CR_2015-07-30 Carrière de Champrond

Transcription

CR_2015-07-30 Carrière de Champrond
SGCAF - SCG
Sortie
Date de la sortie :
30 juillet 2015
Cavité / zone de prospection :
carrière souterraine de Champrond
Commune
Vif
Personnes présentes
François Ciprelli, Baudouin Lismonde
Temps Passé Sous Terre :
Type de la sortie : Prospection,
3 h 30
Classique, Exploration, Scientifique, Initiation,
Plongée
Rédacteur
visite
BL
Description de la sortie :
François fait toute l'expé en néoprène. Moi, j'ai apporté deux bateaux, du coup on n'en prend
qu'un. On descend les 50 m de puits et on va voir l'éboulement au nord de la galerie de
roulage dans le banc (sans doute le 4e banc). Il y a du courant d'air mais la roche est vraiment
pourrie et le chantier rébarbatif. Nous n'y allons pas. On revient au point d'arrivée dans la
galerie de roulage et on va au sud. On arrive au barrage. Surprise, le niveau de l'eau est bas.
François part devant et confirme : je peux y aller sans bateau en me mouillant jusqu'au
cuisses (des cuissardes suffiraient).
C'est un travers bancs avec des galeries de recherche. Il n'y a pratiquement pas d'exploitation
(250 m environ). Dans la boue, on voit les traces de pas d'un chat (?). Il a pas mal tourné en
rond, mais on ne l'a pas trouvé, il a dû s'en sortir. En continuant le travers banc vers l'ouest,
on vient buter sur un front de taille mais avec des traces intéressantes d'une exploitation
ancienne : une cuve à eau cimentée sur le bord de la galerie, une échelle en bois calcitée,
beaucoup de concrétions, et un caniveau parfaitement jointoyé en forme de trottoir qui devait
servir à envoyer de l'air frais au front de taille (c'est peut-être un conduit de ce genre qu'on
trouve à Champa au bout du travers banc d'entrée).
On revient au barrage et on suit un travers banc qui va lui vers l'est et qui est ponctués de
fontis (une dizaine dont le dernier avec une sortie rébarbative). Puis, on repart dans un banc
vers le nord. On doit être dans le banc 1 ou 2 (bizarrement, il n'y a pas d'étages d'exploitation).
Au bout de 100 m, on se heurte à un mur de 1,2 m d'épaisseur, équipé de deux buses de 0,5
m de diamètre en bas. En s'extrayant de la buse, on tombe sur un deuxième barrage à un
mètre de distance, mais là, le boyau est à 3 m de hauteur. On renonce à y aller (pourtant
François le connaît et il reste plus de 100 m de galeries). On imagine que ce dispositif était
destiné à ennoyer la galerie en amont (d'où on vient), mais une fuite non prévue a fait échouer
le système. C'est peut-être un dispositif du même genre qui barre la deuxième entrée de
Champa.
On revient et on remonte tranquillement en appréciant l'échelle spéléo que j'ai ressortie de
mon grenier pour franchir commodément le surplomb du 1er puits (elle m'a évité de sortir mes
bloqueurs).
En sortant, François fait une escalade dans l'avant dernier étage, mais cela bute sur front de
taille au bout de 20 m. À côté, je m'engage dans un éboulis et j'ai la surprise d'apercevoir le
jour à 15 m.
On a tout laissé équipé (sauf le premier puits).