SPPPI Côte d`Opale Flandre

Transcription

SPPPI Côte d`Opale Flandre
SPPPI Côte d’Opale Flandre
Commission «Nouveaux projets»
Réunion du 31 mars 2004, Mairie d'Aire-sur-la-Lys
Compte-rendu
Président
: M. BOSCHAT, Sous-Préfet de Saint-Omer
Participants :
M. ARNOULD
M. BAKKER
M. BETREMIEUX
M. CHAVERON
M. DARQUES
M. DECOBERT
M. DELECROIX
M. DUBUIS
M. DUCHESNE
M. FAUCON
Mme FAURE
M. FLORET
M. FRUCHART
M. GALAND
M. HEMERY
Mme HENNERON
M. IBLED
M. LECLERCQ
M. LEFAIT
M. LHEUREUX
Mme LIEFOOGHE
Mme MAMETZ
M. MONTEL
MM. MARTEL
M. MIAUX
M. MODREZEJEWSKI
M. MONTAGNE
Mme NAUDIN
: SA LOOTEN Dunkerque
: IRA
: Saint-Omer développement
: AIUBAa
: Saint-Omer développement
: SA AIRMATERIAUX
: Maire de Blaringhem
: SPPPI Côte d’Opale Flandre
: DDE de Saint-Omer
: Maire de Wittes – Communauté de Communes du Pays d’Aire
: Chambre d’Agriculture du Pas-de-Calais
: Communauté de Communes du Pays d’Aire
: L’écho de la Lys
: Nord Nature Saint-Omer
: Commissaire Enquêteur – Projet Logidis
: Sénateur – Maire de Roquetoire
: CCI Saint-Omer – Saint-Pol-sur-Ternoise
: SPPPI Côte d’Opale Flandre
: Député – Conseiller Général
: SPPPI Côte d’Opale Flandre
: CCI Saint-Omer – Saint-Pol-sur-Ternoise
: Maire de Boeseghem
: Mairie de Rebecques
: RS Garage
: Communauté de Communes du Pays d’Aire
: DRIRE Nord – Pas-de-Calais – G.S. du Littoral
: DDASS du Pas-de-Calais
: DRIRE Nord – Pas-de-Calais – G.S. du Littoral
1
M. POISSONNIER
M. RAILANE
MM. ROBBE
M. TATARTCHOUC
M. VANCAYEZEELE
M. VERCLYTTE
M. WIPLIEZ
: Ets BAUDELET
: La Gazette Nord – Pas-de-Calais
: SA Chaudronnerie ROBBE
: LOGIDIS SAS
: SA LOOTEN Dunkerque
: Fédération Nord - Nature
: Directeur Régional Logidis Nord
Excusés :
M. CATHELAIN
M. DE BRETAGNE
Mme HOCHARD
Mme ISTAS
M. LAUNAY
M. LOY
M. LEGAY
M. PARISSAUX
M. PECQUEUR
M. RENAULT
: Agence de l’Eau Artois Picardie
: Voyages Inglard
: Mairie de Rebecques
: Fédération Nord - Nature
: DIREN
: SDIS du Pas-de-Calais
: Direction départementale de l’Agriculture et de la Forêt
: ARC INTERNATIONNAL
: Président Saint-Omer Développement
: CHAMPION
2
Monsieur le Sous-Préfet de Saint-Omer accueille les participants ; il remercie
Monsieur le Maire d'Aire-sur-la-Lys d'avoir accueilli cette commission "Nouveaux Projets" du
SPPPI, qui s'est réunie pour présenter un projet d'implantation, sur le futur parc d'activités
Saint-Martin, de deux entrepôts de stockage de produits de grande consommation et de
produits frais, permettant d'alimenter les magasins du groupe Carrefour du Nord de la
France.
Il rappelle que le SPPPI regroupe l'ensemble des acteurs économiques et la société
civile (élus, industriels, services de l'Etat, associations, médias, enseignants, experts…) ; il a
un rôle de partage et de transfert de l'information, sur toutes les questions touchant à
l'environnement industriel.
La réunion de ce jour vise à débattre ensemble d'un projet déjà bien avancé, qui
devrait permettre à la société LOGIDIS (Groupe Carrefour), d'étendre et de pérenniser ses
activités sur le territoire de la Communauté de Communes du Pays d'Aire.
Mot d'accueil de Monsieur le Maire d'Aire-sur-la-Lys.
Monsieur DESMARETZ souhaite la bienvenue à Madame HENNERON, Sénateur, à
Monsieur LEFAIT, Député, aux élus, et aux membres de la Commission « Nouveaux
projets » du SPPPI.
Il souligne le caractère particulier de cette Commission « Nouveaux projets » qui se
réunit pour la première fois sur l'arrondissement de Saint-Omer, pour débattre d'un projet
économique très important pour l'avenir de la Communauté de Communes du pays d'Aire.
Depuis plus de 2 ans, la Communauté de Communes du Pays d'Aire, se bat pour que
la société LOGIDIS puisse poursuivre et accroître ses activités sur le secteur. Un parc
d'activités a été créé en particulier pour répondre aux besoins de LOGIDIS et de futurs
investisseurs.
Il souligne que ce nouveau parc d'activités tient à cœur de concilier développement
économique et préservation de l'environnement, en intégrant une démarche de haute qualité
environnementale.
LOGIDIS est le premier employeur d'Aire-sur-la-Lys et regroupe près de 300
personnes.
Présentation du SPPPI Côte d'Opale Flandre.
Monsieur DUBUIS, animateur du SPPPI Côte d'Opale Flandre rappelle que 3 mots
résument bien la philosophie de cette structure de concertation, à savoir, partenariat,
dialogue, transparence.
Il souligne que le SPPPI est là pour faciliter le dialogue entre les différents acteurs
ayant un intérêt sur toutes les questions touchant à l'environnement industriel (élus,
industriels, services de l'Etat, associations, experts, syndicats ouvriers…).
Il présente une carte des SPPPI existant en France, soulignant qu'ils se situent tous à
proximité de secteurs à forte industrialisation (Fos l'étang de Berre, Lyon…), aujourd'hui au
nombre de 11, les SPPPI sont en phase de développement, renforcés par la loi
du 30 juillet 2003 sur les risques technologiques et naturels majeurs et sur la réparation des
dommages, qui incite à la création de structure d'échanges et de dialogue, sur les zones à
fort potentiel industriel.
3
Monsieur DUBUIS rappelle que le SPPPI Côte d'Opale Flandre est basé à Gravelines
et couvre les 5 arrondissements de Dunkerque, Calais, Saint-Omer, Boulogne-sur-Mer et
Montreuil-sur-Mer.
Gravelines
CALAIS
DUNKERQUE
SAINT-OMER
BOULOGNE
MONTREUIL
Il précise qu'un SPPPI n'est pas un outil réglementaire, mais un moyen de réfléchir,
de manière collective, à l'échelle d'un territoire, sur les problématiques d'environnement, de
proposer des actions qui peuvent aller plus loin que ce que propose la réglementation, mais
c'est aussi, surtout, un forum à l'écoute des partenaires locaux et un moyen de mieux se
connaître.
En revanche, le SPPPI n'est pas un tribunal, ni une chambre d'enregistrement, mais
un lieu où l’on peut être informé de manière objective.
La réunion de ce jour, par exemple, ne vise pas à dire "oui" ou "non" pour un projet
de création ou d'extension industrielle, car ceci est du ressort du Préfet, mais les remarques
qui peuvent être formulées par les uns et les autres seront prises en compte par l'entreprise
et l'administration.
4
Les missions du SPPPI :



Orienter et lancer des études en vue de réduire les pollutions et les risques
industriels ou d’en évaluer les effets.
Définir et décider collégialement des objectifs et des mesures à prendre.
Assurer l’information du public.
Le SPPPI est composé de 5 commissions techniques thématiques :





Commission "Air, odeurs et bruit".
Commission "Eau".
Commission "Déchets - Sites et sols pollués".
Commission "Risques industriels".
Commission "Nouveaux projets".
Monsieur DUBUIS rappelle que la Commission "Nouveaux projets" a été créée en
1993 suite à une forte demande d'information, des élus et des associations du Littoral, lors
d'implantations industrielles nouvelles.
L'objectif est de donner une bonne description du projet et de ses effets, de permettre
de réparer les oublis éventuels et de répondre mieux aux attentes des partenaires locaux,
sans pour autant interférer avec la procédure administrative et réglementaire (enquête
publique). Les effets sont à entendre non seulement sur le plan environnemental, mais aussi
sur la plan économique (en terme de création d’emplois,…).
Seuls sont présentés les gros projets ou extensions importantes, mais le passage en
commission "Nouveaux projets" n'est pas réservé aux seules installations classées (ont été
présentés un projet sur une ferme éolienne, des gazoducs…).
Les réunions de cette commission se font le plus en amont possible de la procédure
réglementaire et de l'enquête publique, sans interférer avec elles, même si les remarques
émises aux SPPPI, sont prises en compte par les intéressés (industriels) lors de la
finalisation des projets.
En conclusion, Monsieur DUBUIS présente quelques actions ou études menées par
le SPPPI au cours de ces dernières années :







L’évaluation de la gêne due aux odeurs.
Teneurs en métaux lourds des végétaux, légumes, sols… du Littoral.
Evaluation globale de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique d’origine
industrielle sur la santé des populations.
Impact sonore de l’activité du tunnel sous la Manche.
Evaluation des cancers sur l’agglomération Dunkerquoise.
Audibilité du réseau de sirènes PPI.
Des campagnes d’information des populations sur les risques industriels majeurs.
Il précise que le SPPPI mène également de nombreuses actions de sensibilisation et
d'éducation en milieu scolaire et qu'il existe un site Internet, www.spppi-cof.org
Le parc d'activités de Saint-Martin.
Monsieur BETREMIEUX, rappelle que Saint-Omer Développement, est une agence
de développement économique de la région de Saint-Omer ; elle regroupe la Chambre de
Commerce, des entreprises et les 5 intercommunalités du Pays de Saint-Omer.
5
La création du parc d'activités de Saint-Martin se justifie par la nécessité de maintenir
sur le territoire de la Communauté de Communes du Pays d'Aire (CCPA), les sociétés
LOGIDIS et CHAMPION, avec des enjeux sociaux et économiques importants (LOGIDIS :
300 emplois, CHAMPION : 150 emplois), offrir à LOGIDIS des capacités d'extension (site
actuel bloqué) et un contexte économique et social difficile du pays de Saint-Omer
impliquant une diversification économique.
Le projet du parc d'activités Saint-Martin permet de redéfinir un espace de
développement économique pour l'avenir de la CCPA, prenant en compte les contraintes
environnementales, hors des espaces urbains denses, le long d'axes routiers hors gel, et
permettant l'accueil de nouvelles entreprises.
Parc d'activités
Saint-Martin
Le parc représente une superficie de 75 hectares avec la réalisation d'une zone
prioritaire de 35 hectares.
Prise en compte des notions environnementales :






Les franges urbaines et agricoles.
Intégration des impacts acoustiques.
Des aménagements de sécurité à l’entrée du parc (giratoire).
La qualité paysagère du parc et de ses abords.
La gestion des eaux pluviales (norme maximale : débit de fuite de 1l/s/hectares).
Réflexion engagée sur la mutualisation de services aux entreprises
6
Parcelle
LOGIDIS
Coût de l'opération.
Le coût total de l'opération s'élève à 8 934 245 €, dont :
- 1 569 300 € pour les travaux extérieurs, amenée des réseaux.
- 750 000 € pour la création d'un giratoire.
- 3 799 500 € pour les travaux d'aménagement intérieur du site.
La première phase (septembre 2004 - fin d'année 2004), comprend les travaux
d'amenée des réseaux, le giratoire, et la 1re tranche des voiries d'accès.
Financement de l'opération.
-
Collectivités de la CCPA (parc d'activités + giratoire).
Ville d'Aire (amenée des réseaux).
L'état, au titre de la DDR, pour le parc d'activités.
Le Conseil Général du Pas-de-Calais, au titre du giratoire et de l'aménagement du
parc d'activités.
Etat du dossier.
-
-
Année 2003 : constitution des dossiers administratifs.
7 janvier 2004 : arrêté de Déclaration d'Utilité Publique, autorisant la
Communauté de Communes du Pays d’Aire à acquérir les terrains et à engager
les travaux d'aménagement.
Aujourd'hui, les terrains ont été acquis, à l'amiable, par la Communauté de
Communes du Pays d’Aire.
La DDE a été désignée comme Maître d'œuvre.
Le cabinet "Présents" est désigné comme coordinateur « sécurité ».
Le dossier relatif à la construction du giratoire a été déposé et est en attente
d'accord définitif.
Le dossier de coordination des chantiers sera déposé courant avril 2004.
7
Calendrier de réalisation des travaux de la 1ere phase.
-
Janvier 2004 : diagnostic archéologique, comme le prévoit la loi, sur les 35 h de la
zone prioritaire.
Mai 2004 : démarrage des travaux d'amenée des réseaux (durée 3 à 4 mois).
Juillet 2004 : démarrage des travaux de LOGIDIS (durée 8 à 10 mois).
Septembre 2004 : démarrage des travaux d'aménagement et giratoire (durée 4 à
6 mois pour la première phase).
Implantation sur le Parc d'activités de Saint-Martin des entrepôts de la
société LOGIDIS.
Monsieur WIPLIEZ rappelle que le projet vise à créer des entrepôts de stockage de
produits de grande consommation et de produits frais pour alimenter des magasins
Champion du groupe CARREFOUR situé au Nord de Compiègne.
Il rappelle que LOGIDIS est une filiale du groupe Carrefour qui regroupe l'ensemble
des activités d'approvisionnements pour toutes les enseignes de Carrefour, supermarchés,
hyper marchés, « Shopi », « Huit à Huit », « Marché Plus », « ED »…
Rappel sur le groupe Carrefour.
Carrefour est le premier distributeur européen et deuxième distributeur mondial ; il est
le premier en France, en Espagne, en Grèce, en Belgique et en Argentine.
Aujourd'hui le groupe comprend un peu plus de 10 000 magasins à travers le monde.
Carrefour c'est engagé dans le développement durable au travers de la qualité, de la
sécurité, de l'environnement et la responsabilité sociale ; la politique de développement
durable est désormais pleinement intégrée dans le projet de Carrefour.
Diminution des déchets, réduction du trafic routier, création de plate-forme
multimodale, protection de l'enfance et du travail de l'enfance à l'étranger, respect de la Loi
sur l'Eau, produits "bio"…
La logistique de Carrefour c'est aujourd'hui :
Plus de 250 entrepôts dans le monde, dont 197 en Europe :
- 59% d’entrepôts intégrés et 41 % prestés.
- Acheminement de 40 millions de palettes par an.
- 1,5 millions de camions sur les routes chaque année.
En France pour exemple : 7 camions par jour en moyenne par hypermarché
Carrefour et 1,5 par supermarché Champion
La SCMF (Supply Chain Multi Format) est la société de rattachement qui s'occupe
des entrepôts.
La SCMF gère 60 entrepôts en France :
-
19 entrepôts Epicerie (dont 3 « hyper Carrefour » ).
14 entrepôts Frais (dont 1 « hyper Carrefour » ).
15 entrepôts Brasserie.
4 entrepôts Surgelé.
8 entrepôts Non-Alimentaire.
8
Projet de la Supply Chain Multiformat France - Site Logidis - Aire sur la Lys.
LOGIDIS, filiale du groupe CARREFOUR a une vocation logistique ; elle est
implantée à Aire-sur-la-Lys depuis le 1er Janvier 1999, dans les entrepôts existants des
anciens établissements CATTEAU.
Au cours du premier trimestre 2000, dans le cadre du repositionnement logistique de
l’entreprise, le site d’Aire-sur-la-Lys fut retenu et confirmé comme le prestataire des activités
logistiques des 130 « CHAMPION » de la région Nord.
Il fut envisagé une extension des entrepôts « produits frais » dans un premier temps
puis des entrepôts « produits secs » dans un second temps.
L’application de la réglementation, relative aux risques incendies et aux nuisances
sonores, a rendu incompatible la poursuite de ce projet de développement et l’exploitation du
site actuel.
Spécialisation de la logistique au format Supermarché (Champion ).
Zone de livraison, pour les 130 magasins :
Pas-de-Calais
Nord
Somme
Ardennes
Oise
Aisne
Les métiers :
Epicerie
Produits frais
Fruits et Légumes
Marée
Boucherie
Non Alimentaire (Transit)
Parfumerie (Transit)
Les effectifs : l'effectif actuel est de 300 salariés.
Effectifs
avec extensions
Entrepôt produits
frais
Entrepôt Epicerie Bureaux centraux
et emballages
Total
Cadres
1
1
2
4
Agents de maîtrise
10
6
9
25
Employés/ ouvrier
142
142
15
299
Chauffeurs
22
24
/
46
TOTAL
175
173
26
374
9
Volume des activités : prévisions pour l'année 2004.
Volumes actuels
Epicerie
Frais ( PF, FL, viande,
marée )
Cumul
Nombre de colis
12 000 000
20 000 000
32 000 000
Nb de palettes entrées
270 000
650 000
920 000
Nb de palettes sorties
260 000
370 000
630 000
Trafic routier : estimation.
Hora ire
Moye nne / jour
Ma xi / jour
Fra is
1h00 - 3h00
127
161
Ep ic e rie
5h30 - 19h00
81
97
Fra is
1h00 - 3h00
46
58
4h30 - 6h30
36
43
8h00 - 13h00
20
25
13h00 - 21h00
5
6
315
390
Ca mions de livra ison
Ca mions d’e xpé dition
Ep ic e rie
CUM UL CAM IONS
Vé hic ule s lé ge rs pe rsonne l
8h00 - 18h00
300
380
Vé hic ule s lé ge rs visite urs
8h00 - 18h00
10
15
625
785
TOTAL
Monsieur TATARCHOUC présente une photo du site actuel montrant la proximité des
quartiers habités et l'impossibilité de prévoir un agrandissement sans augmenter
considérablement la gêne auprès des habitants.
Il rappelle que ce projet a été monté en concertation avec l'ensemble des acteurs
locaux. :
- Avec la DRIRE, pour la réalisation du dossier ICPE.
- Avec le SDIS 62, pour la sécurité incendie.
- Avec l’inspection du travail, pour les conditions de travail, la sécurité du
personnel…
- Avec la CRAM, pour limiter les risques d’accidents et de maladies professionnels.
- Avec la médecine du travail, pour la mise à disposition de locaux et l’amélioration
sur les postes de travail.
- Avec les partenaires sociaux LOGIDIS.
- Avec Saint-Omer développement et la CCI de Saint-Omer.
- Avec les élus locaux (Maire d’Aire-sur-la-Lys, CCPA, Sénateur et Député…).
- Avec la Préfecture du Pas-de-Calais, la Sous-préfecture de Saint-Omer et
l’administration…
10
Monsieur TATARCHOUC souligne qu'avait également été examinée une
délocalisation plus au sud (Bruay-la-Buissières), pour se situer au barycentre de la zone de
couverture, mais le choix a été fait de pérenniser la coopération économique et sociale avec
la Communauté de Communes du Pays d'Aire.
Entrepôt Emballages
Local technique
et
traitement des déchets
Entrepôt Frais
Entrepôt Epicerie
Local de charge
Bureaux / Locaux sociaux
Extensions
Monsieur TATARCHOUC présente différentes vues en trois dimensions du futur site
de LOGIDIS.
Il présente un tableau sur l'occupation des terrains :
Occupation du terrain
Site Logidis
Zone de Saint Martin à Aire sur la Lys
Vo ie s v éhic ule s lé g ers
Vo ie s p ié t o nnes
Tota l VRD
Produits fra is
10 000 m
2
59 000 m
2
60 000 m
2ème pha se
1 000 m
2
2
2
70 000 m
2
2
2
130 000 m
12 225 m²
106 000 m
14 625 m²
4 425 m ²
450 m²
4 425 m²
450 m ²
Ce llule « St oc ka g e p ro d uit s fra is »
x
Bure aux d ’e xp lo it at io n/ sa nit aire s
232 m²
4 875 m²
232 m ²
Ce llule « St oc ka g e p ro d uit s fra is »
Ce llule ma ré e
Entrepôts
Sous -tota l
Epic erie
2
51 000 m
1 000 m
ESPAC ES VERTS Enga zonnem ent ( dont me rlons ) et fossé
Ce llule « Pla t e -fo rme d ’é c la t e me nt »
St o cka g e , exp é d it io n a v ec ext e nsio n
Bure aux d ’e xp lo it at io n/ sa nit aire s
Sous -tota l
Tota l
Loc a l d e c harge
Autres loca ux
1ère pha se
8 000 m
Vo ie s v éhic ule s lo urd s et v o irie s po mp iers
VRD
Surfac e globale au sol e n m 2
17 332 m
29 920 m
178 m
1 500 m
790 m
460 m
Burea ux/ lo ca ux so cia ux/ sa nit a ire s
530 m
Emb alla g e s d é c het s
2
60 685 m
2
2 500 m
790 m
2
460 m
2
6 280 m
530 m
2
CONSTRUCTION ( BATIMENTS )
53 710 m
TERRAIN
24,2 ha
2
2
2
2
2
7 280 m
2
2
2
3 000 m
2
2
2
36 078 m
2
2
3 000 m
Tota l
35 900 m
178 m
47 430 m
Loc a ux t ec hniq ue s
24 607 m
2
2
30 098 m
Allé e d e c irc ula t ion
2
2
2
2
67 965 m
2
24,2 ha
11
Le projet de site logistique LOGIDIS à Aire-sur-la-Lys, s’inscrit dans le respect :


de l’engagement du Groupe Carrefour pour le développement durable.
de la législation française.
Dans le cadre de la législation des Installations Classées pour la Protection de
l'Environnement (ICPE), le projet LOGIDIS est soumis aux rubriques suivantes :
Da ns le cadre des Insta llations classées pour la protection de l'environnement
Le site LOGIDIS est soumis aux rubriques suivantes :
Rubrique
1510 : Entrep ôts c ouverts
Classement
Autorisation
2920 : Réfrig éra tion ou c om p ression (Insta lla tions d e) fonc tionna nt à d es p ressions
5
effec tives sup érieures à 10 Pa
Autorisation
1432 : Liq uid es infla m m a b les (stoc ka g e en réservoirs m a nufa c turés d e)
Décla ra tion
1434 : Liq uid es infla m m a b les (Insta lla tion d e rem p lissa g e ou d e d istrib ution)
Décla ra tion
2255 : Stoc ka g e d ’ a lc ool d e b ouc he d ’ orig ine a g ric ole, ea u d e vie et liq ueur
Décla ra tion
2925 : Ac c um ula teurs (Ateliers d e c ha rg e d ’ )
Décla ra tion
2910 : C om b ustion
Décla ra tion
1530 : Dép ô ts d e b o is, p a p ier, c a rton o u m a téria ux c o m b ustib les a na log ues.
Non Classé
1412 : G a z infla m m a b les liq uéfiés (stoc ka g e en réservoirs m a nufa c turés d e), à
l’ exc ep tion d e c eux visés exp lic item ent p a r d ’ a utres rub riq ues d e la nom enc la ture
Non Classé
2663 : Pneum a tiq ues et p rod uits d ont 50 % a u m oins d e la m a sse tota le unita ire est
c om p osée d e p olym ères (m a tières p la stiq ues, c a outc houc s, éla stom ères, résines et
a d hésifs synthétiq ues) (stoc ka g e d e)
Non Classé
Exemples de sujets traités dans le cadre de l'économie durable :






Structure des entrepôts en béton pour éviter le métal moins stable au feu.
Couverture réalisée avec des matériaux M0.
Sprinklers dans tous les entrepôts, pour une sécurité maximum contre les
incendies.
Un système de froid en eau glycolée, donc pas de tour de réfrigération ni
d’ammoniac.
Eclairage naturel sur les postes de travail (Bureaux et entrepôts à température
ambiante).
Un gardiennage du site 365 jours / an.
La circulation sur le site a été sécurisée pour éviter tout croisement entre les camions,
véhicules… et le personnel.
Réalisation de merlons de terre végétalisés tout autour du site pour le respect de la
réglementation sur les nuisances sonores et le paysagement du site.
Sécurité du personnel d'entretien :




Accès en toiture pour le personnel d’entretien, par un escalier de service intérieur.
Acrotères fixes en périphérie de tous les bâtiments de 1m à 1,5 m.
Escalier de franchissement des murs coupe feu.
Crioline, pour l’évacuation en cas de danger (en descente uniquement)
12
Les études en cours :


Récupération des eaux pluviales en toiture, dans un bassin avec filtration en
sortie, pour :
- Le nettoyage des sols des entrepôts.
- La station de lavage des véhicules.
- Le complément d’eau du bassin incendie.
- La cuve sprinkler.
- Le réseau sanitaire (WC uniquement ).
Récupération de l’énergie des groupes « froid », pour le chauffage de l’entrepôt
« épicerie ».

Panneaux solaires pour le chauffage des bureaux et locaux sociaux.

Utilisation du carburant « biodiesel » pour réduire les émissions de gaz à effet de
serre.
Programme des réalisations :



Juillet 2004 à Octobre 2004 : Terrassements et VRD.
Octobre 2004 à Février 2005 : Arrêt du chantier / Conditions de travail.
Mars 2005 à fin 2005 : Réalisation des bâtiments.
Les principales dates.
Mai 2000 : Validation du site d’Aire-sur-la-Lys, dans le cadre du redéploiement
logistique de Carrefour en France, avec une extension de l’entrepôt frais de 4600 m2.
Juin 2002 : Courrier de la DRIRE, pour la mise en conformité du site actuel, suite à
l’enquête publique.
Juillet 2002 : Etude de mise en conformité totale du site actuel, coût : 21 millions
d’euros (nuisances sonores, incendie, traitement des eaux …).
Août 2002 : Confirmation, de la délocalisation des entrepôts.
Sept à déc 2002 : Etude pour la nouvelle implantation.
Janvier 2003 : Communication sur la volonté de réaliser le nouveau site sur la
commune d’Aire-sur-la-Lys.
Janvier 2004 : Dépôt du dossier ICPE et du permis de construire.
Avril 2004 : Enquête publique.
Le coût du projet pour le groupe CARREFOUR : 3 millions d'euros en 2001 sur le site
existant, 23 millions d'euros en 2004, sur la zone d'activités de Saint-Martin.
En conclusion, il est précisé que LOGIDIS Aire-sur-la-Lys est partenaire, avec
CHAMPION et WWF, d'une action (du 01 avril au 15 mai 2004) de sensibilisation des plus
jeunes "Dessine la rivière de tes rêves".
13
DISCUSSION
A une remarque sur le devenir de l'ancien site, il est précisé que des discussions sont
en cours pour créer de petites zones commerciales, tout en respectant le voisinage.
A une remarque de Monsieur VERCLYTTE sur le respect de la nature et du bassin
hydrologique, il est rappelé que la réglementation prévoit de tenir compte de ces aspects, et
notamment de la récupération des eaux lors de pluies et orages. On tient compte de l'orage
décennal le plus important pour dimensionner les ouvrages.
De plus les travaux d'aménagement du site prévoient une gestion des eaux pluviales
avec une norme maximale de débit de fuite de 1l/s/hectare, alors que la norme usuelle est
de 2 l/s/hectare.
Monsieur GALAND souligne l'engagement des représentants de LOGIDIS et du
groupe Carrefour, d'agir dans le sens d'un développement durable ; il signale néanmoins la
nécessité de réduire l'empreinte écologique en favorisant la végétalisation (terrasse
végétaliser qui filtre l'eau et capte les poussières).
Il est précisé que LOGIDIS a travaillé avec un architecte sur le paysagement du site,
aussi bien en extérieur qu'en intérieur, avec une végétalisation des murs, des merlons, la
plantation d'arbres, arbustes…
Monsieur le Sous-Préfet souligne la nécessité de prévoir la mise en place d’espèces
végétales du terroir, adaptées aux terres et au climat de la région Nord - Pas-de-Calais.
Un cahier des charges a été établi en liaison avec les spécialistes du Parc Naturel
des Caps et Marais d'Opale, pour répondre à ces préoccupations.
Concernant une question sur la création d'un nouvel échangeur autoroutier plus près
du site de LOGIDIS, il est souligné que la CCPA examine ces solutions mais
malheureusement aujourd'hui, rien n'est prévu, faute de trouver les crédits nécessaires.
Il est rappelé qu'aujourd'hui les ouvrages autoroutiers relèvent d'un appel d'offres
européen et donc, même, s'il pouvait y avoir un accord et un financement local, l'ouvrage ne
pourrait se construire sans avoir procédé à un tel appel d’offres.
Monsieur IBLED souligne la possibilité que la zone d'activités de Saint-Martin puisse
accueillir d'autres établissements et qu'un travail de synergie puisse être engagé pour
favoriser le rapprochement avec des établissements complémentaires.
A une remarque de Monsieur VERCLYTTE sur l'augmentation du trafic de camions,
de nuit et de jour, il est précisé qu'il n'y aura quasiment pas de variation par rapport à
aujourd'hui mais il est vrai que le nombre de camions est conséquent et qu'on le retrouvera
sur la RN 43.
LOGIDIS réfléchit aux possibilités de diminution du flux de camions. Des
améliorations ont été apportées ces dernières années, mais des efforts restent à faire et
cette problématique est prise en compte dans le développement du projet.
Monsieur le Sous-Préfet souligne l'utilisation de l'eau glycolée et non de l'ammoniac
pour les installations de réfrigération ; il n’y a donc pas de risque toxique.
Il est précisé que le froid est utilisé uniquement pour les produits frais et non pour des
produits congelés, et on peut donc heureusement se passer de l'ammoniac.
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Monsieur le Sous-Préfet signale que cette réunion s'est déroulée en présence du
Commissaire Enquêteur, qui était présent pour écouter les discussions et remarques des
participants.
Il rappelle que cette réunion n'est pas une enquête publique, c'est une démarche
volontaire d'information qui participe à l'amélioration de l'information en complément des
procédures administratives classiques.
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