Echos-Logiques 12/2010

Transcription

Echos-Logiques 12/2010
Belgique - Belgie
PP
4000 - Liège 1
9/1807
P307186
échos logiques
Mensuel de la locale Ecolo de Liège - Décembre 2010 - n°11
En Hors-Château, 56 - 4000 Liège
Edito
2018...
Assemblée
Générale
Locale
Jeudi 9 décembre
à 20h
Auberge de Jeunesse
Simenon
4020 Liège
Ordre du jour
Accueil des
participants
Points divers évoqués
par les membres
Retour sur l’action du
mois de novembre et
prochaines actions
Questions d’actualité
Retour du Conseil de
l’action sociale
Retour du Conseil
communal
Le compte-rendu de notre
AG de novembre sera
publié dans une prochaine
édition.
Serge Scory
Secrétaire local
Il y a deux jours, j’écrivais deux textes. Ils
portaient le même message politique mais
paradoxalement, chacun partait d’une
hypothèse diamétralement opposée à celle
qui sous-tendait l’autre. Cet « exercice de
style » portait sur un événement dont les
retombées auront un impact à l’échelle
planétaire ou mieux … mondiale. L’issue en
étant incertaine, il fallait se préparer au pire
comme au meilleur.
Ceux qui dans un grand élan anticipatif ont
déjà pensé « Ah oui, Cancún, que va–t–il
sortir du sommet sur le climat ? » reçoivent
un carton rouge et sont priés de rentrer au
vestiaire réviser leur Classico.
L’organisation de la Coupe du monde de
football 2018 échappe donc à la Belgique
et aux Pays-Bas. Je ne vous dirai pas si cette
issue était pour moi la pire ou la meilleure…
Car dans les deux cas, notre message
aurait été sensiblement le même : de telles
organisations (tout comme une éventuelle
exposition internationale) ne sont pas des
buts en soi. Elles sont des leviers, pour apporter
des progrès durables à notre environnement
de vie.
Le fait que Liège n’accueillera pas de match
de coupe du monde de football en 20181 ne
doit donc pas nous faire oublier les besoins à
court, moyen et long terme de la métropole
liégeoise auxquels elle aurait aidé à donner
des réponses. Ils sont multiples et ne tiennent
en rien à de seuls événements éphémères :
renouvellement
et
accroissement
des
infrastructures sportives, mobilité, maîtrise
des langues étrangères, …
Ne reprenons ici que la politique des sports.
Si une telle compétition est avant tout un
$pectacl€, c’est un spectacle qui soulève
-
1
des foules. Un tel élan est idéal pour motiver
la population, les jeunes en particulier,
à pratiquer un sport. C’est pour nous
essentiel, non seulement pour la qualité de
vie et la santé de chacun mais aussi pour
l’intégration sociale que les sports, le football
en particulier, favorisent.
Cet événement moteur n’ayant pas lieu,
nous serons d’autant plus attentifs à exiger
du Collège liégeois, et singulièrement de son
Échevin des Sports (si, si, il existe !), la mise
en place d’une réelle politique de promotion
du sport pour tous : il faut sauver le projet
de piscine à Jonfosse de la noyade ; les
autres piscines et les halls omnisport (sur)
vivent à la petite semaine pour ce qui est des
investissements et de l’entretien et manquent
cruellement d’une gestion ambitieuse des
moyens humains ; contrairement à ce qui se
fait chez nos voisins (Aix-la-Chapelle, pour ne
citer qu’elle) les horaires des infrastructures
dirigées comme les piscines ne font l’objet
d’aucune réflexion pour en améliorer la
fréquentation ; les petites infrastructures
sportives mettent un temps fou pour éclore ;
etc.
Il n’y aura pas de « Mundial » à Liège. Mais les
enjeux sociétaux qu’une telle organisation
aurait poussé à rencontrer sont bien là.
Nous enjoignons donc le Collège liégeois
d’entamer un processus de réflexion
stratégique pour y répondre, en y associant
la population. Le Groupe local Ecolo de
Liège est prêt à y participer dès à présent.
Ces enjeux, Ecolo aura aussi à cœur de les
prendre pleinement en compte si, comme
nous le souhaitons, nous sommes amenés à
prendre des responsabilités dans la gestion
de notre ville en 2012.
Pour la clarté du propos, je ne tiendrai pas compte d’une hypothèse qui pourtant circule sous le manteau, à savoir le
possible rattachement dans l’intervalle de la Russie à la Wallonie. (On aurait vu M. Poutine chez Bruneau avec qui vous
savez…)
1
Liège : Pauvreté tolérance zéro !?
Guy Krettels
Conseiller communal
Entre 2000 et fin 2009, le nombre de bénéficiaires liégeois du
Revenu d’Intégration Sociale est passé de 4768 à 7324, soit
une augmentation de 63,5 %. Et ce n’est qu’un indicateur
parmi d’autres de l’augmentation de la pauvreté dans notre
Cité.
Le plus grave avec la pauvreté, c’est que nous risquons de
nous y habituer. Pire: qu’on finisse parfois par en vouloir aux
pauvres d’être de plus en plus nombreux, de nous embêter
avec leurs problèmes, leurs demandes d’aide, même leur
simple présence visible dans notre paysage urbain ! C’est
inouï qu’aujourd’hui encore il faille répéter que ce ne sont
pas les pauvres qui « posent le problème » mais que ce sont
eux qui l’endurent au quotidien, et pas qu’en hiver !
En cette fin d’Année européenne de lutte contre la pauvreté,
à l’issue de laquelle ces chiffres n’auront sans doute pas pris
le chemin de la baisse, nous attendons avec impatience
le rapport issu des nombreuses Tables rondes organisées
par le CPAS et l’Échevinat des Affaires sociales, et les
recommandations que le Collège va en retenir (on aura
l’occasion d’en reparler).
Il faut donc rappeler ce que d’autres essayent sans cesse
d’occulter, quitte à enfoncer de nouveau des portes ouvertes :
la pauvreté –pas plus que son revers, la richesse abusive– ne
sont des fatalités mais le résultat d’injustices.
A ce stade je voudrais juste émettre quelques considérations
personnelles d’ordre plus global par rapport à ce
phénomène :
Quand le CPAS a lancé son concours de dessins et slogans
pour réaliser des « T–shirts contre la Pauvreté », j’ai envoyé
comme proposition le titre de cet article. Claude Emonts, le
Président du CPAS, m’a gentiment remercié tout en me posant
la question : « OK avec toi pour souhaiter Liège comme VillePauvreté tolérance zéro, mais après on fait quoi ? »
Ce qui m’intéresse dans la proposition « Liège: Pauvreté
tolérance zéro » c’est de faire réfléchir en détournant le
célèbre « Délinquance, tolérance zéro » (qui lui aussi n’est
qu’un slogan à succès qui ne résout rien).
Pour avoir été conseiller de l’Aide avant de passer au conseil
communal, je sais que la Ville et son CPAS n’ont pas toutes les
cartes en main pour réaliser un objectif aussi ambitieux; en
revanche j’ai la forte conviction qu’à côté de l’indispensable
aide au quotidien (financière, à domicile, à la mise à
l’emploi,…), un CPAS et un Échevinat des Affaires sociales
doivent contribuer à entretenir la flamme de l’indignation
contre une réalité sociale indigne d’une société riche comme
la nôtre.
La « Tolérance zéro » est dès lors une nécessaire utopie... si
elle s’applique à la pauvreté comme à la délinquance.
Et de constater qu’on se montre tellement plus coulant par
rapport à la pauvreté, qui est pourtant le résultat d’une
violence sociale et partiellement la cause de certaines
formes de délinquance.
© Jonathan Piron, 2010
2
La prostitution :
il y a des choix de société
à poser
A ce sujet, l’exemple suédois interpelle : depuis l’avènement
d’une loi criminalisant le client en 1999, le nombre de
prostituées est tombé à 7 000. À titre de comparaison, en
Finlande, il y en a 15 000 . Est-ce à dire que les Suédois sont
moins prompts à utiliser les services d’une prostituée ? Bien
sûr que non, mais chacun a été responsabilisé.
Bénédicte Heindrichs
Conseillère communale
Cheffe de groupe
Le débat sur l’Eros center ne fait que commencer. Je reste
convaincue qu’il s’agit d’une bonne solution mais il ne peut
être la seule réponse. L’Eros center doit s’inscrire dans un plan
global visant la prostitution dans lequel différentes actions
doivent être entreprises.
Il y a un an, le Conseil communal liégeois, à l’exception
d’Ecolo, votait un règlement entraînant la fermeture des
salons de prostitution dans le Quartier nord.
Une table ronde qui n’a
pas tourné en rond !
À l’époque, était évoquée la création d’un « Eros center » pour
remplacer les vitrines et pour permettre aux prostituées de
ne pas être rejetées dans la clandestinité. Ecolo a soutenu
cette proposition avec comme principale préoccupation
la sécurité des personnes prostituées, qui selon la police
elle–même, ne pouvait plus être garantie avec la fermeture
sans plan d’accompagnement.
Géraldine Blavier
Conseillère communale
La table ronde organisée ce samedi 27 novembre dans le
cadre de la distribution de pieds de vigne a réuni une grande
diversité d’intervenants et un public relativement nombreux.
Une ASBL regroupant les associations actives sur le terrain,
un représentant par parti (mais à titre individuel) et des
experts de la question est constituée, chargée de mener à
bien l’ouverture de ce centre.
En écoutant chaque intervenant, nous nous rendons vite
compte que les enjeux et les choix politiques qui concernent
la production d’une alimentation durable se jouent à une
autre échelle que le niveau communal. Ecolo peut agir au
sein de la Commission agricole, au niveau de la Région
wallonne, soutenir les manifestations et intervenir dans le
débat européen sur la Politique Agricole Commune (PAC)
mais son poids peut être relativement faible. Notons tout
de même que les politiques locales –comme c’est le cas à
Ottignies– peuvent soutenir et encourager la mise en place
d’associations pour le maintien d’une agriculture paysanne
(AMAP), ce qui se traduit pour le producteur par une garantie
qu’il aura une demande pour répondre à sa production.
La question de l’Eros center n’a jamais été abordée au
conseil communal. Une récente commission générale
a toutefois pour la première fois fait le point sur l’état
d’avancement du dossier.
Concrètement, on n’en est pas très loin, mais la réflexion
autour des conditions nécessaires à la réussite d’un tel
centre a réellement progressé.
De mon côté, ma réflexion a également évolué. Au départ,
j’ai envisagé l’Eros center comme une solution d’urgence
permettant de ne pas renouer avec la clandestinité dont
on sait qu’elle est source de violences, souvent extrême, à
l’égard des hommes et des femmes prostitués.
Des leviers d’action existent également au niveau du
consommateur. Les politiques communales peuvent
inciter les citoyens à opter pour une alimentation durable,
notamment en rendant accessible les alternatives à la
production conventionnelle : restauration collective, marché
à horaire étendu, mise en place de GAC et de GAL. Il apparaît
aussi nécessaire d’informer le public, notamment via des
conférences et des évènements (plantation de vignes,
fête de la pomme,...) et des actions telles que les potagers
partagés et les jardins collectifs.
Si cette approche réglementariste est légitime et a toute son
importance, elle occulte deux questions d’importance :
1. Organiser des locaux où on peut pratiquer la prostitution,
c’est d’une certaine manière légitimer celle-ci.
Or, la prostitution n’est pas légitime et replacée dans le
contexte des rapports homme/femme, c’est une forme de
domination masculine qui est ainsi perpétuée.
Cela peut également, avoir une influence sur l’ampleur des
politiques publiques. Pourquoi continuer à subventionner
des programmes de sortie de la prostitution, si on dispose
d’un Eros center où la prostitution est organisée ?
Il reste des pieds de vignes, à planter dès
que la météo le permettra ! Muscat bleu,
Régent (raisin noir), Palatina ou Solaris
(variétés de raisins blancs), faites votre
choix et communiquez–le à vignes2010@
scarlet.be ou au secrétariat local.
Un Eros center, cela supprime l’intermédiaire, le « mac ».
Néanmoins, il faudra bien rembourser l’emprunt de la
construction de l’Eros center : en d’autres termes, « faudra
faire tourner la baraque ». Comment va–t–on éviter le
caractère nécessairement productiviste du système ?
2. L’Eros center
demande ?
organise
l’offre.
Qu’en
est-il
de
la
Dès qu’un nombre suffisant de demandes
nous sera parvenu, nous vous ferons
savoir comment prendre possession de
vos ceps.
Est-il normal de mettre sur pied un Eros center, sans
interroger la responsabilité et le comportement de ceux et
celles qui vont le fréquenter ? À mon sens, si on crée un tel
centre, il faudra alors une campagne sérieuse interpellant
les clients. Il y a eu des campagnes d’affichage en Slovénie
par exemple sur le ton de l’humour et très percutantes.
Le Secrétariat local
3
Nos mandataires
Les Conseillers communaux
En italique, les commissions
où ils siègent
BÉNÉDICTE HEINDRICHS
Cheffe de Groupe
rue Naniot 97, 4000 Liège
T. : 0477 736 607
[email protected]
• Bourgmestre
• Travaux
• Instruction publique
• Budget
MICHELINE HALLEUX‑LABAYE
rue des Acacias 52, 4000 Liège
T. : 04 252 11 13
[email protected]
échos logiques
Les Conseillers
à l’action sociale (CPAS)
ANGELA M0RIC0NI
rue du Ventilateur 88, 4000 Liège
T.: 0479 994 653
[email protected]
ANDRÉ VERJANS
rue Fond‑des‑Tawes 391, 4000 Liège
T. : 0479 237 005
[email protected]
Les Conseillers provinciaux
• Travaux
• Urbanisme, Environnement, Tourisme
et Développement durable
• Développement économique et
Commerce, Politique du Personnel
communal, Logement et Emploi
VICTORIA SEPULVEDA
rue du Pommier 19, 4000 Liège
T. : 0498 131 512
[email protected]
BRIGITTE ERNST
thier de la Fontaine 49, 4000 Liège
T. : 04 223 71 73
[email protected]
MURIELLE MAUER
rue Féronstrée, 100
4000 Liège
0485 526 823
[email protected]
• État civil, Mairies de Quartier et
Cimetières
• Instruction publique
• Urbanisme, Environnement, Tourisme
et Développement durable
• Services sociaux, Famille et Santé
GUY KRETTELS
rue J. Lahaut 11, 4000 Liège
T. & F. : 04 225 13 55
g. kretteIs@beIgacom. net
• Développement économique et
Commerce, Politique du Personnel
communal, Logement et Emploi
• Services sociaux, Famille et Santé
• Jeunesse et Sports
• Culture
ALAIN LEENS
rue Volière 23, 4000 Liège
T. : 04 223 52 11
[email protected]
• Développement économique et
Commerce, Politique du Personnel
communal, Logement et Emploi
• État civil, Mairies de Quartier et
Cimetières
• Finances, Propreté publique et
Politique immobilière
• Culture
• Budget
Les Députés régionaux
BERNARD WESPHAEL
Président du Groupe ECOLO
au Parlement wallon
rue de la Scorre 23, 4000 Liège
bernard. [email protected]
VERONICA CREMASCO
Thier Savary 24, 4000 Liège
[email protected]
Editeur responsable:
Serge Scory
Mise en page :
Pascal Vanhoren
ECOLO
Groupe local de Liège
http://www.Iiege.ecolo.be/
[email protected]
Fax: 04 366 01 59
Secrétariat:
MICHAËL LAMBERT
rue Fond des tawes, 97
4000 Liège
0494 988 043
[email protected]
SARAH SCHLITZ
Boulevard d’Avroy, 84
4000 Liège
0472 428 783
[email protected]
SERGE SCORY
rue Joseph‑Hodeige, 37
4030 Grivegnée
04 365 62 62
[email protected]
SERGE URBAN
avenue Jean‑Hans, 56
4030 Grivegnée
04 341 19 36
s.urban@skynet. be
Trésorier:
JACQUES WEBER
rue Henkart, 6
4000 Liège
0474 265 271
[email protected]
Sénateur
JACKY MORAEL
quai St-Léonard 10/72, 4000 Liège
[email protected]
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si moins de 23 ans, étudiants,
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allocataires sociaux : 12 euros
Première inscription : 10 euros
Géraldine Blavier
rue de Joie, 107/23
4000 Liège
T. : 0486 255 025
[email protected]
• Jeunesse et Sports
• Finances, Propreté publique et
Politique immobilière
• Bourgmestre
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