2012 : LE PEGD Les autres thèmes

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2012 : LE PEGD Les autres thèmes
2012 : LE PEGD
Les autres thèmes
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VOS CONTRIBUTIONS
Pétition
Posté par Annie Lejeune le 24 mar 2012 à 18:44
Je vous invite à lire et signer cette pétition en faveur de l'égalité des chances à l'école pour les Enfants
Intellectuellement Précoces. Je compte sur vous pour diffuser au plus grand nombre. Plus nous sommes nombreux, plus
nous avons du poids auprès des élus français, pour faire entendre nos propositions.
Pétition sur "Egalité des chances à l'école pour les Enfants Intellectuellement Précoces" : Site de.
www.mesopinions.com
Pétition : Egalité des chances à l'école pour les Enfants Intellectuellement Précoces : Site de référence sur les pétitions
en ligne.
Lien entre le monde économique et le collège et les collégiens
Posté par CCC Lille Sud-Ouest le 14 mar 2012 à 11:49
Un certain nombre de constats sont partagés par les membres du groupe :
l’importance d’expliquer aux jeunes qu’ils vont arriver sur le marché du travail,
la résignation des jeunes face au chômage,
la difficulté à trouver des stages en 4
ème
ème
et 3
pour les collégiens.
Les questions qui se posent :
comment impulser des actions de citoyenneté dans les collèges sans se substituer au système éducatif ?
Quel est le levier qui permet de mettre de la culture à côté de l’enseignement ?
Comment accompagner les jeunes pour changer leur regard sur l’entreprise car il est nécessaire de désirer un
travail, un métier, l’entreprise ?
Comment impliquer les entreprises dans un projet vers les jeunes ?
Les propositions qui se sont dégagées :
Les stages sont importants dans la découverte par le collégien du monde économique. Il serait donc essentiel que,
lorsqu’un collégien fait un stage intéressant, cette expérience puisse être partagée par les autres élèves. La création d’une
base de données est donc évoquée afin de mettre en ligne des vidéos de personnes décrivant leur métier de manière
innovante, des vidéos de retour de stage par des collégiens. L’idée est de donner plus d’accessibilité à ces contenus et de
pouvoir ainsi dupliquer les bonnes expériences et les bonnes pratiques.
Les trois jours que le collégien passe dans une entreprise coute de l’argent à l’entreprise en question, c’est une des
raisons pour lesquelles il est difficile pour les jeunes de trouver des stages. Il serait intéressant que cette base de données
intègre également les coordonnées des entreprises qui veulent bien recevoir des stagiaires.
Il semble essentiel d’avoir une personne ressource à l’intérieur des collèges qui soit chargée de mettre les projets sur
pied sans surcharger les professeurs. Cette personne pourrait être mise à disposition par le Conseil général. Des personnes
peuvent être également impliquée venant du monde associatif, qui doit être intégré aux projets. Des séniors bénévoles ou
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des étudiants pourraient aider à la construction de la demande de stage, à l’écriture, accompagner les jeunes dans leurs
démarches liées à leur stage, mais aussi à leur scolarité.
Comment faire rentrer l’entreprise dans l’école ou l’école dans l’entreprise ? Dans certains collèges, les parents sont
sollicités pour venir expliquer leur métier. C’est une approche du monde économique qui peut être valorisée sous forme de
forum des métiers. Ce pourrait être un des outils d’aide à l’orientation pour les collégiens.
La question de l’orientation sous-tend l’ensemble de cette réflexion. En effet, comment choisir son métier sans avoir
une expérience à minima de celui-ci ? Un outil pourrait également être créé sur le net afin d’aider les élèves à choisir leur
orientation. En effet, certains jeunes ne font pas le lien entre leur rêve et ce qu’ils font en classe. Il faut les y aider.
Des entreprises virtuelles pourraient être créées et gérées par des collégiens. L’idée d’une personne ressource revient
ici afin de guider les jeunes dans cette démarche. Les grandes entreprises encouragent parfois leurs cadres à investir le
domaine du social. Ils pourraient donner de leur temps dans les collèges sous forme d’ateliers d’aide à la gestion
d’entreprises virtuelles.
L’offre de stage serait plus efficace s’il existait des entreprises partenaires, conventionnées avec le Département, qui
pourraient avoir une offre de stages multiple. Un projet serait alors écrit en lien avec les services du Département. Cela
donnerait de la visibilité aux entreprises afin d’anticiper les besoins en temps de salariés pour l’accompagnement des
stagiaires. Cela permettrait également la disponibilité plus grande de stages pour la découverte de savoir-faire pour les
jeunes.
Il s’agit donc bien ici d’un projet global : une base de données d’entreprises partenaires du Département qui offrent
des stages et des vidéos de métiers. Elles seront associées à des collèges pilotes expérimentaux dans lesquels une
personne ressource ferait le lien entre les entreprises et le collège et accompagnerait les collégiens et leurs parents dans
leurs projets.
Le canton est une échelle pertinente pour un projet de ce type. On peut y envisager la signature d’une charte entre
les collèges du canton et les entreprises volontaires.
Il est également important que la culture fasse partie de ce projet afin de créer du lien. Un espace de réflexion et de
mise en perspective d’un tel projet est essentiel. Il est en effet nécessaire de créer les conditions de la rencontre entre les
différentes personnes partie prenante de ce projet. Le théâtre du Grand Bleu pourrait être un espace de débat en fin
d’année scolaire autour du projet.
Contribution des asso Interleukin’ et De la suite dans les images
Posté par De la suite dan... le 16 fév 2012 à 12:40
Nous sommes nombreux à être chaque jour un peu plus indignés par la misère sociale et symbolique que fabriquent
les zélateurs du capitalisme et du matérialisme.
Face aux frustrations et aux désespoirs qu’ils nourrissent, l’heure est venue d’appeler une mobilisation à la fois
différente et plus ample de la culture, dans ses pratiques individuelles et collectives.
L’investissement dans les usages créatifs, collaboratifs et démocratiques de la société numérique nous donne l’une des
voies à suivre.
Le monde bouge.
Les univers virtuels et la création numérique dans tous ses états façonnent de nouvelles représentations, de l’idée que
chacun se fait de lui-même, des autres et des cadres dans lesquels il vit. Internet et les réseaux sociaux nous accompagnent,
à la fois dans notre vie intime, mais aussi dans la construction d’un vivre ensemble inédit.
L’éducation populaire et la transformation sociale ne doivent pas être déconnectées de l’évolution du monde, des
phénomènes de production de sens et de socialisation qui se jouent au travers de ces nouvelles technologies.
L’enjeu consiste à créer un « humanisme numérique », c'est-à-dire à interroger ce que nous vivons et à lancer une
dynamique respectueuse des valeurs qui permettent à chacun et à tous de se situer dans son environnement proche et
lointain, dans son histoire et celles des autres.
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Interleukin’, centre de ressources et de partage par la culture, et De la suite dans les images, qui anime le réseau des
cinémas de proximité du Nord – Pas-de-Calais, échangent et collaborent depuis des années sur des actions de médiation
culturelle et d’éducation du regard, en particulier autour du cinéma dont la nature hybride (art et industrie) aide à penser le
rapport à la culture hypermoderne.
Forts de leur expérience et de leur engagement, ces deux structures se posent en partenaires des collectivités
désireuses d’explorer les possibilités nouvelles de transmission et de co-élaboration offertes par les médiacultures auprès
des jeunes, des familles, des aînés, des personnes en situation de précarité, des professionnels de la médiation et de
l’insertion, …
Des propositions éducatives, motivées par le principe d’une expérience esthétique, sociale et humaine à chaque fois
particulière et renouvelée, pourront être formulées :
accompagnement sur les enjeux de l’accès aux images pour les plus jeunes (télévision, Internet, …) ;
ouverture du dispositif Collège au cinéma, en et hors temps scolaire (programmation, modules de réalisation,
rencontres avec des professionnels, interaction avec les parents, …) ;
parcours de formation sur le cinéma contemporain et ses résonances avec notre société ;
appréhension et appropriation d’Internet en tant qu’outil de participation à la vie de la cité ;
découverte de la création numérique dans sa diversité (machinimas, Vjing, Web séries, Pocket films, …) ;
encouragement aux pratiques en amateurs…
Le sport à et hors de l'école
Posté par LECLERC le 14 fév 2012 à 18:12
Première remarque: nécessité de cohérence entre les divers acteurs du sport
Cohérence entre les politique sportives des clubs, des communes, du conseil général, du conseil régional, de
l'éducation nationale et de l'état a travers le CNDS.
Un exemple: le sport pendant les vacances, la commune met en place un centre aéré sportif, le club de cette même
commune un stage sportif pour ses adhérents, qui peut d'ailleurs être financé par le CNDS, le conseil général a déjà lancé
des animations sportives pour les petites communes, le conseil régional a distribué des kit d'équipement à la personne pour
les adhérents du club, un peu de cohérence est la nécessaire.
Deuxième remarque : l'objectif premier des clubs sportifs est de former des compétiteurs et de participer aux
championnats, ses moyens humains et financiers sont mis au service de cette cause. Par ailleurs les clubs peuvent être
favorable pour recevoir des jeunes non préoccupés de compétition qui viendraient pour le ludique, ces clubs doivent
pouvoir bénéficier de moyens supplémentaires, pouvoir rémunérer des cadres professionnels par exemple.
Enfin un dispositif qui a mon sens pourrait être élargi ce sont les classes sportives à horaires aménagés, encadrés soit
par des professeurs spécialisés soit par des cadres diplômés du mouvement sportif .Se pose la encore le problème des
moyens.
LECLERC Président du Co Dep d'Aviron
Synthèse des contributions "post-it" - Forum de lancement
Posté par Mission Démocra... le 26 Jan 2012 à 12:50
Des jeunesses et des territoires : quelle articulation et quelle complémentarité éducative à l’échelle des territoires ?
Comment aider les collèges publics à avoir la même réputation que les collèges privés ? Il faut lutter contre les inégalités.
Quelques constats relevés chez certains jeunes accompagnés indiv
Posté par CAPEP PREVENTION le 19 Jan 2012 à 18:14
Le risque et le danger sont distincts dans la représentation qu’en ont les jeunes. En effet, des jeunes peuvent produire
des comportements à risque sans, pour autant, en redouter les conséquences. Certains jeunes qui n’ont pas conscience du
danger, repoussent leurs limites et se font peur.
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Certains jeunes éprouvent des difficultés à se projeter, tant physiquement (dans l’espace) que cognitivement (dans
l’avenir proche ou lointain). Ainsi, ces jeunes ont besoin d’être très encouragés et épaulés lors de la conception et la mise
en place d’un projet, pour éviter qu’ils se démobilisent. Il en va de même pour la scolarité ou la recherche d’emploi car il est
difficile pour certains de trouver un intérêt immédiat dans ces démarches.
Certains jeunes du quartier montrent une méconnaissance des structures existantes sur la commune (mission locale,
services annexes de la mairie, cyber base…). Ces jeunes n’utilisent pas les ressources pouvant leur venir en aide. Les
déplacements en groupe sont fréquents, même pour des démarches personnelles (recherche d’emploi, rendez-vous
médicaux…).
Chez les jeunes filles on a pu constater que celles-ci avaient des comportements a risque : absence de contraception,
relations non protégées, précocité dans les relations sexuelles. Il est parfois difficile pour ces jeunes filles d’en parler au sein
de la famille et celles-ci par manque d’information et d’écoute se retrouvent parfois démunies.
Pour accompagner ces jeunes dans la proximité, Il est important d'avoir des moyens humains suffisant et de
développer un partenariat réunissant l'ensemble des acteurs locaux.
Conditions matérielles tout simplement
Posté par Annette RIMBERT le 19 Jan 2012 à 00:03
Bravo pour cette initiative qui permettra à tous de se sensibiliser aux conditions de vie des collégiens pour les
améliorer tout en responsabilisant les jeunes. Toutefois il serait souhaitable de ne pas oublier le cadre de travail dans son
aspect le plus concret, pour préserver leur santé et celle des enseignants.
Quand le Conseil Général prendra-t-il en compte l'état du collège Pablo Néruda de Wattrelos? Collège " Pailleron" dont
certains matériaux amiantés sont encore présents. Qui se soucie de la santé des collégiens et du personnel qui y travaille? A
qui faut-il s'adresser pour obtenir le (DTA) Dossier Technique Amiante ? Ignore-t-on encore la nocivité de l'amiante pour
prendre le risque de contamination des personnes qui occupent certaines classes? Dans une vingtaine d'années combien de
cancers juste par négligence des décideurs? Combien reste-t-il de collège Pailleron dans le Nord? Est-ce le seul? Combien de
DTA non actualisés?
En espérant que cette question grave sera prioritaire.
Acteurs concrets du Département
Posté par Patrick SAUVAIRE le 31 déc 2011 à 13:33
Le Département n’est pas un simple guichet, un Père Noël généreux et lointain, une institution parmi d’autres, etc. On
pourrait multiplier à l’infini les poncifs... Comment rendre un peu plus acteurs les collégiens nordistes ? Leur faire
concrètement appréhender la réalité et la diversité des missions quotidiennes du Conseil général ? En participant. Partout
existent des activités « Pompier d’un jour », « Artiste d’un jour », « Fée d’un jour » ou encore « Chevalier d’un jour » ; et
pourquoi pas « Assistante sociale d’un jour », « Infirmière PMI d’un jour », « Chargé de voierie d’un jour », « Personnel
T.O.S. d’un jour », etc. Sur le terrain, avec de véritables professionnels.
Au-delà, on pourrait même imaginer une contribution en temps aux missions réelles départementales, articulée avec
l’Agenda 21 départemental par exemple ; une « journée citoyenne » départementale avec un accueil théorique court puis
une véritable mise en situation, utile, concrète et signifiante. Pourquoi ne pas la négocier avec le M.E.N. dans le cadre du
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stage obligatoire de 3 ? Ma fille de quatre ans et demi a déjà « nettoy[é] la nature » deux fois à l’école maternelle ; sous le
parrainage d’Edouard Leclerc… Pourquoi ne pourrait-on le faire sous l’égide du Conseil général du Nord ?
Les possibilités qu’un collégien trouve sa place au sein des services, ne serait-ce qu’une journée – et plus peut-être,
sont infinies. Le faire dans un cadre reconnu et institutionnalisé augmenterait encore la portée symbolique dans son
apprentissage citoyen : du simple consommateur de services publics à acteur du Service Public.
De tels dispositifs existent sans doute déjà, sous une forme ou sous une autre mais je n'en ai pas de connaissances
particulières. Il s'agira alors simplement de les formaliser différemment, de les regrouper et de les étoffer ; en clair, de leur
donner cohérence et visibilité dans le cadre du PEG.
De bonnes fêtes de fin d'année à tous.
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Concertation du PEG Départemental
Posté par Maison de Quart... le 22 déc 2011 à 18:08
La Maison de Quartier des Bois Blancs à Lille accueille quotidiennement les adolescents au sein d’un « accueil
jeunes », lieu d’écoute, d’information, d’orientation et d’animation, ainsi que leurs parents au sein de l’Espace Familles.
L’action est éducative, sportive, culturelle, sociale, collective et individuelle mais surtout inscrite dans une démarche
d’intervention globale.
C’est dans ce sens que le Centre Social, équipement de proximité, peut donc naturellement prendre sa place dans
l’élaboration et dans la mise en œuvre du Projet Educatif Globale du Conseil Général, et plus particulièrement sur le
quartier des Bois Blancs à Lille.
-Lieu de partenariat et de développement social local, il peut favoriser la mise en œuvre d’un diagnostique partagé
permettant de définir les principales orientations du P.E.G. sur le territoire en y associant les acteurs éducatifs du quartier
et, notamment, le collège.
Equipement de proximité familial intergénérationnel, celui-ci peut contribuer à favoriser la participation des parents
aux différentes actions en direction des adolescents.
-Lieu d’expression et d’écoute, il peut favoriser la participation des jeunes adolescents à la définition des besoins,
priorités et actions à mettre en œuvre.
C’est pour ces différentes raisons que le Centre Social est prêt à mener une première réflexion sur le quartier dans les
prochaines semaines à partir de son Espace Familles, de son accueil jeunes et de son intervention au sein du collège, tout
en y associant les différents partenaires socio-éducatifs ainsi que les adolescents et leurs familles.
A livre ouvert...
Posté par Théâtre Louis R... le 19 déc 2011 à 13:00
Quoi de plus utile que le livre, la lecture, sa maitrise comme capacité à aborder efficacement le monde, la vie, la
société, la connaissance ? Quoi de plus utilse qu'une bibliothèque ? On sait que d'autres sollicitations amènent les jeunes,
tout spécialement les collègiens, à ne pas accepter cette évidence. "L'utile" est-ce bien exaltant à l'adolescence ? Michèle
Petit (Eloge de la lexture. La construction de soi, Belin, 2002) semble vouloir inverser l'image du sérieux un peu froid que
peut laisser une bibliothèque, les références à l'utilité de la lecture. Les meilleurs arguments fondés ne pourront balayer
l'idée qu'utile forme un couple stable avec l'ennui : "La bibliothèque c'est vraiment un lieu où l'on doit pouvoir aimer
s'attarder. C'est un lieu de perdition, alors que généralement la bibliothèque est considérée surtout comme un lieu
d'efficacité". Se perdre dans les rêves, d'autres visions du monde, imaginer de se dépasser dans un élan d'enthousisme,
c'est trouver des motivations que les enseignants sauront rendre utiles en jouant sur un mouvement de passion qui peut
jaillir, parfois, d'un esprit blasé.
Démarche participative
Posté par ACTION le 07 déc 2011 à 13:03
Objet : contribution d’ACTION aux ateliers citoyens départementaux/projet éducatif global départemental
Partenaire du Conseil Général du Nord sur le territoire du Cambrésis, notre association est également très investie de
longue date dans le développement de la démarche participative, notamment auprès des jeunes, quels que soient les
domaines auxquels elle s’applique : l éducation, l’insertion, la formation mais également les animations culturelles et les
loisirs…
Aussi, saluons-nous la décision emblématique de l’assemblée départementale d’entamer ses ateliers citoyens
départementaux par l’élaboration de son projet éducatif global.
Notre contribution, adressée au terme d’une consultation de 3 animateurs et de 17 jeunes (11 à 17 ans) usagers de
notre association au titre des activités Prévention Jeunesse et Loisirs des Jeunes dans le Nord, concerne l’introduction
systématique et mécanique de modules participatifs dans chaque action relevant de ses programmes d’animation et de
loisirs des jeunes.
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Dans nos projets « Loisirs des Jeunes dans le Nord », nous intégrons régulièrement et sous diverses formes, ce principe
de participation en l’appliquant à 3 niveaux :
-
le contenu du programme (à la définition duquel les jeunes sont associés)
l’organisation des activités
et enfin l’affectation d’une partie (5 à 7 %) du budget à sa gestion collective et participative.
Certes, la démarche est exigeante et requiert pour son efficacité, non seulement de s’inscrire dans le temps mais en
outre de s’appliquer aux 3 phases essentielles :
-
l’élaboration des projets
la mise en œuvre des actions
l’évaluation (pour ajouter l’évaluation participative à l’évaluation récapitulative).
Il serait donc intéressant, et c’est notre proposition, que les cahiers des charges des appels à proposition du Conseil
Général du Nord prévoient l’application de la démarche participative dans chacun de ses dispositifs.
Pour le pratiquer, nous pouvons attester de l’efficacité de cette démarche en terme de participation RESPONSABLE et
donc de citoyenneté qui permet de sortir d’une conception marchande des loisirs qui ne soit pas un produit de
consommation pour considérer que les jeunes (11-20 ans) sont demandeurs et capables de produire leurs loisirs et leurs
animations.
Voilà notre contribution à votre initiative que nous saluons.
Pascal LABY, Directeur.
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