Nutrition News for Africa

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Nutrition News for Africa
Nutrition News for Africa
Abstrait - le 15 mai 2004
Breastfeeding Practices in Tanzania and Uganda
Une étude couvrant des femmes participant aux services pré-nataux dans l’ouest de la Tanzanie et l’ouest de l’Ouganda
examine les pratiques d’allaitement des femmes rurales et urbaines et fournit des informations spécifiques sur les réalités des
modes d’alimentation pour ces femmes.
Il est actuellement reconnu que la transmission du VIH de la mère à l’enfant peut se produire au cours de la grossesse, du
travail et de l’accouchement, ou encore à l’occasion de l’allaitement au sein. On estime que 5 à 20% des enfants nés de
mères infectées par le VIH sont infectés lors de l’allaitement maternel. Afin de réduire le risque de transmission du VIH à
travers le lait maternel, l’OMS recommande aux mères séropositives d’éviter d’allaiter lorsqu’il existe un mode
d’alimentation de remplacement qui soit acceptable, utilisable, abordable, durable et sans risque. Dans les cas où toutes ces
conditions ne sont pas présentes, l’allaitement exclusif est recommandé durant les premiers mois, avec le moment de
l’interruption de l’allaitement déterminé selon les circonstances individuelles.
De plus, l’OMS recommande d’inciter et d’aider les femmes à accepter de recevoir des conseils sur les différentes options
qui se présentent à elles et sur les risques reliés, afin de les aider à prendre des décisions sur le mode d’alimentation de leurs
enfants. De plus, les femmes devraient être guidées et soutenues dans les options qu’elle choisissent de suivre. En Afrique,
l’alimentation de remplacement dans des conditions optimales est extrêmement difficile et risqué à entreprendre à cause des
différentes contraintes environnementales et socio-économiques. Les femmes pratiquent toujours l’allaitement maternel
sans se soucier de leur statut sérologique (statut qui est souvent inconnu), et pour ces raisons il est important de s’assurer
qu’elles utilisent des partiques d’allaitement moins risquées. La pratique qui pose le moins de risque, recommandée par
l’OMS est l’allaitement exclusif. Alors que la pratique qui pose le plus de risque de transmission est le mode d’alimentation
mixte (Coutsoudis et al, 2001). Malgré les avantages de l’allaitement exclusif sur la réduction de la mortalité et de la
morbidité, cette pratique reste très limitée dans la majeur partie de l’Afrique.
La présente étude révèle que la durée de l’allaitement et le moment de l’introduction ainsi que la qualité des aliments de
complément est très différente dans ces 2 pays d’Afrique de l’Est. Cette enquête souligne l’importance de comprendre les
pratiques d’alimentation des différent pays et d’utiliser cette information afin de préparer des recommandations locales
appropriées pour l’allaitement. L’enquête souligne aussi l’importance de promouvoir l’allaitement exclusif afin de suivre les
recommandations internationales et de réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant.