH
Involys : le pari de croissance
en Afrique et de l’outsourcing
de gestion de patrimoine
Smart Computing :
les révolutions de demain
se préparent aujourd’hui !
Un bureau syndical
digital pour défendre
le personnel !
Lumia 1020 :
un Nokia 100%
photo !
La feuille de route
de Hicham Amadi,
nouveau président
de l’ASTEC
Hakim
Belmaachi,
Président
du Directoire
Disway :
ouverture
d’une filiale
à Dubaï
et des projets
de croissance
externe
à l’étude
Mohamed El Khayat :
le Tétouanais qui
a conquis le secteur
TIC au Québec
Cloud Computing au Maroc
à l’épreuve de la souveraineté
des données !
Edito
Open Data au Maroc :
la recette du CESE !
dispositifs juridiques et réglementaires notamment,
le fameux article 18 du statut de la fonction
publique qui impose la discrétion professionnelle
aux fonctionnaires.
Rachid JANKARI
Directeur de la publication
[email protected]
Enfin un rapport public sur la thématique de
l’open Data. Le Conseil Economique, Social et
Environnemental (CESE) a franchi le pas pour doter
le Maroc d’une feuille de route * en vue de libérer
les données publiques au service de la croissance et
de la connaissance.
Aujourd’hui, le mouvement de l’Open Data
(ou Open Governement Data) met l’accent
sur la possibilité d’exploiter et de réutiliser les
informations publiques. Autrement dit, il s’agit de
faciliter l’accès à des données brutes recueillies ou
produites par les administrations pour les valoriser.
L’intérêt du rapport du CESE réside dans sa volonté
d’esquisser les contours d’une stratégie nationale
pour permettre de dépasser chez l’administration,
sa culture du secret, sa résistance au changement
et la tendance à l’accaparement individuel de
l’information, par les fonctionnaires, comme source
de pouvoir.
Concrètement, le CESE recommande une série
de mesures pour libérer les données au-delà de
l’expérience timide du portail data.gov.ma lancé
début 2011. Premier pas, l’adoption du projet de
loi relatif au droit d’accès à l’information et dont
l’open data est un prolongement. Une adoption
qui exige sa mise en conformité avec d’autres
Le deuxième levier est institutionnel. Il faut mettre
en place une mission Open Data rattachée au chef
de gouvernement.
Un rattachement destiné à assurer un leadership
et une légitimité opérationnelle. D’ailleurs, cette
mission doit assurer une bonne coordination entre
les différents intervenants avec des procédures
simples.
Le volet infrastructure et moyens n’est pas en reste.
Le CESE recommande la mise en place d’un système
d’information dédié à la diffusion de données
standardisées entre les sites de production et de
collecte et les administrations.
Le quatrième axe d’action, proposé par le CSCE
a trait au développement d’un écosystème
d’encouragement d’utilisation des données
publiques pour permettre aux entreprises et aux
chercheurs de profiter de l’open data afin de créer
de la valeur ajoutée.
Certes, le rapport de CESE intervient dans un
contexte de “flou numérique” : accouchement du
gouvernement Benkirane II et l’arrivée à échéance
du plan “Maroc Numeric 2013”.
Néanmoins, l’attente des professionnels est grande
pour décrisper le marché et relancer les chantiers IT
avec une approche pragmatique orientée action.
* L’intégralité du rapport du CESE
est téléchargeable sur Maghreb Digital :
http://goo.gl/IwkFdd
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
3
sommaire
Innovation
• Smart Computing : les révolutions
Technopark
8
de demain se préparent aujourd’hui !
• Dounia Bouhmedi : nouvelle directrice générale
10
Focus
12
et des projets de croissance externe à l’étude
identité visuelle
• Involys : le pari de croissance en Afrique
14
pour booster la compétitivité des PME
• Binga.ma : premier canal de paiement
16
en espèces sur internet
• Augmentez votre taux de conversion
36
40
et de l’outsourcing de gestion de patrimoine
Pratique
E-commerce
• Pour lire : tablette ou liseuse électronique ?
42
• Nokia Lumia 1020 :
44
un nokia 100% photo !
18
grâce à l’optimisation de la performance
Sécurité
Web
• Sécurité poste client : parent pauvre des budgets 46
sécurité IT (Partie 1)
Informatique
• DBM Maroc lance une tablette made in
20
• J’ai testé la tablette iconia W3-810 de
22
TIC & RH
• Inwi : un bureau syndical digital
Interview
qui a conquis le secteur TIC au Québec
32
• Recruter un commercial : se fier au diplôme
Ont collaboré à ce numéro :
Chef de publicité :
Assistante commerciale & administrative :
Merieme Khairane
[email protected]
Correction & Révision :
Wafaa Bakkali
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
56
est une erreur !
Rédactrice en chef :
Wafaa Bakkali, Redouane Semlali, Karim Kadiri, Yahya El Mir,
Adelaziz Bennouna, Fouad Benjoudar, Fayçal Benachou,
Jamal Eddine Naji, Hicham Amadi
54
pour défendre le personnel !
Directeur de la publication :
Rachid Jankari
[email protected]
52
24
de la souveraineté des données !
• Mohamed El Khayat : le tétouanais
50
marocain : Quelle maturité
• La fin de la radiotélévision (Partie 1)
Acer
• Cloud Computing au Maroc à l’épreuve
Tribune libre
• Le marché des technologies de l’information
morocco “”Accent”
4
• Disway : ouverture d’une filiale à Dubaï
10ème anniversaire avec une nouvelle
• Microsoft Maroc et l’ANPME s’unissent
35
de Maroc Numeric Fund
Finatech Group
• Le groupe Outsourcia célèbre son
34
président de l’ASTEC
E-entreprise
• L’éditeur juridique Legal Suite s’allie à
• La feuille de route de Hicham Amadi, nouveau
Wafaa Tajri
[email protected]
Mohamed Awal Yasso
[email protected]
Direction artistique :
Afkar Digital
Maghreb digital est édité par Jankari Consulting :
Technopark Casablanca Tél : +(212) 5 22.873.809
Fax : +(212) 5 22.873.806 - www.maghreb-digital.com
Dossier presse : 2012 / 05 - Dépôt légal : 2012 PE 0033 - Imprimerie : Edit
Numéro 2 / Mai - Juin 2012
5
Tweets
L
C’est le consortium
CFG et BMCE Capital qui
a été choisi pour piloter
l’opération de conseil
et
d’accompagnement
d’intelcia dans son chantier
d’entrée en bourse.
L
Lors de son 3ème
conseil d’administration,
l’Apebi a validé la
nomination de Mohamed
Chakib Rifi, DG de
DataPlus, au poste de
Vice-président général
en remplacement de
Chemsedine Sidi Baba qui a du démissionner de ses
fonctions pour relever de nouveaux défis. Le conseil
a également confié au cabinet Mazars le chantier
d’amélioration de la gouvernance de la fédération.
L
Il devient Executive Sales & Marketing Director
d’Intelcom, filiale du groupe espagnol Satec,
intégrateur et revendeur de Cisco.
L Vidéo-conférence avec le directeur de campagne
Il rejoint Juniper Networks en 2005 pour le poste
de North & West Africa Territory Manager. Trois ans
plus tard, il devient Directeur Général de la filiale
marocaine de la multinationale américaine Cisco.
Mme Dounia Boumehdi, est la nouvelle directrice
de MITC Capital, la société gestionnaire du Fonds
Maroc Numeric Fund
www.mnf.ma
Obama, Harper Reed au New York Lab de Casablanca
le 7 octobre.
Les détails en ligne : www.newworklab.com
Hassan Bahej :
Le nouveau DG d’IBM Maroc
L
L
Inwi se lance dans
l’aventure wifi outdoor, une
première au Maroc.
Avec
Wifi7dak,
inwi
démocratise l’accès au
contenu grâce au wifi
outdoor en couvrant de larges zones urbaines avec
du haut débit. Le projet pilote a été déployé à la
ville d’El Jadida en partenariat avec Sigmatel et Altai
Technologies (Hong kong).
L
Hicham Amadi,
directeur général de
la société 2wls est le
nouveau président de
l’association des sociétés
du Technopark (Astec)
www.astec.ma
L
Le grossiste informatique Disway vient d’ajouter
une nouvelle carte à son catalogue, à savoir les
produits de la firme taiwanaise Asus, qui occupe
la place de N° 3 mondial sur le marché pour les
ordinateurs portables grand public.
6
L Selon les derniers chiffres de l’ANRT, le Maroc
compte aujourd’hui :
- Presque 40 millions de clients mobiles dont
2 millions en post-payé contre 38 millions pour
le pré-payé.
- Taux de pénétration du mobile : plus de 121%.
- 5 millions d’abonnés internet dont 85% en 3G.
- 3,1 millions de clients du parc fixe avec un taux
de pénétration inférieur à 10%.
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
r en tant que Telecom Engineer à Strasbourg.
L’un des principaux tournants de sa carrière se
produit en 1995 lorsqu’il change de métier et
devient Marketing and Product Manager. En 1998,
il part à Paris pour prendre le poste d’Africa Territory
Manager.
En 2001, Hassan quitte la multinationale française
et rentre à son pays.
Il part en France en 1981
après l’obtention de son
baccalauréat. Il s’installe
à Rennes pour étudier
les mathématiques et
l’informatique dans son
université. Il décroche,
tout d’abord, un diplôme
d’études
universitaires
générales (DEUG) en 1984 et, ensuite, un diplôme
d’études approfondies (DEA) en informatique et
télécoms en 1988. Après, Hassan Bahej déménage
à Mulhouse où il poursuit ses études à son Institut
de Recherche Polytechnique d’Alsace. Il obtient un
Bachelor en informatique et télécoms en 1989.
Durant ces huit années d’études, il travaille en tant
qu’enseignant vacataire d’informatique. Par la suite,
il décroche un MBA à l’ESSEC à Paris en 1999, avec
l’appui financier de son employeur Alcatel. En effet,
Hassan Bahej est recruté par cette entreprise en 1989
au terme de son stage de fin d’études. Il rejoint alors
le département Recherche & Développement r
M. Michel Paulin a passé 9 ans auparavant au
sein de Neuf Cegetel où il y exerçait en tant que
Directeur Général et Administrateur. Cette société
était ainsi devenue, avant son rachat par SFR, le
deuxième opérateur fixe en France et cotée en
bourse dès 2006.
Diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole
Nationale Supérieure Des Télécommunications de
Paris. M. Michel Paulin a exercé l’essentiel de sa
carrière dans les secteurs IT et Télécoms.
Michel Paulin a passé quelques années au sein
du Groupe Bull en charge des activités de logiciel
d’administration de réseau et de sécurité.
Il a, par ailleurs, participé à de nombreuses missions
aux Etats-Unis et en France dans le cabinet de
conseil en stratégie McKinsey. Il a débuté sa carrière
au sein du Groupe France Telecom.
Avant de rejoindre méditel, il occupait les fonctions
de Chief Operating Officer de la société Louis
Dreyfus Commodities.
Michel Paulin est, en outre, administrateur
indépendant du Groupe Bull (coté à Paris) et de
Xchanging (société cotée à Londres).
Michel PAULIN :
Le nouveau DG de Méditel
L
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Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
7
Innovation
Smart Computing : les révolutions
de demain se préparent aujourd’hui !
Après l’invention de l’imprimerie, de
la machine à vapeur, la révolution
industrielle…qui ont transformé le
monde, le Smart Computing (la nouvelle
informatique pour le grand public, centrée
sur les usages, avec de nouvelles interfaces
utilisateurs et de multiples objets
connectés) est une nouvelle révolution qui
à son tour modifie tous les domaines de
l’activité humaine (économique, culturel,
politique…).
Le Smart Computing donne aux entreprises
et aux Etats qui le maitrisent un avantage
stratégique et désavantage les autres.
Illustration de l’ampleur du phénomène et
de son impact à travers l’actualité des ces
derniers mois.
L TOUT UN SYMBOLE, GOOGLE
CAPITALISE PLUS QUE MICROSOFT
À WALL STREET
Le patron de Microsoft rêvait d’éliminer Google comme
il a réussi à faire avec Netscape. Cette fois-ci, c’est raté.
Google est devenu…plus gros en bourse que Microsoft !
Ce changement dans le classement signale que les
investisseurs sont désormais plus confiants dans
la croissance des services liés au célèbre moteur de
recherche internet que sur l’avenir du fabricant de PC,
fournisseur de systèmes d’exploitation et de logiciels.
Il vient aussi confirmer la prophétie de feu Steve Jobs,
le patron d’Apple, qui, il y a deux ans prévoyait que
l’ascension du IPhone et de l’ensemble des services qu’il
offrait précipiterait une nouvelle ère, celle de l’après-PC.
L BLACKBERRY : VICTIME
DU SMART COMPUTING ?
En seulement deux ans, BlackBerry est passé de la
situation d’outil « star » des pros à « entreprise qui
8
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Yahya El Mir
Fondateur
du holding
EMY Capital
r puissances mondiales de la high-tech. Le
constructeur de matériels de télécommunication
Huawei dispute la première place du secteur
à Ericsson. Foxconn est le principal fabricant de
produits high-tech sous-traitant de la plupart des
marques connues, dont la plus célèbre Apple.
Côté logiciels, Baidu est le moteur de recherche le plus
utilisé, largement plus que Google, tout comme le
réseau social Renren et ses 700 millions de membres.
La Chine, est aussi d’innombrables technoparcs dont
le prochain, à Chengdu, sera le plus grand centre de
données mondial avec 1 million de m2 d’ordinateurs
en batterie.
tablettes et les systèmes de contrôle des consoles
de jeux comme la Kinect. Le jeune inventeur a mis au
point un système dont la précision est près de 200
fois supérieure à celle de la Kinect.
Des interfaces totalement naturelles comme dans Iron
Man. Des voitures capables de se conduire seules,
comme la voiture Google qui a obtenu son permis en
Californie et parcouru plus 500.000 kilomètres sans
pilote. Des lunettes à réalité augmentée, comme les
Google Glass, dont les fonctions pourraient changer
la façon dont nous appréhendons le monde.
La science-fiction devient réalité. Bienvenue dans
l’ère du Smart Computing !
La Chine a déposé 526.412 demandes de brevets cette
année, soit environ un quart du total mondial.
Elle dépasse les Etats-Unis pour la première fois !
Tweet
L SOPHISTICATION EXTREME
POUR UNE EXTREME SIMPLICITE
joue sa survie ». Sur la pression de leurs utilisateurs,
beaucoup d’entreprises sont passées sur Android et iOS.
La tendance qui a fait le plus mal à Black Berry est le
Bring Your Own Device. Les entreprises préférant laisser
leurs collaborateurs choisir leur propre téléphone plutôt
que de leur imposer un téléphone qui ne leur plaît
pas. Une étude publiée par le New York Times en 2011
soulignait qu’une majorité de cadres ont maintenant
honte de posséder un BlackBerry. Cet exemple illustre
bien que rien ne résiste au Smart Computing. Les
utilisateurs imposeront aux entreprises le référentiel de
la nouvelle informatique pour le grand public.
L USA/CHINE : LA GUERRE FROIDE
DES PUISSANCES HIGH-TECH
La révolution industrielle précédente avait permis à
l’Angleterre et à la France, de devenir de véritables
super-puissances, dont la rivalité a rempli les livres
d’histoire. Avec la révolution du Smart Computing,
ce sont les USA et la Chine qui se sont hissés au rang
de super-puissances, se livrant à leur tour une guerre
économique qui ne dit pas son nom.
La Chine s’est éveillée, et le prouve en prenant une place
de plus en plus importante au cœur de l’univers hightech. Souvent décriée comme un pays champion de la
contrefaçon, la Chine s’est imposée comme l’une des r
La vague du smart computing a apporté dans son
sillage des interfaces totalement nouvelles et a boosté
les innovations dans ce domaine.
« La technologie va disparaître : elle devient une
partie intégrante de la vie quotidienne » affirme Eric
Schmit, le président de Google.
Plus fiable, plus facile à utiliser, plus transparente,
elle serait comme essentielle au progrès : le web, qui
supporte cette technologie et lui fournit des données,
sera tout et rien à la fois, comme l’électricité, il sera
toujours là.
«C’est à l’ordinateur de s’adapter à ce que nous
sommes» précise David Holz, inventeur du Leap
Motion. Selon M. Holz, Leap Motion préfigure une
évolution obligatoire : la disparition progressive des
interfaces, déjà entamée avec les smartphones, les
Stagiaires.ma
publie un baromètre
sur le marché des stages au Maroc
L
Stagiaires.ma, plateforme gratuite de mise
en relation entre étudiants et recruteurs, a
publié récemment les résultats du premier
baromètre effectué sur le marché de stages
au Maroc en partenariat avec Marketing.
Réalisée
auprès
d’un
échantillon
représentatif de 2800 étudiants du cycle
supérieur ayant effectué au moins un stage
et de 310 managers RH et non-RH, cette
étude révèle plusieurs inadéquations entre
les besoins des recruteurs et les attentes des
étudiants. Les détails en ligne :
http://bit.ly/stg1barometre
Bio-express
Yahya El Mir
est né le 15 juillet 1968 à Oujda. Après des études à la Sorbonne où il obtient un diplôme en informatique
et en gestion en 1992, il intègre le groupe Havas qu’il quittera rapidement.
Dès 1993, SQL Ingénierie l’embauche en tant qu’ingénieur développeur/concepteur.
En 2001, il est nommé directeur général de Sqli avant de prendre les rênes du directoire en 2002 jusqu’à
2011. Son groupe EMY Capital, a lancé en c 2 nouvelles start-‐up au Maroc. FY Computing sera spécialisé
dans le smart Computing. IRevolution couvre le segment de
l’E- Commerce - www.emycapital.com.
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
9
E-entreprise
L’éditeur juridique Legal Suite
s’allie à FinaTech Group Legal Suite, éditeur français de progiciels
dédiés à la fonction juridique et
administrative, et Finatech Group à travers
sa Business Unit Artemis, éditeur marocain
de contenu juridique et fiscal, ont conclu un
accord de partenariat stratégique visant
à faire bénéficier les clients du territoire
marocain de savoir-faire complémentaires
et de l’expertise unique de deux acteurs de
référence.
Le partenariat entre Artemis et Legal Suite s’articule
autour de la promotion et la mise en œuvre du logiciel
modulaire de gestion juridique de Legal Suite.
Ce dernier offre aux professionnels du droit dans tous
secteurs confondus, un large éventail de modules
adaptés à chaque domaine d’activité juridique,
notamment : gestion des contrats, des contentieux, du
patrimoine immobilier, des affaires sociales, du conseil
interne, des délégations de pouvoirs ...
Dans un souci constant d’accompagner au mieux
leurs clients, les deux entités se sont rapprochées
pour offrir aux professionnels marocains le meilleur
de leurs expertises, allié à des technologies de pointe.
«Artemis possède un fond documentaire juridique
unique au Maroc et entretient une proximité et une
relation privilégiée avec ses clients. C’est donc tout
naturellement que nous avons souhaité adosser notre
expertise à ce groupe leader.
Ce partenariat exclusif permettra d’allier nos deux
forces sur le marché marocain, qui connaît une forte et
rapide expansion dans les domaines des technologies
numériques», souligne Patrick Deleau, PrésidentFondateur de Legal Suite.
Abdou Bensouda, Président Directeur Général de
Finatech Group, ajoute : « Ëtant à l’écoute permanente
des besoins de nos clients, le fait de nous adosser à
Legal Suite nous permettra de leur offrir des prestations
complètes à haute valeur ajoutée.
10
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
A travers ce partenariat exclusif, Artemis et Legal Suite
déploieront leurs expertises complémentaires au
service de l’intégration de solutions pour la gestion des
contenus juridiques et légaux, offre unique au Maroc.»
L À propos de Legal Suite :
Leader des systèmes d’information juridique,
Legal Suite, créée en 2000, a développé une
solution logicielle modulaire de gestion, dédiée
aux différents domaines du droit des affaires
tels que :
délégation des pouvoirs, conseil interne,
contrats, contentieux, assurances, gouvernance
corporative ... mais également gestion du
patrimoine intellectuel, des baux commerciaux et
immobiliers ... Legal Suite, implantée en France,
en Europe et en Amérique du Nord compte
désormais plus de 400 références dans le monde,
tous secteurs confondus, plus de 750 projets
de Systèmes d’information juridiques et plus de
20 000 utilisateurs à travers le monde (France,
Belgique, Luxembourg, Suisse, Maroc, Canada,
États-Unis).
L FINATECH GROUP,
L’INTÉGRATION SIMPLIFIÉE
Né de l’acquisition puis de l’absorption fusion de
plusieurs entreprises marocaines pionnières dans leur
domaine d’activités.
Finatech Group accumule aujourd’hui près de 20 ans
d’expertises dans les infrastructures et les systèmes
d’information.
Résolument orienté vers la satisfaction de ses clients
et partenaires, Finatech Group offre des solutions
d’intégration globale sur des métiers à forte valeur
ajoutée en accompagnant ses clients dans la
conception, la réalisation et la maintenance de leurs
projets. A travers ses Business Units, Finatech Group
initie des synergies inter-métiers et assied un éventail
Signature de la
convention en présence
de Abdou Bensouda,
PDG de Finatech
et Patrick Deleau,
PDG de Legal Suite
de compétences au large potentiel de développement.
240 collaborateurs sont engagés au quotidien
au service de grands donneurs d’ordre publics et
privés.
Adossé à un investisseur institutionnel de référence,
le Groupe FinanceCom, Finatech Goup se distingue
par sa capacité de développement pour devenir un
opérateur régional de 1er ordre.
L UN INTEGRATEUR,
2 PôLES ET 4 LIGNES
DE MÉTIER
• Pour en savoir plus : www.legal-suite.fr
L À propos d’Artemis
(Finatech Group) :
Créée en 1992, Artemis, Business Unit de
Finatech Group, est le leader marocain des
services d’information juridique pour les
professionnels. Fruit de 20 ans d’expérience,
de collecte et traitement continus de textes à
caractère juridique et légal, l’entreprise détient
aujourd’hui un fond documentaire exceptionnel
de plus d’un million de documents. Ces derniers
sont répartis entre différentes bases de données
distinctes (fiscalité, droit des affaires, droit public,
droit social, jurisprudence, Bulletin officiel...),
accessibles essentiellement à travers un
abonnement annuel en ligne. Depuis ses premiers
pas, plus de 2 500 clients lui ont fait confiance.
• Pour en savoir plus : www.artemis.ma
Agenda
Enjeux et perspectives nouvelles de la colocalisation en Méditerranée :
quelles filières pour produire ensemble ?
L
IPEMED organise, le 5 décembre, à Paris, l’édition 2013 du Forum EMCC.
Ce forum, qui réunira 300 dirigeants d’entreprises, décideurs politiques et économiques et experts
de la région, sera dédié à la colocalisation. Un an après avoir lancé le débat sur la colocalisation en
Méditerranée, l’enjeu de cette édition 2013 sera de questionner et d’approfondir cette démarche
innovante, à travers des ateliers thématiques et des séances plénières, examinée sous l’angle des
perspectives qu’offrent certaines filières pour favoriser l’intégration régionale.
Les détails : http://www.ipemed.coop
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
11
E-entreprise
Le groupe Outsourcia célèbre
son 10ème anniversaire avec
une nouvelle identité visuelle
Outsourcia, acteur de référence du marché
de l’offshoring depuis 2003, adopte, pour son
10ème anniversaire, une nouvelle identité
visuelle traduisant son positionnement
« haut de gamme » et sa capacité
permanente à innover sur un marché de plus
en plus concurrentiel. Elle est notamment le
reflet des évolutions conduites ces dernières
années par le groupe.
Youssef Chraibi
DG du groupe
Outsourcia
E
n effet, avec un positionnement initial
exclusivement offshore, Outsourcia s’est
engagé en 2011 dans un développement
sur le marché Français via l’acquisition de
l’opérateur As-com basé à Suresnes puis en installant
en propre son premier site onshore à Evreux.
Développement qui a permis à Outsourcia de faire
son entrée dans le top 25 des outsourceurs français.
Parallèlement, le groupe a développé une offre
globale dans les Médias Sociaux avec une prise
de participation majoritaire dans Alias Community,
première agence de community management
de réseaux sociaux au Maroc spécialisée dans la
communication digitale, anticipant ainsi une tendance
majeure du secteur : la gestion pour les marques de leur
relation client et prospect sur les réseaux sociaux.
Mettant en cohérence l’évolution
et l’identité d’Outsourcia, ce
nouveau logo incarne notamment
les principales valeurs du groupe :
l’Audace, l’Innovation, l’Engagement,
l’Intégrité et la Disruption.
Cette identité s’est également
enrichie d’une signature évoquant
avec des termes simples et fort, la
promesse d’Outsourcia : « Customer Intelligencia ». Elle
souligne l’expertise de Outsourcia dans la connaissance
client et l’interaction multicanale au travers du concept
d’Intelligence Client.
Visuellement, l’axe de communication de la marque
12
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
progresse à travers ce nouveau logo qui conserve
« l’ellipse », élément fort et ADN de l‘identité du groupe,
tout en l’actualisant.
Il reste identifiable mais le travail graphique, plus
structuré et épuré, lui apporte de la
modernité.
Actuellement,
le
groupe
Outsourcia est implanté sur
6 sites, 3 en France et 3 au
Maroc, où sont employés près
de 700 collaborateurs dont 200 en
France, il accompagne des clients
marocains et étrangers de renom tels que : Aquarelle,
Audi, BMW, BrandAlley, Carrefour, Coface, Gaz de
France, Jetairfly, Kitéa, Les Editions Atlas, M6 Boutique,
Méditel, Morgan, Mister Auto, Seloger, Thomson, Total
Maroc...
Numéro 5 / Mai - Juin 2013
13
E-entreprise
Microsoft Maroc et l’ANPME
s’unissent pour booster
la compétitivité des PME
Les petites et moyennes
entreprises représentent
95% du tissu économique
national.
Dans un environnement
concurrentiel de plus en
plus difficile, les entreprises
cherchent
aujourd’hui
des outils fiables pour
gérer l’ensemble de leurs
opérations,
tout
en
optimisant leurs coûts.
Afin de répondre à ces
besoins, Microsoft Maroc
et l’Agence Nationale pour
la Promotion des Petites
et Moyennes Entreprises
(ANPME) mettent en
commun leurs efforts afin d’accompagner les
PME et TPE marocaines dans leur démarche
de modernisation des outils de gestion.
« Les PME sont le nerf de la compétitivité marocaine et le
tissu réel de notre économie, générant plus de 8 millions
d’emplois. Ce sont plus de 700 mille PME et TPE qui se
battent au quotidien, la mise à niveau technologique
est stratégique pour elles et peut occasionner un vrai
saut compétitif. Nous sommes à 100% avec l’ANPME
dans son challenge de modernisation et de valorisation
des PME », déclare M. Samir Benmakhlouf, Directeur
Général de Microsoft Maroc.
« Nous comptons sur le soutien de Microsoft Maroc
pour faire bénéficier le plus grand nombre d’entreprises
des offres TI mises à leur disposition. Les PME sont la
base de la prospérité économique du pays tout entier et
il est extrêmement important qu’elles puissent disposer
d’outils de gestion performants, à même de contribuer à
leur essor », précise Mme Latifa Echihabi, Présidente de
l’ANPME.
14
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
r L’offre Microsoft Dynamics, qui a déjà été
adoptée par 200 entreprises au Maroc, inclut les ERP
Microsoft Dynamics AX pour les grandes entreprises,
et Microsoft Dynamics NAV pour les structures de
plus petite taille, ainsi que le système de gestion
commerciale, e-marketing, et médias sociaux
Microsoft Dynamics CRM.
et agilité aux entreprises. Plus de 17 mille entreprises
ont adopté Microsoft Dynamics AX dans le monde.
« Il ne suffit plus, aujourd’hui, de déployer des ERP
pour gérer des fonctions support. Les entreprises sont
à la recherche de solutions ERP « métier », disposant
des meilleures pratiques sectorielles et rapidement
déployables.
« Complet, adaptable et de dimension internationale,
Microsoft Dynamics répond parfaitement à notre
ambition en termes d’accompagnement de notre
croissance. En tant qu’entreprise marocaine, nous
sommes satisfaits du produit.
C’est dans ce sens que Dynamics offre des opportunités
de structuration des processus et de flexibilité
permettant de mieux appréhender les problématiques
spécifiques des entreprises marocaines. » explique l’un
des partenaires de Microsoft Dynamics au Maroc.
Il s’agit d’une solution qui nous convient bien et
qui est capable de nous accompagner dans notre
croissance », souligne M. Hicham Mohsine, Secrétaire
Général du groupe Forafric (Maymouna).
L Microsoft Dynamics CRM,
solution puissante pour
la gestion de la relation
avec les partenaires -clé des
organisations de toutes tailles
L Microsoft Dynamics NAV, pour
une gestion optimisée des besoins
fonctionnels des PME
Samir Benmakhlouf DG Microsoft
avec Mme Latifa Echihabi DG de l’ANPME L Le programme Moussanada de
l’ANPME, pour la compétitivité
et la productivité des entreprises :
Moussanada est l’un des programmes majeurs
d’appui aux PME en phase de modernisation. Il vise
l’amélioration de leur productivité et le renforcement
de leur compétitivité. L’offre Moussanada est constituée
de plusieurs packs de services couvrant tous les besoins
des entreprises via une expertise externe de qualité. Ce
programme prend en charge 60% à 80% des coûts de
prestations de services pouvant atteindre 1 million de
dirhams par entreprise.
L Des solutions Microsoft
de gestion d’entreprises agiles
et innovantes :
Microsoft s’inscrit également dans cette dynamique
d’accompagnement des entreprises marocaines
En effet, afin d’accompagner les PME dans leur
croissance, Microsoft propose aux entreprises
marocaines ses solutions Microsoft Dynamics. r
Spécialement conçu pour les PME, Microsoft
Dynamics NAV est un ERP qui couvre l’ensemble des
besoins de gestion :
gestion financière, chaîne logistique, chaîne de
production, décisionnel. Complet, simple et rapide
à mettre en œuvre, Microsoft Dynamics NAV équipe
plus de 90 000 entreprises dans le monde, avec de
nombreuses déclinaisons métiers.
L Microsoft Dynamics AX,
une solution pour la structuration
et la prise en charge de la
complexité des organisations
à moyenne et grande tailles :
Microsoft Dynamics AX est un ERP international,
puissant et verticalisé.
Il apporte aux moyennes entreprises et filiales de
grands groupes un retour sur investissement rapide
sur l’optimisation des processus commerciaux et
de la relation client, la chaîne logistique, la gestion
financière, le management de stock et le pilotage de
l’activité.
Sa dernière version, Microsoft Dynamics AX 2012,
change les règles en se positionnant comme un ERP de
nouvelle génération qui apporte puissance, simplicité
Enfin, Microsoft Dynamics CRM est une suite
complète de gestion de la relation client qui s’adapte à
la façon de travailler des collaborateurs et leur fournit
une vue à 360° des clients.
Puissante et évolutive, elle intègre les spécificités de
l’approche client de l’entreprise (ou autre tiers selon le
métier) quelle que soit sa taille.
Cette solution est utilisée par 36 mille entreprises au
niveau mondial.
Rappelons par ailleurs que Microsoft propose aux
entreprises marocaines d’autres solutions visant à
les accompagner dans leur développement tout en
optimisant les coûts.
Nous pouvons citer notamment les services de Cloud
Computing de Microsoft Office 365.
Office 365 regroupe Microsoft Office, Microsoft
SharePoint Online, Microsoft Exchange Online et
Microsoft Lync Online dans un service constamment
mis à jour, à un coût mensuel prévisible.
Ainsi, Microsoft Maroc et l’ANPME confirment leur
engagement à doter les PME marocaines d’outils
performants et à la pointe de la technologie, leur
permettant d’accroître leur compétitivité dans un
marché où les défis à relever sont de plus en plus
nombreux.
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
15
E-commerce
E-commerce
Binga.ma : Premier canal
de paiement en espèces
sur internet
Maroc Telecommerce met
en demeure Amine Serhani,
président de la FNEM
Dorénavant, dans plus de 1100 agences
de Wafacash, les clients et les marchands
peuvent bénéficier du nouveau service Binga.
ma, premier canal de paiement en espèces sur
internet au Maroc.
le paiement, le client récupère un bon de paiement en
ligne ou son bordereau et le site marchand reçoit un avis
de paiement.
Après l’inscription à la plate-forme Binga.ma, les sites
web marchands, les distributeurs, les facturiers et les
organismes de recouvrement et de collecte de fonds
disposeront d’une interface web qui leur permettra de
suivre en temps réel leurs transactions.
Le dénommé, Amine Serhnani s’acharne et
multiplie les propos diffamatoires à l’égard
de Maroc Telecommerce et se rend ainsi
responsable d’un préjudice certain à notre
Egard.
Pour en savoir plus sur le fonctionnement
et les modalités d’intégration et de
facturation du service Binga, le détail
se trouve en ligne sur : www.binga.ma
M. Amine Serhani
exerce plusieurs activités
commerciales dans différents domaines. Il avait
sollicité Maroc Telecommerce en vue d’une
collaboration avec lui. Maroc Telecommerce ouverte
à des partenariats, soumet ses collaborations à des
procédures et des conditions.
I
nnovation. En partenariat avec Wafacash, Berkeley
Systems lance Binga.ma, le premier Canal de
paiement en Espèces sur Internet au Maroc. Il s’agit
d’un procédé simple et sécurisé pour tout type de
paiement: Achats de biens et de services, Factures,
Redevances, etc…
Concrètement, il s’agit d’un nouveau canal de
recouvrement destiné aux sites web marchands, aux
distributeurs, aux facturiers et aux organismes de
recouvrement et de collecte de fonds.
Nouveau procédé simple et sécurisé, Binga.ma est
valable pour tout type de paiements: achats de biens et
de services, paiement des factures et des redevances…
Le lancement de cette première offre de paiement cash
sur internet est motivé par la maturité du marché de
paiement en ligne au Maroc. Pour preuve, le chiffre
d’affaires du commerce électronique a dépassé le seuil
de 500 MDH, les six premiers mois de l’année 2013
contre 743 MDH pour toute l’année 2012. Quant au
nombre de transactions d’achat en ligne, il a franchi le
seuil de 800 mille.
“La solution Binga.ma, développée en partenariat avec
Berkeley Systems, est une alternative de paiement
de factures et d’achat de services pour les personnes
qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas utiliser leurs
cartes bancaires du fait d’appréhension du paiement
électronique, des limites des plafonds des cartes ou
tout simplement pour une préférence du paiement
en espèces”, explique Hind Kerboute, Responsable
Marketing de Wafacash.
Techniquement et d’une manière opérationnelle, le
client doit procéder au préalable à une pré-réservation
sur le site marchand affilié à Binga.ma. Il récupère en
ligne un code qu’il présente par la suite à l’agence
Wafacash de son choix pour régler ses achats ou
payer ses factures en espèces. Immédiatement après
16
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
À propos de Wafacash :
Créée en 1991 sous la dénomination de Wafa
Monétique, Wafacash a pu au fil des années
s’affirmer sur le marché des transferts d’argent
rapides. Grâce à la spécialisation de ses équipes
dans le métier du cash et à ses choix judicieux
en matière de technologie de pointe, Wafacash a
élargi sa gamme de produits et offre aujourd’hui
une panoplie de services en cash, effectués
partout au Maroc en quelques minutes.
Leader du transfert d’argent au Maroc, Wafacash
dispose dans tout le Royaume d’un large réseau
d’agences composé de plus de 1100 agences, aux
horaires très flexibles (7j/7, de 8h à 20h00).
L
À propos de Berkeley Systems
Berkeley Systems est un éditeur de logiciels
spécialisé dans le développement de plateformes de commerce électronique. Berkeley
Systems a ainsi conçu Binga.ma en partenariat
avec Wafacash, un service de paiement sécurisé
qui permet de régler en espèces des factures, des
redevances ou des achats de biens ou services sur
internet auprès du réseau d’agences Wafacash.
Berkeley Systems a mandaté la société ALM
solutions - éditeur et fournisseur de solutions
et de services de mobilité à connotation
transactionnelle - comme partenaire exclusif
pour la commercialisation de Binga.ma
L
L Qui est Monsieur Amine Serhani ?
Mais compte tenu de l’historique de ses sociétés
privées qui agissent dans le secteur et les échecs
de ses projets entrepris avec plusieurs acteurs
privés ou publics et en tous cas du fait qu’elles
ne présentaient pas les conditions requises, nous lui
avons signifié notre refus.
Maroc Telecommerce ne cautionne ni ne recommande
des projets dont l’échec est prévisible à cause du
manque de professionnalisme et du non-respect
des règles de la profession et de l’éthique.
Depuis, il utilise la FNEM, qui n’a jamais pu fédérer
les E-Marchands, pour multiplier des attaques non
fondées et diffamatoires à notre égard et contre tous
les acteurs du marché qui refusent de collaborer avec
lui ou de cautionner ses projets ne tenant pas compte
du fait que le secteur du E-­commerce dont Maroc
Telecommerce est l’un de ses piliers, constitue un
véritable levier de développement pour notre pays.
Il diffuse son discours à travers les médias et les
réseaux sociaux.
En même temps, il se donne le droit, sans autorisation
de notre part, d’utiliser notre Logo et image de
marque et ce d’une manière inappropriée!
Face à la multiplication et l’ampleur de ces agissements
préjudiciables, Maroc Telecommerce, soutenue par ses
partenaires décide de prendre toutes les mesures en
conséquences et adresse une mise en demeure au
concerné pour le sommer d’arrêter sans délais ces
agissements et se réserve le droit de recourir, au
besoin, à la justice pour préserver ses droits et
demander réparation des préjudices subis.
L Qui est Maroc Telecommerce ?
Depuis sa création en 2001, Maroc Telecommerce n’a
cessé de s’investir et d’innover pour développer le
E-­commerce et le E-­gouvernement en particulier et
l’économie numérique en général dans notre pays et
pour assurer leur promotion à l’échelle internationale.
Avec des références uniques et prestigieuses, des
investissements de plusieurs dizaines de millions
de dirhams, une équipe de plusieurs ingénieurs et
consultants, un service sécurisé et reconnu par les
organismes locaux et internationaux et une crédibilité
sans équivoque, Maroc Telecommerce est la seule
société marocaine qui a osé prendre des risques
dans un marché naissant et qui, malgré une forte
croissance ces dernière années, reste encore loin
d’être rentable. Maroc Telecommerce a toujours
fait preuve d’une attitude citoyenne et responsable
pour encourager le développement de ce secteur
en l’accompagnant sur tous les volets et en faisant
améliorer en permanence ses services et baisser
continuellement ses tarifs qui se situent aujourd’hui
à des niveaux très compétitifs et bien en dessous des
chiffres inventés par M. Serhani.
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
17
E-commerce
Augmentez votre taux
de conversion grâce
à l’optimisation
de la performance Web
L Améliorer la vitesse d’un site
e-commerce
Abdelaziz Bennouna
Directeur Technique
à tellibus
[email protected]
Les sites de vente à distance et de vente
en ligne foisonnent au Maroc, et Maroc
Telecommerce recense 450 sites marchands
acceptant le paiement par carte bancaire en
juin 2013.
C
e marché reste relativement restreint et les
e-commerçants se disputent un portefeuille
réduit de porteurs (45% des transactions de
paiement sur Internet en 2012 concernent
des actes d’achat volontaire).
L Comment attirer plus de clients ?
conversion de 7% à 12% grâce à la réduction du temps
de chargement de 7 secondes à 2 secondes.
L Etat des lieux au Maroc
Au Maroc, 90% des sites e-commerce s’affichent
en plus de 3 secondes sur une connexion ADSL, et le
plus lent dans le Top 30 ne se charge qu’au bout de 24
secondes.
En décortiquant les temps de chargement individuels
des éléments du Front-End, on se rend compte que la
connexion Internet du visiteur en est responsable pour
plus de 80%.
Aussi est-il primordial d’optimiser ces éléments :
compression des ressources, diminution des allerretour entre le Front-End et le Back-End, optimisation
de l’ordre de chargement des éléments…
Cependant,
l’expérience
utilisateur
laisse
à désirer : à l’image d’autres types de sites Web, les sites
e-commerce marocains se chargent souvent lentement,
et chaque clic peut devenir un calvaire.
En 1993, Jakob Nielsen concluait déjà que les
applications et sites Web peuvent retenir l’attention des
utilisateurs pendant 10 secondes au maximum.
Depuis, de nombreuses études ont été menées à
travers le monde, et affirment que la grande majorité
des internautes s’attend à une vitesse de chargement
maximale de 3 secondes par page Web.
L +25% de trafic pour Shopzilla
Pour preuve, Shopzilla, un site e-commerce généraliste,
a cherché à augmenter sa vitesse de chargement lors
de sa refonte en 2009, et a amélioré son taux de
18
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Mais le goulot d’étranglement principal est en bout de
chaîne. En effet, quand un visiteur veut consulter une
page Web, son navigateur Web la demande auprès du
Back-End.
Dès que la page Web demandée est transmise par
le Back-End au navigateur Web, celui-ci l’analyse,
et requiert à nouveau les ressources référencées par
ladite page : images, fichiers CSS et JavaScript, polices
de caractères… C’est ce qu’on appelle le « Front-End »
du Web.
Au passage, le site enregistrait 25% de pages vues
en plus, tout en diminuant de moitié l’infrastructure
nécessaire.
Les e-marchands ont pour la plupart des budgets
marketing, et le bouche à oreille fonctionne
généralement bien au Maroc.
L’être humain étant impatient de nature, il y a de fortes
probabilités qu’un site e-commerce lent perde des
clients potentiels qui abandonnent leur panier en cours
de route.
Plusieurs éléments entrent en jeu lorsqu’il s’agit de
la vitesse d’un site Web en général : l’infrastructure
« Back-End » (serveur Web, base de données…), la
bande passante du serveur, mais aussi la qualité de la
connexion Internet du visiteur (débit et latence).
L Optimisation de la Performance
Web
Une discipline a ainsi vu le jour : l’Optimisation de
la Performance Web Front-End repose en fait sur un
ensemble de bonnes pratiques, de quelques recettes
infaillibles, mais surtout de beaucoup de bon sens, et
d’une connaissance précise de la structure du site Web
à optimiser.
Vitesse d’affichage du Top 30 des sites e-commerce
marocains – CC BY-NC-ND tellibus & STRØY+BYVI
Les chiffres sont encore plus alarmants sur les
connexions 3G souffrant d’une latence importante,
ce qui est le cas de 85% des connexions Internet
marocaines. r
Les éditeurs des sites e-commerce marocains
gagneraient beaucoup à les optimiser : grignoter
1 méga-octet sur le volume global des ressources
Front-End, ou les mettre en cache des navigateurs des
visiteurs, permet de gagner de précieuses secondes de
chargement.
A l’heure ou la plupart des opérateurs télécoms
marocains imposent des limitations aux volumes de
données échangées sur les réseaux 3G, augmentez
le capital de confiance de vos visiteurs avec des sites
e-commerce plus rapides, plus performants !
News
Epson lance de nouvelles
imprimantes sur le Maroc
L
Epson vient de lancer au Maroc la dernière
génération d’imprimantes ITS équipée de son
nouveau système d’impression, un réservoir
d’encre intégré de très haute capacité avec des
bouteilles d’encre pour la recharge.
Les imprimantes Epson ITS Série L sont
fournies à l’achat avec 4 bouteilles d’encres
(CMYK) équivalentes à 34 cartouches d’encre
traditionnelles. Au total, elles permettent
d’imprimer jusqu’à 4 000 pages en noir et
6 500 pages en couleur et offrent un faible coût
d’impression de 0,07 Dh par page, ou seulement 38
Dh par rame de papier (500 feuilles)
Grâce à une importante volumétrie et un coût par
page extrêmement faible, ces imprimantes
offrent une alternative rentable par rapport aux
imprimantes à cartouches d’encre traditionnelles.
Surtout, elles inaugurent la nouvelle stratégie
d’Epson au Maroc et dans la
région.
« Au Maroc, et plus largement au Maghreb,
nos clients attendent de nous des imprimantes
capables de leur offrir une grande qualité à des
coûts très faibles, explique Jean-Pierre Lafargue,
Responsable Export pour l’Afrique francophone.
C’est pourquoi, nous avons décidé de proposer sur
ces marchés notre nouvelle gamme d’imprimantes
ITS à système de réservoir d’encre intégré. Grâce
à elle, nous sommes aujourd’hui en mesure de
renforcer notre engagement en proposant à notre
cible, particuliers et PME, des impressions à un
coût ultra faible tout en maintenant le niveau de
qualité d’impression que nos clients attendent de
nous. »
Dans la région, et plus généralement en Afrique,
Epson a ainsi choisi de stopper la vente des
imprimantes à cartouche d’encre traditionnelle
pour le marché Consumer, et de se concentrer sur
les imprimantes équipées du dernier système ITS
avec des bouteilles d’encre de grande capacité
(entre 70 ml et 140 ml selon les modèles) pour la
recharge.
Au Maroc, neuf modèles ITS sont déjà disponibles
à travers une gamme d’imprimantes
Couleur (L550, L355, L300, L210, L110), une gamme
Monochrome (M200, M105, M100) et
une imprimante Photo (L800).
Pour en savoir plus : www.epson.fr/export
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
19
Informatique
DBM Maroc lance
une tablette made
in morocco “”Accent”
Le marché des tablettes aiguise l’appétit
des constructeurs informatiques. La société
DBM Maroc lance sur le marché local, en
partenariat avec Microsoft, une nouvelle
gamme de tablettes “Accent” à partir
de 3999 DH avec windows 8. Les détails.
L
e constructeur marocain DBM consolide son
positionnement sur le marché des technologies
de l’information en lançant une nouvelle gamme
de tablettes avec une offre tarifaire agressive qui
démarre à partir de 3999 DH.
Ce virage technologique du constructeur DBM vers le
segment des tablettes découle du potentiel de ce marché
à fort taux de croissance par rapport aux ordinateurs
bureautiques et aux portables. “Nous avons décidé de
lancer une nouvelle gamme de tablettes “Accent” parce que
le marché est très prometteur. Pour preuve, aujourd’hui, ce
sont plus de 150.000 tablettes qui seront commercialisées
en 2013 au Maroc”, révèle, sur un ton confiant, Karim
Maazouzi , directeur général de DBM Maroc.
L’engouement, surtout des jeunes, pour les tablettes,
résultent des atouts de mobilité grâce à la 3G et la
tendance baissière des tarifs sous l’effet de la concurrence.
Pour toucher une large cible de consommateurs,
la nouvelle offre de DBM comprend une large gamme
de plusieurs tablettes sous le système d’exploitation
“Windows 8” de Microsoft. D’ailleurs, c’est grâce à l’appui
de Microsoft Maroc que DBM va mettre sur le marché cette
nouvelle gamme de produit de tablettes avec un rapport
qualité & prix compétitif.
“Notre nouvelle offre cible les particuliers à travers les
grandes surfaces et les entreprises puisque nous allons
prendre part aux appels d’offres relatifs à cette gamme
de produits”, précise le directeur général de DBM, Karim
Maazouzi.
Le marché international n’est pas en reste. La gamme
“Accent” est exportée, également, au marché de l’Afrique
francophone et le Moyen-Orient. Pour pouvoir se
différencier par rapport à la concurrence, DBM Maroc
20
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Karim Maazouzi
Directeur général
de DBM Maroc.
dispose d’un large réseau de 12 points de services après
vente à travers le Royaume.
Parallèlement, DBM Maroc s’apprête à lancer, d’ici la fin
de l’année, sa gamme de smartphones. Un choix qui
confirme le nouveau positionnement de l’entreprise sur
les nouveaux segments technologiques à fort potentiel
de croissance à savoir les tablettes et les téléphones
intelligents (smartphones).
A rappeler que DBM Maroc emploie, aujourd’hui, plus
de 100 personnes et dispose de deux unités de montage
dernière génération à la zone industrielle de Mohammedia.
Son offre technologique couvre un large éventail de
produits : ordinateurs bureautiques, les portables (Accent),
les caisses enregistreuses et les tablettes.
L Plaidoyer pour intégrer les tablettes
dans le programme Injaz 2014
L’opération
Injaz,
destinée
à
l’équipement
informatique des étudiants, était une opération réussie
pour DBM Maroc. L’entreprise, qui a pu vendre plus de
22.000 unités, revendique plus de 75% de parts de marché
du programme Injaz relatif à la rentrée universitaire 20122013.
“L’idéal est que la prochaine rentrée intègre les tablettes
comme produits d’équipement informatique à l’instar de
l’ordinateur portable. Les tablettes marquent un nouveau
tournant dans l’appropriation des TIC et la lutte contre
la fracture numérique”, recommande, Karim Maazouzi,
directeur général de DBM Maroc.
23
Informatique
J’ai testé la tablette Iconia W3-810 de Acer
Nous avons eu l’occasion de tester la tablette
Iconia W3 du constructeur informatique
Taïwanais, Acer, qui sera bientôt disponible
dans le marché marocain.
Retour d’expériences.
La tablette est dotée également d’une boussole,
un gyroscope et un capteur de luminosité pour un
maximum de fonctionnalité.
L’autonomie de la Iconia W3 est de 8h avec une batterie
Li-Po 2 cellules 3400 mAh.
I
conia W3 est la première tablette équipée de
Windows 8, avec un écran de 8 pouces, elle pèse
500 grammes et se présente dans un design assez
sophistiqué.
Cette tablette permet d’avoir
sur le même appareil
son ordinateur et
sa tablette. Il y a la
possibilité de synchroniser la
tablette avec tous les appareils qui marchent
avec
le système d’exploitation Windows 8. Un accès au
Windows Store permet d’installer des applications pour
avoir plus de fonctionnalité et en option nous avons un
clavier taille réelle qui se replie derrière la tablette pour
former un seul volume et prendre le minimum de place.
Pour importer tous les fichiers en notre possession,
nous avons le lecteur de cartes micro SD et pour
partager des informations ou juste explorer des fichiers
à l’aide d’une clé USB il existe un micro HDMI. Avec
une mémoire vive de 2 Go et un lecteur de cartes
MicroSDHC pour un support de stockage amovible
supplémentaire, la tablette peut supporter les
utilisations quotidiennes
de l’appareil sans soucis.
Equipée avec le wifi,
Bluetooth, webcam 2 méga
pixels, un micro, une sortie
jack pour casque et des enceintes, il y a
tout les moyens pour dialoguer sur les réseaux sociaux,
regarder un film et passer un agréable moment lors de
vos déplacements.
22
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Prix public de vente sur le marché
marocain : 4290dh TTC
Wafaa BAKKALI
[email protected]
News
L
Lancement du 5ème appel
à projets du fonds de soutien
à l’innovation
Le Centre Marocain d’Innovation CMI lance la
cinquième édition des appels à projets du Fonds
de Soutien à l’Innovation au titre de l’année 2013
pour les instruments de financement «INTILAK» et
«TATWIR».
• «INTILAK» est destiné aux startups innovantes
ayant moins de deux ans d’activité, et permet un
financement sous forme d’appui au financement
remboursable à taux zéro en cas de succès.
«INTILAK» constitue une contribution au
financement à 90% des dépenses éligibles du
projet pouvant aller jusqu’à 1 MDH.
• «TATWIR» est destiné aux entreprises de
plus de deux années d’existence, et permet un
financement sous forme d’appui au financement
remboursable à taux zéro en cas de succès.
«TATWIR» constitue une contribution au
financement à 50% des dépenses éligibles du
projet pouvant aller jusqu’à 4 MDH.
Afin de bénéficier de ces soutiens au financement,
vous pouvez déposer en ligne votre candidature
à travers la plate-forme de gestion du Centre
Marocain de l’Innovation www.cmi.net.ma dès
aujourd’hui et ce jusqu’au 07 Octobre 2013.
27
Informatique
Cloud Computing au Maroc
à l’épreuve de la souveraineté
des données !
[email protected]
Internet est un monde sans frontière ou
presque. Se pose-t-on suffisamment de
bonnes questions sur la sécurité et maîtrise
des données stratégiques ou personnelles?
Sur la localisation de ces données? Tout
cela face à des réglementations qui peuvent
différer telles que le Patriot Act ? Cette
question de souveraineté des données devrait
être au cœur du débat au Maroc. Analyse.
S
elon la définition du NIST (National Institute
of Standards & Technology) le Cloud
Computing existe selon quatre modèles de
déploiement :
- Cloud privé : déploiement au sein d’une
organisation elle-même. Toutefois l’organisation qui
déploie ce type de Cloud a deux choix à faire:
• Elle manage elle-même ses infrastructures et
applications
• Elle les confie à un prestataire externe qui le fera pour
elle, tout en suivant ses directives.
- Cloud communautaire : comme son nom
l’indique il répond plutôt à des besoins personnes
physiques ou morales ayant des exigences ou intérêts
communs. Des organisations gouvernementales
pourraient très bien par exemple consolider/fédérer un
ensemble de services destinés pour leur propre besoin
ou à l’usage des citoyens.
De même pour des applications spécialisées nécessitant
une puissance de calcul extrême, des entreprises ou
laboratoires de recherche peuvent très bien construire
et gérer ensemble un cloud destiné à ce besoin
spécifique.
- Cloud public : Il s’agit ici d’entreprises qui
fournissent et gèrent des infrastructures et applications
pour des clients finaux (personnes physiques ou
morales).
24
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Fouad Benjoudar
Directeur
de l’activité
Cloud Computing
- Cloud hybride : Ce cas de figure fait appel à
deux clouds ou plus (privé, public ou communautaire),
chaque cloud en tant qu’entité unique, cependant
liés technologiquement parlant (avec une nécessité
d’interopérabilité et portabilité…).
Il se distingue par trois niveaux de service :
- IaaS : Infrastructure as a Service; le client final loue
et consomme à la demande des services et capacités de
traitement (ressources de calcul, réseau, stockage).
Ce dernier ne contrôle pas les sous-systèmes de la
plateforme IaaS, il a néanmoins la possibilité de disposer
du contrôle sur le stockage, les composants réseau,
les applications déployées le cas échéant, les systèmes
d’exploitation.
- PaaS : Platform as a Service; sur l’infrastructure
IaaS, le client peut, selon ce que le fournisseur supporte
comme environnement de développement (Java, .Net,
Ruby, Python, …), déployer ses outils de développement,
d’intégration et de suivi, et ses propres applications.
- SaaS : Software as a Service, il s’agit là par exemple
de la fourniture en mode “locatif” d’un logiciel soit
spécifique (comptabilité, CRM…) ou collaboratif (espace
de travail partagé, messagerie asynchrone, synchrone).
Ces applications peuvent être accédées en mode
web ou via des clients légers. Le client final peut r
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
25
Informatique
r disposer d’une interface de paramétrage,
configuration, administration pour fournir les accès
spécifiques à des catégories d’utilisateurs.
Pour être sûr de parler de Cloud Computing il est
nécessaire de disposer des cinq caractéristiques
suivantes :
- Les services doivent être en libre-service à la
demande
- Accessibles sur l’ensemble d’un réseau
- Il doit y avoir des ressources partagées et
configurables
- Ces services doivent être « élastiques » = adaptation
rapide à une variation des besoins :
mobilisables / libérables
- Ces services doivent être mesurables : en terme de
consommation et respect SLA
En second lieu, lorsque l’on évoque la question du
Cloud Computing cela ouvre souvent la discussion
sur des aspects économiques et techniques, bien
qu’il ne s’agisse pas nécessairement de « nouvelles
technologies » la question se pose essentiellement
sur de nouvelles façons de délivrer et d’exposer les
ressources informatiques.
Souveraineté des données
et Patriot Act
Certes le Cloud Computing a été catalyseur d’un
mouvement de rupture industrielle, technologique et
économique, et il continuera…:). En ce sens, il donne
aujourd’hui la possibilité à de petites entreprises,
grâce à des économies importantes, de pouvoir
accéder à des marchés difficilement accessibles ou
sur lesquels il était difficile d’entrer en jeu en rivalisant
avec certains géants. Outre le fait que le Cloud
Computing donne à une entreprise la possibilité de
se concentrer pleinement sur son cœur de métier, il
permet également de démarrer et/ou de mettre fin à
un projet à moindre coût.
En revanche les questions juridiques ne sont pas assez
soulevées, en particulier autour de la « souveraineté
des données »… Internet est un monde sans frontière
ou presque. Se pose-t-on suffisamment de bonnes
questions sur la sécurité et maîtrise des données
stratégiques ou personnelles? Sur la localisation de
ces données? Tout cela face à des réglementations qui
peuvent différer telles que le Patriot Act ?
Cette question de souveraineté des données devrait
être au cœur du débat au Maroc. En effet qui est
propriétaire et dispose de la mainmise sur ces
données ? Quel est le sort de ces données si par
exemple une organisation fait le choix d’externaliser
sur un cloud hébergé à l’extérieur du Maroc ?
Suite aux évènements du 11/09/2001 les Etats Unis
ont signé ce que l’on nomme le Patriot Act ; ce dernier
donne aux autorités américaines un contrôle complet
sur les données transitant sur leur sol ou stockées
aux USA, en particulier si ces informations ont un lien
avec des affaires de terrorisme ou d’espionnage.
De fait sur le sol américain la souveraineté des
données est assurée. Je vous invite à prendre
connaissance des sections 215 et 806 en particulier.
Dans certaines affaires de piratage et de contrefaçons
récentes (Megaupload par exemple) il a été fait appel
au Patriot Act pour démanteler et saisir les œuvres
piratées.
Il semble que la zone de couverture par le Patriot
Act s’étend au-delà des Etats Unis. En effet tous les
services cloud américains sont soumis à cette loi.
Ainsi les données d’une organisation, quelle que soit
sa situation géographique, mais hébergées dans un
cloud américain sont susceptibles d’être accédées par
les autorités dès lors que le Patriot Act serait invoqué.
Bio-express
Fouad Benjoudar
est Directeur de l’activité Cloud Computing chez Bull Maroc. Son expertise autour des SI couvre les
domaines de l’architecture IT, systèmes, sécurité, les solutions de collaboration, le développement
de logiciels, l’externalisation, la délocalisation et les questions juridiques liées aux technologies
de l’information. Fouad Benjoudar a une passion pour le développement des personnes et de
l’incubation des talents pour l’avenir, et consacre une part importante de son temps à des initiatives de
développement. Après 19 ans d’expérience, il a rejoint Bull Maroc il y a quelques mois. Auparavant, il a
occupé différents rôles de management en France et au Maroc avec de grands intégrateurs de systèmes,
des sociétés de logiciels et constructeur informatique.
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Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
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Publi-reportage
Réinventez l’informatique
de bureau avec la nouvelle
solution de Dell VRTX
Dell annonce la disponibilité mondiale
du PowerEdge VRTX, première solution IT
convergée, qui réunit dans un boîtier compact
l’essentiel des fonctionnalités professionnelles
dont les environnements de bureau distants
ou de petite taille ont besoin. PowerEdge
VRTX est une solution de datacenter,
opérationnelle immédiatement et évolutive,
et propose une alternative aux multiples
systèmes et outils d’administration des
datacenters conventionnels.
Cette nouvelle solution VRTX a comme but
de modifier la façon dont les petites et moyennes
entreprises consomment de l’informatique dans leurs
bureaux distants et déploient des applications tout
en cherchant à apporter la santé mentale dans les
opérations quotidiennes d’administration et gestion
des systèmes.
Une solution unifiée de Serveurs, stockage et Réseaux
intégrés dans un châssis compact de 5U, Dell VRTX est
prêt à tenir tête aux défis de l’informatique dans les
sites distants avec une conception intelligente et un
avantage économique.
Destinée aux environnements de bureaux distants ou
de petite taille, la solution PowerEdge VRTX se substitue
aux infrastructures IT hétérogènes et complexes.
Les quatre nœuds de serveur ont accès au système
de stockage partagé interne à faible latence, idéal pour
la mise en cluster et la virtualisation.
Le stockage local est également disponible dans le
châssis, ce qui est très économique et plus facile à
gérer que les réseaux de stockage SAN traditionnels.
r
du câblage pour une tension plus élevée
(généralement nécessaire pour les serveurs et les
solutions de stockage)
L Solution avec des caractéristiques
techniques riches :
• Clavier, souris et écran accessibles par l’avant, ports
USB, écran LCD et lecteur DVD-RW en option
La plateforme d’infrastructure partagée PowerEdge
VRTX offre des performances et des capacités étendues,
avec un bruit adapté aux bureaux dans un seul châssis
tour compact. C’est une solution idéale pour les petites
et moyennes entreprises ainsi que pour les bureaux
distants des grandes entreprises.
Cette plateforme polyvalente, simple et efficace peut
être déployée rapidement pour consolider et gérer
des applications métiers en deux ou trois serveurs
virtualisés avec des solutions de stockage partagé et de
gestion réseau intégrée.
Les fonctionnalités VRTX optimisées pour le bureau
incluent les éléments suivants :
• Énormes capacités internes qui prennent en charge
l’augmentation du niveau du bruit adapté au bureau,
pour un résultat bien plus silencieux que les agrégations
traditionnelles de serveurs, d’appareils de stockage et
de gestion réseau
• Besoins en alimentation standard identiques à ceux
de la plupart des bureaux (100-240 V), ce qui permet
aux utilisateurs d’éviter le coût d’une modification r
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
L Stockage partagé flexible :
A cette occasion, Dell présente également l’écosystème
VRTX, une communauté de partenaires dont les
services et logiciels avancés sont interopérables et
complémentaires de PowerEdge VRTX et destinés à des
marchés verticaux avec des applications spécifiques.
L’ensemble des offres de ces éditeurs de logiciels
indépendants (ISV), OEM, partenaires commerciaux et
distributeurs s’appuie sur les solutions du portefeuille
de Dell.
• Configurations validées pour la solution Fresh
Air qui vous permettent d’éviter de recourir à un
refroidissement spécial ou de vous inquiéter lorsque
vous éteignez l’alimentation en dehors des heures de
bureau.
28
• Blocs d’alimentation et ventilateurs remplaçables et
enfichables à chaud en option
La solution VRTX offre les avantages suivants :
L Pas de compromis
sur l’extensibilité
des performances :
Dotée de fonctionnalités de haute disponibilité et
de la dernière technologie PowerEdge, la solution
VRTX vous permet de réduire les temps de réponse
des applications, d’exécuter plusieurs applications
requérant performances ou faible latence, de
fonctionner pendant les périodes de pointe de
traitement et d’offrir l’extensibilité du système pour
faire face à la croissance future de l’entreprise.
Les performances et fonctionnalités disponibles sont
les suivantes :
• Jusqu’à quatre nœuds de serveurs
• Serveurs lames de 12e génération PowerEdge M520
et M620 mi-hauteur, à 2 sockets dotés de nombreuses
fonctionnalités, de performances et d’une flexibilité
exceptionnelle
• Configurations serveur flexibles personnalisables
pour répondre à vos besoins spécifiques
• Prise en charge pour les futures générations de
serveurs lames PowerEdge série M
• Deux cartes SD pour les hyperviseurs redondants
• Disques durs remplaçables et enfichables à chaud
• Nombreuses options RAID adaptées aux besoins
spécifiques
• Chaque nœud de serveur peut considérer le stockage
comme son propre pool de stockage particulier
• Les disques virtuels sont affectés aux nœuds de
serveur unique ou sur des nœuds de serveur
• La migration des machines virtuelles est dynamique
au sein du châssis VRTX sans frais de câblage,
d’alimentation ou de gestion de réseau SAN
• Possibilité d’extensibilité de la capacité jusqu’à
12 disques durs 3,5» (48 To1 max.) ou d’extensibilité
des performances jusqu’à 25 disques durs 2,5» (30 To1
max.)
1 Go équivaut à 1 milliard d’octets et 1 To équivaut à
100 milliards d’octets ; la capacité réelle varie selon le
matériel préchargé et l’environnement d’exploitation.
L Gestion réseau intégrée
et options d’E/S flexibles :
Le serveur PowerEdge VRTX inclut un commutateur
GbE intégré (ce qui supprime la nécessité d’acheter un
appareil de gestion réseau séparé) et des ressources
PCIe partagées sur les nœuds de calcul au sein du
châssis.
Le système PCIe permet à la solution PowerEdge
VRTX de s’adapter à une multitude d’applications,
aux charges de travail liées aux performances et à la
virtualisation en passant par les serveurs d’impression
de fichiers.
Il garantit également la flexibilité des configurations
et des coûts contrôlés.
Cette solution est idéale pour bénéficier de
fonctionnalités haut de gamme avec les budgets des
petites entreprises. r
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
29
Publi-reportage
VRTX débarque
au Maroc
L Les fonctionnalités de gestion
réseau incluent :
• Module de passerelle Ethernet en option avec huit
ports GbE (standard), prenant en charge jusqu’à 8 Gbit/s
de bande passante agrégée
• Ports GbE reliés à la carte Select Network Adapter
du modèle M620 et/ou à la carte LOM (LAN on
Motherboard) du modèle M520
• Module de commutation interne GbE pour la gestion
réseau Dell
L Les fonctionnalités d’E/S
flexibles incluent huit emplacements
PCIe Gen2 :
• Trois emplacements pleine hauteur/pleine longueur
qui prennent en charge les processeurs graphiques
• Cinq emplacements de format compact
• Gestion « Express » de base qui attribue un maximum
de deux emplacements PCIe par nœud de serveur
L Gestion de systèmes simple,
efficace et polyvalente :
La gestion des systèmes unifiée et complète avec le
contrôleur de gestion de châssis (CMC) et GeoView
permet de réduire considérablement le temps et les
efforts consacrés au contrôle et à l’administration des
systèmes. Déploiement, surveillance, mise à jour et
maintenance à l’aide d’une console unifiée qui gère
les serveurs et les solutions de stockage et de gestion
réseau.
• Exécution des tâches de maintenance des systèmes et
de résolution des problèmes
• Mise à jour de jusqu’à 36 serveurs sur neuf plateformes
VRTX simultanément avec un seul redémarrage du
système
L GeoView, une vision géographique
des systèmes VRTX distribués, offre
les avantages suivants :
• Identification sur carte, en un coup d’œil, de
l’emplacement et de l’état du système à distance via des
icônes de différentes couleurs
• Affichage de l’ensemble du déploiement VRTX plus
intuitif qu’une arborescence hiérarchique traditionnelle
• Prise en charge de plus de 1 000 appareils avec la
possibilité de lancer une application qui vous envoie
dans le contrôleur CMC
L Intégration de la gestion fluide :
Le logiciel Dell OpenManage 1.2 avec le contrôleur de
gestion de châssis (CMC) et GeoView vous aide à garder
le contrôle sur l’ensemble de vos plateformes VRTX,
n’importe où sur votre réseau.
La gestion des systèmes VRTX est intégrée avec les
principaux outils de gestion tiers, afin de protéger vos
investissements installés et de vous permettre d’utiliser
ce que vous connaissez.
L La gestion VRTX avec le
contrôleur CMC offre les possibilités
suivantes :
Ainsi, vous pouvez :
• Déploiement de nouveaux systèmes en local ou via un
réseau
• Surveillance de jusqu’à neuf systèmes VRTX et leurs
composants associés (L’option CMC Enterprise permet
d’activer la surveillance de plus de neuf systèmes)
• Installation des mises à jour de micrologiciels, pilotes
et paramètres BIOS
30
Dell vient de lancer sur le marché marocain
une offre VRTX pour les PME-PMI
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
• Supprimer le temps et les coûts consacrés à la
formation sur les nouvelles solutions de gestion
• Approfondir et étendre les fonctionnalités de
gestion au-delà du châssis, par exemple, pour gérer
l’hyperviseur
• Installer le modèle VRTX sur des infrastructures déjà
gérées par la solution Dell OpenManage ou d’autres
solutions de gestion tierces, telles que Microsoft®
System Center et VMware vCenter.
L Quels sont les
caractéristiques de cette
innovation technologique ?
Adnane Alaoui : La solution Dell VRTX,
qui était annoncée il y a quelques mois, a les
caractéristiques suivantes :
1 • VRTX combine Serveurs, Stockage et Réseau dans
un seul châssis de 5U.
Il comprend jusqu’à 4 serveurs PowerEdge, du stockage
SAS entièrement partagé, 8 PCIe slots partagés, 8 ports
Réseau 1Gbe RJ45.
2 • VRTX est une solution qui permet aux entreprises
de réduire la complexité des systèmes management
en faisant converger la gestion de serveurs, stockage,
networking et alimentation dans un seul outil de
management.
L Quand est ce que le VRTX
sera lancé sur le marché
marocain ? Et quelle est votre
stratégie d’approche du marché
local?
VRTX offre également la possibilité de repartir
géographiquement, surveiller, visualiser et gérer
plusieurs systèmes VRTX installés partout dans le
monde à travers un panneau de verre.
VRTX a été lance sur le marché marocain début Août.
Nous avons planifié la première formation pour les
partenaires qui a eu lieu en Lisbonne pendant la
semaine du 20 Août et nous allons actuellement à la
rencontre des clients afin de leur présenter la solution
VRTX et leur expliquer son architecture et ses avantages
Nous avons eu une démo unit et nous allons
l’utiliser afin de planifier des roadshows clients
et partenaires et faire des présentations techniques
et des démonstrations.
3 • Construit prêt pour Microsoft HyperV et VMware
vSphere, VRTX permet aux clients de déployer la
virtualisation plus rapidement et de réduire les délais de
commercialisation
L A votre avis, quel est le
potentiel d’appropriation de
VRTX par les PME au Maroc ?
4 • VRTX aide les clients à économiser le temps en
évitant l’assemblement des composants séparés qui
doivent être installés et provisionnés individuellement,
ce qui conduit à des architectures qui ne sont pas
optimisées pour une utilisation dans les petites
entreprises et les sites distants.
Souvent, nous voyons que les PME déploient entre
4 à 6 serveurs mais, vu les ressources IT limitées, ces
serveurs ne sont pas bien maintenus, sécurisés ou
gérés. Dell estime que le VRTX est une solution rentable
qui pourrait résoudre ces problématiques puisqu’il
consolide et simplifie la gestion et la maintenance des
Serveurs, Stockage et Réseau.
Il surmonte également les contraintes d’espace et
d’énergie et élimine les problèmes de compatibilité de
Hardware.
VRTX permet aussi des économies au niveau de l’espace
et de l’énergie et pourrait être, soit monté en rack, soit
placé sous un bureau comme un serveur tour.
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
31
Interview
Mohamed El Khayat :
le Tétouanais qui a conquis
le secteur TIC au Québec
D’origine de Tétouan, Mohamed
El Khayat a fait ses études
supérieures en Espagne puis
a émigré au Canada où il
fonde son entreprise, EBR
informatique.
Dans
une
interview accordée à « Maghreb
Digital », Mohamed El Khayat
partage avec nous les faits
marquants de son expérience
et ses recommandations pour
booster le marché IT au Maroc.
Il y a des mesures qui nécessitent une intervention
immédiate et une véritable volonté politique.
Il faudrait trouver une solution à l’exode des cerveaux
et arrêter l’immigration de nos jeunes diplômés.
Il faudrait aussi régler la problématique de la maind’œuvre qualifiée et qu’il y est une formation continue
dans les entreprises.
Mohamed El khayat
PDG d’Informatique EBR
L Maghreb Digital :
Vous êtes aujourd’hui
un exemple d’entrepreneurs qui
ont réussi au Québec. Comment
votre aventure entrepreneuriale
a-t-elle commencé ?
Mohamed
El
Khayat
:
L’idée
d’entreprendre ne m’a jamais traversée l’esprit avant
1990, peut-être à cause de mes modestes origines ou de
mon éducation.
J’ai passé plusieurs mois de recherche d’emploi après
mon arrivée au Québec, enfin du compte j’ai pu
décrocher le poste de représentant des ventes dans une
société informatique. En 1989, L’entreprise m’a nommé
directeur commercial responsable de 45 représentants
des ventes à travers le Canada, c’est à ce moment-là que
l’ambition de bâtir ma propre entreprise à commencé à
m’habiter.
J’avais probablement eu le goût de relever d’autres
défis et de réaliser des choses dont je ne pouvais pas
rêver auparavant, mais j’avais aussi envie de servir et de
satisfaire mes clients à ma manière.
32
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
r Le plan de la stratégie Maroc Numeric est un
bon pas, mais il faudra encore plus, par exemple;
moderniser les infrastructures avec un réseau de
fibre optique dans tout le pays et en relation avec
l’étranger, accroître l’avantage concurrentiel des
entreprises marocaines du secteur des technologies
de l’information et des communications (TIC) par
des partenariats de R&D avec le milieu universitaire
et institutionnel de recherche ou encore, développer
les partenariats internationaux afin de déployer des
collaborations, non seulement en termes de nouvelles
expertises, mais aussi de nouvelles ressources et de
nouveaux investissements.
Sur la base de votre retour
d’expériences, à votre avis quel
est le potentiel du marché des
TIC pour des pays en voie de
développement comme le
Maroc ? Autrement dit, que faire
pour booster l’entrepreneuriat
dans le domaine des TIC au
Maroc, votre pays d’origine ?
Je pense que les marocains seront capables de
produire des analyses et de développer des solutions
innovantes et originales sur les grands enjeux actuels, à
condition d’avoir de bonnes intentions pour aboutir à la
concrétisation de l’objectif.
Il est primordial de soutenir des secteurs clés pour la
croissance du Maroc tels que le secteur des TIC.
Le gouvernement devrait faire de l’innovation une
priorité pour stimuler la croissance des secteurs qui
généreront les futurs emplois et soutiendront la
prospérité du Maroc. r
N’êtes-vous pas tenté d’investir
dans votre pays d’origine tout
en capitalisant sur la réussite de
votre expérience entrepreneuriale
au Québec ?
Oui, bien sûr. Le Maroc me manque beaucoup, je le
visite plus de 5 fois tous les ans, je suis en contact
avec plusieurs organismes dans la région de Tétouan
et notamment avec la Faculté Polydisciplinaire de
Tétouan.
En partenariat avec des ONG canadiennes et
l’université de Tétouan, j’ai réussi à créer un concours
annuel destiné au universitaires marocains ‘’24 heures
pour entreprendre ‘’, qui vient d’organiser sa 3ème
édition le 4 juillet 2013 à Martil, Tétouan.
App’solument
made
in morocco !
Tout pour programmer ses
vacances depuis son mobile !
L
CYBERESA
est
une
application
mobile
gratuite spécialisée dans le
E-tourisme. L’application
met à la disposition de
l’utilisateur une large
plate-forme de réservation
d’hôtels de voitures ...
De nombreux critères
sont à choisir notamment
pour le budget maximum, le nombre de
personnes concernées, le genre du logement
(maison d’hôte, hôtel, appartement hôtel …),
la ville, le genre de voiture qu’on veut louer,
… Procédant par élimination, le système de
recherche n’affiche que les offres qui sont
susceptibles de correspondre à l’utilisateur
de l’application en fonction des critères
qu’il a choisi auparavant. Les payements
peuvent se faire en ligne par cartes bancaires
(Visa, Mastercard, CIB) nationales et
internationales.
W.B
Ces rencontres entre jeunes canadiens et marocains
ont pour but de promouvoir l’entrepreneuriat et de
« transmettre la culture d’entreprendre » auprès des
jeunes universitaires mais aussi, pour sensibiliser les
étudiants à la culture entrepreneuriale et son rôle dans
la croissance économique du Maroc.
Je suis toujours à la disposition de mon pays, si
un organisme marocain sérieux veut partager mes
expériences ou mes conseils je répondrais présent en
tout temps et avec plaisir.
Propos recueillis par Wafaa BAKKALI
[email protected]
35
Technopark
La feuille de route
de Hicham Amadi,
nouveau président
de l’ASTEC
Hicham Amadi
Président de Astec
Hicham Amadi, directeur de la société
2Wls vient d’être élu nouveau président de
l’association des sociétés des Technoparks
(ASTEC). Les détails sur sa feuille de route.
A
STEC (Association des sociétés des Technoparks
et plus largement des TPE TIC), une plateforme
d’échange et de partage interactive se veut «une
structure associative destinée à représenter les
TPE opérant dans le domaine des TIC et à accompagner ces
derniers dans leur développement ‘’.
L’ATSEC est née en 2009 avec l’objectif de dynamiser la
promotion de l’offre des TPE, afin de mieux mettre en
34
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
valeur leurs offres auprès des donneurs d’ordre nationaux
et internationaux dans le domaine des technologies de
l’information.
Et favoriser, pour ce faire, leur accès au marché des
technologies de l’information, ainsi que l’encouragement
de l’investissement dans les R&D et l’innovation.
D’ailleurs, dans une perspective de synergie sectorielle,
l’ASTEC se veut un partenaire privilégié des autres
acteurs de l’écosystème des TIC au Maroc, en sa qualité
de représentativité des TPE) innovantes marocaines, tels
que la CGEM; l’Apebi (la Fédération des technologies de
information, des Télécommunications et l’offshoring),
l’AUSIM (Association des Utilisateurs des Systèmes
d’Information), l’AFEM
Sur un autre registre, l’ASTEC compte contribuer aussi
à la promotion de la diffusion la plus large des TIC dans
la société marocaine à tous ses niveaux (entreprises,
administrations, citoyens…).
L’ASTEC représente, aujourd’hui, plus de 230 entreprises
(TPE/PME) qui brassent annuellement un chiffre d’affaire de
plus de 800 Millions de DH.
Notre vision stratégique vise à :
• Dynamiser la promotion de l’offre des TPE,
• Favoriser leur accès au marché des technologies de
l’information,
• Encourager l’investissement dans les R&D et l’innovation.
Afin de porter notre vision et de la dérouler nous avons un
plan d’action qui s’articule autour de quatre leviers phares :
• L’activation du « IT Small Business Act »,
• Le renforcement de la représentativité de l’ASTEC auprès
des institutions : MITC, ANPME,
• Le renforcement des échanges et de la synergie entre les
institutionnels, le public et le privé,
• Le renforcement des mesures en faveur de l’émergence et
la multiplication des business Angels.
Les problèmes des TPEs sont identifiés et concernent
essentiellement l’accès aux Marchés publiques, la lourdeur
des démarches administratives et la valorisation des
compétences et des créateurs locaux. r
r L’ASTEC joue un rôle de courroie de transmission
pour fédérer et consolider ses sentiments et de pouvoir
les résoudre via des propositions concrètes.
Notre responsabilité est de faire comprendre aux
donneurs d’ordre, aux hommes politiques et aux
administrations que la TPE n’est pas une entreprise en
miniature. Il s’agit d’hommes et de femmes qui créent de
l’emploi et qui défendent des idées innovantes.
Les TPE sont des entreprises à part entière avec les
mêmes problèmes que ceux d’une grande entreprise
mais avec moins de moyens pour les traiter.
Le soutien des administrations est des institutions est
primordiale pour le développement de l’innovation et de
la création de richesse pour le pays.
D’un autre côté, les membres de l’ATSEC génèrent un
chiffre d’affaires qui avoisine 800 Millions de DH
Il faut tout d’abord noter qu’aucune entreprise en TIC
au Maroc ne génère à elle seule ce chiffre d’affaires.
En plus, sans calculer le PIB direct de ces entreprises,
ce chiffre d’affaires représente 12% du PIB TC direct
généré par la totalité des entreprises marocaines opérant
dans le secteur.
Effectivement, c’est une performance de taille, surtout
condensée dans deux lieux géographique ; entre les deux
Technopark de Casablanca et Rabat. Cependant, nous
pensons qu’il y a un potentiel énorme de développement
de ces entreprises sur le Marché local ainsi que via
l’export dans les Marché Africain.
Et afin de renforcer notre connaissance du marché des
TIC, nous avons lancé des études avec des cabinets
partenaires. Ces études seront partagées lors de nos
rencontres et séminaires.
Nous travaillons sur des outils de soutien des
entreprises afin de les accompagner dans leur mutation.
Pour cela, nous avons mis en place 9 commissions de
travail composées de membres de l’ASTEC et chacune
dirigée par un membre du bureau élu. L’objectif est de
créer un climat d’échange et de partage des expériences
pour une meilleure capitalisation.
Par exemple nous avons lancé les travaux des
commissions suivantes et les restitutions se feront avant
la fin de l’année :
• « Vivez la TPE » : une commission qui traite de la vie
d’une TPE, des problèmes qu’elles rencontre et les outils
pour les traiter
• « Tentez l’innovation » : rapprocher le monde industriel
à la TPE et démontrer qu’on peut innover et apporter de
la valeur à notre industrie locale.
• « export » : travailler sur une nouvelle approche
opérationnelle et concrète pour permettre aux TPE TIC
d’exporter
• « femme et TIC » : introduction de l’approche genre
dans Maroc numérique, promotion des femmes dans les
TIC, information et formation
• « GIE » : groupement d’intérêt économique afin de se
regrouper et devenir les référents dans les consultation
TIC
• « la médiation »
Et pour finir, nous tenons à souligner que Le secteur est
porteur de beaucoup d’opportunités et de potentiel. Il
reste à définir une meilleure répartition de la richesse
locale. Nous pensons que le Maroc peut basculer,
progressivement, et devenir un pays créateur de
technologie, nous avons confiance en l’avenir et croyons
en le génie Marocain
Bio-express
L
Dounia Bouhmedi : nouvelle directrice
générale de Maroc Numeric Fund
est la nouvelle directrice
de MITC Capital, société
gestionnaire du Fonds
Maroc Numeric Fund.
Titulaire d’un diplôme
en sciences de gestion de l’Ecole Supérieure de
Gestion de Casablanca,
Dounia Bouhmedi
d’un Master en Finance
Directrice de MNF
Internationale et Marché
des Capitaux à l’Institut
Supérieur de Gestion de Paris et d’un «Executive
Master », du Management en mode projet de l’Ecole
des Mines de Paris, Dounia Boumehdi est, depuis
janvier 2011, responsable des investissements
à MITC Capital Casablanca. Elle intervient sur
l’intégralité du process d’investissement, depuis
l’identification de l’opportunité jusqu’à la réalisation
de l’investissement. Depuis le 01 juin 2013, Mme
Boumehdi est directrice générale de la société de
gestion MITC CAPITAL. Auparavant, de 2001 à
2009, Mme Boumehdi était à CDG Capital Private
Equity, où elle a été respectivement Analyste
Investissements et Chargé d’investissment Sénior.
Durant cette période , elle intervenait dans un Fonds
de capital de développement d’un montant de 300
Millions de dirhams et a participé à la structuration
d’un autre Fonds d’une taille de prés de 500 millions
de dirhams., Plus tôt, Dounia Boumehdi a occupé
le poste d’analyste financier chez Upine Securities,
une des premières banques d’affaires privée de la
place. Pour en savoir plus : www.mnf.ma
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
35
Focus
Disway : ouverture d’une filiale
à Dubaï et des projets
de croissance externe à l’étude
Dans une interview exclusive accordée à
Maghreb Digital, le Président de Disway,
Hakim Belmaachi, révèle la feuille de route
de son entreprise pour booster son activité
d’export et dresse le bilan du marché
informatique en 2013 et son appréciation de
la stratégie publique «Maroc Numeric» 2013.
Interview.
L Maghreb Digital : En tant
qu’acteur majeur sur le marché
de la distribution informatique
au Maroc, quelle est votre
évaluation de la dynamique du
marché en 2013?
Hakim Belmaachi :
D’emblée, il faut dire
que l’année 2013 est une année particulière marquée
par la contraction du marché du PC à cause de la crise
et du manque de liquidité. Aujourd’hui, l’accès au crédit
est devenu plus compliqué pour les entreprises. Par
ailleurs, l’Etat, premier client du marché IT à hauteur de
40%, a réduit ses investissements technologiques. Une
réduction due aux coupes budgétaires et à la réduction
du nombre de projets ou tout simplement leur
annulation. Sur le plan technologique, le lancement
majeur de Windows 8 n’a pas eu l’impact escompté de
relance du marché alors que par le passé, il y a toujours
eu une corrélation de croissance entre le lancement d’un
nouveau système d’exploitation et le renouvellement du
parc informatique.
Côté chiffres, le marché des PC et portables a enregistré
une baisse de près de 30% lors du premier trimestre
2013 avec la vente d’environ 100.000 unités contre
140.000 en 2012. La baisse a été encore plus importante
sur le segment des ordinateurs portables, puisque la
baisse était de l’ordre de 40%.
Néanmoins, l’année 2013, marque un tournant pour le
marché des tablettes, puisque les pronostics tablent
36
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Hakim
BELMAACHI
Président
du Directoire
Disway
sur la vente de plus de 80.000 unités. Une croissance
exponentielle qui a entraîné une cannibalisation du
marché du portable surtout pour le segment des
particuliers.
L Comment Disway arrive
à résister pour passer cette
contraction du marché et de
crise financière nationale ?
Pour résister à la crise nous essayons d’être attentifs
à maitriser nos charges d’exploitation, et réorienter
nos ressources et investissements vers des niches plus
profitables. Autrement dit, nous avons décidé de ne
pas aller vers les investissements non rentables tout en
continuant à développer nos facteurs de différentiation
en investissant dans notre infrastructure logistique, nos
équipes commerciales et notre système d’information.
Notre renforcement commercial se focalise sur le
segment des PME et PMI puisqu’il s’agit d’un gisement
à fort potentiel de croissance. D’ailleurs, nous avons
lancé un site web e-commerce adossé à une plate-forme
de call center afin de toucher un plus grand nombre de
clients, tout en leur offrant la meilleure qualité de service.
Autre fait marquant en 2013, la mise en place r
r d’une nouvelle organisation. Dorénavant, Disway
comprend une Business Unit « Volume » et une autre
«Value» dont la direction a été confiée à Karim Taadi.
Nous sommes convaincus que notre croissance
dépend de l’investissement dans les prestations à
valeur ajoutée de la nouvelle business unit «Value»
qui se spécialise dans la commercialisation et
l’accompagnement de nos partenaires sur des produits
hautement technologiques tel que les serveurs, le
stockage et la sécurité. Ce virage stratégique résulte,
aussi de la dynamique du marché surtout avec la
demande croissante des grandes entreprises, l’intérêt
palpable pour le stockage, la virtualisation de serveurs
et poste de travail, la sécurité et le Cloud (privé et
public). Sur un autre registre, nous venons d’ajouter
une nouvelle carte à notre catalogue, à savoir les
produits de la firme taiwanaise Asus, qui occupe
la place de N° 3 mondial sur le marché pour les
ordinateurs portables grand public.
L L’export est au coeur de
votre stratégie de croissance.
Quelle est votre feuille de route
à court terme pour augmenter
la part de l’export dans votre
chiffre d’affaires ?
Nous venons d’ouvrir début septembre une filiale
Disway MEA à Dubaï dans la zone franche de Jebel Ali.
Cette décision stratégique découle de notre volonté
de booster notre activité export vers le Maghreb
et l’Afrique francophone avec plus de fluidité.
Actuellement, l’activité export représente environ 10%
de notre chiffre d’affaires. A l’horizon 2015, nous
voulons que ce taux dépasse le seuil de 30%.
Notre stratégie export se focalise sur les pays du
Maghreb (Algérie, Tunisie et Libye) et l’Afrique de
l’ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun et
Gabon). D’ailleurs, pour booster notre croissance,
nous étudions des opportunités d’acquisition afin
d’accélérer l’atteinte d’une taille critique sur ces
marchés ; ce qui renforcera notre positionnement
international.
L Parlons de politique
publique dans le domaine IT,
quelle est votre appréciation
du plan «Maroc Numeric»
2013?
Aujourd’hui, c’est bien de faire des plans et d’avoir une
vision à long terme, mais le défi majeur réside dans
l’exécution des projets et la conduite de chantiers
surtout ceux qui ont un impact structurant sur le
secteur. Il y a par exemple un déficit majeur dans la
formation et la « production » de ressources humaines
compétentes et qualifiées pour alimenter le secteur et
les différents projets.
Les entreprises doivent investir elles-mêmes dans
la formation de jeunes recrues et cela a eu pour
conséquence, avec la rareté des ressources, une
inflation importante des salaires dans le secteur.
Le bilan de «Maroc Numeric» est mitigé à mon avis.
Nous n’avons pas senti d’impact majeur sur notre
secteur, alors que les ambitions de départ et le budget
alloué étaient importants.
L’émergence du Maroc comme hub régional dans le
secteur IT, en dehors de l‘offshoring, n’a pas eu lieu.
Nous avons les atouts et la possibilité de renforcer
notre offre dans plusieurs autres segments tels que
le développement logiciel, la R&D et renforcer l’offre
export du Maroc.
En fait, le plan était ambitieux avec plusieurs objectifs à
la fois et des implications transverses. Il est compliqué
de centraliser les projets, sans pour autant impliquer
les autres ministères.
Je plaide pour une approche pragmatique avec un
focus sur des objectifs prioritaires réalisables
à la hauteur de nos capacités financières et une
visibilité sur l’exécution. L’essentiel, aujourd’hui, est
d’agir au-delà du plan «Maroc Numeric» 2013 pour
contribuer à dynamiser le marché et rattraper le retard
du Maroc au niveau des classements internationaux
relatifs aux TI.
L Au-delà de l’analyse du
présent et ses contraintes,
à votre avis des tendances
technologiques comme
le Cloud computing, dans
quelle mesure cette évolution
impactera votre existence sur
le marché en tant que grossiste
informatique ? r
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
37
Focus
r Certes, c’est un changement majeur puisque le client
n’est plus obligé d’acheter le matériel et les licences
pour faire fonctionner son système d’information. Il va
tout simplement payer une redevance pour accéder à
un service qui sera géré, maintenu et sécurisé par un
professionnel de l’IT. Nous travaillons activement sur
des projets pour nous positionner sur cette niche à
fort potentiel. Parallèlement, nous avons un projet en
cours de préparation avec Microsoft pour le lancement
de Office 365 (offre Cloud) sur le marché local.
L’accélération de notre processus d’internationalisation
sera accompagnée par une réflexion sur nos méthodes
de commercialisation des produits IT pour s’adapter
aux changements de notre business model à l’ère du
Cloud computing.
Propos recueillis par Rachid Jankari
Bio-express
Hakim BELMAACHI
Ayant obtenu un Master Of Sciences en
Systèmes d’information à l’Ecole des
Hautes Etudes Commerciales de Montréal,
Hakim Belmaachi commence sa carrière
professionnelle dans le développement
informatique et l’enseignement des systèmes
d’information pendant trois ans, de 1987 à
1990. Ensuite, il exerce en tant que Consultant
en informatique pour l’élaboration de plans
directeurs, architecture de réseaux, mise en
œuvre de systèmes départementaux, et
développement de systèmes de gestion pour
le compte d’Intersoft Conseil et Systematix
Consultants. L’année suivante, 1992, c’est
en « Business Development Manager» qu’il
intègre Microsoft Corporation aux Etats Unis
en prenant la responsabilité du développement
du marché et de la distribution pour la région
Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Océan
Indien. Ultérieurement, il occupera durant 7
ans le poste de Directeur régional des ventes
et du marketing toujours chez Microsoft mais
cette fois ci à Casablanca. En 2000 il rejoint
Distrisoft Maroc en tant que Directeur Général.
En 2010, suite à la fusion de Distrisoft et Matel,
qui donne naissance à Disway, Hakim Belmaachi
assure la Présidence du nouveau groupe leader
de l’IT en Afrique.
38
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
App’solument
made
in morocco !
Total Maroc
Totalement gratuite, l’application Total
Maroc vous aide à
retrouver les stationsservice à proximité
du lieu où vous vous
trouvez
en
vous
localisant. Elle vous
indique les adresses et
les fait apparaitre sur
une carte géographique
et pour optimiser le
temps, une liste des
services que propose la station vous est
également communiquée.
Accessible à tout le monde, il suffit
d’indiquer les services dont vous avez besoin
et votre région. Non seulement l’application
Total Maroc joue le rôle d’un GPS mais
aussi d’un conseiller puisque, en saisissant
la marque et le modèle du véhicule que vous
possédez, Total Maroc vous recommande
le genre et la marque des produits les plus
adaptés pour votre voiture. Vous pouvez
contactez le service Total Maroc ou laisser
des commentaires pour avoir plus de
renseignement.
L
Médi1TV à portée de main !
Médi 1 tv
est une
application
qui
permet de suivre les
programmes télévisés
de la chaine Médi 1 tv avec un téléphone
mobile ou une tablette partout tant qu’on
a une connexion internet. Téléchargeable
gratuitement et disponible en français et en
arabe, nous pouvons suivre les programme
que la chaine diffuse en direct ou en replay.
L
W.B
35
Focus
Involys : le pari de croissance en
Afrique et de l’outsourcing
de gestion de patrimoine
Dans une interview accordée à Maghreb
Digital, Bachir Rachdi, PDG d’Involys
explique les contours de sa nouvelle stratégie
de croissance sur le marché africain et local.
Il explique aussi les nouvelles orientations
de l’entreprise notamment le lancement
d’un département dédié à l’outsourcing de la
gestion du patrimoine clé en main.
L Maghreb Digital : De plus
en plus, Involys fait le pari
sur
le
développement
à
l’international. Quelles sont
les motivations de ce virage
stratégique en tant qu’éditeur ?
Bachir Rachdi : Nous sommes
historiquement un éditeur à vocation internationale
depuis la création de l’entreprise en 1985. Après avoir
fondé une entreprise à Paris et une autre à Casablanca,
nous avons approché, en 1997, le marché de l’Amérique
du Nord, spécialement le marché de la gestion
immobilière au Canada. Par la suite nous avons créé avec
notre partenaire Canadien une filiale Involys Canada en
2004 que nous avons mis en veilleuse à partir de 2008,
à cause de la crise du marché de l’immobilier. En 2010
nous avons ouvert notre première joint-venture en
Afrique du nord : Involys Tunisie.
En parallèle, nous avons cru au potentiel du marché
africain d’où le démarrage d’un processus proactif
de prospection depuis plusieurs années. Cet intérêt
découle du contexte africain marqué par l’intérêt
croissant pour la thématique de la bonne gouvernance,
la maîtrise budgétaire, le cadre des dépenses moyens
terme et la gestion du patrimoine des organismes
publics.
Nous avons réussi à décrocher plusieurs projets au
Sénégal, Togo, Côte d’Ivoire, et plus récemment au
40
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Bachir Rachdi
PDG d’Involys
Gabon, où nous avons signé et réalisé en 2012 un
contrat pour la mise en place d’un système intégré des
budgets, des dépenses publiques et du patrimoine
immobilier et mobilier de l’Etat Gabonais. L’atteinte
des objectifs en termes de délais, de qualité et de
valeur ajoutée produite, a motivé la signature avec
l’Etat Gabonais, avec le patronage et en présence des
deux Chefs d’Etats, d’une convention de « Partenariat
Stratégique dans les domaines de Technologie et des
Systèmes d’Information ». Sur un autre registre, notre
prospection vise actuellement aussi les pays de l’Afrique
anglophone.
L Aujourd’hui, en capitalisant
sur l’international, quels sont
les axes de votre stratégie pour
reconquérir le marché local ?
C’est en capitalisant sur nos succès en Afrique que
nous allons renforcer notre positionnement sur le
marché local, notamment grâce à l’investissement fait
à l’occasion de projet de très grande envergure, qui nous
ont permis de faire évoluer notre offre logicielle, sur les
plans fonctionnel, technologique et ergonomique et r
r de renforcer la robustesse de nos solutions qui sont
destinées à des environnement avec plusieurs milliers
d’utilisateurs.
Le premier axe de cette stratégie sur le marché local,
est le réequilibrage de notre approche du marché.
Au départ, notre focus était principalement sur le
secteur public. Aujourd’hui, notre offre tend à établir
l’équilibre entre les deux marchés public et privé.
Nous avons également intégré dans notre approche
le marché du secteur tertiaire (banques et institutions
financières). Aujourd’hui nous comptons plusieurs
banques totalement opérationnelles sur la solution
intégrée d’Involys pour la gestion de la chaine budgets,
dépenses, achats, approvisionnement et stock et
patrimoine immobilier et mobilier.
Par ailleurs, dans le domaine de la gestion du
patrimoine, nous assurons pour le réseau de plusieurs
banques de la place ainsi que pour des universités
et des directions à réseau du ministère des finances
des prestations d’inventaire et de valorisation de leur
patrimoine immobilier et mobilier. Nous avons créé
un département dédié au sein d’Involys pour cette
nouvelle activité d’outsourcing clé en main : de la
solution logicielle à la réalisation d’inventaire par nos
équipes au profit de nos clients. Cette démarche de
sous-traitance à forte valeur ajoutée, a permis d’élargir
notre parc d’utilisateurs et booster les demandes
d’achats de nos solutions logicielles.
Pour le marché historique du secteur public, notre
offre anticipe les besoins exigés par les réformes
notamment celle de la loi organique des finances pour
pouvoir couvrir les exigences d’une gestion orientée
par objectif appelée BOP et assurer le montage
des programmes pluri-annuels, tout en suivant et
mesurant le degré de convergence avec les prévisions.
L
Suite à la décision du
ministère
de
l’éducation
national de l’arrêt projet de son
système, vous avez décidé le
recours en justice. Quelle est
votre position sur ce dossier
actuellement en instance?
Le ministère de l’éducation nationale a décidé de
manière unilatérale de résilier le contrat de mise en
place du système intégré de l’éducation (SIE). Pour se
prémunir, Involys a constitué une provision tout en
déposant avec son partenaire dans le projet, un recours
en justice pour le remboursement du montant dû et
correspondant à la partie des travaux réalisés, ainsi que
pour réclamer les dommages et intérêts subis suite à
cette résiliation.
L’ensemble de la documentation fournies dans le
dossier, appui notre position où nous soutenons que
les travaux réalisés dans le cadre du projet ont été dans
les normes.
L Recadrage de la stratégie e-gov
et évaluation de Maroc Numeric 2013 !
Pour Bachir Rachdi, sur le chantier e-gov, le Maroc
a conservé un mode opératoire en prolongement
de la pratique du passé où chaque ministère
lance ses projets sans convergence ni synergie et
complémentarité avec les autres départements
gouvernementaux. L’instance en charge du dossier,
en l’occurrence, le CIGOV (comité interministériel
du e-gov) désigné par le Conseil National des TI
et de la Société Numérique n’a aucun pouvoir
discrétionnaire sur ces chantiers. Actuellement, un
processus de cadrage est en cours de cette stratégie
pour donner naissance à une entité dédiée, une
sorte d’agence e-gov.
Cette future entité sous l’autorité du chef du
gouvernement, doit établir une stratégie cohérente,
qui devrait mettre l’usager au centre des objectifs
et assurer les arbitrages en conséquence pour gérer
les moyens humains et financiers d’une manière
rationnelle et optimale.
C’est une entité qui ne devrait pas forcement
s’installer dans la durée, mais c’est un levier sur
quelques années pour rattraper le retard et mûrir
l’expérience du Maroc dans le domaine du e-gov.
S’agissant de la stratégie Maroc Numeric 2013, le
bilan est mitigé. Des avancées intéressantes ont été
réalisées sur certains axes, notamment la diffusion
des IT à travers des programmes tel que Injaz et
autres.
Par contre, plusieurs objectifs n’ont pas pu être
concrétisés. Pour l’offshore, le Maroc a réalisé des
avancées sur le volet ITO (Information Technology
Outsourcing) plus que sur le BPO (Business Process
Outsourcing). L’enjeu est de pouvoir développer
aussi davantage le BPO pour créer une synergie
avec des compétences locales et avec un effet
d’émulation.
Sur le volet d’encouragement de l’industrie locale,
cette stratégie est plutôt un échec à cause de
l’absence d’une conviction profonde par rapport aux
enjeux de son développement. L’avenir de l’industrie
locale IT reste tributaire de trois facteurs : l’accès
au marché y compris la commande publique, le
financement et une vraie dynamique de l’innovation.
Propos recueillis par Rachid Jankari
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
41
Pratique
Pour lire :
tablette ou liseuse
électronique ?
Vous êtes tiraillé entre l’achat d’une tablette
et une liseuse électronique ? Pour une
bonne longue lecture la liseuse électronique
l’emporte sur la tablette. Explication.
L
e charme des livres ne peut être remplacé mais
quand on peut se promener avec des milliers
de livres pesant quelques grammes, il faut
avouer que c’est pratique !
Les liseuses électroniques ont fait leurs entrée dans le
marché marocain, en de très petites
quantités par rapport aux mobiles,
tablettes, ordinateurs vu le peu de
demandes mais ça existe quand
même. On pourra donc trouver les
fameux Kobo chez la fnac, les sony
E-book, les kindle…
Les tablettes, elles, sont largement
plus disponibles vu que leurs
fonctionnalité est beaucoup plus
vaste.
L Mais, en matière
de lecture que ce qui
différencie une liseuse
d’une tablette ?
Une liseuse électronique est un support où les
caractères apparents sont de « l’encre numérique», elle
n’est pas censée produire de l’éclairage pour garder le
concept du livre, donc, on aura toujours besoin d’une
Wafaa BAKKALI
[email protected]
lumière d’appoint. Quand on y lit cela a un aspect de
papier et ça ne heurte pas les yeux même en lisant
pendant des heures puisqu’elle ne projette pas de
lumière. Dernièrement les liseuses électroniques sont
« éclairées », mais cela reste toujours inoffensif puisque
les lumières ne sont pas un retro- éclairage, elles
ne proviennent pas du dessous de l’appareil puisqu’elles
sont elles sont placées au dessus de l’écran donc
pareilles à une lumière extérieur.
Une tablette quand à elle, est un support dans le quel on
peut stocker des livres numériques
( e-books), sauf que celle-ci a un
retro-éclairage. Il est vrai qu’on
peut diminuer ou augmenter la
luminosité mais il reste que, en lisant
la lumière ne vient pas de l’extérieur,
elle vient du support lui-même et
se projette sur l’œil directement, ce
qui n’est pas recommandé à long
terme, cela risque d’abîmer les
yeux. Et l’aspect est différent du
papier contrairement aux liseuses
électroniques.
Au niveau de l’autonomie, il y a bien
évidemment une grande différence
entre les deux genres d’appareils.
Alors que l’autonomie d’une tablette
peut être comptée en heure, celle de la liseuse est
comptée en mois, il existe des liseuses qui peuvent
tenir trois mois sans qu’on ait à les recharger.
Avec une tablette ou une liseuse on peut lire on
cherchant dans le dictionnaire la définition des mots,
on peut zoomer pour avoir une police plus claire, ce qui
est très pratique.
On conclura donc que, pour une lecture courte il
est pratique de lire sur une tablette qui peut servir
d’ordinateur au même temps mais si on a l’intention
de lire pendant des heures, cela pourrait devenir
nuisible, donc pour une bonne longue lecture la liseuse
électronique l’emporte.
42
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Numéro 5 / Mai - Juin 2013
47
Pratique
Nokia Lumia 1020 :
un Nokia 100%
photo !
Rachid Jankari
Notre envoyé spécial à New York
Après son lancement mondial à New York
pendant l’été, le nouveau-né de Nokia, le
Lumia 1020 sera disponible au Maroc à partir
du mois d’octobre au prix de 699 euros.
Les détails.
N
okia est en mode offensive. Le constructeur
a présenté, récemment à New York, son
nouveau-né le Lumia 1020. Très axé
photo, ce “photophone” dispose d’un
impressionnant capteur Pureview de 41 Mégapixels et
d’une optique grand angle Carl Zeiss ainsi qu’un flash
au xénon.
Ce téléphone, sous Windows phone, décliné en noir,
blanc et jaune, concurrence les derniers smartphones
avec les nouveaux capteurs rétros-éclairés, mais aussi
les appareils photos numériques compacts.
Techniquement, le Nokia Lumia 1020 réinvente le zoom,
permettant aux utilisateurs de découvrir beaucoup plus
de détails qu’à l’œil nu. Grâce à la technologie PureView
de Nokia, et notamment sa fonction de stabilisation
d’image optique, ce smartphone est capable de
produire des images plus nettes et précises.
A travers l’application Nokia Pro Camera, ce nouveauné permet, également, de prendre des images de
qualité professionnelle. Avant de prendre une photo
ou après l’avoir prise, la fonction de zoom permet aux
utilisateurs de découvrir et redécouvrir des détails qui
peuvent changer la perception personnelle du moment
photographié.
Faisant appel à une nouvelle fonctionnalité appelée
double capture, le Nokia Lumia 1020 prend
simultanément une image haute résolution de 38
mégapixels, offrant des possibilités d’édition infinies,
tout en créant une photo de 5 mégapixels, qu’il est
facile de partager sur les réseaux sociaux avec Windows
Phone 8.
“Avec Lumia 1020, nous voulons offrir de nouvelles
perspectives pour la photographie et renforcer la
position de leader de Nokia en matière d’imagerie”,
a martelé, Stephen Elop, PDG de Nokia lors de la
44
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Patrick Fichou
DG de Nokia
cérémonie de présentation de ce photophone, en
avant-première mondiale à New York.
Parallèlement à la mise sur le marché de ce smartphone,
Nokia a lancé un nouveau kit de développement logiciel
(SDK) d’imagerie qui permet aux développeurs de faire
appel aux fonctionnalités d’édition de photos avancées
du Nokia Lumia 1020. Le SDK est disponible sur le
site developer.nokia.com et a déjà été adopté par de
nombreux développeurs, tels Vyclone, Yelp et CNN, qui
intégreront ces fonctionnalités dans les versions futures
de leurs produits.
A noter que le Lumia 1020 sera commercialisé au Maroc
à partir du mois d’octobre au prix de 699 euros. Pour les
inconditionnels de la fonction photo, déjà très utilisable
tel quel, il est possible d’ajouter un « grip » le faisant
ressembler à un appareil photo compact.
Numéro 5 / Mai - Juin 2013
47
Sécurité
Sécurité poste client : parent pauvre
des budgets sécurité IT (Partie 1)
La sécurité du poste client qui est
généralement le parent pauvre du budget
sécurité de l’entreprise nécessite de
la part du RSSI ou du DSI, une certaine
connaissance du parc, des postes client et
de leurs environnement (OS, Applications
et connectivité). Leur sécurisation est une
nécessité et doit s’appliquer par la rédaction
et la mise en place d’une Politique de sécurité
réfléchie tenant compte de l’environnement et
des contraintes de l’Entreprise. Analyse.
L
e poste client (ou micro-ordinateur personnel)
est un des équipements clef dans le Système
d’Information. Il est l’outil par lequel
l’utilisateur, simple usager, informaticien ou
administrateur système interagit avec le SI. C’est aussi
l’un des deux points d’entrée au SI, l’autre point étant les
passerelles réseaux ou sécurité. Il est donc exposé aux
menaces par le biais des périphériques (clef USB, clef
3G, disques amovibles, carte réseau ou carte Wifi), mais
aussi par les mauvaises manipulations des utilisateurs,
qu’elles soient intentionnelles ou accidentelles (fuites
de données par exemple).
Il est de plus en plus mobile grâce à la croissance
et généralisation des PCs portables, et de plus en plus
multiformes grâce aux tablettes et Smartphones qui
sont devenus de véritables postes pour la consultation
(bureautique, messagerie et Internet) dans un premier
temps et pour la production (accès à des applications
complexes) à court terme. A cela s’ajoute le risque
des équipements personnels au sein de l’entreprise
(BYOD[1]).
L Les menaces
Tout d’abord commençons par les menaces qui
guettent le poste client, nous énumérons ci-dessous les
principales :
• Porte Dérobée (ou Backdoor) : est une
fonction secrète d’un programme ou d’un logiciel qui
donne accès au logiciel, ce dernier mène aux données
de l’utilisateur, voire au contrôle total de l’équipement.
Par exemple, tous les systèmes windows abritent des
Backdoors de la NSA depuis 1999[2].
Les Backdoors ne sont pas toutes illégitimes, elles sont
46
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
utiles pour les travaux de maintenance à distance ou
pour les mises à jour de programmes.
• Chevaux de Troie (ou Trojan Horse) : est
tout programme ou logiciel qui est capable de créer
des Backdoors, espionner un utilisateur ou détruire
des données. Il se présente sous la forme d’un logiciel
légitime, un traitement de texte par exemple mais
abrite une ou plusieurs portes dérobées. ww
A la différence d’un virus ou d’un vers, un cheval de
Troie n’est pas conçu pour se répliquer sur le réseau. Un
des exemples les plus connus est Bihrat qui est capable
entre autres de prendre le contrôle du PC sur lequel il
s’installe.
• Logiciels espions (ou Spywares) : sont
généralement inclus dans les logiciels gratuits (mais
jamais sur les logiciels libres « open source »), ils
espionnent l’activité des utilisateurs (et principalement
l’activité Internet) afin de leur proposer
des
publicités ciblées. Ils peuvent changer le paramétrage
du navigateur Internet : page d’accueil, moteur de
recherche, …etc. Ils ont connu leur essor avec Internet
qui est leur véhicule de diffusion. Les spywares les plus
connus sont : BargainBuddy, Gator/Claria, eZula/KaZaa
Toptext, Cydoor …etc.
• Virus : est un programme, généralement abrité
dans un autre logiciel, conçu pour se répliquer et se
propager sur d’autres ordinateurs à travers tout type r
r de support clef USB, CD ROM, réseau…etc. Il
peut incorporer ou non le code malveillant (c’est
malheureusement de plus en plus fréquent) qui peut
perturber le fonctionnement, voire endommager
gravement un ordinateur. Exemples : MyDoom.A,
Tchernobyl, Conficker ou Cabir.
• Vers (ou Worms) : Contrairement aux Virus les
vers se propagent par leur propre moyens. Ils peuvent
espionner, créer une porte dérobée ou perturber le
fonctionnement de l’hôte sur lequel il tourne ou pire
encore; détruire des données. Les plus connus sont :
I Love you, Stuxnet, Code Red, Slammer …etc.
• Rootkit : est un ensemble de techniques pour
espionner les utilisateurs ou avoir des accès non
autorisés et ce de manière dissimulée. Un Rootkit
peut être installé directement au niveau du
système d’exploitation et être conçu pour effacer
automatiquement les traces de son activité. Outre
la dissimulation, un rootkit se caractérise par une
désinstallation ardue. Les rootkit sont généralement
actifs à très bas niveau : firmware (BIOS), hyperviseur ou
noyau plus rarement au niveau Bibliothèques (Library)
ou applicatif. Exemples de Rootkits : Back Orifice,
TDL-4.
• Enfin, la perte ou pire la fuite de données qui peutêtre accidentelle ou intentionnelle. Cette fois-ci la
menace provient de l’intérieur puisque ce sont les
utilisateurs du SI eux même qui en sont les auteurs.
Face à ces menaces la question légitime que
nous pourrions demander à un RSSI ou un
DSI est : « comment protéger efficacement
les postes client du Parc ? ».
Nous présentons ci-dessous quelques
éléments de réponses.
L Le Firewall personnel
A l’instar d’un firewall réseau, le firewall personnel
permet de filtrer le flux IP/ICMP. Les produits récents
sont capables de constituer leur propre base de règles
par simple interaction avec l’utilisateur. De même, un
administrateur est en mesure de les paramétrer et de les
«tuner » en fonction de la politique de l’Entreprise en
vue d’un déploiement massif.
Cependant, il faudrait rester vigilant par rapport aux
limites des Firewalls personnels, leurs limites sont
nombreuses, nous pouvons citer :
• Identification des applications : en effet le filtrage
par port n’est plus suffisant, beaucoup d’applications
peuvent utiliser le même port. Ainsi le port 80 est
emprunté par des centaines d’applications : logmein,
flash, facebook, youtube, daillymotion …etc.
• Le jeu de règles par défaut est faible et ne permet pas
de réel filtrage
• L’utilisateur du poste client n’est pas toujours
compétent pour apprécier le degré de réglage du
Firewall.
• L’OS du poste client peut être mal paramétré, les
droits sur les applications peuvent être mal gérés, ce
qui permettrait d’arrêter le firewall ou pire de l’utiliser
comme moyen d’accès au poste client.
Nous pouvons aussi identifier 3 façons
de contourner la sécurité des firewalls
personnels :
• Passer par une application autorisée : par l’utilisation
de macros, d’objets OLE, ActiveX ou d’applet Java. Il
est tout aussi possible en faisant appel à des routines
spéciales (CreateRemote Thread) d’injecter du code
à la volée. Même si cette façon de faire demande un
minimum de savoir-faire elle reste d’une redoutable
efficacité.
• Passer en dessous du firewall personnel via une
bibliothèque autorisée par l’injection de paquets au
plus bas niveau. En effet il est possible de capturer les
trames au niveau NDIS[3] et d’injecter du code au
niveau de ces trames. Cela ne peut s’effectuer que si
le poste client intègre une bibliothèque de capture/
injection.
• Enfin, la dernière méthode est la plus frontale et
consiste à attaquer le firewall entant qu’applicatif par
l’exploitation d’une base de règles faibles ou par
l’accès au fichier de paramétrage, l’arrêt du processus
Firewall au niveau du système Windows ou enfin
par l’exploitation des vulnérabilités de l’application
(firewall) elle-même.
Donc l’implémentation des firewalls personnels ne peut
se faire dans l’improvisation et nécessite :
• La connaissance et la bonne gestion du parc, des OS
et des applications sur les postes clients
• L’évaluation de plusieurs solutions
• L’application d’une politique de sécurité centralisée
inaccessible aux utilisateurs.
[1] Bring Your Own Device ou utilisation de
ses équipements personnels (Smartphone,
Tablette) pour accéder aux équipements de
l’Entreprise.
[2] Voir l’article http://www.washingtonsblog.
com/2013/06/microsoft-programmed-innsa-backdoor-in-windows-by-1999.html.
[3] NDIS : Network Device Interface
Specification est une API pour les interfaces
réseau. Elle permet une surcouche entre la
couche 2 et la couche 3 du modèle OSI. Elle
est présente sur la quasi-totalité des systèmes
Windows
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
47
Sécurité
Lancement de la première base
des responsables de la sécurité
des systèmes d’information RSSI
au Maroc
Après la publication de la base des directeurs des
systèmes d’information (DSI), Jankari Consulting,
société éditrice du magazine spécialisé dans
les technologies de l’information «Maghreb
Digital» lance la première base électronique
des responsables de la sécurité des systèmes
d’information au Maroc. Les détails. L
a société Jankari Consulting, éditrice du
magazine spécialisé sur les technologies
de l’information «Maghreb Digital», lance
la base la plus exhaustive des responsables
de la sécurité de systèmes d’information au Maroc.
Cette base électronique se veut un outil d’information
et de prospection, mis à la disposition des acteurs
nationaux et internationaux intéressés d’approcher les
responsables en charge des chantiers et des dossiers
relatifs à la sécurité de l’information. Certes, la fonction
du RSSI est émergente dans les organigrammes des
entreprises au Maroc, néanmoins, sous l’effet de
l’importance des investissements dans les systèmes
d’information et la recrudescence des menaces
numériques et des cyber-attaques en ligne, de plus en
plus d’entreprises recrutent des ressources dédiées, en
vue d’assurer cette mission délicate. D’ailleurs, l’un des
indicateurs de la maturité du marché marocain dans le
domaine des TIC est le rattachement de la fonction de
RSSI directement à la direction générale et non pas à la
direction des systèmes d’information.
Un rattachement qui dénote l’importance accordée par
les managers au caractère critique de la protection de
leurs systèmes d’information contre des vulnérabilités
techniques et des attaques internes et externes. La base RSSI, en vente par la société Jankari Consulting,
recense le contact professionnel de chaque RSSI (tél,
e-mail,fax, adresse postale et site web). Compte tenu de
la dynamique du marché de l’emploi dans le domaine de
la sécurité IT, cette base électronique est mise à jour au
fur et à mesure grâce un système de relance et d’un suivi
dédié. Outre la base des RSSI, Jankari Consulting a lancé
l’édition 2013 de sa base électronique dédiée aux
directeurs des systèmes d’information du secteur privé
et public. La version 2013 de cette base comporte
actuellement plus de 600 responsables informatiques
du secteur privé des plus importantes entreprises du
Royaume. Quant à la base du secteur public, elle
recense plus de 170 DSI des administrations, des offices
et des organismes publics.
A l’instar de la base RSSI, la base des DSI, tout secteur
confondu, regroupe les informations professionnelles
de chaque responsable informatique avec un processus
de mise à jour régulier depuis 2007, date de lancement
de la première version de ces bases électroniques.
Pour en savoir plus :
[email protected]
Tél : +212 522 873 809
A propos de Jankari Consulting
Société basée au Technopark de Casablanca, Jankari Consulting est éditeur multimédia spécialisé dans le domaine des
technologies de l’information au Maghreb et en Afrique francophone. Créée en 2006, l’entreprise a développé au fil des années
son savoir-faire autour de trois pôles d’activités : Le premier est dédié à l’édition dans la presse spécialisée avec le lancement en
2012 d’un magazine multimédia dédié à l’actualité des technologies de l’information www.maghreb-digital.com, le second pôle
concerne l’offre et le développement de bases de données électroniques relatives au marché des IT avec la vente de trois bases
de données : DSI secteur privé, DSI secteur public et RSSI (responsable de la sécurité des systèmes d’information), le troisième
domaine d’activité concerne la formation sur les nouveaux médias et la fourniture des prestations de conseil et de maintenance
éditoriale offline et multimédia sur les réseaux sociaux. Jankari Consulting a édité, également, plusieurs annuaires thématiques
notamment, l’annuaire des lauréats de l’Ecole Mohammedia des Ingénieurs (EMI), de l’Institut National de Poste et de télécoms
(lNPT) et l’annuaire des membres de l’association des DSI du Maroc (AUSIM). L’entreprise a aussi à son actif le pilotage de chantiers
de mise en place de stratégies de communication digitale ainsi que le suivi des chantiers de développement d’applications
mobiles sur Google Play et Iphone & Ipad.
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Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
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tribune libre
Le marché des technologies
de l’information marocain :
Quelle maturité ?
Bio-express
Fayçal BENACHOU
Directeur Associé au sein du cabinet RIBATIS, spécialisé dans l’organisation, le
Fayçal BENACHOU
management et l’intégration des systèmes d’information. A ce titre il a conduit plusieurs
projets d’organisation autour des référentiels CMM-I , ITIL et Six Sigma. Il a également réalisé plusieurs projets et
missions d’intégration d’ERP/Progiciels, d’urbanisation SI, de Business process et de schémas directeurs SI pour le
compte de grandes entreprises Françaises et Marocaines. Avant de rejoindre Ribatis, Fayçal a évolué au sein du groupe
« SQLI » à Paris entant que directeur de projet où il avait la responsabilité de plusieurs projets e-business. Auparavant,
il a évolué au sein de « General Electric Healthcare Technologies » à Paris, où il a occupé successivement les postes
d’ingénieur développement temps réel, Team leader, puis project manager sur des projets de développement de
logiciels embarqués.SI, de Business process et de schémas directeurs SI pour le compte de grandes entreprises
Françaises et Marocaines. Avant de rejoindre Ribatis, Fayçal a évolué au sein du groupe « SQLI » à Paris entant que
directeur de projet où il avait la responsabilité de plusieurs projets e-business.
En tant que praticien des systèmes
d’information, une question me revient
très souvent à l’esprit lorsque j’interviens
au Maroc entant que maître d’ouvrage ou
maître d’œuvre sur des projets systèmes
d’information: Sur une échelle de 1 à 5, à
combien on peut estimer en moyenne
la maturité des projets informatiques
marocains ?
D
ifficile de donner une réponse unique. La
variation de la nature et de la taille des projets,
et la diversité des acteurs et des partie-prenantes
sont des variables difficiles à fixer. Aussi allonsnous nous intéresser à un « domaine de définition » bien
précis : « Les projets système d’information orienté secteur
public et réalisés par des sociétés d’ingénierie informatique
marocaines »
Pour répondre à notre question nous nous inspirerons du
modèle de maturité CMM-I (Capability Maturity Model
Integreted) qui rappelons le, propose 5 niveaux de maturité
pour qualifier les organisations œuvrant dans le domaine de
l’ingénierie logicielle :
1 - INITIAL : La réussite d’un projet et tributaire de la bonne
volonté des parties-prenantes
2 - REPRODUCTIBLE : Une gestion de projet
élémentaire est en place
3 - DÉFINI : Les activités de gestion sont documentées,
normalisées et intégrées aux processus d’ingénierie
4 - QUANTITATIF : Des pratiques de mesure sont
intégrées au processus d’ingénierie
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Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
5 - CONTROLÉ : Des pratiques d’amélioration continue
mis en œuvre de façon systématique
Pour répondre à cette question, prenons un exemple assez
représentatif d’un projet que nous avons mené avec une
administration publique de la place et qui devait s’étaler sur
12 mois calendaires :
• T0 : Gain du projet suite à un appel d’offre public basé
sur un Cahier de Prescriptions Spéciales (CPS) qui est un
copier/coller plus ou moins intelligent du CPS d’un projet
‘similaire’…
• T0 + 4 mois : Emission de l’ordre de service. Le retard
étant justifié par les procédures administratives nécessaires à
l’affectation des budgets …
• T0 + 6 mois : Livraison du document de cadrage suite
aux différents ateliers de travail. Bien entendu, les personnes
clés ne sont pas disponibles et les personnes présentes n’ont
pas de pouvoir de décision …
• T0 + 9 mois : Toujours aucun retour sur le document
de cadrage. Pour le client, la lecture du document demande
du temps et de toute façon ce n’est pas le plus important.
Continuons…
• T0 + 12 mois : Spécifications fonctionnelles et
techniques livrées. Pour le client, chaque département doit
valider sa partie. Ceci demande du temps, de la coordination
et puis ça engage ! Donc pas la peine de fournir un retour
officiel. Passons quand même à l’implémentation, c’est le
plus important…
• T0 + 15 mois : Livraison du système (Le lecteur se doutera
bien que l’équipe de réalisation a lancé les développements
beaucoup plutôt que ce que stipulerait le cycle en ‘V’). Bon, le
client devra maintenant procéder à la recette…
• T0 + 17 mois : Le système n’est toujours pas recetté. r
r Pour cause, le client n’a pas d’effectif pour ça et de toute
façon, c’est le prestataire qui doit faire la recette du système
qu’il a développé... C’est connu !
• T0 + 20 mois : Le sponsor du projet se pose
la question : Mais pourquoi je n’ai toujours pas mon tableau
de bord et mes statistiques en cliquant sur un bouton ?!
Il s’agit là malheureusement de l’histoire de la majorité des
projets système d’information marocains. Etre aujourd’hui
à moins de 30% d’avancement sur « Maroc numeric 2013 »
n’est donc pas une surprise.
Avouons-le quand même, il y a -Dieu merci- des projets qui
se passent très bien et donnent les résultats escomptés.
Mais c’est rare. Il s’agit là typiquement du niveau « INITIAL
» défini par la norme CMM-I : « La réussite d’un projet
et tributaire de la bonne volonté des partieprenantes … »
Nous pouvons donc prendre le risque d’affirmer que le
marché des systèmes d’information marocain est d’un niveau
de maturité de ‘1’ sur une échelle de ‘5’.
L A qui la faute et comment
peut-on palier à ce manque de
maturité ?
Les prestataires des technologies de l’information ont
tendance à jeter toute la responsabilité sur les clients. Je
dirais de ma part que la responsabilité est partagée entre
3 parties-prenantes : Le fournisseur, le client et le
marché.
D’abord, les fournisseurs qui s’inscrivent très souvent
dans une logique court-termiste. L’inexistence de barrières
à l’entrée dans le domaine des technologies de l’information
favorise malheureusement l’émergence d’une catégorie de
fournisseurs non qualifiés et trop généralistes qui ne se
conforment pas à l’état de l’art en la matière. Ceci a un impact
fatal sur la qualité, les délais et les budgets du projet et
finissent par laisser chez le client un sentiment de manque de
professionnalisme chez les fournisseurs locaux.
Ensuite les clients, qui très souvent confondent l’achat
d’un produit sur étagère avec l’achat d’un système
d’information. Ils pensent ainsi que le projet fonctionnera
tout seul sans qu’ils n’aient besoin d’avoir des compétences
en interne pour suivre le projet et s’assurer le transfert de
compétences.
Enfin le marché marocain qui par sa taille relativement
petite et par sa défavorisation structurelle des prestataires
locaux, ne permet pas l’émergence de fournisseurs locaux
hautement spécialisés et capables d’intervenir sur des
problématiques pointues et exporter ultérieurement leur
savoir-faire.
La maturité d’un marché quelconque nécessite, du temps,
du travail et de la patience. Pour le cas particulier du marché
des technologies de l’information marocain et pour arriver
à un niveau de maturité de 5, il faudra d’abord Capitaliser
sur nos expériences pour pouvoir reproduire les succès
(2-REPRODUCTIBLE), Normaliser les règles du jeu
pour éviter l’arrivée sur le marché d’acteurs non qualifiés
aussi bien du côté des clients que du côté des fournisseurs
(3- DÉFINI), Disposer d’un observatoire national donnant
des métriques précises et palier à la grande variation des prix
(4-QUANTITATIF), enfin prévenir les dérives du marché
en réadaptant constamment les règles du jeu aux évolutions
économiques, organisationnelles et technologiques
(5- CONTROLÉ). Les niveaux 2 et 3 sont du ressors des
clients et des fournisseurs locaux, c’est à eux qu’incombent
la responsabilité de se « challenger » mutuellement pour
réussir leurs projets. Il ne peut y avoir un vainqueur et un
vaincu. Dans les projets systèmes d’information, ou bien on
gagne ensemble ou bien on perd ensemble.
Les niveaux 4 et 5 par contre sont du ressort de l’état et des
associations professionnelles. C’est à eux de mettre en place
les instances et les mécanismes de régulation et de contrôle
nécessaires, mais sans que ça soit des outils pour barrer
l’accès aux marchés pour les fournisseurs ne faisant pas
partie du ‘club’ …
App’solument
made
in morocco !
L Toutes les stations radios sur
une seule application !
Radio Maroc est une
application mobile gratuite
qui
permet
d’écouter
plusieurs radios marocaines
notamment Chada FM, Hit
Radio, Médi 1 Radio, Luxe
Radio, Radio Aswat, luxe
Radio ....
La plateforme de l’application
n’est pas du tout compliquée à cerner, elle
rassemble plusieurs icones de différentes
radios, il suffit de cliquer sur l’une d’elles
pour qu’elle se mette en marche. On peut
aussi écouter la radio tout en exécutant
d’autres tâches sur notre mobile ou tablette.
Et puisqu’on capte les stations Radio avec un
réseau internet, on reçoit la station en très
bonne qualité sonore. En programme des
mises à jour promettent encore mieux.
W.B
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
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tribune libre
La fin
de la radiotélévision (Partie 1)
L Plus de radio? Plus de télé?
Plus besoin ou possibilité de
les « réguler »? Plus besoin de
« Cahiers des charges »..?
F
ort possible, quasi certain même, à condition que
vous laissiez votre imagination enfourcher les
supports technologiques et usages en cours de nos
jours et qui, quotidiennement, muent d’invention
en innovation, surprenant sans cesse les plus branchés à
Los Angeles, Helsinki, Manille, Dakar…aux quatre coins de la
médiasphère, de la planète terre…
A Casablanca, Mohammed, modeste jeune employé
municipal de son état, s’arrange tous les matins, en bon
lève-tôt, à consacrer une heure de son temps à préparer
d’avance sa « nourriture médiatique » du jour avant d’aller
au travail. Des cinq bourses mondiales « TSI » (Texte, Son,
Image), il préfère fréquenter de plus en plus la bourse
« EUSA » (Europe/USA) qui offre plus de contenus en
langues autres que l’anglais, langue qu’il ne parle pas
hélas..! La « TSI/EUSA » offre surtout plus d’informations,
de magazines et de documentaires sur la région d’Afrique du
Nord, dont le Maroc donc, plus de fictions courtes d’action
à l’américaine, doublées à souhait en plusieurs langues mais
avec l’inconvénient de fréquentes coupes publicitaires…
Tout cela, en plus de magazines et d’enquêtes radio sur
les événements du jour ou de la semaine, de fichiers
documentaires d’éclairage, d’ouvrages (E-books) de
référence et une foultitude de musiques du monde entier,
offerts en « Stored » (Stock mémorisé) que les mélomanes
appellent communément (« Clé-fontaines ») appréciant
par là que ces stocks soient gratuits, téléchargeables à
souhait…Mohammed, avec dextérité enviable, alimente
donc sa « PS » ( en français : « Station Personnelle ») usant
de « Cloud computing » pour stocker, en fichiers
informatiques, sa pêche quotidienne de différents contenus
informatiques, textuels, audiovisuels, iconographiques
( selon la définition du National Institute of Standards and
Technology –NIST-, le « cloud computing » est l’accès via
un réseau de télécommunications, à la demande et en
libre-service, à des ressources informatiques partagées
configurables).
Le « cloud computing » permet surtout de stocker des
fichiers, avec différents contenus (texte, son, image…), à
distance, et qui sont consultables à partir de n’importe quel
outil connecté à Internet (ordinateur, téléphone, etc.)…
Dans ces « clouds » donc (« nuages », en français),
52
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Jamal Eddine NAJI
Directeur général de la HACA
Fondateur de la Chaire Unesc encommunication
publique et communautaire.Rabat.
Mohammed range, selon des rubriques ou dossiers par
ses soins ordonnés, ses multiples choix ou emplettes du
jour : nouvelles d’actualité en texte, magazines radio,
musiques, fictions, films et sitcoms en VO, links de
référence bibliographique, documentations diverses
(textes et documentaires audiovisuels) qui concernent des
destinations touristiques (Mohammed voudrait visiter cette
année la Turquie…) etc.
L Couffin médiatique et ordinateur
à l’Œil
Bref, Mohammed remplit son « couffin médiatique » pour le
jour et assez pour le reste de la semaine… Un couffin qui ne
coûte pour Mohammed que la mensualité d’abonnement
à l’Internet, hormis bien sûr le coût de son ordinateur
portable, acheté il y a un an, qui se fait déjà vieux, quoique
sans fil ni clavier et à énergie solaire bien sûr, mais qui est
déjà dépassé par l’arrivée- enfin- sur le marché marocain,
il y a deux mois, du « Eye-Laptop » (« ordinateur portable
de l’œil » que les anglophones abrègent en prononçant
« IL », alors que les francophones préfèrent l’appeler
« Elle » en hommage à la chinoise qui l’a conçu et qui a
un nom de prédestinée : Zhu Quiao, c’est-à-dire « Perle
intelligente »)… « Elle » exécute vos ordres dès l’arrêt,
juste 2 secondes, de votre pupille sur le large menu de
fonctions qu’il vous affiche à l’écran… « Vitesse et confort
personnalisés ! » scande la publicité d’« Elle »…
Mohammed, séduit par cette pub, a d’ailleurs commencé
à faire des économies de côté pour s’acheter un « IL »,
surtout qu’il est maintenant familiarisé avec ce procédé r
r de la pupille, puisqu’il a déjà pu intégrer les cordonnées
de son compte bancaire, sur intervention d’un spécialiste
de sa banque, dans la puce – de la taille d’un globule blancqui stocke dans sa pupille droite ses données personnelles
(carte d’identité, permis de conduire, passeport, numéro de
sécurité sociale etc.). Depuis, Mohammed paie ses courses,
au super marché du quartier, juste en laissant un lecteur
laser (sans risque aucun) à la caisse débiter, en direct, de
son compte, la somme de ses achats…Procédé lancé, il y a
plusieurs années, en Finlande, soit durant l’été 2013.
Tout compte fait, Mohammed a bien amorti son ordinateur
portable et puis, étant célibataire, il n’a pas besoin d’un
écran plasma de TV qui est maintenant du volume d’une
feuille, pliable, qu’on peut coller sur n’importe quelle surface
(murs, tables, sols…), comme
son collègue et ami Rachid…
Certes, Rachid « magasine »
lui aussi comme Mohammed
sur la « TSI/EUSA » mais,
étant marié, souvent en
voyage comme routier,
il a besoin de projeter ses
choix stockés sur écran
TV pour pouvoir partager
à loisir certains avec sa
petite famille (films et
documentaires) et d’autres
avec ses deux plus jeunes
enfants (dessins animés,
cours de langues étrangères)
et certaines émissions
politiques
et
débats
culturels avec son aîné, déjà
bachelier. L’écran TV ne
servant donc plus qu’a ce
partage en famille de produits
et contenus « magasinés »
individuellement, chacun
selon son goût et ses besoins.
Déjà, chaînes Hi Fi, lecteurs
CD et DVD ont disparu depuis
bien longtemps, depuis
qu’ordinateurs, Smartphones
et tablettes les dépassèrent
par la qualité de son et
d’image dont ces machines
se distinguaient du temps du
père de Mohammed, autour
de 2015 ! Mohammed a donc
les soucis et habitudes d’un
célibataire.
Nul besoin de téléviseur,
puisqu’il n’a personne avec
qui partager ses choix…Il est
totalement satisfait de sa
consommation à la carte, qui
lui permet de faire librement ses choix, au moment qui
l’arrange, de fureter et fouiner comme il veut dans l’infinie
médiasphère et les innombrables contenus qu’elle offre sur
différents supports et sous divers formats.
Il a de vagues souvenirs d’enfance du temps médiatique
révolu quand ses parents devaient se pointer à heure fixe
devant un écran pour choisir une des chaines TV qu’on leur
destine, via satellite ou via la TNT et se retrouvaient obligés
de faire avec, de consommer sans qu’on leur demande leur
avis au préalable, alors que lui peut maintenant décider du
dénouement qu’il préfère à une histoire dont on lui offre
différents scripts ou scenarii possibles…avant de le satisfaire
par la version « personnalisée », par lui souhaitée.
TIC & RH Inwi : un bureau
syndical digital
pour défendre
le personnel !
Dans une interview accordée à Maghreb
Digital, Riad Raiss Mustapha, responsable
de communication du bureau syndical du
personnel de l’opérateur télécom Inwi
revient sur les rapports du syndicat avec
la direction générale et l’expérience de son
bureau dans l’usage des IT comme vecteur de
communication et de mobilisation.
L Maghreb Digital : Quels sont
les axes de la feuille de route
de votre bureau syndical à
l’horizon 2013-2014?
Riad Raiss Mustapha : Nous sommes
désireux de clôturer notre cahier revendicatif 2012/2013
dont le bilan est concluant (Fond de Solidarité, Prime de
l’Aîd, Amélioration de la couverture médicale...).
Une fois ce bilan sera officiellement publié, nous nous
pencherons éventuellement sur l’établissement d’un
nouveau cahier revendicatif 2014, et ce, conjointement
avec nos adhérents et sur la base des acquis ainsi que
des besoins de nos collaborateurs.
L Quelle est la situation de
vos rapports avec la direction
générale actuelle de Inwi?
Comme toute relation du genre, il y a toujours des hauts
et des bas. Cependant, nous nous félicitons d’avoir fait
mûrir cette relation à un stade avancé.
Nous avons pu, moyennant beaucoup d’efforts déployés
des deux côtés, construire une relation responsable et
durable avec la direction générale ainsi que la direction
des ressources humaines.
54
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
Riad Raiss Mustapha
Responsable Communication du Bureau
Syndical du Personnel de WANA CORPORATE
Pour résumer, nous avons fait évoluer cette relation
pour qu’on soit chacun utile à l’autre, d’une part,
nous sommes un vecteur de remontées depuis les
collaborateurs, une sorte de baromètre de paix sociale,
d’une autre part, la DRH et la direction générale qui
l’épaule se montrent garantes de cette paix sociale et
essayent de faire de leur mieux dans ce sens.
L Dans quelle mesure l’usage
de l’intranet ( internet et les
réseaux sociaux) est-t-il un
levier de communication
interne utilisé par votre
syndicat surtout chez un
opérateur télécom?
Il est effectivement difficile de communiquer avec nos
collaborateurs, surtout que nous nous ne disposons
pas d’assez d’outils pour le faire. Cela dit, nous avons
opté pour le canal Internet qui s’avère très performant.
Nous avons mis en place un portail web avec une ligne
éditoriale, certaines publications sont d’ordre général et
d’autres accessibles uniquement via le réseau interne de
l’entreprise.
D’ailleurs, notre sens de responsabilité a été reconnu
et récompensé par une bannière publicitaire mise
au niveau de l’intranet de l’entreprise et qui renvoie
directement vers le portail du Syndicat.
Bureau Syndical du Personnel de Wana
Corporate Affilié à l’UMT depuis juin 2011
http://www.baynacom.info
Propos recueillis par Rachid Jankari
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
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TIC & RH Recruter un commercial :
se fier au diplôme
est une erreur !
Bio-express
Karim Kadiri
Dirigeant du cabinet de formations commerciales « Natural Selling » depuis 1998 aux
Karim Kadiri
USA et depuis 2007 au Maroc. Détenteur du titre de commercial N°1 (mondial)
en ventes Volvo, honoré au musée de cette marque à Gotheberg en Suède. Consultant en stratégies commerciales
en partenariat avec le cabinet de conseil « Forconseil » au profit, entre autre, de l’ANPME et d’entreprises de secteurs
variés tels le secteur automobile, pharmaceutique, l’industrie publicitaire et autre.
[email protected] - www.naturalselling.biz
Nous entendons souvent les recruteurs sur
le marché, soient-ils DRH, DG ou autre, dire
que trouver un véritable commercial est une
tâche quasiment impossible de nos jours.
En ma qualité de consultant et formateur
dans ce secteur, je suis souvent sollicité dans
l’optique de localiser la perle rare dans ce
créneau particulier.
L
a vente est en fait un art inné qui se travaille
comme tout talent artistique ou autre. Quels que
soient les talents de l’enseignant, les résultats
seront généralement nuls si le pupitre n’a pas
le talent nécessaire pour devenir pianiste, peintre ou
mathématicien.
Il m’arrive souvent de dire que le meilleur tailleur de
diamants, dans les plus luxueux locaux à Anvers ne
produira que le meilleur design du diamant qu’on lui a
originellement fourni ; ce dernier ne réussira jamais à
développer des carats là où il n’y en n’a pas.
A cet effet le travail du recruteur est de déceler les
atouts personnels nécessaires au succès commercial,
chez le candidat. Se fier à des diplômes est souvent une
erreur stratégique aux lourdes conséquences. En effet
nous trouvons souvent, après entretien approfondi, que
le candidat en question s’estime surqualifié pour un «
simple » poste de commercial. « Cette fonction est tout
simplement indigne de mon odyssée éducationnelle,
longue et coûteuse ». L’effet de cette conviction résulte
fréquemment en un mépris de son poste, de son
travail et de son environnement, chose qui se déclinera
certainement en une absence d’appartenance et de
dévouement à son entreprise et à son job de manière
générale.
Le succès commercial comme tout autre type de succès
dépend toujours d’un désir profond de réaliser son
56
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
objectif. Nous ne pouvons absolument pas exceller si nous
n’adorons pas notre activité, notre secteur et notre travail
quotidien. Seul si nous détenons la passion pour notre
industrie, pouvons nous y innover et y établir un parcours
durable, joyeux et gagnant.
L’erreur souvent commise par les sociétés en phase
d’embauche est d’omettre de comprendre si le postulant
cherche un job plutôt qu’une carrière. Un candidat qui
accepterait n’importe quel emploi n’aura certainement
pas la même intensité de motivation que celui qui se
décrirait comme passionné par l’industrie en question.
Je prends souvent le temps de rappeler aux jeunes
candidats que nous n’avons qu’une seule vie et que,
par conséquent, il faut vivre cette dernière, pleinement.
Il est préférable de passer un bon moment sans le sou
à chercher l’opportunité que nous désirons réellement
plutôt que de s’engouffrer dans un poste non-adapté
qui consumera notre vie, nous causera du stress sans
jamais nous offrir l’opportunité de réellement trouver le
bonheur et l’épanouissement ailleurs. Lors des formations
que je donne, je prends souvent l’exemple du jouet pour
bébés qui comprend simplement une petite planche en
bois avec trois formes à combler, dont un triangle, un
carré et un rond ; Les Américains disent à cet effet « Dont
try to put a square peg in a round hole » qui veut dire
« n’essayons pas de mettre le carré dans le rond » ça ne
marchera tout simplement pas. Pour connaitre le succès
commercial ou autre, nous nous devons d’opérer dans un
environnement adapté à notre personne.
En conclusion, je rappellerai qu’être commercial est
beaucoup plus une affaire de personnalité et de capacité
de comprendre la réalité et la mentalité de chaque client.
Le succès d’un vendeur repose donc réellement sur
l’aptitude à créer et maintenir des relations durables et
ceci est un atout que nous n’obtenons pas par le biais d’un
diplôme.
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
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Publi-reportage
Pourquoi les PME confient-elles
la gestion de leur système
d’information à un tiers?
Outre le choix économique bien réel,
l’amélioration de la qualité de services
par des compétences externes s’avère un
véritable levier de développement pour les
PME, tout secteur d’activité confondu.
« Confier leur IT à un tiers permet
aux entreprises de se recentrer sur
leur cœur de métier »
Engagement – Lorsqu’une entreprise décide de
déporter son support informatique chez un tiers c’est
en premier lieu pour bénéficier de SLA (Service Level
Agreement/Niveau de service) en accord avec ses besoins et
ceux de ses propres clients.
ilem Group s’engage aux côtés des PME:
• Délai d’intervention en 7*7*24;
• Equipes certifiées pour le monitoring des environnements
clients;
• Sécurisation des équipements mobiles;
• Maintenance préventive et contrôles permanents;
• Conseil en matière de stratégie de sauvegarde des
données;
• Approche financière mutualisée et forfaitaire.
ilem donne aux entreprises la possibilité de se décharger
également de la gestion de leurs maintenances logicielles
et matérielles.
Expertise – Historiquement implanté en Suisse (Genève
et Lausanne), puis au Maroc et en France, le Groupe ilem
compte désormais plus de 175 collaborateurs et un réseau
fidèle de partenaires technologiques.
Maintenir les équipes ilem à un haut niveau de certification
est pour tous un gage de réactivité et de sérieux.
«Augmentation
de la qualité de services
Diminution des risques
Optimisation des coûts»
Confiance – Le succès rencontré depuis plus de 10 ans
est le fruit d’un partenariat de confiance entre ilem et ses
Clients (finance, banque-assurance, trading, éducation,
industrie, organisations internationales, horlogerie), qui
conforte sa position de SSII internationale aux compétences
pluridisciplinaires.
Adaptabilité – Ilem apporte aussi son expertise en
matière de DRP (Disaster Recovery Plan/Plan de reprise
d’activité après sinistre).
En cas de sinistre, un plan de reprise d’activité est mis en
place, permettant ainsi une continuité des applications de
production.
Les prestations d’ilem s’adaptent à la spécificité de
chaque secteur d’activités afin d’apporter une solution
personnalisée.
Valeurs – ilem Group reste avant tout fidèle à ses valeurs.
Il a su forger sa propre identité et se diversifier autant
dans de nouveaux domaines technologiques que par un
portefeuille de clients élargi. Plus de 80 clients lui ont fait
confiance en 2012.
58
Numéro 6 / Septembre - Octobre 2013
ilem Group.
Shore 14, Casanearshore Park, Casablanca
+212 529 045 900
www.ilemgroup.com
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