Agen-AEP - Ville d`Agen
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Agen-AEP Application de la loi n°95-127 du 8 février 1995 relative aux marchés publics et délégations des services publics Rapport annuel du délégataire 2007 Service de l’Eau Agen-AEP Synthèse du Rapport Annuel du Délégataire 2007 Dans le cadre de ce contrat, VEOLIA Eau – Compagnie Générale des Eaux assure 3 missions essentielles : x x x Produire et distribuer l’eau potable conformément aux besoins de la population et aux exigences de sécurité sanitaire ; Préparer l’avenir en garantissant la bonne gestion du service et de ses équipements ; Répondre aux attentes des clients (informations, demandes d’intervention …). L’ESSENTIEL DE L’ANNEE 2007 x Habitants x Clients 30 170 16 710 Pompage de l’eau en Garonne assuré par des groupes de secours pour la prise d’eau de Lacapelette (crépine dénoyée) dans l’attente des travaux de réalisation de nouveaux ouvrages. 278 L’eau distribuée en 2007 a été de bonne qualité. Etude lancée des travaux d’ajustement du Ph sur les usines de production. x Longueur de réseau (km) x Conformité bactériologique DDASS (%) 100,0 x Rendement de réseau (%) 88,4 x Consommation moyenne journalière (l/hab) 173 x Branchements d’eau potable Rendement hydraulique de très bon niveau en amélioration par rapport à 2006. 14 754 LES COMMUNES DESSERVIES AGEN Les volumes consommés en 2007 baissent de 117 000 m3 (baisse des consommations municipales de 15 000 m3) Baisse du prix de la facture eau 120 m3 du fait de la redevance lutte contre la pollution. Préparation de la certification ISO 22000 : sécurité des denrées alimentaires La maîtrise de la qualité de l’eau distribuée xDescription de la filière et des installations Le patrimoine du service est doté de : 6 6 6 6 3 installations de production d’une capacité totale de 27 000 m3 par jour 1 station de pompage et surpresseur 8 réservoirs d’une capacité totale de stockage de 13 300 m3 278 kilomètres de canalisations. xRésultats des Analyses Qualité de l’Eau Taux de conform ité Contrôle Officiel et Surveillance du Délégataire Nom bre de Prélèvem ents Non conform es 100,0% 1,2 95,0% 1 90,0% 0,8 85,0% 0,6 80,0% 0,4 75,0% 0,2 70,0% 65,0% Dans le cadre de l’autosurveillance, le délégataire a réalisé : - 32 contrôles bactériologiques - 17 contrôles physicochimiques complémentaires. 2005 2006 2007 Bactériologique 100,00% 99,17% 100,00% Physico-chimique 100,00% 100,00% 100,00% Nb PLV bactériologiques NC 0 1 0 NB PLV physico-chimiquesNC 0 0 0 0 Ces résultats qui intègrent l’autosurveillance du délégataire, peuvent être différents des indicateurs de performance ci-dessous . xConclusion du Bilan réalisé par la DDASS Eau de bonne qualité INDICATEURS DE PERFORMANCE 6 Taux de conformité des analyses bactériologiques DDASS 6 Taux de conformité des analyses physico-chimiques DDASS 6 Indice d'avancement de la protection de la ressource Nombre de prélèvements bactériologiques conformes / nombre de prélèvements bactériologiques réalisés (analyses DDASS sur l’eau distribuée) Nombre de prélèvements physico-chimiques conformes / nombre de prélèvements physico-chimiques réalisés (analyses DDASS sur l’eau produite et distribuée) Indice de 0 à 100 % de l’avancement des démarches d’établissement des périmètres de protection. 100,0 % 100,0 % 60 % La gestion du patrimoine xTravaux de la Collectivité L’ensemble des travaux de canalisations et branchements ainsi que les ouvrages feront l’objet d’un procès verbal de réception avec le délégataire. xNos Travaux d’entretien Voir liste détaillée des travaux chapitre III, paragraphe 2.2 xLes Renouvellements Voir liste détaillée des travaux chapitre III, paragraphe 2.3 xOrientations pour l’avenir x Stations d’alerte pollution : l’étude de mise en place de périmètres de protection sur les ressources imposera vraisemblablement la réalisation d’une station d’alerte pollution qui sera à implanter en amont des prises d’eau en Garonne. x Etude patrimoniale des canalisations INDICATEURS DE PERFORMANCE 6 Taux d'interruptions de service non programmées Nombre total d’interruptions non programmées affectant plus d’un branchement / 1000 abonnés 6 Indice linéaire de pertes et d'eau consommée non comptée (Volume mis en distribution - volume comptabilisé) / longueur du réseau hors branchements / 365 j 13,41 (m3/jour/km) 6 Indice linéaire d’eau non consommée Volume de pertes en distribution / longueur du réseau hors branchements / 365 j 8,44 (m3/jour/km) 6 Rendement net d'utilisation de la ressource (volume consommé total + volume exporté) / (volume produit + volume acheté ou importé) = Rendement du réseau 6 Politique patrimoniale (réseau) Indice de 0 à 100 % représentant la qualité des informations disponibles sur le réseau et l’avancement de la planification du renouvellement 2,60 (u/1000 abonnés) 88,4 % 60 % Le service à la clientèle xEvolution Clients et Volume Vendu xAccueil Clientèle VEOLIA Eau offre aux clients du service la possibilité de pouvoir effectuer toutes leurs démarches sans se déplacer, qu’il s’agisse : - d’une demande d’abonnement, de branchement ou de prélèvement automatique - de la résiliation de leur contrat - d’une prise de rendez-vous avec ses techniciens et également pour signaler toute intervention urgente (fuite, ruptures de canalisation) xActivité clientèle en chiffres 2007 Nombre annuel de demandes d'abonnement Taux de clients mensualisés ( 100 x clients mensualisés / clients particuliers ) Taux de mutation ( 100 x Demandes d'abonnement / clients particuliers) x 2 621 Ce service fonctionne 24h/24 et 7j/7. 13,2 % Et sur Internet : www.veoliaeau.fr 16,8 % Agence: Coordonnées et Interlocuteurs VEOLIA EAU - Agence Lot et Garonne 1456 Avenue de Colmar - BP 70153 Directeur d’Agence : Jean-Claude DUFAUT 47005 AGEN CEDEX Tel : 05.53.77.78.98- Fax : 05.53.77.78.87 INDICATEURS DE PERFORMANCE 6 Existence d'une mesure de satisfaction clientèle Aucune mesure = 0, mesure statistique d'entreprise = 1, mesure statistique sur le périmètre du service = 2 6 Existence d'une CCSPL Commission Consultative des Services Publics Locaux (Oui, Non) 6 Existence d'une CFSL Convention Fonds Solidarité Logement (Oui, Non) 6 Prix de l'eau au m3 TTC pour 120 m3 Prix au 1er janvier de l’exercice de présentation du rapport dans la commune de référence pour une consommation de 120 m3 6 Taux d'impayés Montant des impayés au 31/12/2007, relatifs à la facturation de l’année 2006 / montant des factures émises relatives à l’année 2006. 6 Obtention de la certification ISO 9001 Certification ISO 9001 version 2000 : Non, En cours, Certification obtenue par l'exploitant 6 Obtention de la certification ISO 14 001 (usine) Nombre d’usines certifiées ISO 14 001 6 Obtention de la certification ISO 14 001 (réseau) Non, En cours, Certification obtenue par l'exploitant Mesure statistique d'entreprise Non Oui 1,51 (Euro TTC / m3) 0,4 % Certification obtenue par l'exploitant 0 Non Préambule Après la loi sur l’eau et les milieux aquatiques votée dans les derniers jours de 2006, l’année 2007 a été marquée par deux évènements majeurs dans le domaine de l’environnement : le « Grenelle de l’Environnement » et la publication du décret n°2007-675 du 2 mai 2007 précisant les obligations des autorités organisatrices concernant leur rapport annuel sur le prix et la qualité des services d’eau et d’assainissement. Dans le domaine de l’eau, le « Grenelle de l’Environnement » s’est conclu sur des engagements concrets pour protéger les aires d’alimentation des captages, accélérer l’atteinte du bon état écologique des eaux par la prévention des pollutions chimiques, mettre en place une gestion quantitative de la ressource en adaptant les prélèvements et en favorisant la diminution des pertes résultant des fuites sur réseaux, et réduire l’exposition des populations au risque d’inondation. Les modalités d’action et de suivi de ce plan seront fixées en 2008 par une loi d’orientation et de programmation. Le décret n°2007-675 du 2 mai 2007 introduit dans le rapport annuel sur le prix et la qualité des services d’eau et d’assainissement la mesure de la performance sur de nombreux critères, comme la qualité du service au client, la maîtrise des impacts environnementaux ou la qualité de l’eau distribuée. Ces nouvelles dispositions prennent effet en 2008 (rapports établis en 2009). Depuis 2003, en qualité d’entreprise adhérente à la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau (FP2E), nous avions anticipé cette démarche de meilleure lisibilité du service de l’eau, en présentant chaque année dans le rapport annuel de la délégation nos indicateurs de performance. Au-delà des informations techniques et financières sur le service, le présent document nous donne l’occasion de faire le point sur l’actualité réglementaire des services d’eau, particulièrement fournie cette année, et d’attirer votre attention sur les sujets particuliers, notamment ceux susceptibles d’entraîner à terme des investissements complémentaires. Par la présentation à la fois synthétique et détaillée de ce rapport annuel, nous espérons répondre à votre attente et mériter votre confiance, et sommes à votre disposition pour vous apporter toutes les précisions que vous pourriez souhaiter sur les informations et données contenues dans le présent rapport annuel. Table des matières Chapitre I - Le Service ........................................................................................................9 1. 1.1. 1.2. 1.3. Le contrat ..........................................................................................................................................9 Objet du service .................................................................................................................................9 Historique de la délégation.................................................................................................................9 Prix du service..................................................................................................................................10 2. 2.1. 2.2. 2.3. Le délégataire .................................................................................................................................10 L’agence ...........................................................................................................................................10 Les fonctions support .......................................................................................................................12 Certification ......................................................................................................................................12 Chapitre II - Le client au cœur du service ......................................................................14 1. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 1.5. Les services aux clients ................................................................................................................14 L’accueil et l’information des clients.................................................................................................14 La satisfaction des clients ................................................................................................................16 Accès à l’eau pour tous ....................................................................................................................17 Les principaux services au client .....................................................................................................17 Activité clientèle en chiffres ..............................................................................................................18 2. 2.1. 2.2. 2.3. Les contrôles de l’eau....................................................................................................................18 Les analyses réalisées .....................................................................................................................19 Conformité de l’eau ..........................................................................................................................19 Composition de l’eau........................................................................................................................19 3. 3.1. 3.2. 3.3. Les clients et la consommation d’eau .........................................................................................20 Clients...............................................................................................................................................20 Volume consommé et volume vendu ...............................................................................................20 Synthèse par commune ...................................................................................................................22 Chapitre III - L’exploitation et la gestion du patrimoine................................................23 1. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 1.5. Le bilan d’exploitation ...................................................................................................................23 Protection de la ressource................................................................................................................23 Production et échanges d’eau..........................................................................................................23 Distribution et rendement .................................................................................................................24 Adéquation des capacités aux besoins............................................................................................25 Bilan énergie ....................................................................................................................................26 2. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. La gestion du patrimoine...............................................................................................................26 Connaissance et maintenance du réseau........................................................................................26 Maintenance des installations ..........................................................................................................27 Travaux de renouvellement..............................................................................................................28 Travaux neufs...................................................................................................................................30 Chapitre IV - L’Economie de la Délégation.....................................................................31 1. 2. 2.1. 2.2. 2.3. Le Compte Annuel de Résultat de l’Exploitation de la Délégation (CARE)..............................31 Le patrimoine du service délégué ................................................................................................31 Variation du patrimoine immobilier...................................................................................................31 Inventaire des biens .........................................................................................................................32 Situation des biens ...........................................................................................................................33 3. 3.1. 3.2. 3.3. Les programmes contractuels de travaux...................................................................................33 Programme contractuel d’investissements ......................................................................................33 Programme contractuel de renouvellement .....................................................................................33 Les autres dépenses de renouvellement .........................................................................................33 4. Les engagements à incidences financières ................................................................................34 Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 7 sur 67 4.1. Flux financiers de fin de contrat .......................................................................................................35 4.2. Dispositions applicables au personnel .............................................................................................36 4.3. Autres dispositions ...........................................................................................................................38 Chapitre V - Les Annexes.................................................................................................39 1. 2. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. Le glossaire ....................................................................................................................................39 Les contrôles de l’eau dans le détail............................................................................................41 Conformité de la ressource ..............................................................................................................41 Conformité sur l’eau produite et distribuée ......................................................................................41 Taux de conformité...........................................................................................................................42 Fiche DDASS ...................................................................................................................................44 1. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. Les nouveaux textes réglementaires ...........................................................................................48 Gestion des services publics locaux ................................................................................................48 Eau potable et ressources................................................................................................................49 Gestion de crise- Risques ................................................................................................................51 Autres textes réglementaires ...........................................................................................................51 2. 3. 3.1. 3.2. Les factures – type.........................................................................................................................53 Le Compte Annuel de Résultat de l’Exploitation de la Délégation ...........................................54 Le CARE ..........................................................................................................................................54 Les modalités d’établissement du CARE .........................................................................................55 4. Documents annexes complémentaires........................................................................................62 ÉTAT DES RÉSERVOIRS..................................................................................................67 Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 8 sur 67 Chapitre I - Le Service 1. Le contrat 1.1. Objet du service Agen-AEP assure l’alimentation en eau potable des 30 170 habitants des communes de AGEN. Le patrimoine du service est constitué de : 6 6 6 6 3 installations de production d’une capacité totale de 27 000 m3 par jour 1 station de pompage et surpresseur 8 réservoirs d’une capacité totale de stockage de 13 300 m3 278 kilomètres de canalisations et de branchements La Collectivité COMMUNE D AGEN assume les prérogatives d’autorité organisatrice, et s’assure que le service est rendu au niveau requis pour les usagers. Elle a confié à Compagnie des Eaux et de l'Ozone les missions suivantes au titre de son service d’eau potable : Compteurs eau froide, Distribution, Elévation, Gestion clientèle, Production, Branchements Ces missions sont exercées dans une démarche de progrès permanent et dans le respect des valeurs et des principes essentiels du service public : continuité et accessibilité à tous, égalité des usagers, adaptabilité et transparence ; c’est aussi de contribuer par nos actions au quotidien à la préservation de la ressource et à la mise en valeur du patrimoine de la collectivité par une vision responsable. 1.2. Historique de la délégation La gestion du service du contrat Agen-AEP a été confiée à la société Compagnie des Eaux et de l'Ozone par COMMUNE D AGEN dans le cadre d’un contrat de type Concession en date du 16/03/1991. Ce contrat a été adapté par les avenants suivants : Avenant Avenant n° 04 Avenant n° 03 Avenant n° 02 Avenant n° 01 Date d'effet Commentaire Amélioration et simplification de la démarche clientèle, mise en conformité des 21/05/2003 articles du contrat s'y rapportant et adoption d'un nouveau règlement du service joint en annexe. Suppression des dépôts de garantie. Application du dépôt de garantie au seul locataire. Mise en conformité avec les 04/04/1997 nouvelles obligations règlementaires des articles du règlement du service. 01/07/1994 Adoption d'un nouveau règlement du service intitulé avenant 2. Nouvelle rémunération de base CEO pour tenir compte de charges 01/01/1992 supplémentaires sur les filières de traitement des usines du ROUQUET et LACAPELETTE et des nouvelles obligations en matière d'analyses. Avenant(s) de l’année 2007 Avenant Avenant 05 Date d'effet Commentaire Suite à audit le Fermier accepte de prendre à sa charge des actions d'amélioration : renforcement de la qualité de l'eau, limitation de la présence d'aluminium dissous, traitement de rééquilibrage à la soude pour lmiter la 01/01/2007 dissolution de plomb, et suppression des branchements plom bavec mise en place d'un compte spécial pour le suivi de cette opération. Par ailleurs, quelques adaptations contractuelles sont portées au contrat comme la mise en place Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 9 sur 67 d'une redevance pour occupation du domaine pulic, contractualisation de la substitution d'indices, suppression du fonds de concours, modification des clauses relatives aux frais de contrôle, suppression des tarifs municipaux. En annexe : RS + Kit individualisation. 1.3. Prix du service La collectivité fixe les éléments de tarification du service, à l’exception des taxes et redevances, qui relèvent des prérogatives des agences de l’eau et de l’Etat. A titre indicatif sur la commune de AGEN, l’évolution du prix global au m3 et pour 120 m3 au premier janvier de l’année de production du rapport est la suivante : Prix de l'eau au m3 pour 120m3 (en Euro TTC au 1er janvier) Prix au Prix au Prix au Prix au 01/01/2005 01/01/2006 01/01/2007 01/01/2008 1,63 1,51 2. Le délégataire Notre organisation repose sur différents niveaux opérationnels qui chacun, quotidiennement, apportent leur contribution dans l’exercice des missions qui nous sont confiées. La réponse à chaque exigence du service est apportée au niveau le plus adapté, car cette organisation est à la fois décentralisée et mutualisée : les agences locales offrent la proximité à nos clients, les services de l’échelon régional gèrent les fonctions support et les services centraux assurent des missions permanentes d’assistance à caractère d’expertise et de contrôle. 2.1. L’agence L’Agence Lot-et-Garonne assure quotidiennement la gestion du service délégué d’eau potable, qu’il s’agisse de la conduite, de la surveillance, de l’entretien et du renouvellement des installations (usines, réseaux et branchements), des travaux et de la gestion clientèle. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 10 sur 67 Agence Lot et Garonne 1456 Avenue de Colmar BP 70153 47005 AGEN CEDEX Jean-Claude DUFAUT Directeur Agence Lot et Garonne Tel : 05.53.77.78.98 Fax : 05.53.77.78.87 Pour optimiser le fonctionnement des installations et assurer un service de qualité aux clients, l’Agence s’appuie sur les compétences de 135 collaborateurs locaux, et sur celles, mutualisées au sein du Centre Opérationnel Aquitaine-Limousin, de la Direction Régionale Sud-Ouest et de la Direction Nationale de Veolia Eau. Eau potable 20 contrats 84 642 clients 15 millions de m3 produits 31 usines de production En effet, l’Agence dispose d’équipes et de moyens techniques pour : 5 660 km de réseau de distribution - l’entretien et la maintenance des ouvrages, le contrôle qualité de l’eau produite et distribuée, la détection des alarmes grâce à la télégestion, les interventions rapides de dépannage (7j sur7, 24h sur 24) sur les installations de production, de distribution ou les réseaux, - l’accueil clientèle local et le traitement de leurs demandes techniques et/ou particulières. - la réalisation des travaux et de branchements neufs Assainissement 21 contrats 78 328 clients 6 millions de m3 assainis 52 unités de dépollution 1 137 km de réseau de collecte Compagnie des Eaux et de l'Ozone acteur de la vie locale Compagnie des Eaux et de l'Ozone apporte sa participation active à la Commission Consultative des Services Publics Locaux, instance d’information et d’échanges au sein de laquelle les usagers sont appelés à jouer pleinement leur rôle d’acteurs dans la gestion de l’eau. Existence d'une Commission Consultative des Services Publics Locaux Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP 2004 Oui 2005 Oui 2006 Oui 2007 Oui Page 11 sur 67 2.2. Les fonctions support Le Centre Opérationnel et la Direction Régionale assurent l’animation des exploitations et le soutien opérationnel à l’Agence pour : 6 6 6 6 6 6 la gestion clientèle grâce au Centre Service Client (traitement centralisé des appels clients au 0811 902 903), la facturation et le recouvrement, la communication interne et externe (plaquettes, système d’alerte des clients lors des crises…) l’étude de dossiers complexes d’amélioration des ouvrages ou de process, l’informatique technique (cartographie, télégestion centralisée LERNE, terminaux de mobilité…) les ressources humaines (recrutement, paie, formation, relations sociales) le domaine contractuel et juridique (rédaction et offres de négociation) la gestion administrative et financière la démarche qualité (certifications ISO 9001-2000, ISO 14001, ISO 22000, OHSAS 18001) et les mesures dans le domaine de la prévention et de la sécurité au travail Les services centraux de Veolia Eau, assurent des missions permanentes d’assistance aux échelons opérationnels, notamment : 6 6 6 6 6 6 6 6 6 la formation et la qualification, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences la recherche et le développement, les politiques d’innovation, l’appui technique aux exploitations, publications techniques, la veille sur les nouvelles technologies les analyses d’eaux grâce au laboratoire central, certifié COFRAC, basé à Maison Laffitte les moyens spécifiques d’intervention en cas de crise la gestion des risques et des assurances la définition de la politique de services à la clientèle la définition de la politique d’achat et de sélection des fournisseurs l’administration des systèmes d’information l’expertise juridique et fiscale, veille réglementaire… Accréditation "analyse de la qualité de l’eau" Compagnie des Eaux et de l'Ozone assure une surveillance sanitaire permanente qui complète le contrôle sanitaire. La liaison à un laboratoire accrédité atteste de notre capacité à réaliser 24h / 24 les analyses d’eau concernées, selon les protocoles normalisés Existence d'un laboratoire accrédité auquel le service a accès par lien conventionnel ou organique 24h sur 24 2.3. 2004 2005 2006 2007 Oui Oui Oui Oui Certification Certification "Qualité du service" Les entités locales de Veolia Eau sont toutes certifiées ISO 9001 (version 2000), ce qui atteste de l’engagement dans une démarche d’amélioration continue du service aux clients, régulièrement auditée par un organisme indépendant. Obtention de la certification ISO 9001 (2000) Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP 2004 Oui 2005 Oui 2006 Oui 2007 Oui Page 12 sur 67 Certification "Environnementale" L’obtention de la certification ISO 14001 atteste de notre engagement dans une démarche normalisée, régulièrement auditée par un organisme indépendant, de protection de l’environnement en partenariat avec la Collectivité. Certification Iso 14 001 réseau Obtention de la certification ISO 14001 (réseau) 2004 Non 2005 Non 2006 Non 2007 Non Certification « Sécurité des denrées alimentaires ». La démarche de certification ISO 22000 a été engagée. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 13 sur 67 Chapitre II - Le client au cœur du service 1. Les services aux clients Parce que les clients et les consommateurs sont pour nous au cœur du service, nous nous sommes engagés dans une démarche de progrès continu orientée vers 4 objectifs : être à leur écoute, améliorer la qualité du service, faciliter l’accès à l’eau des plus démunis, garantir la sécurité sanitaire. Nouveaux modes de vie, attentes vers toujours plus de disponibilité, de réactivité, de technologies communicantes, de solutions innovantes : être toujours davantage à l’écoute de nos clients, c’est un challenge quotidien pour toutes nos équipes clientèle, c’est aussi adapter chaque année nos outils. Améliorer la qualité du service est pour nous un objectif permanent. Comme notre certification ISO 9001 nous y engage, nous avons mis en place des indicateurs, des objectifs et des moyens d’action pour les atteindre ; des enquêtes permettent de mesurer régulièrement la satisfaction de nos clients et l’évolution des indicateurs nous renseigne sur l’efficience du service rendu. 1.1. L’accueil et l’information des clients Le Centre Service Client permet au client d’effectuer toutes ses démarches par téléphone, sans avoir à se déplacer ou à écrire. Ce service, organisé à l’échelon régional de l’entreprise, offre de nombreux avantages : 6 disponibilité du lundi au vendredi de 8h à 19h et le samedi de 9h à 12h et 24h / 24 – 7j/7 en cas d’urgence 6 efficacité du traitement des appels aux périodes de facturation ou aux heures de pointe (disponibilité des chargés de clientèle et réduction du temps d’attente), 6 sécurité de fonctionnement apportant une garantie élevée de continuité du service, notamment dans le traitement des appels d’urgence. 6 interface permanente entre le consommateur et les équipes sur le terrain En 2007, pour la région Sud-Ouest : Réf : Rapport du Délégataire 2007 x 341447 appels ont été pris en charge, dont 80,7% avec un temps moyen d’attente inférieur à 30 secondes, soit en moyenne 1194 appels par jour et jusqu’à 2208 appels en pointe. x 141000 courriers ont été adressés aux clients. Agen-AEP Page 14 sur 67 Les lieux d’accueil Pour les consommateurs qui préfèrent nous rencontrer, nos conseillers clientèle les accueillent à l’adresse suivante pour traiter en face à face leurs demandes spécifiques ou difficiles : VEOLIA Eau 1456 Avenue de Colmar 47000 AGEN Le site internet client « www.veoliaeau.fr » Ce site permet à toute heure sans se déplacer et en économisant du papier : 6 d’accéder en direct aux informations de sa commune : qualité de l’eau, prix du service, travaux de réparation en cours, 6 de gérer son compte-client, régler sa facture, consulter l’historique de sa consommation, 6 de bénéficier des différentes facilités proposées comme la mensualisation, 6 de communiquer avec nos conseillers clientèle par mèl. En 2007, nous avons reçu en moyenne 330 e-mails par mois et 7 380 factures ont été payées en ligne. Le site donne également accès à de nombreuses informations sur l’eau en général, des conseils pour les bons usages de l’eau, des liens avec d’autres sites …. Son approche pédagogique du cycle et des métiers de l’eau, à travers des jeux et des animations, offre aux enfants une mine d’informations et leur permet d’apprendre en s’amusant. L’alerte des consommateurs Ce service opérationnel 24h/24, 7j/7 permet, en cas d’incident grave sur le réseau de distribution d’eau potable, d’informer par téléphone les consommateurs. Avec une grande réactivité, une information ciblée est délivrée aux habitants par messages téléphoniques personnalisés. Des consignes sont données dès le début de l’incident et, en fin de crise, un message prévient du retour à la normale. 20 000 foyers, soit près de 50 000 personnes, peuvent être contactés en moins de 2 heures et de manière sélective. Les autres supports d’information En réponse à la demande croissante d’information, de nombreux dépliants d’information sont mis à disposition dans les lieux d’accueil ou adressés sur simple demande : conseils pratiques pour maîtriser sa consommation et préserver l’environnement, informations sur le service de l’eau, sur les métiers de l’eau, la qualité de l’eau, la santé. Le magazine « le Petit Journal de l’Eau » accompagne chaque facture et, une fois par an, est jointe la synthèse de la qualité de l’eau établie par la DDASS. Tout nouvel abonné reçoit un guide de bienvenue avec ses documents contractuels d’abonnement. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 15 sur 67 1.2. La satisfaction des clients Mesure de la satisfaction Dans le cadre de sa certification ISO 9001, Veolia Eau mesure en continu la satisfaction de la clientèle et assure un suivi des réclamations et des interruptions de service. Mis en place sur l’agence, un baromètre annuel réalisé par un institut de sondages indépendant analyse le niveau de satisfaction sur la palette de prestations proposées aux clients. Les taux de satisfaction1 ci-dessous sont ceux mesurés au niveau de l’agence locale dont dépend le service. 2006 84,0 % 78,7 % 81,6 % 87,1 % 84,5 % 94,4 % 95,2 % Satisfaction globale par rapport au service d'eau Qualité de l'eau Informations jointes aux factures Simplicité de mise en service d'un nouvel abonnement Qualité de l'accueil téléphonique Qualité de l'accueil en agence Satisfaction concernant le courrier reçu de Veolia Eau 2007 88,9 % 81,8 % 87,6 % 90,9 % 81,4 % 92,0 % 89,9 % Un facteur essentiel de satisfaction de nos clients réside dans le simple fait de disposer de l’eau en permanence. Le taux d’interruptions, égal au nombre d’interruptions non programmées pour 1000 abonnés, mesure cette continuité du service : Taux d'interruptions du service inférieur à (Unité/1000 abonnés) 2004 1,68 2005 3,57 2006 2,27 2007 2,57 La Charte Service Client, des engagements contrôlés A travers sa Charte Service Client, Veolia Eau s’engage sur la qualité du service rendu à ses clients et sur sa rapidité d’intervention. La Charte Service Clients Veolia Eau : 1 x En cas d'urgence, intervention d'un technicien après votre appel dans les 2 heures en zone urbaine, dans les 4 heures en zone rurale. x Les rendez vous fixés avec le client sont tenus dans une plage horaire de 2 heures maximum. x Pour toute question par téléphone sur la qualité de l'eau, réponse immédiate sur les caractéristiques essentielles et au plus tard dans les 24 heures en jour ouvrable si une recherche technique est nécessaire. x Pour toute question écrite sur la facture d’eau, réponse par courrier dans les 8 jours. x Pour toute demande de branchement neuf, envoi d'un devis dans les 8 jours après visite des lieux, et réalisation des travaux dans les 15 jours après acceptation du devis et obtention des autorisations administratives. Total des clients satisfaits et très satisfaits Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 16 sur 67 x En cas d’emménagement, toutes les démarches d'abonnement peuvent s’effectuer par téléphone, sans avoir à se déplacer ; fourniture de l’eau au plus tard le jour ouvré suivant l’appel. x Pour toute personne ayant des difficultés financières, recherche des solutions, notamment dans le cadre du FSL, pour éviter une coupure d’eau Afin de mesurer nos progrès, nous suivons attentivement ces engagements, et en cas de non-respect, nous remboursons l’équivalent en euros de 10 000 litres d’eau avec un minimum de 23 €. 1.3. Accès à l’eau pour tous En partenariat avec les services sociaux, nous nous engageons à accueillir et orienter les personnes en situation de précarité, en recherchant de façon personnalisée les solutions les plus adaptées pour éviter les coupures d’eau et faciliter l’accès à l’eau. Pour les foyers en grande difficulté financière, nous participons au dispositif Solidarité Eau intégré au Fonds de Solidarité Logement, dans le cadre d’une convention signée entre Veolia Eau et le Département. En complément des moyens d’accueil et de suivi spécifiques en agence, nous proposons des facilités de paiement (échéanciers, mensualisation, mandat-compte sans frais,…) aux clients rencontrant des difficultés pour régler leur facture d'eau. Nombre d'échéanciers de paiements ouverts au cours de l'année 1.4. 2007 1 688 Les principaux services au client Tous renseignements et démarches par téléphone Service internet client Information des nouveaux clients Centre Service Clients : 0811 902 903 (prix appel local à partir d’un poste fixe) du lundi au vendredi de 8h à 19h, le samedi de 9h à 12h www.veoliaeau.fr Envoi d’un guide pratique de bienvenue aux nouveaux abonnés avec le dossier d’abonnement Information qualité de l’eau Pour toute question par téléphone, réponse immédiate ou sous 24h les jours ouvrables en cas de recherche approfondie. Envoi avec la facture d’eau de la synthèse officielle DDASS annuelle Pour toute question écrite, réponse par courrier dans les 8 jours Avertissement par courrier après le relevé en cas de surconsommation importante Dépliants d’information sur les économies d’eau Nombreux dépliants d’information à disposition dans les lieux d’accueil ou sur simple demande En cas d’incident grave, service d’information par téléphone des clients concernés 24h/24 et 7j/7 - intervention sous 2 h en zone urbaine, 4 h en zone rurale TIP, chèque, CB, prélèvement bancaire, mensualisation, paiement en espèces à la Poste ; Propositions de facilités de paiement. -mise en œuvre du dispositif Solidarité Eau dans le cadre du FSL. Sous 24h après souscription de l’abonnement, lorsque le branchement est existant. En cas de branchement fermé, intervention sous 24 h Maintien en eau temporaire, lorsque la date d’entrée du nouveau client est connue Devis sous 8 jours - réalisation dans les 15 jours de l’obtention des autorisations Information facture d’eau Maîtrise des consommations Autres supports d’information Alerte des consommateurs Urgences Modes de paiement Difficultés financières Mise en eau Eau immédiate Demande de branchement Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 17 sur 67 neuf Demande d’intervention à domicile Assurance fuite 1.5. administratives Respect du rendez-vous fixé dans une plage horaire de 2 heures maximum Sous réserve de l’accord de la collectivité 10,20 € par an Activité clientèle en chiffres 2007 2 621 13,2 % 16,8 % Nombre annuel de demandes d'abonnement Taux de clients mensualisés ( 100 x clients mensualisés / clients particuliers ) Taux de mutation ( 100 x Demandes d'abonnement / clients particuliers) Qualité du recouvrement La rigueur de gestion du service contribue à la satisfaction des clients. La qualité du recouvrement constitue un indicateur pertinent, tant pour la collectivité que pour le consommateur final. 2004 1,9 % Taux d'impayés 2005 0,6 % 2006 0,9 % 2007 0,4 % Ce taux couvre les services de l’eau et de l’assainissement dès lors que la facturation couvre les deux services. 2. Les contrôles de l’eau L’eau est le produit alimentaire le plus contrôlé. Les dispositions réglementaires (articles R.1321-1 à R.1321-66 du Code de la Santé Publique, arrêtés du 11 janvier 2007 relatifs aux limites et références de qualité et au programme de prélèvements et d’analyses du contrôle sanitaire) imposent des normes très strictes aux eaux destinées à la consommation humaine : 6 Ne pas contenir de micro-organismes, de parasites ou toutes autres substances constituant un 6 danger potentiel pour la santé des personnes ; Etre conformes à des Limites de Qualité pour les paramètres susceptibles de générer des effets immédiats ou à plus long terme sur la santé des consommateurs ; 6 Satisfaire à des Références de Qualité, valeurs indicatives établies à des fins de suivi des installations de production et de distribution d’eau et d’évaluation de risques pour la santé des personnes. Ces textes définissent précisément le contrôle officiel (paramètres à analyser et fréquence d’analyse) et la surveillance à mettre en place par le délégataire. Cette surveillance comprend notamment : 6 l’examen régulier des installations 6 le contrôle de l’efficacité de la désinfection 6 un programme de tests et d'analyses en fonction des risques identifiés que peuvent présenter les installations. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 18 sur 67 2.1. Les analyses réalisées Le tableau ci-dessous dénombre les analyses effectuées selon le type de paramètres (bactériologique ou physico-chimique) et le contexte de l’analyse. Ces chiffres intègrent les prélèvements réalisés à la ressource, sur l’eau produite et sur l’eau distribuée. Contrôle Officiel Surveillance par le Délégataire Analyses Supplémentaires 406 1 869 190 396 0 0 Bactériologique Physico-chimique 2.2. Conformité de l’eau Sur l’eau traitée et distribuée Sur la base du contrôle officiel, le taux de conformité s’établit à 100,0 % pour les paramètres bactériologiques et à 100,0 % pour les paramètres physico-chimiques. Ces taux ont évolué comme suit : 2004 100,0% 98,8% Taux de conformité des analyses bactériologiques DDASS Taux de conformité des analyses physico-chimiques DDASS 2005 100,0% 100,0% 2006 98,7% 100,0% 2007 100,0% 100,0% Compagnie des Eaux et de l'Ozone assure une surveillance sanitaire permanente qui complète le contrôle sanitaire mentionné ci-dessus. Au cours de l’exercice, Compagnie des Eaux et de l'Ozone a réalisé 32 analyses en micro - biologie et 17 analyses en physico-chimie. Aucune non-conformité n’a été relevée en 2007. 2.3. Composition de l’eau Les données sont celles observées aux points de mise en distribution et de consommation. Les résultats sur les ressources ne sont pas pris en compte dans ce tableau : Paramètres mini maxi Titre Hydrotimétrique Calcium Magnésium Pesticides totaux Nitrates 8,42 25,46 2,47 0 0 41,22 131,8 20,28 0 19,1 Sodium Potassium Chlorures Sulfates Fluorures 4,12 7,26 15,05 15 27,32 27,02 42,38 398 Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Nb Valeur du seuil et unité d'analyses 30 °F 30 mg/l 30 mg/l 13 0,5 µg/l 30 50 mg/l 7 15 15 7 200 mg/l 250 mg/l 250 mg/l 1500 µg/l Page 19 sur 67 3. Les clients et la consommation d’eau 3.1. Clients Le nombre de clients constaté au 31 décembre 2007 par catégorie et son évolution sont les suivants : 2004 16 644 15 489 Nombre total de clients dont domestiques dont domestiques SRU dont industriels dont collectifs dont irrigations et agricoles dont autres collectivités dont bâtiments communaux dont appareils publics Volume vendu total (m3) 3.2. 2005 16 796 15 620 3 3 18 20 0 0 1 1 1 133 1 152 0 0 2 608 530 2 470 812 2006 2007 16 765 16 710 15 607 15 592 0 0 3 3 20 19 0 0 1 1 1 134 1 095 0 0 2 450 806 2 312 414 N/N-1 -0,3% -0,1% 0% 0,0% -5,0% 0% 0,0% -3,4% 0% -5,6% Volume consommé et volume vendu Le volume consommé total est le volume issu des campagnes de relevés de l’exercice augmenté des consommations autorisées sans comptage (défense incendie, arrosage public,…). Le tableau ci-dessous précise le nombre de semaines afférent à la période de consommation et le volume rapporté à 52 semaines, qui inclut les consommations nécessaires aux besoins du service . 2004 2005 2006 2007 2 757 410 2 619 692 2 599 846 2 482 701 232 305 184 937 168 360 176 047 102 000 102 000 102 000 102 000 52,30 51,90 51,40 51,40 Volume consommé total (m3) dont autres collectivités dont consommé pour le service Nombre de semaines de consommation Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP N/N-1 -4,5% 4,6% 0,0% Page 20 sur 67 Volume consommé 52 semaines Conso. domestique unitaire ( m3/client/an ) Conso. globale unitaire ( m3/client/an ) 2 743 511 2 624 187 2 627 038 2 508 436 113 112 108 105 160 150 151 144 -4,5% -2,8% -4,6% (1) Les volumes livrés aux autres collectivités et ceux consommés pour le service étant déjà calculés sur 52 semaines, le prorata est appliqué sur les autres volumes pour les ramener à 52 semaines. Le volume vendu est celui constaté sur les factures rattachées à l’exercice. Il est égal au volume consommé total diminué des consommations nécessaires au service, des dotations gratuites (dégrèvements pour fuites par exemple) et des éventuels forfaits de consommation. 2004 2005 2006 2007 2 608 530 2 470 812 2 450 806 2 312 414 1 745 547 1 744 920 1 689 091 1 610 065 0 0 8 060 8 911 9 724 10 686 316 365 294 671 331 967 290 830 0 0 0 0 232 305 184 937 168 360 176 047 306 253 237 373 251 664 224 786 0 0 0 0 Volume vendu (m3) dont clients domestiques dont clients domestiques SRU dont clients industriels dont clients collectifs dont irrigations et agricoles dont autres collectivités dont bâtiments communaux dont appareils publics N/N-1 -5,6% -4,7% 0% 9,9% -12,4% 0% 4,6% -10,7% 0% Les volumes consommés en 2007 diminuent de 117 000 m3. Il y a plusieurs raisons à cette baisse : - une facture de 29 500 m3 non comprise dans les volumes 2007 et comptabilisée en 2008 pour la Candélie - un avancement de la date des relevés qui a modifié les consommations de Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 21 sur 67 1.1% soit 28 600 m3 la baisse importante de plusieurs gros consommateurs : la candélie (- 13 000 m3), Crous (- 10 000 m3), Clinique St Hilaire (- 2 000 m3), Résidence Terrasses de Carmes (- 3 000 m3), Crous (- 3 000 m3, Gendarmerie – 2000 m3) ; La baisse générale de quelques centaines de m3 de la consommation des bâtiments administratifs et collectifs comme les Lycées, maisons de retraite, la chambre des métiers, la caisse d’épargne. La baisse des consommations municipales de 15 000 m3. La hausse est faible (+ 8000 m3) et concerne les ventes aux collectivités. 3.3. Synthèse par commune Ce tableau présente les données concernant les clients particuliers et municipaux. Les valeurs sur les ventes d’eau à d’autres collectivités sont présentées au paragraphe « Echanges d’eau ». AGEN Nombre d'habitants desservis Nombre de clients Volume Vendu Réf : Rapport du Délégataire 2007 2004 2005 2006 2007 30 170 30 170 30 170 30 170 16 643 16 795 16 764 16 709 2 376 225 2 285 875 2 282 446 2 136 367 Agen-AEP N/N-1 0,0% -0,3% -6,4% Page 22 sur 67 Chapitre III - L’exploitation et la gestion du patrimoine 1. Le bilan d’exploitation La bonne gestion de la ressource en eau et la maîtrise du rendement des réseaux sont au cœur de notre métier, et concourent à la préservation de l'environnement. 1.1. Protection de la ressource L’origine de l’eau alimentant le service est superficielle et souterraine La mise en place de périmètres de protection et leur surveillance étroite est indispensable à la protection de la ressource en eau, car c’est un des principaux moyens pour éviter sa contamination par des pollutions accidentelles ou diffuses. L’indice ci-après permet d’apprécier l’avancement de cette démarche : 2004 20% Indice d'avancement de la démarche de protection de la ressource (*) 2005 20% 2006 20% 2007 60% (*) 0 % : aucune action ; 20 % : lancement d'une étude ; 40 % : périmètre défini (étude hydrogéologique terminée) ; 60 % : arrêté préfectoral signé ; 80 % : mise en œuvre (acquisition des terrains, publicité foncière des servitudes et travaux terminés) ; 100 % : mise en œuvre d'une procédure de révision périodique 1.2. Production et échanges d’eau Production Au cours de ces dernières années la production d’eau par installation de production a évolué de la façon suivante : Volume produit (m3) FORAGE DE LALANDE LACAPELETTE ROUQUET Volume produit total (m3) 2004 2005 2006 2007 72 10 966 1 511 1 828 2 782 937 2 765 281 2 561 795 2 403 793 2 078 548 1 860 379 2 154 684 1 911 404 4 861 557 4 636 626 4 717 990 4 317 025 N/N-1 21,0% -6,2% -11,3% -8,5% Echanges d’eau Outre ses propres moyens de production, le service fait appel à des ressources extérieures détaillées dans le tableau ci-dessous. Ce tableau fait également apparaître les ventes ou exports vers les services extérieurs. Volume vendu autres collectivités (exporté) PONT DU CASSE SIVOM Est d'Agen SYNDICAT DU SUD DU LOT TOTAL Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP 2004 2005 2006 2007 267 119 228 767 254 194 241 652 1 196 590 1 228 663 1 162 624 1 066 813 232 305 184 937 168 360 176 047 1 696 014 1 642 367 1 585 178 1 484 512 N/N-1 4,6% % Page 23 sur 67 1.3. Distribution et rendement Volume produit dont volume refoulé Volume exporté Volume vendu à autre collectivité Volume d'eau potable introduit (a) Volume consommé 52 semaines + Volume exporté (b) dont consommé pour le service Rendement du réseau ( b/a )% 2004 4 861 557 4 861 557 1 463 709 232 305 4 861 557 4 207 220 102 000 86,5% 2005 4 636 626 4 636 626 1 457 430 184 937 4 636 626 4 081 617 102 000 88,0% 2006 4 717 990 4 717 990 1 416 818 168 360 4 717 990 4 043 856 102 000 85,7% 2007 4 317 025 4 317 025 1 308 465 176 047 4 317 025 3 816 901 102 000 88,4% N/N-1 -8,5% -8,5% -7,6% 4,6% -8,5% -5,6% 0,0% 3,2% Réduire les pertes en réseau au maximum, c’est agir triplement en faveur du développement durable : en diminuant les prélèvements dans le milieu naturel, mais aussi les conséquences des fuites, nous réduisons notre empreinte sur le milieu; grâce aux économies réalisées sur le pompage, le traitement, le transport, nous œuvrons pour une gestion durable en évitant les gaspillages. Mesurant la part des volumes effectivement utilisés dans les volumes introduits dans le réseau, le rendement de réseau permet d'apprécier la qualité d'un réseau et l'efficacité du service de distribution. 2004 86,5 % Rendement de réseau Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP 2005 88,0 % 2006 85,7 % 2007 88,4 % Page 24 sur 67 Amélioration du rendement hydraulique lié à la réparation du réservoir de Prouchet et aux campagnes de prélocalisation de fuites. 1.4. Adéquation des capacités aux besoins Une bonne connaissance de la pression de la demande et de son évolution est un axe essentiel de la politique de gestion durable de la ressource en eau. 2004 27 000 9 335 13 300 Capacité de production ( m3/j ) Volume distribué moyen ( m3/j ) Capacité de stockage (m3) Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP 2005 27 000 8 734 13 300 2006 27 000 9 069 13 300 2007 27 000 8 265 13 300 N/N-1 0,0% -8,9% 0,0% Page 25 sur 67 1.5. Bilan énergie Optimiser l’utilisation de l’énergie et des produits chimiques répond à un impératif majeur de développement durable, en contribuant à réduire l’impact environnemental de nos activités. Bilan énergie Les tableaux ci-dessous présentent de façon synthétique et par nature d’installation les consommations d’énergie. Energie relevée consommée (kWh) Installation de reprise Installation de captage Installation de production 2004 2005 2006 2007 341 400 295 430 281 910 267 995 271 930 284 774 279 558 247 748 1 847 953 1 754 289 1 873 132 1 643 123 Ville d’Agen Energie consommée facturée (Kwh) Total des installations 2 232 745 N/N-1 -4,9% -11,4% -12,3% 2. La gestion du patrimoine Une politique patrimoniale sur le long terme est garante de la pérennisation du patrimoine de la Collectivité. Cette politique s’appuie sur une bonne connaissance du patrimoine, sur des objectifs précis définis par la Collectivité, sur un suivi attentif de ces objectifs et sur le recours aux solutions techniques les plus adaptées. La conservation et la valorisation du patrimoine résultent d’une optimisation en permanence des actions de maintenance et de renouvellement ; pour leur part, les travaux de premier établissement contribuent à adapter le patrimoine aux évolutions du service. 2.1. Connaissance et maintenance du réseau La qualité des informations disponibles sur le réseau et la planification du renouvellement sont des facteurs clé pour une politique patrimoniale efficace et pérenne. L’indice suivant mesure l’avancement de cette démarche : Indice d'avancement de la politique patrimoniale réseau (*) 2004 60 % 2005 60 % 2006 60 % 2007 60 % (*) 0 % : absence de plan du réseau ou plans incomplets ; 20 % : informations topographiques complètes sur le réseau (plan mis à jour), mais autres informations incomplètes ; 40 % : informations topographiques complètes (plan mis à jour) accompagnées de descriptions détaillées de chaque tronçon (section, matériau, année de pose), mais autres informations incomplètes ; 60 % : informations topographiques complètes sur le réseau (plan mis à jour, descriptions détaillées de chaque tronçon indiquant le diamètre, le matériau et l'année de pose, localisation précise et description de tous les ouvrages annexes tels que vannes, ventouses, compteurs …) et localisation des interventions (réparations, purges, travaux de renouvellement) ; 80 % : informations complètes sur le réseau, comprenant un descriptif complet et la localisation des interventions (voir ci-dessus) et existence d'un plan pluriannuel de réhabilitation ; 100 % : informations complètes sur le réseau, comprenant un descriptif complet, la localisation des interventions (voir ci-dessus) et mise en œuvre d'un plan pluriannuel de réhabilitation. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 26 sur 67 Maîtrise du rendement de réseau Le nombre de fuites décelées et réparées dans l’exercice figure au tableau suivant, ainsi que leur évolution : 2004 28 0,17 229 1,58 257 Nombre de fuites sur canalisations Nombre de fuites par km de canalisations Nombre de fuites sur branchement Nombre de fuites pour 100 branchements Nombre de fuites réparées 2005 60 0,37 229 1,57 289 2006 38 0,23 199 1,35 237 2007 43 0,26 130 0,88 173 N/N-1 13,2% 13,0% -34,7% -34,8% -27,0% L’état du patrimoine est également apprécié par les 2 indices du tableau suivant, qui sont rapportés à la longueur du réseau : 6 l’indice linéaire d’eau non consommée reflète le niveau de pertes en réseau, variable selon le milieu (urbain ou rural) 6 l’indice linéaire de pertes et d’eau consommée non comptée recense tous les volumes non comptés ; il donne une indication sur la politique de comptage 2004 11,08 16,07 Indice linéaire d'eau non consommée (m3/km/j) Indice linéaire de perte et d'eau non comptée (m3/km/j) (*) 2005 9,36 14,35 2006 11,35 16,36 2007 8,44 13,41 (*) les volumes consommés autorisés (protection contre les incendies, forfaits, purges de réseau, etc …) bien que n’étant pas des pertes stricto sensu, apparaissent comme telles dans le calcul de l’indicateur. 2.2. x Maintenance des installations Travaux d’entretien Lieu ou ouvrage Description - Lacapelette - Nettoyage des filtres à sable et des bassins à la javel (tous les 3 mois) Vidange et nettoyage de tous les ouvrages Curage du puits d’eau brute qui s’ensable Entretien générateur de bioxyde Rouquet - Nettoyage et vérification de la performance de l’ozoneur Vidange et nettoyage des décanteurs et des floculateurs Nettoyages filtres sable et des bassins à la javel tous les 3 mois RESERVOIRS - Lavage et désinfection de l’ensemble des réservoirs Tous ouvrages - Entretien des espaces verts Contrôle des installations électrique par un organisme agrée Ensemble des analyseurs - Maintenance, vérification et étalonnage de l’ensemble des analyses fait hebdomadairement. RESEAU - Réparation de 43 fuites sur réseau Réparation de 130 fuites sur branchements Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 27 sur 67 - x Recherche de fuites par corrélation acoustique Prélocalisation de fuites par la pose « d’oreilles acoustiques » Pannes et arrêts Lieu ou ouvrage Description Gaillard - 3 microcoupures d’énergie électrique avec mise en défaut des pompes Lacapelette - 6 coupures électriques avec mise en défaut de tous les équipements 5 défaut laison entre l’usine et le réservoir de Barleté 4 défauts liaison entr l’usine et la prise d’eau brute 6 niveaux puits eau brute suite à des ruptures de tuyau et à la détérioration des pompes provisoire en garonne 4 niveaux bas décanteur Plusieurs défauts sur actionneur pneumatique de filtres (électrovanne, fin de course de positionnement) 2 défauts variateurs eau brute Plusieurs arrêt de la station suite à un changement de la qualité de l’eau brute. - Rouquet - Plusieurs arrêts due à une variation de qualité d’eau brute 1 défaut liaison avec le réservoir de CTM 28/10 7 défauts variateurs eau filtre 4 défauts ozoneur (liaison automate, température, débit eau de refroidissement) Plusieurs pannes sur les vannes pneumatiques des filtres (positionnement…) Réservoir de Barleté - Défaut secteur EDF le 06.12 Réservoir de Prouchet - Coupure EDF le 18.10 2.3. Travaux de renouvellement Le suivi du programme contractuel de renouvellement figure au chapitre IV § 3.2. Les dépenses effectuées au titre des opérations en garantie de continuité du service figurent au chapitre IV § 3 Lieu ou ouvrage Usine Lacapelette Réf : Rapport du Délégataire 2007 Description Pompe eau brute : 13 112,13€ Sable pour filtre : 1 750,19 € Peinture : 2 750,42 Conduite air lavage : 3 680,00 € Chloromètre : 992,55 € TOTAL USINE : 22 285,29 € Agen-AEP Page 28 sur 67 Réservoir de Gaillard Peinture : 4 655,63 Réservoir de Lalande Panneau solaire : 585,02 € Usine Rouquet Turbidimètre eau brute : 4 387,56 Lerne : 224.50 € Ozoneur : 442,00 € Vanne de vidange + floculateur : 743.86 € Peinture : 12 253,00 € TOTAL USINE : 18 050,92 € RESEAU Rue de la Falaise Rue Coupo-Cambo Rue Mal Bugeaud Rue d’Albret et Laffargue Impasse Morère Impasse de Grenier Rue Argenton Rue Alfred de Vigny Impasse de Vigny Impasse des 3 Mousquetaires 130 ml fonte 125 170 ml fonte 60 250 ml fonte 60/80 210 ml fonte 80 130 ml fonte 80 155 ml fonte 80 77 ml fonte 80 130 ml fonte 100 100 ml fonte 60 70 ml fonte 80 TOTAL DES TRAVAUX : 156 829,79 € BRANCHEMENTS Rue de la Falaise Rue Coupo-Cambo Rue Mal Bugeaud Rue d’Albret et Laffargue Impasse Morère Impasse de Grenier Rue Argenton Rue Alfred de Vigny Impasse de Vigny Impasse des 3 Mousquetaires 7 branchements dn 20 8 branchements dn 20 12 branchements dn 20 et 15 branchements dn 40 10 branchements dn 20 13 branchements dn 20 19 branchements dn 20 8 branchements dn 20 10 branchements dn 20 11 branchements dn 20 3 branchements dn 40 39 branchements isolés dn 20 5 branchements isolés dn 30 5 branchements isolés dn 40 TOTAL : 193 706,49 € BRANCHEMENTS PLOMB Rue Traverse Rue Courteline Cours du 14 Juillet Rue Rempart Truelle Rue Lamartine 12 7 18 12 31 TOTAL : 108 000,00 € Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 29 sur 67 VANNES Rue de la Falaise Rue Coupo-Cambo Rue Mal Bugeaud Rue d’Albret et Laffargue Impasse Morère Impasse de Grenier Rue Argenton Rue Alfred de Vigny Impasse de Vigny Impasse des 3 Mousquetaires 1 vanne dn 100 2 vannes dn 60 2 vannes dn 80 1 vanne dn 80 1 vanne dn 80 2 vannes dn 80 et 1 vanne dn 40 2 vannes dn 80 1 vanne dn 100 et 1 vanne dn 40 1 vanne dn 60 et 1 vanne dn 40 1 vanne dn 100 et 1 vanne dn 40 4 vannes isolées dn 60 2 vannes isolées dn 80 2 vannes isolées dn 100 1 vanne isolée dn 150 TOTAL : 17 100,00€ Remplacement des compteurs 2004 15 919 1 426 9,0% Nombre de compteurs (*) Nombre de compteurs remplacés Taux de compteurs remplacés 2005 16 197 977 6,0% 2006 16 395 559 3,4% 2007 16 542 737 4,5% N/N-1 0,9% 31,8% (*) ce nombre intègre le cas échéant les compteurs propriété de l’abonné 2.4. Travaux neufs Evolution du patrimoine réseau Au cours de l’exercice, des travaux d’amélioration et d’extension du patrimoine réseau ont été réalisés. L’évolution globale de ce patrimoine est résumée dans le tableau suivant : Canalisations Longueur totale du réseau (km) Longueur d'adduction (m linéaire) Longueur de distribution (m linéaire) dont canalisations dont branchements Equipements Nombre d'appareils publics dont poteaux d'incendie dont bouches de lavage Nombre d'accessoires hydrauliques Branchements Nombre de branchements Branchements plomb supprimés Réf : Rapport du Délégataire 2007 2004 275,5 207 275 276 161 022 114 254 2004 306 293 23 1 585 2004 14 485 -307 Agen-AEP 2005 276,6 207 276 421 161 721 114 700 2005 308 295 23 1 600 2005 14 569 112 2006 277,4 207 277 208 161 972 115 236 2006 308 295 23 1 603 2006 14 713 0 2007 278,2 207 277 997 162 389 115 608 2007 312 299 23 1 619 2007 14 754 167 N/N-1 0,3% 0,0% 0,3% 0,3% 0,3% N/N-1 1,3% 1,4% 0,0% 1,0% N/N-1 0,3% 100% Page 30 sur 67 Chapitre IV - L’Economie de la Délégation Le décret 2005-236 du 14 mars 2005 a apporté un certain nombre de précisions sur le contenu du rapport annuel du délégataire, notamment sur les comptes de la délégation. Le présent chapitre, entièrement remanié, reprend point par point les dispositions du 1er alinéa du décret. Veolia Eau et ses filiales se sont appuyées à cet effet sur les travaux de l’Ordre des Experts Comptables (1) et de la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau (FP2E – ex SPDE) qui ont tous deux mené un important travail d’analyse sur ce texte. 1. Le Compte Annuel de Résultat de l’Exploitation de la Délégation (CARE) « Le compte annuel de résultat de l'exploitation de la délégation rappelant les données présentées l'année précédente au titre du contrat en cours. Pour l'établissement de ce compte, l'imputation des charges s'effectue par affectation directe pour les charges directes et selon des critères internes issus de la comptabilité analytique ou selon une clé de répartition dont les modalités sont précisées dans le rapport pour les charges indirectes, notamment les charges de structure ; Une présentation des méthodes et des éléments de calcul économique annuel et pluriannuel retenus pour la détermination des produits et charges directs et indirects imputés au compte de résultat de l'exploitation, les méthodes étant identiques d'une année sur l'autre sauf modification exceptionnelle et dûment motivée » (art. R1411-7-I-a et b du CGCT). Le compte annuel et l’état détaillé des produits figurent en annexe au présent rapport. Les méthodes et éléments de calcul économique retenus pour la détermination des produits et charges sont également précisés en annexe. Avis du Commissaire aux Comptes La Société a demandé à son Commissaire aux Comptes d'établir un avis sur la procédure d'établissement de ses CARE. Une copie de cet avis est disponible sur simple demande de la Collectivité. 2. Le patrimoine du service délégué 2.1. Variation du patrimoine immobilier « Un état des variations du patrimoine immobilier intervenues dans le cadre du contrat » (art. R1411-7-Ic du CGCT). Cet état retrace les opérations d’acquisitions, de cessions ou de restructuration d’ouvrages financées par le délégataire, qu’il s’agisse de biens du domaine concédé ou de biens de reprise. Au cours de l’exercice écoulé, aucune opération de cette nature n’est intervenue dans le cadre du contrat (1) Ouvrage : « le rapport annuel du délégataire de service public – Analyse de l’obligation et du contenu du rapport - A jour du décret du 14 mars 2005 ». Experts Comptables Media – Novembre 2005. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 31 sur 67 2.2. Inventaire des biens « Un inventaire des biens désignés au contrat comme biens de retour et biens de reprise du service délégué » (article R1411-7-I-g du CGCT). L’inventaire ci-après est établi selon les préconisations de la FP2E. Les biens propres de la société y figurant sont ceux, conformément au décret, expressément désignés au contrat comme biens de reprise. Capacite de production (m3/j) 3 000 14 000 10 000 Débit des pompes (m3/h) 1 Débit des pompes (m3/h) Installation de production FORAGE DE LALANDE LACAPELETTE ROUQUET Installation de reprise GAILLARD Installation de captage LACAPELETTE EXHAURE Qualification Bien de retour Bien de retour Bien de retour Qualification Bien de retour Qualification Bien de retour Capacité de stockage (m3) 2 500 500 1 500 2 000 300 3 000 500 3 000 Bien de retour Bien de retour Bien de retour Bien de retour Bien de retour Bien de retour Bien de retour Bien de retour Canalisations Longueur d'adduction (m linéaire) Longueur de canalisations de distribution (m linéaire) Nombre 207 162 389 Qualification Bien de retour Bien de retour Branchements Nombre de branchements Longueur de branchements (ml) Nombre 14 754 115 608 Qualification Bien de retour Bien de retour Equipements Nombre d'appareils publics dont poteaux d'incendie dont bouches de lavage dont bornes fontaine dont bornes de puisage Nombre d'accessoires hydrauliques Nombre 312 299 23 Qualification Bien de retour Bien de retour Bien de retour Bien de retour Bien de retour Bien de retour Réservoir ou château d'eau BARLETE CARMES CRUZEL CTM ERMITTAGE GAILLARD LALANDE PROUCHET Qualification Un inventaire détaillé des ouvrages est proposé en Annexe 2. Réf : Rapport du Délégataire 2007 1 619 Agen-AEP Page 32 sur 67 Compteurs Nombre de compteurs propriété de la société 2.3. Type compteur Indéterminé Nombre 16 542 Qualification Bien de reprise Situation des biens « Un compte rendu de la situation des biens et immobilisations nécessaires à l'exploitation du service public délégué, comportant notamment une description des biens et le cas échéant le programme d'investissement, y compris au regard des normes environnementales et de sécurité » (art. R1411-7-I-d du CGCT). Par ce compte rendu (Annexe 1), Veolia Eau présente à la Collectivité une vue d’ensemble de la situation du patrimoine du service délégué, à partir des constats effectués au quotidien (interventions, inspections, auto-surveillance, astreinte,...) et d’une analyse des faits marquants, des études disponibles et d’autres informations. Cette appréciation porte sur l'état des ouvrages (état physique et état de fonctionnement), pour le présent et autant que possible pour le futur ; elle exprime sous une forme synthétique les principales insuffisances du patrimoine, en proposant les solutions qui semblent pertinentes. Ce compte rendu permet ainsi à la Collectivité, par une connaissance précise des éventuels problèmes, de leur probable évolution et des solutions possibles, de mieux programmer ses investissements. Les biens dont l’état ou le fonctionnement sont satisfaisants, ou pour lesquels Veolia Eau n'a pas décelé d'indice négatif, et qui à ce titre n'appellent pas ici de commentaires particuliers, ne figurent pas dans ce compte rendu. 3. Les programmes contractuels de travaux « Un état de suivi du programme contractuel d’investissements en premier établissement et du renouvellement des biens et immobilisations nécessaires à l’exploitation du service public délégué ainsi qu’une présentation de la méthode de calcul de la charge économique imputée au compte annuel de résultat d’exploitation de la délégation » (art. R1411-7-I - e du CGCT). Les états présentés permettent de suivre, selon le format prévu au contrat, la réalisation des programmes d’investissements et de renouvellement à la charge du délégataire, et d’assurer le suivi des fonds contractuels d’investissements... 3.1. Programme contractuel d’investissements ( Un programme d’investissements de premier établissement a été défini au contrat. Les investissements programmés au contrat sont réalisés en 2008. 3.2. Programme contractuel de renouvellement Un programme contractuel de renouvellement a été défini au contrat. Il concerne le remplacement des branchements en plomb. Ce programme a été définit précisément pour 2007 et 2008. 3.3. Les autres dépenses de renouvellement « Un état des autres dépenses de renouvellement réalisées dans l’année conformément aux Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 33 sur 67 obligations contractuelles » (art. R1411-7-I - f du CGCT). Les états présentés permettent de suivre les dépenses réalisées dans le cadre d'une obligation en garantie pour continuité du service ou d’un fonds contractuel de renouvellement. Dépenses relevant d'une garantie pour continuité du service : Cet état fournit, sous la forme préconisée par la FP2E, les dépenses de renouvellement réalisées au cours de l’exercice dans le cadre d’une obligation en garantie pour continuité du service. Nature des biens Canalisations Branchements Equipements Génie civil Dépenses 2007 156 829,79 € 193 076,49 € 45 578,36 € 0€ Dépenses relevant d'un fonds de renouvellement : Un fonds de renouvellement a été défini au contrat. Les dépenses et la situation du fonds relatives à l’exercice sont résumées dans les tableaux suivants : Au crédit Solde positif à fin 2006 Dotation de l'exercice 2007 Au débit Solde négatif à fin 2006 Dépense de l'exercice 2007 Solde à fin 2007 € 0€ 120 000 € € 0€ 108 000 € 12 000 € Nature des biens Canalisations Branchements Equipements Génie civil Dépenses 2007 0€ 108 000€ 0€ 0€ 4. Les engagements à incidences financières « Les engagements à incidences financières, y compris en matière de personnel, liés à la délégation de service public et nécessaires à la continuité du service public. » (art. R1411-7-I-h du CGCT). Conformément aux préconisations de l’Ordre des Experts Comptables, il s’agit des « engagements significatifs, sortant de l’ordinaire, nécessaires à la continuité du service, existant à la fin de la période objet du rapport, et qui à la fois devraient se continuer au-delà du terme normal de la convention de délégation et être repris par l’exploitant futur ». Faute de projections suffisamment pertinentes sur la situation exacte en fin de contrat, les informations fournies ont une nature qualitative, mais chaque fois que possible, les engagements seront précisés à Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 34 sur 67 proximité de l’échéance, dans le rapport annuel ou le cas échéant dans un autre document établi à cet effet. 4.1. Flux financiers de fin de contrat Les flux financiers de fin de contrat doivent être anticipés par la Collectivité qui pourra être amenée, le cas échéant, à mettre en place des financements temporaires pour rembourser le délégataire sortant. Régularisations de TVA A l’expiration du contrat de délégation, aucune régularisation de TVA, au titre des immobilisations du service affermé et dont la récupération a été opérée par le mécanisme du transfert du droit à déduction visé aux articles 216 bis et suivants de l’annexe II au CGI, n’est à prévoir dès lors que l’activité est reprise par une personne redevable de la TVA2. Le cédant et le bénéficiaire sont seulement astreints à une obligation de déclaration respective du montant total HT de la transmission. Lorsque l’activité est reprise par une personne non redevable de la TVA3, le délégataire sortant reste tenu par les dispositions de l’article 210 de l’annexe II au CGI. Il peut donc être amené à reverser au Trésor Public une fraction de la TVA ayant grevé lesdites immobilisations. La Collectivité doit reverser au délégataire le montant de cette régularisation mais peut, simultanément, faire valoir ses droits au remboursement correspondant auprès du Fonds de Compensation de la TVA. Sort des biens de retour Les biens de retour listés à l’inventaire détaillé ci avant seront remis gratuitement à la Collectivité à l’échéance du contrat selon les modalités prévues dans le contrat. Sort des biens de reprise Les biens de reprise listés à l’inventaire détaillé ci avant seront, si elle le souhaite, remis à la Collectivité à l’échéance du contrat selon les modalités prévues dans le contrat. Remarque : Hormis les biens de retour et des biens de reprise prévus au contrat, le délégataire utilise dans le cadre de sa liberté de gestion certains biens et prestations ; le cas échéant, sur demande de la Collectivité et selon des conditions à déterminer, les parties pourront convenir de leur mise à disposition auprès du nouvel exploitant. Consommations non relevées et recouvrement des sommes dues au délégataire à la fin du contrat Différentes modalités pratiques liées à la facturation et au recouvrement devront être arrêtées conjointement entre la Collectivité et son délégataire pour permettre à celui-ci d’encaisser normalement l’ensemble des sommes qui lui resteront dues par les usagers après la fin du contrat (volumes consommés mais non encore relevés à cette date, encours clients,…). En outre, dans la mesure où les surtaxes sont reversées à la Collectivité sur la base des montants facturés aux usagers et non pas des montants effectivement encaissés par le délégataire, des régularisations seront à prévoir à ce titre en faveur de ce dernier. Mainlevée des garanties Le cautionnement / la garantie à première demande constitué(é) en application du contrat au bénéfice de la Collectivité sera libéré(e) dans les conditions prévues au contrat. 2 conformément au principe posé par le nouvel article 257 bis du CGI précisé par l’instruction 3 A 6 36 parue au BOI N°50 du 20 Mars 2006 3 ce qui est le cas d’une Collectivité reprenant en régie directe sans opter pour la TVA un service d’eau de moins de 3000 habitants ou un service d’assainissement Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 35 sur 67 Des modalités pratiques de libération du cautionnement / de la garantie à première demande devront être arrêtées conjointement entre la Collectivité et le délégataire en temps utile avant la fin du contrat. Dispositions de fin de contrat relatives au programme d’investissements en premier établissement [ et /ou ] au renouvellement Le contrat a institué des dispositions spécifiques susceptibles de générer des flux financiers en fin de contrat. Un fonds contractuel d’investissement a été créé, alimenté par une dotation et débité des dépenses d’investissements de l’exercice. Le contrat stipule qu’un éventuel solde créditeur serait reversé à la Collectivité, tandis qu’un éventuel solde débiteur […] Un programme contractuel d’investissements de premier établissement a été défini au contrat. Le contrat stipule qu’une éventuelle non réalisation d’une partie de ce programme entraînerait un remboursement par le délégataire. Un fonds contractuel de renouvellement a été créé, alimenté par une dotation annuelle et débité des dépenses de renouvellement de l’exercice. Le contrat stipule qu’un éventuel solde créditeur serait reversé à la Collectivité, tandis qu’un éventuel solde débiteur […] Un programme de renouvellement patrimonial a été défini au contrat. Le contrat stipule qu’une éventuelle non réalisation d’une partie de ce programme entraînerait un remboursement par le délégataire. Les éléments précis de suivi de ces obligations sont fournis dans la partie « Investissements du service» du présent chapitre. 4.2. Dispositions applicables au personnel Concernant les engagements en matière de personnel, il convient d’analyser et d’appliquer les dispositions de nature légale, contractuelle ou conventionnelle indiscutablement applicables, en se projetant au terme normal du contrat conformément aux préconisations de l’Ordre des Experts Comptables. Ces engagements présentent de fortes spécificités : 6 ils évoluent largement au fil du temps, au gré des évolutions de carrière, des aléas de la vie privée des agents et des choix d’organisation du délégataire, 6 ils sont soumis à des impératifs de protection des données personnelles, 6 ils dépendent, au plan juridique, des futurs choix d’organisation que retiendra la Collectivité 6 ils sont enfin soumis à une jurisprudence fluctuante. Convention collective des salariés de l'entité "Veolia Eau - Générale des Eaux » Les salariés de l'entité " Veolia Eau - Générale des Eaux " bénéficient de la Convention Collective Nationale des entreprises des services d'eau et d'assainissement du 12 avril 2000 (CCN), d'accords collectifs spécifiques en fonction de leur entreprise de rattachement (CEO) , ainsi que d'accords conclus dans le cadre de l'Unité Economique et Sociale " Veolia Eau - Générale des Eaux " et qui concernent notamment : l'intéressement et la participation , la protection sociale (mutuelle / prévoyance) ou encore l'harmonisation des régimes de retraites complémentaires des sociétés de l'UES. Principaux impacts en fin de contrat de la Convention collective Lorsque les conditions d’application de l’article L.122-12 § 2 du code du travail sont réunies4, le transfert 4 L'applicabilité de l’art L 122 .12 dépend des situations de fait au regard des critères jurisprudentiels en cours et reste soumise à l'appréciation souveraine des tribunaux. On peut rappeler à titre d'information que, à ce jour, pour Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 36 sur 67 de personnel est opposable à tous, employeurs (publics ou privés) et salariés. Sinon, les dispositions relatives aux modalités de transfert des contrats de travail sont régies par les articles 2.5.2 et 2.5.4 de la Convention Collective Nationale (CCN) visée ci avant5. Ces dispositions ne s’appliquent toutefois qu’aux entreprises adhérentes à la FP2E (ex SPDE), signataires de la CCN. En revanche pour les entreprises non adhérentes à la FP2E, les dispositions de l'article 2.5.2 ne leur sont pas opposables. Lorsque l’article L. 122-12 est applicable, la loi ne prévoit pas de modalités particulières d'application ; il est recommandé dans ce cas de proposer au sortant ou à l'entrant d'appliquer volontairement les modalités pratiques prévues par l'article 2.5.2 de la CCN à titre de guide méthodologique. Pour les cas où ni l’article L. 122-12, ni l’article 2.5.2 de la CCN ne s'appliquent, les parties peuvent également convenir d'opter pour une application volontaire des modalités de transfert prévues par l'article 2.5.2 de la CCN. Il conviendra donc en temps utile de convenir avec la Collectivité de l’applicabilité de ces différentes dispositions. Autres dispositions légales indiscutablement applicables 6 jurisprudence sur l’article L. 122-12 6 maintien des accords collectifs applicables au personnel transféré en application de l’article L 122-12 jusqu'à l'entrée en vigueur d'un nouveau texte et dans la limite d'un an (L 132-8 alinéa 7 du code du travail). Au delà, et à défaut de la conclusion d'un accord collectif d'adaptation chez l'entrant, il y aura maintien des avantages individuels acquis en application des accords en vigueur chez le sortant avant le transfert. Effectif transférable en fin de contrat et masse salariale afférente La liste des agents6 susceptibles d’être concernés par un éventuel transfert en fin de contrat peut varier sensiblement en cours d’exécution (mutations, turn-over, changements d’organisation du délégataire, mais aussi évènements de la vie personnelle des salariés…). A titre indicatif, à l’approche de la fin du contrat, un calcul de l’effectif transférable au sens de la CCN sera communiqué à la Collectivité, ainsi qu’une estimation de la masse salariale afférente. Pour permettre la meilleure mise à jour des éléments remis, cet état prévisionnel fait, cette première année, l'objet d'un envoi séparé. Comptes entre employeurs successifs En l’absence de clauses contractuelles contraires, les dispositions à prendre entre employeurs successifs concernant le personnel transféré sont les suivantes : 6 de manière générale, dispositions identiques à celles appliquées en début du contrat 6 concernant les salaires et notamment salaires différés : chaque employeur supporte les charges afférentes aux salaires (et les charges sociales ou fiscales directes ou indirectes y afférentes) rattachables à la période effective d’activité dont il a bénéficié ; le calcul est fait sur la base du salaire de référence ayant déterminé le montant de la charge mais plafonné à celui applicable au jour de transfert : ce compte déterminera notamment les prorata 13ème mois, de primes annuelles, de congés payés, décomptes des heures supplémentaires ou repos compensateurs,…. 6 concernant les autres rémunérations : pas de compte à établir au titre des rémunérations qu'il y ait application de l’art L 122.12, il est nécessaire qu'il y ait transfert d'une entité économique autonome, conservant son identité, dont l'activité est poursuivie ou reprise. 5 Dans toutes les situations où L 122.12 ne s'applique pas, il conviendra de s'assurer de l'accord formel du personnel concerné par le transfert. 6 Certaines informations utiles ont un caractère confidentiel et n’ont pas à figurer dans le rapport annuel qui est un document public. Elles pourront être fournies, dans le respect des droits des personnes intéressées, séparément à l’autorité délégante, sur sa demande justifiée par la préparation de la fin de contrat. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 37 sur 67 différées dont les droits ne sont exigibles qu’en cas de survenance d’un évènement ultérieur non encore intervenu : indemnité de départ à la retraite, droits à des retraites d’entreprises à prestations définies, médailles du travail,… Cas particulier du passage en Régie Il est ici renvoyé aux dispositions légales et réglementaires concernant les divers cas possibles : Service Public Administratif ou Service Public Industriel et Commercial (SPIC), Régie directe ou Régie à personnalité morale utilisant des personnels de statuts divers,… 4.3. Autres dispositions Les moyens mis en œuvre par le délégataire pour exécuter les missions qui lui sont confiées sont présentés au chapitre 1 du présent rapport. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 38 sur 67 Chapitre V - Les Annexes 1. Le glossaire Capacité de production : Volume qui peut être produit par toutes les installations de production pour un fonctionnement journalier de 20 heures chacune (unité : m3/jour) Certification ISO 14 001 : attestation fournie par un organisme indépendant qui valide la démarche environnementale effectuée par le délégataire Certification ISO 9 001 (2000) : attestation fournie par un organisme indépendant qui valide la démarche assurance qualité effectuée par le délégataire Client (abonné) : Personne physique ou morale ayant souscrit un abonnement auprès de l’opérateur du service public de l’eau ou de l’assainissement. L’abonné est par définition desservi par l’opérateur. Il peut être titulaire de plusieurs abonnements, sur le même service, en des lieux géographiques distincts. Les abonnés peuvent être des particuliers, des syndics, des collectivités pour les besoins municipaux, des entreprises (services, industries), des agriculteurs etc.. Consommation domestique unitaire : Consommation annuelle des clients particuliers domestiques divisée par la durée de la période de consommation et par le nombre de clients particuliers domestiques (unité : m3/client/an) Consommation globale unitaire : Consommation annuelle totale des clients divisée par la durée de la période de consommation et par le nombre de clients (unité : m3/client /an) Développement durable : défini en 1987 comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. ». Cela suppose un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable, tout en reposant sur une nouvelle forme de gouvernance qui encourage la mobilisation et la participation de tous les acteurs de la société civile au processus de décision. Habitants : Population INSEE des communes desservies après correction en cas de couverture partielle d’une commune. Dans le présent document, cette population est présentée avec double compte à partir de l’année 2007 incluse. HACCP : Hazard Analysis Critical Control Point : méthode d’identification et de hiérarchisation des risques utilisée dans l’agroalimentaire Indice linéaire de pertes et d’eau consommée non comptée : Volume mis en distribution – volume comptabilisé, divisé par 365 (calculé avec 364 = 52 semaines de 7 jours) et par la longueur du réseau (hors branchements) ; unité : m3/j/km Indice linéaire d’eau non consommée : Volume de pertes en distribution (égal à volume mis en distribution – volume comptabilisé – volume consommateurs sans comptage – volume de service réseau), divisé par 365 (calculé avec 364 = 52 semaines de 7 jours) et par la longueur du réseau (hors branchements) ; unité : m3/j/km Parties prenantes : Acteurs internes et externes intéressés par le fonctionnement d'une organisation, comme un service d’eau ou d’assainissement : salariés, clients, fournisseurs, associations, société civile, pouvoirs publics … Prélèvement : On appelle prélèvement l’ensemble des résultats d’analyses réalisés à la même date sur le même point de prélèvement. Prix de l’eau au m3 pour 120 m3 : ce prix correspond à la facture globale eau et assainissement pour une consommation de 120 m3 sur un an, ramenée au m3. Il comprend l’abonnement, la consommation, les redevances et les taxes. Ratio d’exploitation du réseau : Pourcentage du volume facturé aux abonnés du service (hors ventes en gros et export) ramené à 52 semaines et du volume mis en distribution. Le volume facturé est ramené à 52 semaines pour être sur une durée identique à celle du volume mis en distribution. Rendement net d’utilisation de la ressource, appelé aussi Rendement du réseau : Total du volume consommé par tous les clients (y compris ventes en gros et exports) et par le service lui-même, divisé Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 39 sur 67 par le volume d’eau potable introduit dans le réseau (volume produit + volume acheté + volume importé). Le volume consommé par les clients particuliers et municipaux est ramené à 52 semaines pour être sur une durée identique à celle du volume d’eau potable introduit. Résultat d’analyse : On appelle résultat d’analyse chaque valeur mesurée pour chaque paramètre. Ainsi pour un prélèvement effectué, il y a plusieurs résultats d’analyse (1 résultat par paramètre) Taux d’impayés en montant : Montant des impayés relatifs à la facturation de l’année n-1 au 31.12 de l’année n / montant des factures émises relatives à l’année n-1. Taux d’interruption du service : Nombre total d’interruptions non programmées affectant plus d’un branchement / 1 000 abonnés du service. Sont prises en compte les interruptions hydrauliques du service non programmées et celles pour lesquelles les habitants n’ont pas été prévenus au moins 24 h à l’avance. Veolia Eau calcule cet indicateur en prenant au numérateur le nombre de fuites réparées. La valeur obtenue est une valeur par excès dans la mesure où toutes les réparations de fuite ne font pas l’objet d’une coupure ou d’une coupure non programmée. Taux de clients mensualisés : Pourcentage du nombre total de clients ayant opté pour un règlement mensuel par prélèvement bancaire. Taux de clients prélevés : Pourcentage du nombre total de clients ayant opté pour un règlement des factures par prélèvement bancaire.) Taux de conformité aux paramètres bactériologiques : Nombre de prélèvements bactériologiques conformes / nombre de prélèvements bactériologiques réalisés. Les conformités sont appréciées relativement aux limites de qualité fixées dans les textes réglementaires en vigueur pour le contrôle sanitaire et l’auto surveillance. Taux de conformité aux paramètres physico-chimiques : Nombre de prélèvements physicochimiques conformes / nombre de prélèvements physico-chimiques réalisés. Les conformités sont appréciées relativement aux limites de qualité fixées dans les textes réglementaires en vigueur pour le contrôle sanitaire et l’auto surveillance. Taux de mutation (demandes d’abonnement) : Nombre de demandes d’abonnement (mouvement de clients) rapporté au nombre total de clients, exprimé en pour cent Taux de réclamations : Nombre de réclamations arrivées par voie écrite / 1 000 clients. Les réclamations prises en compte sont celles relatives aux non-conformités réglementaires et au non respect des engagements pris pour l’exécution du service. Pour Veolia Eau cet indicateur est élaboré au niveau du périmètre de l’Agence sur la base des réclamations recueillies par voie écrite et analysées dans le cadre de la certification ISO 9001 (2000). Seules les réclamations qui sont du domaine de responsabilité du service sont retenues. Volume acheté : Volume d’eau potable acheté à un service extérieur et non géré par la société Volume consommé rapporté à 52 semaines : La correction permet, par un calcul prorata temporis, d’estimer les valeurs des consommations sur une période exacte de 52 semaines Volume consommateurs sans comptage : Le volume consommateurs sans comptage est le volume utilisé sans comptage par des usagers connus, avec autorisation. Volume consommé total : Volume obtenu par différence d’index relevés ou estimés en l’absence de compteur. Ce volume couvre les consommations des clients du service (y compris les clients autres collectivités) et le volume de service du réseau. Ce volume exclut les exports. Volume d’eau potable introduit : ensemble des volumes d’eau potable introduits dans le réseau : volume produit + volume acheté + volume importé Volume de pertes en distribution : Le volume de perte en distribution est la somme algébrique des volumes de fuite, gaspillé, détourné et défaut de comptage. Il est égal à : volume produit + volume acheté (ou importé) - volume consommé total - volume exporté. Il est aussi égal à : volume mis en distribution – volume comptabilisé – volume consommateurs sans comptage – volume de service réseau Volume de service du réseau (consommé pour le service): volume utilisé pour l’exploitation du réseau de distribution Volume exporté : Fourniture d’eau à une collectivité dont la gestion du service d’eau est confiée à la société Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 40 sur 67 Volume importé : Achat d’eau à une collectivité dont la gestion du service d’eau est confiée à la société. Volume mis en distribution : Volume d’eau potable introduit dans le réseau à destination exclusive des clients implantés sur le territoire du service (donc hors vente en gros ou export) : volume produit + volume acheté (ou importé) – volume vente en gros (ou exporté) Volume produit : Volume issu des ouvrages de production du service pour être introduit dans le réseau Volume vendu : Volume facturé total Volume vente en gros : Volume d’eau potable cédé à un autre service non géré par la société 2. Les contrôles de l’eau dans le détail 2.1. Conformité de la ressource Le tableau suivant présente le nombre de résultats d’analyses obtenus sur l’ensemble des ressources du contrat. Contrôle Officiel Bactériologique Physico-chimique Nb total de résultats d'analyses 23 733 Surveillance par le Délégataire Nb de résultats d'analyses Conformes 23 733 Nb total de résultats d'analyses 10 49 Nb de résultats d'analyses Conformes 10 49 Extrait de paramètres physico-chimiques Contrôle Officiel et Surveillance par le Délégataire Atrazine Simazine Terbuthylazine Déséthylatrazine Baryum Nitrates Arsenic Sodium Sulfates Chlorures 2.2. Nb total de résultats d'analyses 6 6 6 6 9 9 9 9 9 9 Nb de résultats d'analyses Conformes 6 6 6 6 9 9 9 9 9 9 Conformité sur l’eau produite et distribuée Le tableau suivant présente le nombre de résultats d’analyses et leur conformité en distinguant les paramètres soumis à Limites de Qualité des paramètres soumis à Références de Qualité7 7 Attention, certains paramètres sont analysés sur les eaux produites ou distribuées mais ne sont soumis ni à limite ni à référence de qualité, ils n’apparaîtront donc pas dans le tableau ci-dessous Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 41 sur 67 Contrôle Officiel Surveillance par le Délégataire Nb total de Conformité aux Limites / Nb total de Conformité aux Limites / résultats Respect des Références résultats Respect des Références d'analyses d'analyses Paramètres soumis à Limite de Qualité Bactériologique 144 Physico-chimique 237 Paramètres soumis à Référence de Qualité 144 237 60 103 60 103 Bactériologique Physico-chimique 238 526 116 154 116 154 239 527 Extrait de paramètres physico-chimiques Contrôle Officiel et Surveillance par le Délégataire Conformes aux Limites Nb total de résultats ou aux Références de Type de seuil d'analyses Qualité Atrazine Simazine Terbuthylazine Déséthylterbuthylazine 7 7 7 0 7 7 7 - Turbidité 98 98 Nitrates Fer total Carbone Organique Total 30 15 30 15 Limite de Qualité Limite de Qualité Limite de Qualité Limite de Qualité Limite et Référence de Qualité Limite de Qualité Référence de Qualité 24 24 Référence de Qualité 2.3. Taux de conformité Contrôle Officiel Limite de qualité Nb PLV total 72 19 Bactériologie Physico-chimie Nb PLV Conformes 72 19 Contrôle Officiel et Surveillance du Délégataire Nb PLV Nb PLV Nb PLV Conformes total Conformes 32 104 104 17 36 36 Surveillance du Délégataire Nb PLV total 32 17 Taux de conformité Contrôle Officiel Taux de conformité Surveillance du Délégataire Taux de conformité Contrôle Officiel et Surveillance du Délégataire 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Bactériologie Physico-chimie Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 42 sur 67 Taux de conformité globale (contrôle officiel + surveillance) Taux de conform ité Contrôle Officiel et Surveillance du Délégataire Nom bre de Prélèvem ents Non conform es 100,0% 1,2 95,0% 1 90,0% 0,8 85,0% 0,6 80,0% 0,4 75,0% 0,2 70,0% 65,0% 2005 2006 2007 Bactériologique 100,00% 99,17% 100,00% Physico-chimique 100,00% 100,00% 100,00% Nb PLV bactériologiques NC 0 1 0 NB PLV physico-chimiquesNC 0 0 0 0 Taux de conformité (contrôle officiel uniquement) Taux de conform ité Contrôle Officiel Nom bre de Prélèvem ents Non conform es 100,0% 95,0% 90,0% 85,0% 80,0% 75,0% 70,0% 65,0% 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 2005 2006 2007 Bactériologique 100,00% 98,78% 100,00% Physico-chimique 100,00% 100,00% 100,00% Nb PLV bactériologiques NC 0 1 0 NB PLV physico-chimiquesNC 0 0 0 0 Commentaires Pour l’année 2007, la qualité de l’eau distribuée par le réseau AEP de la Ville d’Agen a présenté seulement deux dépassements de paramètres soumis à référence de qualité. Il s’agit d’analyses réalisées dans le cadre du contrôle officiel : - Réseau Rouquet : 27.11.2007, ammonium = 0,16mg/l (RQ = 0,10 mg/l) - Réseau secteur centre : 18.12.2007 : Bactéries coliforme = 1/100 ml (RQ = 0/100 ml) Dans les deux cas, les analyses de contrôle réalisées ont montré le retour à une qualité d’eau conforme. En ce qui concerne l’unité de production de Lacapelette, l’arrêt de l’utilisation de bioxyde de chlore remplacé par le chlore gazeux à partir du 14.01.2008 permet d’assurer la conformité du paramètre chlorites pour lequel quelques dépassements ponctuels avaient été constatés par le passé. Température de l’eau : Au cours de l’été 2007, la température de la ressource Garonne n’a présenté que très peu de dépassements de la limite de qualité fixée à 25°C pour les eaux brutes. Le suivi spécifique mis en place au cours de l’été 2006 avec notamment la recherche de légionelles a toutefois été reconduit. Les résultats de ce suivi n’ont montré aucune anomalie. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 43 sur 67 2.4. Fiche DDASS Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 44 sur 67 QUELLE EAU BUVEZ VOUS ? Distribution AGEN RESULTATS BACTERIOLOGIE Pourcentage de conformité : 98% Limites de qualité : 0 germes /100ml BILAN 2006 Eau de bonne qualité GESTIONNAIRES MINERALISATION Maître d’ouvrage Valeurs mesurées : mini : 9,7 °F – maxi : 31,6 °F – moyenne : 17,9 °F MAIRIE DE AGEN Références de qualité : mini : aucune – maxi : aucune Exploitant Eau moyennement minéralisée COMPAGNIE DES EAUX ET DE L’OZONE RESSOURCES FLUOR Vous êtes alimentés par 4 captages Valeurs mesurées : mini : 77,0µg/l – maxi : 808,0µg/l – moyenne : 372,8µg/l x x Limites de qualité : mini : aucune – maxi : 1500µg/l FORAGE DE ROUQUET 1 Autorisation en cours FORAGE DE ROUQUET 2 Autorisation en cours Eau peu fluorée. Pour lutter contre la carie dentaire, un apport complémentaire de fluor x PRISE D’EAU DE LA CAPELETTE sous forme de sels ou de comprimés est conseillé sauf avis médical x Autorisation en cours PRISE D’EAU DE ROUQUET Autorisation en cours contraire. Pour les enfants de 0 à 12 mois, consulter votre médecin. NITRATES TRAITEMENTS Vous êtes alimentés par 2 traitements x USINE DE LA CAPELETTE x USINE DE ROUQUET Valeurs mesurées mini : 0,0 mg/l – maxi : 14,2 mg/l – moyenne : 5,4 mg/l Limites de qualité : mini : aucune – maxi : 50 mg/l Eau contenant peu de nitrates ATRAZINE (PESTICIDE) Valeurs mesurées : mini : 0,0 µg/l – maxi : 0,0 µg/l – moyenne : 0,0 µg/l Limites de qualité : mini : aucune – maxi : 0,1 µg/l Ces informations sont fournies par le service Santé Environnement de la DDASS de Lot-etGaronne, en application du code de la Après une absence prolongée, purger les canalisations avant tout usage sanitaire. Lorsqu’il existe des branchements ou des canalisations en plomb dans votre réseau d’eau intérieur, il faut prévoir leur remplacement. Absence d’atrazine en eau distribuée. PH Valeurs mesurées : mini : 6,7 unité pH – maxi : 8,0 unité pH – moyenne : 7,4 unité pH Références de qualité : mini : 6,5 unité pH – maxi: 9 unité pH CONCLUSION Globalement, la qualité de l’eau distribuée est bonne, conforme aux normes réglementaires pour les paramètres mesurés . Si la saveur ou la couleur de l’eau distribuée change : SIGNALEZ LE A VOTRE DISTRIBUTEUR Les résultats analytiques détaillés peuvent être consultés à la mairie de votre commune L’eau en liberté ¾ Le contrôle sanitaire des eaux d’alimentation est effectué par le service santé-environnement de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales. ¾ Les analyses sont réalisées par le laboratoire des eaux du Centre Hospitalier d’Agen agréé par le ministère chargé de la santé ¾ Le nombre d’analyses effectué dépend du nombre d’habitants desservi et du type de ressource (souterraine ou superficielle). ¾ Les prélèvements sont faits à la ressource, à la production (en sortie de station de traitement) et sur le réseau de distribution. Les résultats d’analyses du contrôle sanitaire sont systématiquement transmis au responsable du réseau pour action et information auprès des usagers par voie d’affichage. Pour mieux comprendre ¾ La qualité bactériologique est évaluée par la recherche de bactéries témoins d’une pollution microbiologique de la ressource ou du réseau (pollution pouvant être responsable de maladies plus ou moins graves telles que gastro-entérite, hépatite A, parasitose , …) ¾ Les nitrates sont présents à l’état naturel dans les sols comme résidus de la vie (végétaux, animaux et humains) à des teneurs voisines de 5 mg/l. Des apports excessifs ou mal maîtrisés de matières fertilisantes peuvent être à l’origine d’une augmentation de la concentration dans les ressources. La teneur en nitrate doit être inférieure à 50 mg par litre afin d’assurer la protection des nourrissons et des femmes enceintes. ¾ Le fluor est un oligo-élément présent naturellement dans l’eau. Des doses modérées sont bénéfiques pour la santé. Lorsque l’eau est peu fluorée, un apport complémentaire sous forme de sel de cuisine fluoré ou de comprimés peut vous être recommandé par votre dentiste, pour une prévention optimale de la carie dentaire. ¾ L’agressivité de l’eau peut entraîner la corrosion des canalisations métalliques (plomb, cuivre…) dans les réseaux intérieurs. Le remplacement de toute conduite en plomb est souhaitable. Dans l’attente de leur changement, il est important de laisser couler quelques litres d’eau avant de la consommer. Compte tenu que le plomb est un élément toxique, il convient de limiter son accumulation dans l’organisme. Aussi, il est vivement recommandé aux enfants et aux femmes enceintes de ne pas boire l’eau du robinet lorsqu’il y a présence de canalisations en plomb dans l’habitation. Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez vous adresser à la personne responsable de la distribution de l’eau et éventuellement auprès du service santé-environnement de la direction Des gestes simples ¾ Après quelques jours d’absence, purgez l’ensemble des canalisations d’eau avant consommation, en laissant couler l’eau quelques instants avant de la boire. ¾ En cuisine, utilisez exclusivement l’eau du réseau d’eau froide pour la boisson, la cuisson des aliments et le rinçage des ustensiles. L’utilisation d’une eau à une température élevée favorise la migration des métaux dans l’eau. ¾ L’eau froide doit être conservée au frais dans un récipient couvert sans dépasser plus de 48 heures ¾ Réserver les traitements complémentaires éventuels, tels les adoucisseurs au seul réseau d’eau chaude sanitaire. Ils sont sans intérêt sur le réseau d’eau froide utilisé pour la consommation et même parfois dangereux. Ils peuvent en effet accélérer la dissolution des métaux des conduites ou devenir des foyers de développement microbien lorsque leur entretien est mal assuré. Ce document destiné aux abonnés du service de distribution d’eau peut-être reproduit sans suppression ni ajout. Il est souhaitable de l’afficher dans les immeubles collectifs 1. Les nouveaux textes réglementaires Certains des textes présentés peuvent avoir des impacts contractuels. VEOLIA Eau se tient à disposition pour assister la collectivité dans l’évaluation de ces impacts en local et la préparation en tant que de besoin des projets d’avenant. 1.1. Gestion des services publics locaux Redevances Agences de l’eau 8 A compter du 1er janvier 2008, le régime des redevances des Agences de l’eau est modifié conformément à la loi sur l’eau et les milieux aquatiques. Les modifications concernent la définition des personnes assujetties et les modalités de calcul, de déclaration et de recouvrement. Les taux et assiettes applicables sur le territoire de chaque Agence de l’eau pour la période 2008 – 2012 ont été publiés. La « redevance pour prélèvement sur la ressource en eau » se substitue à la « redevance pour préservation des ressources en eau »9. La « redevance pour pollution de l’eau » se substitue à la « redevance pour lutte contre la pollution ». Toutes les communes sont désormais concernées ; pour les personnes non antérieurement assujetties (communes de moins de 400 habitants pour l’essentiel), une progressivité du taux sur 5 ans sera appliquée. Le taux de rémunération des exploitants chargés de percevoir la redevance a été publié10. Toute fourniture d’eau doit être facturée A compter du 1er janvier 2008, toute fourniture d’eau potable, quel qu’en soit le bénéficiaire (hormis les appareils de défense incendie sur domaine public), fait l’objet d’une facturation du service de l’eau et de 11 l’assainissement au tarif applicable à la catégorie d’usagers correspondante . Les collectivités doivent mettre fin avant cette date à toute disposition ou stipulation contraire. Plafonnement de l’abonnement Le montant maximal de la part fixe annuelle de la facture d’eau des logements est fixé à 40% du coût du service, part eau potable, pour une consommation de 120 m3. Ce plafond, qui ne concerne ni les autres usagers, ni les communes classées en communes touristiques, est porté à 50% pour les communes 8 Décret n°2007-1311 du 5 septembre 2007 relatif aux modalités de calcul des redevances des agences de l’eau et modifiant le code de l’environnement (JO du 7). Décret n° 2007-1357 du 14 septembre 2007 relatif aux modalités de recouvrement des redevances des agences de l'eau et modifiant le code de l'environnement (JO du 16). Neuf avis publiés au JO du 26 décembre 2007 relatifs au taux des redevances pour la période 2008 – 2012. Arrêté du 9 novembre 2007 relatif aux modalités de calcul de l’assiette de la redevance pour prélèvement sur 9 la ressource en eau (JO du 6/12) 10 Arrêté du 21 décembre 2007 relatif aux modalités d’établissement des redevances pour pollution de l’eau et pour modernisation des réseaux de collecte (JO du 28). Décret n°2007-1844 du 26 décembre 2007 relatif à la rémunération des exploitants des services de distribution d’eau et d’assainissement chargés de percevoir les redevances mentionnées aux articles L. 213-10-3 et L. 213-10-6 du code de l’environnement (JO du 30) 11 Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques (art. 57 créant l’art. L.2224-12-1 du CGCT) Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 48 sur 67 12 rurales et les EPCI à population majoritairement rurale ou située dans une commune touristique . Les collectivités devront se mettre en conformité d’ici le 21 septembre 2009. Au 1er janvier 2010, les collectivités auront deux ans pour faire passer ces plafonds respectivement à 30% et 40%. Limitation des coupures d’eau Les coupures d’eau sont interdites tout au long de l’année pour les personnes éprouvant des difficultés particulières et bénéficiant ou ayant bénéficié, dans les douze derniers mois, d’une décision favorable 13 d’attribution d’une aide du fonds de solidarité pour le logement . Contrôle des compteurs d’eau froide en service Les compteurs d’eau froide en service doivent faire l’objet soit d’une vérification périodique par un organisme, soit d’un contrôle statistique par le détenteur lui-même (la personne chargée de l’entretien et du renouvellement du parc). Dans ce dernier cas, le détenteur doit avoir mis en place un système d’assurance qualité équivalente à celle de la vérification périodique et avoir obtenu l’accord du Ministère 14 de l’Industrie . Les contrats et règlements de service devront mentionner le mode de contrôle choisi et être mis en conformité avec les nouvelles règles. Le calendrier de mise en œuvre s’échelonne en fonction de la date de pose des compteurs (1ère échéance décembre 2010 pour les compteurs posés avant 1980) . Le « rapport du maire modifié » – nouveaux indicateurs Le « rapport annuel sur le prix et la qualité du service » devra inclure une série d’indicateurs établis selon un référentiel commun (performance technique, environnementale et économique du service, financement des investissements, actions de solidarité,…), qui seront pris en compte par l’Office 15 national de l’eau et des milieux aquatiques . Ces indicateurs sont consultables sur le site www.eaudanslaville.fr Les nouvelles dispositions, valables quel que soit le mode de gestion, sont applicables à compter de l’exercice 2008 (rapports publiés en 2009). 1.2. Eau potable et ressources Sécurité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine La réglementation concernant les eaux destinées à la consommation humaine a fait l’objet d’une refonte 16 d’ensemble , avec comme principales nouveautés : 12 Arrêté du 6 août 2007 relatif à la définition des modalités de calcul du plafond de la part de la facture d'eau non proportionnelle au volume d'eau consommé (JO du 21 septembre). 13 Loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale (JO du 6). 14 Arrêté du 6 mars 2007 relatif au contrôle des compteurs d’eau froide en service (JO du 23 mars). 15 Décret n° 2007-675 du 2 mai 2007 pris pour l'application de l'article L. 2224-5 et modifiant les annexes V et VI du code général des collectivités territoriales (JO du 4). Arrêté du 2 mai 2007 relatif aux rapports annuels sur le prix et la qualité des services publics d'eau potable et d'assainissement (JO du 4). 16 Décret n°2007-49 du 11 janvier 2007 relatif à la sécurité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine (JO du 12 janvier). Décret n°2007-75 du 22 janvier 2007 relatif à l'habilitation des agents de l'Etat et des collectivités territoriales chargés de constater les infractions en matière de Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 49 sur 67 6 Les limites et références de qualité des eaux sont dorénavant fixées par arrêté ministériel, ainsi que le programme de prélèvements et d’analyses du contrôle sanitaire ; les modalités de prélèvements et d’analyses ont été précisées ; 6 Quelques paramètres et valeurs seuil sont modifiés (à noter : une eau très incrustante pourra être déclarée non conforme) ; 6 La notion de PPPRDE est éliminée au profit de celle de PRPDE : « Personne Responsable de la Production ou de la Distribution d’Eau » ; 6 Pour les installations de plus de 10 000 habitants, la PRPDE doit réaliser une étude de 6 vulnérabilité des installations d’eau vis-à-vis des actes de malveillance ; Dans les établissements où de l’eau est fournie au public (écoles, hôpitaux, restaurants,…), il appartient à la personne responsable de l’établissement (et non plus au service public) de s’assurer que l’eau est propre à la consommation ; 6 L’auto surveillance par l’exploitant de la qualité de l’eau peut se substituer au contrôle sanitaire 6 sous réserve d’un système de management qualité incluant l’activité du laboratoire et certifié par un organisme tiers ; La procédure concernant les périmètres de protection des captages est modifiée. Protection des eaux souterraines et des captages Le régime des servitudes dans les périmètres de protection instauré par le décret du 17 mai 2006 est légèrement modifié17. L’introduction de substances polluantes dans les eaux souterraines18 devra être limitée et un équilibre doit être trouvé d’ici 2015 entre les prélèvements sur ces eaux et leur renouvellement. Pour lutter contre les effets des pollutions diffuses, le préfet19 peut délimiter les zones de protection quantitative et qualitative des aires d’alimentation des captages d’eau potable d’une importance particulière pour l’approvisionnement actuel ou futur. Gouvernance de l’eau Les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) 20, qui constituent l’instrument de mise en contrôle sanitaire et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires) (JO du 23). Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R.1321-2, R.1321-3, R.1321-7 et R.1321-38 du code de la santé publique (JO du 6 février). Arrêté du 11 janvier 2007 relatif au programme de prélèvements et d'analyses du contrôle sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution, pris en application des articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-16 du code de la santé publique (JO du 12 février). Arrêté du 12 février 2007 relatif aux conditions auxquelles doivent satisfaire les laboratoires réalisant les prélèvements et les analyses de surveillance des eaux en application des articles R. 1321-24 et R. 1322-44 du code de la santé publique (JO du 17 mars). Arrêté du 20 juin 2007 relatif à la constitution du dossier de la demande d'autorisation d'utilisation d'eau destinée à la consommation humaine mentionnée aux articles R. 1321-6 à R. 1321-12 et R. 1321-42 du code de la santé publique (JO du 10 juillet). Arrêté du 21 novembre 2007 relatif aux modalités de prise en compte de la surveillance des eaux destinées à la consommation humaine dans le cadre du contrôle sanitaire, pris en application de l’article R. 1321-24 du code de la santé publique (JO du 28). 17 Décret n°2007-1581 du 7 novembre 2007 relatif aux servitudes d’utilité publique instituées en vue d’assurer la protection de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine et modifiant le code de la santé publique (JO du 9). 18 Directive 2006/118/CE du 12 décembre 2006 sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration (JOUE du 27 décembre 2006). Décret n° 2007-882 du 14 mai 2007 relatif à certaines zones soumises à contraintes environnementales et modifiant le code rural (JO du 15). 19 20 Décret n° 2007-1213 du 10 août 2007 relatif aux schémas d’aménagement et de gestion des eaux et modifiant le code de l’environnement (JO du 14). Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 50 sur 67 œuvre de la directive cadre sur l’eau pour l’atteinte du bon état écologique, sont désormais opposables. 1.3. Gestion de crise- Risques Satisfaction des besoins prioritaires en situation de crise Conformément à la loi du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile, les exploitants des services d’eau et d’assainissement doivent prévoir « les mesures nécessaires au maintien de la satisfaction des besoins prioritaires de la population lors des situations de crise ». Outre l’exploitant, sont associés à la gestion de crise la collectivité en tant qu’autorité organisatrice du service, le maire au 21 titre de ses pouvoirs de police, et le préfet au titre du plan ORSEC . Ces besoins prioritaires, qui seront précisés par arrêté interministériel, seront à prendre en compte dans les cahiers des charges, contrats et règlements du service. 1.4. Autres textes réglementaires Arrêté du 29 novembre 2006 relatif à l’agrément des laboratoires effectuant des analyses dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques. Décret n° 2007-18 du 5 janvier 2007 relatif au permis de construire et aux autorisations d'urbanisme (le permis de construire intègre désormais des préoccupations d’environnement). Décret n°2007-75 du 22 janvier 2007 relatif à l'habilitation des agents de l'Etat et des collectivités territoriales chargés de constater les infractions en matière de contrôle sanitaire. Loi n°2007-147 du 2 février 2007 relative à l’action extérieure des collectivités territoriales et de leurs groupements (actions de coopération menées avec des autorités locales étrangères). Deux Arrêtés du 5 février 2007 et un Arrêté du 15 février 2007 relatifs aux niveaux du risque de l'influenza aviaire et au dispositif de surveillance et de prévention (la liste des communes composant les zones à risque particulier y figurent notamment). Loi n° 2007-294 du 5 mars 2007 relative à la préparation du système de santé à des menaces sanitaires de grande ampleur (appui des collectivités locales par des professionnels de santé). Décret n° 2007-390 du 20 mars 2007 relatif à l'habilitation des gardes champêtres à constater les infractions à la législation sur l’eau. Décret n°2007-443 du 25 mars 2007 relatif à l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques. Décret n°2007-598 du 24 avril 2007 relatif à la transaction pénale en matière de police de l’eau et de 21 Décret n° 2007-1400 du 28 septembre 2007 relatif à la définition des besoins prioritaires de la population et aux mesures à prendre par les exploitants d'un service destiné au public lors de situations de crise, pris en application du l’article 6 de la loi n°2004-811 du 13 août 2004 (JO du 30). Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 51 sur 67 police de la pêche en eau douce. Décret n° 2007-796 du 10 mai 2007 relatif au comptage de la fourniture d’eau froide dans les immeubles d’habitation (obligation pour tout immeuble neuf dont la demande de permis de construire a été déposée à compter du 01/11/2007). Décret n°2007-982 du 15 mai 2007 relatif au commissionnement des agents de la police de l’eau (des agents de l’ONEMA peuvent notamment appuyer la surveillance sur le terrain). Directive 2007/60/CE du 23 octobre 2007 relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondation (obligation faite aux Etats membres : cartographie des zones inondables et des risques d’inondation d’ici 2013, plans de gestion de ces risques d’ici 2015). Décret n°2007-1339 du 11 septembre 2007 relatif au régime exceptionnel de tarification forfaitaire de l’eau (applicable aux collectivités de moins de 1000 habitants et disposant d’une ressource naturellement abondante) Décret n°2007-1760 du 14 décembre 2007, Arrêté du 28 novembre 2007 et Décret n°2007-1872 du 26 décembre 2007 relatifs aux régimes d’autorisation et de déclaration, aux prescriptions techniques et à l’affectation de débit réservé applicables aux ouvrages, travaux et activités situés sur les cours d’eau dont le bon état écologique doit être maintenu ou atteint. Décret n°2007-1850 du 26 décembre 2007 modifiant les seuils applicables aux marchés publics conformément au règlement européen CE n° 1422/2007 du 4 décembre 2007. Décret n°2007-1868 du 26 décembre 2007 relatif à l’assistance technique fournie par les départements aux communes rurales et EPCI à population majoritairement rurale dans les domaines de la protection de la ressource en eau, de la restauration et de l’entretien des milieux aquatiques. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 52 sur 67 2. Les factures – type Au 1er janvier 2008 est entré en vigueur le nouveau régime des redevances Agence de l’Eau institué par la Loi sur l’Eau et les Milieux aquatiques du 30 décembre 2006 (voir au §4 du présent chapitre la rubrique « redevance Agence de l’Eau »). Ces redevances figurent aux tableaux ci-après dans la part Organismes Publics. Facture annuelle établie sur la base des tarifs au 1er janvier de l’année de présentation du rapport, d’un client ayant consommé 120 m3 et doté d'un compteur de 15 mm de diamètre. Facture Standard - Comparatif des prix en vigueur - référence au 01/01/2008 - comparé au 01/01/2007 Traité 44 - Ville d'Agen - - Contrat X0044 Document établi le 20/02/2008, Commune : Agen (47001), Profil : Particulier Euro 01/01/2007 Qté Prix Unitaire HT Variation 01/01/2008 Montant HT Prix Unitaire HT Montant HT % Distribution de l'eau Abonnement Abonnement (part distributeur) 24.62 25.54 3.74 % Consommation Consommation (part distributeur) De 1 à 10000 (m3) Consommation (part collectivité) (m3) Préservation des ressources en eau (Agence de l'eau) (m3) 120 1.0785 129.42 1.1182 134.18 3.68 % 120 120 0.0629 0.0452 7.55 5.42 0.0629 0.0600 7.55 7.20 0.00 % 32.84 % 174.47 4.47 % Total Distribution de l'eau 167.01 Organismes publics (taxes et redevances) Lutte contre la pollution (Agence de l'eau) (m3) Lutte contre la pollution (Agence de l'eau) (m3) 120 120 0.3605 43.26 0.1900 Total Organismes publics 43.26 22.80 22.80 -47.30 % TOTAL HT de la Facture en Euro 210.27 197.27 -6.18 % TOTAL TTC de la Facture en Euro 221.83 208.12 -6.18 % Soit en Franc 1455.15 1365.20 en Euro 1.63 1.51 Prix TTC du m3 hors abonnement Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP -7.36 % Page 53 sur 67 3. Le Compte Annuel de Résultat de l’Exploitation de la Délégation 3.1. Le CARE LIBELLE PRODUITS Exploitation du service Collectivités et autres organismes publics Travaux attribués à titre exclusif Produits accessoires CHARGES Personnel Energie électrique Produits de traitement Analyses Sous-traitance, matières et fournitures Impôts locaux et taxes Autres dépenses d'exploitation Frais de contrôle Redevances Contractuelles Contribution des services centraux et recherche Collectivités et autres organismes publics Charges relatives aux renouvellements Charges relatives aux investissements Télécommunication, poste et télégestion Engins et véhicules Informatique Assurances Locaux Autres Pour garantie de continuité du service Fonds contractuel Programme contractuel ( investissements ) Fonds contractuel Investissements incorporels Charges relatives aux compteurs du domaine privé Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux recouvrement RESULTAT AVANT IMPOT Impôts sur les sociétés (calcul normatif) RESULTAT Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP 2006 2007 Ecart 3 695 014 2 614 037 877 607 4 023 804 2 870 151 958 297 90 392 112 978 3 429 839 768 904 96 835 65 754 41 950 238 738 91 273 39 154 75 965 119 391 3 919 350 808 873 90 578 51 933 44 053 279 673 92 226 42 475 94 861 60 290 16 662 61 773 51 885 144 121 100 350 65 465 11 321 60 216 42 622 78 000 203 637 161 618 877 607 958 297 357 571 372 025 26 965 120 000 27 369 72 025 240 255 42 134 243 858 41 238 41 082 23 523 265 175 88 383 176 792 104 454 34 815 69 639 8,90 % 14,27 % NS NS Page 54 sur 67 Etat détaillé des produits L’état suivant détaille les produits figurant sur la première ligne du CARE. LIBELLE Produits nets d'exploitation du délégataire dont produits au titre de l'année (hors estimations sur consommations) 2006 2 542 012 2007 2 870 151 2 523 943 2 785 081 18 069 85 070 dont variation de la part estimée sur consommations Dotations aux fonds contractuels Exploitation du service dont produits au titre de l'année (hors estimations sur consommations) 72 025 dont produits au titre de l'année (hors estimations sur consommations) 2 870 151 2 595 968 2 785 081 18 069 85 070 210 854 201 113 210 966 198 862 -113 2 251 109 860 106 683 110 919 104 484 -1 058 2 199 556 894 650 501 565 170 629 009 dont variation de la part estimée sur consommations Redevance prélèvement (Agence de l'Eau) dont produits au titre de l'année (hors estimations sur consommations) dont variation de la part estimée sur consommations Redevance de lutte contre la pollution (Agence de l'Eau) dont produits au titre de l'année (hors estimations sur consommations) dont variation de la part estimée sur consommations Collectivités et autres organismes publics dont produits au titre de l'année (hors estimations sur consommations) -8 276 21 491 877 607 958 297 887 054 932 356 dont variation de la part estimée sur consommations Produits des travaux attribués à titre exclusif Produits accessoires 3.2. NS 2 614 037 dont variation de la part estimée sur consommations Produits : part de la collectivité contractante Ecart 12,91 % 9,80 % -4,62 % -2,89 % 16,81 % 9,19 % -9 447 25 941 90 392 75 965 -15,96 % 112 978 119 391 5,68 % Les modalités d’établissement du CARE Introduction générale Le décret 2005-236, codifié aux articles R1411-7 et R1411-8 du Code Général des Collectivités Territoriales, a fourni des précisions sur les données devant figurer dans le Rapport Annuel du Délégataire prévu à l’article L1411-3 du même CGCT, et en particulier sur le Compte Annuel de Résultat de l’Exploitation (CARE) de la délégation. Le CARE établi au titre de 2007 respecte ces principes. La présente annexe fournit un certain nombre d’informations sur ses modalités d’établissement. Organisation de la Société au sein de la Région L’organisation de la Société Compagnie des Eaux et de l’Ozone au sein de la Région Sud Ouest de Veolia Eau comprend différents niveaux opérationnels qui apportent quotidiennement leur contribution au bon fonctionnement des services publics de distribution d’eau potable et d’assainissement qui leur sont confiés. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 55 sur 67 La décentralisation et la mutualisation de l’activité aux niveaux adaptés représentent en effet un des principes majeurs d’organisation de Veolia Eau et de ses sociétés. En outre, pour faire face aux nouveaux défis auxquels se trouvent confrontés ses métiers, et notamment pour accroître la qualité des services rendus à ses clients, la Société Compagnie des Eaux et de l’Ozone a pris part à la démarche engagée par Veolia Eau visant à accroître la collaboration entre ses différentes sociétés avec la mise en place de pôles régionaux. Dans ce contexte, au sein de la Région Sud Ouest de Veolia Eau, la Société est associée à d’autres sociétés du Groupe pour mettre en commun au sein d’un GIE régional un certain nombre de fonctions supports (service clientèle, bureau d’étude technique, service achats…). Aujourd’hui, les exploitations de la Société bénéficient des interventions tant de ses moyens propres que des interventions du GIE régional, au travers d’une organisation décentralisant, au niveau adapté, les différentes fonctions. L’architecture comptable de la Société est le reflet de cette structure décentralisée et mutualisée. Elle permet de suivre aux niveaux adéquats les produits et les charges relevant d’une part de la Région (niveaux successifs de la direction régionale, du centre opérationnel, de l’agence, du service voire du sous-service regroupant plusieurs contrats), et d’autre part les charges de niveau national (contribution des services centraux). En particulier, et conformément aux principes du droit des sociétés, et à partir d’un suivi analytique commun à toutes les sociétés de la Région, la Société facture au GIE régional le coût des moyens qu’elle met à sa disposition ; réciproquement, le GIE régional lui facture le coût de ses prestations. Le compte annuel de résultat de l’exploitation relatif à un contrat de délégation de service public, établi sous la responsabilité de la Société délégataire, regroupe l’ensemble des produits et des charges imputables à ce contrat, selon les règles exposées ci-dessous. La présente annexe a pour objet de préciser les modalités d’établissement de ces produits et de ces charges. Produits Les produits inscrits dans le compte annuel de résultat de l’exploitation regroupent l'ensemble des produits d’exploitation hors TVA comptabilisés en application du contrat, y compris ceux des travaux attribués à titre exclusif. En particulier, ces produits se fondent sur les volumes distribués de l’exercice, valorisés en prix de vente, en appréciant grâce aux données de gestion les volumes livrés aux consommateurs et non encore relevés à la clôture de l’exercice. Les écarts d’estimation sont régularisés dans le chiffre d’affaires de l’année suivante. Le détail des produits annexé au compte annuel du résultat de l’exploitation fournit une ventilation des produits entre produits facturés au cours de l’exercice et variation de la part estimée sur consommations. Charges Les charges inscrites dans le compte annuel du résultat de l’exploitation englobent : 6 6 les charges qui sont exclusivement imputables au contrat (charges directes § 21) ; la quote-part, imputable au contrat, des charges communes à plusieurs contrats (charges réparties § 22). Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 56 sur 67 Le montant de ces charges résulte soit directement de dépenses inscrites en comptabilité soit de calculs à caractère économique (charges calculées § 212). 1- Charges exclusivement imputables au contrat Ces charges comprennent : 6 6 6 11- les dépenses courantes d'exploitation, un certain nombre de charges calculées, selon des critères économiques, au titre des investissements (domaines privé et délégué) et de l'obligation contractuelle de renouvellement. Pour être calculées, ces charges n’en sont pas moins identifiées contrat par contrat, en fonction de leurs opérations spécifiques, les charges correspondant aux produits perçus pour le compte des collectivités et d’autres organismes. Dépenses courantes d'exploitation Il s'agit des dépenses d'énergie électrique, d'achats d'eau, de produits de traitement, d'analyses, des redevances contractuelles et obligatoires, de certains impôts locaux, etc. 12- Charges calculées Un certain nombre de charges doivent faire l’objet d'un calcul économique. Les éléments correspondants résultent de l’application du principe selon lequel : "Pour que les calculs des coûts et des résultats fournissent des valeurs correctes du point de vue économique...il peut être nécessaire en comptabilité analytique, de substituer à certaines charges calculées en comptabilité générale selon des critères fiscaux ou sociaux, les charges correspondantes calculées selon des critères techniques et économiques" 22. Ces charges concernent principalement les éléments suivants : 12-1 – Charges relatives au renouvellement Conformément aux préconisations de la FP2E, les charges économiques calculées relatives au renouvellement sont présentées sous des rubriques distinctes en fonction des clauses contractuelles (y compris le cas échéant au sein d’un même contrat). - Garantie pour continuité du service Cette rubrique correspond à la situation dans laquelle le délégataire est tenu de prendre à sa charge et à ses risques et périls l’ensemble des dépenses d’entretien, de réparation et de renouvellement des ouvrages nécessaires à la continuité du service. Le délégataire se doit de les assurer à ses frais, sans que cela puisse donner lieu à ajustement (en plus ou en moins) de sa rémunération contractuelle. La garantie pour continuité du service a pour objet de faire face aux charges que le délégataire aura à supporter en exécution de son obligation contractuelle, au titre des biens en jouissance temporaire 23 dont il est estimé que le remplacement interviendra pendant la durée du contrat. Afin de prendre en compte les caractéristiques économiques de cette obligation 24, le montant de la garantie pour continuité du service s’appuie sur les dépenses de renouvellement lissées sur la durée de la période contractuelle en cours. Cette charge économique calculée est déterminée : 6 en additionnant d’une part le montant, réactualisé à la fin de l’exercice considéré, des renouvellements déjà réalisés depuis le début de la période contractuelle en cours ; 22 Texte issu de l’ancien Plan Comptable Général de 1983, et dont la refonte opérée en 1999 ne traite plus des aspects relatifs à la comptabilité analytique. 23 C’est-à-dire les biens indispensables au fonctionnement du service public qui seront remis obligatoirement à la collectivité délégante, en fin de contrat. 24 L’obligation de renouvellement est valorisée dans la garantie lorsque les deux conditions suivantes sont réunies: - le bien doit faire partie d’une famille technique dont le renouvellement incombe contractuellement au délégataire - la date de renouvellement passée ou prévisionnelle entre dans l’horizon de la période contractuelle en cours Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 57 sur 67 6 6 d’autre part le montant des renouvellements prévus jusqu’à la fin de cette période, tel qu’il résulte de l’inventaire quantitatif et qualitatif des biens du service à jour à la date d’établissement des comptes annuels du résultat de l’exploitation (fichier des installations en jouissance temporaire); et en divisant le total ainsi obtenu par la durée de la période contractuelle en cours 25. Des lissages spécifiques sont effectués en cas de prolongation de contrat ou de prise en compte de nouvelles obligations en cours de contrat. Ce calcul permet donc de réévaluer chaque année, en euros courants, la dépense que le délégataire risque de supporter, en moyenne annuelle sur la durée de la période contractuelle en cours, pour les renouvellements nécessaires à la continuité du service (renouvellement dit « fonctionnel » dont le délégataire doit couvrir tous les risques et périls dans le cadre de la rémunération qu’il perçoit). - Programme contractuel Cette rubrique est renseignée lorsque la Société s’est contractuellement engagée à réaliser un programme prédéterminé de travaux de renouvellement selon les priorités que la Collectivité s’est fixée. La charge économique portée dans le compte annuel de résultat de l’exploitation est alors calculée : 6 6 6 en additionnant d’une part le montant, réactualisé à la fin de l’exercice considéré, des renouvellements déjà effectués depuis le début de la période contractuelle en cours ; d’autre part, le montant des renouvellements contractuels futurs jusqu’à la fin de cette même période , et en divisant le total ainsi obtenu par la durée de la période contractuelle en cours. - Fonds contractuel de renouvellement Cette rubrique est renseignée lorsque la Société est contractuellement tenue de prélever tous les ans sur ses produits un certain montant et de le consacrer aux dépenses de renouvellement dans le cadre d’un suivi pluriannuel spécifique. Un décompte contractuel est alors établi, il borne strictement les obligations des deux parties. C’est en pareil cas le montant correspondant à la définition contractuelle qui est repris dans cette rubrique. 12 - 2 –Charges relatives aux investissements Les investissements financés par le délégataire sont pris en compte dans le compte annuel du résultat de l’exploitation, sous forme de redevances permettant d'étaler leur coût financier total : 6 6 6 pour les biens appartenant au délégataire (biens propres et en particulier les compteurs du domaine privé) : sur leur durée de vie économique puisqu’ils restent lui appartenir indépendamment du contrat, pour les investissements contractuels (biens de retour) : sur la durée du contrat puisqu’ils ne servent au délégataire que pendant cette durée, avec, dans les deux cas, une progressivité prédéterminée et constante (+1,5 % par an) d’une année sur l’autre de la redevance attachée à un investissement donné. Le montant de ces redevances résulte d'un calcul actuariel permettant de reconstituer, sur ces durées et en euros courants, le montant de l'investissement initial. Le taux financier retenu se définit comme le taux de référence d’un financement par endettement en vigueur l’année de la réalisation de l’investissement (calculé à partir du Taux Moyen des Emprunts d’Etat majoré de 0,5%). Un calcul financier spécifique garantit la neutralité actuarielle de la progressivité annuelle de 1,5 % indiquée ci-dessus. Enfin, et compte tenu de leur nature particulière, les biens immobiliers du domaine privé font l’objet d’un calcul spécifique comparable à l’approche retenue par les professionnels du secteur. Le montant de la 25 Compte tenu des informations disponibles, pour les périodes contractuelles ayant débuté avant 1992, le montant de la garantie de renouvellement est calculé selon le même principe d’étalement linéaire, en considérant que le point de départ de ces périodes se situe au 1er janvier 1992 Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 58 sur 67 redevance initiale attachée à un bien est pris égal à 7% du montant de l’investissement immobilier (terrain + constructions + agencements du domaine privé) puis est ajusté chaque année de l’évolution de l’indice de la construction. Les agencements pris à bail donnent lieu à un calcul similaire. - Annuités d’emprunts de la Collectivité prises en charge Lorsque le délégataire s’est engagé contractuellement à prendre à sa charge le paiement d’annuités d’emprunt contractées par la Collectivité, le montant des annuités peut varier pendant la durée du contrat ; la charge correspondante est déterminée selon un calcul actuariel permettant de lisser cette charge sur cette durée. - Investissements du domaine privé Hormis le parc de compteurs relevant du domaine privé du délégataire (avec une redevance portée sur la ligne « Charges relatives aux compteurs du domaine privé ») et quelques cas où Veolia Eau ou ses filiales sont propriétaires d’ouvrages de production (avec une redevance alors portée sur la ligne « Charges relatives aux investissements du domaine privé »), les redevances attachées aux biens du domaine privé sont portées sur les lignes correspondant à leur affectation (la redevance d’un camion cureur sera affectée sur la ligne « engins et véhicules », celle relative à un ordinateur à la ligne « informatique »…). 13 - Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux recouvrement A compter de 2007, et conformément à la réglementation comptable, les avoirs émis pour annuler les factures erronées sont comptabilisées en diminution des produits - contrairement aux pertes enregistrées au titre des créances irrécouvrables qui figurent quant à elles dans le poste « pertes sur créances irrécouvrables et contentieux recouvrement ». 14 - Impôt sur les sociétés L'impôt calculé correspond à celui qui serait dû par une entité autonome, en appliquant au résultat brut bénéficiaire, le taux en vigueur de l'impôt sur les sociétés. Dans un souci de simplification, le taux retenu en 2007 correspond au taux de base de l’impôt sur les sociétés (33,33 %), hors contribution sociale additionnelle de 3,33% applicable sur une partie de l’impôt dû par la société en fonction de sa taille. 2– Charges réparties Comme rappelé en préambule de la présente annexe, l’organisation de la Société repose sur un ensemble de niveaux de compétences en partie mutualisés au sein d’un GIE régional. Les charges communes d’exploitation à répartir proviennent donc de chacun de ces niveaux opérationnels. 21 – Principe de répartition Le principe de base est celui de la répartition des charges concernant un niveau organisationnel donné entre les diverses entités dépendant directement de ce niveau ou, dans certains cas, entre les seules entités au profit desquelles elles ont été engagées. Ces charges proviennent de chaque niveau organisationnel de Veolia Eau : services centraux, directions régionales, centres opérationnels, agences, services (et sous services le cas échéant) ; le service (ou le sous-service le cas échéant) correspond à l’entité de base et comprend, en général, plusieurs contrats. Lorsque les prestations effectuées par le GIE régional à un niveau bénéficient à plusieurs sociétés, les charges correspondantes sont refacturées par celui-ci aux sociétés concernées au prorata de la valeur Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 59 sur 67 ajoutée des contrats de ces sociétés rattachés à ce niveau. La valeur ajoutée utilisée est celle disponible à la date de refacturation. Ensuite, la Société répartit dans ses comptes annuels de résultat de l’exploitation l’ensemble de ses charges communes telles qu’elles résultent de sa comptabilité sociale (après facturation des prestations du GIE régional) selon le critère de la valeur ajoutée de l’exercice. Ce critère unique de répartition s’applique à chaque niveau, jusqu’au contrat. La valeur ajoutée se définit ici comme la différence entre le volume d’activité (produits) et la valeur des consommations intermédiaires (charges d’exploitation – hors frais de personnel et charges de renouvellement). Le calcul permettant de déterminer le montant de la valeur ajoutée s’effectue en « cascade », ce qui permet d’en déterminer le montant à chaque niveau organisationnel. Il est donc déterminé la valeur ajoutée de chaque région, de chaque centre opérationnel, de chaque agence, de chaque service (voire de chaque sous service) et de chaque contrat. Par ailleurs, lorsque la valeur ajoutée d’un contrat est négative ou nulle, un calcul spécifique est effectué visant à affecter à ce contrat une quote-part de frais répartis au moins égale à 5 % de son chiffre d’affaires hors travaux et hors produits des collectivités et autres organismes. Les charges indirectes sont donc réparties, par ces imputations successives, sur les contrats au profit desquelles elles ont été engagées. A noter toutefois que par exception à la règle décrite ci-dessus, les frais de production d’eau et/ou de traitement des eaux usées d’une installation donnée sont répartis entre les contrats desservis par cette installation au prorata des volumes. Par ailleurs, et en tant que de besoin, les redevances (cf. § 2.1.2) calculées au titre des compteurs dont la Société a la propriété sont réparties entre les contrats concernés au prorata du nombre de compteurs desdits contrats. Enfin, les charges relatives aux travaux exclusifs étant en général suivies globalement au niveau d’un service alors que les produits correspondant sont suivis au niveau du contrat, il est techniquement impossible de recourir à la clé valeur ajoutée pour répartir ces charges ; elles sont donc réparties au prorata des produits. 22 – Prise en compte des frais centraux Après détermination de la quote-part des frais de services centraux imputable à l’activité Eau France, la quote-part des frais des services centraux engagée au titre de l’activité des Régions a été facturée à chaque GIE en fonction de la valeur ajoutée de la région concernée, à charge pour chaque GIE régional de la refacturer à ses membres selon les modalités décrites ci-dessus. Au sein de la Société, la répartition des frais des services centraux s’effectue par imputations successives, du niveau de la région jusqu’au contrat, au prorata de la valeur ajoutée. 3– Autres charges 31 – Participation des salariés aux résultats de l’entreprise Les charges de personnel indiquées dans les comptes annuels de résultat de l’exploitation comprennent la participation des salariés acquittée par la Société en 2007 au titre de l’exercice 2006. Autres informations Lorsque la Société a enregistré dans sa comptabilité une charge initialement engagée par le GIE régional ou un de ses membres dans le cadre de la mutualisation de moyens, cette charge est mentionnée dans le compte annuel de résultat de l’exploitation selon sa nature et son coût d’origine, et non pas en sous-traitance. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 60 sur 67 Enfin, au-delà des charges économiques calculées présentées ci-dessus et substituées aux charges enregistrées en comptabilité générale, la Société a privilégié, pour la présentation de ses comptes annuels de résultat de l’exploitation, une approche selon laquelle les risques liés à l’exploitation, qui donnent lieu à la constatation de provisions pour risques et charges ou pour dépréciation en comptabilité générale, sont pris en compte pour leur montant définitif au moment de leur concrétisation. Les dotations et reprises de provisions relatives à ces risques ou dépréciation en sont donc exclus (à l’exception des dotations et reprises pour investissements futurs évoquées ci-dessus). Lorsqu’un contrat bénéficie d’un apport d’eau en provenance d’un autre contrat de la société, le compte annuel de résultat de l’exploitation reprend les écritures enregistrées en comptabilité analytique, à savoir : 6 6 inscription dans les produits du contrat « vendeur » de la vente d’eau réalisée, inscription dans les charges du contrat « acheteur » de l’achat d’eau réalisé. Dans une recherche d’exactitude, et compte tenu de la date avancée à laquelle la Société a été amenée à arrêter ses comptes sociaux pour des raisons d’intégration de ses comptes dans les comptes consolidés, les comptes annuels de résultat de l’exploitation présentés anticipent sur 2007 certaines corrections qui seront portées après analyse approfondie dans les comptes sociaux de l’exercice 2008. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 61 sur 67 4. Documents annexes complémentaires Intitulé Description Annexe 1 Compte-Rendu de la situation des biens et immobilisations du service de distribution d’eau potable Annexe 2 Inventaire détaillé des ouvrages Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 62 sur 67 ANNEXE 1 COMPTE RENDU DE LA SITUATION DES BIENS ET DES IMMOBILISATIONS DU SERVICE DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE 1 – ETAT GENERAL DES INSTALLATIONS ACTUELLES a) Réservoir de stockage x Génie civil Les travaux de reprise de l’étanchéité ont été réalisés en 2007 x VRD + Clôture Réservoir de lalande : Clôture à prévoir + chemin d’accès x Clôture Réservoir des Carmes – Ermitage : Renforcement de la clôture à prévoir x Génie civil Travaux de réfection de l’étanchéité réalisés en 2007. b) Unité de Traitement x Station de traitement de Rouquet : Le revêtement intérieur de la bâche d’eau stérile est fortement dégradé. Une réfection est à envisager. c) Captage x Station de traitement de Lacapelette : La crépine servant de prise d’eau brute dans la Garonne a été dénoyée au mois d’Août 1998, en 2003 et en 2004. Nous connaissons le même phénomène chaque été depuis 2005. La détérioration du barrage de Beauregard entraîne une baisse du plan d’eau quasi permanente. Le projet de réhabilitation de la prise d’eau a été réalisé par Veolia et remis en 2000 à la ville d’Agen. La prise d’eau brute de Lacapelette est un maillon essentiel de l’alimentation en eau de l’agglomération agenaise. Il convient de sécuriser cette prise pour faire face aux nouvelles contraintes hydrauliques. 2 – FIABILITE ET SECURITE DES OUVRAGES a) Clôture/accès des sites x Le plan VIGIPIRATE renforcé et le plan gouvernemental BIOTOX sont activés depuis les attentats du 11 septembre 2001. L’évolution de cette menace a conduit le gouvernement à refondre les dispositions du précédent Plan Vigipirate par une amélioration et un renforcement du dispositif de vigilance. Il comporte des mesures de vigilance, de prévention et de protection modulables en fonction des types de menace. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 63 sur 67 Quatre niveaux d’application du plan ont été définis par un code couleur par ordre croissant de la gravité de la crise : JAUNE, ORANGE, ROUGE, ECARLATE. Le niveau d’application du plan a changé en Juillet 2007, il est passé au niveau ROUGE. Ce changement de niveau n’amène pas de modification au niveau de l’Eau potable où déjà les actions 1, 2, 3, 4 et 6 étaient en vigueur (circulaire du 7.11.03 SantéEcologie N°19-03). b) Fiabilité groupes électrogènes secours x Les usines de traitement et les stations de reprise sont alimentées uniquement par le réseau EDF et ne disposent pas d’un secours par groupe électrogène en cas de rupture de l’alimentation. - Exhaure Lacapelette 100 KVA - Usine de traitement de Lacapelette 250 KVA - Usine de traitement de Rouquet 300 KVA - Forage de lalande 120 KVA - Station de reprise de Gaillard 120 KVA 3 – CONFORMITE REGLEMENTAIRE ADMINISTRATIVE a) Périmètres de protection et autorisation de prélèvements x Pour la prise d’eau en Garonne, une étude des risques de pollution est en cours, le département du Lot et Garonne en assure la maîtrise d’œuvre déléguée. Les périmètres de protection des forages sont en cours d’établissement par la SEM 47. b) Branchements plomb x Il reste 3000 branchements en plomb. Une programmation pluriannuelle est d’établie avec la collectivité pour éliminer progressivement ces canalisations. 5 – ASPECT QUALITATIF x x Aluminium : La variation du Ph de l’eau en Garonne en été variant de 7,5 à 9 nécessite de mettre en œuvre un traitement d’acidification pour réguler à une valeur constante le Ph de floculation des usines de traitement (travaux programmés en 2008 (avenant au contrat)) Equilibre calco-carbonique/Neutralisation : pour atteindre le point d’équilibre calco-carbonique, il convient d’installer un système de neutralisation à la soude sur l’eau traitée des 2 unités (travaux programmées en 2008 (avenant au contrat)) 6 – SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL x La mise aux normes des installations gérées dans le cadre du contrat de délégation est de la responsabilité de la collectivité - conformité des accès aux ouvrages - lignes de vie ou garde-corps sur le pourtour des décanteurs - escalier d’accès à la tour d’eau brute de Lacapelette x Demande de rapports fuites Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 64 sur 67 7 – PROSPECTIVE x Stations d’alerte pollution : l’étude de mise en place de périmètres de protection sur les ressources imposera vraisemblablement la réalisation d’une station d’alerte pollution qui sera à implanter en amont des prises d’eau en Garonne. x Etude patrimoniale des canalisations x Certification ISO 22000 : Sécurité des denrées alimentaires : couverture des bassins de traitement des usines pour limiter les risques sanitaires. Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 65 sur 67 ANNEXE 2 ÉTAT DES USINES DE TRAITEMENT ET DES FORAGES COMMUNE NOM RESSOURCE AGEN ROUQUET GARONNE AGEN AGEN AGEN LACAPELETTE ROUQUET 1 ROUQUET 2 LALANDE GARONNE NAPPE PROFONDE NAPPE PROFONDE TYPE DE TRAITEMENT Pré-ozonation Floculation Décantation Filtration sable Inter-ozonation Filtration Charbon actif Post désinfection Pré-ozonation Floculation Décantation Filtration sable Inter-ozonation Filtration Charbon actif Post désinfection Pré-oxydation Décantation Filtration sable Inter-ozonation Filtration Charbon actif Post désinfection Pré-oxydation Filtration sable Post désinfection PRODUIT UTILISE Ozone Sulfate de Cuivre Coagulant Nbre Qualification 1 Ozone CAG (1) Bioxyde de chlore Ozone Sulfate de Cuivre Coagulant 1 Ozone CAG (1) Bioxyde de chlore Chlore ou ozone 2 Ozone CAG (1) Bioxyde de chlore Chlore gazeux 1 Chlore gazeux (1) CAG=charbon actif en grains Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP Page 66 sur 67 ÉTAT DES RÉSERVOIRS Commune Origine de l’alimentation Cotes NGF Nom Capacité m3 Nbre Sol Radier T.P RESERVOIRS SURELEVES AGEN LACAPELETTE BARLETÉ 1 46,85 76,33 81,79 2 500 AGEN LACAPELETTE CTM 1 49,30 75,96 81,46 2 000 AGEN ROUQUET CRUZEL 1 186,00 199,50 206,50 1 500 TOTAL DES RESERVOIRS SURELEVES : 3 CAPACITE en m3 : 6 000 RESERVOIRS AU SOL AGEN ROUQUET PROUCHET 1 AGEN ROUQUET ERMITAGE AGEN ROUQUET AGEN AGEN 84,04 80,65 85,55 3 000 1 130,00 129,60 133,60 300 CARMES 1 128,55 128,30 133,30 500 ROUQUET GAILLARD 1 ROUQUET LALANDE 1 TOTAL DES RESERVOIRS AU SOL : 5 CAPACITE en m3 : 7 300 TOTAL DES RESERVOIRS : 8 CAPACITE en m3 : 13 300 Réf : Rapport du Délégataire 2007 Agen-AEP 79,23 78,17 84,19 3 000 122,75 120,75 125,75 500 Page 67 sur 67