revenus locatifs - Brosset Immobilier
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revenus locatifs - Brosset Immobilier
revenus locatifs fiscalité Le projet de loi de finances pour 2013 L’assurance « Garantie Loyers Impayés » devient incontournable Le constat Dans un contexte économique et social de plus en plus tendu caractérisé par une précarité qui fragilise une partie de la population, il n’est pas surprenant de constater l’aggravation des difficultés que rencontrent certains locataires pour assurer le paiement de leur loyer. Même si le taux d’impayés locatifs au plan national oscille entre 2 et 3 % du parc, et moins de 1 % pour notre portefeuille, le bailleur doit impérativement se prémunir contre tout risque pouvant mettre à défaut ses revenus ou ses remboursements dans le cadre d’un prêt bancaire. La sécurisation de ses revenus locatifs n’est plus seulement souhaitable, elle est devenue incontournable ; elle n’est donc plus un confort mais une nécessité qui s’inscrit dans une logique de protection du patrimoine. En effet, en dépit d’une grande rigueur dans la sélection d’un locataire, les imprévus liés aux aléas de la vie (chômage, maladie, divorce…) aggravés par la situation économique du moment peuvent toujours modifier la solvabilité d’un occupant et entraver la bonne exécution d’une location. Lorsque le locataire ne paie plus son loyer, quelles qu’en soient les raisons, l’assurance « Garantie Loyers Impayés » (GLI) prend le relais et en cas de dégradations des lieux, peut même en assumer l’indemnisation, dans les limites contractuelles. A noter qu’un bailleur qui souscrit à ce dispositif ne peut demander simultanément un cautionnement solidaire d’un tiers, et ce depuis l’entrée en vigueur en 2008 de la loi Boutin qui interdit de cumuler une assurance loyers impayés et une caution, sauf si le preneur à bail est étudiant ou apprenti. Ceci étant, en cas de sinistre, disposer d’une « Garantie Loyers Impayés » est bien plus sécurisant et efficace que de détenir une caution solidaire, sachant que cette dernière peut elle-même rencontrer un jour des difficultés financières. Il n’est pas non plus inutile de rappeler qu’un engagement de caution solidaire qui doit être limité dans son montant comme dans sa durée, n’est pas pérenne et peut s’éteindre avant la fin du contrat de location. En sus de l’impayé locatif, la GLI prend en charge, sous certaines conditions, les dégradations commises par le locataire défaillant ainsi que la totalité des frais de procédure (huissier de justice, avocat …) pour parvenir à la reprise des lieux. La problématique Avec la crise économique et la progression significative des impayés locatifs qu’elle engendre, de nombreuses compagnies d’assurance se sont désengagées de ce secteur du fait de l’augmentation de la sinistralité. Le marché de l’assurance des loyers impayés se concentre dorénavant sur quelques intervenants très spécialisés en GLI, sachant que la Garantie des Risques Locatifs (GRL) qui souhaitait assurer les locataires les moins solvables a quasiment disparu. Cette situation paraît cependant logique car le système de la GRL était basé sur des intentions politiques reconnues « irréalistes », à savoir : une location pour tout candidat locataire, quels que soient ses revenus et sa solvabilité. Devant cet état de fait, Brosset Immobilier a été amené à renégocier avec une compagnie d’assurance un nouveau contrat « Garantie Loyers Impayés », offrant des conditions tarifaires compétitives ainsi que des garanties sécurisantes à un taux ne progressant que très légèrement et avec une prime toujours déductible en totalité des revenus fonciers. A la différence de la majorité des administrateurs de biens, notre service juridique diligentera, organisera et suivra les procédures adéquates sur place, sans dépendre d’un service juridique extérieur, de manière à maîtriser la chaine du contentieux jusqu’au règlement effectif des sinistres. Cette possibilité exceptionnelle de gérer en direct vos dossiers est un avantage que nous avons obtenu de notre partenaire assureur, nous accordant ainsi une délégation de compétence et une reconnaissance du savoir-faire de notre service pré-contentieux. Ainsi, en cas d’incident locatif, nous avons la possibilité de vous informer directement de l’avancée de la procédure au jour le jour, sans qu’il soit nécessaire d’interroger un quelconque intervenant extérieur. Cette proximité et cette réactivité sont pour nous indissociables de notre professionnalisme et représentent une valeur ajoutée exclusive que nous souhaitons vous apporter en tant que leader régional sur le marché de l’administration de biens. A compter des revenus 2012, les mesures fiscales affichent clairement la volonté du gouvernement de renforcer la progressivité de l'impôt sur le revenu et de corriger les allègements, jugés excessifs, dont ont bénéficiés les ménages les plus aisés. Les principales dispositions concernant les bailleurs sont les suivantes. Nouvelle tranche pour l'impôt sur le revenu et abaissement du quotient familial La fraction du revenu imposable au delà de 150 000 € par part du quotient familial serait taxée à 45 %. Au-delà du seuil d’un million d’Euros, s’appliquerait une contribution exceptionnelle sur les revenus, portant cette nouvelle tranche à 75 %. Afin de renforcer la progressivité de l'IR, le plafonnement des effets du quotient familial serait abaissé à 2 000 € par demi-part (au lieu de 2 336 €). les plus-values supérieures à 50 000 €, selon le barème suivant appliqué au montant total de la plus-value imposable : Montant de la plus-value imposable Taux applicable De 50 000 € à 100 000 € 2% De 100 000 € à 150 000 € 3% De 150 000 € à 200 000 € 4% De 200 000 € à 250 000 € 5% Plus de 250 000 € 6% Réforme de l'ISF Le projet revient sur l'allègement mis en place, en supprimant le taux unique (0,25 % et 0,50 %) pour revenir au barème progressif. Par ailleurs, le seuil d'imposition serait porté à 1,31 Million d'Euros (contre 1,3 Million d'Euros actuellement) avec un dispositif de décote, permettant ainsi d'atténuer les effets de seuil pour les patrimoines compris entre 1,31 Million et 1,41 Million d'Euros. Le rétablissement d'un plafonnement serait prévu puisque l'imposition serait réduite à due proportion, lorsque les impôts du contribuable dépasseraient 75 % de ses revenus. Enfin, la prise en compte du passif serait limitée aux seules dettes se rapportant aux actifs taxables. Plafonnement des niches fiscales Ce plafonnement passerait à 10 000 € par an et par foyer fiscal (au lieu de 18 000 € plus 4 % du revenu imposable) à compter de l'imposition des revenus de l'année 2013. Seraient exclus de ce durcissement certains dispositifs (Investissements dans le logement social en Outre-Mer, restauration des immeubles en Malraux, locations meublées non professionnelles en résidence services du régime Censi-Bouvard). Réforme des plus-values immobilières Pour les cessions de biens bâtis, une mesure permettrait d'appliquer un abattement supplémentaire de 20 % sur les plus-values nettes imposables après la prise en compte de l’abattement actuel au titre de la durée de détention (2 % chaque année au delà de la 5ème année, 4 % chaque année au delà de la dix-septième année, 8 % chaque année au delà de la vingt-quatrième année). Le taux de 19 % majoré des prélèvements sociaux de 15,5 % serait conservé ; mais à ce dernier s’ajouterait une surtaxe pour Pour les terrains à bâtir, un nouveau dispositif aurait pour effet de lutter contre la rétention des ressources foncières. Ainsi, à compter du 1er janvier 2013, les abattements liés à la durée de détention seraient supprimés. Puis, à compter du 1er janvier 2015, les plus-values réalisées lors de la cession de terrains à bâtir seraient soumises au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Investissement dans l'immobilier locatif neuf Pour remplacer le "Scellier", un nouveau dispositif appelé "Duflot" prévoit une nouvelle réduction d'impôt en faveur de l'investissement locatif intermédiaire, pour les opérations réalisées du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2016. La réduction, étalée sur 9 ans, serait au taux de 18 % calculé sur le montant de l'acquisition. Les logements éligibles devraient respecter un niveau de performance énergétique globale et l'avantage serait réservé aux logements situés dans des communes caractérisées par un déséquilibre entre l'offre et la demande (zones A et B1). Enfin, le loyer et les ressources du locataire seraient plafonnés par décret en fonction des types de logements et de leur localisation. Taxe sur les logements vacants Afin d'inciter la mise en location ou la vente de logements libres dans les agglomérations tendues de plus de 50 000 habitants, une taxe serait appliquée sur les logements vacants depuis plus d'un an (contre 2 ans précédemment). Le taux d'imposition serait porté à 12,5 % de la valeur locative la première année, et à 25 % la deuxième année. Ne serait pas considéré comme vacant, un logement dont la durée d'occupation serait supérieure à 90 jours consécutifs, au lieu de 30 actuellement. flash Un partenariat exclusif avec un cabinet immobilier parisien Brosset Immobilier a établi un partenariat exclusif avec le cabinet Havre Saint-Lazare situé dans le 17eme arrondissement de Paris au 61, rue Jouffroy d'Abbans (à proximité du parc Monceau et de l'Avenue Wagram) qui développe tous les métiers de l'immobilier : vente, location, gérance, syndic. L'objectif est d'apporter à nos clients le même service à Paris qu'à Tours pour louer, acheter, vendre ou gérer un logement dans la capitale. Pour tous renseignements, n'hésitez pas contacter votre gestionnaire habituel ou appelez le 02 47 333 338.