le vrai bilan de jospin
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le vrai bilan de jospin
V I G I L AN C E & ACTION "Il n'y a qu'une fatalité, celle des peuples qui n'ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir". "Le destin d'une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction". bulletin mensuel de liaison du MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTÉ (M.I.L) N° 125 JUIN 1999 - 20 F ISSN 0989-3237 LE VRAI BILAN DE JOSPIN Par Hervé Gaymard, député RPR de la Savoie, Jean-François Mattéi, député DL des Bouches du Rhône, et Henri Plagnol, député UDF du Val-de-Marne. DES RÉFORMES EN TROMPE L’OEIL Dès sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, en juin 1997, Lionel Jospin a choisi de mettre au coeur de son action la réforme des institutions. A défaut de pouvoir changer la société, comme en 1981, le gouvernement veut moderniser la République ! Le premier ministre citoyen répartit soigneusement les rôles entre ses ministres de l’Intérieur et de la Justice. A Jean-Pierre Chevènement, il appartient de restaurer l’ordre républicain ; à Elisabeth Guigou, de symboliser le progrès du droit. Dans un premier temps, les Français ont pu croire que les promesses seraient tenues. A la suite du colloque de Villepinte, qui marque l’engagement du gouvernement de rétablir l’égalité des citoyens devant la sécurité, Lionel Jospin annonce à la télévision que, désormais, l’ordre est une valeur de gauche. Las ! toutes ces bonnes résolutions seront démenties par les faits. Le premier acte concret du ministre de l’Intérieur a été de faire réexaminer la situation de cent cinquante mille sans-papiers. Erreur fatale, car, au fil des mois, le gouvernement sera conduit, sous la pression de son aile gauche, à renoncer à reconduire à la frontière les nonrégularisés. L’abrogation des lois Pasqua-Debré et le débatfleuve autour des lois Chevènement-Guigou dissipent les dernières illusions, avec en particulier la suppression de la démarche volontaire pour les jeunes nés de parents étrangers souhaitant acquérir la nationalité française. Il est désormais à nouveau possible de devenir Français dans notre pays sans l’avoir vraiment voulu. Si le premier ministre a satisfait sa majorité, c’en est fini de l’illusion chevènementiste de réconcilier tous les républicains, de gauche comme de droite, autour d’une même conception de la sécurité. Impasse sur la sécurité A chaque fois que des incidents graves, dans les quartiers difficiles, relanceront le débat sur la sécurité, le scénario sera le même : déclaration musclée de Chevènement, réaction en sens inverse de Mme Guigou, parlant au nom de l’aile éclairée de la majorité, et enfin arbitrage du premier ministre, pour surtout ne rien changer. Prenons l’exemple de la délinquance des mineurs, en forte hausse, comme l’attestent les statistiques. Beaucoup de Français ont espéré, après les déclarations du ministre de l’Intérieur sur les « sauvageons » et la nécessité de remettre en question l’ordonnance de 1945, que le gouvernement allait agir comme Tony Blair l’a fait en Grande-Bretagne. Mais il a suffi que le garde des Sceaux s’émeuve pour que le gouvernement recule ; finalement, la montagne a accouché d’une souris. Dans le domaine de la modernisation de la vie publique, le bilan est également décevant. Certes, ce ne sont pas les projets de lois qui manquent. Mais on cherche en vain des réformes qui s’attaqueraient aux causes de la crise de confiance des Français envers ceux qui les représentent. Très habilement, le gouvernement s’est emparé du discours politiquement et moralement correct, afin de multiplier les effets d’affiche : cumul des mandats, parité hommes-femmes, indépendance de la justice. A chaque fois, l’opposition est condamnée, soit à se « ringardiser », soit à se rallier à un « pseudoconsensus » malsain pour la démocratie. Jamais les parlementaires n’ont pris aussi souvent le chemin du Congrès de Versailles pour voter à la quasi-unanimité des réformes de la Constitution : elles sont l’occasion de discours aussi solennels qu’insipides, mais ne changent rigoureusement rien à la vie concrète de nos concitoyens. Et pourtant, le chantier des réformes à réaliser est immense si l’on veut guérir le « mal français ». Aujourd’hui, il est impossible pour un élu local de faire avancer un dossier concret sans obtenir l'accord d'au moins sept échelons de collectivités publiques. Plutôt que de se focaliser sur le problème du cumul des mandats, il aurait mieux valu avoir le courage de simplifier la carte administrative et politique de la France, et en finir avec un jacobinisme qui décourage les meilleures volontés. L’irresponsabilité de l’Etat Autre priorité, constamment réaffirmée par le gouvernement : le retour à l’état de droit. Mme Guigou ne manque jamais une occasion de prétendre qu’elle est le garde des Sceaux qui ne donne pas d’instructions aux procureurs pour étouffer les affaires. Outre qu’il s’agit d’une affirmation inexacte, car c’est faire bon marché de la politique impulsée par Pierre Méhaignerie, on peut se demander s’il ne s’agit pas avant tout, pour le gouvernement, de se décharger de sa responsabilité sur les juges. La triste affaire corse, avec la mise en prison d’un préfet de la République, sans que le gouvernement trouve à y redire, est à cet égard symptomatique. N’est-ce pas là le meilleur symbole de l’art de gouverner du premier ministre, qui sait mieux que personne se défausser sur d’autres de sa responsabilité ? Au-delà de voeux pieux sur la réaffirmation de la présomption d’innocence et du secret de l’instruction, régulièrement mis à mal, l’immense chantier de la réforme de la justice au quotidien reste à ouvrir. La fracture républicaine, chère à M. Jospin, c’est d’abord la crise de l’autorité de l’Etat, et donc de la responsabilité politique. Le salut ne réside pas dans l’inflation de textes qui alourdissent inutilement notre droit ; encore moins dans l’instauration d’un gouvernement des juges ; mais bien plutôt dans une réforme ambitieuse de l’Etat. Il faut en finir avec le paradoxe d’une administration omniprésente et impuissante. Libérer les énergies locales et recentrer l’Etat sur ses missions fondamentales dans les domaines de la justice et de la sécurité : tel est bien le défi rappelé par Jacques Chirac dans son discours de Rennes, que Lionel Jospin, prisonnier de l’idéologie socialiste, s’est bien gardé de relever. LE SOCIAL EN PANNE Par tradition, les socialistes se présentent comme les champions des réformes sociales. C’est leur argument principal pour conserver leur fonds de commerce électoral. Après deux de gouvernement Jospin, la réalité est tout autre, notamment dans les trois domaines sensibles que sont les retraites, la santé et la famille. Le financement des retraites Le diagnostic du rapport Charpin l’a confirmé à ceux qui en doutaient encore : notre système de retraite explosera dès 2010. Conclusion du premier ministre, qui depuis juin 1997 a fait réaliser pas moins de quatre rapports et deux cycles de négociations sur ce dossier crucial : lancer une nouvelle et vaste concertation auprès des partenaires sociaux, afin de réfléchir aux orientations envisageables. Autrement dit, parier sur la lenteur et les résistances pour gagner du temps. Mais la France peut-elle encore attendre ? Déjà, Michel Rocard avait commis un livre blanc, resté sans suite. Tous les autres grands pays d’Europe ou d’Amérique du Nord ont entrepris de réformer leur système de retraite depuis plusieurs années. Pour cela, ils ont allongé la durée de cotisations et favorisé le développement des fonds de pension. Les gouvernements Balladur et Juppé avaient engagé des réformes courageuses, tandis que celui de Lionel Jospin a décidé d’attendre le troisième millénaire avant de donner. . . des « orientations ». S’agitil de nier l’évidence ? D’une incapacité à imposer la réforme à sa majorité plurielle ? Ou d’une tactique politicienne, en prévision de l’élection présidentielle de 2002 ? Dans tous les cas, ce refus d’agir est préjudiciable aux générations futures et n’est pas la marque d’un homme d’Etat. Santé : les recettes du passé Après avoir mis toute son énergie à combattre le plan Juppé, après avoir proclamé la nécessité de grandes réformes, l’essentiel des mesures prises a consisté à reconduire les recettes du passé. Il est difficile de comprendre cet acharnement à s’obstiner dans des voies qui ont fait la preuve, depuis nombres d’années, de leur inefficacité. Pire, on les a généralement aggravées. Les professionnels de santé sont plus que jamais désemparés devant des mesures comptables imposées et ce, malgré l’annulation par le Conseil constitutionnel des sanctions collectives prévues à leur encontre par le gouvernement. Aucune réforme hospitalière n’est réellement engagée malgré l’urgence du chantier, tant pour les personnels que pour les équipements. En dépit de l’engagement solennel d’un retour à l’équilibre, lors du dernier vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le déficit est au rendez-vous et continue de se creuser en 1999. Qu’attend donc ce gouvernement pour explorer des voies nouvelles, comme l’ont fait déjà nombre de pays voisins ? N’est-il pas temps d’expérimenter l’autonomie des caisses de Sécurité sociale et une gestion concurrentielle des offres de soins, selon un cahier des charges garantissant l’égal accès aux soins pour tous et la non sélection des risques ? Même quand il s’agit de prendre en charge l’exclusion, ce qui s’impose à tous comme un devoir évident, les choix qui sont faits au travers de la Couverture maladie universelle conduisent à des effets pervers redoutables. Au motif d’assurer la gratuité des soins à certains, non seulement on accroît les charges de l’assurance-maladie, mais on crée un effet de seuil supplémentaire, véritable trappe à pauvreté, qui, à la façon du RMI, dissuade beaucoup de travailler. A l’instar des Etats-Unis, les socialistes créent en France une nouvelle classe de pauvres : celle des bas salaires exclus des aides. Pourquoi ne pas avoir fait le choix d’une aide personnalisée aux soins, sur le modèle de l’aide personnalisée au logement qui, depuis 1977, a permis d’aider chacun en fonction de ses besoins ? Enfin, illustration caricaturale du refus d’appréhender la politique de santé dans sa globalité, la non-réforme des études médicales, alors que la réflexion a été menée de longue date, que des projets ont été élaborés et que l’urgence est évidente ! La famille délaissée Quant à la politique familiale, elle confirme que le gouvernement, en dépit de ses affirmations, ne souhaite pas l’organiser autour de l’enfant, mais en faire une politique de redistribution. C’est la raison pour laquelle les allocations familiales ont d'abord été mises, sans aucune concertation préalable, sous condition de ressources. Remettant ainsi en cause un des fondements historiques de la politique familiale, le gouvernement pénalisait les couples mariés avec deux salaires. Mieux, il réduisait le plafond des emplois de proximité et diminuait l’allocation de garde d’enfant à domicile (Aged). Ce n’est que sous la pression des 350 000 familles touchées par ces mesures que le gouvernement a dû revenir sur sa décision, mais en abaissant alors le quotient familial. Avec le Pacte civil de solidarité, la « gauche plurielle » a fait un choix idéologique, qui affaiblit la famille et les repères fondamentaux de notre société. Pour répondre à de réelles situations d’injustice liées à des choix personnels de vie privée, il n’était nul besoin d’échafauder une construction juridique étrange, qui ne peut satisfaire personne, ni les couples mariés, ni les couples en union libre, ni même les homosexuels. On se demande avec inquiétude ce que réserve la réforme annoncée du Code de la famille. Prisonnier d’une idéologie dépassée, le gouvernement a affaibli la cause des familles et n’a lancé aucune des réformes nécessaires pour sauvegarder notre protection sociale en matière de retraite et de santé. Tout reste à faire pour préserver dans notre pays l’équilibre entre les générations et définir un nouveau contrat social fondé non pas sur toujours plus d’assistance mais sur de véritables valeurs d’entraide et de responsabilité. LE GASPILLAGE DE LA CROISSANCE On se demande parfois pourquoi M. Jospin a bouclé sans problème le budget 1998, là où Alain Juppé semblait peiner à le faire. La réponse est simple : dans les six premiers mois du gouvernement socialiste, plus de 60 milliards d’impôts supplémentaires et le renoncement à la baisse décidée de l’impôt sur le revenu ! Ainsi, M. Strauss-Kahn a pu sans trop de mal qualifier la France pour l’euro. On peut se réjouir que la parole de la France ait ainsi été honorée et que l’alternance socialiste n’ait pas compromis le fruit des efforts accomplis par les gouvernements Balladur et Juppé, ce que le ministre des Finances se garde bien de rappeler. En 1988, Jacques Chirac avait laissé un déficit de 115 milliards de francs, là où Laurent Fabius l’avait laissé à 160 milliards de francs en 1986. Nous le retrouverons à 360 milliards en 1993 ! Mais pour autant la gauche, bénéficiant de la manne de la croissance, n’est pas convertie au réalisme économique et à l’esprit de réforme. Soyons justes : il est vrai que les socialistes ont poursuivi la politique de privatisation. Mais, c’est bien le seul exemple d’ouverture réussie, qui trop souvent justifie les retards pris dans d’autres domaines. C’est ainsi qu’il n’y a aucune volonté de réformer les grands monopoles publics tels que l’EDF, la SNCF ou la RATP. C’est le prix à payer pour conserver le soutien communiste. Peu importe que l’on prenne du retard pour moderniser et ouvrir nos grandes entreprises à l’international. La dépense publique Plus grave, l’actuel gouvernement a continué d’augmenter la dépense publique, alors que notre pays détenait déjà le record en Europe, avec environ 54 % du PIB. Il est très inquiétant de constater que, malgré le retour de la croissance, le gouvernement s’avère incapable de réduire la part de l’économie réelle, sous l’emprise de la collectivité, et ceci alors même que tous nos partenaires européens, sans exception, ont pris des mesures pour diminuer la dépense publique. De ce point de vue, les socialistes français se singularisent par un dogmatisme aux antipodes du réalisme d’un Gerhard Schröder, sans parler d’un Tony Blair. La raison essentielle pour laquelle les socialistes ne parviennent pas à diminuer les dépenses publiques, c’est que toute leur politique sociale consiste à privilégier les salariés du public par rapport à ceux du privé. On ne connaît pas assez en France le coût des accords Zuccarelli dans la fonction publique qui, en garantissant aux fonctionnaires une progression salariale supérieure à l’inflation jusqu’à l’élection présidentielle ( !), aboutissent à grever durablement le budget de l’Etat. Trop de fonctionnaires Par souci de ménager sa clientèle électorale, la gauche se refuse également à diminuer le nombre des fonctionnaires. Plus de 400 000 employés de la fonction publique vont prendre leur retraite dans les années qui viennent. Il y a là une occasion unique d’augmenter la productivité de l’Etat avec des personnels mieux formés et mieux payés, à condition de ne pas renouveler les postes inutiles. Autour de cet enjeu essentiel pour la compétitivité de la nation, le gouvernement est tristement muet. Cette absence de volonté de réforme a deux conséquences. Premièrement l’Etat, écrasé par le poids de ses dépenses de fonctionnement, n’a plus les moyens d’investir dans l’avenir. La France diminue ses déficits beaucoup moins vite que ses voisins. Le poids de la dette, déjà astronomique, continue d’augmenter, pesant ainsi sur les générations futures. Deuxièmement, contrairement aux affirmations mensongères du ministre des Finances, les impôts continuent d’augmenter en France. De ce point de vue, il faut reconnaître à M. Strauss-Kahn une imagination fiscale sans égale. Au total, on peut estimer que les prélèvements obligatoires ont augmenté de plus de 70 milliards de francs en deux ans ! Échec sur l’emploi Les Français pardonneraient volontiers au premier ministre cette incapacité à diminuer le poids des impôts si, au moins, cela servait à relancer l’emploi. Or, plus le temps passe et plus ils découvrent que, dans ce domaine, le gouvernement ne tient pas ses engagements. Certes, la reprise de la croissance a entraîné une diminution mécanique du nombre de chômeurs. Mais rien ne justifie le triomphalisme du gouvernement ; le taux de chômage reste à un niveau très élevé, nettement supérieur à la moyenne des pays européens. Les deux mesures phares annoncées à grand renfort de trompettes par Mme Aubry ont clairement échoué. Les emplois-jeunes sont en fait le moyen pour l’Etat de financer des créations de postes supplémentaires au rabais. Le passage aux 35 heures est un échec retentissant. Au lieu des 400 000 emplois annoncés, c’est au mieux quelques 40 000 emplois qui ont été préservés. Il y a fort à parier qu’en réalité cette mesure, qui fragilise les entreprises, surtout les plus petites, va détruire beaucoup plus d’emplois qu’elle n’en crée. Les chances gâchées Enfin et surtout, le financement de tous les engagements pris par Lionel Jospin depuis deux ans est une véritable bombe à retardement pour l’économie française. Le coût cumulé des accords salariaux dans la fonction publique, des emplois-jeunes et des 35 heures, représente environ une centaine de milliards de francs pour l’économie. De plus en plus, on prélève sur la France qui travaille et crée de la richesse, pour financer une économie administrée. On nous annonce déjà la création de deux impôts supplémentaires sur les entreprises, l’éco-taxe et une nouvelle ponction sur les bénéfices pour financer l’usine à gaz des 35 heures ! Contrairement à la propagande gouvernementale, un bilan rigoureux de l’action menée depuis deux ans oblige à conclure que la France est en train de gâcher la chance unique que représente la reprise de la croissance. Au lieu de consacrer les nouvelles marges de manoeuvre que n’avaient pas ses prédécesseurs, à financer les réformes courageuses, nécessaires pour retrouver le chemin du plein emploi, le gouvernement a préféré acheter la paix dans sa majorité à un prix très élevé. Le réveil risque d’être cruel le jour où la croissance ne sera plus au rendez-vous. Seule la mise en oeuvre d’une politique résolue de diminution de la dépense publique, permettant enfin de baisser les impôts et de récompenser le travail et l’initiative, serait de nature à garantir durablement la création de richesses au service du progrès social. Repris du Figaro du 3/06/99, du 4/06/99 et du 7/06/99 VIGILANCE & ACTION est édité par le MIL -Imprimerie spéciale - Dépôt légal à parution - Commission paritaire 11181 Directeur de la publication : R. BÉTEILLE - Co-directeur de la publication : G. 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