2008 (9) Juvéniles AAA. Camp de printemps Au printemps de 2008

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2008 (9) Juvéniles AAA. Camp de printemps Au printemps de 2008
2008 (9) Juvéniles AAA.
Camp de printemps
Au printemps de 2008, des rumeurs allaient bon train. Il y avait bien quelques petites
corvées en vue mais rien de spécifique pour le terrain de match et ceux
d’entraînements autre que l’entretien normal avec la machinerie acquise l’année
précédente. On ne peut cependant pas dire que le terrain de match était dans le
meilleur état mais çà ne semblait pas la préoccupation habituelle des dernières années.
On aurait dit qu’on s’était donné le mot pour faire le point. Après avoir regardé audessus de notre épaule pour voir ce qui se faisait ailleurs dans la région, les
observations alimentèrent des rumeurs qui avaient commencé à circuler dans les
cuisines du programme des CONDORS.
ASL disposait d’un terrain synthétique depuis la saison 2006. C’est en 2006 également
qu’on avait construit un stade avec une surface synthétique au cegep Lévis-Lauzon. Nos
grands adversaires du SSF avaient leur stade avec surface synthétique depuis la saison
2007. Puis au printemps 2008 le projet d’un terrain synthétique avait atteint une
heureuse conclusion chez nos voisins d’ELS, les travaux devant débuter en juin. Les
rumeurs concernant un projet identique à Roger Comtois parlaient d’un heureux
aboutissement à l’été.
SJE avait pourtant une longue histoire et rien ne laissait soupçonner un projet sérieux
en ce sens. On commençait à se poser des questions. Les installations de football de
SJE avaient fait l’envie des autres programmes de football de la région au cours des 15
dernières années mais les parents bénévoles avaient l’impression qu’on se faisait
rejoindre, voire même dépasser par des programmes plus jeunes qui n’avaient
pourtant pas mis les mêmes efforts qu’à SJE. Le beau stade érigé par étape dans le
Bourg-Royal faisait toujours la fierté des CONDORS mais en constatant l’état du
terrain lors du SJE DAY, la question sur presque toutes les lèvres était tout à coup
« pourquoi pas nous ? »
Les parents bénévoles furent encore actifs lors du SJE DAY. On était surtout heureux
de reprendre la routine après les longs mois d’hiver. On avait surtout hâte de voir nos
jeunes sur le terrain et de se faire une idée des équipes de la nouvelle saison. Les rêves
reprenaient de plus belle. Tout en s’affairant aux corvées du printemps, les parents
osaient des projections sur le rendement des équipes à l’automne.
En plus du SJE Day à la première fin de semaine de mai, nos Juvéniles eurent trois
activités sur le terrain et curieusement, toutes trois à l’extérieur.
Ce fut d’abord un match contre SSF le samedi 10 mai au nouveau stade du Blizzard. Les
nouvelles installations de SSF furent bien plus le sujet de conversation des parents
bénévoles de SJE que le match lui-même. Il faut dire ici que le Blizzard avait toutes les
raisons d’être fier de leur stade et avec raison. Dans les gradins, on avait une vue
magnifique sur le majestueux St-Laurent qui serpente à cet endroit au bas du Cap et
dont les accidents géographiques dirigent souvent les forts vents vers le sommet et
justifient le nom des équipes de SSF.
Quand on apprit la nomination d’un parent bénévole, Pierre Beaulieu, comme
président de la Fondation SJE avec, semble-t-il, un mandat précis, les rumeurs
s’intensifièrent. Heureusement, les jeunes et leurs entraîneurs n’en semblaient
aucunement préoccupés pour l’instant et leur tenue à ce match printanier donna à
penser qu’on pouvait encore chauffer le Blizzard et poursuivre sur la belle poussée des
quatre dernières saisons.
Le samedi suivant, nos Juvéniles participent à un jamborée regroupant cinq équipes au
stade du cegep Lévis-Lauzon. Ce fut le premier stade construit dans la région pour le
football pré-universitaire. On peut tout de suite dire que la vue à partir des gradins n’a
rien à envier à celle dont on vient de parler à SSF. Par temps clair, on peut y voir la baie
de Beauport, le pont de l’Île et la pointe de cette île envoûtante, la chute Montmorency
et, comme fond de scène, les superbes Laurentides et le mont Ste-Anne. Après avoir
pris place dans les gradins d’ailleurs, les spectateurs échangent sur la beauté de ce
riche paysage avant le début du match évidemment.
Il n’y a pas de bâtisse encadrant les gradins du stade à SSF. Mais ici, une bâtisse de
deux étages surplombe les gradins. L’annonceur, les entraîneurs dépisteurs et autre
personnel y trouvent place. C’est bien mais nous avons ces infrastructures à SJE.
Oui, nous sommes choyés par les bâtisses qu’ont construites les parents bénévoles au
cours des années. Il ne manque que la surface synthétique. Les rumeurs reprennent
de plus belle. Nous avons beaucoup investi sur le terrain à SJE au cours des dernières
années. Nos parents bénévoles ont fait la preuve qu’il est extrêmement difficile de
maintenir un terrain en bonne condition avec le climat québécois. Les cinq surfaces
synthétiques implantées ou sur le point de l’être au cours des deux dernières années
dans la région ne peuvent qu’augmenter le désir qu’un jour, ce soit notre tour.
Revenons au football à proprement parler. Nos juvéniles ont montré contre les
quatre autres participants à ce jamborée qu’on a encore cette année une équipe dont
on peut être fier et qui tirera son épingle du jeu.
Le samedi 24 mai, nos juvéniles complétaient leur camp de printemps avec un autre
jamborée sur le terrain du Sphinx de JR. Cette école de Longueuil possédait aussi une
surface synthétique. C’est à cet endroit que le célèbre Thsimanga Biakabutuka a fait ses
débuts au football sur le tard, plus précisément en secondaire 4. Ce joyau de JR est
aussi la fierté de tous les footballeurs québécois. Il a connu un très grand succès partout
où il est passé, au cegep Vanier, avec les Wolverines de Michigan et les Panthers de la
Caroline. Des blessures récurrentes ont finalement coupé court à sa carrière après six
ans dans la NFL.
Nos CONDORS affrontent trois autres équipes à ce jamborée, le club hôte le Sphinx,
les Aigles de JE et l’Académie des Estacades. En fin d’après- midi, les commentaires
sont unanimes. Les CONDORS ont encore tenu le coup. Coach Sébastien prend le
temps de rassembler ses ouailles avant de quitter ce terrain historique. Après avoir
rencontré la moitié des adversaires de la prochaine saison au cours des deux dernières
fins de semaine, les entraîneurs tirent un bilan positif du camp de printemps.
Nos grands juvéniles vont maintenant concentrer leurs efforts sur les examens de fin
d’année et se retrouver à la mi-août pour le camp d’entraînement.
Mr.P.