SAGAN 1954 Anne BEREST
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SAGAN 1954 Anne BEREST
EDITIONS STOCK, Paris www.editions-stock.fr Fabienne Roussel ([email protected]) Marielle Kalamboussis ([email protected]) Stefanie Drews ([email protected]) SAGAN 1954 Anne BEREST May 2014 198 pp. In 1954 Françoise Sagan was a girl of eighteen like any other, or nearly. A product of the chic plaine Monceau neighbourhood, with her unruly hair, Françoise went out, had fun and ate at Lipp with her friend Florence Malraux, but she also wrote, and with such precision. On 15th March 1954, the editor René Julliard, then head of the publishing house “à la mode”, published Sagan’s first novel, Bonjour Tristesse, and everything changed. Françoise became rich and famous, a night owl and a legend, a cult and public property. From Paulhan to Mauriac, from Blanchot to Bataille, men poured over this case of extraordinary precociousness, and perhaps we all missed the universal scope and latent pain of her words: “I wasn’t at an age when faithfulness was attractive. I didn’t know much about love: the dates, the kisses, the boredom.” 2014. As a novelist and a woman recovering from a painful relationship break-up, Anne Berest takes on “Françoise’s life in order to forget her own”, and tells the story of her own young life, interwoven with that of her older subject. True fiction, biography or auto-fiction? All three at once, and certainly a remarkable achievement. But also significantly an exploration of how, reflected in the mirror of the past, the Sagan myth comes face to face with eternal youth. Anne Berest was born on the outskirts of Paris in 1979. She has written two critically acclaimed novels, La fille de son père (2010) and Les Patriarches (2012). She is also currently writing a book about Les parisiennes, the rights to which have already been sold to several countries. EDITIONS STOCK, Paris www.editions-stock.fr Fabienne Roussel ([email protected]) Marielle Kalamboussis ([email protected]) Stefanie Drews ([email protected]) SAGAN 1954 Anne BEREST Mai 2014 198 pages Françoise Sagan, en 1954, est une jeune fille de dix-huit ans comme les autres, ou presque. Issue du quartier chic de la plaine Monceau, la mèche en désordre, Françoise sort, s’amuse, dîne chez Lipp avec son amie Florence Malraux, mais elle écrit, et avec quelle justesse. Le 15 mars 1954, l’éditeur René Julliard, alors patron de la maison « à la mode » publie le premier roman de Françoise Sagan, « Bonjour Tristesse », et tout change. Françoise devient riche et célèbre, noctambule et légendaire, culte et pourchassée. De Paulhan à Mauriac, de Blanchot à Bataille, les messieurs se penchent sur ce cas d’étonnante précocité, et nous échappe peut-être la portée universelle, la douleur de ces mots : « Je n’étais pas à l’âge où la fidélité séduit. Je connaissais peu de choses de l’amour : des rendez-vous, des baisers et des lassitudes. » 2014. Romancière et femme qui sort d’un terrible chagrin d’amour, Anne Berest se revêt « de la vie de Françoise pour oublier la sienne », et tisse sa jeune vie enlacée à celle de son aînée. Roman vrai, biographie ou autofiction ? Les trois à la fois, et en tout cas une superbe réussite. Et surtout comment, dans le miroir que vous tend le passé, le mythe Sagan rencontre l’éternelle jeunesse. Anne Berest est née en 1979, en banlieue parisienne. Elle est l’auteure de deux romans remarqués par la critique, La fille de son père (Le Seuil, 2010) et Les Patriarches (Grasset, 2012). Elle est aussi en cours d’écriture d’un livre sur les Parisiennes, déjà vendu dans de nombreux pays.