« Chrystèle Lerisse, transcender l`absence »

Transcription

« Chrystèle Lerisse, transcender l`absence »
168 bis, rue de Charonne 75011 Paris
[email protected]
www.transphotographic.com
pour toute demande de fichier et/ou d’exemplaire presse de l’ouvrage
merci de contacter Vinca Dupuy-Basak
Analyse - Photographies N&B
Mark Rothko, Turner, Paul Strand
tRanscEndER l’absEncE
chRystèlE lERissE,
tRanscEndER l’absEncE
« Chrystèle Lerisse sait ce que signifie une ligne d’horizon et la hauteur qu’on lui donne. Elle sait,
lorsqu’elle a guetté à la cime des arbres la ligne frangée qui s’ordonne et s’épuise entre les frondaisons,
ce que le dessin naissant peut suggérer. Elle sait, dans les zones de transition chromatique entre l’objet
et l’espace, ces passages troubles de différentes tonalités de gris, ce qu’évoque cet instant ainsi figuré,
toujours infinitésimal et évanescent, bientôt décomposé, décompensé.
Elle réinterroge la place du corps dans l’espace, l’expérience visuelle en amont de l’ambition esthétique,
la soudaine intelligence de l’espace sous la pression du temps. »
tRans photogRaphic pREss
Agrégé de Lettres et historien d’art, assurant actuellement ses missions à la Direction Régionale des Affaires
Culturelles Haute-Normandie, Jérôme Felin commence sa carrière en assumant le commissariat de nombreuses
expositions d’art moderne et contemporain, en particulier au Musée d’Art Moderne à Villeneuve d’Ascq.
Enseignant pendant quelques années, il sera inspecteur et conseiller en arts plastiques pour le ministère de la Culture,
tout d’abord en Limousin.
C’est là qu’a eu lieu sa rencontre avec Chrystèle Lerisse.
Vernissage de l’exposition «Chrystèle Lerisse, photographies»
et signature du livre «Chrystèle Lerisse, transcender l’absence»
14/06/11 15:38:35
le samedi 5 novembre 2011
à l’ARTBORETUM
Moulin du rabois 36200 Argenton-sur-Creuse
www.artboretum.org
Chrystèle Lerisse est une artiste photographe qui invite à un regard des plus exigeants. Toujours situé dans une
proximité immédiate de la substance visible des choses, son le travail explore leur surface pour en révéler l’essence.
La lumière est la grammaire de sa pratique réfléchie de photographe. Tant par le format qui impose un questionnement
sur la signification classique du cadrage, que par son traitement du noir et blanc, Chrystèle Lerisse nous oblige à
dépasser toute lecture conformiste ou convenue du regard.
Merci de bien vouloir nous faire parvenir un justificatif de parution
PARUTION Novembre 2011
tRans photogRaphic pREss
chRystèlE lERissE,
diffusion pollEn-littéRal
« Chrystèle Lerisse,
transcender l’absence »
jéRôME fElin
jéRôME fElin
os
9 782913 176898
tél/fax 33 (0)1 46 07 06 15
éditions
Trans Photographic Press
Merci de bien vouloir nous faire parvenir un justificatif de parution
« Chrystèle
« Turner le premier avait osé la disparition de l’humain.
Chez Chrystèle Lerisse non plus la figure humaine n’apparaît pas. Mais, sur ses petites photographies, grâce à ce jeu sur les codes de la
composition, l’espace est considérablement dilaté. Le petit format devient détenteur d’univers. Dans les champs de repos de Domus,
les interstices entre les stèles tracent des voies qui deviennent d’autres indices d’urbanité possible.
Celui introduit également la question du désert, de la déshérence, du fait que cette photographie nous pousse à englober le réel dans sa
totalité, dépouillé du trouble anecdotique, sentimental que provoque la présence de la silhouette humaine.
La question de l’échelle est là pour jeter le doute sur le référent, qui n’a pas nécessairement de statut ontologique. » page 29-30.
« En pensant à l’œuvre de Chrystèle Lerisse, on songe spontanément à Alfred Stieglitz, à la série des Equivalents par exemple, photographies
de nuages qui souvent se laissent surprendre par le noir ou à ses vues de New York ponctuées par les fumées et le miroitement de l’eau, dans
un dégradé subtil de gris de plus en plus clairs à mesure que le regard recule jusqu’au dernier plan. On pense également à Steichen : ses bois,
où les zones estompées installent des bandes de gris suaves qui se fondent, où les troncs d’arbres se reflètent dans des eaux stagnantes
et boueuses, où les feuilles mortes surnagent et troublent la vision, illustrent déjà une tentation de l’abstrait à laquelle il résiste de moins en
moins, explorant la frontalité comme on s’approche du danger.
Mais c’est envers Paul Strand que la révérence est plus profonde. Car l’évolution du travail de Chrystèle Lerisse comporte une attention de plus
en plus grande au paysage urbain, qui s’accompagne d’une géométrisation des surfaces, de plans progressivement plus rapprochés, d’une
disparition annoncée de la perspective. Le détail d’une photographie prend alors de l’importance, non pour sa valeur indicielle, mais pour ses
propriétés formelles, sa puissance d’abstraction ainsi que le rappelle Andrew Szegedy-Maszak dans Paul Strand at work : « Les épreuves de
Strand sont généralement, comme les gravures, quelque peu assujetties au contraste, elles possèdent néanmoins une grande gamme de
tons très chauds. Le résultat c’est que les photographies de Strand retiennent assez longtemps notre attention pour qu’émergent les détails
ou les relations formelles. Strand parfois souligne les propriétés formelles et abstraites de l’architecture vernaculaire si bien que les maisons
ressemblent à des collages et que les villages du haut des collines se révèlent être des constructions cubistes. » page 50-51.
Auteur de nombreux articles publiés sur le net et de préfaces de catalogues consacrés au travail d’artistes contemporains (Matthieu Séry,
Anna Ablas…), Jérôme Felin est par ailleurs romancier (Renaissance, éditions Corlet, juin 2011) et donne régulièrement des conférences,
notamment sur l’art anglo-saxon et la photographie contemporaine.
Chrystèle Lerisse, née en 1960, est une photographe qui depuis ses débuts d’assistante à l’école d’art de Tours mène un travail en noir et blanc
dans une approche qui ne fait aucune concession ni par rapport au sujet ni par rapport au format.
Elle a réalisé des expositions, en France, en Europe, aux états-Unis et en Asie.
Elle compte à son actif seize ouvrages de référence dans la continuité d’une démarche originale.
Elle reçoit le Prix de la Fondation Angénieux en 1990 et est dans de nombreuses collections publiques et privées.
Elle est représentée par la galerie Baudoin Lebon à Paris.
www.chrystele-lerisse.net
Lerisse,
transcender l’absence »
Texte de
Jérôme Felin
Œuvres photographiques de
Chrystèle Lerisse
Reproductions de tableaux de
William Turner, Mark Rothko
et de photographies
de Paul Strand
aux éditions
Trans Photographic Press
[email protected]
Caractéristiques du livre :
37 photographies
Ouvrage souple relié, dos rond
format 17 x 21cm
Couverture imprimée pelliculage doux
96 pages
Impression quadrichromie + vernis mat
sur papier couché 130 g.
ISBN 978-2-913176-782
Prix : 23 euros
Ce livre a reçu le soutien
du Conseil régional du Limousin,
du Centre régional du livre limousin,
d’ ARTZO,
et de souscriptrices et souscripteurs.
Exemplaire presse disponible auprès
de
Vinca Dupuy-Basak
Trans Photographic Press
[email protected]
tél. : 01 46 07 06 15
Merci de bien vouloir nous faire parvenir un justificatif de parution

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