Depuis les organes Depuis les organes Depuis les poumons

Transcription

Depuis les organes Depuis les organes Depuis les poumons
Comment le sang est-il mis en mouvement ?
Travail individuel.
1.  A quoi correspondent le « fleuve » d'Hippocrate et « l'esprit vital » de Galien ?
Travail en binôme.
2.   Lisez la description d'Ibn Al-Nafis et vérifiez que le coeur mis à ta disposition si elle était juste ou
fausse (si vous avez des difficultés, allez voir l'indice n°1 sur le bureau du professeur).
3.  Mesure en mm l'épaisseur des muscles qui entourent les deux cavités.
Travail individuel.
5.  Réalise un croquis d'observation de la coupe transversale en multipliant toutes les dimensions par deux.
6.   Complète les deux cadres sur le schéma (où va le sang) et trace au crayon le trajet du sang riche en
dioxygène et celui du sang riche en dioxyde de carbone.
7.  Quel autre nom donne-t-on à la circulation pulmonaire ?
......................................
Depuis les
organes
......................................
Depuis les
poumons
Depuis les
poumons
Depuis les
organes
Si tu travailles vite :
7 bis  Propose une explication à la différence d'épaisseur des deux muscles des cavités. (Si tu n'y arrives
pas, il ya un indice n°2 sur le bureau du professeur).
En Grèce :
Deux sortes de sang (artériel et veineux) s'écoulent sans se mélanger, distribués depuis le coeur.
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Pour HIPPOCRATE (460-375 av. JC) : " un fleuve qui arrose tout l'intérieur du corps ".
Quand les fleuves sont à sec, l'homme est mort ".
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Pour GALIEN (130-200 ap. JC) : les artères transportent " l'esprit vital ". Le coeur est au
centre du système, mais n'est jamais conçu comme ayant un rôle moteur. l'«esprit vital» ne fait
que passer d'une cavité à l'autre (schéma ci-contre).
Ce schéma restera la règle et fera autorité pendant 15 siècles !
Au Moyen Orient :
IBN AL-NAFIS (1210-1288) réfute l'idée de Galien sur la communication interventriculaire et décrit clairement le
fonctionnement de la circulation pulmonaire : " Quand le sang a été dans cette cavité (ventricule droit), il lui faut passer
dans la cavité gauche. Cependant il n'existe, entre ces deux cavités, aucun passage. A ce niveau la substance du coeur est
particulièrement solide et il n'existe ni passage visible ni passage invisible pouvant permettre le transit du sang, comme l'a
cru Galien. Bien au contraire la substance est épaisse et il n'y a pas de pores perméables. Donc ce sang doit
nécessairement passer dans la veine antérieure, aller ainsi jusqu'au poumon, s'y mélanger avec l'air puis passer dans
l'artère veineuse pour arriver dans la cavité gauche du coeur... ".
En Europe :
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Michel SERVET (1509-1553), décrit la petite circulation : " le sang noir se transforme en sang rouge au niveau
des poumons grâce à une circulation de sang ".
Andrea CESALPINO (1519-1603) parle pour la circulation de mouvement perpétuel. Il attribue au coeur une action
essentielle. Il entrevoit l'idée d'une grande circulation.
William HARVEY (1578-1657) : " Je commençai à soupçonner qu'il existait une sorte de mouvement, comme dans
un cercle. Ceci m'apparut plus tard véridique, le sang était propulsé par le battement du ventricule gauche et était
distribué à travers les artères à l'ensemble du corps ". Sa démonstration est claire, rigoureuse et vraie ; le système
qu'il décrit l'est parfaitement dans ses moindres détails : " Tels sont les organes et le tracé du transit du sang et
de son circuit : d'abord de l'oreillette droite au ventricule, du ventricule à travers les poumons jusqu'à l'oreillette
gauche et, de là, dans le ventricule gauche, dans l'aorte et dans toutes les artères s'éloignant du coeur, puis dans
les porosités des organes, dans les veines et, par les veines, vers la base du coeur où le sang revient rapidement ".
Harvey désigne le coeur comme une pompe musculaire, assurant la continuité du flux grâce à ses mouvements et
ses pulsations. Pour expliquer la continuité du courant sanguin, il imagine la présence de communication artérioveineuses invisibles.