Bilan de fin de mandat... et projets d`avenir

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Bilan de fin de mandat... et projets d`avenir
PRINTEMPS 2007
ORDRE DES OPTOMÉTRISTES DU QUÉBEC
Bilan de fin de mandat... et projets d’avenir
Et bien oui, c’est reparti pour un autre mandat ! C’est
du moins ce que je demanderai en juin prochain aux
administrateurs récemment élus.
Mot de la présidente
Dre Lise-Anne Chassé, optométriste
En ce qui me concerne, toujours aussi motivée après
six ans à la présidence de l’Ordre, j’ai pris la décision de
m’engager pour un autre trois ans avec cette équipe des
plus dynamiques afin de continuer, avec votre appui, à
œuvrer pour que la profession optométrique continue à
progresser, tout en préservant l’intérêt du public. Les défis
sont nombreux et je pense avoir l’expérience et l’énergie
nécessaires pour y faire face et pour compléter les
transformations que vos administrateurs de l’Ordre ont
amorcées ces dernières années.
Voici quelques réalisations de nos mandats précédents :
• signature d’une entente de mobilité de la main-d’œuvre
avec les autres provinces canadiennes;
• obtention du droit de prescrire les médicaments
thérapeutiques;
• essor de la formation continue par une plus grande variété
de cours et d’ateliers et le développement d’un programme
de formation à distance via Internet par le CPRO;
• abolition de la cotisation obligatoire au CPRO;
• réduction de la cotisation pour les optométristes en
congé parental;
• ouverture à la reconnaissance d’activités de formation dans
les domaines plus traditionnels telle l’optométrie générale;
• consolidation de nos relations avec les autres professionnels
de la santé, en particulier médecins, infirmières et
pharmaciens;
• développement et maintien de relations plus harmonieuses
avec l’AOQ;
• publication du « Guide des ressources optométriques de votre
milieu » conjointement avec l’AOQ;
• campagne publicitaire dans différents médias écrits, revues
et journaux sur l’importance de l’examen visuel complet par
un optométriste;
• implication de l’Ordre dans la campagne « Participe pour
voir » en collaboration avec la Fondation des maladies de
l’œil.
Nos plans pour l’avenir :
• maintenir nos bonnes relations avec tous les autres professionnels de la santé
en mettant encore plus d’emphase sur les relations avec les médecins de notre
milieu;
• s’assurer que l’optométrie soit considérée partie intégrante de la première
ligne de soins au Québec en stimulant la pratique de cogestion dans les
domaines de la cataracte, du glaucome et de la chirurgie réfractive;
• finaliser la réglementation concernant la pratique en société tout en s’assurant
de maintenir le plein contrôle de leur entreprise aux optométristes;
• continuer d’améliorer la formation continue et particulièrement faire des
pressions auprès des organismes de formation afin d’augmenter l’offre de
services en région;
• développer de nouveaux programmes de formation volontaire.
Je m’empresse donc ici de vous présenter nos administrateurs pleins d’énergie
et d’enthousiasme : Jonathan Alary, Luigi Bilotto, Léo Breton et Louise Mathers
pour la région de Montréal; Sandra Bernard pour le Nord-du-Québec,
Michael Chaiken pour Trois-Rivières, Isabelle Quirion pour Québec et
Érik Zwarts pour l’Outaouais / Nord-Ouest.
Il est donc important que tous nous mettions l’épaule
à la roue pour mener l’optométrie vers les nouveaux
horizons qu’elle s’est dessinés, en s’assurant que l’intérêt
et le bien-être du public et des patients soient toujours
au centre de nos préoccupations.
Notre profession a bien changé et pour le mieux, je vous l’assure, son
environnement aussi. Nos collègues en Amérique du Nord ne cessent de
repousser les limites des connaissances dans notre domaine et, par conséquent,
les normes cliniques évoluent sans cesse. Il est donc important que tous nous
mettions l’épaule à la roue pour mener l’optométrie vers les nouveaux horizons
qu’elle s’est dessinés, en s’assurant que l’intérêt et le bien-être du public et des
patients soient toujours au centre de nos préoccupations.
S’ajoutent à ceux-ci de nouveaux partenaires : Éric Poulin pour les Cantons de
l’Est ainsi que Betty Nguyen et Langis Michaud pour la région de Montréal.
Un poste étant demeuré vacant pour la région Bas-St-Laurent / Gaspésie
les administrateurs seront invités à combler le poste par nomination.
Ma recommandation sera alors celle de Danielle Lessard qui a toujours bien
représenté nos confrères qui pratiquent en basse vision lors de mandats
précédents.
Telles sont quelques-unes de mes priorités pour les trois prochaines années.
Pour m’aider à atteindre ces objectifs, je peux heureusement compter sur l’appui
d’une équipe enthousiaste et représentant bien la diversité de notre profession.
En effet, au cours de mes deux premiers mandats, j’ai toujours pu m’appuyer sur
une équipe provenant de tous les milieux optométriques et de différents
groupes d’âge, que ce soit de l’école, de la pratique solo ou de groupe ou encore
de la pratique en centre de réadaptation en basse vision.
J’en profite pour remercier ceux qui ont collaboré avec nous lors du mandat
précédent, mais qui se sont retirés tout en contribuant par d’autres moyens à
l’essor de leur profession : Jean-Claude Proulx des Cantons de l’Est, Judith
Renaud de Montréal et Louis Thibault du Bas-Saint-Laurent / Gaspésie.
Je crois fermement que ce n’est qu’en travaillant tous ensemble dans la même
direction et dans l’harmonie qui caractérise le travail d’équipe que nous y
arriverons le mieux.
Là est donc notre objectif collectif et je vous remercie de nous faire à nouveau
confiance pour le mandat 2007-2010.
Dre Lise-Anne Chassé, optométriste et son équipe
Selon un récent jugement de la Cour supérieure du Québec
Les opticiens d’ordonnances ne peuvent aller au-delà de « l’ajustement mécanique »
des lentilles cornéennes
Le 3 avril dernier, la juge Marie-France Courville de la Cour supérieure du Québec rendait
jugement[1] dans une cause relative à un guide de pratique diffusé par l'Ordre des
opticiens d'ordonnances du Québec auprès de ses membres au cours des dernières
années. La cause opposait l'Ordre des opticiens à l'Association des optométristes et
à l'Ordre des optométristes et faisait notamment suite à diverses démarches visant
à ce que le guide en question soit modifié de façon à éviter le recours à une solution
judiciaire.
En bref, la juge Courville a confirmé les prétentions de l'Association et de l'Ordre des
optométristes, en reconnaissant que les opticiens d'ordonnances ne peuvent, aux fins de
l'ajustement d'une lentille cornéenne, procéder à un examen de l'œil, devant plutôt se
limiter à un "ajustement mécanique" des lentilles. La juge y indique ainsi ce qui suit :
«… l'opticien n'est pas habilité à procéder [à] un examen de l'œil lors du suivi
consécutif à l'achat des lentilles. Il doit seulement vérifier si la lentille épouse
bien l'œil et si ce dernier réagit normalement, recueillir les réactions du client sur
le port des lentilles et, en cas de doute, le référer sans délai à l'optométriste ou
au médecin, tel que le requiert l'article 4.02.01 de son Code de déontologie. » [2]
Aussi, suivant une demande particulière de l’Ordre, la juge a confirmé que les opticiens
d’ordonnances ne peuvent procéder à une "sur-réfraction". Suivant ces conclusions, elle
a ordonné que l’Ordre des opticiens d’ordonnances modifie certaines parties du guide
visé par le recours et qu’il en avise ses membres.
Une copie de ce jugement est disponible sur le site Web de l’Ordre, à l’adresse suivante :
www.ooq.org
Par ailleurs, il appert que le jugement en question sera porté en appel. En tout état de
cause, l’Ordre s’assurera de voir au suivi requis de ce dossier, de façon à assurer le respect
du cadre juridique visant à protéger le public en regard des activités des professionnels
du secteur oculo-visuel.
[1] Association des optométristes du Québec c. Ordre des opticiens d'ordonnances du Québec, 2007 QCCS 1417.
[2] Id., par. 69.
Bilan sommaire de la campagne « Participe pour voir »
La campagne de sensibilisation « Participe pour voir » organisée par la Fondation
des maladies de l’œil en février 2006 et appuyée depuis par différents partenaires,
dont l’Ordre des optométristes du Québec, est à l’heure du bilan après plus d’un
an d’opération.
Voici un survol du projet en quelques chiffres :
• 18 villes visitées;
• 10 régions parcourues;
• 19 commissions scolaires contactées;
• 38 écoles accueillant le projet;
• 76 optométristes, répartis dans 32 bureaux, impliqués bénévolement;
• 45 infirmières scolaires participant activement au projet;
• 80 parents bénévoles assurant la coordination des journées de dépistage;
Au total 15 680 familles québécoises sensibilisées au message de la campagne.
Rappelons que
la campagne
avait pour but
de sensibiliser
les parents à
l’importance
d’un examen
de la vue
annuel afin
d’éviter que
des problèmes de vision puissent nuire au rendement scolaire des élèves ainsi que
de détecter les maladies de l’œil.
La campagne de dépistage a connu un franc succès. L’Ordre, au nom des
partenaires au projet, tient à remercier tous les optométristes participants.
Rappel
Règles relatives à la modification et au renouvellement d’ordonnances d’agents
antiglaucomateux
En juin 2006, l’Ordre rappelait la teneur des exigences réglementaires concernant la
modification ou le renouvellement des ordonnances d’agents antiglaucomateux par
les optométristes détenteurs du permis relatif à l’utilisation des médicaments
thérapeutiques. Sans être en mesure de constater une pratique dérogatoire généralisée,
il apparaît pertinent, considérant certaines informations reçues par l’Ordre, de procéder
à un nouveau rappel, en insistant sur le fait que des exigences réglementaires strictes
sont applicables à ces modifications ou renouvellements et que, si elles ne sont pas
respectées, des conséquences significatives peuvent en découler. Aussi, il est important
de noter que le Bureau de l’Ordre a résolu de demander au bureau de la syndique de
même qu’au comité d’inspection professionnelle d’exercer une vigilance particulière à
l’égard du respect de ces exigences.
Bien sûr, les optométristes qui ont des questions particulières au sujet des exigences en
question sont invités à communiquer avec l’Ordre pour obtenir plus d’information ou à
consulter le règlement applicable (Règlement sur les médicaments qu'un optométriste peut
administrer et prescrire pour des fins thérapeutiques et sur les soins oculaires qu'il peut
dispenser) notamment inclus dans le Guide d’exercice, disponible en version papier sur
demande et en version électronique sur le site Web de l’Ordre au: http://www.ooq.org/
Questions
Réponses
Un optométriste peut-il émettre une « première » ordonnance (ou ordonnance initiale) d’agents antiglaucomateux?
Non.
Un optométriste détenteur du permis spécial relatif à l’utilisation de médicaments
thérapeutiques peut-il modifier ou renouveler une ordonnance d’agents antiglaucomateux?
Oui, mais seulement selon certaines conditions.
Quelles sont les conditions spéciales à respecter aux fins d’une modification ou d’un
renouvellement d’une ordonnance d’agents antiglaucomateux?
Pour chaque modification ou renouvellement d’une telle ordonnance, il faut obligatoirement :
1. Obtenir le consentement, verbal ou écrit, du médecin ayant émis l’ordonnance
initiale ou d’un autre médecin désigné par le prescripteur initial.
2. Inscrire sur l’ordonnance le nom et le numéro de permis du médecin dont il a
ainsi obtenu l’accord.
Quelles sont les conséquences du non-respect des exigences applicables?
Au nombre des conséquences possibles, on note les suivantes :
1. Une possibilité de non-exécution de l’ordonnance par le pharmacien qui constaterait que les exigences réglementaires applicables ne sont pas respectées
par l’optométriste.
2. Une possibilité de plainte disciplinaire contre l’optométriste concerné, pour
non-respect de ses obligations professionnelles.
Points saillants de la dernière assemblée du Bureau
Au cours de la dernière assemblée du Bureau, tenue les 18 et 19 mars 2007,
les sujets suivants ont notamment retenu l’attention des administrateurs.
• Précisions apportées à la politique de remboursement de cotisation
professionnelle en raison d’un congé parental
Il y a un peu plus d’un an déjà, l’Ordre vous annonçait l’adoption d’une politique
de réduction de cotisation pour les congés parentaux, politique autorisant une
réduction de 50 % de la cotisation régulière pour les optométristes qui, en raison
de la naissance ou de l’adoption d’un enfant, cessent d’exercer pour une période
de 6 mois ou plus.
Le Bureau a récemment apporté des précisions à la politique de remboursement en
spécifiant que la réduction de cotisation professionnelle ne peut être réclamée :
• que par un seul des parents;
• qu'une seule fois à l'occasion d'une naissance ou d'une adoption, sans égard au
nombre d'enfants nés ou adoptés;
• que pour une seule année de cotisation;
• que pour un congé pris au cours d'une période de 70 semaines suivant la naissance
ou l'adoption ou toute autre période au cours de laquelle des prestations pour
congé parental peuvent être réclamées en vertu du Régime québécois d'assurance
parentale.
Nous vous rappelons que pour se prévaloir de cette réduction, il suffit d’en faire la
demande à l’Ordre, en soumettant :
• une copie du certificat de naissance de l’enfant;
• un avis écrit établissant la date de début et la date de fin de la
période au cours de laquelle le congé a été pris;
• une confirmation de l’employeur du congé parental de l’optométriste.
• 30 ans de services pour Mme Mubarak Mawjee
Le 5 février dernier, Mme Mubarak Mawjee, responsable de la
comptabilité à l’Ordre des optométristes du Québec, fêtait ses
30 ans de services au sein de l’organisation. Au nom de tous les
membres de l’Ordre, nous tenons à remercier Mme Mawjee
pour son important apport au soutien de la profession.
Lors de la remise du tableau peint en l’honneur du 30e anniversaire par la Dre Mona
Bergevin, optométriste. De gauche à droite : Dre Lise-Anne Chassé, optométriste;
Mme Mubarak Mawjee et Dre Mona Bergevin, optométriste.
• Contribution appréciée auprès de l’Ordre
Au cours de l’année 2006-2007, nous apprenions avec regret le départ de trois
administrateurs au Bureau de l’Ordre des optométristes du Québec.
Jean-Claude Proulx, optométriste, administrateur pour la région de l’Estrie,
Louis Thibault, optométriste, administrateur de la région Bas-St-Laurent / Gaspésie
ainsi que Judith Renaud, optométriste, administratrice de Montréal. Ayant grandement apprécié leur contribution, l’Ordre tient à les remercier pour tous les services
rendus à l’Ordre des optométristes du Québec.
Nous désirons par la même occasion souligner la contribution de Diego Masmarti,
optométriste, qui a œuvré au sein du comité d’inspection professionnelle en tant
que membre du comité et inspecteur et ce, depuis 1995.
• L’utilisation des caméras rétiniennes non mydriatiques (CRNM) dans le
dépistage et l’évaluation de la rétinopathie diabétique.
Le comité de l’exercice s’est récemment penché sur le sujet et a rendu un avis,
lequel a été présenté au Bureau.
La recommandation du comité est à l’effet de s’aligner sur les normes actuelles et
généralement reconnues au sein de la communauté optométrique et
ophtalmologique canadienne et américaine ainsi que par l’Association
canadienne du diabète et de considérer l’examen du fond d’œil sous dilatation
comme la norme dans le dépistage et l’évaluation de la
rétinopathie diabétique. Par contre, le comité reconnaît d’emblée
l’apport très important de la CRNM comme outil de documentation facilitant l’observation et le suivi dans le cas de rétinopathie
diabétique. Il conclut en rappelant que cette position sera
appelée à évoluer dans le temps selon les développements
technologiques de l’instrumentation et selon sa reconnaissance
par l’ensemble du monde ophtalmologique et optométrique
comme norme reconnue d’évaluation de la rétinopathie
diabétique.
Ayant pris acte de cet avis, le Bureau pourrait éventuellement
procéder à une modification des Normes cliniques, incluses dans
le Guide d’exercice publié par l’Ordre, afin de préciser qu’il n’est
pas possible d’omettre l’examen du fond d’œil sous dilatation
pour l’évaluation de la rétinopathie diabétique, sous prétexte
que celle-ci a été réalisée sur la base de photos prises à l’aide
d’une caméra rétinienne non mydriatique.
Rapport relatif aux élections pour le mandat 2007-2010
Au terme de la période de mise en candidature, soit le 30 mars 2007 à 17h00, pour les élections aux postes d’administrateurs de l’Ordre relativement au mandat 2007-2010, le nombre
de candidats dans chacune des régions était égal ou inférieur au nombre de postes à
combler. En conséquence, aucune élection ne doit être tenue et les personnes identifiées
ci-après sont élues dans chacune des régions correspondantes :
• Québec :
Isabelle Quirion
• Outaouais-Nord-Ouest : Érik Zwarts
• Trois-Rivières :
Michael Chaiken
• Cantons-de-l’Est :
• Nord-du-Québec :
• Montréal :
Il est par ailleurs à noter que, au terme de ce processus électoral, le poste pour la région BasSt-Laurent / Gaspésie est demeuré vacant. Il sera comblé par nomination auprès des membres élus, conformément à l’article 77 du Code des professions.
Éric Poulin
Sandra Bernard
Lise-Anne Chassé, Louise Mathers, Léo Breton, Betty Nguyen,
Langis Michaud, Jonathan Alary, Luigi Bilotto
Félicitations à tous les candidats élus.
Bilan de la première année du régime de formation continue
1%
Le nouveau régime de formation continue est en vigueur depuis un peu plus
d’un an déjà. Suite à la comptabilisation des unités de formation continue
obtenues par nos membres, l’Ordre est fier de vous informer que plus de la
moitié des optométristes ont cumulé un minimum de 15 unités de formation
continue (UFC). En somme, 890 optométristes ont atteint plus de 15 UFC après
la première année du nouveau régime de formation continue.
Ce constat démontre ainsi l’implication de tous et chacun à l’amélioration de
l’optométrie québécoise.
17%
1%
1%
Sommaire des UFC
1er avril 2006 au 31 mars 2007
1
2
3
23%
4
5
53%
6
4%
Légende
UFC accumulées
Nombre
d’optométristes
%
1
0
10
1
2
1 à 14,00
269
23
3
14,5 à 15,5
48
4
4
16,0 à 30,0
619
53
5
30,5 à 44,5
203
17
6
Exigence 06-09 complétée
11
1
7
45 UFC sans respect du ratio
en santé oculaire et optométrie générale
9
1
7
Notes complémentaires :
Portrait de l'optométriste moyen
Catégorie A
18,16
Catégorie B
4,01
Santé oculaire
14,96
Optométrie générale
7,3
Total cumulatif
22,33
UFC cumulées
UFC cumulées
UFC cumulées
UFC cumulées
UFC cumulées
Du nombre total, seulement 278 optométristes n'ont pas respecté
le ratio obligatoire de 2/3 en santé oculaire et 1/3 en optométrie
générale, dont 65 n'ont actuellement aucun UFC en optométrie
générale.
Message
du CPRO
Chers confrères et consœurs,
Vous avez probablement reçu récemment le programme des Journées
optométriques avec le programme de formation continue en ligne et des
ateliers cliniques offerts par l’École d’optométrie dans le cadre des activités
du CPRO du printemps 2007. Cette session comptera en tout 80 heures de
formation continue!
C’est pour moi un véritable plaisir de vous inviter aux Journées
optométriques 2007 qui se dérouleront à Québec. Comme vous l’avez
constaté, le CPRO propose à cette occasion une gamme de conférences
très variées menant à l’obtention d’UFC aussi bien en optométrie générale
qu’en santé oculaire.
L’École poursuit pour sa part son objectif de régionalisation en offrant des
soirées séminaires à Chicoutimi et à Longueuil. Ces événements serviront
de tests pour la mise sur pied du programme d’automne.
J’espère vous rencontrer prochainement en personne ou par
l’intermédiaire du Web. Entre-temps, je vous souhaite au nom du CPRO
un beau printemps ainsi qu’un bel été et vous prie d’agréer mes
confraternelles salutations.
Dr Jacques GRESSET, optométriste, Ph.D., FAAO
Président
Avis de limitation du droit d’exercice
Avis est donné conformément à l’article 182.9 du Code des professions
(L.R.Q., c. C-26) que le 19 mars 2007, le Bureau de l’Ordre des optométristes du
Québec a décidé de limiter le droit d’exercer l’optométrie de M. Bertrand
St-Germain, O.D., dont le domicile professionnel est situé au 1412, Chemin Chambly,
Longueuil, Province de Québec. Cette limitation consiste à ce que M. St-Germain,
O.D., ne puisse exercer l’optométrie que sous la surveillance sur place d’un
optométriste détenteur du permis relatif à l’administration de médicaments
aux fins de l’examen des yeux qui est autorisé à agir à cette fin par le comité
administratif de l’Ordre. Cette limitation est effective jusqu’à ce que
M. St-Germain, O.D., ait complété des activités de perfectionnement en
optométrie générale, en santé oculaire et en détection de conditions
pathologiques oculaires ainsi qu’en vision binoculaire.
N.B. : Cette section regroupe les avis qui font suite à une décision rendue par
l’une ou l’autre des instances de l’Ordre et qui doivent obligatoirement être
publiés conformément au Code des professions. À noter qu’en raison de
différents facteurs, tels les délais de parution d’Opto Presse et les délais
inhérents aux procédures d’appel, ces avis sont dans certains cas publiés
après que les radiations ou les suspension ou limitation de droit d’exercice
aient été entièrement ou partiellement purgées ou complétées.
Chronique du CIP
La venue du permis relatif aux médicaments
thérapeutiques et aux soins oculaires a certes
changé énormément le visage d’une journée dans
nos cliniques optométriques : ajout de nouveaux
patients, horaire chamboulé, augmentation du
niveau de stress et j’en passe. Après quelques
années, plusieurs d’entre nous ont trouvé un
« modus operandi » plus satisfaisant qu’au tout
début de la délivrance du permis. À cela s’ajoute la
satisfaction de faire face à de nouveaux défis et
d’aider les patients aux prises avec des difficultés
d’accès aux services d’urgence des centres
hospitaliers ou cliniques médicales.
Il faut également bien comprendre la portée de
nos actes et faire tout ce qui est en notre pouvoir
pour bien traiter les pathologies en fonction du
cadre législatif dans lequel nous travaillons. Et
qui dit cadre législatif dit aussi obligations
réglementaires. Voyons donc les actes qui doivent
absolument être exécutés lors d’une urgence
oculaire.
L’histoire de cas doit être détaillée et orientée en
fonction du type de pathologie à laquelle nous
faisons face. Certaines questions sont presque
incontournables : Rougeur? Photophobie?
Diminution de vision? Douleur? Depuis combien
de temps? Allergies médicamenteuses? Œil atteint
(si ce n’est pas déjà visible!!)? D’autres dépendent
spécifiquement du type d’urgence. Il peut être très
utile de connaître l’état de santé du patient et sa
médication, s’il y a des maux de tête associés, de la
diplopie, des flashs, des corps flottants, si c’est un
corps étranger il faudra en connaître la matière.
Chaque type d’urgence oculaire suscite donc des
interrogations spécifiques qui mèneront à des
actes cliniques précis.
Tout examen oculo-visuel, de quelque nature
qu’il soit, doit comporter une mesure d’acuité
monoculaire. C’est donc également le cas dans
une urgence oculaire. Plus encore, il faut
déterminer la meilleure acuité visuelle, soit au
trou sténopéique soit en faisant une réfraction,
ce dernier test s’appliquant surtout aux
nouveaux patients.
La suite de l’examen oculo-visuel dépend du
type d’urgence. On peut dire aisément que les
réflexes pupillaires, les motilités oculaires, l’étude
du segment antérieur avec la biomicroscopie et
du segment postérieur avec l’ophtalmoscopie ou
les lentilles de Volk, la tonométrie et évidemment la
dilatation oculaire dans les cas requis, sont tous des
tests susceptibles d’exécution lors d’une urgence
oculaire.
Les obligations réglementaires relatives à
l’utilisation des médicaments thérapeutiques nous
obligent à bien annoter au dossier tous les résultats
des tests, sans exception. Également, il faut inscrire
le diagnostic optométrique, ainsi que le plan de
traitement, les recommandations au patient et une
copie de la prescription, si tel est le cas. Certaines
urgences oculaires demandent un suivi serré, par
exemple 24 heures plus tard. Si nous ne travaillons
pas le lendemain, il est de notre responsabilité
d’orienter le patient de façon efficace, en tenant
compte évidemment des limites que le système de
santé québécois impose. Il est nécessaire, pour notre
protection, de bien noter tous ces éléments au
dossier. Nous ne le dirons jamais assez, il y va
de notre protection autant que de celle de
nos patients.
Dre Céline Charlebois, optométriste
Présidente du comité d’inspection professionnelle
Tests devant être faits lors d’un examen d’urgence et annotations devant être retrouvées au dossier
• Histoire de cas;
• MAV avec T. S.;
• Tests pertinents en fonction du type d’urgence par exemple :
- motilité oculaire
- biomicroscopie
- réflexes pupillaires
- ophtalmoscopie
- tonométrie
- dilatation oculaire
• Diagnostic optométrique;
• Plan de traitement;
• Recommandations aux patients;
• Copie de la prescription s’il y a lieu.
Copyright : Photographe : Roger St-Laurent
PERSPECTIVES
L’optométriste, un professionnel de 2 ème ligne aussi !
Quand tout a été tenté pour réduire les
impacts d’une pathologie oculaire, quand des
séquelles permanentes altèrent la fonction
visuelle, l’optométriste peut jouer un rôle
important auprès des personnes qui doivent
apprendre à vivre avec une déficience visuelle. En assurant une utilisation
optimale de la vision, l’optométriste contribue donc de façon significative au
développement et au maintien de l’autonomie chez les personnes ayant une
déficience visuelle.
Ce rôle s’exerce principalement dans les centres de réadaptation en déficience
visuelle, au sein d’une équipe multidisciplinaire et auprès d’une clientèle dont
les mesures d’acuité ou de champ visuel rencontrent les critères énoncés dans
la définition légale du handicap visuel.
Cette clientèle étant en recherche d’aide et de soutien, il faudra ajouter aux
qualités essentielles à l’exercice de l’optométrie, des habiletés en relation
d’aide et un sens aigu de l’interrelation entre la personne et l’environnement
dans lequel elle évolue. Considérant l’organisation des services en déficience
visuelle, un intérêt marqué pour le travail en équipe est souhaitable ainsi
qu’une facilité à comprendre le cadre légal et administratif de ces services.
A V
I
S
A
U
Que ce soit auprès du nouveau-né ou de la personne très âgée, chaque
intervention exige une adaptation des techniques d’évaluation ainsi qu’une
bonne connaissance de l’ensemble des produits ophtalmiques et systèmes
optiques disponibles sur le marché. Suite aux évaluations, les recommandations tiendront compte de la pathologie en cause, des besoins prioritaires
exprimés par la personne et aussi des préoccupations de ceux qui l’entourent
tant les membres de la famille que les intervenants des différents milieux de
vie où elle se retrouve. Considérant l’intégration de l’optométrie au sein d’une
équipe multidisciplinaire, un partage avec les membres de l’équipe des
résultats de chacune des évaluations est essentiel afin d’harmoniser les
différentes recommandations, favorisant ainsi leur actualisation.
En conclusion, on peut certes affirmer que la pratique en basse vision
comporte de nombreux défis cliniques, la routine y est absente et le sentiment
d’être utile, très puissant. Voilà les principaux facteurs de motivation qui
animent la trentaine d’optométristes qui y consacrent actuellement une partie
ou la totalité de leur vie professionnelle.
Dre Danielle Lessard, optométriste
Institut Nazareth et Louis-Braille
L
E
C
T
E
U
R
Dans le cadre de cette rubrique intitulée «Perspectives»,des intervenants de différents horizons,optométriques ou non,viendront faire part de leur point de vue sur différents sujets qui,de près ou de
loin,concernent les optométristes.Évidemment,le but d’une telle démarche est de susciter la réflexion et les discussions,en permettant aux lecteurs d’avoir un éclairage original,voire même différent,
en regard des positions habituelles auxquelles la profession adhère.En tout état de cause,il faut comprendre que les positions qui seront présentées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs
et que leur publication dans Opto Presse ne peut d'aucune façon être interprétée comme signifiant que l’Ordre les partage ou y adhère. Bonne lecture !
Opto Presse est publié quatre (4) fois par année :
Ordre des optométristes du Québec,
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