Fiche pays Oman - Guichet Unique Export Martinique

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Fiche pays Oman - Guichet Unique Export Martinique
FICHE PAYS
Oman
Source : « GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Données générales
Superficie : 307 500 km² (troisième de la Péninsule arabique)
Capitale : Mascate (1,1 million d’habitants dans l’agglomération)
Monnaie : rial omanais (1 EUR = 0,49 OMR (oct. 2014)
Langue : arabe (langue nationale), anglais (langue des affaires)
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Population : 4 millions d’habitants dont 29,4% d’expatriés (2010)
Démographie :
Taux d’accroissement naturel de la population à 3,28 %, soit 3,7 enfants par femme. 42,7 % de la population a
moins de 14 ans.
Infrastructures :
Le sultanat comprend près de 30 000 km de routes dont 10 000 km de routes bitumées et 550 km d’autoroute. Le
réseau est de grande qualité. Il existe un important projet de relier par le rail tous les États de la Confédération du
Golfe (GCC). La partie omanaise, qui constitue le plus important projet d’infrastructure jamais porté par le
Sultanat, comprendra un réseau de 2 250 km, les travaux débuteront en 2015.
Données politiques
Type de régime
Oman est une monarchie absolue, les partis politiques y sont interdits. Le chef de l’État est le Sultan Qaboos bin Said
depuis 1970. Le Sultan est également Premier ministre et est conseillé par un cabinet qu’il désigne. Oman a un
parlement bicaméral : un conseil d’État, le Majlis Al Dawa, constitué de 58 membres nommés par décret royal, qui
doit aider le Gouvernement à mettre en œuvre la stratégie globale de développement et contribuer à approfondir les
racines de la société omanaise, le maintien des acquis et déterminer les principes de la loi fondamentale de l’État. Il y
a également un comité consultatif appelé Majlis Ach-Choura constitué de 83 représentats élus au suffrage censitaire.
Les principaux dirigeants
Sultan Qaboos Bin Said, est le chef de l’État et Premier ministre depuis qu’il a renversé son père, le Sultan Said, en
1970.
Sayyid Fahd bin Mahmoud al Said, Premier ministre adjoint depuis 1970.
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Données économiques en 2013
Principaux indicateurs économiques par pays
Indicateurs
PIB
Dette publique en % du PIB
PIB par habitant
Taux de croissance du PIB
Taux d’inflation
Taux de chômage
Oman
France
77 Mds USD
8,1 %
21 456 USD
4,8 %
1,2 %
15 %
2 066,5 Mds EUR
92,7 %
27 640 EUR
0,3 %
0,9 %
10,5 %
Sources : Commission européenne, INSEE, FMI
Situation économique et financière du pays
Depuis son ouverture sur le monde en 1970, le PIB par habitant d’Oman n’a cessé de croître chaque année. Les revenus,
historiquement tirés de la manne pétrolière, ont été réinvestis dans la construction d’infrastructures, l’éducation, la
santé. En 2010, le PNUD a classé Oman comme la nation ayant le plus progressé dans le monde en développement au
cours des 40 années précédentes.
Le modèle de croissance omanais reste cependant trop fortement dépendant du secteur pétrolier et gazier (80 % des
recettes de l’État et 2/3 des exportations). Les recettes des exportations d’hydrocarbures et ses ressources financières
sont très sensibles aux variations des volumes de production comme à la volatilité des prix internationaux, facteur
déterminant de l’équilibre des finances publiques en Oman. La hausse des dépenses publiques (hausse des dépenses
sociales suite au « printemps omanais » de 2011, dépenses d’investissements dans les projets d’infrastructures) a été
principalement financée par la hausse des recettes d’exportations des hydrocarbures, ce qui a accru la vulnérabilité du
modèle économique omanais à l’évolution des cours du pétrole.
Oman cherche donc à diversifier son économie. Dans les infrastructures et la logistique tout d’abord, avec le
développement massif des villes portuaires de Duqm, Salalah, Sohar et Sur. Le projet de rail, dont les travaux
commenceront en 2015 et qui vise à relier par voie ferrée tout le GCC, est le plus grand projet d’infrastructure entrepris
par le Sultanat. Ensuite, le tourisme, que l’État souhaite haut de gamme et vert, prend de plus en plus d’importance.
L’agriculture contribue seulement à une petite partie du PIB, que le gouvernement souhaite améliorer. Les exportations
non pétrolières du pays, y compris de nombreux produits agricoles et textiles, ont augmenté, bien qu’ils représentent
moins de 10 % des exportations totales. Les principaux produits sont : luzerne, dattes, bananes, blé, mangues et citrons
verts, avec des tomates et d’autres cultures tributaires de l’eau. La pêche est une activité traditionnelle issue d’une
longue histoire en Oman.
Enfin, en dépit de la politique d’omanisation imposant à toute entreprise souhaitant faire des affaires en Oman d’avoir
un certain nombre de salariés et/ou de capitaux omanais dans sa structure, qui peut être source de difficultés pour
certaines entreprises étrangères, le pays reste très demandeur d’expertise étrangère et de transfert de compétences.
Politiques fiscale et économique du pays
Le cadre fiscal omanais est particulièrement attractif. Il présente la première particularité de s’appliquer
essentiellement aux entreprises. L’absence de nombreux impôts et taxes, tels que l’impôt sur le revenu ou encore de
toute forme de fiscalité indirecte (dont la TVA), a contribué à classer dans le droit français le sultanat parmi les « pays à
fiscalité privilégiée ».
Les particuliers n’étant pas imposables, les ressources fiscales proviennent exclusivement des droits de douane et de
l’impôt sur les sociétés. Particularité notable : les revenus du secteur pétrolier sont imposés au taux officiel de 55 %,
mais, en réalité, variable selon les termes du contrat entre le gouvernement omanais et la compagnie à laquelle la
concession a été octroyée.
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Cette fiscalité modérée a pour but d’inciter les investissements, et les révisions du droit fiscal omanais reflètent la
volonté d’attirer les investisseurs étrangers.
L’impôt sur les sociétés est fixé à 12 %, sur des bénéfices supérieurs à 30 000 OMR, sauf sur les bénéfices du secteur
pétrolier où il est établi à 55 %.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
Le Sultanat est membre du CCEAG mais s’est retiré du projet d’union monétaire, pour une durée indéterminée. Il n’est
pas membre de l’OPEP. Les institutions financières internationales sont peu actives en Oman. La Banque mondiale y
intervient notamment par le canal de la SFI. L’adhésion à l’OMC en 2000 a conduit à divers assouplissements concernant
la législation des investissements étrangers et la fiscalité des entreprises étrangères.
er
Une convention fiscale de non-double imposition a été signée à Paris en 1989 et amendée le 1 avril 2012 en prévoyant
notamment l’échange d’informations fiscales. La procédure de ratification a été menée à terme par les deux parties et
er
l’accord est entré en vigueur le 1 mars 2013. Un accord de protection réciproque des investissements (API) a été signé
à Mascate en 1994.
Ancien protectorat britannique, Le Sultanat conserve une relation forte avec le Royaume-Uni, et également les ÉtatsUnis avec lesquels ils ont conclu un Free Trade Agreement (FTA) depuis 2009.
En matière de géopolitique, Oman est traditionnellement considéré comme un pays cultivant une certaine neutralité
dans les affaires internationales, souhaitant avant tout conserver de bonnes relations avec l’ensemble de ses voisins. Il
est ainsi actuellement l’un des seuls pays de la sous-région à conserver de bonnes relations avec l’Iran.
Commerce extérieur
Importations en 2013 :
193 Mds EUR
Exportations en 2013 :
391 Mds EUR
Poids de la France dans les importations d’ Oman :
2,1 % des importations d’Oman.
État des lieux du commerce extérieur
Le commerce bilatéral entre la France et Oman est faible : au cours des 10 dernières années, le total de nos échanges
n’a jamais dépassé 700 millions d’EUR. Si la modicité de notre part de marché (1,5 % en 2012 selon les données des
Douanes omanaises) peut, au moins partiellement s’expliquer par le poids des fournisseurs traditionnels (Émirats
arabes unis, Japon, États-Unis, Arabie saoudite) ou celui des grands pays émergents (Inde, Chine, Corée du Sud), elle est
néanmoins inférieure à celle de nos principaux concurrents européens (Allemagne 3,5 %, Royaume-Uni 2 %, Italie 1,9 %
en 2011), voire à celle de l’Australie (1,7 %).
Exportations de la France vers Oman (Md€)
Secteurs (en millions d’EUR)
1
2
3
4
5
6
Équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique
Matériels de transport
Hydrocarbures naturels, industries extractives, éléctricité, déchets
Produits pétroliers raffinés & coke
Produits des industries agroalimentaires
Produits chimiques, parfums & cosmétiques
Source : SE de Mascate d’après Douanes françaises
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2011
2012
2013
84,06
152,3
62
59
35,9
29
164,5
28,7
21
20,6
39,1
28,6
115,7
122,1
7
29
37,7
32,3
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Le volume de nos exportations est très dépendant de nos livraison d’aéronefs, Airbus pour l’essentiel. Cependant, la
faiblesse de nos importations en provenance du Sultanat (toujours inférieures ou très inférieures à 100 millions d’EUR,
la France n’important pas d’hydrocarbures en provenance du Sultanat) nous permet de dégager un excédent
commercial important bien qu’en baisse.
Ce commerce bilatéral présente des fluctuations annuelles extrêmement marquées, la concrétisation d’une unique
opération commerciale pouvant avoir des répercussions importantes sur les résultats globaux.
Importations d’Oman vers la France (Md€)
Secteurs (en millions d’EUR)
1
2
3
4
5
Équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique
Matériels de transport
Produits pétroliers raffinés & coke
Produits Métallurgiques et métalliques
Produits chimiques, parfums & cosmétiques
2012
2013
1,6
0,2
9
8,8
28,6
0,6
154,1
16,9
11,7
32,3
Source : SE de Mascate d’après Douanes françaises
Les importations françaises en provenance d’Oman sont marquées par leurs faiblesses. Sauf exception en 2011, la
France n’achète pas de pétrole brut à Oman, alors que ce produit représente environ 60 % des exportations globales du
Sultanat : en conséquence, nos importations ne peuvent être qu’extrêmement faibles. Elles sont concentrées sur des
produits industriels : produits du raffinage du pétrole, aluminium et produits pharmaceutiques de base, qui ont
représenté respectivement 31, 24 et 10 % du total de nos importations en 2012.
Les investissements
Flux (Mds EUR)
IDE français en Oman
IDE omanais en France
7
137
62
77
- 10
3
0
0
IDE français en Oman
IDE omanais en France
347
538
614
692
0
8
7
6
2009
2010
2011
2012
Source : SE de Mascate d’après Banque de France
Stocks (Mds EUR)
2009
2010
2011
2012
Source : SE de Mascate d’après Banque de France
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Les investissements
Le stock d’IDE entrant en Oman en 2012 s’élevait à 17,2 Mds USD (21,8 % du PIB). Le stock d’IDE a ainsi été multiplié
par 6 depuis 2002. Le flux d’IDE entrant s’est établi à 1,5 Md USD en 2012.
La compagnie pétrolière Oman Oil, détenue à 100 % par le gouvernement omanais, s’est lancée dans une politique
active d’investissement à l’étranger qui s’est notamment traduite par le rachat de la compagnie de pétrochimie
allemande Oxea en 2013. Par ailleurs, si les deux fonds souverains omanais mènent une politique essentiellement
tournée vers les investissements domestiques, le State General Reserve Fund, fonds souverain le plus important du
Sultanat d’Oman, commence à s’orienter vers des prises de participations dans le capital de projets d’infrastructures ou
de sociétés étrangères. Il convient toutefois de noter que les investissements omanais à l’étranger sont mal perçus par
la population et les autorités omanaises ne publient aucune donnée sur les IDE sortants.
Le secteur du pétrole et du gaz demeure le premier récipiendaire des IDE à destination d’Oman. Ainsi, l’exploration
gazière et pétrolière concentre 47 % du stock d’IDE étrangers en Oman, suivi par le secteur manufacturier (18 %) et le
secteur des services financiers (16 %).
er
Le Royaume-Uni est le 1 pays émetteur d’IDE à destination du sultanat en 2012 et représente 41 % du stock d’IDE
étrangers en Oman. Il est suivi par les Émirats arabes unis, la Suisse, l’Inde, les États-Unis, le Bahreïn et le Koweit.
Le Royaume-Uni concentre 90 % de son stock d’IDE dans le secteur de l’exploration gazière et pétrolière. Le stock d’IDE
des Émirats arabes unis se concentre essentiellement sur le secteur manufacturier et le secteur des services financiers.
Le stock d’IDE de l’Inde, quatrième pays détenteur d’IDE, se concentre sur le secteur manufacturier, les services
financiers et la construction.
L’attractivité des IDE est au cœur de la stratégie de diversification des autorités omanaises. Le manque de diversification
du modèle économique omanais a poussé les autorités a encourager les IDE dans les secteurs autres que ceux du
e
pétrole et du gaz. Le 8 plan quinquennal (2011-2015) vise ainsi à favoriser le développement de 8 secteurs nonpétroliers : l’agriculture et la pêche, l’électricité et l’eau, les grands projets d’infrastructures notamment le projet
ferroviaire et le projet du méga-port de Duqm, l’éducation, la santé et le tourisme.
La présence française
Avec près d’une quarantaine d’entreprises implantées, les investissements français en Oman ont été réalisés dans des
secteurs variés : l’énergie (Total, Air Liquide), les industries extractives (Saint Gobain), les infrastructures (Adpi, Vinci,
Bouygues, Eiffage), l’eau et l’environnement (Veolia, Suez), l’aéronautique (EADS), la sécurité (Thalès, Cassidian), la
publicité (JC Decaux), l’hôtellerie (Accor, Club Med, LVMH), la grande distribution et les services de restauration
(Newrest, Sodexo, Carrefour).
Le stock d’IDE français en Oman a connu une augmentation constante : multiplication par 6 en dix ans pour atteindre
692 M EUR en 2012. Oman est le quatrième pays de destination des IDE français dans la région du Golfe derrière le
Qatar, l’Arabie saoudite, le Yémen mais devant les Émirats arabes unis. Le stock d’IDE français en Oman se concentre à
96 % dans le secteur des industries extractives.
Environnement des affaires et conseils pratiques
Les usages du pays
Décalage horaire : + 2 heures en été et + 3 heures en hiver.
Distance avec la France : environ 7 000 km soit 7 h 30 de vol (plusieurs vols hebdomadaires (Oman Air, Qatar Airways,
Swiss, Turkish Airlines, KLM).
Formalités : les visas peuvent s’obtenir auprès des représentations diplomatiques et consulaires omanaises à l’étranger.
Le visa délivré est valable 6 mois pour un séjour maximum de 3 semaines, plusieurs entrées. Les personnes dont la
nationalité est éligible à la délivrance d’un visa à l’aéroport (dont les Français) sont en général invitées à solliciter leur
visa à leur arrivée à l’aéroport de Mascate. Conseil aux voyageurs : www.diplomatie.gouv.fr.
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Passeport : en cas de relation commerciale avec Israël, prévoir 2 passeports.
Les périodes à éviter sont les mois de juillet et d’août en raison des fortes chaleurs et des vacances d’été respectées par
les sociétés et les organismes officiels ; ainsi que la période de Ramadan (différente chaque année). En 2014, le
Ramadan s’est déroulé du 29 juin au 29 juillet. En 2015, il se tiendra entre le 17 juin et le 17 juillet.
Décalage avec l’Occident concernant les week-ends, les jours fériés et les fêtes religieuses : le week-end est fixé les
vendredis et samedis.
er
Jours fériés 2014 : 1 janvier, jour de l’An ; 13 janvier : anniversaire du Prophète ; 6 juin : ascension de Mahommet ;
29 juillet 2014 : fin du Ramadan ; 24 octobre : nouvel An de l’Hegire ; 18 novembre : fête nationale.
Les fêtes musulmanes sont fixées en fonction des différentes phases lunaires, ainsi, les dates indiquées ci-dessus sont
approximatives et peuvent varier de quelques jours.
Horaires de travail : pour les administrations de 7 h 30 à 14 h 30 ; pour les entreprises de 8 h 00 à 17 h 00.
Adresse : Il n’y a pas d’adresse physique, il est donc important d’avoir des points de repères connus (hôtels, malls…)
pour vous rendre à vos rendez-vous. Avant chaque rendez-vous, demandez une « location map » (plan d’accès) à votre
interlocuteur. Malgré le plan, il est possible que votre chauffeur ne trouve pas l’adresse indiquée. Dans ce cas n’hésitez
pas à lui lire les indications.
La circulation peut être saturée aux heures de pointe. Il est admis d’arriver en retard à un rendez-vous, mais pensez à
prévenir votre interlocuteur.
Les pratiques commerciales du pays
Mode de règlement
La lettre de crédit est un des outils les plus utilisés et les plus recommandés comme moyen de paiement, surtout aux
débuts d’une relation commerciale. Quand la confiance est établie, on observe aussi le recours aux transferts
internationaux.
Règlementations de base
Une taxe unique de 5 % est appliquée à tous les produits importés dans le GCC. Attention, vous êtes dans un pays
musulman et certains produits comme l’alcool, les produits alimentaires (halal) sont encadrés par une législation
spécifique. Leur importation et leur distribution n’est pas interdite mais très strictement réglementée (importateurs et
distributeurs agréés, taxes particulières). À l’inverse, des traces mêmes infimes de certains produits ne sont pas
acceptées dans les aliments ou les boissons de « consommation courante ».
Prospection, promotion
Oman est un pays souvent méconnu de l’extérieur. Bien qu’il soit peu recommandé de présenter, vis-à-vis de ses
interlocuteurs omanais, son activité commerciale en Oman comme une « extension » des Émirats, il reste vrai que les
Émirats (et particulièrement Dubaï) se sont positionnés comme une plate-forme régionale et destination de salons
e
internationaux majeurs (pour UBIFRANCE, c’est le 2 pays après l’Allemagne), devenus incontournables dans certains
secteurs (santé, construction, alimentaire, énergie…). Exposer sur ces salons est la façon la plus simple de rencontrer
des professionnels non seulement issus des pays du Golfe, mais également du sous-continent indien, d’Iran, de tout le
Proche-Orient et d’Afrique. De même, disposer d’une structure commerciale aux Émirats pourra aider à initier une
prospection commerciale en Oman mais cela n’exonèrera pas d’y identifier un partenaire commercial omanais (agent,
distributeur…) voire, à terme et selon l’activité de l’entreprise, d’y disposer d’une implantation.
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Règles de communications lors des contacts professionnels et personnels
La maîtrise de l’anglais est indispensable, l’arabe est un plus. Pour prendre un RDV, le meilleur moyen reste le
téléphone (portable). La tradition privilégie le contact direct. Les interlocuteurs locaux répondent peu aux e-mails.
Préferez les SMS directement sur le portable de votre interlocuteur.
Relativisez le poids des mots. Si l’on vous dit « pas de problème », cela ne doit pas toujours être pris au pied de la lettre.
Ne vous mettez jamais en colère. Exprimez votre désaccord avec tact et diplomatie.
La parole donnée est essentielle. Elle a quasiment autant de valeur qu’un contrat écrit.
Quelle que soit votre position au sein de votre société, vous devez disposer d’un certain pouvoir décisionnel et de
négociation sinon vous frustrerez vos interlocuteurs.
Attitudes gagnantes
Apprenez quelques mots d’arabe clés et utilisez-les : Salam alekoum (bonjour) – Choukrane (merci) – Inch’Allah (si Dieu
le veut) – Maasalama (au revoir)…
Soyez ponctuel, mais attendez-vous à des reports de dernière minute.
Soyez patients… et très réactifs le moment venu.
Évitez la production et la communication de documents interminables.
Établissez une relation personnelle, échanger des politesses sera toujours très apprécié.
Le passage par des réseaux d’influence est quasiment essentiel dans certains secteurs (grands projets).
En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de
favoriser la conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en
échange de services fournis par l’administration, ou par d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui
travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des
contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations.
L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce que
certains pays la condamnent fortement aux travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la corruption
peut avoir des implications directes sur la gestion de l’entreprise.
Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du
commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie vers
une performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de l’entreprise. La
corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique.
C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des
normes juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les
transactions commerciales internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à
mettre en œuvre efficacement cette infraction.
Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre connaissance
du décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette Convention et à en mesurer les enjeux
dans le cadre de leurs pratiques professionnelles.
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Adresse :
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Dubai, United Arab Emirates
Rédigée par : Antoine de GAULLIER
Revue par : François SPORRER
Version originelle du : 26 novembre 2014
Version mise à jour le :

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