Gilhem FABRE LU XUN DEVANT LA GUERRE : LA LITTERATURE

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Gilhem FABRE LU XUN DEVANT LA GUERRE : LA LITTERATURE
Gilhem FABRE
LU XUN DEVANT LA GUERRE :
LA LITTERATURE DE DEFENSE NATIONALE
ET LA QUESTION DE L'ESPRrT CRITIQUE*
Les derniers mois de Lu Xun ont été marqués par un conflit fratricide qui
préfigurait, à la veille de l'invasion japonaise, les problèmes rencontrés par le
P.C.C. dans ses tentatives ultérieures de mobilisation des intellectuels.
Deux paradoxes résument ce conflit et son devenir :
— 1. Confrontés à la guerre et à ses exigences unificatrices, les milieux culturels chinois - qui avaient conservé une relative cohésion au sein de la Ligue des
écrivains de gauche patronnée par Lu Xun, se retrouvent plus que jamais désunis.
La scission est matérialisée au printemps 1936 par la signature de deux manifestes concurrents appelant les artistes à s'organiser contre le Japon. Le premier
de ces manifestes, sous l'égide de Zhou Yang, représentant du Parti communiste
chinois à Shanghai, rivalise avec celui qu'ont lancé Lu Xun et ses amis.
— 2. Le deuxième paradoxe, c'est que la nouvelle politique chinoise se choisit
un commandant en chef bien vivant pendant la guerre, en la personne de Mao,
tandis que c'est l'œuvre de Lu Xun qui est censée guider, après sa mort, en
1936, la nouvelle culture. Pourtant, ceux qui dirigent effectivement les instances
culturelles de Yan'an, Zhou Yang en tête, sont ceux-là même dont Lu Xun jugeait « l'attitude déplacée, les conceptions fausses et le style stupide.l »
Il ajoute: « J'ai des doutes et même de la haine pour des jeunes comme Zhou
Yang qui ont la calomnie facile.2 »
Ou encore: « Le front se constituera » (il s'agit du front contre le Japon),
« mais ce sera un Front de la peur.3 »
Ce n'est en effet pas le moindre des paradoxes de voir brandir la pensée de
Lu Xun contre certains intellectuels par ceux-là même auxquels Lu Xun adres-
* Communication à la cérémonie du centenaire de Lu Xun organisée par l'Association
Française d'Études Chinoises (5 décembre 1981).
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sait ces mots: « Si l'on s'empare d'un étendard avec l'idée qu'on dépasse les
autres d'une tête, en se donnant des airs d'intendant général des esclaves, on ne
devient qu'un professionnel du fouet. 4 »
Lu Xun n'a donc pas eu de mots assez durs pour juger ceux qui ont, au nom
de la résistance et de la guerre, instauré un système de direction et de contrôle
de la production artistique.
Car c'est précisément sur la question de la résistance, sur l'attitude à adopter
face à la guerre dans le domaine culturel, que Lu Xun s'est violemment opposé
à la direction du P.C.C. représentée par Zhou Yang à Shanghai.
Le dossier de la scission de 1936 a été volontairement laissé dans l'ombre
jusqu'en 1966, jusqu'à la chute de Zhou Yang qui dirigeait la culture chinoise
depuis trente ans. Quand ce dossier est sorti au grand jour, au début de la révolution culturelle, il s'agissait avant tout de déconsidérer Zhou Yang sur toute
la ligne et l'on n'a donc eu qu'une vision limitée du problème.
Mais la réhabilitation de Zhou Yang, en 1978, a ouvert la voie à un ensemble
de témoignages et de matériaux qui lui sont aussi bien hostiles que favorables.
Il s'agit
- d'une interview de Zhou Yang (Qishi niandai, juillet 78)
- d'une interview de Ding Ling (idem, août 78)
- d'un témoignage de Feng Xuefeng (Xin wenxue shiUao, 2, 79)
- d'un témoignage de Mao Dun (idem)
- et du témoignage de Xia Yan (Wenxue pinglun, n° 1,1980)
Ces nouveaux témoignages sont très riches en informations et soulignent à
leur manière la pauvreté des sources écrites qui existaient d'une part sur le
conflit de 1936 à propos de la littérature de défense nationale, et d'autre part
sur ses conséquences à Yan'an. Ce sont ces deux points que je vais tenter
d'éclaircir maintenant.
1936.
On sait que les divergences entre Lu Xun et Zhou Yang touchent à trois sujets :
1 — Le premier est d'ordre stratégique : Lu Xun est partisan d'une large alliance
de tous les intellectuels patriotes, alors que Zhou Yang est un fidèle exécutant
de la ligne dure de Wang Ming qui avait prévalu dans la Ligue des écrivains de
gauche et qui en avait écarté les non-membres du parti comme Ba Jin, Cao Yu...
Zhou Yang occupe dans ce conflit la position d'accusateur, de détenteur du
pouvoir. Il fait ou ses proches font courir le bruit dans diverses gazettes que Lu
Xun est prêt à se jeter dans les bras du Guomindang, que c'est un collaborateur
en puissance. Il accuse aussi Lu Xun de trotskisme dans des réunions de la nou48
velle association des écrivains à Shanghai. C'est pour se laver de ces accusations
que Lu Xun répond sur un ton sarcastique aux avances que lui font les trotskistes
pendant l'été 1936.
Lu Xun et ses proches de l'époque, comme Hu Feng et Feng Xuefeng, retournent les accusations dont ils sont l'objet contre Zhou Yang en lui reprochant
son sectarisme, sa « politique de la porte close » nuisible à toute volonté d'union
dans la résistance.
2 — Les deuxièmes divergences sont d'ordre littéraire.
Pour Zhou Yang, il s'agit tout bonnement d'importer le modèle soviétique de
littérature de défense nationale — double culturel de la politique de Front Uni
devant le fascisme préconisée par Moscou depuis 1935.
Lu Xun, Hu Feng et Feng Xuefeng, qui revient de la Longue Marche, pensent
que ce modèle manque de radicalité, de « contenu de classe », et qu'il est
d'autre part borné, qu'il va limiter la littérature à la description d'exploits militaires ou de manifestations étudiantes alors que la violence de la guerre et de la
résistance se traduira nécessairement dans une littérature incontrôlée, quels que
soient les thèmes abordés.
Tout en se défendant de vouloir restreindre les thèmes littéraires, Zhou Yang
réplique que : « La liberté de création n'est pas sans limite et
l'idée d'une
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liberté de création absolue est une fâcheuse illusion. »
3 — La troisième divergence, et qui n'est pas des moindres, touche à des questions de méthodes et de procédés.
En gros, Lu Xun affirme qu'il n'est pas possible de faire de la bonne politique
en usant et en abusant de la calomnie, comme il le reproche à Zhou Yang et à
la direction shanghaienne du parti.
Il en est ainsi des accusations dénuées de preuves qui font de Hu Feng un
agent du Guomindang, accusations qui planent toujours sur lui après sa réhabilitation en 1979.
Calomnies aussi, ces accusations multipliées de traîtrise lancées contre des
jeunes qui ont finalement prouvé par leurs actes leur attachement à la cause
communiste.
« II n'y aura pas de sérieuses œuvres de littérature de défense nationale »,
conclut Lu Xun en mai 1936, « leur unique intérêt est de dénoncer les crimes
de ceux qui sont opposés à la littérature de défense nationale. Ils se perdront
dans ce genre de querelles jusqu'à s'en lasser et en lasser le lecteur » (lettre du
25.5.36) 6.
Ce verdict final devait être - ironie du sort - vérifié cinq ans plus tard par
Zhou Yang, à Yan'an.
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Yan'an.
Dans son célèbre article Propos décousus sur la littérature et la vie, de l'été
1941 7 , Zhou Yang ne cesse en effet de s'interroger sur la misère de la création
artistique dans la société révolutionnaire, misère qu'il attribue à l'étroitesse de
la vie des écrivains et à l'insuffisance de leurs liens avec les masses.
Zhou Yang conclut pourtant sur une autocritique voilée : les limites des sujets
et des méthodes de création fixées depuis 1936 par la littérature de défense
nationale doivent s'élargir et la liberté de création doit devenir une réalité à
Yan'an, afin que le malaise des écrivains se dissipe.
Cette nouvelle ouverture du pouvoir se traduit par la création de la page culturelle du quotidien Libération, dirigée par Ding Ling.
On sait que les artistes n'allaient pas tarder à sortir de leur silence lors du centième numéro de cette page, début mars 1942, qui correspond en gros au lancement du mouvement de rectification. Ds retournent alors violemment les critiques qui leur ont été faites contre la hiérarchie du P.C.C.
Ce qu'on sait moins par contre, c'est combien l'exemple de Lu Xun a servi
d'étendard à leur exigence de démocratie et de liberté critique.
A l'automne 1941, lors du Sème anniversaire de la mort de Lu Xun, Ding
Ling se propose de réveiller la vitalité critique de son œuvre contre son culte
officiel qui prévaut à Yan'an : « Nous avons, dit-elle, beaucoup fêté Lu Xun
lors de ses anniversaires en disant qu'il voulait ceci ou cela, mais nous avons peu
appris de son courage à toute épreuve. Je pense même que sa leçon la plus vraie
et la plus sûre aujourd'hui est de ne reculer devant rien, d'oser parler pour la
vérité... Les essais critiques sont encore nécessaires à notre époque, nous ne
devons pas abandonner cette arme, mais nous en saisir, les essais ne sauraient
mourir. 8 »
L'héritage critique de Lu Xun, la possibilité de continuer sur la lancée de ses
essais, se situe donc au cœur du débat sur la nécessité de chanter les lumières ou
de relater les ombres de la nouvelle société, qui divise d'un côté l'Institut des
arts Lu Xun, sous la coupe de Zhou Yang, et de l'autre l'Association de résistance des écrivains, animée par Ding Ling.
Les partisans de la liberté de création et de critique réveillent périodiquement
la scission de 1936, mauvais souvenir des dirigeants culturels de Yan'an.
C'est ainsi que Wang Shiwei peut écrire dans Politiques et artistes, en février
1942: « M. Lu Xun s'est battu toute sa vie, mais ceux qui le comprennent un
tant soit peu peuvent sentir qu'il était assez solitaire dans son combat. 9 »
Ce combat solitaire est un peu celui que tentent de poursuivre les artistes
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pendant leur fronde du début du mouvement de rectification, comme l'indique
Luo Feng dans son article programmatique du 12 mars 42 : « Les poignards qui
ont percé les ténèbres sont déjà enterrés, déjà rouilles. Ceux qui peuvent manier
ces armes ne sont plus vraiment nombreux. Pourtant, le temps est toujours aux
essais critiques ! 1 0 »
Wang Shiwei réalise ce programme dans une série d'essais regroupés sous le
titre de Lys sauvages dont la publication11 est sans doute à l'origine du remaniement du quotidien Libération décidé par la direction communiste à la conférence de Yangjialing, fin mars 1942.
Les débuts du mouvement de rectification sont donc marqués par une volonté
très nette du pouvoir de ne point rendre publiques les nombreuses critiques de
Yan'an qui circulaient sous le manteau, comme l'atteste Ding Ling dans son
interview.
Mais même si les opposants non repentis deviennent la cible du nouveau mouvement, ils n'en continuent pas moins de se réclamer de Lu Xun.
Wang Shiwei publie Les durs et les mous12 dans le journal de l'Institut central
de recherches où il bénéficie d'une certaine influence. Nous devons nous inspirer
du courage inflexible de Lu Xun et non céder à la soumission ambiante, dit-il
en substance : « Dans cette lutte (il s'agit du mouvement de rectification) nous
devons d'abord examiner nos propres os, nous devons nous demander si nous
ne sommes pas malades, si nous n'osons pas dire certaines choses aux personnalités, et surtout à nos supérieurs. »
On connaît la vive réaction des personnalités en question, exprimée par Mao
dans ses Interventions aux causeries sur la littérature et l'artn qui sacrifient
définitivement les essais critiques de Lu Xun sur l'autel de l'efficacité militaire
et politique.
Selon Mao, les essais de Lu Xun ont été écrits à une époque de domination
de la vieille société, dans un contexte hostile aux forces de la révolution. Si
l'exemple de Lu Xun reste toujours valable à Chongqing, en zone Guomindang,
il ne saurait être suivi à Yan'an. dans un contexte favorable à la révolution.
En somme, il y a deux poids et deux mesures pour la critique, selon qu elle
s'exerce contre les ennemis ou les amis, à l'intérieur ou en dehors du camp de
la révolution.
« La forme de l'essai critique ne devrait plus être purement et simplement
celle des essais de Lu Xun » déclare finalement Mao, ce qui donne plus explicitement chez ses partisans : « Le temps des essais de Lu Xun doit se terminer, car
les essais d'aujourd'hui doivent servir la révolution. » (Yang Weizhi)14.
Certains maoïstes de Yan'an en viennent alors à dénoncer Wang Shiwei
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comme le double monstrueux de Lu Xun : « Il se prend pour le guide de la
jeunesse, pour le Lu Xun actuel », lit-on dans Libération.
Des dirigeants de l'Association culturelle s'emploient même à démontrer que
toute ressemblance entre Lu Xun et Wang Shiwei ne peut être que fortuite,
comme si ce rapprochement était fait spontanément par bon nombre de militants 15 .
Mais si Lu Xun bénéficie d'une célébrité officielle rendue inoffensive par
l'ablation de sa vitalité critique, s'il se voit enterré pour de bon en 1942, Wang
Shiwei récolte la honte et l'infamie, il est le monstre qu'on oppose au dieu,
le « trotskiste » en somme, comme Lu Xun était accusé de l'être en 193616.
Cette coupure sanglante — je dis sanglante parce qu'à la déification de Lu Xun
correspond l'exécution de Wang Shiwei par la Sûreté Publique de Yan'an en
1947 — est un des ressorts du pouvoir, comme ces deux pôles symboliques de
l'ordre social que sont dans la société féodale le roi et le bourreau, la majesté
incarnée et l'exécuteur des basses œuvres17.
Cette coupure ne cesse de travailler la conscience dirigeante. C'est bien elle
qui est à l'œuvre dans la nouvelle littérature d'après 1942, dont les héros sont si
souvent désincarnés de l'avis des critiques. Entre Lu Xun déifié et son double
monstrueux, il n'y a guère de place pour l'homme et sa part d'incertitude.
C'est aussi la même coupure qu'on voit resurgir pendant les Cent Fleurs, sous
de multiples formes dont un poème de Chen Yi qui concluera, si vous le voulez
bien, ce bref exposé.
Après avoir souligné les mérites de Lu Xun et de son œuvre au début du
poème, Chen Yi rappelle l'exemple négatif de Wang Shiwei à tous ceux qui se
remettent à écrire des essais critiques, dans le bouillonnement de mai 1957,
et termine par ces mots :
Je vous dis camarades !
Inutile de vous plaindre
Quand vous tombez sur un problème
Réfléchissez à l'essentiel
Il est sans doute positif
Que les essais se multiplient
Pourvu qu'on sache distinguer
Celui qui est juste de l'erroné
Les essais justes soulèvent des problêmes
Sans amalgame entre amis et ennemis
L'ennemi doit être anéanti
Il n'est nul besoin de réserve
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Mais il faut éduquer les amis
Comme à une réunion de critique
En pesant le pour et le contre
Rien à voir avec la satire
Qui vise à faire des accusés
Point de critiques sans enquêtes
Sans droit de réponse exercé
On voit des gens ne se fonder
Que sur des rumeurs qu'ils aggravent
Il semble que ces dernières années
Tout ceci ait dégénéré
Notre front se présente en désordre
Alors que l'ennemi crie sa force
Qu'est devenu l'exemple de Lu Xun ?
On ne voit partout que des Wang Shiwei ! 1 8
Oui, au'est devenu l'exemple de Lu Xun ? Telle semble être la question qui se
pose aujourd'hui, alors qu'on le célèbre avec tant d'emphase !
Gilhem FABRE
1. Cf. Lu Xun: « Da Xu Maoyong bing guanyu kangii tongyi zhanxian wenti J£- 'A-%.
1§- j j | j t -3^ ^ $ L ^ £& — #k £% f°\M? ( R é P o n s e à X u Maoyong sur la question
du front uni contre le Japon), publiée dans Guofang wenxue lunzhan, G.W.L. ci-après
(Le débat sur la littérature de défense nationale) Shanghai: Xinchao chubanshe, 1936,
p.418.
2. Cf. Lu Xun: idem, G.W.L., p. 427. Zhou Yang J«] ^ est désigné sous son pseudonyme de l'époque : Zhou Qiying jfj %& j|f[- .
3. Cf. Lu Xun: idem, G.W.L., p. 429.
4. Ci. Idem, p. 431.
5. Zhou Yang, littéralement: « Chuangzuo de ziyou bu shi meiyou xiandu de, jueduide
chuangzuo ziyou de shuofa shiyou haide huanxiang %\ i^. $ <£j 7\- ^ }J?_ jk f^
fkjfà,£L
A ^ %] fy S •$ #3 OJ z&k-\%
^1%> (Discussion avec M. Mao
Dun sur le slogan de littérature de défense nationale), G.W.L., p. 349. -5 Jjr m $L> ?£,
6. Cf. Lu Xun: Correspondance. Lettre du 25.5.1936, pp. 1001-1002.^
7. Zhou Yang: Wenxue yu shenghuo mantan $\ &fi • 3C '% ^ !Î- '& ~'%.W^ (Propos
décousus sur la littérature et la vie), Jiefang ribao $k jfe_ % ^ , JFRB ci-après, (Quotidien
Libération, 17 et 19.7.1942).
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8. Cf. Ding Ling: « Women xuyao zawen "J V^. -^kif^^^^X.
» (Nousavons
besoin des essais critiques), JFRB, 23.10.41.
9. Cf. Wang Shiwei: « Zhengzhijia yishujia » #&. -/{a %. "£. $ qL (Politiques et artistes)
in Gu Yu, vol. I, n° 4, 1942. Ce texte, introuvable jusqu'à une date récente, a été réédité
dans Zhongguo xiandai wenyi sixiangdouzheng shi tf ]Ç\ ^_,^X.' ! ù^,~M--^f ^ ^
(Histoire de la lutte entre les conceptions de la littérature et de l'ait dans la Chine contemporaine), Sichuan 1976, sans éditeur.
10. Cf. Luo Feng: « Hai shi zawen de shidai ! » i ï , ? Ç _ - ^ s L ^ S - J - K , (Le temps est
toujours aux essais critiques !), JFRB, 12.3.42.
11. Cf. « Ye baihehua » f f 1) fe~ | t > (Lys sauvages), JFRB, 13 et 23.3.42.
12. Littéralement « Ying gutou he ruan gutou » %>§Lrfff$[ •%•& ^ . »^ ; | j | On ne dispose
pas d'une version intégrale de ce texte, seules subsistent les citations qu'en fait Zhang Ruxin
dans son article « %JL* K; : iH&LJkJfo *$f i f '& 4$ *& î/fc
fîUfe&J&JL
'?u vé %ï) (Anéantissons donc à jamais les théories trotskistes de Wang Shiwei et ses activités anti-parti !) JFRB, 17.6.42.
13. Les Interventions de Mao ont été prononcées le 2 et le 23 mai 1942, et publiées un
an plus tard dans le JFRB.
14. Cf. Yang Weizhi: « Cong « zhengzhijia yishujia » shuodao wenyi: yu Wang Shiwei
tongzhi shangque » $Q«/£ % : AA" tâ. •& %-t\i f c " il> $'} ^-t : -3 î- % *&.
13] <sfêl'fyfê.(La littérature et l'art selon « Politique et artistes »: discussion avec le camarade Wang Shiwei), JFRB, 19.5.42.
15. Cf. par exemple: Zhou Wen: « Cong Lu Xun de zawen tandao Shi Wei » )t\ 5C : AA.
-%' i^L #3 *£ 3L i$L £'] %, ^ - (Les essais critiques de Lu Xun et la question de Shi Wei),
JFRB, 16.6.42.
16. Cf. Le témoignage de Feng Xuefeng, Xin wenxue shiliao, n° 2, 1979 ^\^J%^L%^\
17. Cf. Roger Caillois: Sociologie du bourreau dans Le Collège de sociologie, Gallimard,
coll. Idées, 1979.
.
18. Cf. Chen Yi Shici xuan t ' f - l S . l f $*\ ^ (Recueil de poèmes de Chen Yi) Pékin:
Renmin wenxue chubanshe, 1977, pp. 189-193. Je remercie Ying Aubert d'avoir attiré
mon attention sur ce poème.
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