COMMUNIQUE DE PRESSE 10 avril 2012
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COMMUNIQUE DE PRESSE 10 avril 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE A quelques jours seulement des élections présidentielles, le permis de conduire devient soudainement un sujet de la campagne électorale avec des annonces faites durant tout le week-end de Pâques. Pour le SNICA-FO (syndicat majoritaire à 70% chez les Inspecteurs et Délégués du Permis de Conduire et de la Sécurité Routière), il est urgent de rappeler les faits. Une réforme du permis de conduire est en cours depuis 2008, elle n’est pas encore achevée ! Les différents axes de cette réforme visaient l’ensemble du système formation/évaluation. Ces deux points sont en effet indissociables : la réussite à l’examen dépend directement de la qualité de la formation. Or seul l’examen a été rénové. La formation des conducteurs, celle des moniteurs, aujourd’hui en partie obsolètes, n’ont toujours pas fait l’objet des améliorations attendues. Le SNICA-FO a fait, à l’occasion de la préparation de cette réforme (et auparavant, en 2005 dans un projet intitulé : le permis de conduire : une passerelle pour l’emploi) de nombreuses propositions. Certaines d’entre elles sont en partie reprises aujourd’hui par les politiques alors qu’elles étaient jugées inapplicables, notamment dans le cadre de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) et de la réduction des dépenses publiques (au détriment de la sécurité de nos enfants sur les routes ?). Pour le SNICA-FO les choses sont claires. Les Inspecteurs et Délégués du Permis de Conduire et de la Sécurité Routière se sont investis dans une réforme de l’examen en place depuis seulement 2 ans. Si l’Etat veut réellement que le taux de réussite à l’examen augmente naturellement, il doit à présent impérativement s’intéresser au second volet, la formation des conducteurs. C’est l’axe incontournable pour réduire le coût de la formation (meilleure formation = moins de leçons de conduite à payer) et les délais d’attente (+ de reçus = moins de candidats à faire repasser donc moins d’attente). Cela permettra également d’améliorer durablement la sécurité sur nos routes, en particulier celle des jeunes, par d’autres leviers que celui de la répression et des radars. Le recrutement de nouveaux Inspecteurs serait également de nature à permettre de fournir davantage de places d’examen. Au delà de cet aspect fondamental sur la réforme elle même, le SNICA-FO veillera à ce que cet examen reste une mission de service public, seul garant de l’égalité de traitement des citoyens et ne soit pas transféré au secteur privé dont l’unique objectif est le profit… Paris, le 10 avril 2012 Contact presse : Patrick CHOPIN Secrétaire Général 06 61 62 05 40 Courriel : [email protected] Site internet www.snica-fo.org