Un centre de tri du textile à Surgères. Faire de la

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Dossier de presse
Un centre de tri du textile à Surgères.
Faire de la gestion des déchets un outil de
développement local.
Guy BEUGNON, Président du SMICTOM VALS AUNIS
Philippe LAFORGE, Directeur du Relais Atlantique
lundi 13 janvier à 14h30 au siège du SMICTOM VALS AUNIS
1 rue Julia et Maurice MARCOU à Surgères (17)
Un centre de tri du textile à Surgères : 45 emplois
Depuis 2008, les élus du SMICTOM VALS AUNIS souhaitent profiter des filières
qui émergent dans le domaine du recyclage pour favoriser l’implantation de
nouvelles activités économiques et industrielles dans le nord de la CharenteMaritime.
En 2011, le SMICTOM VALS AUNIS a développé le tri et la collecte du textile en
partenariat avec Le Relais France et l’éco-organisme Eco-TLC. Le succès de
cette collecte va permettre de construire à Surgères un centre de tri du
textile d’une capacité de 3500 tonnes par an et de créer 45 emplois.
Contact presse SMICTOM VALS AUNIS :
Gaëlle MERLE au 05.46.07.16.66 ou 06.22.23.29.97. [email protected]
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1 / LE CONTEXTE
En 2011, les élus du SMICTOM VALS AUNIS ont développé le tri et la collecte du
textile dans le nord du département et ont favorisé l’implantation de l’entreprise à
but socio-économique Le Relais à Surgères.
L’objectif était d’obtenir à moyen terme l’installation d’un centre de tri du textile.
Un peu plus de deux ans après l’objectif est atteint. Grâce au dynamisme du
territoire dans le domaine du tri et du recyclage, Le Relais s’engage en ce début
d’année 2014 à installer un nouveau centre de tri à Surgères.
Le SMICTOM VALS AUNIS inscrit ainsi la gestion des déchets dans une dimension
économique et sociale avec un projet d’envergure pour le tissu économique local.
2/ LES ENJEUX : ECOLOGIE, ECONOMIE ET SOLIDARITE
L’objectif du SMICTOM VALS AUNIS est de valoriser le plus de déchets possible
dans des conditions économiques, sociales et environnementales respectées. Le
développement de la filière de collecte, de tri et de recyclage du textile s’inscrit
parfaitement dans cette démarche, elle permet de :
 Réduire la quantité de déchets traités par incinération ou par enfouissement :
le SMICTOM VALS AUNIS est engagé avec l’ADEME dans un programme local
de réduction des déchets. L’objectif de ce programme est de réduire de 7%
en 5 ans la production d’ordures ménagères et assimilés.
 Favoriser le recyclage et le réemploi afin de répondre aux exigences du
Grenelle de l’environnement.
 Impacter positivement l’économie locale en favorisant la création de
nouveaux emplois.
 Etre solidaire en faisant le choix de travailler avec l’entreprise à but socioéconomique Le Relais.
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3/ EN 2015, UN CENTRE DE TRI DU TEXTILE A SURGERES
En 2012, 136 830 tonnes de textiles sont collectés en France. La capacité de tri
industriel s’est développée mais reste insuffisante : environ 30 000 tonnes sont triés
hors de France*. A ce jour les textiles collectés depuis le centre de collecte de
Surgères sont triés dans le nord de la France.
1/ Le choix du Relais : trier en france les TLC collectés
« Le Relais s’attache avant tout à créer un maximum d’emplois durables sur le
territoire à destination de personnes en situation d’exclusion. Tous les textiles
collectés ont vocation à être triés et conditionnés en France au fur et à mesure du
développement des centres de tri. Le Relais totalise 12 centres de tri conventionnés
auprès d’Eco TLC. Ces centres constituent le maillon essentiel de la filière. Localisés
au cœur des périmètres de collecte, aussi bien en zone urbaine que rurale, ils
permettent ainsi de réduire considérablement l’empreinte carbone de l’activité ».
2/ Un centre de tri à Surgères (environ 6 500 habitants, 30 km de La Rochelle)
Depuis l’installation du Relais à Surgères en 2011, les quantités collectées sont
exponentielles et des emplois sont créés :
Année
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Textiles collectés sur le
territoire du Smictom
Vals Aunis
6 tonnes (déchetteries)
72 tonnes
350 tonnes
650 tonnes
Textiles transitant par le centre de
collecte de Surgères (Smictom,
Sud Vendée, Vienne…)
100 tonnes
600 tonnes
1 500 tonnes
Emplois
créés pour
la collecte
0
0
0
2
6
8
Ce dynamisme justifie la construction d’un centre de tri du textile à Surgères.
Sa capacité sera de 3 500 tonnes par an et il permettra la création de 45
emplois. Les textiles seront triés en 100 catégories différentes.
Planning prévisionnel : achat d’un terrain sur la Zone Industrielle Ouest par le
SMICTOM VALS AUNIS à la Communauté de Communes au 1er trimestre 2014. Début
de la construction en 2015, mise en service en octobre 2015.
Budget prévisionnel : 3 millions d’euros dont 500 000 euros pour l’achat du
terrain. Le principal investisseur est le Smictom Vals Aunis qui louera le bâtiment au
Relais. Pour les investissements des demandes d’aides sont en cours. Pour la partie
fonctionnement, l’Eco-organisme Eco-TLC contribue au financement de la filière
auprès du SMICTOM VALS AUNIS et du Relais.
*Source : Eco-TLC, 2012. www.ecotlc.fr
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4/ UN EXEMPLE D’ECONOMIE CIRCULAIRE
L’économie circulaire propose de penser à la réutilisation ou au recyclage des
déchets dès la conception des produits : les déchets deviennent des ressources. La
filière textile s’inscrit dans cette démarche.
1/ Les élus choisissent de travailler avec une entreprise à but socio-économique
pour le recyclage du textile
En 2011, l’éco contribution pour financer le recyclage du textile se met en place
en France. L’éco organisme Eco-TLC (www.ecotlc.fr ) se charge de sa redistribution.
Le recyclage du textile devient « rentable » et de nombreuses entreprises en
proposent désormais la collecte sélective quitte à déstabiliser le « marché » des
boutiques solidaires (Emmaüs, Secours Catholique, associations locales…) qui créent
du lien social sur la revente des vêtements donnés.
2/ Faire du recyclage un outil de développement local
Les élus du SMICTOM VALS AUNIS font le choix de l’économie circulaire et
préfèrent travailler avec Le Relais (entreprise à but socio-économique, membre
d’Emmaüs France) : il s’agit de favoriser l’implantation d’un centre de collecte du
textile à Surgères afin que recyclage et création d’emplois soient associés dans
l’intérêt du développement local.
3/ Le respect des acteurs locaux
L’implantation de 150 bornes de collecte du textile sur un territoire de 180
communes aurait pu déstabiliser les acteurs de l’économie solidaire ou du caritatif
déjà implantés. Le SMICTOM VALS AUNIS a joué son rôle de partenaire pour que les
boutiques solidaires ne soient pas lésées par la mise en place des bornes de collecte
du textile (les associations ont les clés des bornes, Le Relais collecte les invendus…).
Pari gagné, non seulement toutes les structures ont progressé (elles reçoivent et
vendent plus de vêtements) et le tonnage de textile valorisé sur le territoire a été
multiplié par 15.
4/ Le recyclage et le réemploi du textile, une réalité
90% des textiles collectés sont valorisés :
 55% des textiles sont réutilisés : boutiques du Relais et export
 35% sont recyclés : chiffons industriels, isolant Métisse®
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5/ LA FILIERE TEXTILE
Quels sont les textiles concernés ?
Les vêtements, chaussures, petite maroquinerie et linge de maison. Les textiles
doivent être propres (ils peuvent être abimés), les chaussures rassemblées par paire.
Où les déposer ?



Les vêtements en bon état peuvent être déposés auprès des associations
sociales et solidaires.
Dans une des 150 bornes « Le Relais », réparties sur le territoire.
Dans les 17 déchetteries du SMICTOM VALS AUNIS.
Le devenir des textiles collectés
Les textiles collectés par les associations sont revendus dans les boutiques
locales, le surplus est collecté auprès des boutiques par Le Relais.
Les textiles collectés par Le Relais, sont regroupés dans l’atelier relais à Surgères
puis transportés vers un centre de tri du Relais. Les textiles y sont triés en fonction de
leur qualité pour être revendus, envoyés à l’export ou recyclés (isolant METISSE,
chiffons, effilochage). La part du réemploi représente 55%, la part du recyclage
représente 35%. 10% de ces textiles ne sont ni recyclés, ni réutilisés.
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6/ LES ACTEURS DU PROJET
SMICTOM VALS AUNIS - www.vals-aunis.com
Le Syndicat Mixte de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères d’Aunis
et des Vals de Saintonge (SMICTOM VALS AUNIS) est l’EPCI en charge de la gestion
des déchets pour le nord du département de la Charente–Maritime. Il assure la
collecte, le traitement et la valorisation des déchets produits par les ménages. Audelà de cette mission, il développe des actions de sensibilisation au tri et à la
réduction des déchets.
Son territoire est le reflet des volontés politiques du secteur rural de se rassembler
pour assurer une gestion cohérente des déchets ménagers : 5 Communautés
d’Agglomération et de Communes adhèrent à l’ensemble des compétences (soit
206 communes et 192 250 habitants pour la compétence traitement).
LE RELAIS – lerelais.org
La filière de recyclage textile entièrement dédiée à l’humain. Créé en 1984 dans
le Pas de Calais, Le Relais est une entreprise à but socio-économique, membre
d’Emmaüs France. Le Relais a pour mission de lutter contre l’exclusion par la création
d’emplois durables. Il mène des actions en faveur des plus démunis depuis plus de 25
ans. Parmi ses opérations clés : la collecte, le tri et la revente de textiles. A ce titre, le
Relais est membre de Federec, Fédération de la récupération du recyclage et de la
valorisation. Il y occupe la Vice-présidence de la branche Textile. Le SMICTOM VALS
AUNIS a choisi de signer une convention avec le Relais qui assure la mise en place
des bornes sur le territoire, leur collecte, une prise en charge complète pour le tri et
la valorisation des textiles usagés (vêtements, chaussures, petites maroquineries et
linge de maison).
Eco TLC – www.ecotlc.fr
Eco-organisme des textiles d’habillement, du linge de maison et des chaussures.
Son rôle : favoriser la récupération et valorisation des textiles usagés, pour répondre
aux enjeux environnementaux de prévention des déchets et de préservation des
ressources naturelles pour l'intérêt général.
Créé en 2008 à l’initiative des professionnels et des fédérations de l’industrie des
textiles, linge et chaussures (TLC). Agréé en 2009 par les pouvoirs publics, Eco TLC
s’appuie sur l'ensemble des parties prenantes de la filière des textiles, linge, et
chaussures, du concepteur au recycleur. Il agit en « tisseur de liens » pour placer
cette filière dans une dynamique partenariale de progression et de création de
valeur.
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