La clinique Conti change de mains

mercredi 25 février 2015
Édition(s) : Val d'Oise
Page 40
335 mots
DÉPARTEMENTALES—VAL-D'OISE
L’ISLE-ADAM
La clinique Conti change de mains
J
USQU’ICI PROPRIÉTÉ d’une
vingtaine de médecins actionnaires de l’établissement, la clinique
Conti, à L’Isle-Adam, où sont suivis
chaque année 16 000 patients du département, de Picardie et de Normandie, vient d’être rachetée par
l’un des principaux opérateurs français dans le domaine médical. Ce
nouveau patron, c’est désormais le
groupe Vedici, qui détient 35 cliniques dans l’Hexagone.
« C’est le patron qui change, pas
l’entreprise. Les patients ne verront
concrètement aucune modification
dans la qualité de leur prise en charge
ainsi que dans notre offre, assure
Bruno Harang, qui reste le directeur
de la clinique malgré le changement
de mains. Les personnels sont également conservés dans leurs fonctions
de même que l’organigramme en vigueur. »
Depuis 6 ans, elle
attisait les convoitises
Pourquoi l’établissement a-t-il été
vendu ? « L’aventure de la modernisation
de
Conti
avec
l’emménagement dans les locaux
neufs à l’extérieur de la ville s’est révélée une véritable réussite médicale,
explique Bruno Harang, avec notamment 918 accouchements en 2014, ou
la reconnaissance de notre service de
chirurgie orthopédique, qui représente 36 % de notre activité. Sans oublier le classement du service
d’urgence SOS mains à la première
place en Ile-de-France. Mais la réussite a été également économique. Le
chiffre d’affaires de la clinique atteint 18 M€. Depuis six ans,
l’établissement attisait les convoitises des grands opérateurs de la
branche. Or, la majorité de ses ex-actionnaires ont atteint ou approchent
l’âge de la retraite. Et pour leur succéder, de moins en moins de jeunes
médecins s’étaient déclarés volontaires pour investir dans cet outil de
travail. »
Pour Bruno Harang, « ce changement va permettre à la clinique de
gagner encore en efficience dans son
organisation interne, en bénéficiant
d’économies d’échelle sur les tarifs
des fournisseurs, des prestataires,
des sous-traitants des contrats
d’assurance, prévoit-il. Des améliorations qui se feront également sentir
dans les process opératoires, en permettant de réduire pour les patients
le temps passé au bloc. »
En 2015, la clinique se donne également pour objectif « de renforcer
et consolider l’offre en orthopédie,
résume-t-il. Mais aussi de développer la chirurgie ophtalmique : nous
avons opéré 1 800 cataractes l’an
dernier. » ■
par Bénédicte Agoudetsé
Parution : Quotidienne
Tous droits réservés Le Parisien 2015
Diffusion : 229 637 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014
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