Festijeux 30 Juin 2013 - Centre socioculturel Lavoisier Brustlein

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Festijeux 30 Juin 2013 - Centre socioculturel Lavoisier Brustlein
mulhouse
L
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DIMANCHE
30 JUIN 2013
MARDI 3 JANVIER
2012 21
17
« Trois, deux, un, prêts ? Jouez ! »
Énergique et engagée, Sandra Nkaké a fait grimper la température
de la grande salle du Noumatrouff vendredi soir. Photo Dom Poirier
Festival De la découverte, mais des vraies Bêtes de scène
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Agglo
M2A : débat sur les gens
du voyage
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Corporation : ceux
qui accompagnent la mort
Le jeu de coopération des Trois petits cochons, fabriqué par des enfants de la crèche la Marelle et leurs parents.
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Loisirs : ça va planer pour elles à Habsheim
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Alentours
Morschwiller-le-Bas : un weekend les pieds dans le sable
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Battenheim : vive les fraises en libre cueillette !
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Coopération Philippe Richert s’engage avec la Tunisie
Philippe Richert et Jean-Marie Belliard ont visité le Temple des eaux
avec le gouverneur et les élus de Zaghouan,.
Photo Y.B.
Le président du conseil régional, Philippe Richert, a signé,
mardi, une déclaration d’intention de coopération avec le
gouvernorat de Zaghouan, en Tunisie. Il s’agirait notamment
d’aider cette région, éloignée de la mer, à valoriser ses atouts et
à jouer la carte de l’écotourisme et du tourisme rural. Lors de ce
bref séjour, la « mission officielle » à laquelle participait
également Jean-Marie Belliard, maire de Sierentz et président de
la commission décentralisée, a été reçue par le président Moncef
Marzouki. Le plus Alsacien des Tunisiens, engagé dans la
transition démocratique de son pays, a expliqué qu’il n’avait
qu’« un choix entre réussir et réussir ».
Le reportage de Yolande Baldeweck en page 36
Qu’ils soient de cartes, de dés
ou de plateau, de réflexion, de
coopération ou de construction,
les jeux étaient au cœur
d’un après-midi organisé hier
par le centre socioculturel
Lavoisier-Brustlein, à Mulhouse,
afin d’agrandir la communauté
des joueurs.
Bureaux, salles, cuisine, couloirs… Il régnait
une activité inhabituelle, hier après-midi,
dans tous les espaces du centre socioculturel
Lavoisier-Brustlein qui organisait la première
édition de Festi’jeux. Dans l’espace de la Marelle, les plus petits pouvaient goûter des
smoothies – réalisés en partie avec les fruits
du petit potager du centre – puis en reconnaître les goûts et les ingrédients, ou encore
jouer aux Trois petits cochons, un jeu coopératif
fabriqué par les enfants de la crèche et de
leurs parents.
« Je démarre un Loup-garou de Thiercelieux, j’ai
encore besoin de deux personnes ! », s’écrie l’une
des nombreuses animatrices bénévoles de cet
après-midi ludique. Dans l’espace Gluck, non
loin des parties de baby-foot animées, un
jeune papa s’essaye au karaoké sur la chanson
Hey Ya ! du duo Outkast, devant les sourires
amusés de sa famille. À l’étage, plus au calme,
joueurs de poker et d’échecs sont concentrés.
En revanche, le rami, la belote et le tarot sont
un peu délaissés. « C’est un peu trop compliqué
pour les enfants », admet une animatrice. Certains se lancent quand même dans une partie
de rami. « On va jouer une partie ouverte, sinon
on ne s’en sortira pas. Pour sortir, il faut totaliser
51 points avec ses cartes, c’est pour ça qu’il faut
savoir compter », précise l’animatrice.
Domino, Tangram, Kappla, marelle, jeu de
l’oie, Puissance 4 géant, Uno, Time’s up,
Color addict, Halli galli, Jungle speed, Joomba, Dobble, Ligreto, Diavolo… Des jeux, il y en
a vraiment pour tous les goûts et tous les âges.
Le jeu est un outil d’éducation
populaire idéal car il parle
à toutes les générations
Loin d’être une animation isolée, Festi’jeux est
le point d’orgue de la première année d’un
contrat de projet mené par le centre sur
quatre ans. « Le jeu est un outil au même titre
que la musique ou la littérature. Il est idéal pour
nous qui travaillons dans l’éducation populaire
car il parle à toutes les générations, explique
Aurélia Barraux, directrice du CSC LavoisierBrustlein. Un des axes prioritaires du centre
dans les quatre ans à venir est la citoyenneté. Pour
y arriver, il faut travailler sur des règles, mais pas
Photos Jean-François Frey
de manière artificielle avec une charte par exemple. L’idée, c’est que les enfants qui grandissent ici
apprennent à donner quelque chose de respectueux aux autres et partager un jeu en fait partie.
Jouer permet aussi aux parents d’apprendre des
choses à leurs enfants, qui ne soient pas dans
l’autorité », poursuit-elle.
La directrice confie également une ambition
plus large, celle de construire, en totale coopération avec les parents et usagers du centre,
un projet de ludothèque. « Une ludothèque,
c’est un lieu. C’est bien, ça a du sens sur un
territoire comme le nôtre. Mais il faut d’abord
créer un terreau de joueurs. C’est aussi le but de
cet après-midi et de toutes les autres animations
que nous organisons autour du jeu. J’ai aperçu
des gens qui ne sont pas des usagers du centre.
Peut-être que parmi eux, certains deviendront
porteurs du projet de ludothèque avec nous »,
espère Aurélia Barraux.
Attablés dans l’espace Croisillon, Sylvie et
Samuel, de Rixheim, sont venus avec leur fille
Camille, 6 ans, et des amis du Territoire de
Belfort. Ils sont en pleine partie de Mille
sabords, « le meilleur jeu de dés », où les joueurs
sont des pirates à la recherche de trésors. Plus
que des amateurs, ce sont des connaisseurs,
presque des joueurs chroniques. « On apprend plein de choses avec le jeu : les règles,
attendre son tour, perdre, gagner, coopérer, jouer
avec ses enfants, souligne Samuel, lui-même
créateur de jeux en attente d’être édités. On a
plein de jeux à la maison et Camille joue depuis
qu’elle sait tenir des dés, c’est-à-dire depuis l’âge de
2 ans et demi ! »
Céline Bechler
De simples plaques de bois, un peu
d’inventivité, les Kappla font fureur parmi
les jeux de construction.
FSE RENSEIGNER Auprès du centre socioculturel
Lavoisier-Brustlein, 59, allée Gluck à Mulhouse.
Tél. 03.89.42.21.31 ; courriel : [email protected] ; internet : www.lavoisierbrustlein.centres-sociaux.fr