Bilan de fin de mandat... et projets d`avenir
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Bilan de fin de mandat... et projets d`avenir
PRINTEMPS 2007 ORDRE DES OPTOMÉTRISTES DU QUÉBEC Bilan de fin de mandat... et projets d’avenir Et bien oui, c’est reparti pour un autre mandat ! C’est du moins ce que je demanderai en juin prochain aux administrateurs récemment élus. Mot de la présidente Dre Lise-Anne Chassé, optométriste En ce qui me concerne, toujours aussi motivée après six ans à la présidence de l’Ordre, j’ai pris la décision de m’engager pour un autre trois ans avec cette équipe des plus dynamiques afin de continuer, avec votre appui, à œuvrer pour que la profession optométrique continue à progresser, tout en préservant l’intérêt du public. Les défis sont nombreux et je pense avoir l’expérience et l’énergie nécessaires pour y faire face et pour compléter les transformations que vos administrateurs de l’Ordre ont amorcées ces dernières années. Voici quelques réalisations de nos mandats précédents : • signature d’une entente de mobilité de la main-d’œuvre avec les autres provinces canadiennes; • obtention du droit de prescrire les médicaments thérapeutiques; • essor de la formation continue par une plus grande variété de cours et d’ateliers et le développement d’un programme de formation à distance via Internet par le CPRO; • abolition de la cotisation obligatoire au CPRO; • réduction de la cotisation pour les optométristes en congé parental; • ouverture à la reconnaissance d’activités de formation dans les domaines plus traditionnels telle l’optométrie générale; • consolidation de nos relations avec les autres professionnels de la santé, en particulier médecins, infirmières et pharmaciens; • développement et maintien de relations plus harmonieuses avec l’AOQ; • publication du « Guide des ressources optométriques de votre milieu » conjointement avec l’AOQ; • campagne publicitaire dans différents médias écrits, revues et journaux sur l’importance de l’examen visuel complet par un optométriste; • implication de l’Ordre dans la campagne « Participe pour voir » en collaboration avec la Fondation des maladies de l’œil. Nos plans pour l’avenir : • maintenir nos bonnes relations avec tous les autres professionnels de la santé en mettant encore plus d’emphase sur les relations avec les médecins de notre milieu; • s’assurer que l’optométrie soit considérée partie intégrante de la première ligne de soins au Québec en stimulant la pratique de cogestion dans les domaines de la cataracte, du glaucome et de la chirurgie réfractive; • finaliser la réglementation concernant la pratique en société tout en s’assurant de maintenir le plein contrôle de leur entreprise aux optométristes; • continuer d’améliorer la formation continue et particulièrement faire des pressions auprès des organismes de formation afin d’augmenter l’offre de services en région; • développer de nouveaux programmes de formation volontaire. Je m’empresse donc ici de vous présenter nos administrateurs pleins d’énergie et d’enthousiasme : Jonathan Alary, Luigi Bilotto, Léo Breton et Louise Mathers pour la région de Montréal; Sandra Bernard pour le Nord-du-Québec, Michael Chaiken pour Trois-Rivières, Isabelle Quirion pour Québec et Érik Zwarts pour l’Outaouais / Nord-Ouest. Il est donc important que tous nous mettions l’épaule à la roue pour mener l’optométrie vers les nouveaux horizons qu’elle s’est dessinés, en s’assurant que l’intérêt et le bien-être du public et des patients soient toujours au centre de nos préoccupations. Notre profession a bien changé et pour le mieux, je vous l’assure, son environnement aussi. Nos collègues en Amérique du Nord ne cessent de repousser les limites des connaissances dans notre domaine et, par conséquent, les normes cliniques évoluent sans cesse. Il est donc important que tous nous mettions l’épaule à la roue pour mener l’optométrie vers les nouveaux horizons qu’elle s’est dessinés, en s’assurant que l’intérêt et le bien-être du public et des patients soient toujours au centre de nos préoccupations. S’ajoutent à ceux-ci de nouveaux partenaires : Éric Poulin pour les Cantons de l’Est ainsi que Betty Nguyen et Langis Michaud pour la région de Montréal. Un poste étant demeuré vacant pour la région Bas-St-Laurent / Gaspésie les administrateurs seront invités à combler le poste par nomination. Ma recommandation sera alors celle de Danielle Lessard qui a toujours bien représenté nos confrères qui pratiquent en basse vision lors de mandats précédents. Telles sont quelques-unes de mes priorités pour les trois prochaines années. Pour m’aider à atteindre ces objectifs, je peux heureusement compter sur l’appui d’une équipe enthousiaste et représentant bien la diversité de notre profession. En effet, au cours de mes deux premiers mandats, j’ai toujours pu m’appuyer sur une équipe provenant de tous les milieux optométriques et de différents groupes d’âge, que ce soit de l’école, de la pratique solo ou de groupe ou encore de la pratique en centre de réadaptation en basse vision. J’en profite pour remercier ceux qui ont collaboré avec nous lors du mandat précédent, mais qui se sont retirés tout en contribuant par d’autres moyens à l’essor de leur profession : Jean-Claude Proulx des Cantons de l’Est, Judith Renaud de Montréal et Louis Thibault du Bas-Saint-Laurent / Gaspésie. Je crois fermement que ce n’est qu’en travaillant tous ensemble dans la même direction et dans l’harmonie qui caractérise le travail d’équipe que nous y arriverons le mieux. Là est donc notre objectif collectif et je vous remercie de nous faire à nouveau confiance pour le mandat 2007-2010. Dre Lise-Anne Chassé, optométriste et son équipe Selon un récent jugement de la Cour supérieure du Québec Les opticiens d’ordonnances ne peuvent aller au-delà de « l’ajustement mécanique » des lentilles cornéennes Le 3 avril dernier, la juge Marie-France Courville de la Cour supérieure du Québec rendait jugement[1] dans une cause relative à un guide de pratique diffusé par l'Ordre des opticiens d'ordonnances du Québec auprès de ses membres au cours des dernières années. La cause opposait l'Ordre des opticiens à l'Association des optométristes et à l'Ordre des optométristes et faisait notamment suite à diverses démarches visant à ce que le guide en question soit modifié de façon à éviter le recours à une solution judiciaire. En bref, la juge Courville a confirmé les prétentions de l'Association et de l'Ordre des optométristes, en reconnaissant que les opticiens d'ordonnances ne peuvent, aux fins de l'ajustement d'une lentille cornéenne, procéder à un examen de l'œil, devant plutôt se limiter à un "ajustement mécanique" des lentilles. La juge y indique ainsi ce qui suit : «… l'opticien n'est pas habilité à procéder [à] un examen de l'œil lors du suivi consécutif à l'achat des lentilles. Il doit seulement vérifier si la lentille épouse bien l'œil et si ce dernier réagit normalement, recueillir les réactions du client sur le port des lentilles et, en cas de doute, le référer sans délai à l'optométriste ou au médecin, tel que le requiert l'article 4.02.01 de son Code de déontologie. » [2] Aussi, suivant une demande particulière de l’Ordre, la juge a confirmé que les opticiens d’ordonnances ne peuvent procéder à une "sur-réfraction". Suivant ces conclusions, elle a ordonné que l’Ordre des opticiens d’ordonnances modifie certaines parties du guide visé par le recours et qu’il en avise ses membres. Une copie de ce jugement est disponible sur le site Web de l’Ordre, à l’adresse suivante : www.ooq.org Par ailleurs, il appert que le jugement en question sera porté en appel. En tout état de cause, l’Ordre s’assurera de voir au suivi requis de ce dossier, de façon à assurer le respect du cadre juridique visant à protéger le public en regard des activités des professionnels du secteur oculo-visuel. [1] Association des optométristes du Québec c. Ordre des opticiens d'ordonnances du Québec, 2007 QCCS 1417. [2] Id., par. 69. Bilan sommaire de la campagne « Participe pour voir » La campagne de sensibilisation « Participe pour voir » organisée par la Fondation des maladies de l’œil en février 2006 et appuyée depuis par différents partenaires, dont l’Ordre des optométristes du Québec, est à l’heure du bilan après plus d’un an d’opération. Voici un survol du projet en quelques chiffres : • 18 villes visitées; • 10 régions parcourues; • 19 commissions scolaires contactées; • 38 écoles accueillant le projet; • 76 optométristes, répartis dans 32 bureaux, impliqués bénévolement; • 45 infirmières scolaires participant activement au projet; • 80 parents bénévoles assurant la coordination des journées de dépistage; Au total 15 680 familles québécoises sensibilisées au message de la campagne. Rappelons que la campagne avait pour but de sensibiliser les parents à l’importance d’un examen de la vue annuel afin d’éviter que des problèmes de vision puissent nuire au rendement scolaire des élèves ainsi que de détecter les maladies de l’œil. La campagne de dépistage a connu un franc succès. L’Ordre, au nom des partenaires au projet, tient à remercier tous les optométristes participants. Rappel Règles relatives à la modification et au renouvellement d’ordonnances d’agents antiglaucomateux En juin 2006, l’Ordre rappelait la teneur des exigences réglementaires concernant la modification ou le renouvellement des ordonnances d’agents antiglaucomateux par les optométristes détenteurs du permis relatif à l’utilisation des médicaments thérapeutiques. Sans être en mesure de constater une pratique dérogatoire généralisée, il apparaît pertinent, considérant certaines informations reçues par l’Ordre, de procéder à un nouveau rappel, en insistant sur le fait que des exigences réglementaires strictes sont applicables à ces modifications ou renouvellements et que, si elles ne sont pas respectées, des conséquences significatives peuvent en découler. Aussi, il est important de noter que le Bureau de l’Ordre a résolu de demander au bureau de la syndique de même qu’au comité d’inspection professionnelle d’exercer une vigilance particulière à l’égard du respect de ces exigences. Bien sûr, les optométristes qui ont des questions particulières au sujet des exigences en question sont invités à communiquer avec l’Ordre pour obtenir plus d’information ou à consulter le règlement applicable (Règlement sur les médicaments qu'un optométriste peut administrer et prescrire pour des fins thérapeutiques et sur les soins oculaires qu'il peut dispenser) notamment inclus dans le Guide d’exercice, disponible en version papier sur demande et en version électronique sur le site Web de l’Ordre au: http://www.ooq.org/ Questions Réponses Un optométriste peut-il émettre une « première » ordonnance (ou ordonnance initiale) d’agents antiglaucomateux? Non. Un optométriste détenteur du permis spécial relatif à l’utilisation de médicaments thérapeutiques peut-il modifier ou renouveler une ordonnance d’agents antiglaucomateux? Oui, mais seulement selon certaines conditions. Quelles sont les conditions spéciales à respecter aux fins d’une modification ou d’un renouvellement d’une ordonnance d’agents antiglaucomateux? Pour chaque modification ou renouvellement d’une telle ordonnance, il faut obligatoirement : 1. Obtenir le consentement, verbal ou écrit, du médecin ayant émis l’ordonnance initiale ou d’un autre médecin désigné par le prescripteur initial. 2. Inscrire sur l’ordonnance le nom et le numéro de permis du médecin dont il a ainsi obtenu l’accord. Quelles sont les conséquences du non-respect des exigences applicables? Au nombre des conséquences possibles, on note les suivantes : 1. Une possibilité de non-exécution de l’ordonnance par le pharmacien qui constaterait que les exigences réglementaires applicables ne sont pas respectées par l’optométriste. 2. Une possibilité de plainte disciplinaire contre l’optométriste concerné, pour non-respect de ses obligations professionnelles. Points saillants de la dernière assemblée du Bureau Au cours de la dernière assemblée du Bureau, tenue les 18 et 19 mars 2007, les sujets suivants ont notamment retenu l’attention des administrateurs. • Précisions apportées à la politique de remboursement de cotisation professionnelle en raison d’un congé parental Il y a un peu plus d’un an déjà, l’Ordre vous annonçait l’adoption d’une politique de réduction de cotisation pour les congés parentaux, politique autorisant une réduction de 50 % de la cotisation régulière pour les optométristes qui, en raison de la naissance ou de l’adoption d’un enfant, cessent d’exercer pour une période de 6 mois ou plus. Le Bureau a récemment apporté des précisions à la politique de remboursement en spécifiant que la réduction de cotisation professionnelle ne peut être réclamée : • que par un seul des parents; • qu'une seule fois à l'occasion d'une naissance ou d'une adoption, sans égard au nombre d'enfants nés ou adoptés; • que pour une seule année de cotisation; • que pour un congé pris au cours d'une période de 70 semaines suivant la naissance ou l'adoption ou toute autre période au cours de laquelle des prestations pour congé parental peuvent être réclamées en vertu du Régime québécois d'assurance parentale. Nous vous rappelons que pour se prévaloir de cette réduction, il suffit d’en faire la demande à l’Ordre, en soumettant : • une copie du certificat de naissance de l’enfant; • un avis écrit établissant la date de début et la date de fin de la période au cours de laquelle le congé a été pris; • une confirmation de l’employeur du congé parental de l’optométriste. • 30 ans de services pour Mme Mubarak Mawjee Le 5 février dernier, Mme Mubarak Mawjee, responsable de la comptabilité à l’Ordre des optométristes du Québec, fêtait ses 30 ans de services au sein de l’organisation. Au nom de tous les membres de l’Ordre, nous tenons à remercier Mme Mawjee pour son important apport au soutien de la profession. Lors de la remise du tableau peint en l’honneur du 30e anniversaire par la Dre Mona Bergevin, optométriste. De gauche à droite : Dre Lise-Anne Chassé, optométriste; Mme Mubarak Mawjee et Dre Mona Bergevin, optométriste. • Contribution appréciée auprès de l’Ordre Au cours de l’année 2006-2007, nous apprenions avec regret le départ de trois administrateurs au Bureau de l’Ordre des optométristes du Québec. Jean-Claude Proulx, optométriste, administrateur pour la région de l’Estrie, Louis Thibault, optométriste, administrateur de la région Bas-St-Laurent / Gaspésie ainsi que Judith Renaud, optométriste, administratrice de Montréal. Ayant grandement apprécié leur contribution, l’Ordre tient à les remercier pour tous les services rendus à l’Ordre des optométristes du Québec. Nous désirons par la même occasion souligner la contribution de Diego Masmarti, optométriste, qui a œuvré au sein du comité d’inspection professionnelle en tant que membre du comité et inspecteur et ce, depuis 1995. • L’utilisation des caméras rétiniennes non mydriatiques (CRNM) dans le dépistage et l’évaluation de la rétinopathie diabétique. Le comité de l’exercice s’est récemment penché sur le sujet et a rendu un avis, lequel a été présenté au Bureau. La recommandation du comité est à l’effet de s’aligner sur les normes actuelles et généralement reconnues au sein de la communauté optométrique et ophtalmologique canadienne et américaine ainsi que par l’Association canadienne du diabète et de considérer l’examen du fond d’œil sous dilatation comme la norme dans le dépistage et l’évaluation de la rétinopathie diabétique. Par contre, le comité reconnaît d’emblée l’apport très important de la CRNM comme outil de documentation facilitant l’observation et le suivi dans le cas de rétinopathie diabétique. Il conclut en rappelant que cette position sera appelée à évoluer dans le temps selon les développements technologiques de l’instrumentation et selon sa reconnaissance par l’ensemble du monde ophtalmologique et optométrique comme norme reconnue d’évaluation de la rétinopathie diabétique. Ayant pris acte de cet avis, le Bureau pourrait éventuellement procéder à une modification des Normes cliniques, incluses dans le Guide d’exercice publié par l’Ordre, afin de préciser qu’il n’est pas possible d’omettre l’examen du fond d’œil sous dilatation pour l’évaluation de la rétinopathie diabétique, sous prétexte que celle-ci a été réalisée sur la base de photos prises à l’aide d’une caméra rétinienne non mydriatique. Rapport relatif aux élections pour le mandat 2007-2010 Au terme de la période de mise en candidature, soit le 30 mars 2007 à 17h00, pour les élections aux postes d’administrateurs de l’Ordre relativement au mandat 2007-2010, le nombre de candidats dans chacune des régions était égal ou inférieur au nombre de postes à combler. En conséquence, aucune élection ne doit être tenue et les personnes identifiées ci-après sont élues dans chacune des régions correspondantes : • Québec : Isabelle Quirion • Outaouais-Nord-Ouest : Érik Zwarts • Trois-Rivières : Michael Chaiken • Cantons-de-l’Est : • Nord-du-Québec : • Montréal : Il est par ailleurs à noter que, au terme de ce processus électoral, le poste pour la région BasSt-Laurent / Gaspésie est demeuré vacant. Il sera comblé par nomination auprès des membres élus, conformément à l’article 77 du Code des professions. Éric Poulin Sandra Bernard Lise-Anne Chassé, Louise Mathers, Léo Breton, Betty Nguyen, Langis Michaud, Jonathan Alary, Luigi Bilotto Félicitations à tous les candidats élus. Bilan de la première année du régime de formation continue 1% Le nouveau régime de formation continue est en vigueur depuis un peu plus d’un an déjà. Suite à la comptabilisation des unités de formation continue obtenues par nos membres, l’Ordre est fier de vous informer que plus de la moitié des optométristes ont cumulé un minimum de 15 unités de formation continue (UFC). En somme, 890 optométristes ont atteint plus de 15 UFC après la première année du nouveau régime de formation continue. Ce constat démontre ainsi l’implication de tous et chacun à l’amélioration de l’optométrie québécoise. 17% 1% 1% Sommaire des UFC 1er avril 2006 au 31 mars 2007 1 2 3 23% 4 5 53% 6 4% Légende UFC accumulées Nombre d’optométristes % 1 0 10 1 2 1 à 14,00 269 23 3 14,5 à 15,5 48 4 4 16,0 à 30,0 619 53 5 30,5 à 44,5 203 17 6 Exigence 06-09 complétée 11 1 7 45 UFC sans respect du ratio en santé oculaire et optométrie générale 9 1 7 Notes complémentaires : Portrait de l'optométriste moyen Catégorie A 18,16 Catégorie B 4,01 Santé oculaire 14,96 Optométrie générale 7,3 Total cumulatif 22,33 UFC cumulées UFC cumulées UFC cumulées UFC cumulées UFC cumulées Du nombre total, seulement 278 optométristes n'ont pas respecté le ratio obligatoire de 2/3 en santé oculaire et 1/3 en optométrie générale, dont 65 n'ont actuellement aucun UFC en optométrie générale. Message du CPRO Chers confrères et consœurs, Vous avez probablement reçu récemment le programme des Journées optométriques avec le programme de formation continue en ligne et des ateliers cliniques offerts par l’École d’optométrie dans le cadre des activités du CPRO du printemps 2007. Cette session comptera en tout 80 heures de formation continue! C’est pour moi un véritable plaisir de vous inviter aux Journées optométriques 2007 qui se dérouleront à Québec. Comme vous l’avez constaté, le CPRO propose à cette occasion une gamme de conférences très variées menant à l’obtention d’UFC aussi bien en optométrie générale qu’en santé oculaire. L’École poursuit pour sa part son objectif de régionalisation en offrant des soirées séminaires à Chicoutimi et à Longueuil. Ces événements serviront de tests pour la mise sur pied du programme d’automne. J’espère vous rencontrer prochainement en personne ou par l’intermédiaire du Web. Entre-temps, je vous souhaite au nom du CPRO un beau printemps ainsi qu’un bel été et vous prie d’agréer mes confraternelles salutations. Dr Jacques GRESSET, optométriste, Ph.D., FAAO Président Avis de limitation du droit d’exercice Avis est donné conformément à l’article 182.9 du Code des professions (L.R.Q., c. C-26) que le 19 mars 2007, le Bureau de l’Ordre des optométristes du Québec a décidé de limiter le droit d’exercer l’optométrie de M. Bertrand St-Germain, O.D., dont le domicile professionnel est situé au 1412, Chemin Chambly, Longueuil, Province de Québec. Cette limitation consiste à ce que M. St-Germain, O.D., ne puisse exercer l’optométrie que sous la surveillance sur place d’un optométriste détenteur du permis relatif à l’administration de médicaments aux fins de l’examen des yeux qui est autorisé à agir à cette fin par le comité administratif de l’Ordre. Cette limitation est effective jusqu’à ce que M. St-Germain, O.D., ait complété des activités de perfectionnement en optométrie générale, en santé oculaire et en détection de conditions pathologiques oculaires ainsi qu’en vision binoculaire. N.B. : Cette section regroupe les avis qui font suite à une décision rendue par l’une ou l’autre des instances de l’Ordre et qui doivent obligatoirement être publiés conformément au Code des professions. À noter qu’en raison de différents facteurs, tels les délais de parution d’Opto Presse et les délais inhérents aux procédures d’appel, ces avis sont dans certains cas publiés après que les radiations ou les suspension ou limitation de droit d’exercice aient été entièrement ou partiellement purgées ou complétées. Chronique du CIP La venue du permis relatif aux médicaments thérapeutiques et aux soins oculaires a certes changé énormément le visage d’une journée dans nos cliniques optométriques : ajout de nouveaux patients, horaire chamboulé, augmentation du niveau de stress et j’en passe. Après quelques années, plusieurs d’entre nous ont trouvé un « modus operandi » plus satisfaisant qu’au tout début de la délivrance du permis. À cela s’ajoute la satisfaction de faire face à de nouveaux défis et d’aider les patients aux prises avec des difficultés d’accès aux services d’urgence des centres hospitaliers ou cliniques médicales. Il faut également bien comprendre la portée de nos actes et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour bien traiter les pathologies en fonction du cadre législatif dans lequel nous travaillons. Et qui dit cadre législatif dit aussi obligations réglementaires. Voyons donc les actes qui doivent absolument être exécutés lors d’une urgence oculaire. L’histoire de cas doit être détaillée et orientée en fonction du type de pathologie à laquelle nous faisons face. Certaines questions sont presque incontournables : Rougeur? Photophobie? Diminution de vision? Douleur? Depuis combien de temps? Allergies médicamenteuses? Œil atteint (si ce n’est pas déjà visible!!)? D’autres dépendent spécifiquement du type d’urgence. Il peut être très utile de connaître l’état de santé du patient et sa médication, s’il y a des maux de tête associés, de la diplopie, des flashs, des corps flottants, si c’est un corps étranger il faudra en connaître la matière. Chaque type d’urgence oculaire suscite donc des interrogations spécifiques qui mèneront à des actes cliniques précis. Tout examen oculo-visuel, de quelque nature qu’il soit, doit comporter une mesure d’acuité monoculaire. C’est donc également le cas dans une urgence oculaire. Plus encore, il faut déterminer la meilleure acuité visuelle, soit au trou sténopéique soit en faisant une réfraction, ce dernier test s’appliquant surtout aux nouveaux patients. La suite de l’examen oculo-visuel dépend du type d’urgence. On peut dire aisément que les réflexes pupillaires, les motilités oculaires, l’étude du segment antérieur avec la biomicroscopie et du segment postérieur avec l’ophtalmoscopie ou les lentilles de Volk, la tonométrie et évidemment la dilatation oculaire dans les cas requis, sont tous des tests susceptibles d’exécution lors d’une urgence oculaire. Les obligations réglementaires relatives à l’utilisation des médicaments thérapeutiques nous obligent à bien annoter au dossier tous les résultats des tests, sans exception. Également, il faut inscrire le diagnostic optométrique, ainsi que le plan de traitement, les recommandations au patient et une copie de la prescription, si tel est le cas. Certaines urgences oculaires demandent un suivi serré, par exemple 24 heures plus tard. Si nous ne travaillons pas le lendemain, il est de notre responsabilité d’orienter le patient de façon efficace, en tenant compte évidemment des limites que le système de santé québécois impose. Il est nécessaire, pour notre protection, de bien noter tous ces éléments au dossier. Nous ne le dirons jamais assez, il y va de notre protection autant que de celle de nos patients. Dre Céline Charlebois, optométriste Présidente du comité d’inspection professionnelle Tests devant être faits lors d’un examen d’urgence et annotations devant être retrouvées au dossier • Histoire de cas; • MAV avec T. S.; • Tests pertinents en fonction du type d’urgence par exemple : - motilité oculaire - biomicroscopie - réflexes pupillaires - ophtalmoscopie - tonométrie - dilatation oculaire • Diagnostic optométrique; • Plan de traitement; • Recommandations aux patients; • Copie de la prescription s’il y a lieu. Copyright : Photographe : Roger St-Laurent PERSPECTIVES L’optométriste, un professionnel de 2 ème ligne aussi ! Quand tout a été tenté pour réduire les impacts d’une pathologie oculaire, quand des séquelles permanentes altèrent la fonction visuelle, l’optométriste peut jouer un rôle important auprès des personnes qui doivent apprendre à vivre avec une déficience visuelle. En assurant une utilisation optimale de la vision, l’optométriste contribue donc de façon significative au développement et au maintien de l’autonomie chez les personnes ayant une déficience visuelle. Ce rôle s’exerce principalement dans les centres de réadaptation en déficience visuelle, au sein d’une équipe multidisciplinaire et auprès d’une clientèle dont les mesures d’acuité ou de champ visuel rencontrent les critères énoncés dans la définition légale du handicap visuel. Cette clientèle étant en recherche d’aide et de soutien, il faudra ajouter aux qualités essentielles à l’exercice de l’optométrie, des habiletés en relation d’aide et un sens aigu de l’interrelation entre la personne et l’environnement dans lequel elle évolue. Considérant l’organisation des services en déficience visuelle, un intérêt marqué pour le travail en équipe est souhaitable ainsi qu’une facilité à comprendre le cadre légal et administratif de ces services. A V I S A U Que ce soit auprès du nouveau-né ou de la personne très âgée, chaque intervention exige une adaptation des techniques d’évaluation ainsi qu’une bonne connaissance de l’ensemble des produits ophtalmiques et systèmes optiques disponibles sur le marché. Suite aux évaluations, les recommandations tiendront compte de la pathologie en cause, des besoins prioritaires exprimés par la personne et aussi des préoccupations de ceux qui l’entourent tant les membres de la famille que les intervenants des différents milieux de vie où elle se retrouve. Considérant l’intégration de l’optométrie au sein d’une équipe multidisciplinaire, un partage avec les membres de l’équipe des résultats de chacune des évaluations est essentiel afin d’harmoniser les différentes recommandations, favorisant ainsi leur actualisation. En conclusion, on peut certes affirmer que la pratique en basse vision comporte de nombreux défis cliniques, la routine y est absente et le sentiment d’être utile, très puissant. Voilà les principaux facteurs de motivation qui animent la trentaine d’optométristes qui y consacrent actuellement une partie ou la totalité de leur vie professionnelle. Dre Danielle Lessard, optométriste Institut Nazareth et Louis-Braille L E C T E U R Dans le cadre de cette rubrique intitulée «Perspectives»,des intervenants de différents horizons,optométriques ou non,viendront faire part de leur point de vue sur différents sujets qui,de près ou de loin,concernent les optométristes.Évidemment,le but d’une telle démarche est de susciter la réflexion et les discussions,en permettant aux lecteurs d’avoir un éclairage original,voire même différent, en regard des positions habituelles auxquelles la profession adhère.En tout état de cause,il faut comprendre que les positions qui seront présentées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs et que leur publication dans Opto Presse ne peut d'aucune façon être interprétée comme signifiant que l’Ordre les partage ou y adhère. Bonne lecture ! Opto Presse est publié quatre (4) fois par année : Ordre des optométristes du Québec, 1265, rue Berri, bureau 700, Montréal (Québec) H2L 4X4. Téléphone : (514) 499-0524 • Télécopieur : (514) 499-1051 Responsables de la production : Dre Louise Mathers, optométriste, présidente du comité des communications; Mme Claudine Champagne, chargée d’affaires administratives; Mme Jacqueline Houle, secrétaire. Conception graphique et Imprimeur : Les Impressions Intra Média La reproduction de ce bulletin est interdite en tout ou en partie sans autorisation de l’Ordre des optométristes du Québec.