Fiche de préparation de séances
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Fiche de préparation de séances
Fiche de préparation de séance Cycle : 3 Titre de la séance: Histoires pressées: histoire d'histoires Domaine : Littérature Date : Jeudi 1/04/2010 Niveau : CE2 Durée : 40 minutes Objectifs de la séance : -Découvrir un genre littéraire : la nouvelle. -Lire intégralement une nouvelle de littérature de jeunesse. -Comprendre cette nouvelle: de la compréhension littérale jusqu'à la compréhension fine (implicite). Compétences développées par les élèves : -Lire un texte littéraire long en mettant en mémoire ce qui a été lu (synthèses successives) et en mobilisant ses souvenirs lors des reprises. -Lire à haute voix et de façon expressive, un extrait de texte littéraire. - Formuler dans ses propres mots une lecture entendue. -Manifester sa compréhension du texte lu en écrivant ou en répondant à des questions sur ce texte (orales ou écrites). - Participer à un débat sur l'interprétation d'un texte littéraire en étant susceptible de vérifier dans le texte ce qui interdit ou permet l'interprétation soutenue. -Participer à des échanges verbaux dans la classe. -Prendre en compte le point de vue des autres. Déroulement : Durée: Dispositif : Matériel : Présentation de la séance: "Nous allons continuer à travailler autour des nouvelles de Bernard Friot, à partir d'Histoires pressées. Celle d'aujourd'hui a pour sujet les histoires..." 1 minute Collectif Etape 1 : introduction -Qu'est ce qu'une nouvelle ? -Qui peut me rappeler ce qu'il se passait dans celle de Lundi ? 2 minutes Etape 2 : lecture -Distribution du texte aux élèves. -Lecture individuelle et silencieuse des élèves. -Lecture à voix haute du maître. -Lecture à voix haute des élèves, à tour de rôle. 10 - 15 minutes Etape 3 : résumé collectif -Que se passe t-il dans cette histoire ? Etape 4 : Travail de la compréhension -Pour quelle raison cet enfant dit-il qu'il n'aime pas les histoires ? →Demander aux élèves de souligner dans le texte tout ce qui dit ce qui se passe quand on raconte une histoire à cet enfant. Mise en commun à l’oral de ce qui a été trouvé + commentaires. 5 minutes 10 Individuel minutes puis collectif -Textes tapés et photocopiés -Pourquoi, finalement, cet enfant n'interrompt pas la personne qui lui lit une histoire à partir de la ligne 14 ? → Les élèves doivent rédiger sur leur cahier la réponse à cette question. Mise en commun à l’oral de ce qui a été trouvé + commentaires Etape 5: Travail de l'implicite: -Qui est ce "je " qui apparaît à la ligne 14 ? Peut-on le savoir ? Qui peut-on imaginer ? 10 Collectif minutes Etape 6 : Travail du vocabulaire: à l'écrit Faire entourer aux élèves tous les mots « histoire »/ « histoires ». -Ont-ils tous le même sens ? -Que veut dire « faire des histoires ? » Mise en commun 10 Individuel minutes puis collectif Etape 5 : Discussion collective / Débat "Et vous, aimez-vous qu'on vous lise des histoires ? Pourquoi ?" (Mettre en valeur le « je ne vois rien ». "Et vous, quand on vous raconte une histoire, que voyez-vous ?") Analyse, bilan: 15 Collectif minutes Histoire d'histoires 1 Il était une fois un enfant qui ne croyait pas aux histoires. Dès que sa mère commençait : 2 « Il était une fois un ogre cruel… », il l’interrompait. 3 - Ne me raconte pas d’histoires, disait-il, les ogres, ça n’existe pas ! 4 Et quand son grand-père se mettait à lire à haute voix : « Il était une fois un roi… », il 5 demandait aussitôt : 6 - Le roi de quoi ? Le roi d’Angleterre ou le roi de Panama ? Il a vécu de quand à quand ? 7 C’est de l’histoire ou c’est des histoires ? 8 Même quand on lui racontait une histoire vraie, il secouait la tête, l’air de dire : « Vous 9 faites vraiment des histoires pour pas grand-chose. » Et au bout de trente secondes, il 10 se mettait à bâiller et à se frotter les yeux. 11 Il disait : 12 - Comment voulez-vous que je vous croie : je ne vois rien, je ne sens rien de ce que 13 vous me racontez. C’est comme si l’histoire partait sans moi ! 14 Un jour, je lui ai demandé de s’asseoir à côté de moi sur le canapé et je lui ai raconté 15 une histoire. L’histoire d’un enfant qui ne croyait pas aux histoires. Dès que sa mère 16 commençait : « Il était une fois un ogre cruel… », il l’interrompait… 17 Il ne m’a pas interrompu. Il m’a laissé raconter. Quand j’ai eu fini, il m’a dit : 18 - C’est drôle, cette histoire, je la vois et je la sens. C’est comme si j’étais dedans. Tu 19 pourrais me la raconter encore une fois ? 20 J’ai repris l’histoire depuis le début et il m’a écouté avec la même attention. Puis il m’a 21 demandé : 22 - Tu pourrais me raconter les histoires auxquelles l’enfant de ton histoire ne croyait pas ? 23 J’ai raconté des histoires d’ogres et de sorcières, des histoires de rois et de princesses 24 et beaucoup d’histoires vraies pour terminer. 25 Et, chaque fois, il disait : 26 - Effectivement, c’est incroyable ! Qu’est-ce qu’il disait, l’enfant de ton histoire, quand il 27 entendait ça ? 28 - La même chose que toi : «Effectivement, c’est incroyable ! » Bernard FRIOT « Histoires pressées » 1) Pour quelle raison cet enfant dit-il qu'il n'aime pas les histoires ? Souligne, dans le texte, tout ce qui raconte ce qui se passe quand on raconte une histoire à cet enfant. 2) Pourquoi, finalement, cet enfant n'interrompt pas la personne qui lui lit une histoire à partir de la ligne 14 ?