Quelles solutions adopter pour obtenir des revenus

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Quelles solutions adopter pour obtenir des revenus
N° P647 - 12/01/2007
12 /01/2007
Quelles solutions adopter
pour obtenir des revenus
complémentaires ? (2e partie)
ans le numéro précédent de Supplément Patrimoine
(n° P643) vous avez pu découvrir les principaux
points à étudier avant de vous lancer tête baissée
dans la solution proposée par le premier commercial
venu. Aux huit critères évoqués dans le précédent numéro —
critères intrinsèques au sujet —, il faut ajouter deux autres
paramètres qui influenceront la décision finale, critères qui ne
concernent que vous. 1. Comment est constitué actuellement
votre patrimoine ? Est-il possible d’en utiliser une partie pour
atteindre l’objectif ? 2. Quels sont vos propres contraintes de
goût dans un investissement ? Peut-être ne voulez-vous pas
entendre parler de solutions passant par de l’immobilier ou, au
contraire, des valeurs mobilières.
Nous arrivons donc à un total de 8 critères directs et 2 critères
indirects. Chacun d’entre eux pouvant varier fortement, nous
nous retrouvons face à une quasi infinité de cas possible.
Répondre à la question du titre de manière exhaustive au
travers de cet article est donc absolument impossible. Je vais
tout de même dégager quelques points importants, à titre de
points de repère. Je me permets de mettre en garde ceux qui, à
la lumière de ces quelques renseignements ajoutés à la lecture
de journaux grand public, voudraient jouer seul à l’apprenti
sorcier. Je n’évoque ici que les grandes lignes. Il est hors de
question de prendre cela comme un manuel suffisant pour
préparer vos revenus futurs lorsque vous serez à la retraite.
Prenez exemple dans votre métier : un très bon dictionnaire
médical n’a jamais remplacé vos années d’études et l’expérience acquise pour faire un bon médecin !
Au commencement,
il y avait… l’immobilier
C’est dans une très large proportion la solution choisie ou
proposée par le client. Elle fait partie de notre culture et les
générations passées vous diront à quel point elles se sont
enrichies grâce à l’immobilier. Réalité ou mythe ? Pour le savoir,
en terme d’enrichissement, c’est très simple : il suffit de calculer.
La vérité des chiffres est sans appel. Combien de propriétaires
pensent avoir fait un très bon choix sans jamais avoir calculé la
moindre rentabilité de leur opération ? Quasiment tous. Savez-
vous que la bourse française (CAC 40) a pris environ 20 % sur les
6 derniers mois et + 130 % en 3 ans et demi ? Soit bien plus que
l’immobilier ! Qui en parle ? Personne.
Tout le monde vante son enrichissement grâce à l’immobilier et
très peu comparent avec d’autres solutions. Tout ceci pour
recadrer le débat : faites attention à la vox populi, véhicule
d’idées reçues et… inexactes. D’une manière générale, retenez
que l’immobilier se revalorise au même rythme que l’inflation sur le
long terme. Bien sûr, au milieu de cette tendance très long
terme, vous notez des ralentissement et des accélérations
comme en ce moment. Si les générations passées ont l’impression d’avoir beaucoup gagné avec l’immobilier, c’est parce
qu’elles ont acheté en période d’inflation forte. Du coup, la
valeur faciale apparaît fortement augmentée, mais en réalité,
elle l’est très peu finalement lorsque l’inflation est déduite.
N’oubliez pas non plus qu’un achat immobilier se fait pour
plusieurs années. Les besoins de ces dernières années (baby
boom se transformant en papy boom, famille mono parental en
hausse) vont arriver bientôt à leur apogée. En fait, le principal
attrait de l’immobilier, c’est son achat à crédit. Et son principal
défaut, c’est la fiscalité de ses revenus. Faites le calcul du
rendement net de votre immobilier locatif une fois le crédit
terminé et vous comprendrez tout de suite mes propos. Voici
un principe de base que peu de gens trouveront à critiquer : il
vaut mieux acheter quelque chose quand il n’est pas cher et le
revendre quand il est cher. C’est l’évidence, non ? Absolument
évident ? Alors pourquoi tous ceux qui détiennent de l’immobilier locatif payé (crédit remboursé) ayant un rendement faible
ne le vendent-ils pas maintenant que les prix sont au plus haut
et les rendements au plus bas ?
1- Utilisez
votre patrimoine existant
Il est absolument essentiel de faire le point sur votre situation
actuelle et à venir. Il est bien rare, surtout lorsque l’on approche
de la retraite, de ne pas disposer d’un patrimoine sous
différentes formes. Et dans la majorité des cas on trouve de
quoi optimiser une stratégie. Par exemple, on utilisera un vieux
Compte Epargne Logement (C.E.L.) bien garni ou un Plan
N° P647 - 12/01/2007
12 /01/2007
Choisissez le
meilleur gestionnaire de
fonds structurés : Adéquity
ucun doute : s’il y a un domaine
dans lequel le marketing fonctionne
mieux que la performance, c’est bien
celui des fonds structurés. Des produits
compliqués que les grands réseaux bancaires
et d’assurances vendent généralement sans
grande explication et hors de tout contexte
économique adéquat. Au final, des résultats
décevants pour la plupart d’entre eux mais
qu’un bon discours commercial permet
d’enjoliver.
Démonstration par l’exemple : vous investissez sur un
fonds “Actions Françaises”. Il fait + 15 % dans l’année. Vous
estimez avoir fait une très bonne performance. Mon analyse de
base : vous avez pris des risques avec votre argent en
choisissant un placement sans aucune garantie. Car, souvenezvous, votre rémunération est toujours directement liée à deux
paramètres : 1. la hauteur du risque pris et… 2. la qualité de la
gestion. Si vous avez investi sur un fonds “Actions Françaises
Grandes Capitalisations”, il faut comparer votre performance
avec celle de l’indice CAC 40 ou le SBF 80. Il faut également
regarder l’indice de volatilité (indice de risque mesurant
l’ampleur des variations à la hausse comme à la baisse). Si
l’indice qui vous sert de référence annonce + 45 % alors que
votre performance est + 15 %, vous avez fait moins bien que
l’indice. Si votre volatilité était égale voire supérieure, vous
auriez mieux fait de choisir un autre fonds. Car n’oubliez pas
que vous payez le gérant qui s’occupe de votre argent. Quand
vous faites + 15 %, vous avez en réalité fait + 17 % (environ) et
vous avez laissé 2 points de pourcentage au gérant pour qu’il se
rémunère. Sachant qu’une gestion indicielle se fait quasi
automatiquement, elle ne coûte donc pas grand-chose. Faire
moins que l’indice pour la même dose de risque ne peut pas se
concevoir sur le long terme. A moins que vous aimiez
particulièrement payer pour un travail mal fait ! Vous ne
pouvez donc pas vous contentez de + 15 % quand l’indice fait
+ 45 %. Car en cautionnant cela, vous ne pourrez pas vous
plaindre de faire + 1% quand l’indice fait + 8 %. Ni de faire
– 5 % quand l’indice fait + 1%. Ni – 25 % quand l’indice fait
– 10 %. Il est donc capital que la performance de vos
placements soit en rapport avec les risques pris par rapport non
seulement à ce que fait un indice, mais aussi la moyenne des
autres fonds et enfin par rapport aux meilleurs fonds. Personnellement, pour le même prix, je préfère ce qui se fait de mieux.
Surtout quand il s’agit simplement de choisir un fonds plutôt
qu’un autre. Ne croyez surtout pas qu’ils se valent tous.
Slivafrance du Crédit Lyonnais a fait + 21,5 % depuis 5 ans
contre + 117,6 % pour Tocqueville Dividende sur la même
période ! Et ce n’est pas la réduction des frais d’entrée que
vous pouvez obtenir de votre banque qui va compenser un tel
écart ! Pour l’Europe, Écureuil Actions Européenne (Caisse
d’Épargne) + 15 % contre + 86 % pour Centrale Croissance
Europe.
Qu’est-ce
qu’un fonds structuré ?
Pour reprendre les propos d’Antoine Delon, directeur Partenariats chez Adéquity, “Il y a moins d’une dizaine d’années, les
produits étaient peu diversifiés et vendus indifféremment selon le
type d’investisseurs. Aujourd’hui, nous proposons des structures plus
complexes et à plus forte valeur ajoutée. Plus précisément, on peut
constater un fort développement de la demande des produits à
coupons [NDLR : coupons = distribution des intérêts]. Nos
clients sont également à la recherche de produits de plus en plus
ciblés, capables de répondre exactement à leurs besoins à un moment
donné.”. Plus précisément, l’idée de base d’un fonds structuré
est de chercher de la performance tout en limitant le risque.
Lorsque le risque est très limité, on peut aller jusqu’à proposer
de garantir au client qu’il retrouvera au moins le montant initial
de son capital arrivé au terme de l’opération. Évidemment, plus
la garantie est importante, moindre est l’espoir de gain. La
construction de base : un produit garanti rapporte des intérêts.
On pourrait donc envisager d’investir chaque année les intérêts
sur des produits à risque avec l’espoir de gains futurs plus
d’Epargne Logement (P.E.L.) pour les
revenus des premières années. On trouve
parfois également un vieux Plan d’Epargne en Actions (P.E.A.), même peu garni,
que l’on optimisera pour bénéficier de
son antériorité fiscale.
Les solutions
Les contrats
à primes
de fidélité
Il ne s’agit pas ici de parler de ces vieux
contrats à frais précomptés vous attribuant une prime de fidélité au-delà d’un
certain nombre d’années si vous aviez
respecté votre tableau de versements
programmés. Ils n’existent quasiment
plus et c’est tant mieux. Puisque vous
venez de lire des solutions concrètes
pour obtenir des revenus complémentaires, je voudrais vous parler des contrats à
primes de fidélité que l’on ne manquera
pas de vous présenter comme la solution
idéale. Le point faible de l’assurance vie,
c’est la fiscalité des retraits les premières
années. Aussi, pour palier ce handicap,
presque toutes les compagnies vous proposent maintenant des contrats à retrait
sans impôts. Comment ? Très simplement parce qu’il n’y a pas de plus value.
Donc, pas d’imposition lors du retrait
pendant les 8 premières années. Évidemment, pour que cela ait un intérêt, l’absence de plus-values n’est qu’apparente
aux yeux du fisc. L’astuce consiste à vous
confisquer toute plus values et à ne vous
les rendre qu’après 8 ans, puisque, à cette
date, la fiscalité de votre contrat sera plus
douce. Si le principe est séduisant, la
réalité des chiffres en est tout autre. Tout
d’abord, le poids des impôts d’un retrait
sur un contrat jeune est relatif puisque
les plus values sont faibles. Ensuite, le
risque fiscal est réel sur bon nombre de
contrat car les plus values ne doivent
vraiment plus vous appartenir. Ce qui
limite du coup votre gain possible car ce
n’est pas vous qui choisissez les supports.
Enfin, en cas de décès avant la restitution
des plus values, celles-ci sont perdues
sauf si vous souscrivez une assurance
décès. Reste l’argument supplémentaire
d’un vendeur : vous limitez votre ISF
puisque vous n’avez pas de plus values.
Des contrats à éviter donc sauf dans
quelques cas bien précis.
[email protected]
Ce qu’il vous faut avant tout, c’est sortir
des solutions simplistes bâties à coup
d’idées reçues. La première étant l’immobilier que nous avons examinée dans le
paragraphe précédent, la deuxième consistant à verser une grosse somme sur un
contrat d’assurance vie pour ensuite en
retirer dès le mois suivant des revenus
(voir ma suggestion dans le précédent
numéro). Si la solution de l’immobilier
demande des calculs un peu compliqués
pour en vérifier la validité, la seconde
solution est à la portée de tout le monde
avec une simple calculatrice basique. Verser des capitaux sur un contrat d’assurance vie vous oblige à payer des frais de
versement. Suivant les contrats et les
montants en jeu, la fourchette peut aller
de 1 à 5 %. Prenons un taux moyen de
2,50 % pour illustrer mon exemple. Vous
versez donc le 1er janvier 15 000 € sur un
contrat d’assurance vie avec des frais à
2,50 %. Votre investissement est donc de
14 625 €. Votre épargne progresse au
taux minimum garanti de 3,5 % (exemple
favorable). Lors de votre premier revenu
mensuel, le 1er février, votre épargne
atteint 14 666,99 €. Soit moins que la
somme initialement versée. Compte tenu
de la fiscalité, un retrait de 1 000 €/mois
à partir du 1er février vous laisserait le 31
décembre de la même année la somme de
3 945,57 €. La même somme placée sur
un simple Livret A vous laisserait
4 261,99 € soit 316,42 € de plus malgré
un rendement de 2 ,75 % contre 3,50 %
sur le contrat d’assurance vie. Mon
conseil : n’hésitez à user à plein des
différents livrets défiscalisés pour les premiers mois ou premières années de vos
besoins de revenus complémentaires. Je
pense aux Livret A, Livret Bleu, Livret de
la Poste, mais aussi CODEVI, Livret d’Epargne Populaire, et parfois les “super
Livret“ que l’on trouve un peu partout sur
le net. Attention à ces derniers, leurs
revenus sont imposables. Il faut donc
prendre en compte cela lorsque vous les
choisissez. Ils pourraient vous faire franchir un seuil d’imposition et anéantir une
stratégie. Idem pour les comptes rémunérés. A manier avec précaution.
Au-delà de cette première période
(généralement d’une durée comprise entre 1 et 4 ans suivant les besoins en
revenus complémentaires), on peut utiliser un Compte Titres Ordinaire (C.T.O.).
Le seuil de cession devrait être de
20 000 € pour 2007. En tablant sur une
“non baisse” de ce seuil pour les prochaines années, c’est donc près de 1 700 €/
mois dont vous pouvez disposer, net
d’impôts et de prélèvements sociaux.
Une stratégie intéressante consiste à utiliser les livrets et le C.T.O. pour atteindre
la durée de 8 ans. L’assurance vie ne
prenant le relais qu’à partir de cette date.
Tout l’art consistera à choisir les bons
fonds (SICAV et FCP) à inclure dans ce
C.T.O. et cette assurance vie. Ce qui nous
amène au point suivant…
2 - Vos contraintes
en terme d’investissement
Il y a deux types de contraintes que vous
pouvez imposer à votre intermédiaire
chargé de vous élaborer une stratégie. Il
s’agit du choix du produit (par exemple,
pas d’immobilier ou pas de valeurs
mobilières) et du niveau de risque à
prendre. Bien sûr, je vous encourage à ne
pas imposer de choix trop abrupt sans
connaître parfaitement le sujet. En effet,
que ce soit en immobilier ou valeurs
mobilières, les risques ne sont pas statiques. Dans chaque catégorie, ils peuvent
être forts ou faibles. N’oubliez pas non
plus que le risque diminue avec le temps.
Voilà pourquoi je vous ai préconisé d’utiliser des placements garantis pour vos
premiers revenus. Cela laisse du temps
pour effectuer d’autres placements qui ne
serviront qu’après avoir épuisé la
première solution. Car une prise de risque bien dosée permet d’augmenter le
rendement de vos placements et donc
vos revenus. Ne négligez pas ce point. Le
minimum à atteindre est le niveau de
l’inflation. Environ 2,5 % net de tout. Car
vos revenus doivent augmenter
régulièrement pour conserver votre pouvoir d’achat. De plus, vous ignorez votre
espérance de vie. Même avec une consommation du capital, cela pourrait devenir dramatique si vos ressources s’épuisaient avant le terme de votre vie.
Sur le C.T.O., on utilisera donc des fonds
très peu risqués pour la 2e et 3e année si
l’on suppose que la 1ère année a utilisé
les livrets. Il existe en ce moment des
fonds intéressants comme Echiquier Patrimoine, Richelieu Valeurs ou Eurose
(environ + 15 % sur les 3 dernières
années). Pour les années 4 et 5, on peut
s’intéresser à Carmignac Patrimoine,
DNCA Evolutif, Rouviers Valeurs (environ + 50 % sur les 5 dernières années).
Ces fonds se caractérisent par une allocation variable entre actions et obligations
afin de s’adapter en permanence aux
conditions du marché. Leur but étant de
vous faire bénéficier des hausses mais de
limiter la casse en cas de baisse. Enfin,
pour les années 7 à 8, on peut aller sur
des fonds actions prudents comme Centifolia, Tocqueville Dividende, Richelieu
Evolution et espérer + 80 % sur 8 ans.
Je vous rappelle que les noms que je
viens de vous indiquer ne le sont qu’à
titre indicatif afin que chacun puisse
vérifier sur le Net ou dans des revues
spécialisées la véracité des informations.
Il ne s’agit en aucun cas d’une incitation
à souscrire de tels fonds ou d’une solution pouvant convenir à chacun sur la
simple lecture de ce Supplément Patrimoine. Attention également à la durée
limitée de la validité de ces informations.
Adéquity : le
leader mondial
pour votre
patrimoine !
Les banques et assureurs n’hésitent pas à
vous vendre à grand renfort de publicité
des produits boursiers garantis.
Pourquoi ? Parce qu’incapable de gérer
des fonds actions performants, incapable
d’effectuer un conseil personnalisé et un
suivi efficace, leurs clients déçus de la
bourse vendaient leurs portefeuilles les
uns après les autres. Pour les retenir, ils
vous ont vendu des produits garantis.
Ainsi, certains d’entres vous (beaucoup)
se retrouvent avec des P.E.A. (Plan d’Épargne en Actions), produit à risque par
définition, constitués essentiellement de
fonds garantis. Une hérésie ! Comme
vous venez de le lire et compte tenu des
marchés financiers actuels, vous ne pouvez que vous attendre à être déçu de ces
produits. En effet, soit vous n’avez pas
bénéficié depuis plus de 3 ans de la bonne
tenue de la bourse qui vous aurait permis
de doubler votre capital soit vous avez un
PEA qui n’a rien à faire dans votre patrimoine compte tenu de vos objectifs. Passé
ce point crucial, Adéquity peut apporter
une solution partielle (on ne met pas tous
les œufs dans le même panier) à ceux qui
cherchent à obtenir des rendements supérieurs au fonds en euros des contrats
d’assurance vie sans pour autant s’exposer
pleinement au marché actions. En 2001,
alors que la bourse débutait tout juste sa
chute, Adéquity lance Optimiz 8 %. Rendement annualisé depuis l’origine :
+ 6,98 %. Votre banque a-t-elle fait
mieux ? Ont suivi en février 2003 Optimiz
Clic avec + 15,45 % annualisé, en décembre 2003 Optimiz Presto avec + 11,76 %,
en décembre 2004 Optimiz Premium avec
+ 12,92 %, en décembre 2005 Optimiz
Express avec + 13,15 %. Jusqu’au 18
décembre, c’est sur le lancement d’Optimiz Presto 2 que je voudrais attirer votre
attention. Avec les 2 premiers coupons de
7,5 % garantis, une gestion par le leader
mondial des produits structurés, vous ferez la différence sur le long terme. Documentation disponible sur simple demande
à l’adresse suivante : [email protected]
importants. Partant de ce principe, avec
une mise de départ de 100 €, vous
pouvez placer 73 € sur 8 ans dans un
placement garanti à 4 % (obligation d’État) et 27 € sur des actions. Au terme, les
73 € seront redevenus 100 €. L’inconnue
(le risque) se portera uniquement sur le
devenir des 27 € d’actions. Dans tous les
cas, vous êtes certain de récupérer votre
capital du départ au terme. Cette proportion investie en actions va donc varier en
fonction des taux des emprunts sur lesquels s’appuie le produit structuré. Pour
augmenter la performance, il faudra donc
augmenter la part d’actions. En contrepartie, la garantie ne sera plus totale mais
partielle ou limitée. L’autre technique
consiste à être investi en totalité sur des
actions. En cas de hausse, le produit
profite des plus values. En cas de baisse,
le gérant sécurise son portefeuille avec
des placements garantis.
Pourquoi
Adéquity ?
Comme nous venons de le voir, la performance potentielle va être réglée en
fonction du taux des obligations servant
d’appuis aux fonds structurés. Ces taux
étant au plus bas, la part en actions sera
faible et donc l’espoir de gain aussi. Voilà
pourquoi aujourd’hui Adéquity se refuse
à construire des fonds garantis car les
conditions de marché ne sont pas optimales pour ça. Cette démarche l’honore
car, du coup, Adéquity se prive d’une
part importante de recette. Pour autant,
ils ne sont pas les seuls sur ce marché.
Alors pourquoi les mettre en avant ici ?
Parce que cela fait 2 années de suite
(2004 et 2005) que la maison mère d’Adéquity (Société Générale Corporate &
Investment Banking) remporte le prix
“Equity Derivatives House of the Year”.
En 2005, elle a même remporté la majorité des titres “Equity Derivatives House
of the Year” à travers le monde notamment celui de Global Finance, de Structured Products, d’Asia Risk et de The
Asset. En clair, ils sont les meilleurs au
monde pour ce genre de produits. Attention : bien qu’ils s’agissent d’une filiale
d’une grande banque à réseau (la Société
Générale), les produits Adéquity ne
sont pas disponibles à leurs guichets.
Complexes, ne voulant pas être assimilés
et noyés dans la masse de la plupart des
autres produits structurés vendus dans la
majorité des réseaux bancaires, Adéquity
ne réserve leurs diffusions qu’à travers
les professionnels du patrimoine. A ces
derniers de vérifier avant la souscription
que le profil du client corresponde bien
au produit demandé.
Optimiz
Presto 2
Puisque les produits structurés d’Adéquity sont fabriqués en fonction du contexte des marchés financiers, chaque produit est optimisé au moment de son
lancement. Inconvénient de la chose : ses
conditions de garanties et de rendement
ne sont valables que pour un achat effectué pendant une période donnée. Optimiz Presto 2 n’échappe pas à la règle
puisque sa souscription est encore possible jusqu’au 18 décembre. Au-delà, elle
sera toujours possible mais au prix du
marché. Le but d’Optimiz Presto 2,
comme toute la gamme des Optimiz, est
d’offrir un produit performant qui fournit
un revenu. Comme son nom l’indique,
Optimiz Presto 2 est là pour assurer une
continuité à Optimiz Presto. Lancé le 18
décembre 2003, ce dernier a fourni une
performance de 34,89 % soit 11,76 %
annualisé. Ce qui est bien plus que tous
les autres placements garantis traditionnels. Attention : ce produit n’est pas
fait pour battre la bourse mais pour
obtenir des rendements supérieurs à
celui d’un fonds en euros que vous
trouvez dans votre contrat d’assurance vie. Comment fonctionne-t-il ?
Le produit est construit pour durer entre
3 ans et 8 ans au maximum. Mais vous
pouvez bien sûr le vendre à tout moment.
On sélectionne ensuite 40 actions internationales parmi lesquelles on construit
un panier de référence retenant les 20
moins bonnes. Les 2 premières années, 2
coupons fixes de 7,5 % sont garantis.
Ce qui est déjà bien supérieur à n’importe
quel placement garanti. A partir de l’année 3, un mécanisme de remboursement
anticipé est enclenché avec récupération
intégrale du capital initialement investi à
condition que le panier de référence soit
supérieur à un seuil défini chaque année.
Pour l’année 3, le seuil est fixé à – 15 %.
Ainsi, même si les marchés baissent, vous
récupérez votre capital investi et vous
conservez bien sûr les dividendes déjà
reçus. Pour l’année 4 et les suivantes, le
seuil est dégressif de 5 % tous les ans. Au
bout de 8 ans, c’est donc une baisse
supérieure à 40 % du panier d’actions qui
serait nécessaire pour que la garantie de
votre capital ne s’active pas. Certes, tout
est toujours possible, mais on peut raisonnablement penser que sur un panier
d’actions internationales cela ne devrait
pas arriver. Pendant la vie du produit et à
partir de l’année 3, si le seuil de maturité
anticipé n’est pas activé, vous touchez un
coupon en fonction de la performance du
panier de référence. Le coupon de 7,5 %
est mis en mémoire et ils se cumulent les
uns aux autres pour être distribué d’un
bloc dès qu’une sortie anticipée est activée. Pour finir, si la baisse du panier est
supérieure à 40 % la 8e année, vous
subissez la totalité de la baisse, mais vous
conservez les coupons que vous avez pu
obtenir entre temps. Je comprends qu’il
soit difficile de suivre le raisonnement de
ce produit avec tous ces chiffres qui
s’alignent. Aussi, par mail ou courrier
postal, je me ferai un plaisir de vous
adresser la brochure illustrant mes propos
avec des graphiques bien plus facile à
comprendre. Frédéric Ségoura. Co-directeur du cabinet Provence Patrimoine Conseil
à Toulon.

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